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Rédaction

2014/05/14

De nous à vous - From us to you - De nós para vós

  • Catéchèse du Pape (14/05/14)/ Pope’s catechesis (14/05/14)/ Catequese do Papa (14/05/14)
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  • De vous à nous - From you to us - De vós para nós

  • NIGERIA: Cardinal John Onayekan of Abuja challenges Boko Haram Islamic Militants to show a sense of human feeling by releasing the 276 school girls they abducted last month
  • CONGO : Message de la 42ème assemblée plénière de la conférence épiscopale
  • CENTRAFRIQUE : Déclaration du conseil permanent des évêques
  • CONGO : Communiqué final de la 42ème Assemblée Plénière Annuelle de la Conférence Episcopale
  • CAMEROUN : 39e Assemblée Plénière des évêques
  • GABON : Ordination sacerdotale et vœux perpétuels
  • CENTRAL AFRICAN REPUBLIC: Catholic Bishops appeal for an end to violence in the Country
  • RD CONGO : Rencontre des supérieurs majeurs d’Afrique et de Madagascar
  • CONGO : Préparatifs de la 10ème Assemblée plénière de l’ACERAC à Brazzaville
  • BENIN : Les chefs religieux s’engagent pour une culture de la paix
  • BENIN : Bientôt un nouveau sanctuaire marial à Parakou
  • GABON: Célébration de la Journée Mondiale des Vocations à Libreville
  • SUDAN: Government army bombs Catholic Hospital
  • RD CONGO : formation des missionnaires sur la vie communautaire face aux médias
  • UGANDA: Uganda Martyrs’ Day to be celebrated amidst tight Security
  • MADAGASCAR : Renforcement de compétences pour les directeurs de « Réseau satellite » (Ré-Sat)
  • ÁFRICA DO SUL: O Congresso Nacional Africano vence as eleições gerais
  • Pain hebdomadaire du catholique. Cinquième dimanche de Pâques. Année A. Dimanche 18 mai 2014. Par Théodore C. LOKO*
  • Revue de la presse catholique d’Afrique. Par Honoré Onana Olah *
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    Catéchèse du Pape (14/05/14)/ Pope’s catechesis (14/05/14)/ Catequese do Papa (14/05/14)

    ◊  The archbishop of Abuja in Nigeria, Cardinal John Onaiyekan, has called for concrete action to rescue the over 250 school girls who were abducted last month by Boko Haram Islamic militants. Speaking to Vatican Radio, he expressed disappointment at the slow pace by which the search is taking place. He questioned the security measures by the state to protect people and their property, noting that the day the girls were abducted the soldiers who were guarding the town of Chibok where the girl’s school and hostel were located feared to face Boko Haram militants and escaped. He condemned Boko Haram for its lack of respect for human life and human dignity which is visible in the many killings and in the untold suffering they have caused to many people. The Cardinal challenged Boko Haram to release the girls if they still have a sense of human feeling. Nigerian police have offered a reward of 300,000 US dollars for information leading to the rescue of the girls. Four countries, that is, the United States of America, China, France and Britain have offered to help Nigeria in the search. The United States military said on Wednesday that its experts would help with communications, logistics and intelligence. Britain is providing satellite images, while France is sending security agents. It is not yet known what would be the contribution of China.John Baptist TUMUSIIME, Vatican Radio/English-Africa

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    CONGO : Message de la 42ème assemblée plénière de la conférence épiscopale

