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29/06/2016

De nous à vous - From us to you - De nós para vós

De vous à nous - From you to us - De vós para nós

De nous à vous - From us to you - De nós para vós



Pape François : Solennité des saints apôtres Pierre et Paul

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Le mercredi 29 juin 2016, en la solennité des saints apôtres Pierre et Paul, le Pape François a célébré, dans la Basilique Saint Pierre, la messe au cours de laquelle il a bénit les pallium pour les nouveaux archevêques métropolitains. S’inspirant des lectures de cette solennité, le Saint Père a basé son homélie sur « un binôme central » : fermeture / ouverture ; auquel il a associé le symbole des clefs promises par Jésus à Simon Pierre pour qu’il puisse ouvrir l’entrée du Royaume des cieux. En ce qui concerne les fermetures, a déclaré le Pape, la prière apparait comme la voie de sortie principale. La vie de Simon, pécheur galiléen, s’est ouverte et s’est épanouit pleinement lorsqu’elle a accueilli de Dieu le Père la grâce de la foi. La vie de l’apôtre Paul a été "toute en sortie" grâce à l’Evangile. La prière, a poursuivi François, permet à la grâce d’ouvrir une voie de sortie : de la fermeture vers l’ouverture, de la peur vers le courage, de la tristesse vers la joie. Et même de la division vers l’unité, comme en témoigne la présence de « nos frères de la Délégation envoyée par le cher Patriarche Œcuménique Bartholomée, pour participer à la fête des Saints Patrons de Rome ».

Stanislas KAMBASHI,SJ,                            Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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Voyage du Pape en Arménie

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Le Pape François a effectué, du 24 au 26 juin 2016, son 14ème Voyage Apostolique qui l’a conduit en Arménie. En cette terre qui fut la première Nation à accueillir le Christianisme comme religion officielle en l’an 301, le Saint Père a été accueilli par le Président de la République, Mr Serz Sargsyan, ainsi que par le Patriarche Suprême et Catholicos Arménien Apostolique Karekin II. François y a visité différents lieux, notamment la « Colline des Hirondelles » de Tzitzernakaberd, qui abrite le Mémorial dédié à la mémoire du « Metz Yegern » ou massacres de la population Arménienne en 1915 par les troupes de l’Empire Ottoman. Le Saint Père a en outre rencontré différentes personnes, dont les autorités religieuses et politiques. Au cours de la messe célébrée à Gumri, le Pape a proposé aux chrétiens arméniens de méditer sur la figure de saint Grégoire de Narek, qui évangélisa l’Arménie. Ce saint, a souligné François, a toujours su mettre en dialogue les misères humaines et la miséricorde de Dieu. Le Saint Père a aussi présidé, à Erevan, une rencontre œcuménique et une prière pour la Paix, au cours de laquelle il a exhorté les arméniens à devenir des promoteurs actifs d’une culture de rencontre et de la réconciliation, notamment avec le peuple turc. François a par ailleurs participé à la Divine Liturgie des Arménienne Apostolique et a signé une déclaration conjointe avec le Catholicos Arménien Apostolique. Dans ce texte, les deux Pasteurs appellent notamment tous ceux qui ont des responsabilités à faire cesser les violences d’ordre politique, ethnique et religieux qui font beaucoup de victimes, surtout parmi les innocents.

Stanislas KAMBASHI,SJ,                            Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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Actes Pontificaux/ Pontifical Acts

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Le Saint Père a accepté la renonciation au gouvernement pastoral de l’archidiocèse de Cotonou, au Benin, présentée par Mgr Antoine Ganyé, conformément au canon 401 § 1 du Code du Droit Canonique ; et a nommé archevêque de Cotonou le Père Roger Houngbedji, de l’Ordre des Prêcheurs (Dominicain).  Le Père Houngbedji était jusque-là Professeur à l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO) et à l’Institut Dominicain Saint Thomas d’Aquin, à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire.

 
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Le Pape émérite Benoit XVI fête 65 ses 65 ans de sacerdoce

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Le Pape émérite Benoit XVI a fêté le mardi 28 juin 2016 65 ans d’ordination sacerdotale (il a été ordonné prêtre dans la Cathédrale de Freising, en Allemagne, le 29 juin 1951), au cours d’une cérémonie organisée dans la Salle Clémentine au Vatican, en présence du Pape François. Ce dernier a, dans son mot de circonstance, exprimé le souhait que la main de Dieu le miséricordieux soit toujours sur son prédécesseur, afin qu’il continue à témoigner au monde l’amour de Dieu. Etaient également présents, des Cardinaux, des évêques et d’autres personnalités. Pour sa part, Benoit XVI a exprimé ses remerciements en un seul mot : « Eucharistomen », expression grecque qui signifie : « Merci ». A cette occasion a aussi été rendu public le nouveau livre de Benoit XVI « Enseigner et apprendre de Dieu », destiné au thème du sacerdoce.

Stanislas KAMBASHI, SJ,                                Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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Vatican Radio Communiqué/Communiqué Radio Vatican/Comunicado da Rádio Vaticano

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If you are listening to us on Shortwave, we would greatly appreciate a short report from you on the quality of our programs and of the signal reaching you. Please address your report to: The Africa Promotions Office for Africa, Vatican Radio, 00120 Vatican City.

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Nous demandons à nos auditeurs qui nous suivent sur les Ondes courtes de bien vouloir nous faire parvenir un rapport d’écoute sur la qualité de la réception de nos programmes, à l’adresse du Bureau de Promotion-Afrique de Radio Vatican, 00120 Cité du Vatican.

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Pedimos aos nossos ouvintes que nos escutam em Ondas Curtas que nos enviem um relatório de escuta sobre a qualidade da recepção dos nossos programas, escrevendo ao seguinte endereço do Serviço de Promoção-África da Rádio Vaticano, 00120 Cidade do Vaticano.

 
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Avis pour les radios catholiques africaines et les auditeurs de Radio Vatican/ Notice to Catholic Radio Stations in Africa and listeners of Vatican Ra

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Radio Vatican avait produit en 2011 un album musical, Afrika tenda amani (fais la paix, Afrique), avec le concours de quelques artistes musiciens africains dont Papa Wemba de la République démocratique du Congo et Bonga d’Angola. Cet album qui accompagne l’exhortation post-synodale Africae munus, reflète les thèmes de la Deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques (réconciliation, justice et paix), a été expédié à toutes les radios catholiques africaines par le canal des Pères Evêques diocésains auxquels Radio Vatican a fait parvenir 3 copies.

Si jamais une radio n’a pas encore reçu une copie de cet album, elle peut nous écrire (africa@vatiradio.va) nous en demander. De même, nous disposons de quelques exemplaires pour nos auditeurs qui en feront la demande. Mais la quantité est fort limitée.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsable du Bureau de Promotion de Radio Vatican pour la zone Afrique

E-mail : africa@vatiradio.va

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In 2011, Vatican Radio produced a music album titled Afrika tenda amani (Make Peace, Africa), with the help of a few African musicians including Papa Wemba of the Democratic Republic of Congo and Bonga from Angola. Three copies of the CD album, which accompanied the publication of the post-synodal exhortation Africae munus  and reflects on the themes of the Second Special Assembly for Africa of the Synod of Bishops (reconciliation, justice and peace) was sent to all  Catholic radio stations in Africa through the local bishops.

If your radio station has not yet received a copy of this album, please write to africa@vatiradio.va to request a copy. Also, we have a limited number of copies for our listeners who may also send their requests to the above email address.

Fr. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Head of the Promotions Office for Africa

Vatican Radio

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A Rádio Vaticano tinha produzido em 2011 um álbum musical denominado Afrika Tenda Amani (faz a paz, África), com a participação de alguns artistas músicos africanos, dentre os quais Papa Wemba da República Democrática do Congo e Bonga de Angola. Este álbum, que acompanha a Exortação pós-sinodal Africae Munus reflecte os temas da Segunda Assembleia Especial para a África do Sínodo dos Bispos (reconciliação, justiça e paz), e foi enviado a todas as Rádios Católicas africanas através dos Senhores Bispos Diocesanos aos quais a Rádio Vaticano fez chegar três cópias.

Se por acaso alguma Rádio ainda não recebeu uma cópia deste álbum, podem nos escrever (africa@vatiradio.va) para solicitá-lo. Da mesma forma, também dispomos de alguns exemplares para os nossos ouvintes que o solicitem. Mas a quantidade é muito limitada.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsável do Departamento de Promoção da Rádio Vaticano, para a região África

E-mail: africa@vatiradio.va

 
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PROGRAMME FRANÇAIS-AFRIQUE : SUIVEZ-NOUS SUR FACEBOOK

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En plus de notre site internet, vous pouvez aussi suivre de nos nouvelles sur Facebook à l’adresse : Radio Vatican Français-Afrique. Cliquez sur "j'aime" pour interagir.

 
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Nos fréquences en KHz sur les Ondes courtes (Heure en Temps universel)/ Our frequencies in KHZ on Short Waves (Universal Time)/As nossas frequências e

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Anglais-Afrique/ English-Africa/Inglês-África :

5 :00 : 9660 – 11625

6 :30 : 11625 – 13765

17 :30 : 11625 – 13765 - 15570

20 :00 : 11625 – 13765

[Rome: FM: 103.80]

 

Français-Afrique/French-Africa/Francês-África :

4 :30 : 9660– 11625

6 :00 : 11625 – 13765

17 :00 : 13765 - 15570

20 :30 : 11625 – 13765

[Rome: FM: 103.80]

 

Portugais-Afrique/ Portuguese-Africa/Português-África :

5 :30 : 9660 – 11625 – 13765

18 :00 : 11625 – 13765 - 15570

[Rome: FM: 103.80]

 

Kiswahili :

3 :30 : 7360 – 9660

7 :30 : 9660 - 11625

16 :00 : 13765 – 15570

[Rome: FM: 103.80]

 

NB:

Partout dans le monde, on peut suivre nos programmes à travers notre site internet www.radiovaticana.va.  De même, on peut suivre en direct les images des événements, des cérémonies du Pape sur notre Player video live dont le lien se trouve sur notre site internet.

***

Please note that you can follow our programmes at all times, day and night the world over. Just go to www.radiovaticana.va. Also you can follow a live video coverage of Papal events by clicking on the video player on the website.

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Em todo o mundo é possível seguir os nossos programas através do nosso sito internet www.radiovaticana.va Do mesmo modo, se podem também seguir in directo as imagens dos acontecimentos e cerimónias do Papa  no nosso Player vídeo ao vivo, cujo link também se encontra no nosso sito internet.

