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20/04/2016

De nous à vous - From us to you - De nós para vós

De vous à nous - From you to us - De vós para nós

De nous à vous - From us to you - De nós para vós



Catéchèse du Pape (20/04/2016)/Pope’s catechesis (20/04/2016)/Catequese do Papa (20/04/2016)

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Speaker : Frères et sœurs, le passage de l’Evangile de saint Luc que nous avons entendu nous présente deux figures : celle de Simon, un zélé serviteur de la loi et celle d’une femme pécheresse. Alors que le premier juge les autres sur les apparences, et n’engage pas sa vie à la suite du Maître, la seconde, par ses gestes, exprime son cœur avec sincérité, se confiant pleinement à Jésus, avec amour et vénération. Jésus se met du côté de la pécheresse et met fin à l’isolement auquel le jugement impitoyable du pharisien et de ses compatriotes la condamnait. Voyant la sincérité de sa foi et de sa conversion, Jésus peut donc lui dire : « ta foi t’a sauvée ». Elle nous enseigne ainsi le lien entre foi, amour et reconnaissance. Celui auquel on a beaucoup pardonné aime plus. Dieu nous a tous enfermés dans le mystère de sa miséricorde, et de cet amour, qui nous précède tous, nous apprenons tous à aimer. La miséricorde de Dieu va au-delà de toutes nos attentes, car elle réalise le projet de salut de Dieu pour chacun de nous.

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Saint Père :  

Sono lieto di accogliervi, cari pellegrini di lingua francese, particolarmente i Diaconi di Mans e i ministranti di Périgueux con i loro vescovi, il seminario di Ars e il gruppo Gioia del Vangelo di Grenoble, come pure i numerosi pellegrini di Francia e Belgio. In questo tempo di Pasqua, lasciamo che l’amore misericordioso di Dio si diffonda nei nostri cuori affinché noi stessi sappiamo accogliere con amore i nostri fratelli e le nostre sorelle. Che Dio vi benedica!

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Speaker : Je suis heureux de vous accueillir, chers pèlerins francophones, en particulier les Diacres du Mans et les servants d’autel de Périgueux avec leurs évêques, le séminaire d’Ars et le groupe Joie d’Evangile de Grenoble ainsi que les nombreux pèlerins de France et de Belgique. En ce temps de Pâques, laissons l’amour miséricordieux de Dieu se répandre en nos cœurs afin que nous sachions nous aussi accueillir avec amour nos frères et nos sœurs. Que Dieu vous bénisse !

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Speaker: Dear Brothers and Sisters:  In our continuing catechesis for this Holy Year of Mercy, we now consider the Gospel episode of Jesus’ dinner at the home of Simon the Pharisee.  Saint Luke tells us that a woman known as a sinner came up to Jesus, bathed his feet in her tears and anointed them with precious perfume.  The Pharisee, judging by appearances, is taken aback that Jesus is not afraid of contact with sinners.  The Lord distinguishes between the sin and the sinner.  He teaches Simon that the woman’s act, as an expression of faith and trust in God’s mercy has merited the forgiveness of her sins.  The story of the sinful woman reminds us that God’s mercy reaches out to everyone; it overcomes prejudice and surmounts all barriers.  Through faith in Christ, we too have received the forgiveness of our sins and the new life of grace.  Having experienced this mystery of redeeming love, may we grow in gratitude for so great a gift, and in turn become witnesses and channels of that love in our families, our communities and our world.

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Holly Father:  

Saluto i visitatori di lingua inglese presenti all’odierna Udienza, specialmente quelli provenienti da Croazia, Norvegia, Svezia, Australia, Singapore, Taiwan, Filippine e Stati Uniti d’America.  Nella gioia del Signore Risorto, invoco su di voi e sulle vostre famiglie l’amore misericordioso di Dio nostro Padre.  Il Signore vi benedica! 

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Speaker: I greet the English-speaking visitors taking part in today’s Audience, particularly the pilgrims from Croatia, Norway, Sweden, Australia, Singapore, Taiwan, the Philippines and the United States of America.  In the joy of the Risen Lord, I invoke upon you and your families the loving mercy of God our Father.  May the Lord bless you all!

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Locutor: A palavra de Deus ensina-nos a distinguir entre o pecado e o pecador: com o pecado, não devemos descer a compromissos, ao passo que os pecadores – isto é, nós todos – são como doentes que necessitam de ser curados e, para isso, o médico precisa de se encontrar com eles, visitá-los, tocá-los. É claro que o doente, para ser curado, tem de reconhecer que tem necessidade do médico. Ouvimos narrar o caso daquela mulher pecadora que veio chorar seus pecados aos pés de Jesus, quando Ele Se encontrava à mesa em casa de um fariseu chamado Simão. Este, embora tenha convidado Jesus, não se quer comprometer nem arriscar a reputação com o Mestre, enquanto a mulher se confia plenamente a Jesus com amor e veneração. Pois bem! Entre o comportamento do fariseu e o da pecadora, o Senhor toma partido por esta. Livre de preconceitos que impeçam a misericórdia de se expressar, o Mestre deixa-a fazer o que lhe dita o coração: Ele, o Santo de Deus, deixa-Se tocar por ela, sem medo de ficar contaminado. Mais ainda, dirigindo-Se à mulher, diz-lhe: «Os teus pecados estão perdoados». E assim põe termo àquela condição de isolamento a que pecadora fora condenada pelos juízos impiedosos de Simão e seus correligionários fariseus. Agora a mulher pode ir «em paz». O Senhor viu a sinceridade da sua fé e da sua conversão. Por isso, acrescenta diante de todos: «A tua fé te salvou». Ressalta à vista de todos a conversão da pecadora, demonstrando que, em Jesus, habita a força da misericórdia de Deus, capaz de transformar os corações.

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Santo Padre:  

Di cuore saluto i pellegrini brasiliani della Comunità Obra de Maria e tutti i presenti di lingua portoghese. Benvenuti! Nulla vi impedisca di vivere e crescere nell’amicizia del Signore Gesù, e testimoniare a tutti la sua grande bontà e misericordia! Scenda generosamente la sua Benedizione su di voi e sulle vostre famiglie.

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Locutor: De coração, saúdo os peregrinos brasileiros da Comunidade Obra de Maria e todos os presentes de língua portuguesa. Sede bem-vindos! Que nada vos impeça de viver e crescer na amizade do Senhor Jesus, e testemunhar a todos a sua grande bondade e misericórdia! Desça generosamente a sua Bênção sobre vós e vossas famílias.

 
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Le Président Centrafricain reçu au Vatican

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Le Pape a reçu en audience, le lundi 18 avril 2016, le président de la République Centrafricaine Faustin Archange Touadéra, qui était accompagné de sa suite.

Après son entretien avec le Pape, le Président Touadéra s’est entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat du Saint Siège, accompagné de Mgr. Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les rapports avec les Etats.

Au cours des entretiens a été évoqué le chaleureux accueil réservé au Pape lors de sa visite de novembre dernier à Bangui. Convenant du climat constructif dans lequel se sont déroulés tant les récentes élections que le processus de renouvellement des institutions nationales, les parties ont reconnu le rôle important du dialogue inter-confessionnel. Les entretiens ont également porté sur les effets des derniers conflits. Il a ainsi été souligné l’importance pour la Communauté internationale de renforcer son soutien au développement de la Centrafrique. La poursuite des entretiens a permis de constater les bonnes relations entre la République Centrafricaine et le  Saint-Siège, et d’envisager leur consolidation dans le cadre des instruments du droit international. La contribution que l’Eglise catholique et de ses pasteurs, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé, dans la perspective de la réconciliation et de la reconstruction nationale, a également été soulignée.

Après ces entretiens au Vatican, le Président Touadéra a rendu visite à Radio Vatican où il a bien voulu bien s’entretenir avec le Père Jean-Pierre Bodjoko, SJ, Responsable du Service Français-Afrique. Voici la transcription de l’essentiel de cet interview :

P. JP Bodjoko :  Nous allons d’abord commencer par la visite chez le Pape: quel sens donnez-vous à cette visite au Vatican,  qui est, je crois votre première visite en tant que chef d’Etat de  Centrafrique ?

M. Faustin Archange Touadera (FAT) : La visite du Pape en Centrafrique était un moment très important pour la vie de notre Pays. Nous traversions un moment difficile, cruciale pour la paix dans notre Pays. L’insécurité était à un niveau assez haut et nos communautés vivaient vraiment dans un conflit qui était net, mais le Saint Père a tenu, dans ces conditions difficiles, à aller en Centrafrique  et c’était un moment très important, parce-que sa visite est restée dans les cœurs des centrafricains. Il a tenu vraiment des discours de paix et de réconciliation que le peuple a suivi. Il a posé des actes qui ont marqué l’esprit des centrafricains et qui ont fait que aujourd’hui beaucoup de nos concitoyens ont écouté ce message et la paix, la sécurité, disons, commence à revenir et l’un des aspects importants  est que nous avons pu organiser les élections dans un climat apaisé.

Le Pape a posé des actes très importants: par exemple [l’ouverture de] la Porte Jubilaire qui était pour la première fois en dehors du Vatican et pour la première fois en Afrique. C’était très important pour nos populations. Le Pape a été à la mosquée et c’était un moment très important pour nos compatriotes musulmans, un moment inoubliable. Et ça a permis de décrisper la situation. Avant il y avaient  des compatriotes qui ne sortaient pas. Ces jours-là tout le monde est sorti (…).

Ma visite est un geste, un symbole pour venir remercier le Saint Père pour son courage, pour ses mots pour la paix. Et quand nous le lui avons demandé, le Saint Père a tout de suite accepté de nous accorder cette audience et nous en sommes très honorés (…). 

Est-ce qu’on peut aussi espérer que vous aviez évoqué avec le Saint Père des possibles accords ou un Concordat entre le Saint Siège et votre gouvernement ?

FAT : C’est justement cela, parce-que nous sommes demandeurs pour la qualification de l’action de l’Eglise et son intervention au sein de nos populations. Nous pensons que c’est très important que  (…) ces accords puissent être établis entre nous et le Saint Siège.

Vous venez d’être élu Président de votre Pays, un Pays où presque tout est à reconstruire après une longue crise. Comment voyez-vous, de manière générale, les défis qui vous attendent ?