    ◊  «La famille congolaise et le dessein de Dieu : Défis, Enjeux et perspectives pastorales»
    « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa » (Gn 1,27)
    PREAMBULE
    Réunis, pour la 42 ème Assemblée Plénière de la CEC, à Brazzaville (CIO), du 5 au 11 Mai 2014, nous Evêques du Congo, vous adressons à vous tous, prêtres, religieux et religieuses, fidèles laïcs du Christ, hommes et femmes de bonne volonté, ce message d’espérance et d’amour sur la Famille.
    1 - Depuis quelques décennies, le monde traverse une crise de civilisation qui ébranle toutes les structures sociales, sans épargner la famille. En effet, les menaces contre la famille, contre la dignité de l’homme et de la vie ne peuvent que toucher nos cœurs de pasteurs, toute l’Eglise et toute personne de bonne volonté. Elles ne peuvent que nous atteindre au plus profond de notre foi en l’incarnation rédemptrice du Fils de Dieu et dans notre mission d’annoncer l’Evangile de la vie, dans le monde entier et à toute créature (cf. Ac 1, 8), surtout en ces temps où semblent se déchaîner toutes les forces d’une civilisation plutôt de mort. Aux fléaux anciens et douloureux: de l’esclavage, de la misère, de la faim, des maladies endémiques, de la prostitution, de l’inceste, de la violence et des guerres, s’ajoutent d’autres qui prennent des dimensions inquiétantes: la prostitution, l’avortement, le libertinage sexuel, la pornographie, l’infidélité croissante, les déviances auxquelles notre monde est de plus en plus confronté: la pédophilie, l’homosexualité, le phénomène des enfants de la rue, la drogue et l’alcoolisme, les divorces sans cesse croissants, le libertinage sexuel, les viols, les mariages pour tous, etc.
    2 - Toutes ces pratiques, et d’autres analogues, montrent un échec dans la construction de la famille dans notre société. Tandis qu’elles dévitalisent la civilisation, elles déshonorent ceux qui s’y livrent plus encore que ceux qui les subissent, et elles attentent gravement à la survie de la famille et à l’honneur du Créateur. Tout cela révèle une perte du sens de la personne humaine créée à l’image et à la ressemblance de Dieu (Gn 1,26).
    3 - L’Eglise ne devrait-elle pas s’engager plus efficacement dans la mission prophétique pour redonner confiance aux familles et une image positive de cette cellule fondamentale de la société? Ainsi, notre réflexion, comme Evêques, se veut être une prise de position, pour un éveil de la conscience, en vue de redynamiser la famille pour un monde meilleur.
    I. ORIGINE DIVINE DE LA FAMILLE
    4 – Dans notre foi au Dieu de la vie qui s’enracine dans la foi du Peuple de Dieu d’Israël, nous annonçons cette conviction des croyants que « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa ; homme et femme il les créa » (Gn 1,27). Ce passage du livre de la Genèse, nous montre que dès le commencement du monde il y a la réalité de la famille. Dieu a voulu que l’homme et la femme soient ensemble et forment ainsi une famille. La famille apparait dès lors comme une vocation originelle de l’homme, autrement dit, l’homme et la femme sont appelés à vivre ensemble, à constituer un noyau de vie, comme réponse première à la volonté de Dieu. Les récits de la création, que nous lisons dans le livre de la Genèse, nous donnent ces notions de base sur la famille. C’est d’abord Dieu lui-même qui prend l’initiative de créer l’homme et la femme, par la suite les invite à se mettre ensemble. L’homme et la femme, qui forment ainsi leur couple, reçoivent de Dieu une mission : celle de procréer, d’être féconds et de dominer sur la création (Gn 1, 27-28). Ainsi, la vocation première de l’homme et de la femme est celle de former une famille, pour continuer l’œuvre du créateur. La vie en famille apparait dès lors comme une bénédiction de Dieu (Gn 2,23). La famille fait ainsi partie du projet divin (Mt 19,5), elle est donc une institution sacrée ; sa sacralité découle de son essence. Dans ce sens, la famille mérite d’être respectée, honorée, défendue et valorisée.
    5 - Dans la Bible, Israël trouve dans sa vie la famille comme socle social, économique, juridique et religieux. En lisant le livre de Josué, l’organisation de l’ancien Israël comprend la famille, la maisonnée, le clan, la tribu et la nation (cf. Jos 7,16-18). Dans le monde juif, on peut retenir trois expressions pour parler de la famille, la plus adéquate est la maison paternelle (beth Av). Les deux autres sont la maison (bayith) et le clan (Mishpahah). Le terme maison est très souple à un point il englobe le peuple entier (la maison de Jacob, la maison d’Israël). La famille congolaise (africaine) peut aussi se comprendre dans le même sens, car il y a la famille élargie mais il y a aussi la famille restreinte fondée sur le mariage (père, mère et enfants).
    II / LA FAMILLE HIER ET AUJOURD’HUI
    6 - La famille est une vieille institution qui remonte aux origines de l’homme et de la société. Elle a toujours existé et elle existera. Toutefois nous pouvons constater de profondes mutations intervenues dans la conception de la famille.
    1. LA FAMILLE DANS LA SOCIETE TRADITIONNELLE
    7 - La famille dans la société traditionnelle est une école d’humanité. C’est le premier lieu d’apprentissage des transactions sociales où s’inculque un modèle culturel d’attitudes et de comportements. Lieu de rapports plus intimes, la famille a généralement un sens élargi. Elle est le lieu de prédilection de toute éducation où l’enfant acquiert les notions essentielles de vie communautaire. Cette éducation était transmise de façon séparée : les garçons d’un côté, les filles de l’autre, chacun selon son univers.
    8 - Cette répartition de la vie par sexe favorisait bien un véritable climat d’intimité et d’imprégnation de ses devoirs aussi bien par la fille que par le garçon. C’était donc au «mbongui» que le jeune garçon adolescent s’initiait à la vie d’homme (système d’initiation), s’abreuvant d’histoires, d’énigmes, de contes et de proverbes qui y étaient racontés. La fille, quant à elle devait restée auprès des femmes et plus précisément de sa mère qui se chargeait de son initiation à la vie d’épouse.
    9 - Cette éducation à la vie à travers un système d’initiation, par sexe, avait pour finalité de préparer les jeunes gens à la vie sociale et familiale. La raison de cette éducation était de garantir la vie et la survie de ses membres, de sorte que chacun soit un trésor pour tous.
    2. LA FAMILLE SOUS LE CHOC DE LA COLONISATION
    10 - L’avènement de la colonisation, loin d’améliorer le vécu quotidien de la famille congolaise, l’a plutôt désorienté en raison de l’introduction d’éléments nouveaux. Le Cardinal Emile Biayenda faisait le même constat en soulignant la disparition du mbongui et l’introduction de nouveaux modes de vie au sein de la famille : « ...Tout cela, écrit-il, a profondément marqué la conception et le mode de vie de la famille, les relations entre conjoints, ainsi qu’entre parents et enfants. Même si au village se maintient la conception traditionnelle de la famille, celle-ci n’en est pas moins marquée par toute cette évolution ». Il conclut ce constat amèr en exhortant : « Il nous appartient de guider cette évolution et non de la subir ; de sauvegarder les valeurs traditionnelles et de promouvoir celles qui étaient méconnues» (Cardinal Emile Biayenda, Lettre Pastorale sur la Famille, Carême 1975).
    3. LA FAMILLE FACE A LA MONDIALISATION
    11 - Depuis la colonisation, la culture traditionnelle subit le choc de la modernité. L’autorité parentale a connu une véritable dépréciation. L’avènement du Marxisme-léninisme et les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont venus encore aggraver cette situation. L’économie de marché s’impose à l’économie traditionnelle (troc). La famille coutumière se voit progressivement remplacée par la famille nucléaire. Tous ces changements désorientent la famille au point qu’elle perd les repères pour une attitude sociale conséquente.
    4. LA FAMILLE FACE AUX EPREUVES
    12 - La famille congolaise, comme toute société humaine, rencontre aussi des difficultés. Ces épreuves varient d’un milieu de vie à un autre. Dans notre pays, les épreuves les plus fortes sont : la maladie, la stérilité, le veuvage, le chômage, l’héritage et l’épineux problème de la sorcellerie, la polygamie, l’infidélité, la mort, etc. Cependant, nous sommes appelés à pouvoir les affronter. La famille chrétienne devra toujours se référer à la Parole de Dieu pour résoudre ses problèmes (1 Co 10,13).
    III. APPELS
    13 - Pour répondre à cette préoccupation majeure au sujet de la famille et aux différents problèmes liés à ce thème d’importance capitale, pour notre vie et pour notre Eglise, Nous, vos Evêques, vous lançons ces appels, afin d’aider chacun à prendre au sérieux la question de la famille et de tout faire pour la sauvegarder. Ainsi, nous exhortons chacun et chacune : jeunes, adultes, marié (e)s et non marié (e)s, hommes et femmes, toutes personnes de bonne volonté, à tout faire pour sauver la famille, chacun selon son rang social, sa compétence et ses aptitudes. Alors que demandons-nous ?
    A. AUX AUTORITES PUBLIQUES
    14 - L’Eglise ne saurait être insensible aux différents maux qui minent la société. Nul ne l’ignore, la société est constituée de l’ensemble de personnes humaines qui la composent, elles-mêmes issues des familles; d’où l’importance de la famille et le rôle qu’elle est appelée à jouer au sein de la cité.
    Quand l’Etat doit se préoccuper des problèmes vécus dans la société, il examine par le fait même tout ce qui intéresse les familles : santé, éducation, coût de la vie, pauvreté, etc. Dans notre pays, Etat, Eglise, Institutions internationales cherchent à résoudre les problèmes qui destructurent notre société. Nous voulons apporter notre contribution, pour qu’ensemble, Etat et société civile, nous combattions les antivaleurs.
    15 - L’Église catholique qui est au Congo prie afin que le laxisme et l’impunité déplorés par tous, soient éradiqués. Notre Etat avait émis, il y a déjà longtemps, des lois hélas oubliées, qui protègent la famille et les mineures (le Code de la famille et la Loi Portella). Il est urgent de les appliquer. Le souci que l’Etat a de l’école nous donne beaucoup d’espérance. Que l’école retrouve ses lettres de noblesse : redevenir le lieu privilégié de la formation humaine et intellectuelle, lieu de rencontre d’amitié, de convivialité, de fairplay, d’émulation.
    L’Église vous encourage à redoubler d’efforts contre les pathologies de toutes sortes et la misère qui menacent les familles.
    16 - Nous encourageons l’Etat à ne ménager aucun effort pour assurer la formation en nombre et en qualité du personnel de santé et de l’éducation.
    La croissance économique constatée dans notre pays devrait être ressentie par les familles où sévissent précarité et pauvreté. Serait-il impossible d’asseoir une politique systématique d’aide, d’assistance et d’encouragement aux familles ? Les problèmes dans nos familles, voire dans notre société, sont si nombreux et importants qu’ils méritent qu’on s’y penche sérieusement en vue de les résoudre de manière concrète et durable. L’Eglise est disposée à collaborer à ce vaste et important chantier.
    B. AUX MARIE (E)S
    17 - « Vous êtes le sel de la terre (…) Vous êtes la lumière du monde » (Mt 5,13-16). Le Christ s’adresse à vous ses disciples dans les foyers, dans les familles. Le sel se dissout, ne se voit pas. Il se mélange, conserve, et donne du goût. Vous, les mariés, devenez sel et lumière pour notre terre congolaise. Cette lumière à l’action éclatante, vient du Christ. Vivez le sacrement du mariage comme vocation, consécration et mission. C’est ainsi que vous serez les promoteurs et les défenseurs de la famille.
    Au regard des enjeux que représente le combat pour le renouveau de la famille dans notre pays, une conviction s’impose : mariés et aspirants au mariage religieux, vous pouvez changer ce pays par votre bon témoignage.
    18 - Une seule famille a suffi pour changer le destin du monde entier, de manière durable et définitive : la famille de Nazareth ; une famille attachée à la parole de Dieu. Chers mariés, prenez de plus en plus vos responsabilités dans l’édification de votre vie conjugale et dans l’éducation intégrale de vos enfants qui sont l’avenir de l’Eglise et de la société. Que la Sainte Famille soit votre « icône » et votre « modèle » (cf. Homélie du Pape Paul VI, à l’église de la Sainte Famille de Nazareth).
    C. AUX FAMILLES
    19 - Nous, vos pasteurs, sommes conscients des difficultés de tout genre que vous rencontrez dans la vie quotidienne :
    - Incompréhensions et manque de dialogue dans les familles
    - Accusations de sorcellerie qui divisent les familles
    - Désobéissance des enfants
    - Abandon du foyer
    - Pauvreté
    - Chômage des jeunes, etc.
    20 - Sachez qu’aucune vie humaine n’est exempte de difficultés. Quand les difficultés arrivent, ne renoncez pas à la foi en ayant recours à des pratiques païennes : « Heureux homme qui endure l’épreuve, parce que, une fois testée, il recevra la couronne de la vie promise à ceux qui l’aiment » (Jc 1,12). Soyez rassurés que Dieu vous aime, car, « Dieu est fidèle, il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces. Avec la tentation, il vous donnera le moyen d’en sortir et la force de la supporter» (1Co 10,13).
    21 - Soyez des hommes et des femmes de prière, pour être en communion avec Dieu et son Eglise. Méditez en famille la Parole de Dieu et vivez les sacrements (cf. Africae Munus, nn. 44, 45). Ne vous repliez pas sur vous-mêmes, parlez de vos difficultés aux personnes capables de vous accompagner, pour une réflexion et un partage fructueux.
    22 - Privilégiez le dialogue : un dialogue franc qui aboutit au pardon mutuel, inconditionnel, sans lequel la vie en famille serait difficile, voire impossible. Car, comme l’enseigne l’Apôtre Paul, « L’amour excuse tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout…» (1 Co 13,7).
    23 - Intégrez les mouvements de spiritualité conjugale pour approfondir votre vie de couple et de famille. Beaucoup de difficultés sont dues à l’ignorance.
    D. AUX CHEFS DE FAMILLE