 
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Adresse utile pour Radio Vatican/Useful contact of Vatican Radio/Endereço

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P. Jean-Pierre BODJOKO, SJ

Responsable Bureau de Promotion-Afrique/Head of Africa’s Promotion Office/ Responsável

Sector de promoção-Afrique

e-mail: africa@vatiradio.va

Tel : +39.06.698.83366

 
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De vous à nous - From you to us - De vós para nós



RD CONGO : Les évêques catholiques appellent les politiciens à la responsabilité

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A l’issue de leur dernière assemblée plénière du 20 au 24 juin 2016, en plus d’avoir élu un nouveau président de leur Conférence épiscopale et son adjoint, les évêques de la République démocratique du Congo, après avoir réfléchi sur la situation critique que traverse leur pays, ont rendu public le 24 juin 2016 leur  message qui constitue en fait un appel à la responsabilité des acteurs politiques pour la sauvegarde de la nation.

Tout en rendant grâce au Seigneur pour tous les pas déjà franchis par leur pays, les évêques de la République démocratique du Congo se posent la question de savoir si la crise actuelle ne résulte pas du blocage du processus électoral. Ils déplorent aussi la réduction sensible de l’espace démocratique, la multiplication inquiétante de violations des droits humains, les massacres ignobles et l’insécurité croissante dans la région Est du pays, la dépréciation de la monnaie nationale face aux devises étrangères, le dédoublement des partis politiques, qui ne sont pas de nature à apaiser les esprits.

Et pour les évêques congolais, la souffrance de la population ne fait qu’empirer. Le peuple se voit sacrifié sur l’autel des intérêts des politiciens. Et comme piste, ils exigent le respect de la constitution, socle de leur Nation qui, dans ses articles verrouillés, a coulé les options fondamentales concernant notamment le nombre et la durée des mandats du Président de la République. Vouloir agir autrement, écrivent les évêques de la République démocratique du Congo, c’est non seulement aggraver la crise actuelle mais plus encore  marcher contre la volonté du Peuple, souverain primaire qui a fait son choix : ce serait donc une haute trahison à la Nation.

 

D’autres pistes de solution proposé c’est le dialogue, c’est aussi répondre au cri de détresse du Peuple, Garantir le respect des droits humains.

Après des recommandations à tous les acteurs politiques et à toute la nation congolaise, les Evêques congolais, s’engagent pour leur part d’organiser des moments de prière pour un processus électoral apaisé dans tous les diocèses du pays et promettent de veiller à sauvegarder la liberté et la neutralité de l’Eglise contre toute forme de récupération.

Ils comptent aussi lancer une campagne d’Education Civique et Electorale, tout en proposant leur sollicitude pastorale, en appui au facilitateur nommé, pour favoriser le rapprochement entre acteurs politiques congolais et obtenir ainsi la tenue de ce dialogue attendu. (JPB)

Texte complet du message des Evêques :

“Le Veilleur avertit son peuple » (Cf. Ezéchiel 3,16)

APPEL A LA RESPONSABILITE DES ACTEURS POLITIQUES POUR LA SAUVEGARDE DE LA NATION

Message de la 53ème Assemblée Plénière des Evêques de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO)

Préambule

1. Réunis en Assemblée Plénière ordinaire à Kinshasa, du 20 au 24 juin 2016, Nous, Cardinal, Archevêques et Evêques membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), avons saisi cette occasion pour réfléchir sur la situation critique que traverse notre pays, suite au blocage du processus électoral. Cette situation inquiétante qui risque de plonger le pays dans le chaos, interpelle tous les congolais et congolaises, et engage en premier lieu,  la responsabilité des acteurs politiques. Solidaires du destin de notre peuple et préoccupés par la tournure des événements, nous avons, dans la prière, tourné nos regards vers le Seigneur, Maître des temps et de l’histoire, pour lui confier notre pays. Mus par cette foi en Dieu, nous  adressons cette exhortation à tous les fils et filles de la RD Congo pour un sursaut patriotique en vue de sauver la Nation en danger !

2 Nous rendons grâce au Seigneur pour tous les pas déjà franchis par notre pays dans le processus de la démocratisation qui doit se consolider et se poursuivre. En tant que pasteurs, notre rôle n’est pas de promouvoir une quelconque idéologie ni de parrainer politiquement des individus ou des groupes pour l’accès ou le maintien au pouvoir. Notre rôle est d’accompagner les acteurs politiques, de toutes tendances, à s’acquitter consciencieusement de leur mission d’être au service du bien commun.

3. Nous remercions tous ceux qui ont pris l’initiative de nous partager leurs préoccupations et leurs attentes, ainsi que ceux qui ont répondu à notre invitation pour échanger sur la crise que traverse notre pays. Cela témoigne du capital de confiance placé en l’Eglise catholique,  et en même temps nous interpelle comme pasteurs.

Visage de la crise

4. La crise actuelle ne résulte-t-elle pas du blocage du processus électoral ?  En effet, alors que les échéances électorales prévues par la Constitution sont imminentes, on constate un retard accablant dans  l’organisation des scrutins. Le peuple congolais s’interroge : ce retard serait-il dû à un déficit de bonne gouvernance, à un cas de force majeure, ou à un manque de volonté politique délibéré ? Le dialogue, voie royale en démocratie pour résoudre les problèmes, semble lui aussi être dans l’impasse.  Depuis son annonce par le Président de la République et la nomination du facilitateur, les acteurs politiques congolais peinent à s’accorder pour baliser de manière consensuelle le chemin d’un processus électoral crédible et apaisé.

5. En outre, la réduction sensible de l’espace démocratique, la multiplication inquiétante de violations des droits humains, les massacres ignobles et l’insécurité croissante dans la région Est du pays, la dépréciation de la monnaie nationale face aux devises étrangères, le dédoublement des partis politiques, ne sont pas de nature à apaiser les esprits. En même temps, la souffrance de la population ne fait qu’empirer. Le peuple se voit sacrifié sur l’autel des intérêts des politiciens.

Pistes de solutions

6. Que devons-nous faire pour sortir de la crise actuelle ?  En tant que pasteurs d’âmes, nous n’avons pas la prétention d’apporter une solution technique et politique au problème. Cependant, réconfortés dans notre ministère pastoral à être des veilleurs, « des hommes d’espérance pour notre peuple » et à apporter notre contribution pour l’avenir heureux de notre nation, nous voulons rappeler à notre Peuple et à nos Gouvernants des exigences fondamentales qui doivent être honorées, afin de parvenir à une sortie de crise susceptible de relancer le processus électoral dans un climat apaisé. 

1° Respecter la Constitution

7. Il nous faut impérativement revenir au respect de la Constitution, socle de notre Nation qui, dans ses articles verrouillés, a coulé les options fondamentales concernant notamment le nombre et la durée des mandats du Président de la République. Tirant les leçons des expériences politiques malheureuses de la Première et de la Deuxième République, ces options fondamentales  préservent la cohésion nationale et donnent à notre pays toutes les chances de se construire sur des bases solides. Elles s’imposent à tous. Aussi, appelons-nous nos dirigeants au sens de la responsabilité républicaine et patriotique en vue d’accepter l’alternance au pouvoir comme fondement d’une vie démocratique. Vouloir agir autrement,  c’est non seulement aggraver la crise actuelle mais plus encore  marcher contre la volonté du Peuple, souverain primaire qui a fait son choix : ce serait donc une haute trahison à la Nation (Cf. Art. 220).

2° Aller au dialogue

8. A l’heure actuelle, le dialogue politique des forces vives de la Nation dans le respect des fondamentaux de la Constitution, choix du Peuple, s’avère la voie incontournable pour éviter le chaos. Aussi, exhortons-nous les acteurs politiques à mettre fin aux manœuvres dilatoires et à se mettre autour d’une table avec le Facilitateur nommé pour se parler en face, en vue de dégager un consensus pour l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes dans le respect de la Constitution. La responsabilité des acteurs politiques de toutes tendances est engagée. Ils en répondront devant l’histoire, si, à cause de leurs intérêts partisans, ils sacrifient la paix de la Nation.

3° Répondre au cri de détresse du Peuple

9. La crise qui déchire les politiciens a des répercussions néfastes sur le vécu quotidien des citoyens congolais. La situation socio-économique et sécuritaire des populations se dégrade et personne ne semble considérer sa détresse comme une priorité. Les besoins sociaux de base, notamment la santé, l’éducation, l’eau, l’électricité ne sont  pas assurés convenablement. Les salaires, déjà modiques, ne sont plus réguliers. Pendant que des conflits sociaux agitent la fonction publique,  le budget national est revu à la baisse. Le Peuple lance un cri de détresse à ses Gouvernants. Nous n’ignorons pas les répercussions, pour notre pays, de la crise actuelle due à la chute des cours de matières premières. Mais la crise actuelle ne pourra être résolue si l’on reste sourd au cri de détresse du Peuple.

4° Garantir le respect des droits humains

10. La situation actuelle est exacerbée par la montée des violations des libertés et le mépris des droits humains les plus élémentaires, les arrestations arbitraires et les jugements hâtifs ainsi que la réduction de l’espace médiatique. De telles pratiques compromettent la démocratisation effective de notre pays. Il est temps de promouvoir les valeurs démocratiques dans la gestion de l’Etat et de restaurer un Etat de droit en République Démocratique du Congo. C’est une exigence de la paix sociale et de la confiance mutuelle indispensables pour un dialogue sincère.

11. En rappelant ces exigences, nous sommes convaincus que notre avenir commun n’est pas voué à la fatalité de la violence ni de l’affrontement meurtrier. L’espérance chrétienne est un antidote à toute fatalité. Elle nous apprend que Dieu est à l’œuvre dans notre monde meurtri. Elle nous apprend aussi que dans ce monde, des hommes et des femmes de bonne volonté sont à l’œuvre pour entreprendre des actions convergentes de justice et de paix. Nous lançons un appel pressant à l’endroit des acteurs politiques congolais ainsi que de ceux de la société civile, à se mettre du côté de ces hommes et femmes de bonne volonté pour privilégier l’intérêt supérieur de la Nation et s’engager résolument à trouver une issue heureuse à la crise actuelle.

Recommandations

12. Forts de cet appel, nous recommandons :

• Au Gouvernement de la République

- de garantir le respect de l’éthique et des règles démocratiques dans la gestion de l’Etat ;

- d’assurer aux parties prenantes au processus électoral un environnement  serein et harmonieux ;

- de redoubler d’efforts dans la mobilisation des ressources matérielles et financières afin de garantir la tenue, dans les délais constitutionnels des élections ;

- de mettre fin à toute répression et actes d’intimidation contre ceux qui expriment une opinion contraire ou différente.

