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07/12/2016

De nous à vous - From us to you - De nós para vós

De vous à nous - From you to us - De vós para nós

De nous à vous - From us to you - De nós para vós



Catéchèse du Pape (07/12/2016)/Pope’s catechesis (07/12/2016)/Catequese do Papa (07/12/2016)

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Speaker : Frères et sœurs, nous commençons une nouvelle série de catéchèses sur le thème de l’espérance chrétienne. En ce temps de l’Avent, temps de l’attente, il est particulièrement important de réfléchir sur l’espérance. Dans son Livre, le prophète Isaïe adresse au peuple une annonce de consolation : « Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu ». Dieu le Père console en suscitant des consolateurs à qui il demande d’encourager le peuple. Pour cela le prophète invite à préparer le chemin du Seigneur, en s’ouvrant à ses dons de salut. La consolation commence par la possibilité de marcher sur le chemin de Dieu, un chemin à préparer dans le désert pour pouvoir retourner chez soi, un chemin de salut et de libération. Le désert est un lieu où il est difficile de vivre, mais on peut y marcher non seulement pour revenir chez soi, mais pour revenir à Dieu, espérer et sourire. La vie est souvent un désert, mais si nous nous confions à Dieu, elle peut devenir une autoroute belle et large. Il suffit de ne jamais perdre l’espérance, de continuer à croire, toujours, malgré tout. Et, comme nous le montrent ceux qui entourent Jésus à sa naissance, ce sont les petits, rendus grands par leur foi, qui savent continuer à espérer. Laissons-nous donc enseigner l’espérance, attendons avec confiance la venue du Seigneur et quel que soit le désert de nos vies, il deviendra un jardin florissant.

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Saint Père :  

Saluto cordialmente i pellegrini di lingua francese, in particolare il Collegio Saint-Régis Saint-Michel, di Puy en Velay e i membri del Servizio di perfezionamento delle omelie. Alla vigilia della Solennità dell’Immacolata Concezione della Vergine Maria, chiediamole di aiutarci a camminare con speranza incontro al suo Figlio e ad accogliere con gioia la sua venuta. Dio vi benedica!

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Speaker : Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le Collège Saint-Régis Saint-Michel, du Puy en Velay, et les membres du « Service d’optimisation des homélies ». A la veille de la solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie, demandons-lui de nous aider à marcher dans l’espérance à la rencontre de son Fils et à accueillir avec joie sa venue. Que Dieu vous bénisse !

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Speaker: Dear Brothers and Sisters:  Today we begin a new series of catecheses dealing with Christian hope.  In these times, when evil often seems to have the upper hand, hope comforts us with the assurance of Christ’s lordship, his victory over sin, and his constant presence in our midst.  In this Advent season, we hear once more the great message of consolation spoken by the prophet Isaiah: “Comfort, comfort my people”.   The prophet tells us that God promises to bring his people home from their exile in a foreign land and that he desires that a way be prepared for him through the desert.  This summons to renewed faith and trust in God’s saving power is also addressed to us.  Saint John the Baptist, preaching in the desert of Judea, echoed these words as he prepared the way for the coming of Jesus.  The Scriptures show us how Christ’s birth was prepared for by men and women – like Mary, Joseph, Zechariah and Elizabeth – who never lost their trust in God’s promises.  May we imitate their hope, and await the coming of the Saviour, who turns the desert of our lives into a garden of delight.

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Holly Father:  

Saluto i pellegrini di lingua inglese presenti all’odierna Udienza, specialmente quelli provenienti da Inghilterra, Danimarca, Spagna, Nigeria, Australia e Stati Uniti d’America.  A ciascuno di voi, e alle vostre famiglie, giunga l’augurio di un fecondo cammino di Avvento, per riconoscere, a Natale, in quel Bambino, il Salvatore nostro.  Dio vi benedica! 

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Speaker: I greet the English-speaking pilgrims and visitors taking part in today’s Audience, particularly those from England, Denmark, Spain, Nigeria, Australia and the United States of America.  I pray that each of you, and your families, may experience a blessed Advent, in preparation for the coming of the newborn Saviour at Christmas.  God bless you!

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Locutor: Iniciamos hoje uma nova série de catequeses sobre o tema da esperança cristã. De modo particular neste tempo litúrgico do Advento, deixemos que o Senhor nos ensine o que significa esperar. No começo desta Audiência Geral, ouvimos o profeta Isaías, por ordem de Deus, consolar e encorajar o seu povo, exilado em Babilónia. Com o exílio, perdeu tudo: a pátria, a liberdade, a dignidade e até a confiança em Deus. Sentia-se abandonado e sem esperança. Tudo na vida lhe parecia um deserto; mas é precisamente aí que Deus decidiu descer e pede passagem para intervir: «Preparai o caminho do Senhor – ouvimos nestes dias gritar João Batista –, endireitai as suas veredas». No tempo de João Batista, o povo israelita sofria sob a dominação dos Romanos, que o tornava estrangeiro na sua própria pátria, governado pelos poderosos que decidiam a seu bel-prazer da vida do povo. Mas a história verdadeira não é a história feita pelos poderosos, mas por Deus juntamente com os seus pequeninos, como Zacarias e Isabel, Maria e José, os pastores de Belém. São os pequeninos, tornados grandes pela sua fé, que sabem continuar a esperar. São eles que transformam o deserto do exílio, da solidão mais desesperada, do sofrimento numa estrada plana e segura para ir ao encontro da glória do Senhor. Deixemo-nos ensinar a esperança, aguardemos confiantes a vinda do Senhor e então os desertos da nossa vida, sejam eles quais forem, transformar-se-ão num jardim florido.

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Santo Padre:  

Saluto cordialmente i pellegrini di lingua portoghese, in particolare il gruppo dei giovani di Lisbona, e li incoraggio a cercare sempre lo sguardo della Madonna che conforta quanti sono nella prova e tiene aperto l’orizzonte della speranza. Nell’affidare voi e le vostre famiglie alla sua protezione, invoco su tutti la Benedizione di Dio.

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Locutor: Saúdo cordialmente os peregrinos de língua portuguesa, em particular o grupo de jovens de Lisboa, e animo-os a procurar sempre o olhar de Nossa Senhora que conforta todos aqueles que estão na provação e mantém aberto o horizonte da esperança. Enquanto vos entrego, vós e as vossas famílias à sua proteção, invoco sobre todos a Bênção de Deus.

 
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Intentions de prière du Pape pour Décembre 2016

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Universelle : Enfants soldats

« Pour que soit éliminé partout dans le monde le scandale des enfants soldats »

Pour l’évangélisation : Peuples d’Europe et Evangile

« Pour que les peuples d’Europe redécouvrent la beauté, la bonté et la vérité de l’Evangile qui donnent à la vie, joie et espérance »

 
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Vatican : Première prédication de l’Avent 2016 du Père Cantalamesa

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 « Je crois en l’Esprit Saint ». Tel a été le thème de la première prédication du temps de l’Avent proposée vendredi par le Père capucin Raniero Cantalamesa, prédicateur de la Maison Pontificale, en présence du Pape François. La prédication du Père Cantalamesa a consisté en une exégèse du « troisième article » du Symbole (Credo ) de Nicée-Constantinople, qui porte sur l’Esprit Saint. Le Père capucin a notamment indiqué que cet article nous renseigne sur la nature divine de l’Esprit Saint, sur sa personne et sur son action charismatique dans l’histoire du salut. L’Esprit n’a pas cessé de parler par les prophètes ; il l’a fait avec Jésus et le fait encore aujourd’hui dans l’Eglise, a dit le Père Cantalamesa. La prédication a eu lieu dans la Chapelle Redemptoris Mater du Palais Apostolique. Le thème qui guidera les méditions de l’Avent est « Buvons, sobres, le frisson de l’Esprit ». Ont aussi pris part à cette prédication, les cardinaux, archevêques et évêques, les secrétaires des Dicastères, les prélats de la Curie Romaine et du Vicariat de Rome, les supérieurs généraux et procureurs des ordres religieux qui font part de la Chapelle pontificale.

Avec la célébration des 50 ans de la clôture du Concile Vatican II, a indiqué le Père Cantalamesa, s’est achevée la première phase de « l’après-concile » et s’en ouvre une autre.

La nouveauté majeure de l’après-concile, dans la théologie et dans la vie de l’Eglise, a un nom bien précis: l’Esprit Saint. C’est donc une orientation théologique centrée sur l’Esprit Saint, devenu l’objet principal du courant dénommé « Théologie du troisième article ».

Les raisons qui justifient cette nouvelle orientation théologique, a poursuivi le capucin, ne sont pas seulement d’ordre dogmatique, mais également historique. Pour mieux comprendre ce qu’est et ce que propose la théologie du troisième article, le Père Cantalamesa a proposé une relecture l’actuel symbole de Nicée-Constantinople, mais une relecture à l’envers, en partant de la fin au lieu du début. Ce crédo, a expliqué le Père Cantalamesa, reflète la foi chrétienne à son stade final, mais non pas le processus de formation de cette foi. Dans le credo actuel, a poursuivi le Père Capucin, on part de Dieu Père et Créateur, puis de Lui on passe au Fils et à son œuvre rédemptrice, et enfin à l’Esprit Saint et son action dans l’Eglise. Dans la réalité, la foi suit le chemin inverse. Ce fut l’expérience de l’Esprit à la Pentecôte qui porta l’Eglise à découvrir qui était vraiment Jésus et quel était son enseignement.

Mais cela ne signifie pas que le credo de l’Eglise n’est pas parfait ou qu’il doit être réformé, a déclaré le Père Cantalamesa. C’est la manière de le lire et le commenter qui doit changer quelquefois, pour refaire le chemin qui a conduit à sa formation.

Pour répondre à cette exigence le capucin a indiqué qu’il compte proposer, dans les trois méditations de l’Avent, des réflexions sur certains aspects de l’action de l’Esprit Saint, en partant précisément du troisième article du credo, qui comprend trois affirmations.

 «  Je crois en l’Esprit Saint qui est Seigneur et donne la vie », qui nous renseigne que l’Esprit Saint est de nature divine.

 « … et il procède du Père (et du Fils) et avec le Père et le Fils il est adoré et glorifié ». Cette affirmation nous parle de la personne de l’Esprit Saint, don mutuel qui unit le Père et le Fils.

 « … et il a parlé par les prophètes », qui rappelle l’action charismatique de l’Esprit Saint dans l’histoire du salut..

L’Esprit n’a donc pas cessé de parler par les prophètes ; il l’a fait avec Jésus et le fait encore aujourd’hui dans l’Eglise, a encore dit le Père Cantalamesa.  

