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07/09/2016

De nous à vous - From us to you - De nós para vós

De vous à nous - From you to us - De vós para nós

De nous à vous - From us to you - De nós para vós



Catéchèse du Pape (07/09/2016)/Pope’s catechesis (07/09/2016)/Catequese do Papa (07/09/2016)

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Speaker : Frères et sœurs, alors que Jean Baptiste attendait un messie juge qui aurait récompensé les bons et châtié les méchants, Jésus manifeste la justice de Dieu en étant l’instrument concret de la miséricorde du Père qui porte à chacun le salut et la consolation. Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour punir les pécheurs et supprimer les méchants, mais pour les inviter à la conversion à la vue des signes de la bonté divine. Jésus met en garde ceux pour qui ses œuvres mêmes de miséricorde seraient un obstacle à la foi, un objet de « scandale ». Bienheureux au contraire ceux qui, devant les gestes et les paroles de Jésus, rendent gloire au Père qui est aux cieux. Souvent l’homme, imperméable à la force de l’amour miséricordieux de Jésus, se fait une image de Dieu qui l’empêche de goûter sa réelle présence et de vraiment se convertir. Le chrétien croit au Dieu de Jésus-Christ, son désir est celui de grandir dans l’expérience vivante de son mystère d’amour.

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Saint Père :  

Saluto cordialmente i pellegrini di lingua francese venuti dalla Francia, dalla Svizzera, dal Belgio e dal Libano, in particolare i fedeli della Diocesi di Ziguinchor, in Senegal, accompagnati dal loro Vescovo Mons. Paul Abel Mamba.

Domani festeggeremo la Natività della Vergine Maria. Vi invito, per sua intercessione, a meravigliarvi delle opere di misericordia che Gesù compie nelle nostre vite per convertirci e divenire noi stessi degli artigiani di misericordia.

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Speaker : Je salue cordialement les pèlerins francophones venus de France, de Suisse, de Belgique et du Liban, en particulier les personnes du diocèse de Ziguinchor, au Sénégal, accompagnées de leur évêque Mgr Paul Abel Mamba.

Nous fêterons demain la Nativité de la Vierge Marie. Je vous invite, par son intercession, à vous émerveiller des œuvres de miséricorde que Jésus accomplit dans nos vies afin de nous convertir et devenir nous-mêmes des artisans de miséricorde.

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Speaker: Dear Brothers and Sisters:  In our Gospel passage this morning, John the Baptist sends his disciples to ask Jesus if he is the Messiah (cf. Mt 11:2-6), since Jesus’ ministry was not what John anticipated; it did not correspond to his expectation of God’s justice. Jesus responds by telling the disciples to report what they see and hear: the blind see, the lame walk, lepers are cleansed, the deaf hear, the dead are raised, and the Gospel is proclaimed to the poor. Jesus shows himself to be the instrument of God’s mercy; he manifests God’s justice by bringing his consolation and salvation to all. God did not send his Son to punish sinners and crush the wicked. Rather he came to invite them to conversion, so that they too could turn back to God.  Jesus then says to John’s disciples: “Blessed is he who takes no offense at me” (Mt 11:6), who does not see in me any obstacle. This happens when we have a false image of the Messiah, when we construct our own image of God, which prevents us from experiencing his real presence among us. Every time we reduce him to our ideas and whims, use his name to justify our interests, seek him only in times of difficulty, then we also lose sight of the fact that faith calls us beyond ourselves to be his missionaries in the world.  Let us renew our commitment to remove every obstacle that prevents us from experiencing the merciful works of our Father, and let us ask him for an ever deeper faith so that we may be signs and instruments of his mercy. 

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Holly Father:  

Saluto i pellegrini di lingua inglese presenti all’odierna Udienza, specialmente quelli provenienti da Inghilterra, Scozia, Malta, Svezia, Australia, Hong Kong, Indonesia, Giappone, Filippine, Singapore, Sri Lanka, Canada e Stati Uniti d’America.  Affidandovi all'amore compassionevole di Dio Padre, prego perché siate colmi di pace e di gioia, e diventiate missionari della misericordia di Gesù verso tutti coloro che abitano nelle vostre case e comunità. Dio vi benedica! 

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Speaker: I greet the English-speaking pilgrims and visitors taking part in today’s Audience, particularly those from England, Scotland, Malta, Sweden, Australia, Hong Kong, Indonesia, Japan, the Philippines, Singapore, Sri Lanka, Canada and the United States of America.  Entrusting you to the merciful love of God our Father, I pray that you may be filled with peace and joy, and become missionaries of Jesus’ mercy to all in your homes and in your communities.  May God bless you!

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Locutor: A decisão de João Batista de enviar um grupo de discípulos para perguntar a Jesus se Ele era o Messias, mostra como a imagem que alguns tinham não correspondia ao modo de ser de Jesus. Para muitos, o Messias deveria ser um juiz implacável. Jesus, ao contrário, se manifestava manso e misericordioso; Ele não veio punir os pecadores, mas sim convidá-los a conversão. De fato, justiça de Deus, em Jesus, se manifesta como misericórdia. Esta visão equivocada da figura do Messias era motivo de escândalo, ou seja, era um obstáculo para aquelas pessoas. Também hoje, há quem possua uma imagem errônea de Deus que se torna um obstáculo para experimentar a presença divina na própria vida: alguns criam um deus sob medida, um falso ídolo, para encontrar refúgio psicológico, saciar os seus desejos e interesses, ou até mesmo para justificar o ódio e a violência; outros ainda consideram Jesus um mero mestre de ensinamentos éticos. Diante desses perigos, somos chamados a eliminar os obstáculos para poder crescer na fé e nos transformarmos em instrumentos de misericórdia.

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Santo Padre:  

Rivolgo un cordiale saluto ai pellegrini venuti dal Portogallo, dal Mozambico e dal Brasile, in particolare, i gruppi di di Faro, Funchal, Maputo e Aparecida, accompagnati dai rispettivi Vescovi. Cari amici, vi auguro che questo pellegrinaggio ravvivi in voi la fede nel Dio di Gesù Cristo che ci insegna che la misericordia è più potente di qualsiasi peccato. Dio benedica ciascuno di voi!

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Locutor: Dirijo uma saudação cordial aos peregrinos vindos de Portugal, de Moçambique e do Brasil, particularmente os grupos de Faro, Funchal, Maputo e Aparecida, acompanhado pelos seus respectivos Bispos. Queridos amigos, faço votos de que esta romaria possa reavivar em vós a fé no Deus de Jesus Cristo, que nos ensina que a misericórdia é mais forte que qualquer pecado! Que Deus abençoe a cada um de vós!

 
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Mère Teresa, modèle de miséricorde corporelle et spirituelle

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L’Eglise catholique compte une nouvelle sainte. La Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta a été canonisée le dimanche 4 septembre au cours d’une messe présidée Place Saint Pierre par le Pape François. L’eucharistie, concélébrée par plusieurs évêques et par des centaines de prêtres, a connu la participation des milliers de fidèles venus des quatre coins du monde. Dans la foule qui a débordée la Place Saint Pierre, on pouvait reconnaitre les Sœurs Missionnaires de la Charité, ainsi que les membres de diverses branches des Missionnaires de la Charité fondées par la désormais sainte Teresa de Calcutta.

Dans son homélie portant sur les lectures du 23ème Dimanche du Temps ordinaire, le Saint Père a insisté sur le caractère concret de la Miséricorde, et a présenté Mère Teresa comme celle qui a compris et mis en pratique la miséricorde de Dieu.