    24 - Chers chefs de famille, votre place n’est plus à démontrer, et votre responsabilité est capitale. L’impact de votre action peut être positif ou négatif, selon que vous agissez conformément ou non à la volonté de Dieu. Il vous donne de prendre soin des personnes qu’il vous confie. Votre mission est à la fois honorable et complexe. C’est sur vous que repose la cohésion de la famille, en matière de dot, de gestion d’héritage et de conflits, de traitement des veuves, des veufs et des orphelins. Dans cet ordre d’idées, à la lumière de la tradition et de l’Evangile, nous dénonçons la pratique illégale qui consiste à demander une dot trop élevée. Respectez ce que prévoit le code de la famille (art. 140). Nous condamnons la pratique du mariage posthume (versement de la dot lors du décès de la conjointe). Appliquez-vous avec courage, avec toute votre force, à accomplir dignement votre mission de chef de famille.
    Nous vous assurons, de notre soutien, de notre proximité, de notre prière et de notre bénédiction.
    E. AUX FEMMES
    25 - Nous nous réjouissons de ce que la condition de la femme congolaise s’améliore progressivement. Nous avons toujours reconnu le rôle si important que vous jouez dans la Famille, l’Eglise et la Société. Nous vous encourageons à aller de l’avant. Le fait que vous soyez représentées dans les instances de prise de décision, nous réjouit aussi. Nous savons que vous êtes et vous resterez la poutre qui soutient le toit familial. Respectez la dignité et le droit des autres femmes (surtout dans les foyers). N’oubliez jamais votre rôle d’épouse, de mère et d’éducatrice. Vous portez la vie et vous supportez aussi beaucoup de choses. Continuez de défendre cette vie, à travers les valeurs que vous transmettez à vos enfants.
    26 - Vous avez un grand rôle à jouer dans la lutte contre les antivaleurs et contre toute forme de violence à l’endroit de la Femme (cf. Message des Evêques 2013 : Face aux antivaleurs, que devons-nous faire ?). A l’exemple de la Très Sainte Vierge Marie, Mère par excellence, soyez des modèles admirables dans la foi, par le témoignage de votre vie (cf. 1P 3,1-6).
    F. AUX JEUNES ET AUX ENFANTS
    27 - Chers Jeunes et enfants, profitez de la présence des parents ; la famille a un rôle à jouer tout au long de l’existence de ses membres, de la naissance à la mort. Le rôle de la famille est déterminant et irremplaçable pour bâtir la culture de la vie. Les parents initient leurs enfants par la parole et par l’exemple. Ils cultivent en eux le respect d’autrui, le sens de la justice, la solidarité et toutes les autres valeurs qui aident à vivre la vie comme un don.
    28 - Chers Jeunes, respectez donc la famille, ce lieu privilégié où vous apprenez à recevoir et à donner l’amour, lieu où l’engagement à long terme est pris pour vous élever jusqu’à l’âge adulte (cf. Ep 6,1-3). Les parents avec l’aide d’autres personnes et d’autres institutions s’engagent à développer vos capacités physiques, affectives, intellectuelles, morales et spirituelles. Laissez-vous former. Ne vous laissez-pas voler votre jeunesse. Ne suivez pas les faux prophètes, les marchands d’illusions (cf. Mt 7,15-20), qui vous incitent à des actes crapuleux (fausses accusations, assassinats des présumés sorciers). Devenez ce que vous devez être: des femmes et des hommes honnêtes, sages et efficaces dans la société. La famille et l’Eglise vous transmettent la foi. Profitez-en, cela vous aidera à être responsables dans la vie. En tout, Aspirez à l’excellence.
    G. AUX PERSONNES DE BONNE VOLONTÉ
    29 - Aux hommes et femmes de bonne volonté nous disons : montrez-vous responsables, vous conduisant dignement pour servir de modèle aux jeunes. Ne vous laissez pas influencer par des modes de vie et des déviations qui détruisent la famille (homosexualité, pédophilie, inceste, etc.). Ayez le goût de vous former et de vous informer à la bonne source. Corrigez avec méthode là où il y a des erreurs et des inconduites. Corrigez sans complaisance. Aimez vos enfants, aidez-les à s’épanouir dans la dignité, en leur donnant le sens du devoir, du travail bien fait par votre exemple.
    Conscients de la charge qui vous incombe, nous vous encourageons à l’effort constant, et vous soutenons dans nos prières.
    H. AUX MEDIAS
    30 - Nous reconnaissons que les moyens de communication sociale ont une influence notable sur la Famille en général et en particulier sur l’éducation des enfants. Nous estimons que les médias, dans leur ensemble, doivent servir de base pour une grande promotion des valeurs de paix, de justice et de réconciliation en vue du développement concret de nos familles et de notre société. Le Pape Benoît XVI dit à propos : « Les médias peuvent constituer une aide puissante pour faire grandir la communion de la famille humaine et l’ethos des sociétés, quand ils deviennent des instruments de promotion de la participation de tous à la recherche commune de ce qui est juste» (cf. Africae Munus, n. 142). Les parents doivent prendre une part active dans l’usage modéré et prudent de ces moyens. Par conséquent ils doivent s’impliquer dans le choix et le contrôle des programmes pour s’assurer que dans la diffusion on n’oublie pas les valeurs fondamentales de la vie et de la famille.
    I. AUX OUVRIERS APOSTOLIQUES
    31 - A tous les ouvriers apostoliques, nous demandons d’avoir une préoccupation particulière pour la famille et de vous donner avec zèle et dévouement à la pastorale familiale. Vous sortez vous-mêmes des familles. Vous leur devez beaucoup de reconnaissance. C’est de la famille que vous avez reçu la vie et c’est d’elle que vous avez reçu les valeurs de base ainsi que les valeurs évangéliques (cf. Jean-Paul II, Lettre aux familles, n. 2). C’est un aspect à ne pas ignorer ni sous-estimer, car « la famille est le sanctuaire de la vie et la cellule vitale de la société et de l’Eglise » (Benoît XVI, Africae munus, n. 42). Même le Verbe de Dieu, dans le mystère de l’incarnation (Jn 1,14), a choisi de naître dans une famille. Et l’Eglise dans sa marche historique, à travers les temps, a toujours pris à cœur le problème de la famille. Dans ce sens, les ouvriers apostoliques doivent être attentifs et dénoncer toutes les dérives qui rongeraient la famille dans sa substance. A nous, le premier devoir de la valoriser, de la défendre et de la protéger. Pour ce faire, nous faisons nôtre les recommandations du Pape Jean-Paul II qui rappelle aux pasteurs (Evêques, prêtres, diacres) qu’ils sont les premiers responsables de la pastorale de la famille (cf. Familiaris Consortio, n. 73).
    32 - Souvent, l’on constate avec désarroi, l’intérêt donné à d’autres mouvements d’apostolat, sinon à d’autres secteurs, au détriment de la famille. Cette dernière est souvent abandonnée à elle-même, alors qu’elle constitue la cellule de base de la société, la première école où se transmettent des valeurs morales et chrétiennes. Encore aujourd’hui, la famille a énormément besoin de l’assistance de ses pasteurs : de leurs précieux conseils, de leurs visites, de leur appui et de leurs prières. Ainsi, un engagement sérieux et urgent doit être pris pour aider les familles en difficulté et en crise, les assister, les guider, leur apporter « l’évangile de la famille ».
    33 - Nous devons aussi penser à accompagner les jeunes qui se préparent au mariage, les jeunes couples. A nous donc d’aider les couples et leur rappeler leur vocation d’être «Eglise domestique» et «premier environnement dans lequel la foi éclaire la cité des hommes», comme le dit le Pape François dans son Encyclique Lumen Fidei (n. 52).
    A tous les ouvriers apostoliques, nous demandons d’être avec les familles, dans une pastorale de proximité, d’encourager les jeunes à découvrir la beauté et la grandeur de la vocation à l’amour et au service de la vie à travers le mariage et la famille.
    IV. ORIENTATIONS PASTORALES EN FAVEUR DE LA FAMILLE
    34 - Nous, vos Evêques, mettons résolument le cap sur une pastorale de promotion de la vie, du mariage et de la famille. Nos traditions africaines et congolaises plus précisément, nous enseignent un certain respect de la vie, du mariage et de la famille. Nous avons intérêt à inclure ces valeurs dans nos orientations pastorales. Citons par exemple le sérieux de l’engagement matrimonial après une longue route, la pudeur dans le langage et la tenue, la dignité et l’honneur de la famille à sauvegarder, la stabilité dans le foyer, la priorité donnée à la procréation pour perpétuer la famille, l’importance accordée à la mère et aux enfants, le mariage compris comme alliance entre deux familles, ce qui garantit la solidarité familiale et freine les divorces, le soin accordé aux personnes âgées, la protection des veuves, la prise en charge des orphelins, l’éducation familiale communautaire des enfants, le respect des ancêtres et des défunts qui favorise la fidélité aux saines traditions, et bien d’autres valeurs positives à cultiver.
    35 - Nous recommandons la redynamisation des commissions diocésaines pour la famille, comme cadre ouvert à tout le monde, et comme lieu de réflexion, de prière et d’actions concrètes pour revaloriser la vie, le mariage et la famille. Nous encourageons vivement la mise sur pied des commissions de ce genre dans chaque paroisse. Voici quelques pistes qui pourraient être prises en compte par ces commissions :
    - Eduquer au véritable amour, à l’ascèse sexuelle, à une saine conception de la sexualité, au respect de soi comme personne et au respect de l’autre.
    - Encadrer les jeunes pour qu’ils cheminent dans la spiritualité de pureté et de chasteté avant le choix de l’état de vie qui sera le leur ensuite.
    - Encourager les futurs mariés à bien préparer et à célébrer leurs fiançailles comme il convient.
    - Aborder à fond la question de la fidélité conjugale et la valeur profonde de la fécondité, pour le meilleur et pour le pire.
    - Pousser au dialogue, à la prière commune, au pardon et à la réconciliation dans le foyer.
    - Promouvoir la condition de la femme, souligner son apport irremplaçable dans l’éducation à la vie, et dans la formation d’une culture d’accueil et d’amour de l’enfant.
    - Former les agents pastoraux au respect de la vie, du mariage et de la famille. Car «l’avenir du monde et de l’Eglise passe par la famille» (Familiaris Consortio, n.75).
    - Organiser des récollections périodiques, des sessions et des retraites spirituelles pour les couples mariés et pour les fiancés.
    - Célébrer régulièrement des messes aux intentions des familles, les anniversaires de naissances et de mariages.
    - Prêcher à temps et à contre temps sur la vocation et la mission de la famille, sur la dignité de l’homme et de la femme selon le plan de Dieu.
    36 - Puisse cette pastorale familiale trouver un écho dans le cœur de tout le monde : prêtres, religieux-religieuses, autorités publiques, hommes politiques, personnel de la santé, ceux qui s’occupent des moyens de communication sociale, et bien sûr, toute personne de bonne volonté.
    Des initiatives constructives pourraient être prises dans les paroisses, dans les familles elles-mêmes, dans les mouvements d’apostolat, etc. Notre objectif est de voir surgir assez tôt un vaste mouvement des familles pour les familles en vue de la promotion de la vie, du mariage et de la famille. Nous en appelons à la conscience de tous, de tous les groupes de prière, et de tous les mouvements d’apostolat. Nous attendons de vous une vaste mobilisation pour la famille.
    CONCLUSION : Et par-dessus tout, la prière …
    37 - Comme le jeune David marchant avec sa fronde contre le géant Goliath bien armé, nous entrons, dans un combat qui n’est pas nôtre, dépourvus de toutes armes humaines. L’Auteur de la vie lui-même combattra pour que les forces du mal n’imposent pas leur règne. Car, le Christ qui a vaincu le monde, par sa mort et sa résurrection, est avec nous jusqu’à la consommation des siècles. En effet, «il est venu pour que nous ayons la vie et la vie en abondance» (Jn 10,10).
    38 - Renouvelons-lui notre confiance totale, car «Rien n’est impossible à Dieu» (Lc 1,37). En union donc avec le Saint Père, et animés par une sollicitude accrue pour le sort de chaque homme, de chaque femme, et surtout de chaque famille, nous répétons aujourd’hui ce que nous avons toujours dit aux familles engagées dans leurs tâches rendues difficiles par les embûches et les menaces de tous genres: une grande prière qui parcourt le monde par l’intercession de la Vierge Marie et de Saint Joseph, est une urgence.
    Que dans la prière quotidienne, une supplication ardente s’élève de toutes les communautés chrétiennes et de toutes les familles, vers Dieu Créateur qui donne la vie. Que cette prière soit comme une chaîne qui enlace tout le Congo et le monde entier.
    PRIERE POUR LES FAMILLES
    Dieu notre Père, nous Te bénissons,
    Dans ton amour infini,
    Tu nous as créés à ton image et à ta ressemblance
    Par l’incarnation de ton Fils Jésus,
    Tu as sanctifié la vie humaine,
    Et tu as voulu que Ton Fils Jésus vive dans une famille,
    en partageant ses joies et ses peines.
    Tu as fait du corps humain le temple de l’Esprit-Saint.
    Donne à chacun de nous et à notre monde
    De respecter la vie dès sa conception jusqu’à la mort naturelle.
    Père infiniment bon, par ta parole,
    Tu as créé l’homme et la femme,
    Différents et complémentaires, pour fonder la famille humaine.
    A eux et à eux seuls, tu as donné la grâce
    De s’unir par amour dans le mariage et de procréer naturellement.
    Donne à chacun de nous et à notre monde,
    De respecter le sens sacré de la sexualité et du mariage
    Entre l’homme et la femme.
    Dieu, riche en Miséricorde, par ton Esprit Saint
    Pardonne les péchés commis contre la vie et contre la famille:
    Le suicide, l’euthanasie, l’avortement provoqué, l’inceste,
    la pédophilie, l’homosexualité, l’infidélité, le divorce…
    Sauve de la destruction la famille que tous créée par amour.
    Aide-nous à assister mutuellement dans l’épreuve et la souffrance.
    Donne à chacun de nous et à nos pays de l’ACERAC, la grâce
    De respecter ton dessein concernant la famille et la vie humaine.
    Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
    AMEN

