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12/10/2016

De nous à vous - From us to you - De nós para vós

De vous à nous - From you to us - De vós para nós

De nous à vous - From us to you - De nós para vós



Catéchèse du Pape (12/10/2016)/Pope’s catechesis (12/10/2016)/Catequese do Papa (12/10/2016)

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Speaker: Frères et sœurs, par sa parole et par ses gestes, Jésus est l’incarnation de la miséricorde du Père envers nous. Mais il ne suffit pas de faire l’expérience de cette miséricorde dans notre vie, nous devons en être les signes et les instruments pour les autres. Il ne s’agit pas d’accomplir des actions difficiles, mais plutôt de petits gestes qui ont une grande valeur aux yeux du Seigneur. Ces œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles dont nous parlerons les prochaines fois, sont des moyens concrets de vivre la miséricorde envers les personnes les plus faibles et qui sont, le plus souvent, toutes proches de nous. Au cours des siècles ces œuvres ont été mises en pratique par beaucoup de personnes simples qui ont donné ainsi un authentique témoignage de leur foi. Véritable remède contre le virus de l’indifférence, les œuvres de miséricorde réveillent en nous l’exigence et la capacité de rendre vive et opérante notre foi par la charité.

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Saint Père:  

Saluto cordialmente i fedeli di lingua francese, in particolare i pellegrinaggi delle Diocesi di Quimper, Le Havre e Cahors, accompagnati dai loro vescovi, lo Studium di Notre Dame de Vie, il Liceo San Giovanni Hulst di Versailles, come pure i pellegrini venuti da Haïti, dalla Repubblica Democratica del Congo e dalla Svizzera.

Cari pellegrini, attraverso la carità che essi esprimono, dei semplici gesti di misericordia possono compiere una vera rivoluzione culturale di cui il nostro mondo indifferente ha bisogno. Lasciamo che lo Spirito Santo accenda in noi il desiderio di portare agli altri la tenerezza e la prossimità di Dio. Dio vi benedica!

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Speaker : Je salue cordialement les personnes de langue française, en particulier les pèlerinages des diocèses de Quimper, du Havre et de Cahors accompagnés de leurs évêques, le Studium de Notre Dame de Vie, le Lycée Saint Jean Hulst de Versailles, ainsi que les pèlerins venus de Haïti, de la République Démocratique du Congo et de Suisse.

Chers pèlerins, par la charité qu’ils expriment, de simples gestes de miséricorde peuvent accomplir une véritable révolution culturelle dont notre monde indifférent a besoin. Laissons le Saint Esprit allumer en nous le désir de porter aux autres la tendresse et la proximité de Dieu. Que Dieu vous bénisse !

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Speaker: Dear Brothers and Sisters:  During this Holy Year of Mercy, we have reflected on God’s mercy, revealed especially in the incarnation of his Son, and on our duty, as followers of Jesus, to be “merciful like the Father”.  In Saint Matthew’s Gospel, the Lord tells us that we will be judged by the mercy we show to him, present in the least of our brothers and sisters.  His words have inspired the seven traditional “corporal” works of mercy – feeding the hungry, giving drink to the thirsty, clothing the naked, welcoming the stranger, healing the sick, visiting the imprisoned and burying the dead.  The Church’s tradition also adds seven “spiritual” works of mercy – counseling the doubtful, instructing the ignorant, admonishing sinners, comforting the afflicted, forgiving offences, bearing patiently those who do us ill, and praying for the living and the dead.  As expressions of living faith, these works are often carried out quietly and with simple gestures.  Yet, as Saints like Mother Teresa of Calcutta show us, they reveal the merciful face of Christ and can change the culture around us.  Let us keep them always in mind and strive to practice them daily.

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Holly Father:  

Saluto i pellegrini di lingua inglese presenti all’odierna Udienza, specialmente quelli provenienti da Inghilterra, Jersey, Irlanda, Danimarca, Ghana, Namibia, Nigeria, Australia, Nuova Zelanda, Indonesia, Giappone, Malaysia, Filippine e Stati Uniti d’America. Con fervidi auguri che il presente Giubileo della Misericordia sia per voi e per le vostre famiglie un tempo di grazia e di rinnovamento spirituale, invoco su voi tutti la gioia e la pace del Signore Gesù! 

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Speaker: I greet the English-speaking pilgrims and visitors taking part in today’s Audience, particularly those from England, Jersey, Ireland, Denmark, Ghana, Namibia, Nigeria, Australia, New Zealand, Indonesia, Japan, Malaysia, the Philippines and the United States of America.  With prayerful good wishes that the present Jubilee of Mercy will be a moment of grace and spiritual renewal for you and your families, I invoke upon all of you joy and peace in our Lord Jesus Christ.

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Locutor: Não basta experimentar a misericórdia de Deus; é preciso que a pessoa que a recebe se torne também sinal e instrumento dela para os outros. E como poderemos ser testemunhas de misericórdia? Não pensemos que se trata de realizar grandes esforços ou gestos sobre-humanos. Jesus indica-nos uma estrada muito mais simples, feita de gestos pequenos mas de tão grande valor a olhos d’Ele que sobre tais gestos seremos julgados: dar de comer a quem tem fome, dar de beber a quem tem sede, vestir os nus, dar pousada aos peregrinos, assistir aos enfermos, visitar os presos, enterrar os mortos. A Igreja chama-lhes obras de misericórdia corporal, porque socorrem as pessoas nas suas necessidades materiais. Mas temos também as sete obras de misericórdia espiritual: dar bons conselhos, ensinar os ignorantes, corrigir os que erram, consolar os tristes, perdoar as injúrias, suportar com paciência as fraquezas do nosso próximo, rezar a Deus por vivos e defuntos. Estas obras são o modo concreto de viver a misericórdia. Não devemos andar à procura de grandes empreendimentos e obras; o melhor é começar pelas mais simples que o Senhor nos aponta como sendo as mais urgentes. Santa Teresa de Calcutá é recordada não tanto pelas muitas casas que abriu no mundo, como sobretudo porque se inclinava sobre cada pessoa que encontrava abandonada no meio da estrada para lhe devolver a dignidade. O melhor antídoto para um mundo ferido pelo vírus da indiferença é praticar as obras de misericórdia.

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Santo Padre:  

Carissimi pellegrini di lingua portoghese, vi saluto cordialmente tutti, con una menzione speciale per il gruppo di Cabanelas e Cervães, di São Paulo e per i membri della Comunità Shalom. Impariamo di nuovo a memoria le opere di misericordia e chiediamo al Signore di aiutarci a metterle in pratica ogni giorno. Su di voi e sulle vostre famiglie, scenda, misericordiosa, la Benedizione di Dio.

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Locutor: Amados peregrinos de língua portuguesa, saúdo-vos cordialmente a todos, com menção especial para o grupo de Cabanelas e Cervães, de São Paulo e para os membros da Comunidade Shalom. Voltemos a aprender de cor as obras de misericórdia e peçamos ao Senhor que nos ajude a pô-las em prática. Sobre vós e vossas famílias, desça, misericordiosa, a Bênção de Deus.

 
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Pape François : Thème du prochain Synode

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Le Saint Père, après avoir consulté, comme d’habitude, les Conférences Episcopales, les Eglises Orientales sui iuris et l’Union des Supérieurs Généraux; et après avoir écouté les suggestions des Pères de la dernière Assemblée synodale et le comité du XIVème Conseil Ordinaire du Synode, a décidé que la XVème Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques se tiendra en octobre 2018, sur le thème : « les jeunes, la foi et le discernement vocationnel ».

Ce thème, expression de la sollicitude pastorale de l’Eglise envers les jeunes, est en continuité avec les récentes Assemblées synodales sur la Famille et avec les contenus de l’exhortation Apostolique post-synodale Amoris Leatitia. Avec ce thème, l’Eglise entend accompagner les jeunes dans leur cheminement existentiel vers la maturité, afin qu’à travers un processus de discernement, ils puissent découvrir leurs projets de vie et les réaliser avec joie, s’ouvrant à la rencontre avec Dieu et avec les hommes ; et participant activement à l’édification de l’Eglise et de la société.

 
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L’Eglise se prépare à accueillir 17 nouveaux Cardinaux

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L’Eglise universelle accueillera bientôt 17 nouveaux Cardinaux, dont trois du continent africain. Le consistoire se tiendra le 19 novembre prochain, à la veille de la clôture du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde. L’annonce a été faite par le Pape François le dimanche 9 Octobre, après la prière de l’Angélus et à l’issue de la messe célébrée Place Saint Pierre, à l’occasion du Jubilé des groupes de dévotion mariale.

Des 17 nouveaux Cardinaux, 13 seront électeurs et 4 non-électeurs. L’universalité de l’Eglise y représentée, du fait qu’ils proviennent des cinq continents. 5 sont originaires de l’Europe, 4 de l’Amérique septentrionale, 4 de l’Amérique méridionale, 3 de l’Afrique ; 2 proviennent de l’Asie et 1 de l’Océanie. Ceux provenant d’Afrique sont : Mgr Dieudonné Nzapalainga, C.S.Sp, archevêque de Bangui (République Centrafricaine) ; Mgr Maurice Piat, archevêque de Port-Louis (Iles Maurice) ; et Mgr Khoarai Sebastian Koto,OMI, évêque émérite de Mohale’s Hoeck (Lesotho).

7 Nations qui n’avaient pas de cardinaux font leur entrée dans le Collège cardinalice. Il s’agit de la République Centrafricaine, du Bangladesh, des Iles Maurice, de la Papouasie nouvelle Guinée, du Lesotho, de la Malaisie et de l’Albanie.

A partir du consistoire du 19 novembre, le Collège cardinalice comptera 228 cardinaux, dont 24 du continent africain. Les 5 continents y seront représentés, avec 79 pays, dont 59 auront des cardinaux électeurs. L’Europe reste en tête, avec 112 cardinaux, dont 54 électeurs. L’Océanie est le continent qui a le plus petit nombre de Cardinaux, soit 6.