Nous avons la tache de percevoir l’appel de Dieu, et ensuite d’accueillir sa volonté, a déclaré François. Mais pour mieux accueillir sa volonté, nous devons nous demander ce qui lui plait. La réponse à cette question nous est donnée par les Ecritures Saintes : « c’est la miséricorde que je veux, et non les sacrifices ». Toute œuvre de miséricorde plaît à Dieu, parce que dans le frère que nous aidons, nous reconnaissons le visage de Dieu que personne ne peut voir.

« Chaque fois que nous nous penchons sur les besoins de nos frères, a encore déclaré le Pape, nous donnons à manger et à boire à Jésus ; nous vêtons, nous soutenons et nous visitons le Fils de Dieu ». C’est de cette manière que nous touchons la chaire de Jésus. « Nous sommes donc appelés à traduire dans le concret ce que nous invoquons dans la prière et professons dans la foi ». Cela est l’engagement d’une vocation à la charité que nous demande Jésus, engagement qui doit s’exercer avec amour, pour ne pas se réduire à un simple sentiment de solidarité, qui risque d’être stérile, car il manquerait de racines.

Le Saint Père a ensuite rendu hommage à Mère Teresa de Calcutta, qui s’est dépensée dans la défense de la vie et à secouru les misérables. « Mère Teresa, tout au long de son existence, a été une généreuse dispensatrice de la miséricorde divine, en se rendant disponible à travers l’accueil et la défense de la vie humaine, la vie dans le sein maternel comme la vie abandonnée et rejetée ».

 « Elle a fait entendre sa voix aux puissants de la terre, afin qu’ils reconnaissent leurs fautes face aux crimes de la pauvreté qu’ils ont créée eux-mêmes ». Elle a toujours usé de miséricorde dans toutes ces œuvres, au bénéfice des nécessiteux, a encore indiqué le Pape

François a recommandé aux chrétiens de prendre Mère Teresa comme modèle de miséricorde et de charité libre de toute idéologie et offerte sans distinction de langue, de race, de culture ou de religion. Le Pape a particulièrement remis la figure emblématique de Mère Teresa comme modèle au monde du volontariat, qui concluait son Jubilé de la Miséricorde. « Vous êtes cette foule qui suit le Maître et qui rend visible son amour concret pour chaque personne », leur a dit le Saint Père. François les a remercié pour leurs nombreux services qui rendent visible la miséricorde de Dieu. Il les a encouragés à être toujours présents là où il y a une main tendue qui demande une aide pour se mettre debout.

Après la célébration eucharistique, le Pape a offert un repas à plus de 1 500 nécessiteux provenant des centres de charité des sœurs de Mère Teresa de Calcutta.

Sainte Teresa de Calcutta, de son vrai nom Agnès Gonxha Bojaxhui, est née à Skopje, dans l’ex République Yougoslave de Macédoine, le 26 août 1910. En 1928, elle entre dans la Congrégation des Sœurs de Loreto, en Irlande. Une année plus tard, c’est-à-dire en 1929, elle est envoyée en Inde, où elle émet les premiers vœux en 1931 et les vœux perpétuels en 1937.

En 1946, elle reçoit l’appel de Jésus « de renoncer à tout et de le servir à parmi les pauvres ». En 1948, elle obtient la permission ecclésiastique de commencer son apostolat dans les quartiers pauvres de Calcutta, et fonde la Congrégation des Missionnaires de la Charité, dont le charisme est d’assouvir l’infini soif de Jésus pour l’amour et pour les âmes, en travaillant pour le salut et la sanctification des plus pauvres parmi les pauvres.

Pour pouvoir étendre sa mission d’amour, Mère Teresa fonda d’autres branches des Missionnaires de la Charité. La branche des Frères Missionnaires de la Charité en 1963, des Sœurs Contemplatives en 1976, des Frères Contemplatifs en 1979, des Pères Missionnaires de la Charité en 1984, l’Association des Collaborateurs, des Collaborateurs souffrants, ainsi que le Mouvement Corpus Christi pour les Prêtres.

A sa mort, le 5 septembre 1997, la Congrégation des Missionnaires de la Charité comptait 3842 sœurs, œuvrant dans 594 Maisons, dans 120 pays. Elle a été béatifiée par saint Jean Paul II en 2003.

Aujourd’hui, Mère Teresa est devenue une icône de l’amour tendre et miséricordieux de Dieu pour tous, spécialement pour les personnes moins aimées et pour les abandonnés.

Le lundi 5 septembre, le lendemain de sa canonisation, le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat du Saint Siège, a célébré sur la Place Saint Pierre une messe d’action de grâce, à laquelle ont pris part de nombreux fidèles. Le Cardinal Parolin a de nouveau présenté Mère Teresa comme celle qui a vécu les œuvres de miséricorde corporelle et spirituelle.

Stanislas KABASHI,SJ,                               Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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La sauvegarde de la création, nouvelle œuvre de miséricorde

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La terre crie, parce que nous avons péché. Faisons un examen de conscience et repentons-nous. Prenons l’engagement de changer de direction. Faisons une nouvelle œuvre de Miséricorde : le soin de la maison commune. Et prions pour ne pas perdre l’espoir. Ainsi peut se résumer le message du Pape François pour la deuxième journée mondiale de la sauvegarde de la création, célébrée le 1 septembre 2016. Le message du Saint Père était intitulé: « usons de miséricorde envers la maison commune ».

« En union avec les frères et les sœurs orthodoxes, et avec l’adhésion d’autres Églises et Communautés chrétiennes, l’Église catholique célèbre aujourd’hui l’annuelle "Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création" ». Cette occasion entend offrir « à chacun des croyants et aux communautés la précieuse opportunité de renouveler leur adhésion personnelle à leur vocation de gardiens de la création… » a dit le Pape dans son message.

François a commencé par rappeler la préoccupation partagée et les initiatives des communautés chrétiennes et non chrétiennes en faveur de la sauvegarde de la création. Il a rendu hommage au Patriarche Bartolomé et à son Prédécesseur Dimitrios, qui n’ont cessé d’attirer « l’attention sur la crise morale et spirituelle qui est à la base des problèmes environnementaux et de la dégradation ». Il a aussi mentionné la troisième Assemblée Œcuménique Européenne, tenue à Sibue, en 2007, qui a proposé un « Temps de la création » et qui a inspiré des nombreuses activités œcuméniques en faveur de la création.

Avec ce message, a dit le Saint Père, « je renouvelle le dialogue avec chaque personne qui habite cette planète au sujet des souffrances qui affligent les pauvres et la dévastation de l’environnement ». Par ces paroles, le Pape a voulu appelé à la responsabilité de chacun, face à la perte de la biodiversité et à la destruction des écosystèmes, avec toutes les conséquences qui s’en suivent, dont le réchauffement climatique et les migrations forcées. Maltraiter la nature, a relevé le Saint Père, c’est aussi maltraiter les êtres humains, car tous sont liés, comme le met en évidence l’écologie intégrale.

Cultiver « trop » la terre,  c’est-à-dire l’exploiter de manière aveugle et égoïste, et la garder peu est un péché, car un crime contre la nature est un crime contre nous-mêmes et un péché contre Dieu, a martelé François.

A l’occasion de l’Année de la Miséricorde, le Pape a invité à une « profonde conversion intérieure » et à s’engager, par des pas concrets, sur la route de la conversion écologique. La reconnaissance de nos torts causés à notre maison commune sera le premier pas sur ce chemin de la conversion. « Après un sérieux examen de conscience et habités par ce repentir, nous pouvons confesser nos péchés contre le Créateur, contre la création, contre nos frères et nos sœurs », a écrit le Saint Père.