• Aux acteurs politiques congolais

- de cesser de se servir du peuple pour l’inciter à la haine et à la violence, au tribalisme et au rejet des compatriotes considérés comme non originaires ;

- de débattre publiquement et sérieusement des priorités et des valeurs sur lesquelles ils entendent bâtir l’avenir de notre pays ;

- de dépersonnaliser le débat sur la Constitution et de rechercher de manière consensuelle le chemin d’un processus électoral crédible et apaisé ;

- de refuser les positions extrémistes dans leur discours comme dans leur comportement et de faire des concessions nécessaires en vue de donner une chance à un dialogue national sincère et prometteur d’un avenir meilleur pour tout le peuple.

• A la CENI

- d’entreprendre sans délai la préparation des prochains scrutins en privilégiant les opérations techniquement et financièrement les  plus appropriées pour que nous puissions respecter les normes de la Constitution ;

- de jouer en toute indépendance son rôle d’Institution d’accompagnement de la démocratie en évitant d’être à la solde d’une quelconque tendance politique.

• A la Communauté Internationale

- d’intensifier ses engagements en appuyant avec des moyens financiers et logistiques conséquents le processus électoral en cours en République Démocratique du Congo ;

- d’appuyer davantage le Facilitateur nommé par l’Union africaine et d’autres initiatives susceptibles de favoriser dans un bref délai la tenue du dialogue entre congolais ;

- d’accompagner les organisations de la Société civile dans leur combat pour le respect des droits humains et dans la formation civique des populations.

• A la jeunesse

- de ne pas se laisser instrumentaliser, ni manipuler par les acteurs politiques de quelque tendance que ce soit ;

- de refuser toute forme de violence.

• Au peuple Congolais

- de se mettre debout et de faire preuve de vigilance et de maturité pour s’opposer par tous les moyens légaux et pacifiques à toute tentative de mettre à mal l’alternance au pouvoir ;

- de participer activement à la campagne d’éducation civique et électorale.

Conclusion

13. Pour notre part, nous organiserons des moments de prière pour un processus électoral apaisé dans tous les diocèses de notre pays et veillerons à sauvegarder la liberté et la neutralité de l’Eglise contre toute forme de récupération. En outre, fidèles à notre mission, nous entendons prendre des initiatives pour susciter une plus grande conscience citoyenne afin d’obtenir, dans le respect de la Constitution, un consensus politique pour des élections libres et démocratiques en République Démocratique du Congo.

14. A ce sujet, nous avons lancé la campagne d’Education Civique et Electorale qui consiste à susciter la réflexion des citoyennes et citoyens sur leur engagement actif, non-violent, responsable et généreux, pour améliorer la situation du pays et le développer. Cette campagne devra contribuer à former la conscience du peuple pour qu’il contribue à édifier un Etat de droit et qu’il s’implique dans le processus politique en cours avec une conscience chrétienne bien avisée.

15. Au regard du dialogue qui tarde à se concrétiser,  nous proposons notre sollicitude pastorale, en appui au facilitateur nommé, pour favoriser le rapprochement entre acteurs politiques congolais et obtenir ainsi la tenue de ce dialogue attendu.

16. Nous confions la réussite du processus électoral et l’avenir de notre pays à l’intercession de la Vierge Marie, Mère de Dieu, Reine de la paix. Nous prions pour que Dieu prenne en grâce notre peuple et bénisse notre beau pays !

Fait à Kinshasa, le 24 juin 2016

En la Solennité de la Nativité de Saint Jean-Baptiste

Sé/Les Evêques membres de l’Assemblée Plénière de la CENCO présents à la session ordinaire du 20 au 24 juin 2016

 
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TOGO : 112ème Session Ordinaire de la Conférence Episcopale

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Les évêques du Togo ont tenu leur 112ème session ordinaire du 14 au 17 juin 2016. Cette assemblée a été principalement consacrée à la situation des séminaires et d’autres maisons de formation de l’Eglise du Togo, ainsi qu’à la réception de l’exhortation apostolique Amoris Laetitia. Présent à cette session ordinaire, le Nonce Apostolique en ce pays a saisi l’occasion pour entretenir les Pères de l’Eglise du Togo sur quelques thèmes. Un autre fait marquant de cette assise a été, à l’ouverture, l’accueil de Mgr Célestin-Marie Gaoua, nouvel évêque de Sokodé, récemment ordonné. Les évêques du Togo ont par ailleurs traité d’autres thèmes relatifs à l’Eglise locale, à la situation du pays ou de l’Afrique.

Voici le communiqué sanctionnant cette session ordinaire des évêques du Togo

CXIIEME SESSION ORDINAIRE DE LA CONFERENCE DES EVÊQUES DU TOGO

Lomé, du 14 au 17 juin 2016

COMMUNIQUE DE PESSE

1. Séance inaugurale

 La 112ème session ordinaire de la Conférence des Evêques du Togo (CET) a été marquée principalement par la première participation de S.E. Mgr Célestin-Marie GAOUA, ordonné le 05 mars 2016 pour le siège épiscopal de Sokodé. Mgr GAOUA a été accueilli chaleureusement au sein de la CET par ses aînés dans l’épiscopat, ainsi que par le Nonce Apostolique au Togo, S.E Révérendissime Mgr Brian UDAIGWE. Cette session de juin, consacrée aux Séminaires, a donné au « benjamin » des Evêques togolais, lui-même ancien recteur du Séminaire de Philosophie, d’écouter avec une attention toute particulière, en communion avec ses pairs, le labeur, les joies et les difficultés des responsables de nos trois Séminaires interdiocésains.

Aussi, chacune des interventions au cours de la séance inaugurale des travaux a-t-elle rappelé la nomination et l’ordination épiscopale de Sokodé comme « l’évènement parmi les évènements » qui ont marqué la vie de l’Eglise au Togo au cours de ces derniers mois.

« L’évangile de ce jour, 14 juin 2015, nous exhorte à la perfection de l’amour », a souligné S.E. Mgr Denis AMUZU-DZAKPAH, archevêque métropolitain de Lomé dans son mot de bienvenue, invitant ses frères évêques à accueillir cette exhortation comme une exigence évangélique qui doit habiter l’esprit des travaux de cette session. Il a informé ses pairs de la vie de l’Eglise famille de Dieu de Lomé, notamment les pèlerinages du Jubilé de la Miséricorde qui se succèdent, par doyenné, à la Cathédrale près de la porte de la Miséricorde.

Outre l’évènement de Sokodé, S.E. Mgr Benoît ALOWONOU, Président de la CET, en prononçant l’ouverture officielle des travaux, a rappelé les jubilés d’argent épiscopal de Mgr ANYILUNDA et d’or sacerdotal de Mgr DJOLIBA célébrés respectivement les 13 et 16 avril 2016. Il a également relevé l’importance de la lettre pastorale donnée à l’occasion de la commémoration de l’indépendance de notre pays comme un évènement pastoral significatif, avant d’inviter l’assemblée à se mettre à l’écoute de l’Esprit du Seigneur durant les travaux.

2. Entretien du Nonce Apostolique

Au cours de cette Session, le Représentant du Saint-Siège au Togo a entretenu les Evêques suivant trois niveaux : la vie et la mission de l’Eglise universelle, les évènements marquants de l’Eglise au Togo et la formation dans les Séminaires.

L’Exhortation post-synodale Amoris Laetitia du Pape François sur la Famille, rendue publique le 19 mars 2016, a été présentée par le Nonce Apostolique comme l’aboutissement des débats des Pères synodaux au cours des deux derniers synodes sur la Famille et, comme un support de référence pour la pastorale familiale, « tant pour les familles que pour les agents de la pastorale familiale ». Le Nonce Apostolique a repris les termes mêmes du Saint-Père, en précisant que cette Exhortation constitue, en outre, « une proposition aux familles chrétiennes, proposition qui les stimule à valoriser les dons du mariage et de la famille, et à garder un amour fort nourri de valeurs… », « à encourager chacun à être un signe de miséricorde et de proximité  là où la famille ne se réalise pas parfaitement ou ne se déroule pas dans la paix et la joie ».

 Amoris Laetitia représente également une grâce du contexte de l’Année Jubilaire de la Miséricorde en cours dont les pèlerinages s’organisent et se succèdent au niveau diocésain et de l’Eglise universelle. Il a rappelé le récent jubilé des prêtres qui a eu lieu à Rome du 1er au 3 juin 2016, également ouvert aux Séminaristes. Aux 6000 prêtres présents, dont la délégation togolaise, le Pape a prêché une retraite spirituelle sur le thème : « le prêtre, ministre de la Miséricorde. » Le Nonce exhorte les Evêques à utiliser cet enseignement du Pape pour alimenter de futures rencontres des prêtres dans les diocèses. Déjà, du 04 au 05 juillet 2016, a-t-il annoncé, il y aura une réplique de ce jubilé des prêtres au Sanctuaire de Lourdes en France, sous forme de colloque international sur le thème « le prêtre, témoin de la Miséricorde ». 

Concernant la formation dans les Séminaires, le Nonce Apostolique a rapporté l’exhortation que le Pape François adressait à la Communauté du Séminaire pontifical lombard de Rome le 25 janvier 2016 : simplicité de vie et simplicité de langage. Pour relever ce défi, a ajouté Mgr UDAIGWE, il faut s’y préparer par le choix des formateurs dans le souci permanent d’assurer aux Séminaires des formateurs de valeurs et aguerris tant doctrinalement que moralement et spirituellement.

Au niveau national et/ou interdiocésain, le Nonce Apostolique s’est réjoui de l’installation du Tribunal Ecclésiastique Interdiocésain, tribunal qui, a-t-il souligné, permettra aux fidèles mariés d’avoir un interlocuteur juridique officiel en cas de nécessité. Il recommande à ce tribunal de travailler dans l’esprit du motu proprio « Mitis Iudex Dominus Iesus (Le Seigneur Jésus, Juge clément) du Pape François, qui simplifie, en quelque sorte, les procédures de déclaration de nullité du mariage.

Pour ce qui concerne l’actualité nationale, le Nonce Apostolique a félicité les Evêques d’avoir bien ciblée la période de la commémoration de l’indépendance pour publier leur Lettre pastorale « Soyons responsables dans la justice et la vérité » et pour « la valeur historique assumée par cette Lettre Pastorale ». Il a également rassuré les Evêques que cette Lettre a été appréciée par Rome qui a d’ailleurs relevé qu’elle « exprime bien non seulement votre conscience du rôle que la communauté chrétienne peut jouer dans la promotion du bien commun, mais aussi votre sollicitude pastorale pour le progrès civil et moral de votre Nation ».

Enfin, le représentant du Saint-Siège au Togo a porté à la connaissance des Evêques les informations suivantes :

-           Le  Pape François a rendu désormais nécessaire, pour sa validité, une consultation préalable du Saint-Siège avant l’érection de tout nouvel Institut religieux.