 
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Vatican Radio Communiqué/Communiqué Radio Vatican/Comunicado da Rádio Vaticano

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If you are listening to us on Shortwave, we would greatly appreciate a short report from you on the quality of our programs and of the signal reaching you. Please address your report to: The Africa Promotions Office for Africa, Vatican Radio, 00120 Vatican City.

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Nous demandons à nos auditeurs qui nous suivent sur les Ondes courtes de bien vouloir nous faire parvenir un rapport d’écoute sur la qualité de la réception de nos programmes, à l’adresse du Bureau de Promotion-Afrique de Radio Vatican, 00120 Cité du Vatican.

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Pedimos aos nossos ouvintes que nos escutam em Ondas Curtas que nos enviem um relatório de escuta sobre a qualidade da recepção dos nossos programas, escrevendo ao seguinte endereço do Serviço de Promoção-África da Rádio Vaticano, 00120 Cidade do Vaticano.

 
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Avis pour les radios catholiques africaines et les auditeurs de Radio Vatican/ Notice to Catholic Radio Stations in Africa and listeners of Vatican Ra

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Radio Vatican avait produit en 2011 un album musical, Afrika tenda amani (fais la paix, Afrique), avec le concours de quelques artistes musiciens africains dont Papa Wemba de la République démocratique du Congo et Bonga d’Angola. Cet album qui accompagne l’exhortation post-synodale Africae munus, reflète les thèmes de la Deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques (réconciliation, justice et paix), a été expédié à toutes les radios catholiques africaines par le canal des Pères Evêques diocésains auxquels Radio Vatican a fait parvenir 3 copies.

Si jamais une radio n’a pas encore reçu une copie de cet album, elle peut nous écrire (africa@vatiradio.va) pour nous en demander. De même, nous disposons de quelques exemplaires pour nos auditeurs qui en feront la demande. Mais la quantité est fort limitée.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsable du Bureau de Promotion de Radio Vatican pour la zone Afrique

E-mail : africa@vatiradio.va

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In 2011, Vatican Radio produced a music album titled Afrika tenda amani (Make Peace, Africa), with the help of a few African musicians including Papa Wemba of the Democratic Republic of Congo and Bonga from Angola. Three copies of the CD album, which accompanied the publication of the post-synodal exhortation Africae munus  and reflects on the themes of the Second Special Assembly for Africa of the Synod of Bishops (reconciliation, justice and peace) was sent to all  Catholic radio stations in Africa through the local bishops.

If your radio station has not yet received a copy of this album, please write to africa@vatiradio.va to request a copy. Also, we have a limited number of copies for our listeners who may also send their requests to the above email address.

Fr. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Head of the Promotions Office for Africa

Vatican Radio

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A Rádio Vaticano tinha produzido em 2011 um álbum musical denominado Afrika Tenda Amani (faz a paz, África), com a participação de alguns artistas músicos africanos, dentre os quais Papa Wemba da República Democrática do Congo e Bonga de Angola. Este álbum, que acompanha a Exortação pós-sinodal Africae Munus reflecte os temas da Segunda Assembleia Especial para a África do Sínodo dos Bispos (reconciliação, justiça e paz), e foi enviado a todas as Rádios Católicas africanas através dos Senhores Bispos Diocesanos aos quais a Rádio Vaticano fez chegar três cópias.

Se por acaso alguma Rádio ainda não recebeu uma cópia deste álbum, podem nos escrever (africa@vatiradio.va) para solicitá-lo. Da mesma forma, também dispomos de alguns exemplares para os nossos ouvintes que o solicitem. Mas a quantidade é muito limitada.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsável do Departamento de Promoção da Rádio Vaticano, para a região África

E-mail: africa@vatiradio.va

 
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Nos fréquences en KHz sur les Ondes courtes (Heure en Temps universel)/ Our frequencies in KHZ on Short Waves (Universal Time)/As nossas frequências e

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Anglais-Afrique/ English-Africa/Inglês-África :

5 :00 : 9660

6 :30 : 9660 - 11625 

17 :30 : 9660 - 11625 

20 :00 : 9660 - 11625

[Rome: FM: 103.80]

 

Français-Afrique/French-Africa/Francês-África :

4 :30 : 9650

6 :00 : 9660 - 11625 

17 :00 : 11625 - 13765 

20 :30 : 9660 - 11625 

[Rome: FM: 103.80]

 

Portugais-Afrique/ Portuguese-Africa/Português-África :

5 :30 : 7360 - 9660

18 :00 : 9660 - 11625

[Rome: FM: 103.80]

 

Kiswahili :

3 :30 : 7360 

16 :00 : 11625 - 13765 

[Rome: FM: 103.80]

 

NB:

Partout dans le monde, on peut suivre nos programmes à travers notre site internet www.radiovaticana.va.  De même, on peut suivre en direct les images des événements, des cérémonies du Pape sur notre Player video live dont le lien se trouve sur notre site internet.

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Please note that you can follow our programmes at all times, day and night the world over. Just go to www.radiovaticana.va. Also you can follow a live video coverage of Papal events by clicking on the video player on the website.

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Em todo o mundo é possível seguir os nossos programas através do nosso sito internet www.radiovaticana.va Do mesmo modo, se podem também seguir in directo as imagens dos acontecimentos e cerimónias do Papa  no nosso Player vídeo ao vivo, cujo link também se encontra no nosso sito internet.

 
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PROGRAMME FRANÇAIS-AFRIQUE : SUIVEZ-NOUS SUR FACEBOOK

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En plus de notre site internet, vous pouvez aussi suivre de nos nouvelles sur Facebook à l’adresse : Radio Vatican Français-Afrique. Cliquez sur "j'aime" pour interagir.

 
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Adresse utile pour Radio Vatican/Useful contact of Vatican Radio/Endereço

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P. Jean-Pierre BODJOKO, SJ

Responsable Bureau de Promotion-Afrique/Head of Africa’s Promotion Office/ Responsável

Sector de promoção-Afrique

e-mail: africa@vatiradio.va

Tel : +39.06.698.83366

 
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De vous à nous - From you to us - De vós para nós



Zambia celebrates Blessed Engelmar’s Beatification

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After the Beatification of Blessed Engelmar Unzeitig in Germany on 24 September 2016, the Zambian unit of the Mariannhill congregation (CMM) this week celebrated a thanksgiving Mass for the beatification. It was also an opportunity to make known the newly Blessed of the Church to the faithful of the Archdiocese of Lusaka and Zambia. .

The rainy day celebrations turned out to be a joyous and solemn occasion for the CMM family of priests, brothers, students and CMM Associates.

The Holy Mass in honour of Blessed Engelmar prophetically took place at Englemar House of Formation in Lusaka. The house is situated about 7km south of the city centre. In attendance were most Mariannhill priests and brothers working and living in Zambia; the Precious Blood Sisters; local Archdiocesan clergy as well various religious men and women from the Archdiocese of Lusaka. The Mass was graced by the Vicar General of the Archdiocese of Lusaka, Fr Oliver Mukunta who was the principal celebrant.

In his homily, Fr Mukunta drew various aspects and qualities that can be learned from the life, words, actions and attitudes of Blessed Engelmar.  During the same liturgical celebration, eleven candidates currently living at Blessed Engelmar House of Formation and attending philosophical studies at Saint Bonaventure University College, were conferred with medals of Mariannhill Missionaries.

After the celebration of the Holy Eucharist, there was a festive lunch for all present. There was also an exhibition tour of the life of Blessed Engelmar Unzeitig in pictures. The documentary video was also shown.

Deacon Louis MWANGE CHILESHE, CMM

Email: engafrica@vatiradio.va

 
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RD CONGO : les évêques volent au secours du pays

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La République Démocratique du Congo est actuellement affectée par une crise socio-politique liée notamment au report sine die des élections présidentielles, mais aussi à la prolongation du mandat de l’actuel chef de l’Etat, à qui la Constitution interdit un troisième mandat. La climat reste tendu, et la situation dégénère, surtout à l’approche du 19 décembre 2016, date à laquelle le mandat de l’actuel président de la République doit prendre fin. Pour éviter le pire dans leur pays, les évêques du Congo se sont engagés à entreprendre la mission des bons offices auprès des acteurs politiques et de forces vives de la Nation, afin de contribuer au retour de la paix et de la cohésion nationale. Récemment, la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), a publié un communiqué dans lequel elle explique cette mission.

Ce communiqué de la CENCO est repris de manière intégrale dans les lignes qui suivent :

 

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA CONFERENCE EPISCOPALE NATIONALE DU CONGO SUR SA MISSION DE BONS OFFICES AUPRES DES ACTEURS POLITIQUES ET DES FORCES VIVES DE LA NATION

1.  Face à la crise socio-politique que traverse notre pays, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), fidèle à sa mission prophétique, s'est engagée à entreprendre de bons offices auprès des Acteurs politiques et des Forces vives de la République Démocratique du Congo afin de contribuer à ramener la paix et la cohésion nationale.

2. Cette mission a été encouragée par le Président de la République et par tous les acteurs politiques ayant pris part au Dialogue national tenu à la Cité de l'Union Africaine (UA) d'une part, et par les Acteurs politiques et les Forces vives n'ayant pas participé à ce dialogue, d'autre part. Par ailleurs, cette initiative de la CENCO est également soutenue par le Peuple congolais ainsi que par l'ensemble de la Communauté internationale.

 3.  En effet, la CENCO est allée à la rencontre des parties prenantes pour les écouter et recueillir leurs propositions en vue de rapprocher les points de vue des uns des autres pour une sortie pacifique de la crise.

 4.  A ce propos, la CENCO s'est donnée le temps nécessaire, tenant compte de la délicatesse de la mission, d'approfondir, outre l'Accord politique issu du Dialogue national, les documents mis à sa disposition par les parties prenantes, notamment les mémos du Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement et du Front pour le Respect de la Constitution.

 5.  Ce travail a relevé qu'il y avait beaucoup de points de convergence entre les parties prenantes. Cependant, la CENCO a noté des divergences qui nécessitent des échanges directs sur les points suivants :

 1° Constitution : compréhension du concept du respect de la Constitution et de ses implications en rapport avec la crise actuelle ;

2° Processus électoral : séquences, calendrier, financement des élections ; indépendance de la CENI et du CSAC ;

3° Fonctionnement des institutions pendant la période de la transition ;

4° Mesures de décrispation politique ;

5° Mécanisme de suivi de l'Accord politique ;

6° Forme du compromis politique à trouver.

6.  Sur ces divergences, la CENCO estime que, autour d'une table, dans un

 format réduit, un compromis politique est encore possible si les parties

 prenantes s'y engagent et font preuve de bonne volonté.

 La CENCO reste disponible à porter ses bons offices.