L’examen de conscience, le repentir et la confession au Père riche en miséricorde, a encore déclaré le Pape, doit nous conduire à un ferme propos de changer de vie. « Et cela doit se traduire en attitudes et comportements concrets plus respectueux de la création, comme par exemple de faire un usage raisonnable du plastique et du papier, de ne pas gaspiller l’eau, la nourriture et l’énergie électrique, de trier les déchets , … ».

Observer ces attitudes concrètes signifie faire acte de miséricorde. Ainsi, le Pape a proposé une nouvelle œuvre de miséricorde : « la sauvegarde de la création », qui permettra de se souvenir et de mettre en pratique toutes les actions concrètes pour le soin de la création.

Le soir de cette journée du 1 septembre, le Saint Père a présidé, dans la Basilique Saint Pierre, les vêpres, et des nombreux chrétiens, qui ont pris part à cette célébration, ont prié pour la sauvegarde de la création.

La Journée de prière pour la sauvegarde de la création a été instituée par le Pape François le 10 août 2015. Elle porte un caractère œcuménique, car elle se célèbre ensemble avec les orthodoxes.

Stanislas KABASHI,SJ,                               Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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Actes Pontificaux/ Pontificals Acts

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Le Saint Père a nommé le Cardinal Fernando Filoni, Préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, son envoyé spécial à la consécration de la Cathédrale de Kironga, au Malawi, qui aura lieu le 5 novembre prochain.

 
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Cardinal Filoni is the special envoy to Karonga

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The Holy Father Pope Francis has named the Prefect of the Congregation for the Evangelization of Peoples, Cardinal Fernando Filoni, as his special envoy at the consecration of Karonga’s Cathedral in Malawi. The ceremony is scheduled to take place on 5 November 2016.

The Diocese of Karonga is situated in the Northern part of Malawi bordering Tanzania and Zambia. 

Karonga as a  Diocese was created on 21 July 2010 and officially inaugurated on 20 November 2010. On the same day, Bishop Martin Anwel Mtumbuka was ordained as the diocese’s first Bishop.

Karonga Diocese is divided into two deaneries which are subdivided into six parishes. The diocese covers the geographical districts of Karonga and Chitipa including the northern part of Rumphi. It has an area of 12 000 Square Kilometres with a population of 467 000 of whom about 65 000 are Catholics. 

The area under the diocese is the remotest and poorest part of Malawi. It is territory that is mostly hilly and mountainous making the movement of both goods and people difficult. The region has been prone to a series of disasters such as earth tremors, floods and droughts.

(Email: engafrica@vatiradio.va)

 
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Vatican Radio Communiqué/Communiqué Radio Vatican/Comunicado da Rádio Vaticano

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If you are listening to us on Shortwave, we would greatly appreciate a short report from you on the quality of our programs and of the signal reaching you. Please address your report to: The Africa Promotions Office for Africa, Vatican Radio, 00120 Vatican City.

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Nous demandons à nos auditeurs qui nous suivent sur les Ondes courtes de bien vouloir nous faire parvenir un rapport d’écoute sur la qualité de la réception de nos programmes, à l’adresse du Bureau de Promotion-Afrique de Radio Vatican, 00120 Cité du Vatican.

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Pedimos aos nossos ouvintes que nos escutam em Ondas Curtas que nos enviem um relatório de escuta sobre a qualidade da recepção dos nossos programas, escrevendo ao seguinte endereço do Serviço de Promoção-África da Rádio Vaticano, 00120 Cidade do Vaticano.

 
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Avis pour les radios catholiques africaines et les auditeurs de Radio Vatican/ Notice to Catholic Radio Stations in Africa and listeners of Vatican Ra

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Radio Vatican avait produit en 2011 un album musical, Afrika tenda amani (fais la paix, Afrique), avec le concours de quelques artistes musiciens africains dont Papa Wemba de la République démocratique du Congo et Bonga d’Angola. Cet album qui accompagne l’exhortation post-synodale Africae munus, reflète les thèmes de la Deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques (réconciliation, justice et paix), a été expédié à toutes les radios catholiques africaines par le canal des Pères Evêques diocésains auxquels Radio Vatican a fait parvenir 3 copies.

Si jamais une radio n’a pas encore reçu une copie de cet album, elle peut nous écrire (africa@vatiradio.va) pour nous en demander. De même, nous disposons de quelques exemplaires pour nos auditeurs qui en feront la demande. Mais la quantité est fort limitée.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsable du Bureau de Promotion de Radio Vatican pour la zone Afrique

E-mail : africa@vatiradio.va

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In 2011, Vatican Radio produced a music album titled Afrika tenda amani (Make Peace, Africa), with the help of a few African musicians including Papa Wemba of the Democratic Republic of Congo and Bonga from Angola. Three copies of the CD album, which accompanied the publication of the post-synodal exhortation Africae munus  and reflects on the themes of the Second Special Assembly for Africa of the Synod of Bishops (reconciliation, justice and peace) was sent to all  Catholic radio stations in Africa through the local bishops.

If your radio station has not yet received a copy of this album, please write to africa@vatiradio.va to request a copy. Also, we have a limited number of copies for our listeners who may also send their requests to the above email address.

Fr. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Head of the Promotions Office for Africa

Vatican Radio

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A Rádio Vaticano tinha produzido em 2011 um álbum musical denominado Afrika Tenda Amani (faz a paz, África), com a participação de alguns artistas músicos africanos, dentre os quais Papa Wemba da República Democrática do Congo e Bonga de Angola. Este álbum, que acompanha a Exortação pós-sinodal Africae Munus reflecte os temas da Segunda Assembleia Especial para a África do Sínodo dos Bispos (reconciliação, justiça e paz), e foi enviado a todas as Rádios Católicas africanas através dos Senhores Bispos Diocesanos aos quais a Rádio Vaticano fez chegar três cópias.

Se por acaso alguma Rádio ainda não recebeu uma cópia deste álbum, podem nos escrever (africa@vatiradio.va) para solicitá-lo. Da mesma forma, também dispomos de alguns exemplares para os nossos ouvintes que o solicitem. Mas a quantidade é muito limitada.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsável do Departamento de Promoção da Rádio Vaticano, para a região África

E-mail: africa@vatiradio.va

 
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Nos fréquences en KHz sur les Ondes courtes (Heure en Temps universel)/ Our frequencies in KHZ on Short Waves (Universal Time)/As nossas frequências e

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Anglais-Afrique/ English-Africa/Inglês-África :

5 :00 : 9660 – 11625

6 :30 : 11625 – 13765

17 :30 : 11625 – 13765 - 15570

20 :00 : 11625 – 13765

[Rome: FM: 103.80]

 

Français-Afrique/French-Africa/Francês-África :

4 :30 : 9660– 11625

6 :00 : 11625 – 13765

17 :00 : 13765 - 15570

20 :30 : 11625 – 13765

[Rome: FM: 103.80]

 

Portugais-Afrique/ Portuguese-Africa/Português-África :

5 :30 : 9660 – 11625 – 13765

18 :00 : 11625 – 13765 - 15570

[Rome: FM: 103.80]

 

Kiswahili :

3 :30 : 7360 – 9660

7 :30 : 9660 - 11625

16 :00 : 13765 – 15570

[Rome: FM: 103.80]

 

NB:

Partout dans le monde, on peut suivre nos programmes à travers notre site internet www.radiovaticana.va.  De même, on peut suivre en direct les images des événements, des cérémonies du Pape sur notre Player video live dont le lien se trouve sur notre site internet.