Le 28 novembre, le Cardinal Adrien Sarr, archevêque émérite de Dakar, atteindra la limite d’âge, soit 80 ans, et le Collège Cardinalice aura 120 Cardinaux électeurs, le nombre requis pour élire un Pape.

Des 228 Cardinaux, 1 a été créé par Paul VI, 94 par Jean Paul II, 78 par Benoit XVI et 55 par le Pape François.

 

Voici la liste des 17 nouveaux Cardinaux

Mgr ZENARI Mario (Italie)

Mgr NZAPALAINGA Dieudonné, C.S.Sp. (République Centrafricaine)

Mgr OSORO SIERRA Carlos (Espagne)

Mgr da ROCHA Sérgio (Brésil)

Mgr CUPICH Blase J. (Etats-Unis d’Amérique)

Mgr D’ROZARIO Patrick, C.S.C. (Bangladesh)

Mgr PORRAS CARDOZO Baltazar Enrique (Venezuela)

Mgr DE KESEL Jozef (Belgique)

Mgr PIAT Maurice (Iles Maurice)

Mgr FARRELL Kevin Joseph (Etats-Unis d’Amérique)

Mgr AGUIAR RETES Carlos (Mexique)

Mgr RIBAT John, M.S.C. (Papouasie Nouvelle Guinée)

Mgr TOBIN Joseph William, C.SS.R. (Etats-Unis d’Amérique)

Mgr FERNANDEZ Anthony Soter (Malaisie)

Mgr CORTI Renato (Italie)

Mgr KHOARAI Sebastian Koto, O.M.I, (Lesotho)

P. SIMONI Ernest (Albanie)

 

Stanislas KAMBASHI,SJ,                            Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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Pope Francis: Persecuted Christians are united by “blood” ecumenism

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Pope Francis said Christians are already united when they are persecuted by terrorists or world powers in what he called an ecumenism of the “blood.” He was speaking in an off-the-cuff address on Wednesday to participants at the Conference for Secretaries of the Christian World Communions, an international ecumenical organization.

The Pope began his remarks by noting that ecumenism is about journeying alongside others with Christ: it can be a simple journey together, done with prayers and helping others or it can be "a working ecumenism for the many men and women who nowadays suffer injustices, wars." He urged his listeners to show charity towards their neighbours, saying this is ecumenism, being united on our journey with Jesus.

Pope Francis also spoke about how it is necessary to recognize a particular type of ecumenism that especially applies to our present world, a so-called ecumenism of the "blood" whereby all Christians regardless of their denomination are viewed and treated in the same way by those who persecute them.

“When terrorists or world powers persecute Christian minorities or Christians, when they do this, they don’t ask: ‘But are you Lutheran?  Are you Orthodox? Are you Catholic? Are you a Reformed Christian? Are you a Pentecostal?’  No! ‘You are a Christian!’ They only recognize one of them: the Christian. The enemy never makes a mistake and knows very well how to recognize where Jesus is. This is ecumenism of the blood.” 

The Pope said Coptic Orthodox friars murdered on the beaches of Libya are "our brothers" as they too gave witness to Jesus in their lives and when they met their death.

 
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VATICANO. Papa elogia projecto Vodafone para educação online em África

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Forte apreciação foi expressa pelo Papa pela iniciativa "Instant Schools for Africa” (Escolas imediatas para África), lançada pela Fundação Vodafone, e que permitirá a milhões de jovens em alguns Países africanos de ter livre acesso a material didáctico on-line. A iniciativa foi ilustrada na manhã desta quarta-feira (05/10) ao Papa Francisco pelo Administrador delegado do Grupo Vodafone durante a audiência na salinha da Aula Paulo VI, com a participação de cerca de 40 executivos da empresa.

"Os melhores votos para este projecto, por aquilo que ouvi, realmente gosto dele, é construtivo, e hoje é necessário ser construtivo, fazer coisas que levem a humanidade para frente e não apenas ver como caem as bombas sobre pessoas inocentes, crianças, doentes, cidades inteiras. Construir, e não destruir! Obrigado.

Construir é, portanto, a palavra-chave do discurso do Papa. Francisco acolhe com grande favor a iniciativa da Vodafone, que terá início no outono. Coração do projecto é ajudar gratuitamente meninos africanos que não tenham seguido uma educação convencional. Milhões de jovens que vivem em Lesotho, República Democrática do Congo, Gana, Quénia, Moçambique e Tanzânia, inclusive em campos de refugiados, poderão ter acesso a materiais didácticos online. A iniciativa é desenvolvida em parceria com a Learning Equality, organização sem fins lucrativos que fornece soluções open source (de código aberto) para a aprendizagem online.

Fazer uso dos instrumentos de modo livre e crítico
Um projecto que se insere no horizonte de intervenções públicas e privadas destinadas a promover um mundo "mais capaz de oferecer oportunidades de desenvolvimento" a grupos sociais em risco de exclusão, observou o Papa. Francisco sugere que aos jovens também se forneçam  noções de método, isto é, que eles aprendam não apenas a usar os instrumentos, mas a usá-los de modo livre e crítico.

O Papa: acesso aos textos sagrados das várias religiões para incentivar o diálogo
Francisco não se esquece de lembrar a importância de haver também uma dimensão religiosa

"E, finalmente, um desejo: que, entre os recursos oferecidos aos jovens, possa haver acesso informático aos textos sagrados das várias religiões, em diferentes línguas. Este seria um bom sinal de atenção para a dimensão religiosa, tão enraizada nos povos africanos, e de encorajamento ao diálogo inter-religioso”.

O projecto gratuito para estudantes e professores
Um objectivo importante, o de "Instant Schools for Africa", visto que, segundo um estudo da UNESCO relativo a  2013, 59 milhões de meninos dos 6 aos 11 anos não frequentaram alguma escola: entre estes 30 milhões vivem na África Subsaariana. Livros de texto e enciclopédias serão acessíveis com os Tablet para os alunos e com um computador e um projector para professores, sem nenhum custo, através da rede móvel Vodafone ou suas subsidiárias africanas. E a Fundação Vodafone também se vai confrontar  com algumas das principais companhias de telefonia móvel nos Países em causa, pedindo-lhes para adoptarem uma abordagem semelhante para levar, ao coração de África, a educação, antídoto à pobreza.

P. Bernardo SUATE,                         Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa 

 
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Cardinal-designate Nzapalainga will be youngest Cardinal

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At the age of 49, Cardinal-designate Dieudonné Nzapalainga of Bangui will become the youngest in the College Cardinals.

Pope Francis has named 17 new cardinals from 11 different countries. Three of the Cardinals to be created are from within the African territory: Archbishop Dieudonné Nzapalainga of Bangui in the Central African Republic (CAR) will become the first ever Cardinal from CAR. He belongs to the Missionary Congregation of the Holy Ghost Fathers (Spiritans).  The second Cardinal-designate from Africa is Bishop Emeritus Sebastian Koto Khoarai of Mohale's Hoek in Lesotho. The third, Archbishop Maurice Piat of Port-Louis on the island of Mauritius is also a member of the Missionary Congregation of the Holy Ghost Fathers.

The Pope made the announcement Sunday during the Angelus in St. Peter's Square at the Vatican.

Pope Francis will elevate the new Cardinals on 19 November, during the vigil marking the conclusion of the Jubilee Year of Mercy that falls on Sunday, 20 November, on the Solemnity of Christ the King.

At the age of 49, Cardinal-designate Dieudonné Nzapalainga of Bangui will become the youngest in the College of Cardinals. He takes the slot that was held by Soane Patita Paini Cardinal Mafi of Tonga in the Pacific Ocean. The latter turns 55 on 19 December 2016.

Cardinal-designate Nzapalainga is known in CAR as a defender of peace.

After his ordination to the priesthood in 1998, Fr. Nzapalainga ministered in Marseilles, France as a chaplain at the St. Francis de Sales house and at the Parish of St. Jerome. He returned to CAR from France in 2005. A year later, he was elected the Regional Superior for the Spiritans.

The Cardinal-designate became the Apostolic Administrator of the Archdiocese of Bangui following the resignation of Archbishop Paulin Pomodimo in 2009. He was ordained Archbishop in July 2012.

Cardinals have the unique role of gathering in the secret conclave to elect a new Pope. They are also close advisors to the Pope.

(Email:engafrica@vatiradio.va)

 
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RCA. D. Nzapalainga: o cardinalato, chamada a estar junto dos pobres

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Estava ao lado do Papa, quando Francisco abriu a Porta Santa em Bangui a 20 de Novembro do ano passado, inaugurando assim, naquele país africano o Ano Jubilar da Misericórdia ainda antes do o fazer na Basílica de São Pedro em Roma. Estamos a falar de D. Dieudonné Nzapalaing, arcebispo da capital Centro-africana, agora designado Cardeal pelo Papa Francisco. Contactado telefonicamente em Bangui, pelo colega Jean Charles Putzolu, o futuro Cardeal – o primeiro da Republica Centro-africana – fala da importância  que a tónica posta pelo Papa Francisco nas periferias, assume também com esta nomeação…

“O Papa Francisco pôs a tónica na Igreja da periferia, uma Igreja dos pobres, e isto disse-o e fê-lo não só vindo à RCA, uma Igreja pobre que vive uma situação difícil, de sofrimentos, tristeza…. Mas hoje, ele chamou também um dos filhos dos pobres desta Igreja a estar-lhe próximo. Não podemos senão agradecer ao Senhor e ao Santo Padre por este gesto em relação aos pobres. Para mim é uma chamada  que recebo, uma chamada a um empenho ainda mais decisivo ao serviço dos pobres a fim de que voltem à reconciliação e à fraternidade e mais do que nunca possamos falar, entre seres humanos, de paz e justiça”.

- Sabemos que a RCA, infelizmente, tem sido sacudida nas últimas semanas por vários episódios de violência, sobretudo em Bangui… Há, no entanto, algum raio de esperança: parece-me que num bairro muçulmano houve nestes dias uma marcha pela paz. O cardinalato o ajudará a dar maior força aos seus apelos a favor da paz e da reconciliação?