 7.  L'heure est grave, aussi la CENCO, forte de sa mission prophétique, prenant à

 témoin le Peuple congolais et la Communauté internationale, en appelle-t-elle à

 la responsabilité et à la bonne volonté politique des uns et des autres pour éviter

 à notre pays de sombrer dans une situation incontrôlable.

 8.    Que la Vierge Marie, Reine de la paix, intercède pour notre peuple et pour notre pays.

Kinshasa, le 02 décembre 2016

+ Marcel UTEMBI TAPA

  Archevêque de Kisangani

  Président de la CENCO

 + Fridolin AMBONGO BESUNGU 

Archevêque nommé de Mbandaka-Bikoro

Administrateur Apostolique de Bokungu-Ikela

Vice-Président de la CENCO

 
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RDC. Bispos do Congo: “um compromisso político é possível”

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"Um compromisso político ainda é possível, se as partes envolvidas se empenharem e derem prova de boa vontade. Permanecemos à disposição para oferecer os nossos bons ofícios", afirma um comunicado da CENCO (Conferência Episcopal da República Democrática do Congo) citado pela Agência Fides.

O ponto da mediação da Igreja entre maioria e oposição
O comunicado, assinado por Dom  Marcel Utembi Tapa, Arcebispo de Kisangani e Presidente da CENCO e por Dom  Fridolin Ambongo Besengu, Arcebispo eleito de Mbandaka-Bikoro, administrador apostólico de Bokungu-Ikela e vice-presidente da CENCO, refere-se à mediação entre a maioria e a oposição pedida aos bispos pelo Presidente Joseph Kabila e apoiada pela comunidade internacional.

Há vários pontos de convergência entre as partes, mas permanecem divergências importantes
Os bispos afirmam que o trabalho de mediação permitiu "de salientar que existem vários pontos de convergência entre as partes", mas que permanecem divergências importantes sobre os seguintes argumentos: o respeito pela Constituição e as suas implicações com a crise actual; o calendário eleitoral; o financiamento das eleições; a independência da Comissão Eleitoral Independente e do Conselho Superior dos meios de comunicação audiovisual congoleses; o funcionamento das instituições durante o período de transição.

Estabelecer datas e procedimentos para as eleições presidenciais
A CENCO media entre a maioria e a oposição para estabelecer datas e procedimentos para as eleições presidenciais, que se deveriam realizaram até dezembro de 2016, termo do segundo e último mandato de Kabila, e para decidir sobre o governo interino que deverá governar o País até as eleições.

 P. Bernardo SUATE,                                    Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa 

 
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TCHAD : Session annuelle de la Conférence Episcopale

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La session annuelle de la Conférence Episcopale du Tchad s’est ouverte le mardi 7 décembre 2016 à N’Djaména, en présence de Mgr Alexandre Rahinia, Chargé d’Affaires à la Nonciature, de tous les Evêques du Tchad et de leur vicaires généraux. De nombreux thèmes dont l’éducation, la santé et la vie de l’église sont à l’ordre du jour. La situation actuelle que traverse le Tchad reste aussi une préoccupation des Evêques. Mgr Jean Claude Bouchar, Evêque de Pala et Président de la Conférence Episcopale du Tchad a relevé cela dans son discours. « L’Evangile de Jésus Christ que nous annonçons ne peut pas concerner seulement le domaine religieux, il embrasse la vie au complet. La recherche de la justice et de la paix doit donc faire également partie de nos préoccupations majeures de pasteurs. Construire la société dans la justice et la paix est une tâche qui incombe à tous sans distinctions de religions. Il existe des problèmes qu’il faut solutionner de façon urgente, particulièrement en ce qui concerne l’éducation et la santé».

Présent à la rencontre, Mgr Alexandre Rahinia, Chargé d’Affaires à la Nonciature, a invité les Evêques à relever les nombreux défis auxquels fait face l’Eglise Catholique. « Tous ces défis ne doivent pas refroidir notre engagement dans l’évangélisation, mais réveiller en nous le désir de faire face avec confiance et fermenté aux difficultés et aux obstacles qui se posent dans le chemin de la mission en particulier en ce qui concerne le clergé et le discernement de la vocation des séminaristes comme nous invite à faire le préfet de la congrégation pour l’Evangélisation des Peuples », a déclaré Mgr Rahinia.

Edouard TAKADJI,                          N’Djaména, pour Radio Vatican

 
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BURUNDI. Bispos: pequenos passos apenas rumo à reconciliação

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"Nós apreciamos os passos efectuados e agradecemos os que contribuíram para tal", afirmam os Bispos do Burundi na sua Carta Pastoral publicada para o Encerramento do Ano Santo da Misericórdia. "Na abertura do Ano Jubilar tínhamos desejado que este Ano fosse para os Burundianos uma oportunidade para a reconciliação, para que os contendores se sentassem, se dissessem a verdade num diálogo franco que permitisse resolver os problemas do País, de modo que os Burundianos possam viver em paz e segurança", diz a mensagem citada pela agência Fides.

Os refugiados no exterior têm medo de voltar para casa
"Estão ainda tantos irmãos e irmãs que estão refugiados fora do País", recordam os bispos. "Apesar de terem ouvido o nosso apelo, eles não se atrevem a entrar, porque não se sentem seguros. Não tem algo a ser corrigido, para que eles se sintam seguros?", ressalta a mensagem. Os bispos lamentam que aqueles que permaneceram no país "desconfiam uns dos outros, e parece que se espiam reciprocamente, com medo de falar a verdade em voz alta, já não se confia no próprio vizinho, precisamente quando é o momento de dizer a verdade e acolher a verdade que salva e reconcilia”.

A reeleição de Nkurunziza agravou a situação com homicídios e desaparecimentos de opositores
A crise política do Burundi remonta a abril de 2015, quando o Presidente Pierre Nkurunziza anunciou a decisão de se recandidatar às eleições para um terceiro mandato, em violação da Constituição e dos Acordos de Paz de Arusha. A reeleição de Nkurunziza, em julho do mesmo ano, agravou a situação com homicídios e desaparecimentos de pessoas ligadas à oposição e o aparecimento de grupos de guerrilha anti Nkurunziza guerrilha. A violência já causou até agora 500 mortos e levou a fugir para os Países vizinhos cerca de 300.000 pessoas.

P. Bernardo SUATE,                         Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa 

 
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RD CONGO: Assemblee Episcopale provinciale du Kasai

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Les Evêques du Kasaï, dans le centre de la RD Congo, se sont retrouvés, le lundi 05 décembre 2016 pour leur rencontre et pour leur session générale à Kananga.

Dans son discours d’ouverture, Monseigneur Marcel Madila, président de cette Assemblée, a exprimé sa joie de voir tous les Evêques et tous les membres de droit, répondre activement à son invitation. La présence de chacun est un signé éloquent de sa confiance qu’il a placée dans le Christ, l’unique pasteur, par excellence de notre Eglise, a souligné le Père Evêque de Kananga.

Il a, en plus, demandé et imploré la grâce de Dieu, afin qu’elle les accompagne, tout au long de leurs assises, qui prendront 7 jours.

Abbé Dieudonné BAKUTEKEMENYI   

 
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TCAHD : Message de l’Avent de l’Archevêque de N’Djamena

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Mgr Edmond Djitangar, archevêque de N’Djamena, a adressé aux chrétiens de sa circonscription ecclésiale un message pour le temps de l’Avent. Dans cette adresse, Mgr Djitangar commence par rappeler que le temps de l’Avent constitue un cheminement spirituel qui rappelle la marche d’Israël vers la terre promise. Au cours de cette démarche, le peuple d’Israël est resté fermement enraciné dans l’espérance de l’aboutissement heureux de leur marche. C’est aussi à l’espérance et au courage qu’invite l’archevêque de N’Djamena, surtout en ce moment de crise que traverse la population tchadienne. Dans un tel contexte social particulièrement difficile, le peuple s’enfonce dans la misère et le désespoir. La faim tenaille les personnes, l’avenir des jeunes est hypothéqué et la colère monte dans les cœurs, à cause des choix peu claires de ceux qui sont supposés travailler pour le bien du peuple. Face à un tel contexte, Mgr Djitangar appelle à ne pas perdre espoir. Cette espérance, insiste-t-il, n’est pas naïveté ni irréalisme. Au contraire, c’est une invitation à ne pas céder au découragement et un appel à l’action de soutien mutuel. Ainsi, l’archevêque de N’Djamena invite au partage et à la solidarité au niveau interpersonnel et dans les paroisses, notamment à travers les commissions Caritas, afin de venir en aide aux plus fragiles. Ces actions prolongeront les initiatives louables entreprises au cours du Jubilé de la Miséricorde, un héritage qu’on ne doit pas laisser perdre, invite encore Mgr Djitangar.

 

Voici, en intégralité, le message de Mgr Djitangar

               

A Toute l’Eglise-Famille de Dieu de N’Djamena,

Grâce et paix de la part de Dieu le Père et de Jésus-Christ notre Seigneur dans la communion du Saint- Esprit.

 Avec ce premier dimanche de l’Avent, nous prenons résolument la route qui nous conduira jusqu’à cette nuit lumineuse du 24 décembre. Chaque année, l’Eglise refait spirituellement la marche d’Israël vers la terre promise. Cette marche de foi et d’espérance a commencé avec le patriarche Abraham ; mais c’est surtout dans l’exode de l’esclavage d’Egypte qu’elle est devenue plus explicite.

Au cours de cette marche, Israël traversera des situations difficiles mettant en en jeu son avenir mais il éprouvera surtout l’amour et la fidélité de Dieu. Chaque Eglise particulière revit dans son contexte propre cette expérience d’Israël.

Le point de départ de la marche d’Israël comme nous le savons  est une décision souveraine de Dieu face à la situation inacceptable de misère dans laquelle se trouve son peuple en Egypte…Le cœur miséricordieux de Dieu a frémi :

« J’ai vu, j’ai vu la misère de mon peuple…j’ai entendu son cri devant ses oppresseurs…je connais ses angoisses. Je suis descendu pour le délivrer… » (Ex 3,7-8) 

Malgré les avertissements et les fléaux, le pharaon est resté inflexible et indifférent au sort du peuple. Alors Dieu agit. La délivrance de la nuit pascale et la conclusion de l’alliance du Sinaï sont les signes de salut qui restent comme des marques indélébiles de l’action continue de Dieu en faveur de son peuple.

Dieu n’a jamais abandonné son peuple, et ces deux expériences de l’Exode aideront le peuple d’Israël tout au long de l’Histoire, à relativiser les épreuves des autres traversées du désert qu’il subira. Il restera fermement enraciné dans l’espérance d’entrer un jour dans la terre promise.