FAT : L’attente de la population est grande. (…)  La population attend beaucoup  des dirigeants qui sont sortis de ces élections. La première priorité c’est la paix et la réconciliation nationale. Nos premières actions vont aller vers la paix et la réconciliation qui s’articulent autour du désarment, de la démobilisation, de la réinsertion et du rapatriement des ex-combattants (DDRR). (…)

Il y a deux défis majeures la réconciliation et la pacification du Pays !

FAT : Oui, comme je disais, la pacification passe à travers le désarmement. Ensuite il y a la réforme de la sécurité : nous devons aujourd’hui refonder notre armée nationale pour garantir la sécurité à l’intérieur et au niveau de nos frontières. Mais il y a également le dialogue, parce-que ce conflit avait des aspects que nous ne connaissions pas avant, des conflits confessionnels que nous pensons être artificiels. Donc il faut renouer le dialogue avec toutes nos communautés pour que le vivre ensemble soit une réalité en République centrafricaine.

Justement, dans votre projet de société comme candidat vous étiez conscients de la tâche difficile à accomplir dans votre Pays quand vous estimiez que la crise politico-militaire a amené des crimes odieux. Comment concilier réconciliation et justice ?

FAT : La justice est le ciment de cette réconciliation. Il faudrait  penser que la population doit considérer le pardon. C’est donc la clé, il faut se pardonner. Mais il faut aussi se pardonner sur la base de la justice :  il y a eu des victimes et donc la justice doit faire son travail. Nous, de notre côté, nous pensons vraiment que notre justice soit à la hauteur. Nous allons demander à notre justice d’être transparente. Il n’y aura pas une influence politique, ni des vengeances (…). Nous allons donc renforcer nos appareils judiciaires pour que la justice soit vraiment à la hauteur de cette mission. Autrement nous allons retomber dans ces moments de violence, si les victimes ne trouvent pas satisfaction (…).

Comment pensez-vous résoudre le problème de la présence des groupes armés telle quel la LRA ougandaise ?

FAT : Aujourd’hui nous avons un dispositif avec les Etats-Unis qui nous apportent leur soutien dans la lutte contre la LRA. Nous avons un dispositif avec l’Uganda et tous les Pays concernés par le fléau de la LRA. Nous allons donc renforcer ce dispositif. Il  y a aussi l’Union Africaine qui participe avec nous dans cette lutte. (…)

Quelle sera l’attitude de votre gouvernement vers l’ex-rébellion Seleka et les groupes anti-Balaka ?

FAT : Nous allons dans le cadre du processus DDRR. Tous les groupes armés sont concernés. Nous allons d’ailleurs déjà commencer par rencontrer individuellement tous les responsables pour leur expliquer notre vision et comment nous entendons traiter cette question du désarmement pour partager les informations et je pense qu’aujourd’hui tout le monde est disposé à aller dans ce processus. C’est vrai que nous manquons de ressources, - et nous faisons appel à notre partenaires pour qu’ils nous appuient - mais les gens sont fatigués et veulent aller vers la paix, pourvu que nous les accompagnions avec les moyens nécessaires pour que ceux qui veulent regagner la vie puissent le faire dans des conditions plus décentes et avec les moyens pour ne pas revenir à la situation [d’avant]. (…)

Et le dossier délicat de vos prédécesseurs, notamment François Bozizé, dont vous avez été Premier ministre, et Michel Djotodia ?

FAT : C’est un dossier hérité du gouvernement qui m’a précédé et qui trouvera une solution avec la Communauté internationale car ce dossier est au niveau de l’ONU. Nous attendons suivre les procédures à ce niveau-là.

Vous avez prôné la bonne gouvernance avec comme principe de base l’éthique dans un pays marqué par la corruption, le clanisme, le favoritisme, qui sont difficiles à éradiquer !

FAT : C’est vrai, mais nous n’avons pas de choix. (…) Aujourd’hui il faut mobiliser des ressources et cela passe par une bonne gestion et la lutte contre les pertes ; et la corruption est l’une des causes,  donc il faut absolument lutter contre ce fléau. Il y a aussi d’autre aspects come la bonne gouvernance financière (…).  

Quelle message voulez-vous lancer aux centre-africains et même à la communauté internationale qui vous suit ?

FAT :  L’extrême priorité demeure la paix et la réconciliation nationale et cette paix ne peut se faire sans le désarmement et sans ce processus de DDRR, donc nous invitons tous non compatriotes à saisir cette opportunité pour que nous puissions aller au désarmement. Désarmer nécessite des moyens et nous appelons donc la communauté internationale pour qu’elle nous appuie dans ce processus. Beaucoup a été fait, la communauté internationale a été à notre côté pendant les moment difficiles et aujourd’hui les choses commencent aller. Mais il y a encore des défis et je pense que pour ne pas tomber dans la situation [d’avant] il faut qu’on continue à nous soutenir (…).

(Transcription de Liza Zengarini, du Service de Documentation de Radio Vatican)

 

 
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Central African Republic President thanks Pope Francis

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President of the Central African Republic [CAR], Professor Faustin-Archange Touadéra has said that the greatest priority of his administration is to work for the peace and reconciliation of the whole country.

President Touadéra made the remarks in an interview Monday with Radio Vatican’s French Africa Service.

CAR’s President also said peace and reconciliation, in his country, needed to go hand in hand with “Disarming, Demobilisation and the Reintegration of some of the armed groups into one national and neutral defence force,” President Touadéra said.

Earlier President Touadéra visited Pope Francis in the Vatican. A statement issued by the Holy See after the meeting stated that the discussions between President Touadéra and Pope Francis were both cordial and warm. The communique said it was clear that the recent electoral process and the renovation of the country’s institutions [in CAR] were taking place in a constructive climate.

“At the same time, it emerged that the consequences of the conflicts of recent years continue to weigh upon the population, and the important role of the international community in supporting the development of the country was emphasised,” read the Holy See communique, in part.

During the Radio Vatican interview, President Touadéra said that his visit to Pope Francis was to thank him personally on behalf of all the people of Central African Republic.

“I came to say thank you to Pope Francis for the great and courageous honour he accorded us by visiting CAR. He visited us during a tough period. The Pope gave us hope for peace. The significant and historical gesture of opening the Holy Door of Mercy in Bangui is something that we will never forget. He not only officially opened the Holy Door of Mercy; he also opened, as it were, the door to a new era in our country,” President Touadéra told the Africa Service of Radio Vatican, in French.

President Touadéra appealed to the international community to help his country move towards peace and reconciliation.

“It is essential that we reorganise our national defence force into a national and neutral army with the support of the international community, particularly the United Nations’ troops and also with the help of France. We need to begin systematically the disarmament of unconventional armed groups and any individuals carrying illegal weapons of war. Similarly, we have to strengthen the rule of law in our country; the legal system must be fully operational in all prefectures of the country to track down, prosecute offenders and guarantee human rights, the fight against impunity and corruption,” President Touadéra said.

The President conceded that his government faces the daunting task of reconstructing almost everything. He said in spite of all this; he is determined to succeed. He spoke of the need for the efficient redeployment of state administration throughout the country.

“We need to restore the authority of the state by the visible and actual presence of administrative and local authorities, that is, prefects, mayors, national defence forces, justice, administrative representatives to reassure, protect people and encourage them to resume their activities in peace.” President Touadéra added.

On education, he said revamping the education sector was also one of his priorities.
“The country is in dire need of more teachers, training, formation and capacity building. We need to rebuild the infrastructure that has been destroyed,” he emphasised.

President Touadéra further spoke about the Lord’s Resistance Army (LRA) -a terrorist militia group of Ugandan origin; good governance in the country and the importance of improving relations between Christians and Muslims in CAR.

Towards the end of the radio interview and speaking in Sango, the de facto lingua franca of CAR, President Touadéra challenged his compatriots to seize the historic opportunity at hand and solemnly pledge to change the course of their country away from recurring conflicts that disrupt the lives of peaceful citizens.

While in Rome, President Touadéra held talks with Food and Agriculture Organisation (FAO) Director-General José Graziano da Silva. The talks focused on rebuilding the country's agriculture sector and making it an engine for peace and sustainable development.

FAO says years of conflict and political instability have hampered agricultural activities on which nearly 75 percent of the country's population rely for food and income. Some 1.3 million people in the Central African Republic are severely food insecure.

Fr. Paul SAMASUMO,                                 Vatican Radio/ English-Africa
Email: engafrica@vatiradio.va

 
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VATICANO. Papa encontra Touadéra, Presidente da República Centro-Africana

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O Papa Francisco recebeu em audiência na manhã desta segunda-feira (18/04), no Palácio Apostólico do Vaticano, o Presidente da República Centro-Africana, Faustin-Archange Touadéra, que em seguida teve um encontro com o Card. Secretário de Estado Pietro Parolin, acompanhado por D. Paul Richard Gallagher, Secretário para as Relações com os Estados.

Durante as conversações cordiais, foi recordada a calorosa recepção reservada ao Santo Padre durante a sua visita a Bangui, em novembro passado. Ao notar que o recente processo eleitoral e a renovação das instituições do País se estão a realizar num clima construtivo, para o qual contribui o diálogo entre as confissões religiosas, manifestou-se a esperança que tenha iniciado um tempo de paz e prosperidade para toda a Nação. Ao mesmo tempo, foi evidenciado que as consequências dos conflitos dos últimos anos ainda pesam na população centro-africana, e ressaltada a importância que a comunidade internacional continue a apoiar o desenvolvimento do País.

Ainda no âmbito das conversações, foram mencionadas as boas relações bilaterais entre a Santa Sé e a República Centro-Africana, exprimindo o entendimento comum de que elas possam ainda ser consolidadas no quadro dos instrumentos jurídicos previstos pelo direito internacional. Foi igualmente manifestado apreço pela contribuição que o trabalho da Igreja e dos  seus Pastores traz à sociedade, em particular na educação e na saúde, e mesmo na perspectiva da reconciliação e reconstrução nacional.

P. Bernardo SUATE,                             Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa

 
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Actes Pontificaux/ Pontifical Acts

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Le Saint Père a :

- Confirmé l'élection canonique de l’Abbé Khaled Ayad Bishay comme Evêque de l’éparchie copte de Louxor (18.750 catholiques), en Egypte. L'Evêque élu (prendra le nom d’Emmanuel), né en 1972 à Kom Gharg (Egypte) et ordonné prêtre en 1995, était jusqu’ici Official de la Congrégation pour les Eglises orientales et collaborateur à la paroisse romaine Saint François Xavier à la Garbatella. Licencié en théologie et en droit canonique oriental, il a été professeur de séminaire de théologie et curé de paroisse.