“Espero. Posso dizer, no entanto, que não esperei pelo cardinalato para continuar esta missão. Neste momento em que estou a falar consigo, encontro-me no “Km-5”, o bairro muçulmano. Estou a ir ao encontro dos meus irmãos e das minhas irmãs para lhes dizer que devemos encontrar-nos, trabalhar para o retorno da paz, da justiça e da reconciliação e isto requer aceitar que possamos enterrar as nossas catanas de guerra e lutar contra o extremismo de uma parte e da outra”.

De assinalar ainda que as crianças de Bangui, vão ser uma duas beneficiárias das beneficiárias das entradas do Concerto a ter lugar na Aula Paulo VI a 17 de Dezembro próximo por ocasião dos 200 anos da Gendarmaria Vaticana. A notícia foi fada pelo Comandante, Domenico Giani, informando que a este projecto unem-se a Fundação O’Scia e o cantor italiano Claudio Baglione. A outra beneficiária é a população de Valle del Tronto, uma das localidades afectadas pelo terramoto na Itália central.

A parte relativa a Bangui insere-se, conforme orientações do Papa, no programa de ajuda ao hospital de Bangui. As ajudas serão destinadas à formação de médicos, à escola de especialização em pediatria e à construção de uma pavilhão, tudo através do Hospital do Vaticano, Bambino Gesú.

Dulce ARAÚJO,                                   Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa 

 
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Cardinal Turkson at the 3rd German-African Healthcare Symposium

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The President of the Pontifical Council for Justice and Peace, Cardinal Peter Turkson, on Wednesday spoke to the 3rd German-African Healthcare Symposium about the role of the Catholic Church in healthcare in Africa.

The Symposium, taking place in Berlin, followed the three-day World Health Summit (WHS), which concluded on Tuesday.

The 3rd German-African Healthcare Symposium was organized to introduce business opportunities on the healthcare sector in addition to creating a platform for exchange, networking and for fostering new partnerships between African and German actors.

 

The full text of Cardinal Turkson’s Address is below

The German-African Healthcare Symposium (GAHS)

Berlin, Germany, 12 October 2016

With warm greetings from the Pontifical Council for Justice and Peace to all the participants in today’s Symposium, I wish to thank the organizers for their kind invitation to address this gathering today and for their concern to promote and ensure access to high quality health care to the people of Africa.[1] Indeed, too many Africans have been deprived of such access for too long a period of time, despite the significant progress in the fields of technology, treatment, and prevention that has become commonplace in many high- and middle-income parts of the world.

You are probably already well aware of the significant engagement in health care and in the formation of health professionals by the Catholic Church, at national and local levels, in Africa. The 2014 Statistical Directory of Catholic Church-inspired Programs indicate that our Church maintains 1,298 hospitals; 5,256 dispensaries; 29 leprosy centres; and 632 homes for the elderly, chronically ill, and disabled. Pope Francis has pointed out, on numerous occasions, that the Catholic health care ministry does not limit its attention only to Catholics but rather, “on the basis of this ‘loving attentiveness’, the Church cooperates with all institutions concerned for the good of individuals and communities.”[2]

These and other faith-based organizations often assume significant responsibility for the burden of health care delivery, particularly in sub-Saharan Africa, and most especially among the poorest sectors of the population and in rural areas. Too often, however, these same service providers are not allowed a “place at the table” during the formulation of health care plans on the national or local levels. They are also denied an equitable share in the resources – both from the national or local budgets and from international donors. Such funding is essential to facilitate the maintenance of ongoing health systems; the training, recruitment, and retention of professional staff; as well as the scaling up necessary to address the ever-increasing burden of global pandemics such as HIV, tuberculosis, malaria, and other infections, of anti-microbial resistance, and of non-communicable diseases that disproportionately affect the poorest sectors of society.

I will situate my comments today within the context of the Catholic Church’s teaching and tradition of service and ministry to all persons in need, but with particular regard to the most needy and most marginalized and without any limitation based on religious, ethnic, national, or socio-economic status. I propose that Pope Francis’ Encyclical, Laudato Si’, could serve as a very significant resource for our reflection and dialogue on the theme of this conference. Many people incorrectly assume that this letter dealt only with climate change and the environment. As crucial as those issues are in today’s world, Pope Francis did not restrict his teaching to these themes alone. In fact, his principal objective was to propose a social teaching of the Church that creates awareness about the immensity and urgency of the challenge of the present situation of the world and its poor, the two fragilities which lie at the heart of Pope Francis’ integral ecology. He issued an urgent appeal for a new dialogue about how to shape the future of our planet, and he encouraged a response of the entire human family with profound faith and trust in humanity’s ability to work together to build a common home.

The Pope does not mince words in his teaching. He insists that, now more than ever, the world needs leadership in all its fields of endeavour, and the various fields need to work together in pursuit of the common good of humanity. Pope Francis speaks to everyone; everyone must play a role. He exhorts those in high station in politics, business and science, and he encourages those who live and work in very humble circumstances—all must commit to meeting the needs of all who live on this planet and of the planet itself. We are all in this together, each of us responsible for the other.

The major focus of this Third German-African Healthcare Symposium is the urgent need for investing in much stronger health systems and on the special role of new multi- and cross-sectoral strategies and approaches. In this connection, let us keep in mind the powerful messages delivered by Pope Francis. During his visit to Bolivia, in July 2015, he said: “Working for a just distribution of the fruits of the earth and human labour is not mere philanthropy. It is a moral obligation. For Christians, the responsibility is even greater: it is a commandment. It is about giving to the poor and to peoples what is theirs by right. The universal destination of goods is not a figure of speech found in the Church’s Social Teaching. It is a reality prior to private property. Property, especially when it affects natural resources, must always serve the needs of peoples.”[3]

Pope Francis urges us to think of our relationship with the world and with all people. Caring for our common home, and for all people who live on this earth, requires not just an economic and technological revolution, but also a cultural and spiritual revolution—a profoundly different way of living the relationship between people and the environment, a new way of ordering the global economy. He insists on the urgency of changing our sense of progress, our management of the economy, and our style of life.

He forcefully maintains that dialogue is “the only way to confront the problems of our world and to seek solutions that are truly effective". Authentic dialogue is honest and transparent. It does not permit the particular interests of individual countries or specific interest groups to dominate discussions. The Holy Father offered this ideal in his remarks in Nairobi last November: "What is needed is sincere and open dialogue, with responsible cooperation on the part of all: political authorities, the scientific community, the business world and civil society. Positive examples are not lacking; they demonstrate that a genuine cooperation between politics, science and business can achieve significant results."[4]

Catholic Social Teaching contains important principles for true dialogue. How can we promote and sustain positive dialogue that results in positive actions? Three helpful principles for such dialogue are solidarity, subsidiarity, and the common good. Solidarity means we care about the concerns of others as much as our own. Subsidiarity means we accept others as equals; they speak for themselves, we listen; and we help them to participate if they need such help. As for the “what” of dialogue, Catholic Social Teaching tells us to always focus on the common good and to show special concern for the poor and for the earth.

During the discussions today, I sincerely hope that it will be possible to identify and to develop action-oriented strategies to overcome the public health challenges that still plague our global human family. Let us confront them honestly and transparently, and try to search for more effective and efficient solutions. Despite the tremendous progress that has been made, we still find tragic health deficits in low- and some middle-income countries, particularly in sub-Saharan Africa, and even among the poor and marginalized populations in high-income countries. We find significantly higher rates of maternal and under-5 mortality, lack of strong health infrastructures, higher prevalence of infectious as well as non-communicable diseases, and lack of access to even basic but life-saving medicines that are taken for granted by the “privileged few” in the global human family. We must all be part of the solution to accessible, affordable care for these vulnerable brothers and sisters. In this regard, let us be inspired and motivated by this imperative offered by Pope Francis: “There is no human life that is more sacred than another, as there is no human life that is qualitatively more significant than another.”[5]

Cardinal Peter K.A. Turkson

President

[1] With gratitude to Mons. Robert Vitillo, Attaché for Health, Permanent Mission of the Holy See to the UN in Geneva, for advice and help in drafting this address, and to Mr. Robert Czerny, Ottawa, for final editing.

[2] Address to the Members of the Diplomatic Corps Accredited to the Holy See, Vatican City, 13 January 2014.

[3] Address to the Second World Meeting of Popular Movements, Santa Cruz de la Sierra, Bolivia, 9.7.2015, § 3.1

[4] Address at the United Nations Office in Nairobi, 26 November 2015.

[5] Address to the Participants in the Meeting Organized by the International Federation of Catholic Medical Associations, Clementine Hall, 20 September 2013 

 
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Vatican Radio Communiqué/Communiqué Radio Vatican/Comunicado da Rádio Vaticano

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If you are listening to us on Shortwave, we would greatly appreciate a short report from you on the quality of our programs and of the signal reaching you. Please address your report to: The Africa Promotions Office for Africa, Vatican Radio, 00120 Vatican City.

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Nous demandons à nos auditeurs qui nous suivent sur les Ondes courtes de bien vouloir nous faire parvenir un rapport d’écoute sur la qualité de la réception de nos programmes, à l’adresse du Bureau de Promotion-Afrique de Radio Vatican, 00120 Cité du Vatican.

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Pedimos aos nossos ouvintes que nos escutam em Ondas Curtas que nos enviem um relatório de escuta sobre a qualidade da recepção dos nossos programas, escrevendo ao seguinte endereço do Serviço de Promoção-África da Rádio Vaticano, 00120 Cidade do Vaticano.

 
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Avis pour les radios catholiques africaines et les auditeurs de Radio Vatican/ Notice to Catholic Radio Stations in Africa and listeners of Vatican Ra

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Radio Vatican avait produit en 2011 un album musical, Afrika tenda amani (fais la paix, Afrique), avec le concours de quelques artistes musiciens africains dont Papa Wemba de la République démocratique du Congo et Bonga d’Angola. Cet album qui accompagne l’exhortation post-synodale Africae munus, reflète les thèmes de la Deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques (réconciliation, justice et paix), a été expédié à toutes les radios catholiques africaines par le canal des Pères Evêques diocésains auxquels Radio Vatican a fait parvenir 3 copies.