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Please note that you can follow our programmes at all times, day and night the world over. Just go to www.radiovaticana.va. Also you can follow a live video coverage of Papal events by clicking on the video player on the website.

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Em todo o mundo é possível seguir os nossos programas através do nosso sito internet www.radiovaticana.va Do mesmo modo, se podem também seguir in directo as imagens dos acontecimentos e cerimónias do Papa  no nosso Player vídeo ao vivo, cujo link também se encontra no nosso sito internet.

 
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PROGRAMME FRANÇAIS-AFRIQUE : SUIVEZ-NOUS SUR FACEBOOK

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En plus de notre site internet, vous pouvez aussi suivre de nos nouvelles sur Facebook à l’adresse : Radio Vatican Français-Afrique. Cliquez sur "j'aime" pour interagir.

 
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Adresse utile pour Radio Vatican/Useful contact of Vatican Radio/Endereço

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P. Jean-Pierre BODJOKO, SJ

Responsable Bureau de Promotion-Afrique/Head of Africa’s Promotion Office/ Responsável

Sector de promoção-Afrique

e-mail: africa@vatiradio.va

Tel : +39.06.698.83366

 
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De vous à nous - From you to us - De vós para nós



Mother Teresa’s Call to Mercy coming to Africa

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A Call to Mercy is a book that has been published to coincide with Pope Francis’ Jubilee Year of Mercy and in particular with the canonization of Mother Teresa. It is compiled and edited by Father Brian Kolodiejchuk MC, the postulator of Mother Teresa’s cause for sainthood.

“A call to Mercy, hearts to love, hands to serve, is Mother Teresa living and speaking the fourteen works of mercy,” said Fr. Kolodiejchuk recently in an interview with Vatican Radio’s English Africa Service. Speaking from his base in Rome, Fr. Kolodiejchuk said the book features for the first time testimonies of eye witnesses of Mother Teresa.  

‘A Call to Mercy’ is written and tailored after the fourteen works of mercy. It discusses topics such as the need for us to clothe the naked and shelter the homeless; the need to counsel the doubtful; to instruct the ignorant of faith and admonish sinners; the need to visit the sick and imprisoned; the importance of honouring the dead; bearing each other’s wrongs with patience and the willingness to forgive. It also addresses the urgent need to feed the hungry, pray for the world and the importance of creating a world of love through service in the simple words of Mother Teresa herself. This excellent book containing the teachings of the saint whose ideas are valuable, relevant, and necessary for our time will be translated into many languages and also made available for an African readership said Fr. Kolodiejchuk. “Mother Teresa is not just a saint to admire but also to imitate,” he added, “as she would say, do small things with great love, ordinary things with extraordinary love.”

Moving examples of how Mother Teresa lived and indeed how a Catholic can live this Jubilee Year of Mercy are summarised in ‘A Call to Mercy.’ This is a book to read again and again. It is a legacy of what a small woman in physical stature did with the grace of God. Asked what an African can learn from Mother Teresa, Fr. Kolodiejchuk said, “the first thing is the vision of faith…” Mother Teresa lived her ordinary life by faith; we too must do the same, every day, not just on Sunday when we go to Mass but during the week he emphasised.  Second, “Relating everything to Jesus, give whatever he gives, take whatever he takes with a smile, doing those simple ordinary things with love.” And third, instead of looking at ourselves or one another as problems we should like Mother Teresa change and begin to look at ourselves as gifts: “Not a problem, not a difficulty but a gift,” Fr. Kolodiejchuk said in the interview.

Fr. Kolodiejchuk expressed sentiments of gratitude to God for the joy that he and all the Missionaries of Charity across the globe are sharing with millions of people from all walks of life for Mother Teresa’s canonization.

Fr. Brian Nonde CMM,                                 Vatican Radio correspondent

Email: engafrica@vatiradio.va

 
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RD Congo : les évêques plaident pour un dialogue inclusif dans le respect de la Constitution

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Après avoir rappelé qu’au lendemain des élections de 2011, elle avait toujours souhaité et soutenu, au travers de ses messages et déclarations, un dialogue entre les forces vives de la Nation comme voie royale pour résoudre les problèmes en démocratie, la Conférence des évêques du Congo implore du Seigneur, Maître des temps et des circonstances, dans un communiqué publié le mardi 6 septembre, sa lumière pour qu’elle éclaire les cœurs et les esprits de toutes les forces vives de la République démocratique du Congo appelées au dialogue national. Que toutes privilégient l’intérêt supérieur de la République et apportent leur concours pour la relance du processus électoral.

La Conférence Épiscopale Nationale du Congo souhaite en outre que la Communauté Internationale veille à la bonne application des conclusions et recommandations du dialogue national, afin d’éviter de nouveaux blocages qui résulteraient de la mauvaise foi de l’une ou de l’autre des parties. Aussi elle recommande vivement que le Groupe international de soutien à la facilitation joue un rôle autant actif qu’efficient.

Voici l’intégralité du communiqué de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo :

 

COMMUNIQUE  DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE NATIONALE DU CONGO

SUR LE DIALOGUE NATIONAL 

1. Dès le lendemain des élections de 2011, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), au travers de ses messages et déclarations, a toujours souhaité et soutenu un dialogue entre les forces vives de la Nation comme voie royale pour résoudre les problèmes en démocratie.

2. A l’heure où se tient le dialogue national tant attendu, la CENCO implore du Seigneur, Maître des temps et des circonstances, sa lumière pour qu’elle éclaire les cœurs et les esprits de toutes les forces vives de la Nation appelées à ce dialogue. Que toutes privilégient l’intérêt supérieur de la République et apportent leur concours pour la relance du processus électoral.

3. Fidèle à sa mission prophétique, la CENCO se fait le devoir de rappeler ce qu’elle considère comme fondamental en vue de donner une chance à un dialogue national franc et sincère, susceptible de résoudre la crise actuelle que connaît le pays et prometteur d’un avenir meilleur pour tout le peuple :

 

1° Un dialogue inclusif. La CENCO apprécie les gestes encourageants posés par le Gouvernement au sujet de la libération de certains prisonniers politiques et d’opinion, ainsi que de la réouverture de certains médias. Ces gestes sont de nature à contribuer à la  décrispation du climat politique actuel.  La CENCO souhaite ardemment voir ces mesures de grâce s’étendre également sur d’autres personnes se trouvant dans les mêmes conditions que celles qui sont libérées. Elle estime qu’un dialogue incluant les grandes familles politiques de l’opposition donnerait plus de chance au pays d’aboutir à la résolution de la crise actuelle de manière consensuelle et durable.

 

2° Un dialogue dans le respect de la Constitution. Pour la CENCO, le dialogue devrait se dérouler dans le respect absolu du cadre constitutionnel. Seul un dialogue qui respecte la Constitution, socle de notre jeune démocratie, en particulier dans ses articles verrouillés ayant trait au mandat présidentiel et à l’alternance démocratique au pouvoir, est capable de ramener la paix, de renforcer la cohésion nationale et d’offrir des meilleures conditions pour  la tenue des élections libres, démocratiques et transparentes.

4. Ces conditions justifient la participation de la CENCO à ce forum par son délégué. La CENCO ne pourra pas maintenir sa participation à ce dialogue si le respect de ces exigences fondamentales n’était plus assuré.