- Nommé le P. Angelo Pagano, OFM. Cap, Vicaire apostolique de Harar (superficie : 260.000, population : 6.613.000, catholiques : 21.760, prêtres 24, religieux 56), en Ethiopie. L’Evêque élu, né en 1954 à Asmara (Erythrée), a prononcé ses vœux religieux en 1981 et a été ordonné prêtre en 1988. Jusqu’ici Chef de projet de la Custodie des capucins au Cameroun, il a occupé diverses responsabilités au sein de son ordre, en Afrique principalement. Il succède à Mgr. Woldetensaé Ghebreghiorghis, OFM. Cap, dont la renonciation à la charge pastorale du vicariat a été acceptée pour limite d'âge.

 
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Vatican Radio Communiqué/Communiqué Radio Vatican/Comunicado da Rádio Vaticano

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If you are listening to us on Shortwave, we would greatly appreciate a short report from you on the quality of our programmes and of the signal reaching you. Please address your report to: The Africa Promotions Office for Africa, Vatican Radio, 00120 Vatican City

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Nous demandons à nos auditeurs qui nous suivent sur les Ondes courtes de bien vouloir nous faire parvenir un rapport d’écoute sur la qualité de la réception de nos programmes, à l’adresse du Bureau de Promotion-Afrique de Radio Vatican, 00120 Cité du Vatican.

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Pedimos aos nossos ouvintes que nos escutam em Ondas Curtas que nos enviem um relatório de escuta sobre a qualidade da recepção dos nossos programas, escrevendo ao seguinte endereço do Serviço de Promoção-África da Rádio Vaticano, 00120 Cidade do Vaticano

 
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Avis pour les radios catholiques africaines et les auditeurs de Radio Vatican/ Notice to Catholic Radio Stations in Africa and listeners of Vatican Ra

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Radio Vatican avait produit en 2011 un album musical, Afrika tenda amani (fais la paix, Afrique), avec le concours de quelques artistes musiciens africains dont Papa Wemba de la République démocratique du Congo et Bonga d’Angola. Cet album qui accompagne l’exhortation post-synodale Africae munus, reflète les thèmes de la Deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques (réconciliation, justice et paix), a été expédié à toutes les radios catholiques africaines par le canal des Pères Evêques diocésains auxquels Radio Vatican a fait parvenir 3 copies.

Si jamais une radio n’a pas encore reçu une copie de cet album, elle peut nous écrire (africa@vatiradio.va) nous en demander. De même, nous disposons de quelques exemplaires pour nos auditeurs qui en feront la demande. Mais la quantité est fort limitée.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsable du Bureau de Promotion de Radio Vatican pour la zone Afrique

E-mail : africa@vatiradio.va

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In 2011, Vatican Radio produced a music album titled Afrika tenda amani (Make Peace, Africa), with the help of a few African musicians including Papa Wemba of the Democratic Republic of Congo and Bonga from Angola. Three copies of the CD album, which accompanied the publication of the post-synodal exhortation Africae munus  and reflects on the themes of the Second Special Assembly for Africa of the Synod of Bishops (reconciliation, justice and peace) was sent to all  Catholic radio stations in Africa through the local bishops.

If your radio station has not yet received a copy of this album, please write to africa@vatiradio.va to request a copy. Also, we have a limited number of copies for our listeners who may also send their requests to the above email address.

Fr. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Head of the Promotions Office for Africa

Vatican Radio

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A Rádio Vaticano tinha produzido em 2011 um álbum musical denominado Afrika Tenda Amani (faz a paz, África), com a participação de alguns artistas músicos africanos, dentre os quais Papa Wemba da República Democrática do Congo e Bonga de Angola. Este álbum, que acompanha a Exortação pós-sinodal Africae Munus reflecte os temas da Segunda Assembleia Especial para a África do Sínodo dos Bispos (reconciliação, justiça e paz), e foi enviado a todas as Rádios Católicas africanas através dos Senhores Bispos Diocesanos aos quais a Rádio Vaticano fez chegar três cópias.

Se por acaso alguma Rádio ainda não recebeu uma cópia deste álbum, podem nos escrever (africa@vatiradio.va) para solicitá-lo. Da mesma forma, também dispomos de alguns exemplares para os nossos ouvintes que o solicitem. Mas a quantidade é muito limitada.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsável do Departamento de Promoção da Rádio Vaticano, para a região África

E-mail: africa@vatiradio.va

 
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PROGRAMME FRANÇAIS-AFRIQUE : SUIVEZ-NOUS SUR FACEBOOK

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En plus de notre site internet, vous pouvez aussi suivre de nos nouvelles sur Facebook à l’adresse : Radio Vatican Français-Afrique. Cliquez sur "j'aime" pour interagir.

 
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Nos fréquences en KHz sur les Ondes courtes (Heure en Temps universel)/ Our frequencies in KHZ on Short Waves (Universal Time)/As nossas frequências e

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Anglais-Afrique/ English-Africa/Inglês-África :

5 :00 : 9660 – 11625

6 :30 : 11625 – 13765

17 :30 : 11625 – 13765 - 15570

20 :00 : 11625 – 13765

[Rome: FM: 103.80]

 

Français-Afrique/French-Africa/Francês-África :

4 :30 : 9660– 11625

6 :00 : 11625 – 13765

17 :00 : 13765 - 15570

20 :30 : 11625 – 13765

[Rome: FM: 103.80]

 

Portugais-Afrique/ Portuguese-Africa/Português-África :

5 :30 : 9660 – 11625 – 13765

18 :00 : 11625 – 13765 - 15570

[Rome: FM: 103.80]

 

Kiswahili :

3 :30 : 7360 – 9660

7 :30 : 9660 - 11625

16 :00 : 13765 – 15570

[Rome: FM: 103.80]

 

NB:

Partout dans le monde, on peut suivre nos programmes à travers notre site internet www.radiovaticana.va.  De même, on peut suivre en direct les images des événements, des cérémonies du Pape sur notre Player video live dont le lien se trouve sur notre site internet.

***

Please note that you can follow our programmes at all times, day and night the world over. Just go to www.radiovaticana.va. Also you can follow a live video coverage of Papal events by clicking on the video player on the website.

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Em todo o mundo é possível seguir os nossos programas através do nosso sito internet www.radiovaticana.va Do mesmo modo, se podem também seguir in directo as imagens dos acontecimentos e cerimónias do Papa  no nosso Player vídeo ao vivo, cujo link também se encontra no nosso sito internet.

 
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Adresse utile pour Radio Vatican/Useful contact of Vatican Radio/Endereço

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P. Jean-Pierre BODJOKO, SJ

Responsable Bureau de Promotion-Afrique/Head of Africa’s Promotion Office/ Responsável

Sector de promoção-Afrique

e-mail: africa@vatiradio.va

Tel : +39.06.698.83366

 
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De vous à nous - From you to us - De vós para nós



Nigerian Cardinal on Chibok girls: negotiations needed

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Cardinal John Onaiyekan, Archbishop of Abuja, said the Nigerian government has to carry out negotiations sooner or later to secure the release of over 200 schoolgirls who were kidnapped in the town of Chibok by Boko Haram militants on April 14th 2014. His remarks came in the wake of the release of a video by Boko Haram purporting to show 15 of the kidnapped schoolgirls.

Speaking to Susy Hodges on the second anniversary of the kidnapping of the Chibok girls, Cardinal Onaiyekan said he believes the government needs “to go beyond a military response” to Boko Haram if they want to rescue these girls and the thousands of other innocent civilians who are being held by the Islamic group.

He revealed that there is widespread embarrassment among Nigerians on this anniversary over the continuing failure to locate and rescue the kidnapped Chibok schoolgirls despite a global media campaign.

“We are all very embarrassed and very ashamed that over 200 girls could disappear like this.”

On the positive side, the Nigerian cardinal said he has learnt that many of the people displaced from their homes by the Boko Haram militants when they overran large swathes of territory in north eastern Nigeria a couple of years ago are “now returning to their villages” because of recent advances by the military against the Boko Haram. He said the Islamic militants are now largely “confined to the inner areas of the forest.”

Asked about whether the government is likely to open negotiations to secure the release of the Chibok schoolgirls and the hundreds of other civilians seized by the Boko Hara militants, Cardinal Onaiyekan said he firmly believes that a military campaign is not the sole means of solving this problem.

“There have to be negotiations sooner or later” he said. “The government needs to go beyond a military response.” Cardinal Onaiyekan said given the signs that many of the Boko Haram militants are now "tired" and losing their impetus and much of the territory they once controlled, they should be encouraged to hand in their arms and seek reconciliation. 

 
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RD CONGO : Les évêques de la province ecclésiastique de Mbandaka se sont réunis à Gbadolite

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Les évêques des sept diocèses de la province ecclésiastique de Mbandaka, dans le nord-ouest du pays, c’est-à-dire des diocèses de Lolo, Lisala, Budjala, Basankusu, Molegbe, Bokungu-Ikela et Mbandaka-Bikoro, ont clôturé le mercredi 13 avril 2016, une session ordinaire de l’Assemblée Episcopale Provinciale qui les a réunis depuis le jeudi 7 avril à Gbadolite, au diocèse de Molegbe. Mgr Fridolin Ambongo, évêque de Bokungu-Ikela et administrateur apostolique de Mbandaka-Bikoro, a présidé la messe de clôture dans l’église Saint Joseph ouvrier de Gbadolite.

L’évêque de Molegbe, Mgr Dominique Bulamatari, et l’évêque émérite, Mgr Joseph Kesenge, avaient accueilli les autres évêques à la paroisse saint Antoine de Padoue de Molegbe, au milieu de fidèles, prêtres, religieuses et séminaristes. Pour tous, Mgr Joseph Mokobe, évêque de Basankusu, a présidé la messe d’ouverture le dimanche 10 avril. Le mardi 12 avril, la messe a été concélébrée dans l’église Saint Joseph ouvrier de Gbadolite pour le premier anniversaire de l’ordination épiscopale de Mgr Jean-Bertin Nadonye, évêque de Lolo.