Notre marche vers Noël de cette année se fait dans un contexte social particulièrement difficile. Elle sera longue et pénible au regard de ce que nous voyons, entendons et sentons.

Nous voyons une grande partie de notre peuple s’enfoncer dans la misère et le désespoir, victime des hésitations ou des choix pas toujours éclairés de la part de ceux qui sont censés le conduire vers le bonheur et la paix.

Nous entendons les cris de souffrance de ceux qui ont faim, de ceux qui ne peuvent plus se soigner, de ceux qui se sentent méprisés et exclus des biens fondamentaux auxquels ils ont droit. Nous sommes surtout sensibles aux cris de détresse de nos jeunes, élèves et étudiants, qui voient leur avenir hypothéqué.

Nous sentons la sourde colère monter des cœurs, même des plus pacifiques devant les humiliations et les dénis de droit.

Cependant même si tous les indicateurs peuvent pousser au pessimisme, nous affirmons haut et forts que nous sommes un peuple d’espérance. La Parole de Dieu tout au long de ce temps de l’avent entretiendra cette espérance et nous engagera à la rendre visible. Descendants d’Abraham par la foi, nous devons nous enraciner dans l’espérance car il a espéré contre toute espérance (Rm 4,18) en restant fidèle à la seule volonté de Dieu …  « comme s’il voyait l’invisible ». Et Dieu l’en a récompensé.

Cela peut paraitre naïf de croire, dans notre contexte actuel,  que nos poignards ou nos couteaux de jets puissent se transformer un jour en socs de charrue et nos lances en faucilles…Grâce à la foi tout cela est possible à condition, dès à présent, de « marcher à la lumière du Seigneur… ». (cf. Is 2,1-5).

Cela est possible car nous sommes des enfants de la lumière, destinés à rayonner pour faire reculer l’obscurité. « C’est l’heure désormais de nous arracher au sommeil…de nous dépouiller des œuvres de ténèbres pour revêtir les armes de lumière…nous dit l’apôtre Paul qui nous exhorte à nous conduire avec dignité et à tirer les leçons du passé (cf. Rm 13,11-14).

Dans un passé récent,  en effet, nous avons fait comme les contemporains de Noé : on mangeait et on buvait, on se mariait…et nous avons été surpris par cette crise…Le Christ nous invite désormais à plus de vigilance et à la clairvoyance dans la gestion rationnelle de nos ressources pour assurer notre vie familiale dans la dignité et tenir les engagements pris dans nos relations sociales (cf. Mt 24,37, 44).

Cela peut paraitre également irréaliste d’imaginer un jour le loup habiter avec l’agneau ou la panthère vivre en compagnie du chevreau…Ce sont là des images symboliques dont le prophète Isaïe se sert pour désigner les groupes antagonistes et en conflits permanents…Il affirme ainsi que rien n’est impossible à Dieu et que tout est possible à une condition : que la connaissance de Dieu remplisse le pays comme l’eau remplit le lit d’une rivière » (cf.11, 10).

La Parole de Dieu est la puissance même de Dieu. Elle ne peut servir comme un simple argument pour justifier une situation ou des comportements contraires à sa volonté ; elle doit éclairer toute décision et précéder toute action. C’est pourquoi le prophète demande à chacun de nous de se répéter à soi-même et aux autres cette parole forte : « Dites à ceux qui sont découragés, prenez courage, soyez forts, ne craignez pas voici que votre Dieu vient vous sauver» ( Is 35, 4).

Comme il l’a fait par le passé, Dieu est à l’œuvre pour nous sauver. Il nous donne des garanties de la réalisation de ses promesses à travers les signes…l’ultime signe est celui de l’Emmanuel: « Voici que la Vierge a conçu et va mettre au monde un fils : « Emmanuel » qui signifie « Dieu-avec nous » (Is 7,10-14).

Comment Dieu est-il avec nous au vu de  tout ce qui nous arrive demande Gédéon à l’ange qui vient lui confier une mission de la part de Dieu (Jg 6,3). Certains d’entre nous se posent certainement la même question devant ce que Dieu nous demande en ce temps de l’Avent. Qu’est-ce qu’Il nous demande ?

Il nous demande de ne pas céder au découragement, au laisser aller, au chacun pour soi…Au contraire il nous dit de prendre nos responsabilités, lesquelles ? Comment ? Que pouvons-nous faire ? Que  devons-nous faire ? En somme quelle réponse ecclésiale pouvons-nous donner à la situation dans laquelle nous nous trouvons ?…Ce sont des questions que j’aimerais que les communautés chrétiennes de base ou des paroisses se posent lors de leurs réunions.

Les causes et les auteurs de cette situation nous les connaissons et nous laissons ceux qui en ont la charge le devoir de rétablir la justice et le droit là où c’est nécessaire. L’urgence pour nous ce sont les victimes. Nous en sommes tous certes, mais parmi nous il y’en a qui sont plus fragiles que nous…ceux qui ne peuvent s’alimenter, ceux qui ne peuvent pas se soigner, ceux qui ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l’école… bref, ceux qui désespèrent…Que pouvons-nous faire avec eux et pour eux ?

Cette question a été posée à Jean-Baptiste par plusieurs catégories de gens parmi les foules venus l’écouter. Voici sa réponse :

« Que celui qui a deux chemises partage avec celui qui n’en a pas et que celui qui a de quoi manger fasse de même …»(Lc « ,10-14).

Lors de l’assemblée pastorale diocésaine du 17-18 novembre dernier, j’ai entendu le rapport des activités pastorales menées dans les paroisses. Deux paroisses ont mentionné des initiatives qui m’ont donné beaucoup de joie: une paroisse a créé une Caritas paroissiale pour venir en aide aux plus démunis…en particulier les enfants.

Une autre s’est entendue avec un dispensaire pour prendre en charge les soins de quelques malades sans ressources…une autre de la ville a collecté des habits pour envoyer en zone rurale pour ceux qui sont dans le besoin…

Ces initiatives très louables se situaient dans le cadre du Jubilé de la miséricorde durant lequel nous nous sommes exercés à imiter notre Père miséricordieux dans la relation avec nos frères et sœurs et nous avons appris que la pratique des œuvres de la miséricorde qui nous rapprochait de Dieu est fondamentale dans notre vie chrétienne.

Dimanche dernier, nous avons fermé les portes saintes de la Miséricorde mais Dieu n’a pas fermé son cœur…Et nous en conséquence, nous ne pouvons pas fermer notre cœur mais écoutons la voix de Dieu à travers les cris de détresse quotidiens de nos frères et sœurs. N’arrêtons pas la pratique des œuvres de la miséricorde.

C’est bien de la tradition de l’Eglise depuis les origines d’organiser le service de la charité et l’assistance aux membres les plus fragiles de la communauté a été la cause de l’institution des diacres. « Entre eux, tout était commun … aussi parmi eux nul n’était dans le besoin » (Ac 4, 32-35) …Et nous aujourd’hui que faisons-nous des frères et des sœurs qui sont dans le besoin ? Les connaissons-nous ?

Les pauvres sont le bien commun et la richesse de l’Eglise et elle a le devoir de veiller sur eux. Comment resserrer les liens entre nous dans la communauté chrétienne, dans la paroisse et au niveau du diocèse  autour des projets exprimant notre solidarité et notre communion avec nos membres les plus démunis ?

La prise en charge des prêtres qui est désormais une réalité dans nos communautés paroissiales ne peut-elle pas s’élargir à tous les frères et sœurs démunis d’autant plus que c’est en raison de leur précarité économique que les prêtres sont pris en charge par les fidèles ?

Je demande aux paroisses de penser à organiser une structure d’accueil, d’écoute et de partage en faveur de ceux et celles des nôtres qui sont dans l’indigence. Quelle que soit la forme d’assistance que nous leur apportons, qu’elle respecte leur dignité.

Je félicite les paroisses qui sont déjà engagées dans ce domaine. J’encourage les autres à faire de même afin que le Nom du Seigneur soit béni maintenant et à jamais. Bonne entrée en Avent et bonne route vers Noël.

N’Djamena le 25.11.2016

                                                                                  + DJITANGAR Goetbé Edmond

                                                                                     Archevêque de N’Djamena

 
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RD CONGO : Le nouvel évêque de Kikwit place son ministère sous le signe de l’espérance et de l’unité

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Le nouvel évêque de Kikwit, Mgr Timothée Bodika, ancien évêque auxiliaire à Kinshasa, a été installé, le dimanche 4 décembre, sur le siège épiscopal de Kikwit. La messe d’installation a eu lieu sur la place de la cathédrale saint François-Xavier. Le cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa, le nonce apostolique, Mgr Luis Mariano Montemayor, l’évêque émérite de Kikwit, Mgr Marie-Edouard Mununu et bien d’autres évêques et des dizaines de prêtres ont concélébré. Dans l’assemblée, il y avait une foule immense de consacrés et de laïcs dont des autorités politiques et administratives comme le gouverneur de la province du Kwilu et le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, représentant du chef de l’Etat Joseph Kabila.

Le nouvel évêque de Kikwit place son ministère sous le signe de l’espérance et de l’unité. L’unité est ma devise épiscopale, a rappelé celui qui a été ordonné évêque voilà quatre ans. Mgr Bodika, commentant les lectures de la messe du deuxième dimanche de l’Avent, a exhorté à l’unité le peuple de Dieu de Kikwit contre la division, à s’inspirer plutôt de la symbolique de la termitière, où tous travaillent ensemble. Il s’est promis la confiance et le préjugé favorable à l’égard de tous.

Ne pleurez pas le départ de Mununu, a dit l’évêque émérite, prédécesseur de Mgr Bodika. Il aura été évêque de Kikwit depuis 1986 après avoir été coadjuteur depuis 1984. Trente ans plus tard, il demande aux fidèles d’accueillir le nouvel évêque comme un père, un maître spirituel et un gardien.

Le nonce apostolique a transmis au peuple de Dieu les salutations et la bénédiction du pape François. Il a remercié Mgr Mununu et assuré Mgr Bodika de sa prière pour son ministère dans le vaste diocèse de Kikwit. Prenez le soin de la visite pastorale pour confirmer dans la foi le peuple de Dieu, a-t-il conseillé, exhortant d’avoir un soin particulier pour ses collaborateurs les prêtres mais aussi les consacrés et les laïcs.

Le nonce apostolique a félicité les prêtres de Kikwit pour leur dévouement. Il leur a demandé de faire de Kikwit un haut lieu de fraternité, un corps au service de l’évangile.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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Ethiopia’s Eparchy of Bahirdar-Dessie Baptises 300 Catechumens

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The Ethiopian Catholic Eparchy of Bahir dar-Dessie, baptised 300 Catechumens among the people of Gumuz, in Banshagul Gumuz Regional State, this week, on the Feast of the Miraculous Medal. Many of the newly baptized converted from local traditional religions to Catholicism. Most of the Catechumens are from a place known as Banush, a very remote area located 600 km from the capital, Addis Ababa.