Si jamais une radio n’a pas encore reçu une copie de cet album, elle peut nous écrire (africa@vatiradio.va) pour nous en demander. De même, nous disposons de quelques exemplaires pour nos auditeurs qui en feront la demande. Mais la quantité est fort limitée.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsable du Bureau de Promotion de Radio Vatican pour la zone Afrique

E-mail : africa@vatiradio.va

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In 2011, Vatican Radio produced a music album titled Afrika tenda amani (Make Peace, Africa), with the help of a few African musicians including Papa Wemba of the Democratic Republic of Congo and Bonga from Angola. Three copies of the CD album, which accompanied the publication of the post-synodal exhortation Africae munus  and reflects on the themes of the Second Special Assembly for Africa of the Synod of Bishops (reconciliation, justice and peace) was sent to all  Catholic radio stations in Africa through the local bishops.

If your radio station has not yet received a copy of this album, please write to africa@vatiradio.va to request a copy. Also, we have a limited number of copies for our listeners who may also send their requests to the above email address.

Fr. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Head of the Promotions Office for Africa

Vatican Radio

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A Rádio Vaticano tinha produzido em 2011 um álbum musical denominado Afrika Tenda Amani (faz a paz, África), com a participação de alguns artistas músicos africanos, dentre os quais Papa Wemba da República Democrática do Congo e Bonga de Angola. Este álbum, que acompanha a Exortação pós-sinodal Africae Munus reflecte os temas da Segunda Assembleia Especial para a África do Sínodo dos Bispos (reconciliação, justiça e paz), e foi enviado a todas as Rádios Católicas africanas através dos Senhores Bispos Diocesanos aos quais a Rádio Vaticano fez chegar três cópias.

Se por acaso alguma Rádio ainda não recebeu uma cópia deste álbum, podem nos escrever (africa@vatiradio.va) para solicitá-lo. Da mesma forma, também dispomos de alguns exemplares para os nossos ouvintes que o solicitem. Mas a quantidade é muito limitada.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsável do Departamento de Promoção da Rádio Vaticano, para a região África

E-mail: africa@vatiradio.va

 
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Nos fréquences en KHz sur les Ondes courtes (Heure en Temps universel)/ Our frequencies in KHZ on Short Waves (Universal Time)/As nossas frequências e

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Anglais-Afrique/ English-Africa/Inglês-África :

5 :00 : 9660 – 11625

6 :30 : 11625 – 13765

17 :30 : 11625 – 13765 - 15570

20 :00 : 11625 – 13765

[Rome: FM: 103.80]

 

Français-Afrique/French-Africa/Francês-África :

4 :30 : 9660– 11625

6 :00 : 11625 – 13765

17 :00 : 13765 - 15570

20 :30 : 11625 – 13765

[Rome: FM: 103.80]

 

Portugais-Afrique/ Portuguese-Africa/Português-África :

5 :30 : 9660 – 11625 – 13765

18 :00 : 11625 – 13765 - 15570

[Rome: FM: 103.80]

 

Kiswahili :

3 :30 : 7360 – 9660

7 :30 : 9660 - 11625

16 :00 : 13765 – 15570

[Rome: FM: 103.80]

 

NB:

Partout dans le monde, on peut suivre nos programmes à travers notre site internet www.radiovaticana.va.  De même, on peut suivre en direct les images des événements, des cérémonies du Pape sur notre Player video live dont le lien se trouve sur notre site internet.

***

Please note that you can follow our programmes at all times, day and night the world over. Just go to www.radiovaticana.va. Also you can follow a live video coverage of Papal events by clicking on the video player on the website.

***

Em todo o mundo é possível seguir os nossos programas através do nosso sito internet www.radiovaticana.va Do mesmo modo, se podem também seguir in directo as imagens dos acontecimentos e cerimónias do Papa  no nosso Player vídeo ao vivo, cujo link também se encontra no nosso sito internet.

 
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PROGRAMME FRANÇAIS-AFRIQUE : SUIVEZ-NOUS SUR FACEBOOK

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En plus de notre site internet, vous pouvez aussi suivre de nos nouvelles sur Facebook à l’adresse : Radio Vatican Français-Afrique. Cliquez sur "j'aime" pour interagir.

 
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Adresse utile pour Radio Vatican/Useful contact of Vatican Radio/Endereço

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P. Jean-Pierre BODJOKO, SJ

Responsable Bureau de Promotion-Afrique/Head of Africa’s Promotion Office/ Responsável

Sector de promoção-Afrique

e-mail: africa@vatiradio.va

Tel : +39.06.698.83366

 
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De vous à nous - From you to us - De vós para nós



Bishop Joseph Osei-Bonsu urges Ghanaians to make peace a priority

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Ghanaian Bishop urges electorates to make peace a priority during elections

Bishop Joseph Osei-Bonsu, President of the Ghana Catholic Bishops’ Conference (GCBC), has called on Ghanaians to make peace the number one priority as the country prepares to go to the polls on 7 December.

He said there was the need for Ghanaians to ensure they protected the peace that the country had enjoyed to date, adding that “We should always remember that we have only one country called Ghana and that this country is the only home that we have.”

In an address Monday at Tamale in the Northern Region to open the 10-day Plenary Assembly of GCBC, Bishop Osei-Bonsu said Ghanaians did not want to experience violence before, during and after the elections neither “do we want to experience post-election war.

The theme for the Bishops Plenary Conference attended by all the 20 active Bishops of Ghana is Reconciliation with God, Humanity and Nature In the Year of Mercy.

Also present at the opening ceremony were several dignitaries including Abadallah Abubakar, the Northern Regional Minister and Prof. Gabriel Ayum Teye, Vice Chancellor of the University for Development Studies (UDS).

Bishop Osei-Bonsu said there were some countries on the continent that had experienced war and Ghana would not want to share in the unpleasant experience of people living in such countries.

The consequences of  war, he noted, were well known and included the destruction of precious human lives and property, fear, the phenomenon of refugees, stating that “We do not want to be refugees in our neighbouring countries.”

He appealed to Ghanaians to avoid actions and inflammatory utterances that had the potential to incite people to violence and war, asking them “to avoid tribal politics and let politicians try to win votes on the basis of good messages that they will present rather than through vote buying.”

Making reference to the theme of the Plenary, Bishop Osei-Bonsu reminded the gathering that reconciliation was necessary today in the country especially in the Jubilee year of Mercy proclaimed by the Holy Father Pope Francis.

By Damian AVEVOR,                                  in Ghana

Email: engafrica@vatiradio.va

 
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COTE D’IVOIRE : ouverture de l’année pastorale 2016-2017 dans le diocèse de Yopougon

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Mgr Jean Salomon Lézoutié, l’évêque du diocèse de Yopougon, a officiellement ouvert la nouvelle année pastorale 2016 2017 dans son diocèse le mercredi 05 octobre 2016.

C’était au cours d’une eucharistie en la cathédrale Saint André de Yopougon qu’il a présidée en présence de Mgr Laurent Akran Mandjo l’évêque émérite du diocèse, des agents pastoraux et de nombreux diocésains.

Cette nouvelle année pastorale a pour thème : « Avec l’aide du Seigneur bâtissons ensemble la cité du Grand Roi ». Pour Mgr Jean Salomon Lézoutié, ce thème décline un projet collectif à réaliser pour l’autonomie financière du diocèse.

La cité du Grand Roi sera bâtie sur un terrain d’une superficie de  5,8 hectares acquis par l’évêque fondateur du diocèse de Yopougon Mgr Jean Laurent Akran Mandjo.

Françoise NIAMIEN,                                    Abidjan, pour Radio Vatican

 
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TCHAD : N’Djamena se prépare à accueillir son nouvel archevêque

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Les Chrétiens de l’Archidiocèse de N’Djaména se mobilisent pour l’installation de leur nouvel Archevêque, Monseigneur Edmond Djitangar Goetbé, prévue pour le 15 octobre 2016 en la fête de la Sainte Thérèse d’Avila.

Le comité d’organisation mis en place sous la présidence de Monseigneur Alphonse Karamba travaille depuis plus d’un mois. A moins de deux semaines de l’événement, Monseigneur Alphonse Karamba a fait état des lieux de l’avancement des préparatifs. « Nous essayons de voir ensemble qu’est-ce qu’on peut faire et ce qu’on ne peut pas faire. On est en dialogue avec toutes les commissions, et nous au niveau du comité d’organisation, nous sommes en train  de suivre chaque commission et sommes attentifs à leur travail et à tout ce qu’ils demandent ; et puis nous leurs donnons des orientations et des conseils. Voilà tout ce que nous sommes en train de faire pour l’accueil du 15 octobre », a-t-il indiqué.

Bien que les paroisses, les vicariats et les hommes de bonne volonté ont mis  la main dans la poche, les difficultés financières jouent sur l’organisation. Monseigneur Karamba n’a pas manqué de l’évoquer : « le nerf de la guerre, c’est l’argent, c’est la grosse difficulté à laquelle nous faisons face en ce moment. Un budget est là, mais on n’y arrivera pas à la hauteur. On n’aura pas cette somme, on va être modeste simplement, la situation actuelle fait que tout le monde pleure l’argent. C’est la grosse difficulté pour nous. Nous avons émis d’autres idées en demandant à certaines paroisses d’accueillir les invités, si cela est possible, nous espérons débloquer  une partie de nos problèmes. Mais avec l’aide et la grâce de Dieu, nous allons arriver à bien organiser cet événement », a encore indiqué Mgr Karamba.

Edouard TAKADJI,                          N’Djaména, pour Radio Vatican

 
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RD CONGO : Un nouveau livre sur la prière

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Un nouveau livre sur la prière vient de paraître aux éditions Baobab de Kinshasa : « Vivre avec Dieu. La prière chrétienne au quotidien ». Son auteur : le père Didier Mupaya, missionnaire oblat de Marie Immaculée, professeur à l’Institut saint Eugène de Mazenod.

L’auteur entend contribuer à améliorer, à aider à avancer dans l’amour et la pratique de la prière. Il vise à faire aimer la prière comme une réalité permanente de la vie.

 Il fournit d’abord une information de base sur la prière comme dimension objective. L’exemple est donné par le Christ et tous les priants de la Bible.