    Fait à Brazzaville, le dimanche 11 mai 2014
    + Louis PORTELLA MBUYU, Evêque de Kinkala, Président de la Conférence Episcopale du Congo,
    + Anatole MILANDOU, Archevêque de Brazzaville,
    + Daniel MIZONZO, Evêque de Nkayi, Vice-Président de la CEC
    + Yves Marie MONOT, Evêque de Ouesso,
    + Jean GARDIN, Evêque d‘Impfondo,
    + Victor ABAGNA MOSSA, Evêque d’Owando,
    + Miguel Angel OLAVERRI, Evêque de Pointe-Noire,
    + Urbain NGASSONGO, Evêque de Gamboma,
    + Bienvenu MANAMIKA BAFOUAKOUAHOU, Evêque de Dolisie

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    CENTRAFRIQUE : Déclaration du conseil permanent des évêques

    ◊  Réunis en Conseil Permanent de la Conférence Episcopale Centrafricaine du 6 au 7 mai 2014, Nous, Pasteurs du Peuple de Dieu en Centrafrique, portons les préoccupations qui habitent le peuple centrafricain meurtri par la crise militaro-politique. La rébellion déclenchée depuis le 10 décembre 2012 par l’ex-coalition seleka a plongé le pays dans un état de chaos que nous n’avons cessé de dénoncer.
    Nous apprécions la mobilisation de la communauté internationale et tous les efforts consentis en vue de résoudre cette crise qui continue, hélas, à endeuiller beaucoup de familles, à ôter des vies innocentes et à causer de nombreux dégâts matériels sur l’étendue du territoire national. Le constat est à ce jour négatif avec la recrudescence des activités militaires et des exactions sur les populations civiles dans les parties ouest et nord-est de la République centrafricaine.
    Nous interpelons à cet effet la Présidente et le Gouvernement de transition sur certains aspects auxquels il conviendrait de prêter davantage attention. Il s’agit notamment des questions relatives à la sécurité nationale, à la protection des citoyens dans leur intégrité physique et de leurs biens, aux déplacés internes et aux pillages de nos ressources.
    1.La sécurité
    La situation sécuritaire s’est beaucoup dégradée ces jours-ci. Les atteintes aux droits de l’homme et les violences ad hominem se sont multipliées. Nous condamnons avec la plus grande fermeté la tentative d’enlèvement du curé de Kembè par les ex-seleka établis à Dimbi, le rapt de l’évêque de Bossangoa et ses trois prêtres ainsi que l’horrible assassinat de l’abbé Christ Forman WILIBONA du diocèse de Bossangoa. La loi appartient désormais à la force caractérisée par le port illégal d’armes. Les groupes armés (anti-balaka, ex-seleka et la LRA) jouissent de leur pouvoir de nuisance. La vie et la dignité humaine n’ont plus de valeur. Les assassinats et les exactions sont commis en toute impunité. La République centrafricaine est devenue une grande prison à ciel ouvert où la liberté de mouvement est conditionnée ainsi que celle de la parole.
    La stabilité du régime de transition est menacée par la LRA qui sévissent depuis des années dans l’est, anti-balaka qui harcèlent la population civile et les ex-seleka, appuyés par des mercenaires tchado-soudanais, déterminés à reconquérir le pouvoir par la force. Aussi sont-ils en train de rassembler leurs forces à Ndélé. Que faisons-nous donc des différentes résolutions des Nations Unies qui définissent le cadre juridique de l’intervention des forces internationales en Centrafrique ? Le désarmement est laissé à l’interprétation des différents acteurs. Alors que le gouvernement et les forces internationales mandatées à cet effet jouent au ping-pong, le peuple continue à tomber chaque jour sous les balles de ses bourreaux. Néanmoins nous osons espérer que l’opération initiée par les Sangaris dans l’ouest du pays signale effectivement la fin de la récréation. C’est ici l’occasion de réitérer la nécessité de rétablir les forces armées centrafricaines dans leur responsabilité régalienne, afin qu’avec l’appui des forces internationales, elles puissent imposer la paix.
    Par ailleurs nous exhortons tous les Centrafricaines et Centrafricains à s’impliquer activement dans la résolution de cette crise.
    2.Les déplacés internes
    La crise et ses corollaires de violence ont provoqué un déplacement massif des populations à travers le pays. Les statistiques sont éloquentes : 838.000 déplacés internes en Centrafrique dont 313.094 regroupés dans 66 camps dans la ville de Bangui, 17.865 réfugiés en Centrafrique et 245.868 réfugiés centrafricains dans les pays voisins, 31.196 étrangers évacués du pays .
    Au-delà de cette situation de précarité, les déplacements internes des populations musulmanes des villes du sud-ouest vers le nord-est, la détermination des ex-seleka d’évacuer les populations non-musulmanes de ces zones et les rackets qu’ils y organisent suscitent beaucoup d’émotion et de grandes inquiétudes quant à la partition effective du pays. Que se cache-t-il derrière ces déplacements qui semblent être décidés à l’insu du gouvernement ?
    3. Les pillages de nos ressources
    La crise, l’insécurité et les violences constituent une instabilité qui favorise l’exploitation anarchique et illégale de nos ressources.
    a. L’exploitation du bois : Les permis d’exploitation forestière sont-ils consentis avec complaisance ? Les cahiers de charge et les obligations de reforestation sont-ils respectés par les compagnies forestières ? Est-ce que les concessions sont-elles respectées ? La vente des grumes sans avoir débité le bois est-elle conforme aux règlementations en vigueur aussi bien au niveau national que sous régional ? L’écosystème est-il respecté ?
    b. L’exploitation de la faune : La crise militaro-politique dans laquelle le pays a été plongé est une aubaine pour l’ex-seleka et les braconniers soudanais qui se sont livrés à cœur joie au massacre irrationnel des espèces protégées de notre faune. C’est dans cette perspective que des centaines d’éléphants ont été massacrés dans la réserve de Zanga Sangha à Bayanga. Nous condamnons par ailleurs l’abattage illégal et la destruction du cheptel bovin centrafricain tenu par les peulhs.
    c. L’exploitation des ressources minières : En dépit de l’exclusion de la Centrafrique du processus de Kimberley, le diamant centrafricain continue à inonder le marché international via les pays voisins. Ces ressources minières (or et diamant) alimentent le conflit et contribuent à faire verser davantage de sang innocent.
    Au regard de tout ce qui précède, quelles sont les dispositions prises par le Gouvernement de transition afin de garantir la protection de nos ressources ?
    La crise tient en otage le peuple centrafricain qui est en train de mourir à petit feu. Il fonde son espoir sur la communauté internationale. Il est vrai que nous avons besoin de la solidarité internationale pour faire face à la pire des crises que le pays n’ait vécue. Toutefois nous ne sommes pas dédouanés de notre responsabilité en tant que citoyens. Aussi devons-nous nous mobiliser et nous impliquer davantage dans la résolution de cette crise qui n’a que trop duré. Cette déclaration se veut être une interpellation à la Présidente, au Gouvernement de transition et aux forces internationales mandatées par les Nations Unies. Elle sera suivie par un message lors de la session plénière de la Conférence Episcopale qui se tiendra vers la fin du mois de juin.
    Fait à Bangui, le 7 mai 2014.
    + Dieudonné NZAPALAINGA, Cssp
    Archevêque Métropolitain de Bangui
    Président de la Conférence Episcopale Centrafricaine
    + Nestor Désiré NONGO AZIAGBIA, Sma
    Evêque de Bossangoa
    Vice-Président de la Conférence Episcopale Centrafricaine
    + Perin GUERRINO, Mccj
    Evêque de M’Baïki
    + Cyr Nestor YAPAUPA
    Evêque d’Alindao