At the request of the people’s request, Bishop Lesanu-Christos, the Eparch of  Bahirdar-Dessie, blessed and erected a cross and a bell on the future site of a Church. Another cross was placed at the community’s cemetery as a sign of a new Christian community. The Bishop with the help of 6 priests then baptised the 300 new Christians who comprised old, young, men and women as well as some infants.

In his homily, Bishop Lesanu-Christos said that the day was a joyous one for the Church.

“God is Great, and God is a Father to all of us; we say the Our Father Prayer here and throughout the world and this proves that we are all children of one God who he created everyone equally and with the same human dignity. Today when you receive this great Sacrament of Baptism you become sons and daughters of God, people of God and members of the Church, this brings great joy in heaven and great joy on earth for the entire Church,” said Bishop Lesanu-Christos congratulating the new followers of Christ.

The Bishop of Bahirdar-Dessie also noted that the community was evangelised by a local, young man named Takel. It was Takel who first brought the request of the village to the Church’s attention asking the Church authorities to bring the light of Christ to his community in the remote area of Banush.

The Bishop stressed the importance of continued evangelization in the area saying there still many people who have not been as lucky as the Baptised Banush community.

“The testimony of one young believer and the diligent efforts of the pastoral agents of the Catholic Church have brought 300 more children of God home. However, there are still more of our brothers and sisters who have not yet received the Good News of the Lord, and with God’s Grace we shall continue to shine the light of Our Lord and spread the Good News,” the Bishop said.

The newly baptised Christians celebrated by wearing and lighting candles as a sign of the light of Christ shining in them. They sang in the local language: “We know what we trust in.” The ceremony was attended by families of the baptised, the clergy, religious men and women, Catechists and the faithful from different parishes of Diocese.

The Eparch of Bahirdar-Dessie is the youngest Ecclesiastical Jurisdiction of the Ethiopian Catholic Church. Currently, there are more than 500 Catechumens in neighbouring villages who are eagerly waiting to be baptised. The Catholic Church first went to the Gumuz people 15 years ago. Three Comboni sisters planted the first seed of faith: Sr. Jamilety, Tilda, and Bertila. The sisters first arrived in Mandura district and begun the work of evangelisation.

Makeda Yohannes,                             in Ethiopia

Email: engafrica@vatiradio.va

 
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RD CONGO : Erection canonique du Secteur Autonome bienheureuse Anuarite de Komanda en paroisse

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Un jour après la création de la 13ème Paroisse du Diocèse de Bunia, Mgr Dieudonné Uringi, Evêque de Bunia, vient de créer la 14ème, en la fête de la bienheureuse Anuarite, Patronne de cette nouvelle Paroisse.

La journée a été marquée par une grandiose célébration eucharistique dite par Mgr Uringi et concélébrée par Mgr Justin Zanamuzi, Vicaire Général du même Diocèse ainsi qu’une vingtaine de Prêtres venus des Diocèses de Bunia et de Butembo-Beni. Plusieurs Religieux et Religieuses de différentes Congrégations présentes dans le Diocèse de Bunia et une foule immense de fidèles venus de tous les coins du Diocèse se sont joints aux chrétiens de Komanda pour célébrer avec joie cet événement.

Dans son homélie l’évêque de Bunia a rappelé la vie de la bienheureuse Anuarite, martyre et vierge ainsi que l’historique de la nouvelle paroisse.

Né de Papa Amisi et de Maman Julienne à Wamba, Anuarite porte des noms très significatifs : Nengapeta qui signifie la « fécondité donne la jalousie », Anuarite qui signifie « celle qui se moque de la guerre ». L’évêque a aussi souligné que la famille d’Anuarite a eu à séjourner dans le territoire d’Irumu qui a accueilli la nouvelle paroisse. C’était lorsque son Papa qui était chauffeur rentrait de la guerre d’Egypte et de la Palestine. Ainsi, il s’arrêta à Irumu pour y passer un temps, accompagné de sa famille.

Mgr Uringi a aussi rappelé que dès son enfance, Anuarite avait fait un choix radical pour la vie consacrée. Ainsi, dans l’obéissance et la docilité, elle aidait tout le monde, surtout les vieux, les malades et les pauvres. Elle a été une enseignante courageuse et a mené une vie marquée par la piété, la dévotion mariale et la pureté du cœur. « Jésus seul », telle a été sa devise. D’où, elle accepta de mourir par fidélité à ses engagements et particulièrement pour préserver sa pureté du cœur et sa virginité.

Parlant de l’historique de la nouvelle paroisse, l’évêque de Bunia a fait l’éloge de son prédécesseur, Mgr Alphonse Mattysen, premier Evêque du Diocèse de Bunia. Celui-ci envoya quelques Missionnaires d’Afrique dans le territoire d’Irumu. Ces Missionnaires ont abattu un précieux travail en prêchant la bonne nouvelle, en célébrant les sacrements pour la sanctification du peuple de Dieu. Ils ont ainsi fondé la paroisse de Badiya (1944) qui a donné naissance à la nouvelle paroisse de Komanda.

Par ailleurs, Mgr Uringi a remercié les chefs coutumiers pour leur générosité manifestée par l’accueil des Missionnaires et le don de terrain pour l’Eglise, terrain que les Missionnaires ont mis en valeur par la réalisation des œuvres ecclésiales et sociales ainsi que par le reboisement pour la prise en charge de l’Eglise. Ces chefs coutumiers ont ainsi offert à Dieu ce qu’eux-mêmes ont reçu de lui gratuitement.

Après l’homélie, l’évêque a lu le Décret d’érection de la nouvelle Paroisse et celui de constitution du nouveau Curé ; il a, par la suite, remis les différents registres des sacrements. Les chrétiens n’ont pas manqué de manifester leur joie par un chant d’action de grâce composée pour la circonstance.

Notons que depuis 2010, vu la vitalité de ce Secteur de Badiya, Mgr Dieudonné avait décidé de l’ériger en Secteur Autonome en y affectant des Prêtres pour préparer l’avènement de la nouvelle paroisse.

Durant 6 ans, ces Prêtres ont travaillé en étroite collaboration avec les chrétiens pour améliorer les infrastructures existantes : ils ont construit une gîte pour loger les Prêtres, un podium dédié à la Bienheureuse Anuarite ; ils ont aussi sécurisé le terrain de la nouvelle paroisse, acquis des équipements divers et posé la fondation du presbytère.

A la fin de la messe, l’Administrateur paroissial a pris la parole au nom des tous les chrétiens, le Curé nommé étant en pèlerinage en Israël. Dans son discours,  il a rendu grâce à Dieu pour ses merveilles, il a remercié le père évêque pour sa sollicitude pastorale. En effet, la situation géo-politique et géographique de Komanda, a-t-il dit, ne pouvait que nécessiter une pastorale appropriée exigeant la proximité des prêtres. Tout cela pour permettre à l’Eglise d’être le sel et la lumière dans une société de plus en plus corrompue par les antivaleurs. Il a enfin invité les chrétiens à être actifs dans leurs C.E.V. et il les a remerciés pour les efforts qu’ils ont consentis afin de préparer l’avènement de la nouvelle paroisse.

Avant la bénédiction finale, Mgr Uringi a encore encouragé les chrétiens à témoigner de leur foi à l’instar de la bienheureuse Anuarite. Ce témoignage devra passer par la vie sacramentelle intense, la prise en charge, la conscience professionnelle et l’animation de vocation à la vie consacrée.

Après la messe, l’heure était au défilé. Un repas fraternel a réuni les invités au tour de leur pasteur pour clôturer les activités de ce jour inoubliable.

Abbé Gervais DJOMBU

Chancelier du Diocèse de Bunia.      

 
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TOGO : Messe d’enterrement du Père Jean Joseph Perrin, SMA

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Le Père Jean Joseph Perrin, prêtre de la Société des Missions Africaines (SMA) en mission au Togo depuis 1952, a rejoint la maison du Père céleste dans sa 91ème année de vie, dont 65 de ministère sacerdotal. La messe d’enterrement a eu lieu le jeudi 01 décembre 2016 au Sanctuaire Marial Notre Dame de la Merci construit par l’illustre disparu lui-même, dans la paroisse Nativité du Seigneur de Sotouboua dans le diocèse de Sokodé.

Présidée par Mgr Célestin Marie Gaoua,  évêque de Sokodé, en présence de l’évêque émérite, Mgr Ambroise Djoliba, cette cérémonie d’adieu a réuni une impressionnante assemblée dont près de 80 prêtres concélébrants. Pour la circonstance, l’homélie a été prononcée par le Jean-Marie Guillaume, Supérieur SMA du District de Strasbourg, qui a rappelé avec émotion et profond respect, la vie et les œuvres du Père Perrin, totalement donné à la mission au Togo, dans les diocèses de Sokodé et d’Atakpamé.

Aussi, dans leurs mots de bienvenue et de gratitude, le Chef de canton de Sotouboua et le Vicaire Général, ont souligné l’exemple de pasteur dévoué qu’il a été et qui restera dans la mémoire de l’Eglise famille de Dieu au Togo.

En effet, après sa promotion comme Chevalier de la Légion d’honneur en 2010, il a été élevé, à titre posthume, au rang d’Officier de l’Ordre du Mono par le Chef de l’Etat Togolais, représenté au cours de la cérémonie par le Ministre de l’Administration territoriale.

P. Gustave WANME,                                   Lomé, pour Radio Vatican

 
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ALGÉRIA. Expulsões de migrantes. Dom Zerai: UE abra acessos legais

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Nenhum anúncio oficial por parte das autoridades argelinas. É o que denunciam as comunidades de migrantes da África Ocidental que afirmam que está a decorrer na Argélia uma expulsão colectiva: fala-se de 1.400 migrantes. Centenas destes teriam sido presos pela polícia e agora estariam detidos em campos de Tamanrasset e Argel. A notícia foi dada a conhecer pela Radio France Internationale (RFI), que diz tratar-se de uma verdadeira "caça ao homem" em curso, com os migrantes forçados a se esconder para escapar dos ataques dos agentes. Jade Aquilino (RV) falou com Dom Mussie Zerai, Presidente da Agência Habeshia da Cooperação para o Desenvolvimento:

Este tipo de ataques, detenções e deportações na Argélia não são uma coisa nova: tem havido ultimamente, mas também nos anos passados, muitas vezes, nós assinalámos estes factos. É isso que, de facto, a Europa apede a estes Países, com o Processo de Cartum e o Processo de Rabat, com Marrocos, para todos os que passavam pelo Magrebe, para tentar impedir que estas pessoas acabem num lugar seguro. Isto é o que está a acontecer e a Argélia está apenas a fazer o "trabalho" que lhe foi confiado pela União Europeia, até mesmo depois de financiamentos, para que possa impedir o fluxo de entrada. Muitas destas pessoas vêm da África Ocidental, muitos nigerianos fogem do Boko Haram e de outras situações, bem como do Mali e outros Países vizinhos por pobreza, guerras, ditaduras. A estas pessoas, que tentam encontrar um lugar seguro,  salvar as suas vidas ou conquistar a sua liberdade, se bloqueia a estrada com tais acordos que a União Europeia fez e está a fazer para impedir o fluxo através do Sudão, rumo à Líbia, para depois atravessar o Mediterrâneo.