La vérité de la prière consistant dans la relation à Dieu, ce qu’il y a à améliorer, c’est notamment de quitter des prières païennes qui pensent instrumentaliser Dieu par une mentalité fétichiste. Dans une mentalité chrétienne, on apprendra du Christ à prier comme Africains et comme Congolais.

Toute la vie ne se réduit pas à la prière. La tradition monastique apprend qu’il faut prier et travailler, comme le Christ et les prophètes de la Bible, insiste l’auteur.

Que Dieu entende tous ceux qui prient pour la RDC, pour l’Afrique et pour le monde, souhaite le père Didier Mupaya.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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COTE D’IVOIRE : Rentrée pastorale 2016-2017 de la commission épiscopale de l’action catholique et de l’apostolat des laïcs

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Du jeudi 29 septembre au samedi 1er octobre 2016 s’est tenue  au centre d’accueil des sœurs de la Sainte Famille dans le diocèse de Yamoussoukro, la session de rentrée  pastorale 2016-2017  de la commission épiscopale de l’action catholique et de l’apostolat des laïcs.

Cette session a permis d’approfondir des sujets concernant l’apostolat des laïcs en Côte d’Ivoire autour du thème : « Les mouvements ecclésiaux, lieux d’éducation aux valeurs de la famille ». 

Thème qui servira en cette nouvelle année pastorale de boussole aux mouvements, associations, et groupes de prière.

En outre ces travaux ont consisté en l’analyse des rapports annuels des directeurs diocésains des œuvres catholiques, des aumôniers et responsables laïcs nationaux, et à la présentation du plan stratégique quinquennal assorti d’un plan d’action de la commission épiscopale chargée de l’action catholique et de  l’apostolat des laïcs.

Une séquence a été consacrée au Fonds National Catholique et à la jeunesse catholique de Côte d’Ivoire.

Pour plus de visibilité des actions de ces acteurs et dans l’optique de permettre une mise en œuvre effective du plan stratégique des directives et orientations au niveau nationales ont été données.

Elles ont été soulignées dans le communiqué final lu au cours de la messe de clôture  marquant la fin de cette session de rentrée pastorale, le dimanche 2 octobre, en la cathédrale Saint Augustin de Yamoussoukro.

On retiendra des directives et orientations la formation de tous les agents pastoraux et des acteurs de la commission épiscopale chargée de l’action catholique et de  l’apostolat des laïcs.

 Françoise NIAMIEN,                                   Abidjan, pour radio Vatican 

 
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TCHAD : Joie des sœurs comboniennes pour les vœux perpétuels d’une de leurs

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Monseigneur Edmond Djitangar, Archevêque de N’Djaména, entouré du chargé des affaires à la nonciature et de nombreux prêtres, a célébré à la paroisse Saint Kizito de Sarh, le 8 octobre dernier, la profession définitive d’une religieuse dans la congrégation des missionnaires comboniennes.

« Père très Saint, en réponse à ton appel à suivre le christ de plus près et à faire mieux le sentiment de son cœur à l’égard des pauvres et les abandonnés, moi sœur Kimala Nanga Benjamine, je m’offre totalement pour annoncer l’Evangile aux peules qui ne le connaissent pas encore ».

C’est après avoir lu cette formule de profession devant la supérieure provinciale des missionnaires combiennes mais aussi devant l’Evêque et le chargé des affaires à la nonciature, et devant la communauté chrétienne que la sœur Benjamine Kimala Nanga a été acceptée définitivement dans la communauté des missionnaires comboniennes ». La joie des parents, amis, connaissances et l’église famille de Dieu qui est à Sarh était à son comble.

L’Archevêque de N’Djaména a mis un accent particulier dans son homélie sur la vie consacrée. « La vie religieuse peut apparaître à beaucoup comme un acte de témérité au vu de ses exigences : la rupture avec la vie famille d’origine et d’avec tout projet d’en créer une, la renonciation totale au droit de posséder et au droit de se faire un nom… Oui, l’engagement total et définitif dans  la vie religieuse que tu as fait aujourd’hui par la profession des vœux religieux est un engagement très « grave » au sens de « lourd » de sens et de conséquences ».

Edouard TAKADJI,                          Sarh, pour Radio Vatican

 
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RD CONGO : A 15 ans, ils ne seront plus servants de messe

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Puisqu’il a atteint 15 ans d’âge, Henri Mangoba, de la paroisse saint Eloi de Kinshasa-Barumbu, ne sera plus servant de messe. C’est la règle dans l’archidiocèse de Kinshasa. Récemment, lors d’une messe où leur curé célébrait ses vingt-cinq ans de sacerdoce, Henri Mangoba et une dizaine d’amis, garçons et filles, ont reçu des hommages de la communauté paroissiale et des diplômes d’honneur des mains du curé, le père Augustin Anem.

Au nom de ses compagnons, Henri Mangoba a exprimé sa joie et sa douleur. La joie de terminer avec brio une activité de plusieurs années, et la tristesse de quitter une habitude de servir Dieu à l’autel, chaque matin, « parfois sous la pluie ».

Mangoba remercie les aînés encadreurs, le sacristain, les prêtres et les bayangeli (les responsables des communautés de base), sans oublier les parents qui réveillaient leurs enfants chaque matin pour les voir arriver à temps à l’église.

Avec Henri Mangoba, les jeunes adolescents, filles et garçons, qui ne seront plus servants de messe, peuvent désormais, s’ils le désirent, poursuivre leur formation religieuse dans un groupe apostolique comme celui des Bilenge ya Mwinda, les jeunes de la lumière ou encore la Légion de Marie voire le Renouveau charismatique catholique.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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MOÇAMBIQUE. Saúde regista atendimento digno nos Hospitais

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A qualidade de humanização do atendimento nas unidades sanitárias de Moçambique registou nos últimos anos  progressos assinaláveis, com a criação de condições para a redução de filas e tempo de espera, maior adesão ao tratamento anti-retroviral, com um acompanhante no parto.

Estas declarações foram feitas esta segunda-feira, na capital moçambicana, pela ministra da Saúde, Nazira Abdula. A governante fez saber ainda que estes avanços estão alicerçados na primeira estratégia nacional de qualidade e humanização que coloca a prestação de cuidados de saúde centrados no utente, assim como a melhoria da comunicação e coordenação entre os profissionais da Saúde e a comunidade.

Criados 200 comités de qualidade

Segundo a titular do pelouro da Saúde em Moçambique, durante os últimos anos foram criados 200 comités de qualidade e humanização aos níveis nacional, provincial, distrital e das unidades sanitárias. Estes organismos, constituídos na sua maioria por praticantes de medicina tradicional e agentes económicos locais, coordenam e seguem a implementação da estratégia identificando, analisando e solucionando problemas decorrentes do processo.

USAID reitera apoio à Saúde

Entretanto, a directora da USAID em Moçambique, Alex Dickie, admitiu que o país tem efectivamente registado avanços significativos no respeitante a prestação de serviços de qualidade que se circunscreve na redução da mortalidade infantil, aumento das crianças nas campanhas de vacinação, uso de contraceptivos e maior adesão ao tratamento anti-retroviral.

Num evento realizado esta segunda-feira 10, o Comité Nacional sobre Qualidade e Humanização discutiu o conteúdo a incluir na segunda estratégia de melhoria de qualidade e humanização 2017-2023, que será submetida ao Governo moçambicano para a sua apreciação e aprovação.

 Hermínio José,                                  Maputo, para a Rádio Vaticano

 
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CUAMM expresses anxiety over Ethiopia’s Oromia disturbances

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CUAMM, an Italian non-governmental organisation, known as “Doctors with Africa” has expressed anxiety concerning the situation of the Oromia region of Ethiopia in the wake of a deadly stampede that killed about 55 persons.

The deaths occurred early this month when Ethiopian Police fired tear gas and rubber bullets at a huge crowd attending the Oromo religious annual festival known as Irreecha in the town of Bishoftu, some 40km from the capital Addis Ababa. The massive stampede that resulted saw some people falling into nearby ditches or off a cliff into the nearby lake.

The Oromo People celebrate Irreecha to thank God for the blessings and mercies they have received throughout the previous year. As the festival was underway, some sections of the crowd started shouting anti-government slogans and making anti-government gestures that made police nervous. The government of Prime Minister Hailemariam Desalegn has declared a three-days mourning period and is blaming the opposition and “anti-peace elements” for the deaths.

“Doctors with Africa, CUAMM is closely following the events related to the protests in the Oromia region, which erupted Sunday, 2 October and which have not yet completely subsided … 52 people [died], according to government sources while [local] press sources said over 300 people were killed in the stampede,” CUAMM said in a statement made available to Vatican Radio’s Africa Service.

CUAMM is composed of volunteers and supporters of Doctors with Africa. It is a medical mission started by the Italian Catholic Diocese of Padua, 65 years ago. The NGO is considered a leading medical organisation that focusses mainly on working with sub-Saharan Africa and is to be found in 7 African countries, namely, Angola, Ethiopia, Mozambique, Sierra Leone, South Sudan, Tanzania and Uganda. The late Fr Luigi Mazzucato is credited as the man behind CUAMM's success and longevity. CUAMM says its mission is to improve the wellbeing and health of vulnerable communities in Africa.

In Ethiopia, Doctors with Africa –CUAMM has a staff of 28 comprising 11 expatriates and 17 Ethiopians. The Wolisso Hospital of St Luke, situated in the Oromia region is a CUAMM facility with 200 beds capacity. In the statement released Friday, CUAMM said it was experiencing disruptions to services as a result of the disturbances. 