Les travaux en plénière de l’Assemblée épiscopale provinciale se sont tenus au couvent des Sœurs Filles de Marie de Molegbe à Pangoma. En cette année électorale 2016, les évêques de l’ancienne province de l’Equateur ont présenté un programme d’éducation civique et électorale. Ils ont approuvé les statuts et règlements intérieurs de la Caritas provinciale. Ils ont décrété une collecte spéciale pour la formation des futurs prêtres dans les grands et petits séminaires. La collecte sera organisée dans tous les diocèses le quatrième dimanche de Pâques, le dimanche du Bon Pasteur, dimanche des vocations.

Les évêques ont aussi rappelé le sens de l’engagement spirituel des jeunes et adultes au service de l’Eglise. Ils ont appelé à la responsabilité les laïcs pour la prise en charge matérielle de l’Eglise. Les évêques ont insisté sur la qualité de l’enseignement catéchétique à assurer au Centre interdiocésain de formation catéchétique de Bwamanda, dans le diocèse de Molegbe.

En l’année du Jubilé de la Miséricorde, les évêques de la province ecclésiastique de Mbandaka invitent les fidèles à revenir au Père qui est miséricordieux et à être aussi miséricordieux envers le prochain en posant des actes de solidarité et de partage.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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REPUBLIQUE DU CONGO : Message de Mgr Louis Portella Mbuyu aux Chrétiens de Kinkala

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Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala, a adressé aux chrétiens de son diocèse un message d’encouragement face aux épreuves de bombardement et de déplacements que connait la population du Département du Pool.

Dans ce message, Mgr Portella invite ses chrétiens à ne pas se laisser entrainer par le découragement ou le désespoir, mais à se confier à la miséricorde de Dieu. L’évêque de Kinkala invite par ailleurs la population à trois démarches principales : d’abord à prier le Dieu de miséricorde, pour qu’il pardonne les fautes de tous, dirigeants et population ; et qu’il fasse prévaloir la paix véritable et définitive dans le pays. Deuxièmement, Mgr Portella invite à la réflexion, afin de tirer les leçons de l’histoire et de découvrir ce dont chacun est capable d’être et de faire pour le Pays. Mgr Portella invite enfin à se tourner vers l’avenir, en se pardonnant les uns aux autres et en ne se laissant pas bloquer et paralyser par le mal subi ; mais aussi en se redonnant réciproquement courage, dans le sens d’une plus grande solidarité et d’un plus grand dynamisme pour le développement du pays.

Mgr Portella conclu son message en s’adressant aux jeunes. Il les invite à ne pas se laisser abattre devant l’incertitude de l’avenir ; à ne pas se laisser manipuler par les forces politiques pour ne pas compromettre leur avenir ; et à travailler pour subvenir à leur vie.

Voici, en intégralité, le message de Mgr Louis Portella Mbuyu

Message d’exhortation de son Excellence Monseigneur Louis PORTELLA MBUYU, Evêque du Diocèse de Kinkala, aux chrétiens du Diocèse de Kinkala face aux épreuves des bombardements et des déplacements des populations dans le Département du Pool.

Appel à l’espérance.

« Oui, j'en ai l'assurance : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les principautés, ni le présent ni l’avenir, ni les puissances, ni les forces des hauteurs ni celles des profondeurs, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté dans le Christ Jésus notre Seigneur, notre Seigneur ». (Rm 8, 38-39)

Bien chers frères,

Nous voici encore dans l’épreuve.

Nous avions pourtant pensé, après les tribulations que nous avons connues il y a presque dix-huit (18) ans que c’était une page tournée définitivement et que le cri de cœur de la population congolaise qui avait retenti partout dans le pays : "Plus jamais ça !" était un engagement devant Dieu et devant les hommes de préserver la paix "envers et contre tout".

Et voilà, contre toute attente, que le bruit des bombes s’est encore fait entendre, provoquant le déplacement forcé et précipité des populations de tous âges exposées à toutes les intempéries de la saison.

Certains parmi nous ont dû, au fond de leur cœur, se poser la question d’une malédiction de la part de Dieu, comme il est écrit dans le livre du Prophète Jérémie :

« As-tu donc rejeté Juda ?

Es-tu pris de dégoût pour Sion ?

Pourquoi nous frapper sans remède ? » (Jr 14, 19)

Mais non, mes bien chers frères !

Dieu ne maudit jamais. Sa miséricorde est infinie, comme nous l’a rappelé le Pape François en cette année jubilaire de la Miséricorde.

Comme le dit le Psaume 102 (103) :

« Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour…

Il ne nous traite pas selon nos péchés, ne nous rend pas selon nos offenses…

Mais l’amour du Seigneur pour qui le craint est de toujours à toujours » (Ps 102 (103), 8. 10. 17).

Dieu ne peut être indifférent à l’égard de nos souffrances. Comme le dit le Pape François :

« La miséricorde de Dieu est sa responsabilité envers nous. Il se sent responsable, c’est-à-dire qu’il veut notre bien et nous voir heureux, remplis de joie et de paix ». (Misericordiae Vultus, n°9).

Forts de cette assurance, et, comme le dit l’auteur de l’épitre aux Hébreux :

« Les yeux fixés sur Jésus Christ l’initiateur de notre foi et qui la mène à la perfection » (He 12, 1-2),

ne nous laissons donc pas entraîner au découragement, au désespoir.

C’est un moment de grâce où le Seigneur nous invite à nous ressaisir, à nous réveiller.

Oui, sachant qu’

« il nous faut passer par bien des tribulations pour entrer dans le Royaume de Dieu." » (Ac 14, 22),

nous sommes invités à trois démarches principales :

1°. D’abord, prier.

Invoquer le Dieu de miséricorde infinie, pour qu’Il nous pardonne nos fautes, pour qu’Il pardonne les fautes de nos dirigeants, pour qu’Il fasse prévaloir la paix véritable et définitive dans notre pays.

Car, comme le dit le Psaume 85 :

« Ce qu’il dit c’est la paix, pour son peuple et ses fidèles, qu’ils ne reviennent jamais à leur folie ». (Ps 85, 9)

Que dans nos paroisses, dans nos mabûndu, dans nos bintuâdi, dans nos mbôngi, dans nos familles, nous ne cessions de supplier le Seigneur pour la paix véritable, dans l’amour, la vérité et la justice.

2°. Ensuite, réfléchir.

Il convient de réfléchir pour tirer les leçons de notre histoire, pour déceler ce qui nous rend vulnérables, pour redécouvrir ce dont nous sommes capables d’être et de faire pour nous-mêmes et pour notre cher pays auquel nous sommes tous fiers et heureux d’appartenir.

Dans ce sens, écoutons cette interpellation du Pape François, dans son Message du Carême 2014 :

« Lorsque le pouvoir, le luxe et l’argent deviennent des idoles, ils prennent le pas sur l’exigence d’une distribution équitable des richesses. C’est pourquoi, il est nécessaire que les consciences se convertissent à la justice, à l’égalité, à la sobriété et au partage ».

3°. En fin, nous tourner vers l’avenir.

Comment ?

En nous pardonnant les uns aux autres et en ne nous laissant pas bloquer et paralyser par le mal que nous avons subi.

En nous redonnant réciproquement courage, dans le sens d’une plus grande solidarité, d’un plus grand dynamisme pour le développement de notre région.

Dans cette perspective, je m’adresse particulièrement aux jeunes :                     Ne vous laissez pas abattre devant cet avenir qui vous semble incertain et quasi bouché. Ne vous laissez pas manipuler par aucune force politique pour que rien ne compromette votre avenir. Prenez conscience pour comprendre les enjeux du moment. Soyez toujours courageux et cherchez à travailler, même avec des petits moyens, pour subvenir à votre vie.

Ecoutez ce que déclare le Psaume 27 :

« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage, espère le Seigneur ». (Ps 27, 14)

Bref, comme nous y invite l’Apôtre Paul, dans sa lettre aux Romains,

« Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien ». (Rm 12, 21)

Rappelons-nous ces paroles de l’Apôtre Paul dans sa deuxième lettre aux Corinthiens :

« Au moment favorable, je t'ai exaucé ; au jour du salut, je t'ai secouru. Le voici maintenant le moment favorable, le voici maintenant le jour du salut ». (2 Co 6, 2)

Oui, transformons ce moment d’épreuves en un "moment favorable" pour l’avenir de notre région et de notre pays.

« Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix en tout temps et de toute manière. Que le Seigneur soit avec vous tous ». (2 Thés 3, 16)

Donné à Kinkala, le 13 Avril 2016

† Mgr Louis PORTELLA MBUYU

Evêque de Kinkala

 
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MOÇAMBIQUE. Tributo ao Arcebispo Dom Jaime Pedro Gonçalves

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Na manhã do dia 6 deste mês de Abril, faleceu de doença prolongada, na cidade moçambicana de Beira, Dom Jaime Pedro Gonçalves, o grande artífice do processo de paz e de reconciliação moçambicano, num momento em que o país está a atravessar grandes dificuldades próprio em termos de paz e de reconciliação. Na entrevista que à este propósito concedeu à Rádio Vaticano, o Jurista angolano e Director do Centros de Estudos Populorum Progressio de Angola, o Dr. Domingos das Neves, enaltece as qualidades desse grande pacificador, antepassado da paz e da reconciliação dos povos africanos

Ora, como afirma Amadou Hampaté Ba, “em África, cada velho que morre é uma biblioteca que arde”.  Surge então para nós, a questão fundamental: como evitar que a morte natural de um nosso ancião, de um personagem que consideramos ser um ícone da história e historicidade dos nossos povos, das nossas nações, possa transformar-se numa “biblioteca que arde”? Como tornar perene o seu estatuto de “biblioteca vivente” no nosso seio? Como transformar a sua morte natural, o fim do seu peregrinar sobre esta terra dos nossos antepassados, numa celebração do triunfo da vida sobre a morte?

Se, como também afirma Birago Diop, “os nossos mortos nunca nos deixaram”, então a morte não é uma partida definitiva, mas sim uma transformação radical na maneira de estar presente no mundo dos vivos, na vida dos nossos entes queridos. Os mortos cessam simplesmente de estar e  agir connosco na vida quotidiana imanente, limitada, para passarem a estar  e a agir em cada um de nós, construindo assim a sua habitação temporal definitiva através de nós os vivos. Desta forma, nós os vivos somos a única razão pela qual os mortos continuam ainda vivos  e agir nesta terra e no meio de nós, os vivos.