5. La CENCO souhaite que la Communauté Internationale veille à la bonne application des conclusions et recommandations du dialogue national, afin d’éviter de nouveaux blocages qui résulteraient de la mauvaise foi de l’une ou de l’autre des parties. Aussi la CENCO recommande-t-elle vivement que le Groupe international de soutien à la facilitation joue un rôle autant actif qu’efficient.

 

6. Tout en exhortant les forces vives de la Nation à participer à ce dialogue, la CENCO accompagnera par la prière et sa sollicitude pastorale ceux qui y prennent  part ainsi que ceux qui auront, librement, décidé de ne pas y prendre part.

7. Du haut des cieux, que le Seigneur daigne voir et regarder notre pays en ce moment  mêlé d’incertitudes et d’espoirs, qu’il le protège et répande sur lui ainsi que sur son peuple l’abondance de ses bénédictions (cf. Ps 79).

 

                                     Kinshasa, le 06 septembre 2016

 

                                                 + Marcel UTEMBI TAPA

                                                 Archevêque de Kisangani

                                                   Président de la CENCO

 
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Vient de paraitre

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« Le Credo de l’Eglise en dialogue avec les cultures » : tel est le titre du livre de l’abbé Bénézet Bujo qui vient de paraître aux éditions Academic Press. L’ouvrage, qui se réclame de la théologie africaine, pose une question, qui paraît d’ailleurs sur la première page de la couverture : Existe-t-il une manière africaine de croire au Dieu de Jésus Christ?

Le résumé du livre, repris à la quatrième page de la couverture, et qui est repris ci-dessous, donne une idée du contenu de cet ouvrage.

 

Résumé du livre (quatrième page de la couverture)

Le but de cet ouvrage est d’expliquer aux fidèles africains subsahariens la profession de foi que la liturgie leur propose, particulièrement dans les célébrations eucharistiques du dimanche. Pour ce faire, il a semblé plus judicieux de mettre en évidence le Symbole des Apôtres qui, contrairement au Symbole de Nicée-Constantinople, n’est pas encore marqué par les discussions philosophiques ultérieures. Il rejoint ainsi mieux le langage et les caractéristiques de la conception africaine, plus proches de celle de la Bible. Le commentaire que l’auteur propose au public africain se base sur l’interprétation théologique classique, mais se permet d’interroger celle-ci du point de vue de la culture des destinataires. Aussi, le livre attire l’attention sur le Dieu des ancêtres qui ne s’oppose pas à celui de Jésus Christ. Il y est également question de s’interroger sur ce que signifient les réalités comme l’Esprit Saint, la descente aux enfers, l’Eglise, la communion des saints, la résurrection de la chair, la vie éternelle, etc. dans la logique de la rationalité et du contexte africains. La préoccupation en tout cela est, selon les paroles du Pape Paul VI à Kampala (1969), de parvenir à construire un christianisme authentiquement africain.

 
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RD CONGO : les évêques de Luebo et de Kananga célèbrent leurs anniversaires

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Monseigneur Pierre-Célestin Tshitoko a célébré ses dix ans d’Episcopat le dimanche 28/08/2016, accompagné de Monseigneur Marcel Madila qui fêtait ses 35 ans de vie sacerdotale, au cours d’une célébration eucharistique à la Paroisse Universitaire Saint Marc dans l’Archidiocèse de Kananga, dans le Doyenné saint Clément.

Dans son homélie, Monseigneur Tshitoko a exhorté le peuple de Dieu de Saint Marc à incarner l’humilité, cette vertu fondamentale qui nous lie à Dieu et nous procure la joie infinie, en nous ouvrant en même temps la porte de la miséricorde de Dieu. Il a conclu en soulignant que ce qu’il est, est le fruit de la grâce de Dieu, car c’est bien Dieu qu’il a aidé à tenir dans le haut et dans le bas à la suite du Christ.

De son côté, Monseigneur Marcel Madila a, dans son mot de circonstance, souligné que le travail d’un évêque, c’est d’être au service du peuple de Dieu. L’archevêque de Kananga a terminé en disant merci aux chrétiens de l’Eglise de Kananga pour leur soutien spirituel, surtout pour leurs prières en faveur de leur pasteur qu’il est.

 Abbé Dieudonné BAKUTEKEMENYI

 
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BENIN : Vœux chez les Sœurs Saint Augustin à Cotonou

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L’institut des Sœurs Saint Augustin du Bénin a accueilli les vœux de sept religieuses le dimanche 28 août 2016. Par vœux perpétuels de chasteté, de pauvreté et d’obéissance,  elles ont dit oui à Jésus pour être  à son service et au service de son évangile pour toujours. Elles l’ont fait au cours de la messe d’action de grâce présidée en l’église paroissiale Saint Michel de Cotonou,  par le Nonce apostolique près le Bénin et le Togo, Mgr Brian Udaigwé entouré de l’administrateur apostolique de l’archidiocèse de Cotonou, Mgr Antoine Ganyé, de l’évêque de Dassa-Zoumè, Mgr François Gnonhossou et entre les mains de leur supérieure générale, Sœur Emma Gbaguidi. C’était devant un parterre de religieux et religieuses, toutes congrégations confondues, venues des divers diocèses du Bénin et d’ailleurs, de parents, amis et fidèles chrétiens laïcs sous l’animation des chants de la chorale de l’institut Jubilaire. L’autre joie de la fête a été la célébration au cours de la même eucharistie de quatre  noces d’argent et de trois noces d’or des sœurs aînées de l’institut. Et le Nonce Apostolique, après avoir invité les fidèles à prier pour ces dernières, d’exhorter le jubilaires perpétuelles à méditer sur l’acte qu’elles viennent de poser : « les vœux perpétuels ne sont pas  un parchemin ou un titre donnant droit à la liberté, synonyme de la libération d’un joug. Au contraire, ils symbolisent le choix libre et responsable d’une vie qui constitue pour les autres une source d’abondantes grâces et de transformation, mais surtout la  manifestation de votre foi en la fidélité indéfectible de Dieu ».

Guy DOSSOU-YOVO,                                Cotonou, pour Radio Vatican

 
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RD CONGO : l’Archidiocèse de Kananga s’engage dans l’éducation civique et électorale

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Dans le cadre du Programme de l’Education civique et Electorale de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), l’Archevêque de Kananga, Monseigneur Marcel Madila a, dans ce cadre, nommé, dans son diocèse, deux responsables pouvant animer ce projet pour sa réalisation effective .

Il s’agit de :

1.         Abbé Gabriel Nyime, comme Agent de  liaison pour la province ecclésiastique du Kasaï ;

2.         Mademoiselle Monique Ngalula, secrétaire comptable.

Pour le Père Evêque, ces deux Animateurs ont pour tâche d’enregistrer et de recueillir les préoccupations et les points de vue des animateurs paroissiaux, y compris  leurs difficultés rencontrées sur le terrain pendant la sensibilisation.

Il sied de souligner que ces deux animateurs ont été officiellement présentés le mardi 31/08/2016 au centre diocésain de pastoral dans la commune de Katoka, dans le Doyenné Notre Dame, par le coordinateur national, Monsieur André Bekambo, lors d’un rassemblement tenu avec les animateurs paroissiaux de l’Eglise de Kananga.

Ainsi, une réunion sera tenue dans le même cadre par les Evêques de toute la Province Ecclésiastique du Kasaï, dans deux mois.