-           Il a approuvé à titre provisoire, les statuts du nouveau Dicastère pour les laïcs, la famille et la protection de la vie. Une Lettre Apostolique a été également publiée le 04 juin 2016 par le Pape intitulée « Comme une Mère aimante », pour renforcer l’action de l’Eglise dans la protection des mineurs et des adultes vulnérables.

-           La Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements a publié un décret élevant la mémoire de Sainte Marie Madeleine au rang de fête. Cette fête, avec sa préface propre, se célèbre toujours le 22 juillet.

Au terme de son entretien, après avoir exprimé ses vœux chaleureux aux Evêques qui ont célébré récemment un anniversaire, le Nonce Apostolique a échangé avec eux sur la paix sociale dans notre pays et sur les pratiques récentes de la secte de Banamé au Bénin et ses tentatives d’intrusion au Togo.

Confortés par les exhortations du Nonce Apostolique,  les Evêques ont poursuivi leurs travaux sur les séminaires, sur les autres institutions interdiocésaines, sur la famille et sur d’autres questions d’ordre pastoral et liturgique.

3. Les séminaires

Les Evêques ont reçu tour à tour en audience les trois recteurs des Séminaires interdiocésains du Togo : le R.P. Jean Paul Koffi du Séminaire propédeutique Saint Paul de Notsé, le R.P. Jean Komlan-Ebri du Séminaire Philosophique Benoît XVI de Tchitchao et le R.P. Godfroy Kouegan-Abbey du Séminaire St Jean Paul II de Lomé. Ils ont écouté avec une attention paternelle les nouvelles de chacune de ces institutions, la vie et le travail des séminaristes, des formateurs, ainsi que les joies et les difficultés qu’ils rencontrent.

 Ils ont ensuite focalisé leur attention sur les questions relatives au discernement vocationnel et à l’accompagnement, au niveau des paroisses, des jeunes qui se préparent à entrer au séminaire ; les questions touchant aussi à leur santé, aux exigences de la discipline, de la formation humaine, intellectuelle et spirituelle ont été également abordées. Ces réflexions ont emmenés nos Pères Evêques à aborder la question de profils des formateurs et à procéder à quelques nominations là où le besoin se fait sentir. C’est, habités par ce souci de formation de qualité, que les Evêques ont consacré quelques heures pour poursuivre leur travail de mise à jour de la Ratio de formation dans les Séminaires au Togo.

4. Réception et appropriation de l’Exhortation Apostolique post-synodale Amoris Laetitia du Pape François

Quelle sera notre pastorale après Amoris Laetitia ? C’est la question que les Evêques se sont posé en abordant la question importante de la Famille dans l’esprit de l’Exhortation Apostolique. Les échanges sur cette question ont été profonds, denses, avec une hauteur de vue pastorale toute particulière. Les Evêques ont résumé leurs actions à mener suivant trois niveaux :

Au niveau diocésain

-           les Evêques exhortent tous et toutes, prêtres, consacré(e)s et fidèles laïcs, à prendre connaissance du contenu de ce document du Pape intitulé Amoris Laetitia (la joie de l’amour) ; à le travailler morceau par morceau, dans les diocèses, afin d’y puiser et de mettre à profit pour le bien de la famille, de l’Eglise et de l’humanité, la richesse spirituelle, humaine et morale contenue dans l’enseignement du Saint-Père. Cela permettra surtout de se l’approprier, de comprendre ce qu’il dit sur les questions difficiles, sur le bien que la famille apporte à l’humanité, et d’éviter de lui faire dire autre chose.

-           Intégrer la catéchèse matrimoniale dès le précatéchuménat jusqu’à la confirmation et pendant la préparation immédiate au mariage. Ce projet exige que chaque diocèse veille à former des personnes en pastorale familiale et en droit canonique.

-           Les Evêques demandent au Conseil épiscopal de la Famille (anciennement « Commission épiscopale pour la Famille ») de proposer un guide simple de lecture de ce document à l’usage des fidèles.

Au niveau interdiocésain et régional

Les Evêques décident d’organiser un colloque sur la Famille, qui se célèbrera en communion avec tout le clergé, les personnes consacrées, les fidèles et les hommes et femmes de bonne volonté. Il associera des experts, des théologiens, des pasteurs et toute personne ressource, des autres confessions religieuses notamment, qui sont à même d’apporter à la réflexion commune des éléments d’enrichissement mutuel sur les questions soulevées dans Amoris Laetitia.

Au niveau civil et panafricain

Les Evêques du Togo s’engagent à adresser un message aux Evêques d’Afrique au cours de l’Assemblée Plénière du SCEAM en juillet 2016 à Luanda en Angola, afin de remettre au jour les défis contenus dans la Déclaration que cette organisation avait adressée aux Chefs d’Etat d’Afrique, en juin 2015, relatifs à la protection des valeurs de la famille propres à l’Afrique. Ils encouragent et appuient les Etats qui défendent ces valeurs humaines et familiales.

5. Autres sujets

D’autres sujets non moins importants et des audiences ont meublé les travaux des Evêques. Il s’agit principalement :

-           De l’accompagnement spirituel et matériel des prêtres : dans la suite des recommandations du Saint-Père au cours de leur visite ad limina en mai 2015, les Evêques ont partagé les expériences de la situation matérielle de leurs prêtres et des aides spirituelles qui leur sont proposées pour bien vivre leur ministère. Ils ont retenu l’importance d’associer davantage les fidèles au soutien des prêtres, et d’encourager ceux-ci à ne pas négliger la nécessité, pour chaque prêtre, d’avoir un directeur spirituel. Ils ont confié à deux Evêques de reconstituer les modules pour la formation permanente des prêtres.

-           Du dialogue interreligieux : les Evêques ont pris la mesure de l’importance de la poursuite des efforts de dialogue entre les différentes confessions religieuses, notamment en matière de recherche de la paix, eu égard au contexte international marqué par tant de violence ;

-           Du renforcement de la pastorale sociale et de développement depuis la base, dans les paroisses, jusqu’au niveau des partenaires, pour initier des actions de développement beaucoup plus efficientes et durables. Dans ce sens, les Evêques ont reçu en audience Mr Scott CAMPBELL, Directeur Régional de CRS (la Caritas de la Conférence des Evêques des USA), venu de Kinshasa (RDC) en vue de renforcer leur partenariat avec le Togo. Les Evêques ont également revisité les efforts de coordination de la pastorale de la santé au niveau interdiocésain et au niveau des partenariats avec l’Etat.

-           Des considérations liturgiques : les Evêques rappellent qu’au cours de la célébration eucharistique, au moment de l’acclamation de l’évangile (le chant d’alléluia) toute l’assemblée se lève, y compris les concélébrants (évêques, prêtres etc.).  Seul, reste assis, celui qui préside l’eucharistie, s’il doit imposer l’encens ou s’il doit donner la bénédiction à celui qui va proclamer l’évangile. Par ailleurs, dans le canon de la messe, la mention de Saint Joseph introduite par le Pape Benoît XVI est : « avec Saint Joseph son TRES CHASTE époux ».

-           Du Congrès eucharistique national : suite à la participation du Togo au Congrès Eucharistique International de Cebu (Philippines) en janvier 2016, les Evêques ont décidé de donner aux fidèles de notre pays l’occasion de mieux découvrir et de vivre les grâces de l’Eucharistie autour de la Fête-Dieu, le dimanche de la Fête du Très Saint Sacrement, le 18 juin 2017. Aussi, ont-ils désigné Mgr Jacques Longa, Evêque de Kara, comme Délégué national pour les Congrès Eucharistiques au plan national et international.

Fait à Lomé, le 21 juin 2016

P. Père Gustave WANME

Secrétaire Général 

 
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RD CONGO : Lancement des activités de l’Institution Financière pour les Œuvres de Développement (IFOD)

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La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) a procédé le 22 juin 2016 au lancement des activités de la Direction Générale de la première Agence de la Société de Microfinance « Institution Financière pour les Œuvres de Développement », Société Anonyme avec Conseil d’Administration. La cérémonie a eu lieu aux bureaux de la société, situés à l’Immeuble « Reine de la paix » à Gombe, en présence du cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa, du représentant de la Nonciature Apostolique, du Président de la CENCO, des membres du Gouvernement dont le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, le Ministre d’Etat et Ministre du Budget, de leurs excellences les Archevêques et évêques, membres de la CENCO, du Gouverneur de la Banque Centrale, des quelques Ambassadeurs et de plusieurs invités.

Après l’hymne nationale et la prière d’ouverture prononcée par le Vice-président de la CENCO, le président de la CENCO, Mgr Nicolas Djomo a pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux diverses autorités venues participer au lancement de l’IFOD. La naissance de l’IFOD, a-t-il déclaré, est le résultat des études menées depuis 2010. Avec la création de cette institution, la CENCO inaugure un nouveau projet social qui permet aux plus démunis d’accéder aux services bancaires de proximité. L’IFOD vise à améliorer le niveau de bancarisation, ainsi que les conditions de vie des populations ciblées grâce notamment à ses produits et services.

Prenant la parole à la suite du président de la CENCO, le directeur général de l’IFOD, docteur Bruno Miteyo, a souligné que la société de Microfinance est appelée à s’étendre dans tout le pays. Plusieurs produits seront proposés aux clients : collecte, épargne et octroi des crédits aux populations les plus vulnérables, produit commercial et individuel, transfert de fonds, paie des fonctionnaires, etc.

Le Secrétaire général de la CENCO a lu le message des évêques qui insiste sur la mission et les objectifs de cette société de Microfinance consistant à offrir des services financiers adaptés à la population à un coût abordable.

Enfin, le premier Vice-ministre a félicité l’épiscopat congolais pour cette initiative visant à améliorer les conditions de vie des populations. La cérémonie s’est terminée avec le dévoilement de l’enseigne et la coupure du ruban, suivi de l’ouverture des comptes pour les évêques et certaines autorités.

Abbé Jean-Marie BOMENGOLA 

 
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Angola prepares to host SECAM Plenary Assembly

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With less than a month to the 17th Plenary Assembly of the Symposium of Episcopal Conferences of Africa and Madagascar (SECAM), preparations are underway to bring together over 100 delegates in the Angolan capital of Luanda.

The theme of the Plenary is “The family in Africa, yesterday, today, and tomorrow: in the light of the gospel.”

According to the provisional program emailed to invited participants, members of SECAM’ Standing Committee will meet on Monday, 18 July, ahead of the plenary scheduled to open officially with the celebration of the Holy Eucharist at the Holy Family Parish in Luanda.

SECAM President, Archbishop Gabriel Mbilingi of Lubango, Angola, is scheduled to preside over the deliberations.

New pastoral challenges facing the African family today and finding new ways of evangelising the families; the influence of modern media and new ideologies on the family in Africa today; making SECAM stronger and a more committed family of God on the continent are among topics lined up for presentation and discussion.