Assim que chegam na Argélia, como vivem estes migrantes?

Vivem realmente em condições de miséria total. Em Argel por todo o lado ao longo das calçadas tem gente a dormir, abrigando-se com os cartões. Milhares de refugiados vivem nas ruas, deitados ali! A Argélia fez algum Centro mas, mais do que de acolhimento é um Centro de detenção: as condições de tratamento nestas instalações são realmente péssimas e as pessoas evitam acabar aí dentro, na esperança de conseguir prosseguir a sua viagem.

Já nos anos anteriores, houve vários relatórios que falavam das condições destas pessoas: citamos em 2012 o relatório do Jesuit Refugee Service (Serviço aos Refugiados dos Jesuítas), apresentado em Bruxelas, que denunciava um aumento dos repatriamentos forçados e violações dos direitos humanos dos migrantes, particularmente no Marrocos e na Argélia. O que foi feito?

Praticamente nada! E é isso que a União Europeia pretende: a todos os Países do Norte de África e também os da África Subsaariana pediu e está a pedir para impedirem a chegada destas pessoas. E como o fazem? Violando os direitos fundamentais destas pessoas. Praticamente agora nem sequer é aplicada a Convenção de Genebra, que impede estas deportações em massa: não se verificam as situações reais e as condições das pessoas, e se eles têm os requisitos para serem reconhecidos como refugiados.

Neste momento em que, aliás, continuam os resgates no mar Mediterrâneo mesmo para os argelinos - nos últimos dias verificaram-se novos desembarques na Sardenha - qual é o apelo da Agência Habeshia?

Para não ignorar, não fingir de não ver as situações de necessidade, de urgência que estas pessoas estão a viver. Para não se fechar por trás dos muros, mas abrir acessos legais, fortalecendo o corredor humanitário que começou na Itália e permitiu a chegada já de 500 migrantes: Eu espero que isto continue ... Portanto abrir aqueles canais legais que permitam a estas pessoas, que precisam de protecção internacional, de vir legalmente. E, ao mesmo tempo, ver como se podem proteger estas pessoas nos países vizinhos, quando fogem dos próprios Países de origem: se nos países vizinhos, em vez de maltratá-los e abandoná-los, criarmos condições dignas de vida, muitas pessoas poderiam ficar lá de bom grado.

P. Bernardo SUATE,                         Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa 

 
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RD CONGO : Fête de la Bienheureuse Anuarite à Kinshasa, Bukavu et Kananga

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La fête de la Bienheureuse Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta, vierge et martyre congolaise, a été célébrée à divers titres dans l’Eglise de la RDC, le jeudi 1er décembre.

Dans l’archidiocèse de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo a présidé une concélébration eucharistique dans la cathédrale Notre-Dame du Congo. Des originaires du diocèse de Wamba et de la province du Haut-Uélé, région d’origine de la bienheureuse, ont présenté des intentions particulières, souhaitant voir se renforcer la dévotion à la bienheureuse, afin de franchir, un jour, l’étape de la canonisation.

Dans l’archidiocèse de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, Mgr François-Xavier Maroy a présidé la messe dans l’église de la paroisse Bienheureuse Anuarite de Mubumbamo à 70 km de Bukavu. Dans l’effort de la prise en charge matérielle de l’Eglise, les fidèles ont aménagé une grotte et se sont procuré une statue de la sainte patronne. Le 1er décembre, l’archevêque a donc béni la statue pour cette paroisse dédiée à Anuarite depuis sa fondation en 1987.

Dans l’archidiocèse de Kananga, dans la province du Kasai-central, la journée du 1er décembre a été consacrée à la pastorale scolaire. Le service de la pastorale « Enfance missionnaire » a organisé la journée commençant par la messe présidée par le vicaire général, Mgr Evariste Lufuta. Il a invité les jeunes au respect des valeurs et du service gratuit. Il a exhorté les enseignants à être des modèles pour les enfants en vivant l’esprit de sacrifice et d’engagement à l’instar de la Bienheureuse Marie-Clémentine Anuarite, qui fut elle aussi une enseignante.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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MOÇAMBIQUE. Infantário Dom Orione recebe apoio em colchões

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O infantário Obra Dom Orione em Maputo recebeu há dias um lote de 20 colchões doados pela Empresa Pública Moçambicana de Seguros (EMOSE). A Obra Dom Orione é um infantário que alberga cerca de 40 crianças portadoras de deficiência psico-motora.

Falando no acto da entrega do donativo, o Presidente do Conselho de Administração da EMOSE, António Carrasco, disse que o gesto insere-se nas acções de responsabilidade social da sua instituição e afigura-se uma das formas de ajudar às cerca de quatro dezenas de crianças acomodadas na Obra Dom Orione. 

" Queremos desta forma ajudar os moçambicanos realmente carenciados e que precisam de alguma ajuda para minorar o seu sofrimento", elaborou a fonte.

Por seu turno, o director da Obra Dom Orione, Pe. Ricardo, agradeceu o gesto daquela empresa pública de seguros e referiu ainda que " o material doado vai melhorar sobremaneira a qualidade de vida das crianças acomodados naquele infantário.

Refira-se que esta quarta-feira, 7 de Dezembro, a EMOSE proceder à entrega de mais um lote de colchões à Casa do Gaiato, uma instituição também de caridade, localizada algures na província do Maputo.

Hermínio José,                                   Maputo, para a Rádio Vaticano

 
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RD CONGO : Fête de la Bienheureuse Anuarite à Luiza

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En République Démocratique du Congo, le 01 décembre est consacré à la célébration de la mémoire de la bienheureuse Marie Clémentine Anuarite Nengapeta,  vierge et martyre.

Au diocèse de Luiza, Mgr Félicien Mwanama Galumbulula a dit la messe pour toutes les écoles catholiques implantées dans son diocèse. L’assistance a été très nombreuse et constituée des élèves,  enseignants et autorités scolaires. Dans son sermon l’Ordinaire de Luiza a présenté la bienheureuse Anuarite comme le modèle d’une vie pleinement réussie. Il a indiqué aux jeunes les sources d’énergies dans la vie de la bienheureuse, à savoir sa fidélité à Dieu et son engagement au service du prochain. C’est grâce à cet enracinement qu’elle a eu la force d’accorder le pardon à ses bourreaux. Après la messe, l’évêque de Luiza a pu visiter 5 écoles sur les 9 situées à Luiza.

Abbé Paul LUKANDA

 
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TCHAD : Assemblée Générale diocésaine des Jeunes à N’Djamena

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La Commission Diocésaine de la Pastorale des jeunes du diocèse de N’Djaména a organisé le 1er décembre dernier au Centre Culturel Université de N’Djaména, l’assemblée générale diocésaine pour boucler l’année pastorale 2015-2016. Cette assemblée générale diocésaine est une occasion tout indiquée qui a permis aux différentes coordinations et mouvements de présenter les rapports d’activités de l’année pastorale 2015-2016 et le plan d’action 2016-2017 des activités pour la nouvelle année pastorale 2016-2017. La question de la préparation du forum national des jeunes Prévu en 2017 n’a pas été perdue de vue.

Mgr Edmond Djitangar, Archevêque de N’Djaména, présent à cette rencontre s’est dit satisfait : « on voit que ça vous tient à cœur d’être ensemble, de chercher d’être disciple de Jésus Christ à travers différents mouvements, organisations que vous représentez ici. C’est une grande richesse dont je me réjouis déjà. Les premières richesses de l’Eglise, c’est d’abord les personnes qui la composent ». L’Evêque a ensuite encouragé les jeunes à ne pas baisser les bras. « Quelle est la mission de nous, jeunes, dans notre paroisse ? Quelles sont les activités que nous menons ou bien quel est notre apport pour qu’on sente bien qu’il y a des jeunes dans cette paroisse ? Il faut que les gens sentent qu’il y a des jeunes dans cette paroisse et que les jeunes s’entendent bien, qu’ils se partagent le travail. Vos différents engagement doivent vous permettre de résoudre les problèmes qui se posent déjà à votre niveau avant de voir ce qui se pose à un niveau plus grand».

Une messe d’action de grâce célébrée par Mgr Edmond Djitangar a mis un terme à cette assemblée générale diocésaine.

Edouard TAKADJI,                          N’Djaména pour Radio Vatican

 
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RD CONGO : Mgr Mwanama visite la quasi-paroisse Sainte Marthe

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Du 2 au 4 décembre 2016, Mgr Félicien Mwanama Galumbululula, évêque de Luiza, a visité la quasi-paroisse Sainte Marthe Kasayi. Le 3 décembre, Il a présidé la célébration pénitentielle et confessé trois heures durant avec 3 prêtres venus de la Paroisse Saint Antoine de Kalomba. Le dimanche  4 décembre il a  présidé la sainte messe dans la même quasi-paroisse. Dans son sermon, il a exhorté les fidèles à affermir leur espérance en empruntant la voie de la conversion selon l’invitation de Jean ̀Baptiste. Une paroisse est  une communauté d’hommes et de femmes qui construisent et enracinent leur fraternité ouverte à tous en Jésus Christ. Sainte Marthe est l’une de dernières circonscriptions érigées par Mgr Galumbulula pour promouvoir la pastorale de proximité dans son diocèse. Elle est confiée à la sollicitude de l’Abbé Jean Willy Tshibangu qui l’administre avec l’appui de catéchistes et d’autres laïcs engagés en ministère. Cette quasi-paroisse est née du démembrement de la paroisse Saint Antoine de Padoue de Kalomba.

Abbé Paul LUKANDA

 
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Franciscan nun killed in the Democratic Republic of Congo

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An "odious crime committed against a peaceful and defenceless servant of God," is how the Christians of the Democratic Republic of Congo’s South Kivu are mourning the murder of Sr. Marie-Claire Kahambu. Sr. Marie-Claire, a Franciscan religious sister, was killed in Bukavu this week on Tuesday as she worked in her office at a girls’ training centre that she was running.