Abbé Dieudonné BAKUTEKEMENYI

 
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Zimbabwe Church: Contemplating a lost generation

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The fall-out from Zimbabwe’s decades-long political and economic crisis will be felt for many years to come. Zimbabweans now talk of a lost generation that has missed out on what Zimbabwe once was: A thriving democracy and an African economic powerhouse full of promise.

The Secretary-General of the Zimbabwe Catholic Bishops’ Conference, Fr. Frederick Chiromba recently spoke with Vatican Radio’s Africa Service on a broad range of issues that affect Zimbabwe. 

“When you come into Zimbabwe today and visit rural areas and shopping centres, one gets the impression that the whole country is in retirement because you have young people loafing around, doing nothing all day; middle-aged men and senior citizens sitting together doing basically nothing that is productive. So really, yes there is that kind of suffering. Traditionally people would find a job; they would earn some money to support themselves, but as it is now, many men are unemployed and so too (are) the women. So you find people just sitting in their homes but at the same time, they have families to support and people (Zimbabweans) are now talking about a lost generation of youth who could not go to school and are not even working. That culture of working has been destroyed,” Fr. Chiromba said. 

In the recent past, Zimbabwe has seen weeks of anti-government protests. Police have used tear gas and water cannon to disperse protesters fatigued by an economy in endless free-fall, high levels of unemployment and corruption. Police remain heavily deployed in and around the main cities of Harare and Bulawayo. 

Many of President Robert Mugabe’s allies have either jumped ship and formed political parties of their own or have become victims of a power struggle that has hounded them out their government or political party jobs. President Mugabe himself, in power for 36 years, seems unfazed by the departures, but there is talk in Zimbabwe of the ‘glue that kept Mugabe in power for so long beginning to come unstuck.’ 

Mugabe’s successor, whoever he or she will be and whenever will have the enormous task of dealing with years of knock-on effects from decisions and policies that profoundly affect Zimbabwe and its people.

Fr. Paul SAMASUMO,                                  Vatican Radio/ English-Africa
Email: engafrica@vatiradio.va

 
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RD CONGO : Ordinations diaconales et sacerdotales à Mweka et à Manono

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Le diocèse de Mweka, dans la province du Kasaï, a accueilli, dans la joie, le dimanche 28 août, l’ordination de deux nouveaux diacres, après deux ans de sécheresse, c’est-à-dire sans ordination diaconale ni sacerdotale, au dire de Mgr Gérard Mulumba. L’évêque de Mweka a imposé les mains sur les séminaristes Charles Cimanga et Bienvenu Mbuyi. C’était sur le parvis de l’église paroissiale saint Athanase Yabanza. A l’homélie de la messe, Mgr Mulumba a d’abord expliqué l’origine du ministère diaconal dans les Ecritures, jusqu’à l’évolution et à l’exercice du diaconat dans l’Eglise aujourd’hui. L’évêque de Mweka a exhorté Charles Cimanga et Bienvenu Mbuyi à tenir aussi dans leur engagement pour l’obéissance et le célibat. Et Mgr Mulumba a demandé à l’assemblée de continuer à prier pour les vocations.  

Au diocèse de Manono, dans la province du Tanganyka, le samedi 27 août, Mgr Vincent de Paul Kwanga a ordonné diacres les séminaristes Balthazar Mulongo et Jean de Dieu Mukalay. L’évêque a aussi ordonné prêtres les diacres Barthélémy Mwenze et Martin Ilunga. Monsieur l’abbé Hilaire Kamba fêtait, pour sa part, à la même occasion, ses 50 ans de sacerdoce. Au prêtre jubilaire comme aux diacres et séminaristes, Mgr Kwanga a demandé de méditer, chacun dans son cœur, la question du Christ à Pierre : m’aimes-tu ? Répondez en toute conscience et en toute sincérité, a dit l’évêque, souhaitant que le oui de chacun soit un engagement de toute la vie, avec des actes pour vivre du Christ et pour le Christ. Mgr Vincent de Paul Kwanga lui-même se préparait à fêter, le 31 août, ses 31 ans de sacerdoce.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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TCHAD : Aménagement d’un site pour feu Mgr Ngarteri et l’Abbé Louis Damane

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Le 3 septembre 2016 a eu lieu au Grand Séminaire Saint Luc de Bakara, le lancement de la bénédiction des travaux d’Aménagement de la tombe  de feu  Mgr Mathias Ngarteri et de l’Abbé Louis Damane.

Offrir un site au feu Mgr Mathias Ngarteri, ancien archevêque de N’Djamena et son frère dans le sacerdoce, l’Abbé Louis Dramane et que ce site devienne désormais un lieu de pèlerinage où les chrétiens se rendent chaque année pour prier et se recueillir dignement, est la motivation des initiateurs de ce projet. Allandiguita Nadjaldongar, coordonnateur du projet pour la tombe de Monseigneur Mathias Ngarteri a présenté le projet en ces termes : «  Ce projet est né dès le premier anniversaire du décès de  Monseigneur Mathias Ngarteri. Ce site comprend le carrelage des deux tombes, le pavage de l’accès et de plateforme du projet, l’Aménagement des espaces verts, l’installation d’ouvrages de ferronnerie autour des deux tombes ainsi que le réaménagement de l’aire de prière en vue de son intégration dans l’ensemble du site ».

L’ancien Archevêque de  N’Djaména a consacré toute sa vie à Dieu et s’est mis au service de son peuple jusqu’à la date du 19 novembre 2013 ou Dieu l’a rappelé auprès de lui. Il a fait un bon pèlerinage sur la terre, se souvient l’Abbé Tinodji Dominique, Recteur du Grand Séminaire Saint Luc de Bakara. « C’était un pasteur qui avait vraiment du zèle  pour le service de l’Eglise. Il a servi trois diocèses et il a parcouru des continents ou presque tous les continents pour pouvoir défendre la couleur de l’Eglise famille de Dieu qui est au Tchad. Il s’est entièrement donné au Christ et il est allé jusqu’au bout de son engagement ».

EDOUARD TAKADJI,                               N’Djaména pour Radio Vatican

 
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BENIN : Une retraite paisible à Mgr Antoine Ganyé

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« Le conseil de l’évêque a voulu cette messe pour rendre grâce avec Mgr Ganyé pour tout ce que nous avons vécu avec lui dans l’archidiocèse de Cotonou et pour demander au Seigneur de lui accorder une retraite paisible et féconde. Car dans le champ du Seigneur il n’y a de retraite qu’à la mort… ».  C’est  l’intention de la messe d’action de grâce qui a rassemblé le samedi 3 Septembre 2016 en l’église cathédrale Notre-Dame de miséricorde de Cotonou  autour de  l’administrateur apostolique du diocèse, Mgr Antoine Ganyé, les évêques de Kandi et de Porto-Novo, Clet Fêliho et Aristide Gonsallo, représentant avec le vicaire général de Mgr Paul Vieira, évêque de Djougou, la Conférence épiscopale du Bénin. C’était également en présence de près de 200 prêtres concélébrants,  des membres de l’Avécath-Bénin (l’Association des volontaires de l’église catholique du Bénin) et d’une foule nombreuse de religieuses et religieux, de fidèles chrétiens laïcs, des parents et amis. Et l’heureux du jour d’être plus précis : « Nous ne sommes pas venus pour une messe d’au revoir… mais pour une messe d’action de grâce  pour dire merci au Seigneur pour les 6 ans de réflexion, de marche, de faire et d’agir ensemble  à la tête de cet archidiocèse de Cotonou ». Au-delà de la photo de famille de Mgr Ganyé avec ses conseillers et de la série des hommages des représentants des laïcs, des religieuses et religieux, des prêtres et de l’Alliance biblique du Bénin, la joie du prélat-patriarche a été de se voir remettre au nom du peuple de Dieu par le Vicaire général Philippe Kinkpon, les clés de sa maison de retraite et celle d’une voiture neuve sortie d’usine pour ses visites et déplacements divers. C’est avec cette nouvelle voiture bénie par Mgr Gonsallo à l’issue de la messe que Mgr Ganyé est rentré chez lui (après l’avoir officiellement et solennellement mise en marche) à la satisfaction de tous.