The 17th Plenary of SECAM is scheduled to close officially on 24 July with the celebration of the Holy Eucharist.

Held every three years, the Plenary Assembly “is the highest body of SECAM and, as such, defines major policies and guidelines.” Launched officially in 1969 by Pope Paul VI in Uganda during the first-ever visit of a Pope to Africa, SECAM will be 50 years old in 2019.

Delegate Cardinals, Archbishops, and Bishops from across Africa, Secretaries General from regional and national Bishops’ conferences, SECAM staff, and representatives of some Church funding organisations, are among the expected participants at the week-long plenary.

(By Father Don Bosco Onyalla, CANAA in Nairobi)

Email: engafrica@vatiradio.va

 
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South African Church leaders criticise politicians for fuelling violence

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Catholic Church leaders in South Africa have called for an end to pre-election violence and criticised politicians for fuelling it.

In a 27th June statement by Bishop Abel Gabuza of Kimberley, who chairs the Southern African Catholic Bishops’ Conference justice and peace commission, the Church leaders said they are disappointed that politicians have not been “visible and loud enough in their condemnation of the recent factional violence and political assassinations.”

At least three people have been killed in recent violence in the Tshwane area around South Africa’s capital, Pretoria, triggered by the ruling party’s choice of a mayoral candidate for municipal elections, scheduled for the 3rd August.

After criticizing politicians who are mobilising especially unemployed youth to engage in the violence, Bishop Gabuza, on behalf of the conference urged young South Africans “not to allow themselves to be used by politicians who show signs that their primary interest is greed for power and government tenders.”

The Bishop of Kimberley Diocese lamented that South Africa’s political leaders have not “been vigorous enough in disciplining their candidates and members who are involved in disrupting campaign rallies of other parties and in creating no-go zones.”

“At the root of many social ills in our country, including the current upsurge of pre-election violence, one finds greed and patronage politics,” he said.

“This political culture”, he concluded “must be stopped before it destroys the country and sends it “into a downward spiral from which it will struggle to recover.”

Below is the full statment:

SACBC Justice and Peace Commission slams pre-election violence

SACBC Justice and Peace Commission has urged an end to pre-election violence and criticized politicians for fuelling it.

“We are disappointed that our political leaders have not been visible and loud enough in their condemnation of the recent factional violence and political

assassinations,” Bishop Abel Gabuza of Kimberley, who chairs the Southern African Catholic Bishops’ Conference justice and peace commission, said in a June 27 statement.

At least three people have been killed in the Tshwane area around South Africa’s capital, Pretoria, in late-June riots triggered by the ruling party’s choice

of a mayoral candidate for municipal elections, scheduled for Aug. 3. Shops have been looted and cars and buses set alight in violent protests over economic hardship.

Politicians “are mobilizing the young people in our communities, especially the unemployed youth, to engage in pre-election violence,” Bishop Gabuza said. He urged young South Africans “not to allow themselves to be used by politicians who show signs that their primary interest is greed for power and

government tenders.”

“The peace that we currently enjoy in our country should not be taken for granted. To maintain it, it requires the responsibility of all citizens and political

maturity of our leaders, especially during the election period. The current levels of political violence do not reflect this sense of responsibility.” He warned.

The South African Human Rights Commission warned that politically motivated murders and other acts of intimidation ahead of the polls are

endangering citizens’ constitutional rights.

The commission’s mid-June statement came after arrests were made for the murders of two African National Congress members in KwaZulu-Natal

province; the murders are said to be politically motivated.

South Africa’s political leaders have not “been vigorous enough in disciplining their candidates and members who are involved in disrupting campaign rallies of other parties and in creating no-go zones,” Bishop Gabuza said.

“At the root of many social ills in our country, including the current upsurge of pre-election violence, one finds greed and patronage politics,” he said.

This political culture must be stopped before it destroys the country and sends it “into a downward spiral from which it will struggle to recover,” he said.

He has also appealed to all eligible South Africans to cast their vote on 3rd August and elect leaders who have the courage to speak out against greed and patronage politics.

Justice and Peace Commission, in partnership with Diakonia Council of Churches, has organized a prayer service for peaceful election that will be held

in Durban on 6th July.

For further information or interviews please contact:

Bishop Abel Gabuza

Chairperson of the Justice and Peace Commission for the Southern African

Catholic Bishops’ Conference

Tel. 053 831 1861 or 053 831 1862.

Email: dagabuza@gmail.com

 
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Maiduguri: Ibadan Bishops visit Nigeria’s persecuted Christians

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The Archbishop of Ibadan, Gabriel ’Leke Abegunrin together with the Bishop of Oyo Diocese, Emmanuel Adetoyese Badejo, the Vicar General of the Diocese of Osogbo, Very Rev. Fr. Michael Okodua and Fr. Martin De Cross have a led a delegation from Ibadan ecclesiastical province on a solidarity visit to the Diocese of Maiduguri. This is according to information given to Vatican Radio’s Africa Service by Maiduguri Diocese’ Social Communications Director, Fr. Gideon Obasogie.

Speaking at the start of a Eucharistic celebration in Maiduguri, Archbishop Abegunrin told the people of Maiduguri not relent because there is always light at the end of the tunnel.

“The aggression, bloodshed, violence, selfishness and all sorts of greed and disrespect for human life that you have suffered, we say to you: ‘In the world, you will have trouble but be courageous for I have conquered the world’ (John 16:33). In spite of the challenges you have suffered and continue to suffer due to activities of Boko Haram, I say to you never relent for there is always light at the end of the tunnel,” Archbishop Abegunrin said.

In his homily at the same Mass, Bishop Badejo began by praising Bishop Oliver Dashe Doeme, head of the Diocese of Maiduguri. He described him as a faithful and courageous Shepherd, who had weathered the many challenges thrown at him and at his people calmly and with a spirit of great patience.

“When faced with evil, we have two choices to make: Either to run away and to give into despair and die or to continue to believe in the power of the Cross of Jesus Christ who saw suffering, marginalisation, deprivation and death and still emerged victorious,” Bishop Badejo said.

The grace of God has no boundary and can rein-in every quarter, whether, amongst Christians or Muslims, Bishop Badejo assured.

“It is our duty as Christians to be the evidence and witness of Jesus’ cross,” Bishop Badejo said.  He concluded by saying that whatever hardship the people of Maiduguri were facing, they should always remember that they do not stand alone.

The Local Ordinary of Maiduguri, Bishop Oliver Dashe Doeme, expressed his joy over the extraordinary show of love and concern demonstrated by the Bishops and their delegation in visiting.

“It is not far from the truth that today Maiduguri is reckoned as the deadliest place to be in Nigeria and despite this, the Bishops, priests and sisters have spared time to come and feel what we are feeling and to encourage us on our Christian journey,” said Bishop Doeme.

Later the Ibadan Bishops and their delegation visited the internally displaced persons’ camps (IDPs) in Wulari and the Catholic camp in Polo within Maiduguri metropolis.  During the visit, the Bishops donated bags of Rice, Beans,  Maize and some cash.

(Email: engafrica@vatiradio.va)

 
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SCEAM : A família em África tema da 17ª Assembleia Plenária

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A Menos de um mês da 17ª Assembleia Plenária do Simpósio das Conferências Episcopais da África e Madagáscar (SCEAM), os preparativos estão em andamento para acolher mais de uma centena de representantes da Igreja Católica na capital angolana, Luanda.

Reflexão à luz da Exortação Apostólica "Amoris Laetitia"

Realizada a cada três anos, a Assembleia de 2016 será realizada de 18 a 24 Julho e terá como tema "A família em  África, ontem, hoje e amanhã, à luz do Evangelho". Uma reflexão de grande actualidade, tirada da Exortação Apostólica “Amoris Laetitia”, sobre o amor na família, da autoria do Papa Francisco, e que  é o resultado dos dois Sínodos sobre a família, realizados no Vaticano em 2014 e em 2015.

Novos Mídias e novas ideologias: Que impacto sobre a família Africana?

Após a palestra introdutória, o Presidente do SCEAM, Dom Gabriel Mbilingi, Arcebispo do Lubango, os trabalhos continuarão com uma série de seminários, divididos por tópicos. Temas como, os novos desafios pastorais da família africana hoje; a questão da evangelização das famílias; o impacto dos novos meios de comunicação, bem como novas ideologias, serão analisados. Tudo com o objectivo de reforçar e intensificar o empenho do SCEAM para as famílias do continente.

Organismo criado pelo Papa Paulo VI em 1969

Durante os encontros serão apresentadas também as actas finais da 16ª Assembleia Plenária, realizada em 2013, em Kinshasa, na República Democrática do Congo. Serão, igualmente analisados os relatórios elaborados pelos diferentes departamentos que compõem o SCEAM.  Para 23 de Julho, está também previsto o anúncio do tema, do local e da data da 18ª Assembleia Plenária. De lembrar que o  SCEAM foi oficialmente criado em 1969 pelo Papa Paulo VI, durante sua visita ao Uganda - a primeira vez que um pontífice visitou a África. O SCEAM caminha, portanto, para  meio século de existência, efeméride que ocorrerá em 2019.

Dulce ARAUJO/Basilio NUNO,SJ,                            Rádio Vaticano/ Redacção Portuguesa

 
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RD CONGO: Os Bispos apelam políticos à responsabilidade

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Após a última Assembleia plenária decorrida de 20 a 24 de Junho de 2016 em Kinshasa, além de eleger um novo Presidente da sua Conferência Episcopal e seu vice, os bispos da República Democrática do Congo, depois de terem reflectido  sobre a grave situação no país, tornaram publica no passado dia de 24 de Junho  uma mensagem que na verdade é uma chamada de atenção à responsabilidade dos actores políticos para a salvaguarda da nação.

Dando graças a Deus por todos os passos dados no país, os bispos da República Democrática do Congo questionam se  a crise actual não é  resultado do impasse ou bloqueio do processo eleitoral. Os Bispos também deploram a redução significativa do espaço democrático, a proliferação preocupante de violações dos direitos humanos, os massacres hediondos e a crescente insegurança na região leste do país, a desvalorização da moeda nacional em relação às moedas estrangeiras, a duplicação de partidos políticos, que não são susceptíveis de apaziguar os espíritos.

Para os bispos, o sofrimento da população está ficando cada vez pior. As pessoas se vêem sacrificadas nos interesses dos políticos. Como solução,  os Bispos exigem o respeito pela Constituição, fundamento da  nação que, nos seus artigos, afirma as opções fundamentais no que respeita, nomeadamente, o número e a duração do mandato do Presidente da República. Querendo fazer o contrário, continuam os  Bispos, não será apenas agravar a crise actual, mas mais ainda ir contra a vontade do povo, soberano  que fez  sua escolha: seria alta traição à nação .