(Email: engafrica@vatiradio.va)

 
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AFRIQUE: L’Unicef déplore la répartition inégale de tâches domestiques entre garçons et filles

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A l’occasion de la Journée internationale de la fille, célébrée mardi  11 octobre , le Fonds des Nations Unies pour l'enfance, UNICEF, a publié un rapport qui démontre que les filles consacrent 40 % de temps en plus, à des tâches ménagères non rémunérées par rapport aux garçons de leur âge. Le fardeau inégal du travail domestique non rémunéré pèse sur les filles dès la petite enfance, et s'alourdit lorsqu'elles arrivent à l'adolescence , a déploré la Conseillère principale de l'UNICEF pour l'égalité des sexes, Anju Malhotra.  Par conséquent, les filles doivent consentir à d'importants sacrifices et renoncer à apprendre, grandir ou simplement vivre pleinement leur enfance. Cette répartition inégale du travail entre les enfants perpétue les stéréotypes sexospécifiques et la double charge qui pèse sur les femmes et les filles de génération en génération , a-t-elle ajouté. Le rapport de l'UNICEF intitulé 'Exploiter la puissance des données au service des filles : bilan et perspectives pour 2030' révèle que la répartition inégale du travail domestique commence très tôt. Les filles âgées de 5 à 9 ans consacrent 30 % de temps en plus  aux tâches ménagères telles que la cuisine, le ménage, par rapport aux garçons de leur âge. Les disparités s'accentuent dans les tranches d'âge supérieures ; en effet, les filles de 10 à 14 ans y consacrent 50 % de temps en plus. Le rapport indique également que le travail des filles est moins visible et rarement reconnu à sa juste valeur. Trop souvent, les filles se voient imposer des responsabilités d'adultes, comme s'occuper des membres de la famille, y compris d'autres enfants. Le temps qu'elles consacrent aux tâches domestiques réduit celui qu'elles peuvent passer à jouer, nouer des relations sociales avec leurs amis, étudier ou simplement être des enfants. Dans certains pays, en allant chercher de l'eau et du bois, elles s'exposent même au risque de violence sexuelle. Outre les tâches domestiques, le rapport présente des données relatives aux problématiques liées aux filles que visent les objectifs de développement durable, notamment la violence, le mariage précoce, les mutilations génitales féminines et l'éducation. Pour l'UNICEF, atteindre les ODD consacrés à ces enjeux et permettre aux filles d'acquérir les connaissances, les compétences et les ressources dont elles ont besoin pour réaliser pleinement leur potentiel, servira la cause des filles et contribuera à alimenter la croissance économique, promouvoir la paix et réduire la pauvreté.

Marie Josée MUANDO BUABUALO,                               Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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RDC. É mais perigoso ser uma mulher do que um soldado: Joyce Anelay

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De entre as 376 candidaturas apresentadas este ano ao Prémio Nobel da Paz, vencido pelo Presidente da Colômbia, Juan Manuel Santos, estava também o médico congolês, Denis Mukwegue Mukengere, ginecologista e Director do Hospital de Panzi, em Bukavu, na República Democrática do Congo. Ele é conhecido como o médico que “concerta as mulheres”, pois tem feito de tudo para salvar mulheres horrivelmente estupradas no contexto de guerra naquele país da África central. Para este médico, vencedor do Prémio Sakharov 2014, o “carimbo” dessas violências tem variado conforme as fases da guerra no país, requerendo uma monitorização, para melhor se combater o fenómeno, frisava no Parlamento Europeu em 2011.

Sobre o tema do estupro em tempo de guerra já temos falado na rubrica “África. Vozes Femininas” várias vezes, mas nunca é demais voltar a ele, tanto é que o fenómeno continua a ser preocupante no mundo, envolvendo mesmo, nalguns casos, forças de manutenção da paz, como aconteceu por exemplo na República Centro-africana.

A questão do estupro em contextos de guerra é posta em foco, neste mês de outubro pelo mensário “Mulher, Igreja, Mundo”, anexo do jornal do Vaticano l’Osservatore Romano. Da África, à Ásia, à América Latina… com todas as suas nuances, passando por uma entrevista de Silvina Pérez, com Joyce Anelay, britânica, Secretária de Estado, desde 2014, para a Comonwealth e as Nações Unidas…Ela foi uma das principais protagonistas da cimeira das Nações Unidas sobre a reforma da manutenção da paz, em Londres, onde denunciou severamente os abusos sexuais dos capacetes azuis em missão de manutenção da paz… Vamos ver alguns aspectos desta entrevista, mas antes recordemos ainda alguns outros momentos de denuncia deste fenómeno aqui na nossa rubrica: em 211 falávamos do livro da nigeriana Pauline Aweto Eze sobre isso; em 2012 falávamos com o P. Bernard Ugeux, que se interrogava sobre a atitude que a Igreja na RDC deve ter em relação às vítimas das horrendas e constantes violações sexuais no país. Estará a fazer o suficiente, ou há algo mais que pode fazer para estar mais próxima dessas pessoas? O P. Bernard Ugeux, missionário em Bukavu, oferecia alguns pontos de reflexão e dizia que o fenómeno da violação sexual está a tornar-se banal na RDC. Ele sublinhava também a impunidade geral que há no país e o receio que as pessoas têm de denunciar esses actos por medo de represálias.

Mas vamos à entrevista apresentada em “Mulher, Igreja, Mundo”:  Silvina Perez, que entrevistou Joyce Anne Anelay, começa por introduzir a questão dizendo que da análise das guerras no mundo nos últimos 30 anos, um dado muito claro: é mais perigoso ser uma mulher que um soldado. Por isso, compreender as modalidades da violência sexual contra a s mulheres é uma fadiga necessária pois que a primeira barreira a ultrapassar é precisamente a do silêncio. E ultrapassá-lo é já de per si um acto político. Esta a opinião de Joyce Anelay:

“Com efeito, os dados – diz ela – parecem ser de um boletim guerra. Segundo as agências da ONU mais de 60 mil mulheres foram estupradas durante a guerra civil na Serra Leoa (1991-2002), mais de 40 mil na Libéria (1989-2003), cerca de 60 mil na ex-Jugoslávia (1992-95), e pelo menos 200 mil na RDC durante os últimos 12 anos de guerra. No Sudão do Sul, sempre segundo dados da ONU, verificaram-se mais de 1.300 casos de estupro entre abril e setembro de 2015 só no Estado de Unity e mais de 50 casos de setembro a outubro. Mais ainda: em dez das 16 missões de capacetes azuis operativas em 2014, foram denunciadas 52 casos de estupro de meninas e outras violências sexuais cometidas por soldados, agentes de polícia e voluntários. Em 2015 o numero aumentou para 69 (e trata-se apenas dos casos vindos ao de cima). Uma das missões dos capacetes azuis sob investigação desde há meses é a MINUSCA, com quase 12 mil entre militares, politicas e pessoal civil encarregada de ajudar a repor a ordem na República Centro-africana, um país em conflito desde 2012. Depois do estupro duma criança de 12 anos, violentada em agosto passado durante uma operação confiada a capacetes azuis do Ruanda e dos Camarões, foram descobertos outros casos de violência sexual em crianças de rua. “

- Em muitos conflitos contemporâneos sem trincheiras, onde os combatentes são paramilitares com alianças ambíguas e volúveis, o corpo da mulher tornou-se num campo de batalha. O que se deve fazer para pôr termo a esta tragédia? – perguntou Silvina Pérez a Joyce Anne Anelay.

“É desde o seculo XIX que também os conflitos armados foram submetidos a determinadas normas de direito internacional, mas as guerras do passado eram muito diferentes das de hoje. Assim, as regras jurídicas que regulam os conflitos passaram nos últimos cem anos por uma rápida evolução. Com efeito, antes, o direito tradicional disciplinava somente os conflitos armados entre Estados e considerava combatentes legítimos apenas os membros dos exércitos regulares. Hoje a situação é outra. Tomemos, por exemplo, a República Democrática do Congo, que desde meados dos nos 90 está no centro de uma guerra sem precedentes na história da África pela sua violência e dimensão. Mais de 25 facções rebeldes e nada menos de oito exércitos que se combatem sem trégua. Ali, os estupros de massa em mulheres e crianças estão na ordem do dia (em média cerca de uma violência em cada minuto). Violências perpetradas tanto por rebeldes como por forças estatais de segurança. Novos problemas, portanto, e novos cenários abriram caminho a novas respostas: em 2008, chegou-se a um acordo histórico para pôr termo à violência sexual nos conflitos: a partir daquele momento, estupros e violências sexuais em zonas de conflitos constituem, tal como outros crimes de guerra, graves violações da Convenção de Genebra. Um caminho aberto pela ONU com a Convenção 1820 (…) em que, entre outros aspectos, se define os abusos sexuais contra o género feminino uma estratégia para  “para humilhar, dominar, assustar, dispersar ou recolocar à força, os civis membros de uma comunidade ou de um grupo étnico”.

- Como se pode proteger as mulheres?

“A Resolução das Nações Unidas reconhecem que, longe de ser acidental, esse tipo de violência constitui uma verdadeira e própria táctica de guerra. E podemos dizer que no século XX, se por um lado se afirma o estatuto jurídico do estupro como crime de guerra contra a pessoa, por outro a violência de massa contra a população feminina torna-se parte da estratégia político-militar e instrumento de limpeza étnica, usado para aterrorizar toda a comunidade de pertença. É claro que em tais contextos as normas internacionais são fundamentais, mas não bastam. Precisamente por isso, sobretudo as comunidades católicas e as mulheres das congregações religiosas – muitas vezes as únicas a permanecer durante e depois dos conflitos – são fundamentais. A sua grande determinação e o seu empenho são louváveis. Elas desempenham um papel muito importante na atenção aos mais vulneráveis, em apoiá-los e sustê-los também na procura da justiça. É difícil trabalhar nesses países. Há, por exemplo, entre os africanos, a tendência a dar aos outros a culpa de tudo, uma atitude que exonera da assunção das próprias responsabilidades. Isto está ligado a algumas superstições que tardam a ser extirpadas e que se manifestam na quotidianidade e qualquer motivo parece ser bom para exercer violência sobre as mulheres. Por isso, é necessário não só normas jurídicas adequadas, mas é preciso também que as comunidades possam trabalhar ao lado das vítimas. É necessário inverter rapidamente a rota, combater a impunidade, mas por onde começar? Pela educação: esta é a resposta, mas sem esquecer, naturalmente, a dimensão jurídica. Uma das prioridades do Reino Unido para 2016 é a de enfrentar, por exemplo, a estigmatização dos sobreviventes que são vítimas da violência e por isso são marginalizadas das próprias famílias e comunidades. Eis porque é muito importante a presença do religioso, mas temos de ir para além disso, garantindo às vítimas normas internacionais e uma possibilidade concreta de uma reinserção na sociedade”.