Guy DOSSOU-YOVO,                                Cotonou, pour Radio Vatican

 
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COTE D’IVOIRE : un mois de préparation aux ordres sacrés pour six jeunes Jésuites

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Du 14 août au 14 septembre se déroule à Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d’Ivoire, un mois de préparation aux ordres sacrés du diaconat et du presbytérat pour six jeunes jésuites de l’Institut de Théologie de la Compagnie de Jésus (ITCJ). Ce mois de préparation est baptisé « Mois arrupé », du nom de son initiateur, Pedro ARRUPE, ancien Supérieur Majeur de la Compagnie de Jésus, l’Ordre des jésuites.

 

En fin des années soixante-dix, le Père Pedro ARRUPE fait un constat : plusieurs jeunes prêtres quittent le sacerdoce seulement quelques années après leur ordination presbytérale. Face à cette situation, il souhaite alorsune spéciale et meilleure préparation pour les candidats jésuites au sacerdoce. C’est ainsi qu’il adresse une lettre officielle à tous les Supérieurs provinciaux à travers le monde. Par cette lettre, il recommande que soit instauré un mois de préparation aux ordres sacrés pour que les jésuites en théologie puissent avoir « une occasion privilégiée de prier, de réfléchir, de se faire diriger… ». Une telle occasion leur permettra de faire un pèlerinage en eux-mêmes pour revisiter la genèse et l’histoire de leur vocation.

 

Le Père Peter HANS KOLVENBACH qui deviendra Supérieur Général de la Compagnie en 1983 se rappelle de ladite lettre. « A partir de 1980, un mois de préparation immédiate au sacerdoce a été instauré au cours de la théologie, écrit le Père Peter HANS KOLVENBACH. Le Père ARRUPE, poursuit-il, avait demandé à tous les Supérieurs majeurs de fournir aux scolastiques, durant la théologie, ‘une occasion privilégiée de prier, de réfléchir, de se faire diriger’, en vue  de compléter leur préparation spirituelle,…cette préparation devant aider chacun à approfondir son engagement, lui permettre de confirmer son choix, de répondre à l’appel aux ordres en connaissance de cause et avec la plus grande liberté possible » (P. Peter Hans  KOLVENBACH, SJ, La formation du Jésuite, Rome, presso la tipografia, 2003, p. 125).

 

Répondant favorablement à cette invitation, voire à cette intimation du Père Pedro ARRUPE, l’Institut de Théologie de la Compagnie de Jésus d’Abidjan organise chaque année le Mois arrupé pour les étudiants qui passent en classe de 3e année d’études théologiques et qui demanderont d’être appelés au diaconat au courant de l’année académique qui démarre à la mi-septembre. Pour l’année académique 2016-2017, ils sont six candidats originaires de six pays à vivre l’expérience du Mois arrupé. Il s’agit d’Ephraïm NLANDU (RDC), Wilfried BANABA (Burkina-Faso), Hervé BITOMO (Cameroun), Jean Paul DANSOU (Togo), Maximus IBENETO (Nigéria) et Pierre BOUBANE (Sénégal). Au programme des 30 jours : prière, réflexion sur le sens de la vie sacerdotale et retraite diaconale de 8 jours. Les compagnons font cette expérience avec l’aide d’un jésuite expérimenté, qui a enregistré une longue expérience de vie sacerdotale et religieuse jésuite. Il s’agit du Père burkinabè Martin BIRBA, S.J.

 

Plusieurs invités sont conviés pour parler de ce que l’Eglise et la société attendent d’un prêtre, notamment d’un prêtre jésuite.Parmi les intervenants extérieurs, monsieur l’Abbé Pierre Claver KOUAKOU, Vicaire Général de l’Archidiocèse d’Abidjan. Il a livré sa communication le jeudi 25 août sur le thème : « Prêtre et gestion des biens temporels ». L’Abbé Pierre Claver a expliqué aux jeunes jésuites que : « la mission première du prêtre n’est pas la gestion des œuvres et des biens temporels, mais l’annonce de la parole de Dieu. Le prêtre a pour mission principale de faire naître le royaume de Dieu dans le cœur des hommes ».

Seulement, reconnaît Pierre Claver, il faut bien qu’on s’occupe des hommes et des œuvres en plus de l’annonce de l’Evangile, car dans sa mission le prêtre rencontre des hommes et des femmes et également utilise des moyens matériels. Ainsi, le prêtre est-il contraint bon gré malgré lui de gérer aussi bien les personnes qu’il évangélise que les biens temporels. Pour la gestion des hommes, il faut une certaine sensibilité et une attention particulière aux membres des communautés paroissiales sans discrimination aucune. En ce qui concerne la gestion des biens matériels, il faut déjà savoir entretenir « l’existant », dira Pierre Claver. Le prêtre doit savoir prendre soin de ce qui existe dans le milieu où il exerce sa pastorale. Ce que beaucoup de jeunes prêtres ne réussissent pas toujours. Du reste, le Vicaire Général d’Abidjan invite les jeunes religieux jésuites, si jamais ils sont admis au sacerdoce, à œuvrer pour la préservation du bien commun. Car l’Eglise a aujourd’hui besoin de serviteurs qui entrent dans le sacerdoce non pas pour détruire ce qui fait la beauté de la vie sacerdotale mais pour la parfaire.

Pierre Yèra Boubane, S.J.

 
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RD CONGO : Préparation de l’année scolaire 2016-2017 à Kananga

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Dans la cours de l’Institut Technique Industriel de Katoka , situé dans la commune du même nom, dans le Doyenné Notre Dame, Monsieur Sylvain Kasonga Ngandu, coordinateur des Ecoles Conventionnées Catholiques, a tenu une réunion préparatoire donnant aux chefs d’Etablissements des Ecoles Catholiques des directives pour cette nouvelle année scolaire 2016-2017. La réunion avait pour objectif d’éclairer les Chefs d’Etablissements sur :

            La mission d’un chef d’Etablissement ;

            La planification des activités scolaires ;

Dans son propos, le coordinateur a invité les participants, au nom de Monseigneur Marcel Madila, archevêque de Kananga, à planifier en avance les activités scolaires, à organiser la formation pour les Enseignants, à respecter les instructions officielles établies par l’Etat ainsi que celles de l’Eglise Catholique ; car pour lui, une école catholique est un foyer d’Evangélisation et  un instrument du développement intégral.

Pour terminer, le coordinateur des Ecoles catholiques de l’Archidiocèse de Kananga, a insisté sur l’application du règlement d’ordre  intérieur régissant l’enseignement en RD Congo, surtout l’utilisation des Manuels de Religion dans toutes les Ecoles catholiques. 