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    CONGO : Communiqué final de la 42ème Assemblée Plénière Annuelle de la Conférence Episcopale

    ◊  Commencée le lundi 05 mai 2014, au Centre Interdiocésain des Œuvres (CIO), par la prière présidée par son Excellence Monseigneur Louis PORTELLA MBUYU, Evêque de Kinkala, Président de la Conférence Episcopale du Congo, en présence de Monseigneur Jan Romeo PAWLOWSKI, Nonce Apostolique au Congo et au Gabon, la 42ème Assemblée de la Conférence Episcopale du Congo s’achève ce dimanche 11 mai 2014, par la messe d’action de grâce, célébrée en l’Eglise Jésus Ressuscité et de la Divine Miséricorde du Plateau des 15 ans.
    Le thème choisi cette année, porte sur: « La Famille congolaise et le dessein de Dieu : Défis, enjeux et perspectives pastorales».
    Y ont pris part :
    - Les Vicaires Généraux,
    - Les membres du Secrétariat Général de la CEC,
    - Les Recteurs des deux Grands Séminaires,
    - Les Experts de la Commission Episcopale pour la Famille,
    - Les délégués du bureau exécutif national du CNALC et d’autres invités de marque, à côté des Evêques membres de la Conférence Episcopale du Congo :
    1. Monseigneur Louis PORTELLA MBUYU, Evêque de Kinkala, Président de la Conférence Episcopale du Congo,
    2. Monseigneur Anatole MILANDOU, Archevêque de Brazzaville,
    3. Monseigneur Daniel MIZONZO, Evêque de Nkayi, Vice-Président de la CEC,
    4. Monseigneur Yves Marie MONOT, Evêque de Ouesso,
    5. Monseigneur, Jean GARDIN, Evêque d‘Impfondo,
    6. Monseigneur Victor ABAGNA MOSSA, Evêque d’Owando,
    7. Monseigneur Miguel Angel OLAVERRI, Evêque de Pointe-Noire,
    8. Monseigneur Urbain NGASSONGO, Evêque de Gamboma,
    9. Monseigneur Bienvenu MANAMIKA BAFOUAKOUAHOU, Evêque de Dolisie.
    La conférence inaugurale sur « la présentation du thème, les enjeux et les attentes du peuple » donnée par Mr l’Abbé Vincent de Paul MALONGA, Recteur de la Basilique Sainte-Anne du Congo, a été suivie de celle de l’Abbé Antonio MABIALA, Recteur du Grand Séminaire de Philosophie, sur: « La famille noyau social dans la Bible».
    Il y a eu ensuite une série de conférences portant sur les réalités de la famille au Congo, dont celle de : Madame ADOU née Cornelie NGAPI, Mr Dominique NGOIE NGALLA, Mr l’Abbé MINKALA, Madame Emilienne RAOUL, le Père Roch EKOUERAMBAY et la Sœur Rolande MILANDOU. Tous ces exposés et les témoignages des couples (NKOUNKOU et NIOLI), ponctués par des échanges, partages et débats, ont permis aux participants, d’approfondir le thème de la famille, à la lumière de la parole de Dieu, de la doctrine de l’Eglise et des réalités sociales, pour adopter quelques pistes en vue d’une bonne pastorale familiale plus engagée.
    Au début de l’Assemblée Plénière, les Evêques ont adressé un Message au Saint Père, le Pape François, pour implorer sa bénédiction apostolique. Le mardi 6 mai, pendant la Messe, ils ont prié pour l’Archevêque de Luanda, Mgr Franklin DAMIAO, le jour de son inhumation. Dans l’après- midi, ils ont reçu la douloureuse nouvelle de la mort de 10 Prêtres centrafricains du diocèse de Berberati, tués depuis le début des événements sanglants et ont prié pour eux en manifestant leur communion avec l’Eglise sœur de la RCA.
    Le jeudi en fin de matinée, les Evêques se sont rendus à la Nonciature Apostolique pour une séance de travail avec Mgr le Nonce Apostolique. Dans l’après-midi, ils ont effectué une visite au Beach de Brazzaville, pour manifester leur sollicitude à l’endroit des ressortissants de la République Démocratique du Congo (RDC) en attente de rapatriement.
    Le vendredi matin, les Evêques ont rendu visite au Ministre de l’Intérieur et de la décentralisation pour s’informer sur la situation de nos frères et sœurs ressortissant de la RDC. Dans l’après-midi, ils ont reçu la nouvelle du décès, en France, de Mme Geneviève GARDIN à l’âge de 99 ans, mère de Mgr Jean GARDIN, Evêque d’Impfondo. Ensuite, les Evêques ont eu un Huit clos avec l’Abbé Mesmin Prosper MASSENGO, secrétaire Général de l’ACERAC, pour faire le point sur la prochaine Assemblée Plénière qui se tiendra à Brazzaville. Le programme de cette 10 ème Assemblée de Brazzaville a été présenté aux Evêques.
    Le samedi matin, au cours de l’Eucharistie, les Evêques ont prié pour l’âme de maman Geneviève et Mgr PORTELLA, au nom de toute la Conférence Episcopale, a présenté à Mgr Jean GARDIN, les sincères condoléances. Ils ont visité le nouveau siège de l’ACERAC en construction. En fin d’après-midi les Evêques ont assisté au concert religieux organisé par la Paroisse Jésus Ressuscité à l’esplanade de la Préfecture de Brazzaville, à l’occasion de la Canonisation des Saints Jean XXIII et Jean-Paul II.
    A l’issue de cette Assemblée, un Message a été adressé au Peuple de Dieu et aux hommes de bonne volonté, en vue de promouvoir et protéger la Famille, car « le bien de la société et de l’Eglise est profondément lié au bien de la famille» (Jean-Paul II, Familiaris consortio, n. 3).

    Fait à Brazzaville le 10 mai 2014
    Pour les Actes de la Conférence Episcopale du Congo,
    Abbé Brice Armand IBOMBO
    Secrétaire Général

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    CAMEROUN : 39e Assemblée Plénière des évêques

    ◊  « Evangelii Gaudium », c’est le thème de la 39e Assemblée Plénière des évêques du Cameroun, qui s’est ouverte ce mercredi 07 mai 2014, au centre Jean XXIII de Mvolyé à Yaoundé. Par cette cérémonie, Monseigneur Samuel KLEDA, président en exercice de la Conférence Episcopale Nationale du Cameroun et Archevêque de Douala, a déclaré ouverts lesdits travaux. Dans son allocution de bienvenu, il a justifié le choix ce thème car estime-t-il, les évêques du Cameroun doivent marcher sur les pas du Saint Père François. Tout en rappelant que les travaux de l’année dernière ont porté sur le thème : les fondements de la foi.
    Monseigneur Samuel KLEDA a saisi cette belle occasion pour exhorter toute l’assemblée : évêques, prêtres et laïcs, à prier pour la libération des trois missionnaires : deux Prêtres et une religieuse pris en otage au mois d’avril dernier par les ravisseurs de la secte Boko Aram dans une paroisse du diocèse de Maroua/Mokolo.
    Ces travaux qui se referment samedi prochain, ont pour sous thème la dimension sociale de l’évangélisation à partir de l’« Evangelii Gaudium » par Mgr Jan DUMON, Secrétaire de l’œuvre Pontificale de Saint Pierre, présent à cette assemblée ; les implications pratiques dans la pastorale de l’ « Evangelii Gaudium » par Mgr Stevens ancien évêque de Maroua Mokolo.
    Le huis clos des évêques et le conseil permanent sont par ailleurs d’autres articulations importantes de leur programme meublé par des moments de prières et de loisirs. La séance de photo de famille a clôturé cette cérémonie.Sr. Cécile Evéline NSENG, Yaoundé, pour Radio Vatican

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    GABON : Ordination sacerdotale et vœux perpétuels