Deste ponto de vista, achamos que a melhor maneira que temos hoje para celebrar a morte do nosso amado antepassado Dom Jaime Pedro Gonçalves, na perspectiva também da celebração do ano extraordinário da misericórdia, – é, essencialmente tentar procurar compreender  o que é que recebemos dele como herança enquanto estava ainda vivo no meio de nós e por conseguinte, o que é que devemos também deixar como herança, vital, a nossa volta, aos nossos entes queridos, aos nossos países, de modo particular à Moçambique, ao continente africano em geral e à humanidade como garantia do nosso testemunho de filhos e beneficiários dos milagres existenciais da paz e de reconciliação produzidos por aquele “elefante milagroso” que foi o Dom Jaime Pedro Gonçalves. Mas sobretudo, como tornar efectiva hoje, tudo aquilo que o nosso Dom Jaime considerava ser “outros sonhos para os moçambicanos e para os africanos em geral, que permanecem ainda na gaveta” e entre esses, na perspectiva do ano santo da Misericórdia, o de transformar Moçambique e a África em geral, num “ habitat definitivo da cultura de paz, justiça e de reconciliação entre povos e nações” e a cada um de nós em embaixadores da misericórdia do Jesus Cristo Libertador tal como fora o nosso antepassado Dom Jaime Pedro Gonçalves.

De facto, de Dom Jaime podemos proclamar bem alto e com júbilo e esperança, as palavras do Jesus Cristo Libertador no Sermão da montanha: << (...) Bem aventurados os que têm fome e sede de justiça, porque serão saciados. Bem – aventurados os misericordiosos, porque alcançarão misericórdia; Bem-aventurados os puros de coração, porque verão a Deus; Bem-aventurados os pacificadores, porque serão chamados filhos de Deus; Bem-aventurados os que sofrem perseguição, por causa da justiça, porque deles é o reino dos Céus; Bem-aventurados sereis quando vos insultarem e perseguirem e, mentindo, disserem todo o género de calúnias contra vós, por minha causa; Exultai e alegrai-vos, porque grande será a vossa recompensa nos Céus, porque também assim perseguiram os profetas que vos precederam>>.

Recordar Dom Jaime Gonçalves significa portanto, para os PALOP em particular e para o continente africano em geral, organizar um “ao redor do fogo” que seja ocasião para juntos repercorrermos, como filhos e filhas, os percursos da sua existência de autêntico missionário e embaixador da paz, da justiça e da reconciliação e traçar, ao mesmo tempo, de maneira urgente, as perspectivas para recolher em herança, os desafios que o seu ser elefante milagroso da misericórdia de Deus no nosso seio, lançam à cada um de nós, seus filhos e filhas, que fomos beneficiados  pelo seu zelo apostólico e realizar efectivamente o seu sonho de construção de um “Moçambique e de uma África que seja berço da cultura de paz e de reconciliação, uma África pulmão espiritual da humanidade futura” 

Filomeno LOPES,                             Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa 

 
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BURKINA FASO : Visite du Cardinal Ouédraogo à la Paroisse militaire Saint Sébastien

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A la fin de sa visite pastorale de trois jours à la paroisse militaire Saint Sébastien, le Cardinal Philippe Ouédraogo a célébré l’eucharistie de clôture, le dimanche 17 avril 2016. Une célébration qui a connu la participation des autorités militaires. Le Cardinal Ouédraogo a spécialement présenté à Dieu au cours de cette eucharistie du dimanche du bon Pasteur, le repos en Lui de tous les militaires tombés en mission. 

Cette visite pastorale canonique entre dans le déroulement annuel normal de la pastorale de l’Archevêque de Ouagadougou. Répondant aux dispositions de l’Eglise universelle, il s’acquitte ainsi du devoir pastoral qui revient à tout évêque de se faire proche de ses fidèles, en se rendant dans tous les compartiments de son territoire où ceux-ci vivent. C’est pourquoi après cinq paroisses visitées durant le temps de carême, il s’est fait l’hôte de l’aumônerie militaire Saint Sébastien du 15 au 17 avril 2016. Ce séjour pastoral, son deuxième dans cette paroisse personnelle militaire depuis sa prise de possession canonique du siège de Ouagadougou en juin 2009, s’est articulé comme dans toutes les paroisses précédemment visitées. « Le but d’une telle visite a-t-il expliqué, consiste à entretenir la proximité avec les fidèles et à toucher de plus près les réalités pastorales qu’ils vivent ».

Inscrivant résolument l’Eglise comme une communauté ouverte à l’accueil de tous, il n’a pas manqué de rendre visite aux chefs coutumiers, aux responsables des autres confessions religieuses ainsi qu’à toute autorité œuvrant dans le sens de l’unité et du rassemblement. L’aumônerie militaire n’a donc pas dérogé à cette pratique, et a conduit les pas du Cardinal Ouédraogo comme dans un marathon, à courir l’ensemble de la paroisse. Le planning établi par l’aumônier et son conseil paroissial a ainsi permis au Cardinal Ouédraogo d’échanger avec le Conseil paroissial, le Conseil pour les affaires économiques ainsi que les prêtres. Ensuite, à défaut de pouvoir célébrer la messe dans toutes les unités, vu la brièveté du séjour, le Cardinal Ouédraogo a pu se rendre à l’école de la Police Nationale et au Prytanée Militaire du Kadiogo, où il a présidé l’eucharistie pour les locataires de ces lieux. La visite rendue au chef d’Etat-major Général a donné l’occasion au Prélat d’exprimer la reconnaissance de tout l’archidiocèse à toutes les forces de défense et de sécurité, pour l’assistance apportée lors des grands rassemblements liturgiques. Une visite de courtoisie appréciée par les récipiendaires qui se sont recommandés à la prière du visiteur. 

Tous soumis aux mêmes exigences évangéliques. 

Aux chrétiens de la paroisse militaire Saint Sébastien, l’Archevêque de Ouagadougou a rappelé que « la particularité de leur paroisse ne les prive pas de prendre part aux rencontres prévues par les communautés chrétiennes de base (C.C.B). C’est en ces lieux que se transmet cet apprentissage de la construction de l’Eglise comme famille de Dieu au Burkina. Pour que l’Eglise soit cette famille en effet, les militaires comme tous les fidèles et à la suite des premiers chrétiens, doivent s’appliquer à l’écoute de la parole de Dieu, à la fidélité à la prière, à la fraternité et au partage. « Vous ne pouvez pas être de bons chrétiens sans la parole de Dieu » s’est exclamé le Cardinal Ouédraogo au cours de son homélie. Citant Saint Jérôme, il a encore rappelé à tous, que « l’ignorance des Ecritures est l’ignorance de Jésus-Christ ». Il a ainsi stimulé à prendre à cœur la lecture et la méditation de la parole de Dieu, avant d’inviter presque par manière de supplication les parents à jouer leur rôle de premiers catéchistes auprès de leurs enfants : « Chers parents, de grâce essayez de faire un effort pour la prière en famille ». Célébrant le dimanche du bon Pasteur qui prend soin de son troupeau, le Cardinal Ouédraogo a convié les participants à l’eucharistie du jour à intensifier leurs prières afin que Dieu accorde à son Eglise de nombreuses et saintes vocations pour le service de son peuple. Les chemins à parcourir par lui pour aller à la rencontre de tous ses fils et filles restent innombrables. Les fidèles de Saint Sébastien ont certainement conscience de ce fait, et l’ont prouvé en offrant au Cardinal Ouédraogo une paire de chaussure et un chapeau militaire pour rendre agréable sa pérégrination.

Abbé Joseph KINDA

www.eglisedubrukina.org

 
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Stop blaming the past; Nigerian Bishop tells Government

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Bishop Mathew Hassan Kukah of Sokoto Diocese in Nigeria has lamented the trading of blame by officials while ordinary citizens continue to suffer.

The Bishop has called on the Nigerian government of President Muhammadu Buhari elected in March 2015, to stop apportioning blame to the previous administration and get on with the task of improving the lives of Nigerians. Speaking recently to the people of Sokoto about the spirit of Easter, Bishop Kukah said hunger among citizens was, in fact, the worst form of corruption that could ever face any nation.

“Fixing the Nigerian economy remains a mirage as today’s experts blame yesterday’s consultants. Both leaders and policy makers are trading blame while the lives of ordinary citizens continue to hang precariously.” Bishop Kukah added, “We are tired of all the cacophony of voices that have turned our suffering into a laboratory for theoretical experimentations. What we want to know is how to put food on the table. Hunger is the worst form of corruption any nation can live with,” the Bishop said.

Nevertheless, Bishop Kukah urged Nigerians not to lose hope for a better tomorrow.

“Just when we thought we had woken up to a new dawn, we realise now that yesterday’s litany of woes is still with us. Fear still grips the land. It is tempting to ask, is this the change we voted for? However, rather than lose hope and concede to the cynics, let us pause for a moment in the spirit of Easter to reflect on our situation,” the Bishop encouraged Nigerians.

Bishop Kukah challenged Nigerians to keep working together to better the nation.

“In moments of hopelessness, we often evoke nostalgia to romanticise the past, sedate our imagination and pretend that yesterday was better than today. But, like the Israelites, we must continue with this desert walk till we see the promised end; as the Israelites, if we want change, better days, freedom, we all have to pay the price for this by our sacrifices,” the Bishop emphasised.

Looking at the challenges of the country in the context of the Jubilee Year of Mercy declared by Pope Francis, Bishop Kukah said repentance was a precondition to gaining God’s mercy and forgiveness and as such all Nigerians need to come before the Lord in repentance.

“Repentance is never an end in itself. Repentance is only a precondition, a path towards gaining God’s mercy and forgiveness. In turn, forgiveness is the stepping-stone to reconciliation. Reconciliation waters the ground and allows justice to flow like a river (Amos 5:24).” The Bishop added, “Therefore, all of us, as individuals, families and communities must genuinely seek the face of God in personal penance” (Ps. 27:8).

Bishop Kukah cautioned Nigerians: “Mere religiosity, endless prayers, gold rosary beads, pilgrimages, incense, are no substitute for heeding the words of Jesus that, only the pure of heart shall see God (Matt. 5:8). Only repentance can guarantee that,” The Ordinary of Sokoto diocese said.