- O estupro, mais do que o homicídio semeia terror entre os civis, desagrega as famílias, destrói as comunidades e, nalguns casos, modifica a composição étnica da geração sucessiva. O que fazem as nações para cancelar definitivamente a cultura da impunidade em relação a esses crimes que, sabemos, são praticados também entre as fileiras dos peacekeeper?

“São centenas as mulheres que no decurso de guerras são violentadas e estupradas e não há dúvida de que se trata de uma violação dos direitos humanos. Infelizmente, abusos sexuais da parte de capacetes azuis foram documentados desde a Bósnia e o Kosovo, até à Camboja, a Timor Leste, à África Ocidental, ao Congo. A ONU já adoptou uma linha de “tolerância zero” perante esses crimes e um código universal de conduta que faz parte integrante da formação dos peacekeeper. E quando as acusações de violação da parte de pessoal da ONU são certificadas, os responsáveis são repatriados e banidos para sempre das futuras operações de manutenção da paz. A ONU procura perseguir os casos até onde pode, depois toca aos tribunais e aos governos nacionais fazer a sua parte. A comunidade internacional já reconheceu, finalmente, que a violação sexual não é um problema individual  das vítimas, mas mina a segurança e a estabilidade das nações e nesta óptica é necessário exortar os governos do mundo inteiro a respeitarem as suas obrigações acerca dos direitos humanos e a fazerem mais no sentido de prevenir as violações dos direitos humanos e os abusos. O passo sucessivo será relativo a um protocolo internacional para as investigações sobre os abusos em zonas de guerra, e o Reino Unido terá a tarefa de elaborar e definir todos os pormenores com o apoio de diversos peritos internacionais. O Acordo de Londres de 2008 foi um passo histórico, mas não nos esqueçamos de que é preciso partir da cultura se queremos realmente pôr termo à violência, porque o que torna possível os estupros em massa foram e são ainda hoje a subordinação e a discriminação por que passam as mulheres, vítimas de mentalidades e culturas que justificam ou redimensionam os abusos. Todas as forças de paz precisam de ser bem treinadas, equipadas e aprovadas antes de entrarem em acção. Em terra temos necessidade de líderes capazes e corajosos. Esta é a razão pela qual o Reino Unido não é apenas um Estado que treina tropas, mas fornece também programas para melhorar as estruturas de formação e apoiar potenciais líderes futuros. Estamos na primeira linha também no processo de recolha e documentação de provas de estupros ocorridos, a fim de apoiar a formação de tribunais locais nos países onde acontecem esses factos.”

- Quais são hoje as zonas mais quentes no mundo deste ponto de vista? Pode-nos dizer em que partes do Planeta as mulheres correm hoje maiores riscos?

“No Sudão do Sul a situação é muito difícil. É desde 2013 que se combate uma guerra civil, uma luta pelo poder entre o Presidente Salva Kiir e o seu ex-vice Riek Machar. A maior parte da população vive na fome e no desespero e o peso maior, a dor maior, recai sobre as mulheres. Ali estamos perante um caso de “uso maciço da violência sexual como instrumento para aterrorizar e como arma de guerra” - tem várias vezes sublinhado a ONU. Segundo as Nações Unidas, os soldados governamentais e as milícias aliadas são, presumivelmente,  os principais responsáveis por violências sexuais em vasta escala, legitimadas ou incentivadas pelas próprias autoridades como recompensa a quem combate (e provavelmente não recebe nenhum salário). A equipa de investigação da ONU denuncia uma espécie de acordo tácito que teria permitido aos militares “fazer tudo o que podiam e apanhar tudo o que encontravam” incluindo o furto de gado e de outros bens. Ali é preciso intervir depressa e eficazmente”.

Dulce ARAÚJO,                                 Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa 

 
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GUINÉ-BISSAU. Crise Política em discussão na Guiné-Conacri

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O Presidente da Guiné-Conacri vai mediar a crise política na Guiné-Bissau. Passados 30 dias após a assinatura do Acordo que evocou entre outros a "Criação de um governo Inclusivo" como forma para a saída da crise, o Presidente Alpha Condé convocou as partes signatárias para uma mesa redonda.

As delegações da Assembleia Nacional popular, do PAIGC, PRS, PCD e UM, partidos com assento parlamentar e organizações da sociedade civil, partiram esta segunda-feira a bordo do avião das Nações Unidas para começarem nesta terça, 11,  com as conversações.

Antes da partida, os jornalistas falaram com os signatários do Acordo. Cipriano Cassamá Presidente da Assembleia Nacional Popular disse que vão a Guiné-Conacri para formar um novo governo.

O PAIGC mantém-se firme na sua posição de como vencedor das eleições formar um novo governo. Aly Hijazy foi quem falou aos jornalistas.

O PRS, segunda força política no País e no parlamento e que apoia o governo  liderado por Baciro Djá, diz que aceita qualquer proposta que sirva para tirar o País da crise.

A Sociedade Civil que integra Movimentos e Igrejas também deram a Voz e clama pelo entendimento entre as forças políticas da Guiné-Bissau, como sublinhou  Augusto Mário da Silva, Presidente da Liga Guineense dos Direitos Humanos

A crise agudizou-se há mais de um ano ... e desde essa altura vieram ao País várias missões de mediações da CEDEAO, CPLP, Nações Unidas e outros. Desta vez em Setembro passado a CEDEAO propôs um Acordo de seis pontos para a saída da crise assinado pelos partidos com assento parlamentar, ANP, Presidente da República e os 15 deputados expulsos do PAIGC. Mas cada um dos assinantes tem a sua interpretação e o acordo ainda não está em vigor.

 Indira Correia BALDÉ,                                em Bissau, para a Rádio Vaticano

 
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CABO VERDE. Governo declara situação de calamidade em Santo Antão

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O Governo Cabo-verdiano declara situação de calamidade pública na ilha de Santo Antão e  adianta  precisar de 750 mil contos para fazer intervenções imediatas nos estragos provocados pela queda das últimas chuvas nos dias 12 a 20 de setembro naquela ilha.

Em conferência de imprensa na Cidade da Praia, o Ministro da Presidência do Conselho de Ministros, Fernando Elísio Freire, disse que a decisão foi tomada na reunião do Conselho de Ministros quinta-feira, 06, depois de serem analisados os estragos provocados. O Conselho de Ministros decidiu pela desanexação das habitações das classes B e C do programa Casa para Todos. Assim as habitações das classes B e C podem ser vendidas por forma livre sem qualquer limitação imposta pelo sistema nacional de habitação de interesse social. Igualmente foi decidido sobre os critérios de distribuição dos fundos do turismo, do ambiente e  rodoviário.

Na reunião desta semana, o Governo aprovou também o projecto de resolução que cria a Comissão Instaladora da Ordem dos Médicos Veterinários, constituída pelos médicos Guilherme Oliveira e Ana Lina Barros e presidida pela médica Nídia Araújo.

Rádio Nova,                           Cabo Verde, para a Rádio Vaticano

 
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CABO VERDE. Governo vai alargar subsídio ao pré-escolar

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O Governo Cabo-verdiano vai em 2017 alargar o subsídio ao subsector do pré-escolar para aumentar o número de crianças nesse subsistema de ensino, adiantou esta semana  na Cidade da Praia, a Directora Nacional de Educação, Adriana Mendonça. Aquela responsável falava aos jornalistas momentos antes de presidir a abertura do workshop para apresentação dos resultados do estudo exploratório sobre a educação em Cabo Verde, em que uma das recomendações foi a universalização do pré-escolar no país.

Adriana Mendonça salientou que grande parte das recomendações do estudo faz parte do programa do Governo e garantiu que muitas das acções já estão em prática. Para além da comparticipação no financiamento o Governo vai trabalhar na criação de estruturas e na formação e no regresso de cuidadores, que estão no ensino básico e educação de adultos para aumentar a qualidade de resposta a nível da pequena infância e da educação pré-escolar.

O estudo exploratório sobre a “Educação em Cabo Verde”, realizado pelo Programa de Cooperação Sul-Sul entre as Redes de Campanha de Educação para Todos dois países Lusófonos. Segundo o coordenador da rede nacional, Abraão Borges, durante o estudo constatou que a área que precisava de “mais apoio” era o pré-escolar.

A Rede Nacional de Campanha de Educação para Todos de Cabo Verde faz parte da Campanha Global pela Educação. Um movimento da sociedade civil que trabalha para pôr termo à crise na educação e que tem como missão, assegurar que os governos actuem agora para realizar o direito de todos a uma educação pública gratuita e de qualidade.

Rádio Nova,                           Cabo Verde, para a Rádio Vaticano 

 
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Pain hebdomadaire du catholique. Vingt-neuvième Dimanche. Temps Ordinaire, Année C. Dimanche 16 octobre 2016. Par Théodore C. LOKO*

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I. Traits définitoires du laïcat

Les laïcs constituent l’ensemble des chrétiens qui ne sont pas membres de l’ordre sacré et de l’ordre religieux (Lumen Gentium n° 31) et qui, de par leur baptême, sont incorporés au Christ et intégrés au peuple de Dieu, d’où leur participation, à leur manière, à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ.

II. Textes du jour : Exode 17,8-13 ; Psaume : 120 ; 2 Timothée 3,14 – 4,2 ; Luc 18,1-8

III. Commentaire :

La liturgie de ce dimanche nous rappelle l’importance de la prière. Le livre de l’Exode (1ère lecture) nous montre Moïse sur le sommet de la montagne. Les mains levées, il supplie le Seigneur pour son peuple qui lutte contre ses ennemis. C’est grâce à cette prière persévérante que le peuple a triomphé. En lisant ce récit, nous comprenons l’importance et la force de la persévérance de la prière personnelle et communautaire.