    ◊  A peine de retour de Rome où il a pris part à la canonisation de Jean-Paul II et Jean XXIII, l’archevêque de Libreville, a ordonné prêtre, le père Léon MBA MBA, deuxième Gabonais de l’Ordre de la Sainte Trinité. C’était à la cathédrale le samedi « mais dernier à la cathédrale Notre Dame de l'Assomption, en présence de son confrère Mathieu MADEGA, évêque du diocèse de Mouila et administrateur apostolique de Port Gentil, de Mgr Joseph KOERBER, préfet apostolique de Makokou, d'une cinquantaine de prêtres et plusieurs centaines de parents, amis et connaissances du jeune prêtre.
    Dans l’après-midi, Mgr Basile MVE ENGONE s’est rendu à la Paroisse St Michel de Nkembo pour présider la messe de présentation des vœux perpétuels de la Sœur Marie Madeleine de la Congrégation des Sœurs de l’Immaculée Conception.
    A l’un et à l’autre, le père évêque a demandé de rester fidèle à leur engagement, de s’attacher à la lecture de la Parole de Dieu, à la prière quotidienne et au Christ qui les a appelés à son service et à s’abandonner dans les bras maternels de la Vierge Marie.
    Dimanche matin, il a entamé, par la paroisse Saint Thomas de Ntoum, sa tournée des sacrements de la confirmation où une centaine de jeunes ont reçu l’Esprit Saint comme signe vivant de la marche de notre Eglise.
    A noter que cette tournée s’achèvera au mois de juillet prochain.Jean-Claude NOUNAMO, Libreville, pour Radio Vatican

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    CENTRAL AFRICAN REPUBLIC: Catholic Bishops appeal for an end to violence in the Country

    ◊  The Catholic Bishops of the Central African Republic have released a statement appealing to the government and the international community to do more to stop the violence in the country. In the statement they note that the country is experiencing a state of lawlessness where life and human dignity have lost value. They condemn the armed groups for causing insecurity and for killing people and looting property. The statement calls for urgent security measures, protection of citizens, aid to the displaced and defense of the natural resources. It emphasizes that the armed groups, from the Seleka to the Anti-Balaka and the Lord’s Resistance Army, continue to be a major threat. In conclusion, the statement addresses the plundering and the smuggling of the nation’s natural resources by the armed groups and their allies. It stresses that despite the exclusion of the country from the Kimberley Process, diamonds from the nation continue to arrive on the international markets through neighboring countries, and continue to fuel the conflict and cause more bloodshed. John Baptist TUMUSIIME, Vatican Radio/English-Africa

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    RD CONGO : Rencontre des supérieurs majeurs d’Afrique et de Madagascar

    ◊  Une centaine de supérieurs majeurs de religieuses et religieux d’Afrique et Madagascar se réuniront à Kinshasa en janvier prochain au début de l’année 2015 dédiée à la vie consacrée par le Pape François. La rencontre se tiendra en Assemblée plénière de la confédération des Supérieurs Majeurs d’Afrique et Madagascar (COFRAM).
    Le comité exécutif de la confédération des Supérieurs Majeurs d’Afrique et Madagascar (COFRAM) vient de le décider lors d’une réunion de repérage à Kinshasa. Le président de la Confédération, le père Jean-Claude NZEMBELE, supérieur provincial des Apôtres de Jésus crucifié, est venu de la République Centrafricaine. Il relève que les Associations des supérieurs majeurs masculins et féminins de la RDC sont les plus vieilles en fondation en Afrique, qu’elles sont dynamiques, avec de nombreuses publications et réflexions. Kinshasa offre aussi des infrastructures d'Eglise suffisantes pour accueillir plus de cent participants.
    La vice-présidente de la Confédération, Sœur Marie-Sidonie OYEMBO, supérieure des Sœurs de l’Immaculée conception de Castres, est venue du Gabon. Elle fait remarquer que la vie consacrée en Afrique ne compte pas seulement sur le nombre important de ses membres mais aussi sur la contribution à apporter au monde quant au témoignage et au prophétisme de leur vie, même si celle-ci a besoin d’une conversion profonde.
    Le secrétaire exécutif de la Confédération, le père Thomas MBAYE, missionnaire oblat de Marie Immaculée, venu du Cameroun, insiste justement sur le besoin de la conversion. Il estime qu’il s’agira, à Kinshasa, de s’interroger avant tout sur l’être profond, sur l’identité de la vie des consacrés avant le faire, avant leurs engagements.
    P. Jean-Baptiste MALENGE Kalunzu, OMI, Kinshasa, pour Radio Vatican

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    CONGO : Préparatifs de la 10ème Assemblée plénière de l’ACERAC à Brazzaville

    ◊  Du 6 au 13 juillet prochain, l’Eglise du Christ qui est au Congo Brazzaville accueille l’ensemble de ses pasteurs de l’Afrique centrale dans le cadre de la 10ème Assemblé plénière de l’Association des conférences épiscopales de la région d’Afrique centrale (ACERAC) sur le thème : « La famille en Afrique aujourd’hui ».
    A cette occasion, l’ACERAC devrait également voir son siège inauguré et les évêques du Congo, réunis en assemblée de la conférence épiscopale nationale depuis lundi dernier, ainsi que l’Etat congolais, qui a pris en charge la construction de cet édifice, s’attèlent à ce que tout soit fin prêt à la date fixée.
    En dehors de la soixante d’évêques que compte l’ACERAC, et qui devraient tous être là, selon le secrétaire général de l’ACERAC, l’abbé Mesmin Prosper MASSENGO, on annonce l’arrivée à Brazzaville de quelques invités de marque du Saint Siège, notamment le Cardinal LORENZO, secrétaire général du synode des évêques, de Mgr Vincenzo PAGLIA, président du Conseil pontifical pour la Famille, ainsi que d’une délégation de l’Eglise sœur de France avec à sa tête Mgr Pierre-Marie CARRE, Archevêque de Montpellier et vice-président de la conférence des évêques de France.Jean-Claude NOUNAMO, pour Radio Vatican

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    BENIN : Les chefs religieux s’engagent pour une culture de la paix

    ◊  Plusieurs responsables religieux dont des catholiques, protestants, évangélistes, christianismes célestes, des musulmans, et adeptes des religions endogènes se sont rassemblés le 03 mai dernier dans la salle polyvalente des Tours jumelles administratives de Cotonou.
    C’était à l’occasion de la sortie de la publication de l’ouvrage de LIGALY YOUSSOUF, Imam adjoint de la mosquée centrale de Cadjèhoun. Un ouvrage intitulé : « Dialogue interreligieux, qu’en dit l’islam » ?
    A cette rencontre, les uns et les autres, de LIGALI ISSIAKA, Imam de la mosquée centrale de Cadjèhoun au pasteur de l’église du Christianisme céleste Philibert KPANOU en passant par le protestant Nicodème ALAGBADA et DAH GBEDIGA ADOKO des religions endogènes qui a d’ailleurs proposé à l’assistance la création d’une Chambre interreligieuse parlementaire pour éviter à jamais au Bénin la guerre, tous ont plaidé pour un vivre-ensemble, pour une culture des rapports de bon voisinage entre toutes les confessions religieuses et pour l’entretien de la cohésion sociale dans un climat de liberté de choix et de conscience.
    Pour y parvenir, plusieurs messages pour l’édification de la paix ont été délivrés respectivement par chacune des délégations représentées à la rencontre.
    Pour le Père Justin BOCOVO conduisant la délégation de l’Eglise catholique composée du secrétaire du Nonce Apostolique près le Bénin et le Togo et des secrétaires de la conférence épiscopale du Bénin, « la présence des prêtres en ces lieux témoigne de la volonté manifeste de l’Eglise catholique de travailler pour la paix entre les croyants et la fraternité universelle qui exclut toute discrimination ».
    A sa suite, LIGALI ISSIAKA, Imam de la mosquée centrale de Cadjèhoun a plaidé pour un vivre-ensemble entre les religions dans un climat de liberté de choix et de conscience. Définissant le dialogue interreligieux, le protestant Nicodème ALAGBADA a affirmé qu’il est un antidote efficace contre les conflits religieux et un moyen de lutte contre la dépersonnalisation de l’autre. Pour sa part, DAH GBEDIGA ADOKO des religions endogènes a suggéré la création d’une Chambre interreligieuse parlementaire pour éviter à jamais au Bénin la guerre. Le pasteur Philibert KPANOU quant à lui est pour la culture des rapports de bon voisinage entre toutes les confessions religieuses et pour l’entretien de la cohésion sociale.
    Avant la vente aux enchères de l’ouvrage, la décoration de son auteur par les religions traditionnelles et la séance de dédicace qui a suivi, l’écrivain YOUSSOUF a présenté à l’assistance la quintessence de son livre dans lequel il confesse que « les frères des autres religions religieuses sont, non seulement des frères qui doivent s’accepter dans leurs différences mais aussi des personnes devant désormais dire non à cette affirmation selon laquelle l’Islam est la religion des fanatiques, de la violence verbale et physique, et n’est guère favorable à un dialogue interreligieux ».
    Guy DOSSOU- YOVO, Cotonou, pour Radio Vatican

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    BENIN : Bientôt un nouveau sanctuaire marial à Parakou