(CNSNg.org)

Email: engafrica@vatiradio.va

 
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BENIN : L’Institut des Artisans de Justice et de Paix reçoit Mgr Aristide Gonsallo

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Les membres de l’Institut des artisans de justice et de paix (IAJP) ont accueilli, le lundi 11 avril 2016, à leur siège à Cotonou, l’évêque en charge au plan national de leur institution, Mgr Aristide Gonsallo, président de la commission épiscopale Justice et paix. Outre le mot d’accueil du porte-parole du groupe, Célestin Codjo Amoussou, c’est le temps de la messe inaugurale qui a permis également  de lancer la première session de formation des agents pastoraux de l’année 2016. A l’autel, Mgr Gonsallo était entouré d’une dizaine de prêtres concélébrants, dont les Pères Colbert Goudjinou, directeur de l’IAJP  et son adjoint, Léandre Yémadjro. Au-delà de la joie du partage du pain et du sel de la fraternité qui a suivi, Mgr Gonsallo qui succède à ce poste à Mgr Clet Fêliho, évêque de Kandi, a indiqué qu’il travaillera dans la perspective de son prédécesseur en tissant chaque jour au bout de l’ancienne corde, la nouvelle, celle de la promotion de la justice et de la paix en tous lieux et à tous moments. Le prélat a particulièrement invité les membres de l’IAJP de même que les nombreux agents pastoraux présents à être des missionnaires de la promotion de la justice et de la paix pour toujours en témoigner au milieu de leurs frères et sœurs. Saluant cette invitation missionnaire de Mgr Gonsallo, le Père Goudjinou a, au nom des membres de son institut, promis de toujours travailler de façon concrète à allier Justice et Paix à travers des initiatives qui engagent les différentes couches de la société à être des artisans de justice et de paix pour une société établie  dans une ambiance pacifique.

Guy DOSSOU-YOVO,                                Cotonou, pour Radio Vatican

 
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BURKINA FASO : Mgr Thomas Kaboré en tournée pastorale à Boulsa

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Du 13 au 17 Avril 2016, Mgr Thomas Kaboré a séjourné dans la paroisse Sainte Maria Goretti  de Boulsa dans le cadre d’une visite  pastorale. Durant quatre jours, il a visité les communautés chrétiennes de Parawiiga, Yêêga, Boulpèèla, Bèlga, Zéguédéguin, Zâmbanga, Boala, Boonaam et celles de Boulsa ville. D’autres groupes, comme le Conseil Paroissial des Laïcs, les Femmes catholiques, les élèves de l’école catholique Xavier Laraya avec leurs enseignants, ont également  reçu la visite de notre père évêque. Idem pour Madame le Haut-Commissaire du Namêntênga et le chef de Boulsa. Partout il a été chaleureusement accueilli par des fidèles enthousiastes et enthousiasmés. Si, pour les uns, le passage de l’évêque était une habitude, pour les autres par contre c’était la première fois qu’ils le voyaient. L’objectif de la visite était de s’imprégner de la vie des communautés chrétiennes, les écouter, les exhorter et les encourager.

La visite pastorale de Boulsa a revêtu d’un cachet spécial en ce sens que, outre l’enseignement que le père évêque donne partout au sujet des Petites Communautés Ecclésiales (PCE), des questions éminemment pastorales sont revenues sur la table lors des échanges avec les communautés. Il s’agit plus particulièrement de certaines danses traditionnelles (comme celle des masques) lors des funérailles chrétiennes ainsi que de la polygamie.

Quelle attitude adopter vis-à-vis de ces danses traditionnelles qui s’invitent aux funérailles chrétiennes ? C’est en substance la question qui a été posée par les fidèles, signifiant ainsi que cela constitue un sérieux problème pastoral et ç’en est vraiment un. En effet, pris dans l’étau de la peur, des chrétiens admettent cette pratique lors des funérailles chrétiennes de leurs proches parents. Un rite qu’ils tiennent absolument, de peur de voir la mort frapper encore dans la famille. De l’avis de ceux qui s’y connaissent, dans l’antichambre de ces danses, des pratiques et rites fondamentalement anti-chrétiens sont accomplis. Pour cela, ils demandent purement et simplement leur interdiction, car elles ne sont pas sans danger dans le vécu de la foi.

Quant à la polygamie, qui a encore la peau dure, elle constitue elle aussi un souci pastoral pour ne pas dire une plaie de la foi. Il n’est pas rare en effet, de voir, dans une communauté, beaucoup d’époux chrétiens vivant avec plusieurs épouses. Un phénomène dont la fin n’est pas pour bientot, au regard de l’accroissement des cas. A la question de savoir pourquoi cette pratique persiste-t-elle  au sein des communautés chrétiennes, sans oublier d’autres questions qui ont été au menu des échanges, toute une panoplie de réponses justificatives a été donnée, des explications aussi diverses les unes que les autres. Malgré tout, la polygamie demeure un véritable problème pastoral auquel il va falloir trouver une réponse pastorale. Il appartient, pour cela, aux pasteurs de Boulsa de s’y pencher avec le sérieux que cela requiert.

Au cours de la messe du dimanche du Bon Pasteur et des Vocations, marquant la fin de sa visite pastorale, Mgr Kaboré a procédé à l’envoi de quatre catéchistes. A la fin de leur formation, ils reçoivent ainsi officiellement mandat pour exercer leur ministère auprès de communautés chrétiennes. Avec un regard de foi, on y voit l’œuvre de la Providence du Maître de la moisson qui envoie, en ce dimanche du « Bon Pasteur » et des Vocations, des ouvriers pour sa moisson ; d’autre part, on y a vu une grâce de la visite du père évêque pour les fidèles et les pasteurs de Boulsa qui n’ont pas manqué d’exprimer leur joie d’être visités par le père de la famille.

Père K. Alexis OUEDRAOGO

 
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MOÇAMBIQUE. Bispos reiteram disponibilidade de colaborar na busca da paz

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Nota dos Bispos Católicos de Moçambique (Texto integral)

“Ouvi o clamor do meu povo … vi os seus sofrimentos … desci para libertá-lo” (Ex. 3,7)

Nós, Bispos Católicos de Moçambique, reunidos em Assembleia, renovamos nossa solidariedade com todo o povo moçambicano que continua a sofrer por causa desse clima de guerra. Não somos, como Igreja, ligados a nenhum partido político, embora irresponsavelmente tentem nos conotar. Não estamos nem a favor da Frelimo, nem da Renamo, nem de outro partido, mas a favor do povo, sobretudo dos pobres, que são os que mais sofrem com essa guerra absurda. Reiteramos a nossa dissipabilidade de buscarmos  juntos o caminho da paz.

Temos insistido nos últimos apelos pelo calar das armas e por um diálogo eficaz, com o envolvimento das forças vivas da sociedade. Voltamos a clamar aos dois lados, Governo e Renamo, para que dêem passos concretos pelo fim das hostilidades e retomada da vida normal no País. O País está semiparalisado: não há investimentos, os países apoiantes retiram o apoio, o turismo está a enfraquecer cada dia mais, as pessoas não podem viajar em segurança, 36 mil crianças e jovens estão sem estudar, mais de 11 mil moçambicanos estão refugiados no vizinho Malawi, a economia dá mostras de colapso … Onde queremos chegar?

A melhor maneira de homenagear Dom Jaime Pedro Gonçalves, que ontem sepultámos, e que foi um incansável baluarte da luta pela paz, é concretizar aquele Acordo de Roma assinado em 1992, através dum verdadeiro diálogo e duma verdadeira reconciliação nacional. As duas guerras passadas ceifaram as vidas de mais de um milhão de moçambicanos. Basta de guerra! Em nome de Deus pedimos: trabalhemos todos pela paz, a começar pelas autoridades do Governo e dos partidos políticos.

Propomos a todos os católicos que o dia 22 de maio, Dia da santíssima Trindade, seja um dia especial de oração pela paz e toda a colecta daquele dia será encaminhada à Caritas nacional para que, através da caritas do Malawi, seja encaminhada às necessidades dos moçambicanos de Kapise, no Malawi.

Que Maria, Rainha da Paz, acompanhe o caminhar do povo moçambicano na consolidação e preservação da Paz!

Beira, aos 10 de abril de 2016

D. Francisco Chimoio

Presidente da CEM

 
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TCHAD : 2ème session restreinte de la Conférence Episcopale (CET)

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La 2ème session restreinte de la Conférence Episcopale du Tchad (CET) s’est ouvert le mardi 19 avril 2016 à N’Djaména, en présence des Evêques des différents diocèses, mais aussi de Monseigneur Franco Coppola, Noce Apostolique en République Centrafrique et au Tchad.

Plusieurs thèmes font l’objet des débats de cette rencontre qui durera une semaine. C’est le président de la Conférence Episcopale du Tchad, Monseigneur Jean Claude Bouchar, qui a lancé les travaux de cette rencontre. En dehors des partages habituels sur la vie des régions et de l’Eglise, plusieurs sujets d’actualités occupent une bonne place dans l’agenda des Evêques. La formation dans les séminaires ainsi que la question financière dans les institutions de l’Eglise ne sont pas du reste.

Tout en transmettant la salutation du Saint Père aux Evêques du Tchad, Monseigneur Franco Coppola, a parlé de la conversion et de l’année de la miséricorde.

Ces derniers temps, de nombreux mouvements féminins ont vu le jour dans les différents diocèses du pays. Mettre en synergie ces mouvements est une priorité pour les Evêques et constitue un des thèmes abordés. Signalons que l’inauguration officielle du nouveau siège de la Conférence Episcopale du Tchad le 23 avril prochain marquera la fin des travaux.

Edouard TAKADJI,                          N’Djaména, pour Radio Vatican

 
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BURKINA FASO : Messe de clôture de la 29e assemblée générale de la fraternité sacerdotale

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Plus de 300 prêtres de la Fraternité sacerdotale de la Conférence épiscopale Burkina-Niger ont tenu leur 29ème Assemblée générale dans l’archidiocèse de Koupéla au Burkina Faso du 11 au 14 avril 2016. Les travaux ont officiellement pris fin avec la messe présidée par le Nonce apostolique au Burkina, Mgr Piergiorgio Bertoldi, en la Cathédrale Notre Dame des grâces de Koupéla le mercredi 13 avril 2016.

Dans son homélie, le nonce apostolique a insisté sur la fraternité et le courage dans la mission. Il a invité les prêtres à aller de l’avant à l’instar des premiers apôtres, qui malgré la persécution qui les avait dispersés, ont persévéré dans l’annonce de la bonne nouvelle.

Pendant les trois jours, les prêtres ont pu prier ensemble, fraterniser et réfléchir sur le thème général : « Le ministère d’écoute, de délivrance, de guérison et d’exorcisme au service de l’Evangélisation ».