Outras soluções propostas são o diálogo, mas também responder ao grito de angústia das pessoas, assegurar o respeito pelos direitos humanos.

Depois das recomendações feitas a todos os actores políticos e a toda a nação congolesa, os Bispos se comprometem, por sua parte, a organizar momentos de oração para um processo eleitoral pacífico em todas as dioceses do país e prometem  garantir a salvaguarda da liberdade e neutralidade da Igreja contra qualquer forma de recuperação politica.

Os Bispos propõem também lançar uma campanha de Educação Cívica e Eleitoral, propondo sua solicitude pastoral, para promover a reconciliação entre os actores políticos congoleses e obter assim o diálogo que se espera.

Basilio NUNO,SJ                                  Rádio Vaticano/ Redacção Portuguesa

 
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BURKINA FASO : La fraternité à travers le jumelage des diocèses

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Depuis le mardi 21 juin 2016, Monseigneur Séraphin François Rouamba, archevêque métropolitain de Koupéla et une délégation de cinq personnes de son diocèse séjournent à Lyon en France. A l’invitation du Cardinal Philippe Barbarin, ils sont allés célébrer les soixante ans du jumelage qui lie les deux diocèses. Mais ils ne sont pas seuls, car Lyon est aussi jumelé aux diocèses d’Antélias au Liban depuis 25 ans et au diocèse de Mossoul en Irak depuis deux ans.

Pendant quatre jours, du jeudi 23 au dimanche 26 juin, ces quatre diocèses, représentés par leurs évêques et des délégations respectives ont célébré la « Fête des disciples ». C’étaient quatre jours de festivité pour célébrer la mission, le jumelage et des ordinations.

Parmi les activités phares on peut citer, la  table ronde animée par RCF Lyon avec le Cardinal Philippe Barbarin de Lyon, Monseigneur Séraphin François Rouamba de Koupéla au Burkina Faso, Monseigneur Camille Zaïdan d’Antélias au Liban et Sa Béatitude Louis Raphaël I Sako, Patriarche de Babylone des chaldéens en Irak. Pendant plus d’une heure, ils ont échangé sur le thème : « En quoi le jumelage cultive la fraternité ici et là-bas ? » A la fin de l’entretien, un des nombreux participants a confié au Cardinal Barbarin : « Vous  avez dit beaucoup de bonnes choses. Mais ce qui nous a touchés, c’est qu’en vous voyant ainsi réunis, nous avons reconnu en vous quatre frères ». Et pour marquer cette fraternité, la prière du Pater Noster a été récitée plusieurs fois dans les différentes langues au cours des rencontres.

Les conférences et les témoignages entendus ont mis en évidence le sens de la mission et de l’engagement. Des visites guidées de certains lieux symboliques du diocèse, à la suite des saints comme saint Pothin, saint Irénée, le Curé d’Ars à Dardilly, Pauline Jaricot ainsi que des rencontres avec les responsables des paroisses et d’établissements catholiques ont été d’autres moments forts du séjour. Ces journées ont été vécues de bout en bout sous le signe des quatre piliers du jumelage à savoir : ouverture, rencontre, prière et partage.

Abbé Joseph KINDA

 
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CONGO-BRAZZAVILLE : Ordinations sacerdotale et diaconale au diocèse de Pointe-Noire

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En une messe, dimanche 26 juin, en la cathédrale de Pointe-Noire, l’Eglise locale du diocèse a rendu grâce pour trois événements de joie. L’ordinaire du lieu, Mgr Miguel Angel Olaverri sdb, a ordonné un prêtre, l'abbé Ulrich Ghislain Tchicaya Tchinianga et un diacre l'abbé Rostan Boukaka Nsadi. Mais le même jour aussi marquait ses 50 ans de vie religieuse, et également ses 40 ans de sacerdoce passés presque entièrement en Afrique, lui qui est de nationalité espagnole. Il était entouré de 3 autres évêques: Mgr Daniel Mizonzo de Nkayi et président de la Conférence épiscopale du Congo ; Mgr Urbain Gassongo de Gamboma et Mgr Bienvenue Manamika, du diocèse voisin de Dolisie.

La cérémonie a été ponctuée, notamment, par l’allocution du président du Comité diocésain des Laïcs, Firmin Bonzangabato qui a rappelé la moisson abondante de ce mois de juin depuis la célébration de la Journée diocésaine du laïcat jusqu’à ces ordinations, demandant à Dieu de continuer des prêtres dans sa vigne.

Albert MIANZOUKOUTA,                                    Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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COTE D'IVOIRE: Douze nouveaux diacres et un prêtre pour la Société des missions Africaines

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Le samedi 18 juin dernier la grande famille SMA,  la Société des Missions Africaines s’est enrichie de douze nouveaux diacres et d’un prêtre. La cérémonie d’ordination diaconale et presbytérale  en l’église paroissiale St Vincent De Paul D’Abobo Doumé dans le diocèse de Yopougon a été  présidée par Mgr Marie Daniel Dadié l’Archevêque Métropolitain de Korhogo.

Témoins de cet évènement prêtres, religieux, religieuses, parents, amis, connaissances et invités.

Saluer l’œuvre d’évangélisation de la SMA dans le monde et particulièrement en Côte d’Ivoire, inviter les nouveaux ordonnés à la fidélité à leur vocation et à être de véritables missionnaires de l’Evangile du Christ, ont été des passages forts de l’homélie de Mgr Marie Daniel Dadié.

Heureux  d’être désormais au service de Dieu et des Hommes par diaconat et le presbytérat, les élus du jour ont par la voix du père Jean Tayoro Soko rendu grâce à Dieu et exprimé leur reconnaissance aux pères formateurs de la SMA, aux parents et à tous ceux qui ne cessent de les soutenir.

Ces diacres et prêtre de la SMA sont originaires de 7 pays africains : Bénin, Côte d’Ivoire, Kenya, Liberia, Nigéria, Tanzanie et Togo.

Françoise NIAMIEN,                                    Abidjan Côte d’Ivoire pour Radio Vatican

 
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BENIN : 15 ans de présence des Sœurs de la Petite Famille de Marie à Natitingou

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Les Sœurs de la Petite Famille de Marie à  Natitingou ont rendu grâce à Dieu, le dimanche 19 juin 2016 pour le quinzième anniversaire de leur présence  dans le diocèse. C’est l’ordinaire du lieu, Mgr Antoine Sabi Bio qui a présidé  au Sanctuaire Notre-Dame de l’Atakora, la messe d’action de grâce qui a connu la participation du Père Didier Gnitona, Vicaire général et de la mère Martina Erskine, supérieure générale de la Fraternité de la petite Famille de Marie. Après avoir rappelé l’historique de leur mission dans le diocèse, Mgr Sabi Bio a  mis un accent particulier sur  l’esprit d’abandon et d’abnégation de ces servantes du Seigneur venues du Panama depuis 2001 et qui, installées au Centre Saint Paul du diocèse, s’occupent aujourd’hui de la Maison de spiritualité Saint Joseph, de l’hôpital Sainte Bakhita et du Sanctuaire Marial Notre-Dame de l’Atacora. Remerciant la mère supérieure générale qui a quitté le Panama pour rester un mois entier avec ses consœurs, partageant leurs joies et leurs peines et saluant la présence discrète mais très efficace de ces Sœurs dans le diocèse de Natitingou, le prélat les a exhortées à « toujours donner un sens à leurs actions quotidiennes et à  vivre l’ordinaire de leur vie de façon extraordinaire comme la famille de Nazareth ». Cette messe a également vu accueillir le couple Jean-Marie et Céline Dègnon dans la communauté comme « frères oblats », l’aile laïque de leur congrégation qui partage le charisme et la spiritualité de cette famille religieuse.

Guy DOSSOU-YOVO,                                Cotonou pour Radio Vatican

 
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A 77 ans, le missionnaire carme Michel Gutierrez quitte la RD Congo

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Le père Carme Déchaux Michel Gutierrez a célébré une messe d’adieu le lundi 20 juin au sanctuaire Notre-Dame du carmel de Bukavu. C’était la veille de son départ définitif de la RDC, pays où il est arrivé à 26 ans, en 1965, deux mois après son ordination sacerdotale en Espagne. Cinquante ans durant, le missionnaire a travaillé à promouvoir et à former les vocations pour le carmel, il s’est engagé dans la pastorale de la spiritualité et il s’est inséré dans des paroisses. A 77 ans, le missionnaire l’a rappelé à ses confrères à la messe d’au revoir mais aussi à la vingtaine de sœurs carmélites missionnaires thérésiennes et à une trentaine de membres du carmel séculier.

Pour les carmes Déchaux de la Délégation saint Joseph du Congo, le nom de Michel Gutierrez compte parmi les pionniers du Carmel en Afrique. Il a été un passionné de l’enseignement et un pasteur infatigable. Il a été de la première équipe des constructeurs du noviciat des carmes à Kananga, il a construit une trentaine d’écoles et formé de nombreux prêtres et des religieuses à Kananga, Goma, Bukavu et Nyakibanda.

Une religieuse de Bukavu a dit que Michel Gutierrez semblait avoir bien assimilé l’esprit missionnaire que Sainte Thérèse d’Avila a voulu imprimer à ses fils et filles du Carmel.

Sur la Radio Maria de Bukavu, le père Gutierrez a dit éprouver à chaque fois une joie immense : « Quand vous voyez le Carmel, quand vous voyez les séminaristes à qui vous avez donné cours, quand vous voyez toutes les écoles. On dit quand même : ‘ma vie n’a pas été inutile’ » Et le missionnaire ajoute : « Je dis cela malgré le fait qu’un vrai missionnaire doit avoir un grand esprit d’humilité et de service ».

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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TCHAD : La 48ème Assemblée Générale de la RESRAT à Pala

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La 48ème Assemblée Générale ordinaire de la Rencontre Sacerdotale et Religieuses des Africains au Tchad s’est ouverte le  28 juin 2016 et cela jusqu’au au 3 juillet 2016 dans le diocèse de  Pala au Tchad. L’honneur revient cette année à l’Eglise famille de Dieu qui est à Pala d’accueillir cette grande rencontre qui regroupe les prêtres, les sœurs, les frères et les diacres africains travaillant dans les différents diocèses du Tchad. L’Abbé Philibert Kemndigbaye du diocèse de Sarh situe le but de cette rencontre : « La RESTRAT est un cadre où les ouvriers apostoliques se retrouvent d’abord pour vivre un temps  de convivialité  et réfléchir ensemble  sur leur mission au Tchad ».

Son confrère l’Abbé Evariste Kodimadji du diocèse de Laï estime que cette rencontre offre un cadre de partage mais d’évaluation. Pour lui la  RESTRAT est une association nationale qui demande à tous les africains de se réunir pour pouvoir réfléchir sur les activités et pouvoir comparer ces activités par rapport à l’évangélisation. Donc, elle a un objectif de l’inculturation de l’évangile en Afrique mais plus précisément au Tchad.