    ◊  L’archevêque de Parakou, Mgr Pascal N’KOUE a posé dans la matinée du samedi 3 mai 2014, la première pierre d’un nouveau sanctuaire marial dans son archidiocèse, à Komiguéa, un petit village situé à quelques kilomètres de Parakou sur l’axe Parakou-Malanville, peu après le monastère de l’Etoile. Sanctuaire Notre-Dame de Komiguéa, Reine des familles. C’est le nom du tout nouveau sanctuaire marial dont l’archevêque a ouvert les travaux dans le cadre du jubilé des 70 ans de l’évangélisation du Borgou, le département qui abrite son diocèse. Entouré pour la circonstance des prêtres, des religieuses et religieux du diocèse qui faisaient ainsi leur premier pèlerinage sur le site, Mgr N’KOUE a béni l’aire mariale en présence du roi de Komiguéa, sa majesté SOUNON BORO et de nombreux fidèles accourus des différentes paroisses de l’Archidiocèse. Ils ont à l’occasion prié et médité les mystères joyeux récités par les différents secteurs paroissiaux du diocèse. Ce nouveau sanctuaire marial couvre un domaine de 10 hectares de superficie totale offert par la mairie de N’Dali et dont 5 hectares seront utilisés pour réaliser le sanctuaire marial qui pour l’instant comportera une croix de 10 mètres de haut, un parking, cinq hangars et autres infrastructures. Dans une méditation sur le rôle de la Vierge Marie l’archevêque de Parakou a invité ses filles et fils de l’archidiocèse à comprendre que : « Si la Vierge Marie est puissante, c’est parce que Dieu a voulu faire d’elle une femme capable d’aimer l’humanité tout entière ».Guy DOSSOU- YOVO, Cotonou, pour Radio Vatican

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    GABON: Célébration de la Journée Mondiale des Vocations à Libreville

    ◊  L’Eglise du Christ qui est à Libreville n’est pas restée en marge lors de la célébration, le dimanche 11 mai 2014, de la Journée mondiale des vocations.
    Coordonnée par la Père Léopold KOUDOUNGALA, l’activitée a tourné autour d’une veillée de prière au Sanctuaire Notre Dame du Gabon avec les jeunes des groupes appels paroissiaux, les petits et grands séminaristes, prêtres, religieuses et religieux ainsi que plusieurs autres jeunes de la pastorale des jeunes, du Renouveau charismatique et plusieurs adultes.
    A la suite de la présentation du message du Pape François sur le thème « Les vocations, témoignage de la vérité », faite par le Père Léopold, les veilleurs ont eu droit à la projection d’un film sur les vocations, suivi d’un échange. Adoration du Saint Sacrement, écoute, méditation et louanges ont également meublé cette veillée de prière qui a pris fin aux premières heures du jour par une messe présidée par le vicaire général de l’archidiocèse de Libreville.
    Dans son homélie, Mgr Patrick NGUEMA EDOU a exhorté les jeunes des groupes Appel à faire confiance au Christ qui les appelle à son service. « Le Christ n’est pas un ravisseur et c’est toujours une grâce de se consacrer à lui. L’Eglise vous soutient », leur a-t-il lancé, appelant par la suite les parents à soutenir ceux de leurs enfants qui se sentent appelés pour le service du Seigneur.Jean-Claude NOUNAMO, Libreville, pour Radio Vatican

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    SUDAN: Government army bombs Catholic Hospital

    ◊  The retired Bishop of the diocese of El Obeid in Sudan, the Rt. Rev. Macram Max Gassis, has condemned the bombings carried out by Sudan’s troops in the Nuba mountains, South Kordofan State, where he said they had killed patients at Mother of Mercy Catholic Hospital. He said the sick had nothing to do with conflict and should be spared by the fighters. He recalled that the hospital is the only functioning health facility in the area which provides essential care and a variety of support services to over 150,000 people. He appealed to the President of Sudan, Omar Al Bashir, to ensure that the hospital is protected from further bombing. He advised the President and the rebels of the Sudan People's Liberation Army-North who are fighting the government to resolve their differences through dialogue.
    John Baptist TUMUSIIME, Vatican Radio/English-Africa

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    RD CONGO : formation des missionnaires sur la vie communautaire face aux médias

    ◊  Treize missionnaires des sacrés-cœurs, hommes et femmes, ont passé l'après-midi du dimanche 11 mai à réfléchir sur la meilleure manière de comprendre et de vivre la communication et les médias en communauté religieuse. Un membre de l'équipe internationale du Centre de Recherche et d'Education en Communication (CREC), le père Jean-Baptiste Malenge, les a accompagnés par l'exercice et la réflexion. C'était au scolasticat des pères des sacrés-cœurs à Kinshasa-Kingasani.
    Chacun s'est d'abord rendu compte combien il est difficile de faire dessiner ou de dessiner sur papier ce qui est dans la tête d'un autre même quand celui-ci fait de son mieux pour vous l'expliquer, vous l'indiquer. La communication est belle mais difficile. Un texte du cardinal Martini, ancien archevêque de Milan, racontant son expérience, a rendu l'exercice plus saisissante. On croit trop facilement que la communication est facile, alors qu'elle est un "miracle", comme dit le philosophe français Paul Ricœur. Mais la vie communautaire ne peut aller sans communication. Et c'est la communication qui crée la communauté. Le cercle vertueux entre communauté, communion et communication relevé par l'enseignement de l'Eglise a été illustré par des exemples tirés de l'échange dans le groupe. Les médias ou moyens de communication sociale apparaissent alors comme des tentatives pour "oser communiquer", dans les limites des compétences des uns et des autres et de la bonne intention. Il faut donc apprendre à communiquer, à commencer par l'apprentissage de la langue. Une communauté multiculturelle comme une congrégation religieuse doit en prendre conscience et s'organiser en conséquence. Il faut apprendre à utiliser au mieux possible le téléphone, la radio, la télévision, l'internet...
    La dernière exhortation du pape François à des journalistes italiens a été commentée qui met en garde contre les trois péchés qui menacent aussi la vie consacrée en communauté : la désinformation, la calomnie et la diffamation. La journée s'est terminée par une demi-heure d'adoration au saint-sacrement. Le Christ ressuscité s'est fait reconnaître à ceux avec qui il avait déjà partagé le pain. Le Christ est vivant dans le monde, il faut le faire reconnaître par la communication. Et c'est un effort.
    P. Jean-Baptiste MALENGE Kalunzu, OMI, Kinshasa, pour Radio Vatican

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    UGANDA: Uganda Martyrs’ Day to be celebrated amidst tight Security

    ◊  As the Church in Uganda prepares to celebrate the Uganda Martyrs’ Day on June 3rd, the Director of Social Communication at the Uganda Catholic Bishops Conference, Fr. Philipp Odii, has said the church leadership is cooperating with the State to ensure maximum security. He said the committee in charge of Security for the preparations of the celebrations of the Uganda Martyrs is already working with the Ugandan Police. He explained that tough security measures are necessary to prevent terrorist attacks on the pilgrims who this year may total 1.5 million. The United States embassy in Uganda warned last week that places of worship in the capita, Kampala, were specific targets of the terrorists. Uganda is one of the major contributors of troops to the African Union force fighting the Al-Shabaab Islamic militants in Somalia. On July 11th, 2010 the country experienced terrorist attacks when suicide bombers exploded themselves in two locations where hundreds of soccer fans were watching the Final match of the World Football cup that was being played in South Africa. Seventy four people died and more than 70 were seriously injured. Later Al -Shabaab, claimed responsibility as retaliation for Uganda’s support for the African Union mission in Somalia.John Baptist TUMUSIIME, Vatican Radio/English-Africa

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    MADAGASCAR : Renforcement de compétences pour les directeurs de « Réseau satellite » (Ré-Sat)

    ◊  Du 05 au 09 mai 2014, Radio Don Bosco a organisé une formation de renforcement de compétences pour les vingt directeurs des Radios Catholiques de Madagascar du Réseau Re-sat. Vu les problèmes qui se présentent dans la gestion administrative et personnelle des radios locales, ils ont développé leurs connaissances sur la fiscalité et comptabilité appropriée pour la gestion de la Radio, sur les lois de travails et ses problématiques ainsi que sur la conception et l’élaboration des projets.
    Notons que le Projet Ré-Sat a été créé en 2003 par la Conférence Episcopale de Madagascar et confié à la Radio Don Bosco. Il consiste dans la mise en réseau de toutes les radios catholiques. Depuis sa création des étapes de formations pour les journalistes, les producteurs, les techniciens, les animateurs et aussi les directeurs sont organisées périodiquement au siège de la Radio Don Bosco à Ivato. Le projet Ré-Sat vise à élargir et renforcer la diffusion pour toucher le plus grand nombre d’auditeurs et à améliorer la qualité des émissions à caractère informatif et éducatif. En plus, Radio Don Bosco met à dispositions des Radios Locales ses émissions qui sont diffusées au niveau national sur l’ensemble des radios locales.
    On a profité de cette formation pour présenter la nouvelle Commission Episcopale pour les Communications Sociales de Madagascar (CECS) où P Luca TREGLIA, directeur de la Radio Don Bosco, est le Secrétaire général. Le P Luca a exhorté les responsables des Commissions diocésaines pour la Communication à collaborer avec l’équipe nationale pour que l’Eglise Catholique soit présente dans la société, notamment avec les émissions radiophoniques et télévisées. Suite à la directive de Mgr Fulgence RABEMAHAFALY, Président de la Commission, des sous-commissions sont mises en places : Presses écrites, radios, maisons d’éditions et librairies, média non-catholiques, et équipes pour les émissions à la Radio et Télévision Nationale de Madagascar.
    Père Luca
    Directeur de Radio Don Bosco

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    ÁFRICA DO SUL: O Congresso Nacional Africano vence as eleições gerais