According to Jimmy Ndumba of “Beni Lubero Online,” two men wielding knives, on the afternoon of 29 November, scaled the wall of the Mater Dei Parish, burst into the office of Sr. Marie Claire and savagely stabbed her several times. They got away with some money belonging to the centre.

Hundreds of furious residents later demonstrated at the parish seeking justice. Two men have since been apprehended and charged with the murder of Sr. Marie-Claire. The two have been committed to the Bukavu High Court.

Ironically, as the court case in Bukavu got under way, the Church, was celebrating the feast of Blessed Clementine Anuarite (1940-1964), virgin and martyr of the Democratic Republic of Congo. Blessed Anuarite was killed in Isiro during the Samba rebellion of the 1960s. She is a martyr of chastity and forgiveness, and 1 December is her feast day.

On 20 March 2016, Fr. Vincent Machozi was killed in Bukavu. Fr. Machozi had started an online publication, “Beni Lubero,” where he posted graphic pictures of victims of the violence in Kivu. Some of the posts identified killers.

It is not just priests and the religious that are a victims of the violence in Congo’s Kivu area. The local civilian population might not make news but they bear the brunt of most of the violence.

The perpetrators of the violence include dozens of heavily armed groups marauding in the area. Some of the militia have links to neighbouring countries. They stoke ethnic rivalries; fight proxy wars and vie for control of Congo’s valuable natural resources in the area. There are also criminal gangs allied to or that have links with Congo DR's security forces. The aim of all the senseless violence is to benefit from illegal mining, smuggling and poaching,

Fr. Paul SAMASUMO,                                 Vatican Radio/English-Africa

 
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TCHAD : Les jeunes prennent soin de la jeunesse

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Le phénomène des enfants bouviers et l’excision qui empêchent les enfants à aller à l’école ont  été au cœur du 1er forum national de l’Association des Anciens Kemkogui du Tchad.

C’est à Koumra dans le diocèse de Sarh où se pratique au quotidien ces phénomènes que l’Association des Anciens Kemkogui du mouvement d’Apostolat des enfants a choisi pour organiser cette rencontre.

Chercher les voies et moyens pour enrayer ces phénomènes est le but fixé à travers ce forum. «Chercher à lutter contre l’exploitation des enfants surtout dans les provinces va notamment permettre que la cohabitation pacifique soit réelle dans notre société. Et l’Eglise doit chercher à appuyer ces efforts», a constaté Djamadjibeye Ngaressem, vice-président de l’Association.

L’Association des Anciens Kemkogui du Tchad compte sur l’implication des autorités administratives, religieuses, militaires et traditionnelles pour mener le combat pour que cessent ces pratiques. «Lors de ce forum, nous nous sommes rendus compte que nous ne vivons pas les mêmes réalités dans tous les diocèses. Nous avons eu la chance d’être avec les autorités politiques et administratives. Donc, désormais l’association va s’appuyer sur ces autorités afin de lutter contre ce phénomène qui et récurent dans notre société. L’Association seule ne peut pas combattre à 100% ce fléau mais elle plaidera auprès de ces autorités pour mettre un terme à ces pratique  », a ajouté Djamadjibeye Ngaressem.

Edouard TAKADJI,                          N’Djaména pour Radio Vatican

 
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RD CONGO : Retraite sacerdotale annuelle au diocèse de Tshumbe

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Sur invitation de Mgr Nicolas Djomo, Évêque de Tshumbe, les prêtres de ce diocèse se sont réunis au Centre de formation Emmaüs de Tshumbe, du 29 novembre au 04 décembre 2016, pour passer leur retraite spirituelle annuelle. Toutes les méditations ont essentiellement porté sur le thème « Le prêtre, intendant fidèle et avisé des mystères de Dieu et des grâces divines ».

Dans ses riches enseignements mêlés d’expériences personnelles, le prédicateur, l’Abbé Symphorien Lopoke, également prêtre du diocèse de Tshumbe, a constamment invité ses confrères à une conscience toujours vive de leur identité sacerdotale afin qu’à travers leur ministère ils soient toujours et simplement regardés comme des serviteurs du Christ-Maître et des administrateurs des mystères de Dieu (cf. 1Co 4, 1).

Ainsi faisait-il remarquer que comme intendant ou administrateur, le prêtre est tenu à l’exigence de fidélité à la parole et à la volonté du Maître qui l’appelle, l’envoie et l’établit pasteur de son troupeau. Cette exigence de fidélité tient naturellement à l’obligation pour lui de rendre compte au propriétaire des biens (mystères de Dieu et grâces divines) qu’est le Maître de la moisson, le Christ.

Le prédicateur a également montré que le ministère de la réconciliation que reçoivent les prêtres exige qu’ils soient d’abord eux-mêmes réconciliés avec Dieu et entre eux afin de former une véritable famille qu’est le presbyterium : sans communion ecclésiale et hiérarchique, ce ministère est loin d’être fécond. Vie et ministère ne sont donc pas à séparer mais plutôt à conjuguer harmonieusement, faute de quoi le prêtre, en conduisant les autres au ciel, courrait le risque de se retrouver lui-même en enfer, a lancé l’abbé Lupoke. Enfin, il a invité les participants à repartir vers leurs différents milieux par un autre chemin, car des « Hérode » rodent toujours, avides de tout savoir pour détruire (cf. Mt 2, 1-12).

Cette retraite qui a réuni 51 (cinquante et un) prêtres, le prédicateur y compris, a été un véritable moment de ressourcement spirituel et de convivialité. Ouverte avec l’invocation à l’Esprit Saint, elle s’est clôturée par une messe d’action de grâce avec tous les fidèles à la Cathédrale Sainte-Marie de Tshumbe. Et après la messe, les prêtres se sont directement dirigés vers le cimetière ecclésiastique pour aller se recueillir devant les tombes de leurs confrères pour qui ils ont prié pendant tout le temps de leur retraite.

Abbé Léonard LUMBUTU

Secrétaire-Chancelier

 
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TCHAD : Sacrement de confirmation à la Paroisse Sainte Joséphine Bakhita

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Plus de 100 fidèles de la paroisse Sainte Joséphine Bakhita dans l’archidiocèse de N’Djaména ont reçu le sacrement de la confirmation le dimanche 4 décembre dernier. Après une année de catéchèse, la communauté chrétienne a jugé dignes ces candidats et prêts à recevoir le sacrement de la confirmation. Romain Sote, délégué du parcours de la confirmation a procèdé à l’appel des candidats et les a présentés à l’Evêque pour leur conférer le sacrement. « La coordination  de la catéchèse a l’honneur de présenter 106 candidats qui sont issu de 21 communautés Ecclésiales de Base (CEB), a indiqué M. Sote, avant d’appeler chaque candidat.

Dans son homélie, Mgr Edmond Djitangar a exhorté les chrétiens à semer l’amour. «  C’est nous qui faisons connaitre le Christ, la bonté du Christ à ceux que nous rencontrons. Tout ce que nous faisons, c’est pour que Jésus Christ soit plus connu, plus respecté et plus aimé autour de nous». L’Archevêque a mis un accent particulier sur la solidarité dans son exhortation.  « Si les chrétiens sont deux ou trois dans un service, il n’y a aucune raison qu’ils ne se connaissent pas, qu’ils ne se retrouvent pas, qu’ils ne voient pas ensembles comment rendre le Christ présent dans leur service.  N’allons pas chacun de son côté, mettons-nous ensembles solidairement, donnons le témoignage de Jésus Christ et entre nous soyons capable de nous sentir fort devant les épreuves de cette vie, devant les situations difficiles que nous traversons en ce moment  », a exhorté Mgr Djitangar.

Edouard TAKADJI,                          N’Djaména pour Radio Vatican

 
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RDC. Assassinada Religiosa das franciscanas de Cristo Rei

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Uma tentativa de roubo na Paróquia Mater Dei, em Bukavu, República Democrática do Congo, vitimou na terça-feira (29/11) a Irmã Marie Claire, religiosa das Franciscanas de Cristo Rei. Ela foi morta por bandidos no seu escritório, no Centro de Formação Profissional, do qual era responsável.

Irmã Marie Claire passou a integrar uma longa lista de Religiosos, que deram a vida pelo Evangelho em Bukavu. Precisamente no número deste mês da revista “Mundo e Missão” que recorda as Irmãs Olga Raschietti, Lucia Pulici e Bernardetta Boggian,  assassinadas em 2014 no vizinho Burundi após terem  prestado um longo serviço missionário na República Democrática do Congo – a Irmã Teresina Caffi, missionária xaveriana que faz a ponte entre a Itália e este martirizado país africano, recordava a figura do Arcebispo Christophe Munzihirwa, pastor corajoso de Bukavu, morto há 20 anos nesta região do mundo, que há tempos não conhece a paz.

“Morrer é um acto que se prepara durante toda a existência que a precede. E o silêncio final é uma palavra de grande riqueza para aquele que sabe escutar de dentro”, dizia o prelado.

Palavras que no contexto do Sul de Kivu – região que tem por capital Bukavu – trazem à mente o clima de violência difundida, alimentada pela chaga dos “minerais sangrentos”: ouro, coltan, cassiterita e tantas outras riquezas minerais, que continuam a alimentar o conflito e enriquecer a muitos, excepto aos congoleses.

Somente em 2016 foram assassinados na República Democrática do Congo o Padre Vincent Machozi, em 20 de março, o motorista-agente da Caritas, em 25 de março, o Padre Joseph Mulimbi Nguli, em 21 de outubro e agora a Irmã Marie Claire, em 29 de novembro.

Redação Brasileira da Rádio Vaticano

 
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GUINÉ-BISSAU. Onze casos de Microcefalia confirmados

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A revelação foi feita pelo Presidente do Instituto Nacional da Saúde. Na Guiné-Bissau foram registados onze casos de microcefalia este ano. Os casos foram confirmados através de testes laboratoriais feitos nos Institutos da Dinamarca e da Medicina Tropical de Bélgica, parceiros da Guiné-Bissau.

Estes casos foram provocados pelo Dengue, Zika e Chicuncunha.

Os casos foram identificados nas regiões de Bafatá e Gabú no Leste e em Bissau, Capital do País.

O Director do Instituto Nacional da Saúde pediu a população o redobrar de medidas de higiene ao redor das habitações para prevenir o surgimento de mosquitos, principais vectores da doença.

Segundo o Director do Inasa apesar da OMS ter declarado que o Zika já não constitui problema de emergência mundial ,na Guiné-Bissau ainda é problema.

Entretanto a Representação Diplomática da Turquia na Guiné-Bissau ofereceu laboratórios para o diagnóstico do Zika e outras doenças ao Instituto Nacional da Saúde. São dois aparelhos e assessórios que vão permitir ao Instituto reforçar a sua capacidade e acção na identificação das doenças.