L’Abbé Prosper Madjihoudou du diocèse de Goré à indiquer de son côté que  plusieurs thèmes feront l’objet de  débats plusieurs et seront transmis à Conférence Episcopale du Tchad et que cette rencontre est capitale et permet d’améliorer la qualité du travail et aider le peuple de Dieu à avancer dans un seul pas vers le Christ, vers le royaume.

Edouard TAKADJI,                          N’Djaména pour Radio Vatican

 
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BURKINA FASO : Le diocèse en « mini-concile » autour des funérailles chrétiennes

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A plusieurs reprises, nous avons parlé du problème de la danse des masques lors de certaines circonstances chrétiennes, plus précisément lors des funérailles, dans la paroisse Sainte Maria Goretti de Boulsa. La question s’est posée suite à une mesure pastorale prise depuis 2013 par l’ensemble du conseil pastoral. Une mesure qui a fait des gorges chaudes, jusqu’à créer une fracture au sein même de la communauté chrétienne. La situation était devenue telle que la nécessité de trouver une solution adéquate s’est imposée. C’est ainsi que le père évêque « himself », en compagnie de son conseil épiscopal, s’est déplacé à Boulsa où il a rencontré la communauté du 23 au 24 juin 2016.

Deux jours durant, le « mini-concile » (car c’est ainsi que la rencontre a été nommée) a permis aux protagonistes de la crise de s’écouter mutuellement sur la question. Quelques fils prêtres originaires de Boulsa étaient de la partie. C’est à travers prières, écoute de l’Esprit Saint, célébrations eucharistiques et lectures bibliques, avec des témoignages à l’appui, que le mini-concile s’est déroulé. De ces témoignages, celui de deux vieux détenteurs des traditions des masques a apporté une grande lumière et mérite d’être noté : « les sacrifices que nous faisons lors de nos déplacements ne concernent en rien ni le défunt ni ceux qui nous ont invités, mais nous les faisons pour notre protection », ont-ils révélé au grand soulagement des uns et des autres. A vrai dire, c’était là le hic.

La suite des débats a conduit au déplacement du centre d’intérêt de la rencontre vers un autre sujet. En effet, la lumière apportée par les différents intervenants a amené les participants à mettre le doigt sur la véritable plaie à savoir les chrétiens qui sont impliqués dans les affaires des masques. Et pour cause, si l’univers des masques est tinté de sacrifices rituels faits par et pour ceux qui y sont, il va sans dire que le chrétien qui s’y livre est en porte-à-faux avec sa foi et son baptême. D’où l’obligation pour lui d’abandonner cet univers pour vivre en véritable chrétien.

Au terme du mini-concile, l’on est parvenu à cette certitude: la danse des masques en soi ne contredit en rien la foi chrétienne, elle est une danse comme toute autre danse. C’est ce qui a été souligné dans le message final livré au cours d’une célébration eucharistique servant de clôture de l’événement. En substance, les fidèles chrétiens de Boulsa sont invités à respecter les dispositions pastorales en vigueur, signe de leur obéissance à leurs pasteurs, jusqu’à la promulgation de nouvelles dispositions d’ici la tenue du synode diocésain en novembre prochain.

Abbé Joseph KINDA

 
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GUINÉ-BISSAU: doadores congelam ajuda económica prometida

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O Fundo Monetário Internacional (FMI) informou nesta quinta-feira o novo governo da Guiné-Bissau de que os principais parceiros financeiros do país vão congelar as ajudas prometidas para 2016.

«Os parceiros que antigamente davam apoio orçamental comunicaram-nos que não vão dar apoios este ano, o que complica a situação fiscal do governo», afirmou Félix Fisher, chefe da missão do FMI para a Guiné-Bissau e citado pelo Portal África 21.

Questionado sobre as razões do recuo, aquele responsável disse desconhecê-las, remetendo a pergunta para os parceiros internacionais.

A informação foi revelada nesta quinta-feira à imprensa, no mesmo dia em que a equipa de Fisher iniciou uma visita de sete dias a Bissau para um primeiro contacto com o novo governo bissauguineense, com o objetivo de estabelecer uma agenda de trabalhos e acompanhar e analisar as medidas propostas pelo ministério da Economia e das Finanças para fazer face às dificuldades orçamentais.

«O importante agora é fechar o buraco orçamental através de cortes nas despesas e captação de mais receitas», sugeriu o responsável do FMI, que, no entanto, prevê «uma situação fiscal complicada» para o novo governo bissauguineense de Baciro Dja.

Félix Fisher não quis comentar se existe uma «má gestão» nas finanças públicas do país, mas alertou para a necessidade de haver avanços ao nível do comité de tesouraria, o que, disse, implicará «um monitoramento mais apertado» por parte do FMI àquele departamento.

Entre outros assuntos, a missão do FMI irá abordar com o novo governo bissauguineense o contrato de resgate aos bancos comerciais do país, celebrado pelo Executivo demitido e posteriormente anulado. O FMI quer saber quais as medidas que o novo governo pretende tomar para minimizar os custos da rescisão do contrato com os bancos comerciais.

Os representantes das principais organizações internacionais na Guiné-Bissau, incluindo Nações Unidas, União Europeia, União Africana, CEDEAO e CPLP, têm alertado para o facto de o desembolso dos fundos anunciados na mesa de doadores de 2015 – cerca de 1,2 milhões de dólares – depender da criação de condições de estabilidade no país.

A falta de entendimento político fez com que nos últimos 11 meses o país já tenha tido quatro governos.

Filomeno LOPES,                            Rádio Vaticano/ Redacção Portuguesa

 
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REPUBLICA CENTRO AFRICANA: retorno à calmia em Bangui

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A tensão se instalou de novo nesta terça-feira em Bangui, na República Centro-Africana após polícias terem sido feitos reféns na capital. A Missão das Nações Unidas no local interveio para negociar e com sucesso foram libertos os seis polícias detidos por um grupo de autodefesa do bairro muçulmano PK5 desde 19 de Junho. O balanço, é de três mortos entre os insurgentes.

Estas violências são adicionadas às também praticadas no norte do país, que fizeram uma dúzia de mortos, as mais graves desde que Faustin Archange Touadera, o novo presidente, tomou o poder em Março último. A situação da segurança continua ainda frágil, explica Samuel Nguembock, pesquisador do Instituto  de Relações Internacionais e Estratégicas.

Basilio NUNO,                                  Rádio Vaticano/ Redacção Portuguesa

 
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MOÇAMBIQUE: Procuradora-geral apresenta Informe sobre estado da Justiça no País

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A Procuradora-Geral da República, Beatriz Buchili, apresentou esta quarta-feira 22 de junho, no Parlamento, o seu Informe Anual sobre o estado da Justiça no País, referente ao ano passado.

No Informe, a magistrada fala sobre casos de criminalidade, assassinatos, perseguição a cidadãos portadores de albinismo, entre outras matérias. No que concerne aos raptos, Buchili disse que durante o ano 2015 foram registados 19 casos em todo o país e a Cidade de Maputo é a que mais casos registou.

Ainda de acordo com o Informe da Procuradora-Geral da República, a violência doméstica ainda continua preocupante em Moçambique. "No ano passado, a média de casos de violência doméstica era de 67 casos por dia", disse.

No entanto, as três bancadas parlamentares divergem na apreciação do Informe.

Para o porta-voz da Bancada parlamentar do Movimento Democrático de Moçambique (partido da oposição), "o informe da Procuradora é mau e não satisfaz a sua bancada e no seu entender, a magistrada devia se demitir do cargo".

Por seu turno, o porta-voz da banca da Frelimo (partido no poder), Edmundo Galiza Matos Júnior, o informe foi bom, mas o mesmo peca por não fazer a descrição das matanças registadas no centro do país alegadamente pelos homens armados da Renamo e a Procuradoria deve responsabiliza-los.

No entanto, o deputado da Renamo ( o maior partido da oposição no país), António Muchanga, afirma que nem a Renamo nem os seus homens devem ser responsabilizados pelas consequências dos confrontos armados, pois o Governo é que está a incitar a violência no País.

De referir que o Informe apresentado esta quarta-feira 22 no Parlamento, pela Procuradora-geral da República é o segundo desde que assumiu o cargo.

Hermínio José,                                  Correspondente Redacção Portuguesa da Rádio Vaticano

 
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CABO VERDE: 1º Ministro pede mais “espirito de Misericórdia”

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É o desafio que Ulisses Correia e Silva lança em «entrevista exclusiva» à Rádio Vaticano no contexto do Ano Santo da Misericórdia.

Uma iniciativa do Papa Francisco que o chefe do governo cabo-verdiano considera importante “nas relações” entre as instituições, políticos e os seus cidadãos para que “possamos ter um mundo mais de paz, de maior solidariedade”.

No final da sua visita esta semana a Portugal, Ulisses Correia e Silva disse que as boas obras da misericórdia passam por “apoiar aqueles que têm mais necessidade, de incluir” e dar “perspectivas futuras de vida”.

Já sobre as relações entre Cabo Verde e a Igreja Católica, o governante lembra que “são boas relações que têm uma base de tradição e de história e de identidade do povo Cabo Verdiano” que devem ser preservadas e desenvolvidas.

Domingos PINTO,                           Rádio Vaticano/ Redacção Portuguesa

 
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SOMALIA: ataque ao Hotel causa 35 mortos

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Pelo menos 35 pessoas morreram e 30 ficaram feridas num ataque realizado por rebeldes islamitas somalis contra um hotel na capital da Somália, Mogadíscio segundo informaram fontes locais citadas pelo Portal África 21.

De acordo com a mesma fonte, as autoridades tomaram conta do hotel ao fim de quatro horas de combate com um grupo armado, que fez inicialmente explodir um carro armadilhado nas imediações do hotel Naasa Hablood.

O Naasa Hablood é um hotel muito frequentado por políticos e residentes estrangeiros. Está situado na zona norte da capital somali.

Filomeno LOPES,                            Rádio Vaticano/ Redacção Portuguesa

 
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MOÇAMBIQUE : Armando Guebuza sobre a crise económica actual

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O antigo Presidente moçambicano, Armando Guebuza, manifestou neste sábado, dia 25 de Junho, dia do quadragésimo primeiro aniversário da independência do país, a determinação e firmeza em ver ultrapassados os actuais desafios que Moçambique enfrenta actualmente como a tensão político-militar, a dívida externa e as calamidades naturais.

Questionado sobre a tensão político-militar e a dívida pública moçambicana, Guebuza, que presidiu o país de 2005 até 2014, invocou a conjuntura económica que se vive a nível interno e internacional como causa principal e calamidades naturais.