Les échanges leur ont permis de choisir une devise commune ainsi libellée : « Prêtres, Frères, Amis et Serviteurs ». Ils ont également pris des résolutions et formulé des recommandations lues à la fin de la messe. On peut retenir que les prêtres de la Fraternité sacerdotale Burkina-Niger souhaitent créer les cadres propices d’information et de formation pour eux-mêmes et pour les chrétiens afin de déjouer les pièges des pratiques traditionnelles et autres sectes et mouvements ésotériques. Ils s’engagent également à exercer avec plus d’attention et d’assiduité le ministère de l’écoute, de la délivrance, de la guérison et de l’exorcisme.

C’est dans la matinée du jeudi 14 avril  2016 que la plupart des participants ont repris le chemin de retour. En perspective, l’année 2017 marquera le 75ème anniversaire de l’ordination des premiers prêtres autochtones du Burkina Faso et le clergé de la Conférence épiscopal fort de 1 007 prêtres à ce jour compte célébrer ce jubilé comme il se doit.

Abbé Laurent NADEMBEGA

 
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COTE D’IVOIRE : Célébration de la journée nationale des prisons

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C’est la MACA, la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan dans le diocèse de Yopougon qui a accueilli le dimanche 10 avril l’édition 2016 de la journée nationale des prisons. Une initiative de la commission nationale de la pastorale des prisons, entité de la commission épiscopale Justice et paix.

La journée nationale des prisons est une journée qui vise à interpeller l’opinion nationale et internationale sur la question de la détention en Côte d’Ivoire et sur la question de l’humanisation des centres pénitenciers. Selon le père Albert Datcha, coordonnateur national de la pastorale des prisons de Côte d’Ivoire, cette journée est une occasion pour  l’Eglise de se faire davantage proche des personnes en détention. L’édition 2016 de la journée nationale des prisons a par ailleurs revêtu d’un autre sens en cette année jubilaire de la miséricorde.

Mgr Boniface Ziri, évêque du diocèse d’Abengourou et président de la commission épiscopale justice et paix, a présidé la messe officielle de cette journée en la chapelle Saint Pierre de cette maison d’arrêt, en présence de Mgr Jean Salomon Lezoutié, évêque de Yopougon, des responsables de la MACA et d’une centaine des détenus.

Mgr Boniface Ziri a traduit toute la proximité spirituelle de l’Eglise Catholique en Côte d’Ivoire aux pensionnaires de cette maison d’arrêt, les  exhortant à  l’espérance envers le Christ.

Plusieurs dons ont été offerts aux pensionnaires de cette prison, entre autres des livrets de prières et environ 2000 repas. C’est par un recueillement à la grotte mariale de la chapelle de la MACA que l’édition 2016 de la journée nationale des prisons s’est clôturée.

Françoise NIAMIEN,                                    Abidjan, Radio Vatican

 
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NIGERIA : Les mères de Chibok et le mouvement Bringbackoursgirls poursuivent leur mobilisation

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Le monde a jeté un regard, le jeudi 14 avril, sur les deux ans, jour après jour, du rapt de 276 écolières au beau milieu de la nuit dans le lycée de Chibok, dans le nord du Nigeria. Au cours de manifestations marquant ce triste avènement,  les participants ont tenu à souligner qu’il ne s’agissait pas seulement de faire mémoire des lycéennes de Chibok mais aussi de toutes les personnes qui ont été enlevées, tuées ou déplacées par le groupe islamiste. Pour les organisations humanitaires, les filles de Chibok ne sont que la pointe émergée de l’iceberg. Dès 2012, Boko Haram avait commencé à cibler les femmes. Depuis, le groupe a enlevé des centaines d’autres jeunes filles, dont près de 400 au cours du dernier trimestre de 2014 à Damasak, une localité située à la frontière avec le Niger. Bien que le rapt en masse de Chibok ait suscité une indignation planétaire et qu’une cinquantaine de filles aient recouvré leur liberté, on est toujours sans nouvelles fiables sur le sort de 219 d’entre elles. Certaines de ces captives qui ont pu s’échapper donnent des témoignages accablants. Plusieurs femmes du groupe des trois cents otages retrouvés dans la forêt de Sambisa l’an dernier ont dit qu’elles avaient été mal nourries, violées, et qu’elles subissaient un lavage de cerveau. D’autres ex-captives ont indiqué qu’elles avaient dû suivre des entraînements aux tirs et des formations pour commettre des attentats-suicides. Parmi les jeunes filles de Chibok qui ont réussi à s’échapper au moins une a parlé de menaces qu’elle et sa famille ont reçus après qu’elle se soit enfuie. "Les hommes de Boko Haram nous ont menacées, nous disant que si nous allions dans n’importe quelle école du Nigeria, ils nous retrouveraient et tueraient nos familles" a-t-elle notamment affirmé. Empêcher les filles d’aller à l’école : c’est l’objectif que Boko Haram poursuit au Nigeria selon certains experts. Le mouvement islamiste affirme que la vocation des femmes ne peut être autre que le mariage et Boko Haram utilise le viol pour jeter le déshonneur sur les femmes et les filles qui le subissent.

En février 2016, un rapport publié par l'UNICEF et l’ONG International Alert concluait à la double peine des jeunes filles enlevées par Boko Haram. Après avoir vécu l’enfer pendant leur captivité, une fois libérées, elles doivent faire face au rejet de leur communauté. Leurs familles craignent qu’elles ne se soient radicalisées et qu’elles ne cherchent à recruter leurs proches. Celles qui sont enceintes, ou qui ont eu un enfant en captivité, doivent surmonter les obstacles les plus lourds. Les familles pensent que l’enfant peut hériter des « mauvaises dispositions du père ». Certaines femmes ont été marginalisées et réduites à la prostitution.

A la veille de ce triste anniversaire, Boko Haram a envoyé une « preuve de vie », sous forme d'une vidéo, qui montre une quinzaine de jeunes filles assurant avoir été enlevées au dortoir du lycée de Chibok. Pour les membre du mouvement BringBackOurGirls, la récente vidéo  de Boko Haram est une raison de poursuivre la mobilisation. Elle donne de l’espoir, permettant d’établir que certaines adolescentes sont encore en vie.

Marie Josée MUANDO BUABUALO,                               Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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ZAMBIA: Anglican Communion meeting ends in Lusaka

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The Anglican Consultative Council’s 16th meeting (ACC-16) which began on 8 April came to an end Tuesday 19 April in the Zambian capital of Lusaka. The meeting was held at Lusaka’s Anglican Cathedral of the Holy Cross.

The leader of the Anglican Communion, the Archbishop of Canterbury Justin Welby, delivered his address on 15 April. In his speech, he briefed members of the Anglican Consultative Council on the outcome of the Primates’ gathering and meeting that took place in Canterbury Cathedral in January 2016.

The outgoing chair of the Anglican Consultative Council described the just ended ACC-16 as a meeting that brought the body of Christ together.

“We’ve been able to see that our diverseness and that some of our differences in culture, language and ways of being are actually an enrichment of the body of Christ,” retired Malawi Bishop James Tengatenga said during a closing news conference on the evening of 18 April held at the Cathedral of the Holy Cross in Lusaka.

“It has been a celebration of the life of the Church, and God has been with us,” Bishop Tengatenga said.

The Archbishop of Canterbury Justin Welby, speaking at the same news conference, said the meeting’s opening Eucharist, which combined thousands of Anglicans with Zambian President Edgar Chagwa Lungu and Kenneth Kaunda, the country’s first president, and other government officials epitomised what the work of the Church is about.

Calling the Eucharistic Service a “hugely joyful celebration,” Archbishop Welby said it “summed up most of what the Church is about.” The Service gave the sense “that we can count on Christ for strength even in difficult times and difficult places; to look for truth as... a Jesus people,” the Archbishop of Canterbury said.

18 April was a marathon legislative day for the ACC-16. The Council passed 44 resolutions.

The Council earlier in the week elected Hong Kong Archbishop Paul Kwong to be its next chair.

Kwong, the second and current Archbishop and Primate of Hong Kong Sheng Kung Hui, said at a brief news conference after his election, that he was “deeply honored and humbled” to be elected. He called the job a “huge responsibility to serve the ACC and the communion, together with the delegates” and also with the Instruments of Communion.

“We have to make the communion relevant to the world, to the people that we are called by God to serve,” Archbishop Kwong said.

[Source: Episcopal News Service – Lusaka, Zambia]

Email: engafrica@vatiradio.va

 
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ANGOLA. Manuel J. Alves da Rocha: Petróleo e gestão da crise sócio-economica

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“Angola encontra-se numa situação  socioeconómica difícil que não pode ser suportada por mais tempo, diz Manuel J. Alves da Rocha": é questão de olhar para o estado do sistema sanitário e educativo e mesmo para a questão do lixo que já se arrasta desde o ano de 2013.

Na base está  a queda do preço do petróleo a nível mundial, mas no caso de Angola existe também uma situação mais complexa que reporta o problema à própria gestão dos recursos disponíveis, gestão que não exclui a ma distribuição das riquezas”. São palavras do Dr. Manuel José Alves da Rocha, o conceituado economista Angolano, professor de economia na Universidade Católica de Angola em Luanda e também director do Centro de Investigação Científica nessa mesma Universidade.

Alves da Rocha, também colaborador do Banco Mundial, do PNUD, do Banco de Investimento Europeu e da Organização Internacional do Trabalho, acha que a situação que Angola vive neste momento é absurda porque até há pouco tempo Angola tinha liquidez de reservas que poderiam cobrir a crise actual, sobretudo a nível da saúde, da educação e da recolha do lixo, que parecem ser os sectores mais atingidos por esta situação.

Na entrevista à Rádio Vaticano Alves da Rocha apela o Governo Angolano a procurar rapidamente uma solução para essa situação que arrasta o País para um colapso socioeconómico que não pode ser suportado a longo prazo.

Moisés MALUMBU,                                    Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa 

 
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ÁFRICA. Mateus Mesquita: Cinema e valores culturais em África

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Com efeito com o cinema são tratados todos os temas sociais, políticos e económicos, da sociedade, do mundo e das nações. Com o cinema  pode-se reviver  a história de um povo, de um grupo social e de uma nação. 