Placido Cardoso garantiu que o Inasa vai continuar com investigação epidemiológica no País.

Indira Correia BALDÉ,                                 em Bissau, para a Rádio Vaticano

 
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« L’autre continent », les femmes africaines artistes exposent

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L’exposition « Expo l’Autre continent, Femmes, artistes, africaines » se tient depuis le 15 septembre jusqu’au 31 décembre au Musée d’histoire naturelle du Havre, en Normandie, dans le nord-ouest de la France.

Le Havre, ville portuaire située à 200 km de Paris, s’inscrit également dans une histoire de la colonisation. Entièrement détruite durant les bombardements de la seconde guerre mondiale, la ville a su se réinventer. Elle constitue un symbole pour les organisateurs de cette exposition et pour les artistes africaines, dont l’idée est de redécouvrir une histoire africaine de cette ville.

 « L’Autre Continent » rassemble une dizaine d’artistes nées ou établies en Afrique subsaharienne qui, depuis les années 1980 prennent la parole par le biais de l’art et la ville du Havre accueille cette exposition qui met en relief les œuvres d’artistes femmes d’Afrique subsaharienne.

Le Sénégal, le Nigéria, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe et Madagascar sont à l’honneur pour représenter ce vieux continent à travers leurs œuvres qui s’expriment à travers, photographies, dessins, vidéos, estampes, sculptures mais aussi par l’histoire collective et personnelle.

Cette nouvelle génération d’artistes femmes préfigure non seulement le rééquilibrage sur la question du genre mais aussi un nouvel élan pour la création, au moment où l’art africain contemporain prend une place considérable dans les musées internationaux.

A travers leurs œuvres, ces femmes retracent l’histoire de leurs pays, content des récits personnels ou mettent en exergue les imbrications de l’histoire collective et individuelle, matérialisant par là même cette parole que les femmes africaines ont rarement eu l’occasion de prendre par le passé. L’on peut aussi y admirer des cartes postales, des portraits de femmes célèbres, mais aussi d’inconnues du grand public telle que Maggie Magaba, domestique et illustrant sous l’Apartheid l’armée des femmes noires sud-africaines contraintes à quitter leur famille au profit de leurs employeurs blancs. Sont également exposées des photos en grand format, pour dénoncer la représentation stéréotypée de la femme africaine et sa condition en général.

Marie Josée MUANDO BUABUALO,                               Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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Pain hebdomadaire du catholique. Troisième Dimanche. Avent, Année A. Dimanche 11 Décembre 2016. Par l’Ambassadeur Théodore C. LOKO

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I. Traits définitoires du laïcat :

Les laïcs constituent l’ensemble des chrétiens qui ne sont pas membres de l’ordre sacré et de l’ordre religieux (Lumen Gentium n° 31, cf. Can 207 §1) et qui, de par leur baptême, en leur qualité de fidèles, sont incorporés au Christ et intégrés au peuple de Dieu, d’où leur participation, à leur manière, à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ (cf. Can 204 §1). "Tous les laïcs ont le devoir et le droit de travailler à ce que le message divin du salut atteigne sans cesse davantage tous les hommes de tous les temps et de tout l'univers" (Can 211).

II. Textes du jour : Isaïe 35,1-6a.10 ; Psaume : 145 ; Lettre de Jacques 5,7-10 ; Matthieu 11,2-11

III. Commentaire :

Comme nous le savons, le temps de l’Avent, c’est celui de l’avènement : c’est Jésus qui vient. Il nous rejoint dans notre humanité pour « nous nous rendre espoir et nous sauver ». De manière particulière, les textes de ce dimanche nous enseignent que Dieu a un amour de prédilection pour les pauvres, les petits, les exclus. Cette bonne nouvelle nous révèle que Dieu vient à nous pour nous délivrer du mal.

La première lecture est extraite du livre d’Isaïe. Elle s’adresse à un peuple totalement accablé et épuisé par les 40 années d’exil qu’il vient de vivre. Or voilà que le prophète lui annonce un avenir radieux. Le désert va refleurir. Et surtout, les prisonniers et les exilés vont pouvoir revenir chez eux. Ce retour est présenté comme un « ouragan de joie ». Dieu ne peut accepter la situation tragique de ces populations. Il intervient pour les guérir et les sauver. C’est un prélude de ce qui se passera plus tard. Par sa mort et sa résurrection, le Christ ouvrira le chemin de la vraie vie à toute l’humanité. La terre entière et ses habitants seront transfigurés.

Il y a dans la première partie du livre d’Isaïe (1 – 39), au milieu d’oracles sévères de jugement, quelques oracles de salut à tonalité apocalyptique, qui annoncent un avenir radieux. C’est le cas de notre texte qui, loin avant l’événement, évoque le retour de l’exil de Babylone (v. 10). Retour d’exil qui est vu par le prophète comme une grande entreprise de revivification. De la nature d’abord : le désert se couvrira de fleurs comme les terres fertiles. Mais surtout revivification des hommes qui seront guéris de leurs maladies ou de leurs infirmités et qui pourront alors chanter leur joie. Ce retour de la vie sera le fruit de l’intervention salvatrice de Dieu dans l’histoire. C’est notamment à cette prophétie d’Isaïe que Jésus se réfère dans l’Évangile du jour dans sa réponse aux disciples de Jean : c’est par son Messie que Dieu accomplira son œuvre de salut pour les hommes. 

Dans la seconde lecture, saint Jacques nous situe dans l’attente du retour du Seigneur. Il vient de dénoncer le comportement des riches qui mènent une vie de luxe et qui oppriment les pauvres.

Dans l’Evangile, nous assistons à la réalisation progressive des prophéties d’Isaïe. C’est cette bonne nouvelle qui est annoncée à Jean Baptiste. Ce dernier a été incarcéré car il gênait les autorités en place. Du fond de sa prison, il réfléchit. Il avait annoncé la venue du Messie. Il l’avait même désigné en montrant Jésus : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Il espérait un Messie triomphant qui délivrerait Israël de tous ses péchés ; il jugerait le méchant. Il voyait en lui un justicier qui couperait les arbres improductifs. Voilà l’image qu’il se faisait du Messie de Dieu : c’est celle d’un Dieu qui a pour lui la puissance et qui la manifeste en écrasant ceux qui font le mal.

Or ce que Jean entend dire de Jésus ne correspond pas du tout à ce qu’il avait prévu. Il n’annonce pas le feu du ciel contre les méchants ; il se mêle aux foules ; il accueille les pécheurs ; il prend le risque de relations douteuses. Tout cela ne cadre pas avec l’idée qu’il se  fait de la puissance de Dieu. Il envoie donc ses fidèles disciples  lui poser la question la plus importante : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? »

La réponse de Jésus est déroutante : « Allez rapporter à Jean ce que vous voyez et entendez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres ». Comme Jean Baptiste, nous risquons parfois d’être enfermés dans nos doutes, nos questions. Nous pouvons nous enfoncer dans des certitudes qui ne sont pas la vérité de l’Évangile.

 
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La revue de la presse catholique africaine du Mercredi 07 Décembre 2016. Par Albert MIANZOUKOUTA*

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Pour la revue de la presse catholique africaine nous abordons – c’est l’agence catholique nationale du Nigéria qui le fait pour nous ! – le thème délicat du tribalisme au sein de l’Eglise. CNSN, l’agence catholique, nous donne à lire une profonde réflexion de Mgr Anselm Umoren, Auxiliaire d’Abuja, pour qui « la coloration ethnique » de la religion constitue « un défi majeur qui s’oppose au Nigéria (mais sans doute aussi ailleurs) aux principes et enseignements de l’Eglise sur le Dialogue interreligieux et l’œcuménisme ». L’Evêque intervenait à un colloque initié à Abuja sur l’Eglise catholique face au mouvement pentecôtiste. Les Nigérians sont un peuple religieux, a-t-il relevé, mais leur religiosité s’exprime aussi dans des traditions culturelles qui, parfois, entrent en conflit avec d’autres. C’est pourquoi la mission, pour réaliser ses finalités dans le pays, doit partir de l’unité des chrétiens. « Cela est essentiel et explique pourquoi l’œcuménisme est au centre de l’identité chrétienne  », a-t-il souligné.

Après le Nigéria, passons au Niger, autre pays d’Afrique de l’Ouest actif aussi dans le Dialogue interreligieux. Cette fois, DIOCESE DE MARADI met à sa Une un autre thème de douleurs sur le continent: l’immigration. Le portail indique que « près de 1500 subsahariens ‘en séjour irrégulier’ ont été arrêtés en Algérie depuis jeudi dernier. Ils ont été interpellés par les autorités algériennes qui les renvoient vers les frontières nigériennes et maliennes… Les images de certains médias montrent des personnes interpellées et détenues dans des conditions difficiles. Certaines arrestations ont été musclées suivant plusieurs témoins ». On est toujours l’immigré de quelqu’un, en Afrique ou ailleurs. Le portail souligne, en effet, que « les personnes arrêtées en Algérie y sont pour de petits métiers notamment sur les différents chantiers de construction de l’Algérie. Certains travaillent pour réunir l’argent nécessaire pour poursuivre leur voyage vers les côtes méditerranéennes dans l’espoir de gagner l’Europe ». Plus de 250.000 personnes seraient dans cette situation de transit vers l’Europe, selon les chiffres de l’OIM, l’Organisation internationale des migrations, ajoute le portail.

Au Congo, nous lisons dans le bihebdomadaire LA SEMAINE AFRICAINE de Brazzaville que la paroisse Saint Jean-Baptiste de Brazzaville, a célébré dimanche 27 novembre 2016, le 45ème anniversaire de sa fondation, « par une messe unique sous le thème: «Tous ensemble! Chrétiens de tous les horizons, en route pour le jubilé d’or: Convertissons-nous et vivons pleinement notre foi ». Deux Evêques, Mgr Urbain Ngassongo de Gamboma, et Mgr Victor Abagna Mossa, d’Owando ont concélébré. « En même temps, Sr Madeleine Mayinga, de la Congrégation de La Croix de Chavanod, a célébré ses 25 ans de vie religieuse », écrit Pascal Biozi-Kiminou.

A Madagascar enfin, le journal catholique LA CROIX, annonce une conférence sur les TIC à l’intention des étudiants. C’est l’Ecole Supérieure des Technologies de l’Information (ESTI) qui organise cette conférence « sur les nouveaux métiers des technologies de l’information… La conférence se tiendra à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo le jeudi 8 décembre à 17 heures ». Précision de précaution sans doute, le journal ajoute que « l’entrée (est) libre » !

* Journaliste à Radio Vatican/Français-Afrique

 
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