Abbé Dieudonné BAKUTEKEMENYI

 
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Pain hebdomadaire du catholique. Vingt-quatrième Dimanche. Temps Ordinaire, Année C. Dimanche 11 septembre 2016. Par Théodore C. LOKO*

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I. Traits définitoires du laïcat :

Les laïcs constituent l’ensemble des chrétiens qui ne sont pas membres de l’ordre sacré et de l’ordre religieux (Lumen Gentium n° 31) et qui, de par leur baptême, sont incorporés au Christ et intégrés au peuple de Dieu, d’où leur participation, à leur manière, à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ.

II. Textes du jour : Exode 32,7-11.13-14 ; Psaume : 50 ; Timothée 1,12-17 ; Luc 15, 1-32

III. Commentaire :

Les textes liturgiques de ce dimanche nous révèlent la miséricorde de Dieu plus grande que les infidélités de son peuple. Dieu demeure toujours fidèle à ses promesses. Toute la Bible nous met en face des infidélités de son peuple mais surtout du pardon et de la miséricorde de Dieu. C’est cela l’histoire de l’alliance entre Dieu et son peuple : un partenariat pour œuvrer ensemble à une cause commune.

Dans l’Evangile, Jésus se trouve devant des gens qui viennent à lui pour l’écouter. D’autres ne sont là que pour récriminer : « Tu te rends compte, il va chez des gens de mauvaise vie ! Pourquoi s’intéresser à eux ? Ils ne valent pas la peine qu’on aille s’occuper d’eux… Ils sont irrémédiablement perdus… » Alors Jésus élève la voix pour qu’on l’entende bien. Et il se met à leur parler en paraboles.

Ces trois paraboles nous disent l’amour démesuré de Dieu. Il est comme ce berger qui abandonne son troupeau pour aller à la recherche de la brebis folle. Il est comme ce père qui a les bras grands ouverts pour accueillir son fils perdu. Chaque retrouvaille est source d’une grande joie. Nous devons nous réjouir de ce visage de miséricorde de Dieu, de sa patience, de son immense bonté toujours à la recherche de ce qui est perdu. Dieu veut qu’aucun ne se perde. S’il a envoyé son Fils, c’est pour aller à la rencontre des hommes. Il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Sa miséricorde est bien plus grande que tous les péchés de ce monde. Dieu veut croire à la capacité de chacun de se convertir. Il n’enferme personne dans son passé. Il nous prend par la main pour nous sortir des chemins de perdition et nous conduire vers la vraie vie. Les trois paraboles de l’évangile l’affirment avec force : l’être le plus important aux yeux de Dieu c’est celui qui est absent et dont on ressent le manque ! Celui qui s’est révolté, qui a revendiqué sa liberté, claqué la porte, dilapidé l’héritage. On peut trouver disproportionné d’abandonner tout le troupeau pour partir à la recherche de l’unique qui manque ou encore de remuer la maison de fond en comble pour une seule pièce de monnaie disparue… mais cela ne rejoint-il pas nos expériences ? N’est-ce pas pour l’enfant le plus fragile ou le plus difficile qu’on éprouve le plus de douleur, quand bien même son attitude nous ferait terriblement souffrir ? N’est-ce pas lui qu’il faut sauver à tout prix ? Quant aux biens… la maison peut bien être pleine, l’objet convoité peut occuper notre esprit jusqu’à nous faire oublier la joie d’avoir déjà tant et tant de choses.

Si Dieu offre son pardon, il offre aussi sa confiance. Saint Paul en est un bel exemple : lui qui était un grand pécheur a été pardonné ; et surtout, il a été chargé de mission ; il a reçu un ministère ; il est devenu un grand témoin de la foi. Cela, nous le voyons aussi dans notre monde d’aujourd’hui : des gens qui persécutaient les chrétiens se convertissent et se mettent à témoigner de leur rencontre avec Jésus Christ. Ce qui est impossible aux yeux des hommes est toujours possible pour Dieu. Dieu veut que son peuple grandisse, devienne responsable, le choisisse librement.

 

* Ambassadeur du Bénin près le Saint Siège

 
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La revue de la presse catholique africaine du Mercredi 07 septembre 2016. Par Albert MIANZOUKOUTA*

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Il ne semble pas que la presse catholique africaine soit totalement revenue de vacances ou si elle est revenue, qu’elle ait rapidement résolu de commenter la plus récente actualité du Continent. Journaux, bulletins et portails sont un peu lents à se rénover. C’est ce qui explique que la revue de presse de ce jour ne nous conduira que dans trois pays.

D’abord à Madagascar où le grand quotidien de l’île, LA CROIX, affiche en Une un commentaire qui ne manque pas d’intérêt. Sous le titre : « Quand les politiques jouent dans la cour des églises », Babany C.  rappelle que « les juristes ont toujours peur de voir les politiques prendre place dans la justice ». Car quand la politique entre dans un prétoire, c’est la justice qui en sort. Mais qu’en est-il lorsque c’est la politique qui « entre dans le préchoir » (sic) ? Il en résulte de la confusion assurément. Car dans un pays comme Madagascar dont l’histoire est jalonnée de responsables politiques de premier plan ayant assumé en même temps des charges de responsables d’églises, ce mélange ne peut pas profiter à la clarification du champ religieux et de celui du temporel. Or « la République de Madagascar est laïque (et non athée). Il faut savoir prêcher la bonne parole et faire vivre cette Parole au quotidien », telle est la chute un peu atone de cette pourtant intéressante réflexion.

Ensuite, au Rwanda où le portail de la Conférence épiscopale, EGLISE CATHOLIQUE RWANDA, fait sa manchette sur … le départ aux études d’un abbé ! J. Uwitonze nous apprend que, « secrétaire adjoint de la Conférence épiscopale depuis 5 ans », l’abbé Fidèle Niyomana du Diocèse de Gikongoro, « est envoyé en France pour les études universitaires en Théologie Morale. Il sera remplacé par l’Abbé Jean Damascène Maniraho, prêtre de Kibungo ».

Le portail souligne que « la Communauté sacerdotale ainsi que le personnel de la CEPR (Conférence épiscopale, Ndlr) ont présenté leurs adieux à l’abbé Fidèle… En signe d’amitié, de joie et d’attachement malgré la séparation, ils lui ont présenté des cadeaux et un verre fut offert à son honneur », est-il précisé. Il ne nous reste, quant à nous, qu’à souhaiter de fructueuses études à l’abbé !

On terminera par la République du Congo (Brazzaville) où LOUBOMO, le bulletin de liaison de la diaspora du diocèse de Dolisie, fait l’éloge de la pastorale rurale de son ordinaire, Mgr Bienvenu Manamika. Sous la plume de Nercia Mabiala on lit cette envolée: « l’engouement du pasteur de Dolisie, Mgr Bienvenu, reflète en fait l’enthousiasme et la bravoure des prêtres et laïcs qui sillonnent les campagnes, souvent à pieds, pour évangéliser. Ces vaillants témoins de Jésus-Christ marchant parfois sur des pistes obstruées d’herbes touffues, ces apôtres du Christ traversant à pied les ruisseaux et rivières en retroussant leurs pantalons, ces fous de Dieu acceptant de manger tout ce qui vient de la marmite du paysan »… Un peu dithyrambique, un peu lyrique ? Sans doute, mais c’est aussi cela la presse catholique : rendre compte de la vie au plus près des réalités diocésaines, et donc de l’Eglise !

Au passage, ajoutons nous aussi nos félicitations au bulletin qui nous annonce que « LOUBOMO c’est déjà plus de 1000 lecteurs en ligne ». 1001 plus sûrement : bravo !

* Journaliste à Radio Vatican/Français-Afrique

 
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