    ◊  Está praticamente concluída a contagem dos votos na África do Sul, onde se votou há dois dias: ficou confirmada a vitória do Congresso Nacional Africano (ANC), há vinte anos no governo, mas a oposição ganhou votos e agora se espera pela prova no Parlamento.
    O Congresso Nacional Africano perde votos em relação a cinco anos atrás, mas mantém uma larga maioria com mais de 62%. O partido no poder é o primeiro em todas as províncias excepto na província de Western Cape, mas em Gauteng a contagem tem sido lenta, com cerca de 70% dos votos apurados: nesta área havia concentrado os seus esforços a Aliança Democrática, na oposição. A nível nacional, a formação centro-direita cresceu cerca de 6 pontos percentuais em relação a 2009, afastando-se, de acordo com os analistas, da imagem de partido apenas para brancos. O resultado final da aliança é cerca de 22% , em linha com as pesquisas pré-eleitorais e considerado bom pela líder Helen Zille. Em terceiro lugar, como se previa, a esquerda radical dos Combatentes pela Liberdade Económica (Economic Freedom Fighters), que recebe 6% dos votos, ligeiramente acima de quanto se esperava. O desafio para o partido do jovem Julius Malema é agora não dividir-se uma vez que chegou no Parlamento, como aconteceu com outros movimentos na última legislatura. "Continuidade" será, pelo contrário, a palavra de ordem do ANC, explica o coordenador da campanha eleitoral Malusi Gigaba: o partido espera, porém, um maior envolvimento das empresas no desenvolvimento.P. Bernardo SUATE Rádio Vaticano/Programa Português

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    Pain hebdomadaire du catholique. Cinquième dimanche de Pâques. Année A. Dimanche 18 mai 2014. Par Théodore C. LOKO*

    ◊  I. Traits définitoires du laïcat
    Les laïcs constituent l’ensemble des chrétiens qui ne sont pas membres de l’ordre sacré et de l’ordre religieux (Lumen Gentium n° 31) et qui, de par leur baptême, sont incorporés au Christ et intégrés au peuple de Dieu, d’où leur participation, à leur manière, à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ.
    II. Textes du jour : Actes des Apôtres 6, 1-7 ; Psaume 32 ; 1 Pierre 2,4-9 ; Jean 14, 1-12
    III. Commentaire
    Personne ne va vers le Père sans passer par moi, dit Jésus (Evangile). Il est le Chemin, la Vérité et la vie. Suite au lavement des pieds et au départ de Judas, Jésus annonce à ses disciples son prochain départ. Les disciples ne comprennent pas ses paroles et lui posent des questions. Jésus entame le premier des deux grands discours d’adieu. En réponse à Simon Pierre qui n’accepte pas l’idée que Jésus s’en aille et les laisse seuls, Jésus annonce à ses disciples qu’il part le premier pour leur préparer une place. Quand reviendra-t-il ? Il ne le précise pas. S’agit-il du retour du Christ lors de sa résurrection ? Du retour du Christ à la fin des temps ? Pour le croyant, l’essentiel est de s’engager sur le bon chemin. Thomas intervient à son tour. Pas plus que Pierre, il ne saisit pas les paroles de Jésus. Il comprend probablement que Jésus veut partir vers un pays lointain. Dans le langage si caractéristique de l’évangile de Jean, Jésus lui répond : « Moi, je suis ». Écho à la voix du buisson ardent. Écho au Prologue. Jésus, le Verbe de Dieu, se pose comme le seul chemin d’accès vers le Père. A la fin de l’évangile, en présence du Christ ressuscité, Thomas comprendra pleinement ce que Jésus veut dire. Il se fera l’interprète de la communauté chrétienne en disant : « Mon Seigneur et mon Dieu ». Philippe intervient en dernier. Il a compris que Jésus manifestait le Père, mais il ne voit pas bien comment. Il s’attend probablement à une manifestation éclatante de la gloire de Dieu, comme celle du Sinaï par exemple, dans le feu et l’ouragan. Mais Jésus lui révèle que la manifestation ultime de Dieu a pris figure humaine. Le Verbe s’est fait chair et il a demeuré parmi nous. Le Fils est le visage visible du Père. Ce visage ne se révèle qu’aux yeux du croyant. Le discours de Jésus est une sorte de testament spirituel qu’il laisse à ses amis. « Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi » Les disciples sont angoissés et Jésus voit leur trouble. Ils savent que Jésus va être arrêté et sont horriblement déçus de perdre celui en qui ils avaient mis tous leurs espoirs de salut, et ils ont peur pour eux-mêmes, craignant d’être arrêtés avec Jésus. Jésus les invite à la paix intérieure, puis fait appel à leur foi : puisque vous croyez en Dieu le Père, alors vous pouvez croire en moi, sous-entendu même si vous me voyez déchu. Jésus appelle ses disciples à entrer dans l’espérance malgré les heures sombres qu’ils vont vivre.
    « Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! » Afin que les disciples restent dans la foi et l’espérance, Jésus leur redit combien il est uni au Père, donc que l’espérance doit être tournée vers le Père quand lui, le Fils, ne sera plus là.
    « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi » Voilà que Jésus interpelle chacun de nous à le suivre, à rester uni à lui, à passer par lui. Il nous demande de participer à l’amour infini qui l’unit à son Père, et nous montre la porte de Royaume des Cieux qui n’est autre que le Christ lui-même.
    A notre tour, ne soyons pas bouleversés par ce discours qui peut paraître compliqué. Retenons que notre vocation est de suivre Jésus pour rejoindre le Père. Dieu est Amour qui se donne, il désire partager son amour avec nous.
    Pierre vivante, éliminée par les hommes, il est devenu la clé de voûte de l’Église, faisant de nous une race choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple qui appartient à Dieu (2° lecture).
    *Ambassadeur du Bénin près le Saint Siège

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    Revue de la presse catholique d’Afrique. Par Honoré Onana Olah *

    ◊  La 51e Journée mondiale de prière pour les vocations, célébrée le dimanche 11 mai 2014, domine la revue de la presse catholique africaine cette semaine.
    Le portail de l’Eglise catholique au Sénégal Senkto, revient sur le message du Pape François à l’occasion de cette journée et qui a pour thème : « Les vocations, témoignage de la vérité ».
    Robert Diatta Marone, Secrétaire Général de la Commission Diocésaine des Vocations de l’archidiocèse, de Dakar n’hésite pas à retracer quant à lui, l’historique de cette Journée, et à rappeler particulièrement l’origine de la Commission diocésaine des vocations dans l’Archidiocèse de Dakar.
    Le portail de l’Eglise catholique au Gabon, souligne pour sa part, qu’à l’instar de l’Eglise de par le monde, elle a également célébré le Dimanche du Bon Pasteur, journée mondiale de prière pour les vocations.
    Le portail rappelle que dans l’Archidiocèse de Libreville, une veillée de prière s'est déroulée le samedi 10 mai 2014 au sanctuaire Notre Dame du Gabon. La paroisse Notre Dame des Apôtres a en outre abrité la messe de confirmation de près de 800 confirmants, célébration présidée par l'Archevêque de Libreville, Mgr Basile Mvé Engone. Dans le même temps, la campagne d'évangélisation du Renouveau charismatique en la paroisse Notre Dame de Mikolongo a pris fin avec la célébration eucharistique présidée par l'évêque émérite du diocèse de Mouila, Mgr Dominique Bonnet.
    C’est également sur le même thème de la vocation, qu’avait axé son homélie déjà le mois dernier, lors de la fête pascale, dans les nouvelles diocésaines du Diocèse de Nouakchott, Mgr Martin Happe, évêque de Nouakchott, en Mauritanie. Mgr Happe, affirme notamment que « si l’Eglise a comme tâche, d’être des Témoins de sa foi et de l’Amour de Dieu pour tous les hommes, alors il faut des apôtres ! »
    La Croix du Bénin, rappelle cette semaine aux chrétiens les devoirs du diacre, tels que prévu dans le code de droit canonique. On y apprend notamment que « comme le prêtre et l’évêque, le diacre est le ministre ordinaire du baptême (c. 861 § 1) ».
    Outre être ministre de l’exposition du très Saint-Sacrement et de la bénédiction eucharistique, il peut, également, donner plusieurs bénédictions telles que permises par le droit Canon (c. 1169 § 3).
    Le portail de l’Eglise de Côte d’Ivoire, reste encore sur le lancement Officiel du Fonds National Catholique à Notre Dame de l’Incarnation, célébré le troisième dimanche de Pâques.
    Sur le portail de la conférence épiscopale nationale congolaise Cenco, l’abbé Oswald BAGAZA BALA, apporte sa contribution en vue d’un retour de la paix dans la province de l’Equateur en République Démocratique du Congo.
    La semaine Africaine, journal catholique au Congo Brazzaville, revient sur les travaux de la 42e Assemblée Plénière des Évêques du Congo, commencés le lundi 5 mai, et qui ont pris fin le dimanche 11 mai 2014 en l’Église Jésus Ressuscité et de la Divine Miséricorde par une Messe d’action de grâce pour la canonisation des Saints Jean XXIII et Jean-Paul II.
    Saint Jean Paul II et saint Jean XXIII sont également à la Une du Mensuel Catholique d’Analyses et d’Information au Togo, LAAFIA, qui revient sur leurs figures comme saints Patrons du pays. Le journal invite notamment à « imiter la vie de ces deux témoins de notre temps ».
    * Journaliste au Programme Français-Afrique, Radio Vatican

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