A África  tem dado alguns passos no aproveitamento do que o cinema pode dar às sociedades africanas mas bate-se com muitas dificuldades. Uma delas é o custo da produção e da distribuição de produtos cinematográficos.  A isso junta-se o facto de que para muitos africanos só tem valor o que vem de fora,  daí a cultura em expansão na África, do consumo descontrolado e desproporcionado de telenovelas e filmes importados, muitos deles com elementos negativos para a formação da própria sociedade.

Em entrevista à Rádio Vaticano falou desta questão o jovem angolano Mateus Mesquita,  cineasta que vive na Itália e que tem vindo a fazer enormes esforços, para dar uma direcção diferente à tendência africana de desprezar o que é seu, nomeadamente a nível do consumo de filmes feitos em África num momento em que já existem muitos filmes africanos de grande qualidade tecnológica e conteúdo ético educativo e formativo sobre os valores positivos africanos.

Moisés MALUMBU,                                    Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa 

 
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ZAMBIA. Crimes rituais provocam mutilações e mortes

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Centenas de pessoas manifestaram-se e saquearam, nesta segunda-feira em Lusaca, vários mercados pertencentes a estrangeiros suspeitos de terem participado numa recente vaga de crimes rituais,  disseram fontes locais da polícia citadas pela AFP, tendo acrescentado que quatro lojas foram saqueadas depois que os seus proprietários foram suspeitos de estar implicados numa série de mortes que tiveram lugar na zona", precisou Charity Chanda, porta-voz da polícia zambiana.

Segundo fontes oficiais, as vítimas de tais crimes rituais apresentavam-se com os corpos amputados de orelhas, coração e órgãos genitais. Numerosos refugiados Ruandeses, proprietários de cantinas, foram acusados de terem cometido crimes rituais com os quais esperam, seguindo a superstição, trazer boa sorte e sucesso nos negócios.

As crenças em rituais de feitiçaria, na busca do poder político e de enriquecimento fácil tem motivado esses crimes que se multiplicam sobretudo durante as eleições, afirmam as mesmas fontes acrescentando ainda que neste momento os crimes rituais estão a dar-se na proximidade das eleições presidenciais previstas para 11 de Agosto deste ano, 2016.

Moisés MALUMBU,                                    Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa 

 
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Pain hebdomadaire du catholique. Cinquième Dimanche de Pâques, Année C. Dimanche 24 avril 2016. Par Théodore C. LOKO*

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I. Traits définitoires du laïcat :

Les laïcs constituent l’ensemble des chrétiens qui ne sont pas membres de l’ordre sacré et de l’ordre religieux (Lumen Gentium n° 31) et qui, de par leur baptême, sont incorporés au Christ et intégrés au peuple de Dieu, d’où leur participation, à leur manière, à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ.

II. Textes du jour : Actes des Apôtres 14,21b-27 ; Psaume : 144 ; Apocalypse de saint Jean 21,1-5a ; Jean 13,31-33a.34-35

III. Commentaire :

La bonne nouvelle de ce dimanche, c’est une immense scène d’amour qui ne demande qu’à enserrer toute une communauté et même le monde entier. Nous ne pourrons en témoigner que si nous puisons à la source de cet amour. Aimer, c’est prolonger Dieu, c’est vivre à sa manière sans exclure personne. Ce qui fait la valeur d’une vie c’est un amour de plus en plus à la ressemblance de celui de Jésus pour nous.

La première lecture relate la fin du premier voyage de Paul et Barnabé en Pisidie et Pamphylie. S’en retournant, les apôtres visitent chacune des villes évangélisées. Ils ont souci de fortifier la foi des nouveaux chrétiens et de les encourager à persévérer malgré les épreuves inévitables. Les apôtres ne sont jamais à leur compte ! Ils sont des envoyés du Seigneur et c’est lui qui agit par eux, avec eux. Paul et Barnabé rapportent non pas leur action mais « tout ce que Dieu a fait avec eux ». Ce qui se résume dans cette belle expression : ouvrir aux nations la porte de la foi. La mission laissée par Jésus avant son départ : « Vous serez mes témoins jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8) est en voie d’accomplissement.

L’Évangile rapporte une partie de « l’entretien suprême » de Jésus avec ses disciples. C’était au soir du Jeudi Saint. Jésus vient de laver les pieds de ses disciples. Judas est sorti pour le trahir. Dans ce récit, deux choses nous frappent : la première c’est la glorification ; l’heure de la mort est, pour Jésus, l’heure où il va être glorifié par le Père. La deuxième c’est le commandement qu’il leur laisse. C’est un commandement qui résume toute sa vie : « comme je vous ai aimés, vous aussi, et vous les uns les autres. »

Dans l’Évangile de Jean, le mot « gloire » revient souvent dans les discours d’adieu de Jésus. Nous sommes très loin de la gloriole ou de la vantardise des hommes. Pour Jésus, glorifier son Père c’est manifester sa divinité. Ce qu’il fait en lui accordant totalement sa confiance, en lui obéissant jusqu’au don de sa vie : Jésus glorifie son Père en manifestant son amour inconditionnel pour les hommes jusqu’à la croix. Dans le même mouvement, le Père glorifie son Fils en l’introduisant avec son humanité auprès de lui. Chez Jean, élévation sur la croix et exaltation se confondent. 

Quel est le lien entre la glorification et le commandement de l’amour ? L’amour de Jésus qui le relie à son Père dans la gloire se communique à ceux qui croient en lui. « Aimez-vous comme je vous ai aimés ». L’amour fraternel n’est pas simple imitation mais accueil en nous de la vie du Christ. Faire l’expérience de l’amour du Christ, c’est nous laisser transformer par lui pour devenir aimants par son amour. Par rapport à l’amour prescrit par la Loi de l’Ancien Testament (Dt 6, 5 ; Lv 19, 18), le commandement laissé par Jésus est nouveau en ce qu’il engage la vie dans sa totalité. Jésus le montre par son exemple : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » (15,13). Notre fidélité au commandement nouveau sera le signe devant les hommes de notre appartenance au Christ.

La seconde lecture est tirée de l’apocalypse de Saint Jean. Pour la comprendre, il faut se rappeler qu’elle est écrite pour des chrétiens persécutés. C’est un message très fort et très solennel qui annonce un ciel nouveau et une terre nouvelle. C’est la victoire de l’amour sur toutes les puissances du mal. Chaque dimanche, le Christ nous rassemble pour nous nourrir de sa parole et de son eucharistie. Il vient nous donner force et courage pour aimer comme lui et avec lui.

* Ambassadeur du Bénin près le Saint Siège

 
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La revue de la presse catholique africaine du Mercredi 20 avril 2016. Par Albert MIANZOUKOUTA*

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La presse africaine se saisit de l’Exhortation apostolique du Pape François sur le mariage et la famille : Amoris Laetitia. Ainsi, sur EGLISE D’ALGERIE, Mgr Jean-Paul Vesco, évêque d'Oran souligne que dans cette exhortation « le pape François appelle à une révolution du regard ». Pour Mgr Vesco, « rien ne change de la doctrine de l'Église et pourtant tout change dans la rapport de l'Église au monde. Tout change dans le regard que nous sommes appelés à porter sur les situations humaines toujours complexes et singulières, si souvent blessées et fragilisées. Nous sommes en fait invités à porter le regard que portait Jésus sur les personnes qu'il rencontrait. C'est aussi simple que cela. Et aussi exigeant ».

Petit rappel : Dominicain, Mgr Jean-Paul Vesco est aussi l’auteur d’un ouvrage sur la question : « Tout amour véritable est indissoluble » (Cerf, 2015) précise le portail de l’Eglise d’Algérie.

Parole d’Evêque toujours : le bihebdomadaire LA SEMAINE AFRICAINE qui paraît à Brazzaville, en République du Congo, publie le cri de détresse que lance l’Evêque de Kinkala, Mgr Louis Portella Mbuyu. Son diocèse et le département qui y correspond sont dans l’angoisse depuis le 4 avril dernier, lorsqu’un opposant local s’est mis en tête de contester par les armes les résultats de l’élection présidentielle du 20 mars. En réponse, l’armée est entrée dans le département…

« Chers frères et sœurs, Nous voici encore dans l’épreuve. Nous avions pourtant pensé, après les tribulations que nous avons connues il y a presque 18 ans, que c’était une page tournée définitivement et que le cri de cœur de la population congolaise qui avait retenti partout dans le pays: «Plus jamais ça!» était un engagement devant Dieu et devant les hommes de préserver la paix envers et contre tout. Et voilà, contre toute attente, que le bruit des bombes s’est encore fait entendre, provoquant le déplacement forcé et précipité des populations de tous âges », dénonce l’Evêque. Prier, réfléchir aux raisons qui nous rendent si vulnérables, se pardonner et se tourner résolument vers l’avenir : telles sont les pistes que suggère l’Evêque de Kinkala pour sortir de cette situation.

Au Burkina Faso, écrit Carine Méda dans EGLISE FAMILLE, « la communauté des assomptionnistes a ouvert ses portes aux laïcs venus de divers horizons pour communier avec eux » dimanche 10 avril dernier. « Vin nouveau, outre neuve », c’est autour de ce thème que se sont tenus les travaux de réflexion de cette journée » au cours de laquelle il a été rappelé qu’ « un laïc assomptionniste est une personne qui s’engage à vivre sa vocation baptismale et la mission qui en découle, en Assomption, dans l’Eglise et la société. »

A Madagascar, le quotidien catholique LA CROIX est préoccupé par la nouvelle configuration politique du pays, marquée par la nomination d’un nouveau premier ministre, Olivier Mahafaly Solonandrasana, qui a formé vendredi dernier son gouvernement. Scepticisme du journal catholique qui note comme sans réel intérêt le gonflement de cette équipe qui maintient aux postes-clés les mêmes têtes de toujours, le premier ministre lui-même étant aussi par ailleurs ministre de l’Intérieur. Pour le journal, il s’agit de signaux peu encourageants qui ne permettent pas de croire au slogan d’un « gouvernement de combat ». Et le quotidien de conclure : « en Centrafrique on dit “Au travailleur le salaire, au paresseux les larmes”. Espérons que le nouveau gouvernement saura tirer profit de ces dictons et proverbes et pourra terrasser l’adversaire qu’il a lui-même désigné. A la revoyure. Quand ? Dans 100 jours ! ».

Mais pour nous la « revoyure » c’est mercredi prochain.

* Journaliste à Radio Vatican/Français-Afrique

 
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