L’Évangile de ce dimanche nous rappelle que tout commence dans la prière. Jésus nous raconte l’histoire de cette pauvre veuve qui supplie pour que justice lui soit faite. C’est une femme sans défense, sans pouvoir ni bonnes relations. Elle a des démêlés avec une justice corrompue, avec un juge qui se fiche pas mal des pauvres et des faibles. L’obstination de cette femme fera basculer l’attitude moqueuse de ce « juge dépourvu de justice ». Le juge est donc pour la veuve le défenseur de son droit. Mais, comme l’ont souvent dénoncé les prophètes, ceux qui doivent rendre la justice peuvent être eux-mêmes sans justice. C’est le cas du juge inique de la parabole qui, ne craignant pas Dieu, ne pouvait aimer les hommes. Il faut la supplique obstinée de la veuve, qui lutte pour sa subsistance, pour venir à bout de son impiété. Il finit par faire droit à sa demande dans son propre intérêt, pour « avoir la paix ». Que Jésus ait comparé Dieu à un juge inique peut nous choquer. Son objectif est clair : mettre en valeur par ce contraste l’infinie bonté de Dieu et nous convaincre de le prier avec confiance sans jamais nous lasser. Mais pourquoi cette conclusion inattendue sur la foi lors du retour du Fils de l’homme ? Jésus a évoqué précédemment le jour du Fils de l’homme (Lc 17, 22-37) comme la dernière épreuve à traverser avant la victoire finale. Au moment où Luc écrivait son évangile, les communautés chrétiennes, qui traversaient parfois de graves épreuves, devaient prier pour rester fermes dans leur foi. Il nous est nécessaire encore  aujourd’hui, de prier pour nourrir notre foi et notre espérance dans le retour du Fils de l’homme. Telle est la leçon que veut nous donner Jésus. À force d’être harcelé, il finira par lui accorder tout ce qu’elle demande.

Cette veuve symbolise la pauvreté et l’impuissance des exclus, des sans-voix et des marginaux. Ils sont très nombreux chez nous et dans le monde entier. Nous pensons à toutes les victimes des injustices, des conflits, des attentats, des persécutions. Beaucoup meurent chaque jour sous les bombes. C’est toute cette souffrance que nous présentons au Seigneur. Prier c’est insister comme des enfants qui reviennent sans arrêt à la charge, jusqu’à obtenir gain de cause. Notre Dieu n’est pas comme ce juge dont nous parle l’Évangile. Il est notre Père, un Père qui aime chacun de ses enfants et qui ne veut que leur bonheur. Voilà une bonne nouvelle qui doit nous remplir de joie.

En ce dimanche, nous entrons dans la semaine missionnaire mondiale. Comme Moïse, nous nous mettons en prière pour soutenir tous ceux qui annoncent la bonne nouvelle sur les cinq continents.

La lettre de saint Paul à Timothée est aussi un appel à la mission. Les paroles de Paul nous rappellent que « les textes sacrés ont le pouvoir de nous communiquer la sagesse. » C’est aussi à nous qu’il fait cette recommandation : « Proclame la Parole de Dieu, interviens à temps et à contretemps ; dénonce le mal, fais des reproches, encourage, mais avec une grande patience et avec le souci d’instruire. » À travers cette exhortation, l’apôtre nous encourage à prendre du temps pour découvrir les Écritures. Nous pouvons le faire individuellement et avec d’autres.

* Ambassadeur du Bénin près le Saint Siège

 
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La revue de la presse catholique africaine du Mercredi 12 Octobre 2016. Par Albert MIANZOUKOUTA*

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Comme cela arrive lors des grands événements d’Eglise, la presse catholique africaine est unanime dans sa programmation cette semaine. Du nord au sud et au centre, c’est la nomination de 17 nouveaux Cardinaux par le Pape François et la convocation du consistoire de novembre qui font la Une partout. Et partout, les confrères/consœurs commentent le fait que dans le nombre des nouveaux princes de l’Eglise figurent trois Africains : un pour le centre, un autre pour le sud et le troisième pour l’est du continent dans ce parfait équilibre d’universalisme que n’a cessé de prôner le Saint-Père depuis son élévation au pontificat. Une illustration aussi de cette périphérie vers laquelle le Pape « venu du bout du monde » ne cesse de nous envoyer.

Dans son style factuel de toujours, CENCO, le portail de la Conférence épiscopale en République démocratique du Congo titre : « Le pape François annonce la création de 17 nouveaux cardinaux ». Et « parmi les cardinaux qui seront créés, sept proviennent des pays qui n’ont jamais été représentés dans le Sacré Collège ; il s’agit de : la République centrafricaine, le Bangladesh, l’île Maurice, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, ainsi que la Malaisie, le Lesotho et l’Albanie. Les nouveaux cardinaux proviennent de onze nations ».

Dans l’autre Congo voisin, le bihebdomadaire LA SEMAINE AFRICAINE qui paraît à Brazzaville, a dû bouleverser sa programmation du mardi pour s’appesantir sur celle de ces nominations qui ont touché le plus les fidèles du Congo-Brazzaville, celle de Mgr Dieudonné Nzapalainga, Archevêque de Bangui, en Centrafrique, un pays voisin du Congo. Aristide Ghislain Ngouma note inévitablement que, « Archevêque métropolitain de Bangui, en République Centrafricaine, Mgr Dieudonné Nzapalainga fait partie des 17 nouveaux cardinaux dont le Pape François a annoncé la création lors d’un consistoire, dimanche 9 octobre 2016, à l’issue de la prière mariale de l’angélus ».

LA SEMAINE AFRICAINE souligne aussi, que le futur Cardinal Nzapalainga est Spiritain (comme les premiers missionnaires au Congo-Brazzaville). « Son élévation à cette dignité (…) est sans doute le résultat de ses prises de position et ses efforts inlassables pour la paix dans son pays, depuis le déclenchement de la crise en Centrafrique en 2013, aux côtés d’autres chefs religieux du pays », note le journal.

Les journaux d’Afrique de l’Ouest sont assez muets. Aussi sont-ce leurs confrères d’Afrique centrale qui commentent le plus l’élévation au cardinalat de ces 17 Hauts-prélats.

EGLISE CATHOLIQUE AU GABON, le portail de la Conférence épiscopale, s’enthousiasme lui aussi de « trois nouveaux cardinaux pour l’Afrique ». Il note, lui aussi en pays partageant frontière et histoire avec la Centrafrique.  que « parmi les cardinaux qui seront créés le 19 novembre 2016 (on compte) deux Spiritains. L’un d’eux, le deuxième sur la liste papale est Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, le plus jeune des 13 nouveaux cardinaux électeurs, n’ayant pas encore 50 ans. Le Souverain Pontife l’avait rencontré lors de son voyage en Centrafrique, fin 2015, et avait, avec lui, ouvert la première Porte Sainte de l’Année de la Miséricorde, à la cathédrale de Bangui ».

Une affaire de fierté continentale qu’on lit dans les colonnes des journaux et portails africains, mais une affaire de statistiques aussi.  EGLISE CATHOLIQUE AU GABON relève en effet qu’ « avec 15 cardinaux électeurs sur 121, l’Afrique passe désormais devant l’Amérique du Nord et ses 13 électeurs. Avec 54 électeurs, l’Europe compte encore le plus de cardinaux mais reste désormais minoritaire. L’Amérique latine vient ensuite avec 21 électeurs, puis l’Asie, avec 14 électeurs asiatiques. L’Océanie compte 4 électeurs ». Voilà donc pour être complets sur un sujet qui a marqué l’actualité de l’Eglise universelle cette semaine.

Nous parlions de l’Afrique de l’Ouest, signalons tout de même que DIOCESE DE MARADI-Niger, qui n’a sans doute pas eu le temps de changer sa programmation, a titré cette semaine sur l’attaque que viennent de conduire des djihadistes sur la zone frontalière avec le Mali, avec un lourd bilan. « Colère, recueillement, tristesse et prières, c’est le climat qui prévaut en ce moment au Niger, quarante-huit heures après la mort de 22 soldats à Tazalit dans la région de Tahoua. La nation entière pleure ses enfants qui ont été lâchement abattus par des assaillants venus du Mali voisin. Le bilan provisoire communiqué par le ministère de la défense est lourd. 22 soldats des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ont été tués », souligne le portail.

Il indique aussi que « le gouvernement a décidé d’un deuil national de deux jours…Selon des témoins, les assaillants ont attaqué le camp à l’heure du repas et ont pris par surprise les militaires qui étaient rassemblés ». « Depuis New York, le porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a condamné l’attaque et encourage les autorités du Niger ‘ à poursuivre et traduire en justice les auteurs de ce crime’. De son côté le HCR s’est dit choqué et attristé par cette attaque... Il faut préciser que le Niger abrite actuellement plus de 60.000 réfugiés maliens qui ont trouvé refuge ici depuis 2012 ainsi que près de 100.000 réfugiés nigérians au Sud est dans la région de Diffa ».

Enfin, terminons par un sujet qui aurait été bien léger s’il n’entraînait des implications dont pâtissent parfois les nations africaines : le fétichisme ! LA CROIX, le grand quotidien catholique de Madagascar, reprend un article de SLATE AFRIQUE qui dresse – ça ne s’invente pas ! – la liste des « 10 chefs d’Etat les plus accros aux marabouts », rien que ça ! Cette liste ne compte qu’un seul président africain encore aux affaires, tous les autres s’étant retirés après défaites électorales, coups d’Etat ou mort. Le journal catholique souligne cependant: « Il est difficile, voire impossible pour un chef d’Etat africain, quelle que soit sa religion, de faire table rase de certaines croyances ancestrales dont le recours aux marabouts… En Afrique, à chaque chef d’Etat son marabout, son gourou, son sorcier blanc ou noir. Ils ont beau être occidentalisés ou connaître la logique du cartésianisme, il reste que beaucoup d’entre eux sont des conservateurs invétérés. Dès lors qu’il s’agit de tout faire pour conquérir et conserver le pouvoir, ces dirigeants recourent aux mêmes pratiques que les rois qui régnaient autrefois sur le continent ». Sans commentaire.

* Journaliste à Radio Vatican/Français-Afrique

 
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