“Eu gostaria de tornar claro que as causas dos problemas que nós temos hoje, que felizmente foram apresentados noutras ocasiões por outros dirigentes, são de âmbito económico, tanto no plano internacional assim como no plano nacional e, também, a seca e cheias. Eu penso que podemo-nos levantar firmemente para fazer face a estes desafios”, disse citado pela Agência Angolapress.

Entre 2013 a 2014, o Governo moçambicano contraiu dívidas à Empresa Moçambicana do Atum (EMATUM), no valor de 850 milhões de dólares, emitindo garantias a favor dos créditos contraídos pela Proindicus (622 milhões de dólares) e a Mozambique Asset Management - MAM (535 milhões de dólares).

Guebuza referiu que outras causas já foram avançadas na Assembleia da República (AR),o parlamento moçambicano, pelo que segundo o antigo estadista “isso mostra que as nossas autoridades estão preocupadas com a situação e que, por conseguinte, devemos, de modo confiante, esperar por aquilo que eles vão decidir”.

Efectivamente, nos dias 8 e 9 do corrente mês, a AR esteve em plenário, em sessão extraordinária, onde o Governo esclareceu os contornos da dívida pública do país, calculada em 11,64 mil milhões de dólares, que levou vários países, bem como o Fundo Monetário Internacional (FMI) a suspender a sua assistência financeira a Moçambique.

Na ocasião, a Presidente do parlamento moçambicano, Verónica Macamo, anunciou que será criada uma comissão parlamentar de inquérito para investigar, de forma detalhada, os contornos que levaram o governo a contrair uma dívida pública.

No entanto, sobre o aniversário da independência do país, Guebuza afirmou que continuam os desafios de consolidar a paz e da luta contra a pobreza, factores que minam o desenvolvimento do país. “Demos provas no passado de ser capazes de vencer e eu acredito que nós continuaremos firmemente a vencer”, disse Guebuza.

Filomeno LOPES,                             Rádio Vaticano/ Redacção Portuguesa

 
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Pain hebdomadaire du catholique. Quatorzième Dimanche. Temps Ordinaire, Année C. Dimanche 03 juillet 2016. Par Théodore C. LOKO*

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I. Traits définitoires du laïcat :

Les laïcs constituent l’ensemble des chrétiens qui ne sont pas membres de l’ordre sacré et de l’ordre religieux (Lumen Gentium n° 31) et qui, de par leur baptême, sont incorporés au Christ et intégrés au peuple de Dieu, d’où leur participation, à leur manière, à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ.

II. Textes du jour : Isaïe 66,10-14c ; Psaume : 65 ; Galates 6,14-18 ; Luc 10,1-12.17-20

III. Commentaire :

« Réjouissez-vous avec Jérusalem ! Exultez en elle, vous tous qui l’aimez ! Avec elle, soyez dans l’allégresse, vous tous qui la pleuriez ! » Ce sont là les paroles du prophète Isaïe au début de la première lecture. Il s’agit d’une invitation à une joie donnée par Dieu.

Le livre d’Isaïe avait commencé par des lamentations sur Jérusalem : comment la cité fidèle a-t-elle pu se détourner du Seigneur, l’unique vrai Dieu ? Ah, tu vas avoir affaire à moi, je vais te purifier au feu… alors on te nommera à nouveau ‘Ville de justice’ et ‘Cité fidèle’… (Is 1).

Nous sommes aujourd’hui à la fin du livre. Le peuple a affronté la guerre et l’exil à Babylone. Dieu a pu apparaître comme un père corrigeant ses enfants sans ménagement. Pour leur bien, pour qu’ils reviennent à lui qui les a créés et veut leur bonheur. Contre toute probabilité, le retour a pu se faire. La ville est à reconstruire, les difficultés sont multiples, le découragement pourrait l’emporter. Mais Dieu va combler ses fidèles. Et même au-delà puisqu’en voyant la puissance et la fidélité de Dieu, les nations vont accourir à Jérusalem. Il se présente maintenant comme une mère très aimante qui nourrit ses enfants, les porte, les entoure de tendresse et surtout les console. Le sens du verbe, plusieurs fois répété, dépasse ce qui pourrait relever du sentiment. Consoler, c’est restaurer, remettre debout, faire revivre. Consoler, c’est donner une vie nouvelle, répandre en abondance la paix et l’allégresse. La mention de ces dons, signes de l’Esprit qui transforme radicalement nos vies, traverse l’ensemble des lectures de ce jour.

Cette « joie de l’Évangile » doit être annoncée à tous. Saint Luc nous raconte l’envoi des 72. Ce chiffre symbolise l’ensemble des nations connues à l’époque de Jésus. C’est une manière de dire que la Bonne Nouvelle doit être proclamée dans le monde entier. Elle est pour tous, pour les chrétiens qui ne vont plus à l’Église, pour les adolescents en pleine crise, pour ceux qui tournent en dérision la foi des chrétiens. Tous les hommes du monde entier doivent pouvoir entendre et accueillir cette bonne nouvelle. Luc, à  qui la mission universelle de l’église tient particulièrement à cœur (Actes), est le seul à signaler ce nouvel envoi. Il montre que Jésus anticipe son départ et ne néglige rien afin que la proximité du règne de Dieu continue d’être annoncée et que la moisson ait lieu. Et encore invite-t-il à prier le Seigneur d’envoyer d’autres ouvriers

L’apôtre  Paul (2ème lecture) nous montre la réalisation de la prophétie d’Isaïe. Avec Jésus mort et ressuscité, le salut est offert à tous. Il n’est pas le résultat d’une accumulation de bonnes actions ou de mérites. C’est un don gratuit de Dieu. La seule fierté de Paul, c’est la croix du Christ : Elle est la clef qui introduit dans la création nouvelle ; elle nous arrache à toutes les pesanteurs du péché. Au jour de notre baptême, nous sommes devenus enfants de Dieu.

* Ambassadeur du Bénin près le Saint Siège

 
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La revue de la presse catholique africaine du Mercredi 29 juin 2016. Par Albert MIANZOUKOUTA*

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Nous avons pris l’habitude dans cette revue de la presse catholique africaine de donner priorité aux nouvelles des médias catholiques africains eux-mêmes avant d’analyser leurs contenus. Faisons une petite entorse à cette règle en signalant qu’au Vatican, le SECRETARIAT POUR LA COMMUNICATION, organisme de rassemblement des moyens de communication sociale de la hiérarchie de l’Eglise, a accompli sa première année de vie. Dans une note aux professionnels des médias du Saint-Siège, son Préfet Mgr Dario Edoardo Viganò, encourage les hommes et femmes des médias de l’Eglise à savoir aborder avec courage et détermination les bouleversements qu’énonce les changements engagés ou à venir. « Lentement mais inexorablement le Secrétariat pour la communication devient notre maison commune », malgré les peines et les défis à relever, souligne Mgr Viganò. « Le Saint-Père nous invite à ouvrir nos mentalités et notre cœur à la nouveauté de l’Esprit », rappelle-t-il.

Parlons des médias aussi, au Congo, où LA SEMAINE AFRICAINE, journal de l’Eglise paraissant à Brazzaville, nous apprend que la Chine vient d’abriter, du 20 au 22 juin, la 3è édition d’un forum destiné à « faciliter  la transition des médias africains, de l’analogie au numérique ». Cette rencontre, à laquelle a été convié le directeur du journal, Joachim Mbanza, entre dans le cadre assez convenu désormais des relations sino-africaines, marquées par la volonté d’accompagner divers secteurs africains pour les rendre plus dynamiques, sur une ligne de partenariat dite de « gagnant-gagnant ». Mais Marcellin Mouzita Moukouamou qui donne la nouvelle, ajoute une petite touche qui ne mérite sans doute pas d’interprétation : « Pendant les travaux en atelier, plusieurs ministres de la communication ont fait des communications. Ceux des deux Congo étaient prévus, mais ont brillé par leur absence ».

En République démocratique du Congo, CENCO publie les conclusions de la 53è assemblée plénière de la Conférence épiscopale nationale du Congo, du 20 au 24 juin à Kinshasa. Les Evêques se montrent inquiets devant le blocage de la situation politique du pays, sans grandes certitudes sur l’organisation - et quand ? - des importantes échéances en principe programmées pour la fin de l’année. « Nous adressons cette exhortation à tous les fils et filles de la RD Congo pour un sursaut patriotique en vue de sauver la Nation en danger ! », écrivent les Evêques. Ils demandent aux différents acteurs : gouvernement et dirigeants politiques, société civile comme partenaires étrangers, d’aider au dépassement des crispations pour une démocratie avérée en RDC.

« Au regard du dialogue qui tarde à se concrétiser, nous proposons notre sollicitude pastorale, en appui au facilitateur nommé, pour favoriser le rapprochement entre acteurs politiques congolais et obtenir ainsi la tenue de ce dialogue attendu », écrivent les Evêques.

Quittons l’Afrique Centrale pour le Nord du continent. EGLISE D’ALGERIE nous donne des nouvelles du diocèse d’Oran où la chapelle Notre-Dame de Santa-Cruz a mobilisé des énergies de jeunes européens et algériens pour sa restauration, une occasion de connaissance, parfois intérieure.  Le portail de l’Eglise signale : « l’extérieur de la chapelle a déjà été restauré, tout comme la tour sur laquelle est juchée la statue de la Vierge. Reste à rénover la galerie entourant le site, avant de refaire l’esplanade et l’intérieur ». Thérèse, une des participantes à ce chantier, a confié : « Il a fallu que j’aille là-bas pour vivre une veillée pascale avec un musulman à mes côtés ». Certains des jeunes affirment, souligne le portail, que de travailler ensemble leur a permis de franchir leurs « frontières intérieures ».

A l’Ouest du Continent, SENEGLISE titre sur la joie de l’Eglise particulière du Sénégal « qui vient de s'enrichir de cinq nouveaux candidats au sacerdoce ministériel. En effet, 18 séminaristes des diocèses du Sénégal… ont officialisé leur candidature au sacerdoce à travers le rite de l'Admissio qui les a vus revêtir pour la première fois la soutane. La cérémonie a eu lieu le samedi 25 juin 2016 en la Cathédrale Saint Antoine de Padoue de Ziguinchor ».

Terminons par l’Océan Indien où LA CROIX de Madagascar rappelle le lourd bilan de l’attentat de dimanche au stade de Mahamasina : « deux morts [Randriamboavonjy Avotriniaina Augustin, 18 ans, demeurant à Anosibe ; Rakotonirina Tovoniala Patrick, 16 ans, demeurant à Andraisoro] et 84 blessés. Une enquête mixte (GN-PN) est en cours… Le Président de la République a fermement condamné cet attentat odieux ».

* Journaliste à Radio Vatican/Français-Afrique

 
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