Logo 50 Radiogiornale Radio Vaticana
Rédaction +390669883895 | e-mail: africa@vatiradio.va

14/12/2016

De nous à vous - From us to you - De nós para vós

De vous à nous - From you to us - De vós para nós

De nous à vous - From us to you - De nós para vós



Catéchèse du Pape (14/12/2016)/Pope’s catechesis (14/12/2016)/Catequese do Papa (14/12/2016)

◊  

Speaker : Frères et sœurs, à l’approche de Noël le prophète Isaïe nous ouvre à l’espérance du salut. Le Seigneur veut libérer Jérusalem : « Me voici ! ». Il se fait proche du « petit reste » d’Israël qui, à travers les épreuves, résiste dans la foi et verra bientôt les merveilles de Dieu : « Comme ils sont beaux, sur les montagnes, les pas du messager qui annonce la paix ». C’est l’annonce joyeuse du Règne de Dieu qui se penche sur les hommes pour leur offrir sa miséricorde, Règne instauré en Jésus Christ. Lorsque tout semble perdu et que la foi chancelle face à tant de réalités négatives, cette joyeuse nouvelle de Noël retentit : Dieu vient, et il refait toute chose nouvelle ; le mal ne triomphera pas toujours, le désespoir est vaincu. Chacun de nous est à son tour appelé à se réveiller, à l’invitation du prophète, et à devenir, pour les autres, messager de paix, de justice et de vérité.

*

Saint Père :  

Saluto cordialmente i pellegrini di lingua francese venuti da diversi paesi.

Vi auguro un buon pellegrinaggio a Roma e vi invito, davanti alla mangiatoia, a lasciarvi toccare da Dio che per noi si è fatto bambino, abbandonando la sua grandezza per farsi vicino a ciascuno di noi.

Dio vi benedica!

*

Speaker : Je salue cordialement les pèlerins de langue française venus de différents pays.

Je vous souhaite un bon pèlerinage à Rome et je vous invite, devant la crèche, à vous laisser toucher par Dieu qui pour nous s’est fait enfant, un Dieu qui abandonne sa grandeur pour se faire proche de chacun de nous.

Que Dieu vous bénisse !

***

Speaker: Dear Brothers and Sisters:  The words we have heard this morning from the prophet Isaiah help us prepare for the coming feast of Christmas.  The prophet calls God’s people to rejoice, for the Lord is near, bringing freedom from exile and the promise of renewal and redemption for the faithful “remnant” who continued to hope in his word.  “How beautiful on the mountains”, he says, “are the feet of the messenger” who brings glad tidings of peace and salvation, proclaiming: “Your God reigns” (Is 52:7).  This great prophecy was fulfilled in the kingdom brought by Jesus, that kingdom whose dawning we celebrate at Christmas.  Strengthened by this promise, we can face difficulties in the confident knowledge that God’s reign has begun, and that we ourselves are called to be its joyful heralds in a world that yearns for justice, truth and peace.  This Christmas, may we open our hearts to the message of salvation brought by the Christ Child, the Son of God who shows his great power by embracing smallness, weakness and poverty, in order to draw near to each of us.

*

Holly Father:  

Saluto i pellegrini di lingua inglese presenti all’odierna Udienza, specialmente quelli provenienti da Australia e Stati Uniti d’America.  A ciascuno di voi, e alle vostre famiglie, giunga l’augurio di un fecondo cammino di Avvento, per riconoscere, a Natale, in quel Bambino, il Salvatore del mondo.  Dio vi benedica! 

*

Speaker: I greet the English-speaking pilgrims and visitors taking part in today’s Audience, particularly those from Australia and the United States of America.  I pray that each of you, and your families, may experience a blessed Advent, in preparation for the coming of the newborn Saviour at Christmas.  God bless you!

***

Locutor: O profeta Isaías convida a abrimo-nos à esperança, acolhendo a Boa-Nova da salvação que está a chegar. O Senhor põe termo ao exílio de Babilónia; e aquele «pequeno resto» que atravessou a crise e continuou a crer e a esperar, mesmo no meio da escuridão, aquele «pequeno resto» poderá ver as maravilhas de Deus. «O Senhor mostra a força do seu braço poderoso (…) e todos os confins da terra verão o triunfo do nosso Deus». Ele não abandonou o seu povo, nem Se deixou vencer pelo mal. «Diz a Sião: “O rei é o teu Deus!”». Estas palavras mostram a fé num Deus que Se inclina misericordiosamente sobre o homem, para o libertar de tudo o que desfigura nele a imagem de Deus. E a plenitude de tanto amor é precisamente o Reino instaurado por Jesus, aquele Reino de perdão e paz que chega no Natal e se realiza definitivamente na Páscoa. São estes, irmãos e irmãs, os motivos da nossa esperança. Quando tudo parece perdido, quando, à vista de tantas realidades negativas, se torna difícil acreditar e vem a tentação de dizer que já nada tem sentido, faz-se ouvir a Boa Nova: Deus está a chegar, para realizar algo de novo, instaurar um Reino de paz, vem trazer liberdade e consolação. O mal não triunfará para sempre, acabará a tribulação. E nós somos chamados a ser homens e mulheres de esperança, que proclamam a vinda deste Reino feito de luz e destinado a todos. Esta mensagem é urgente! Devemos também nós correr, como o mensageiro sobre os montes de que fala o profeta, porque o mundo não pode esperar, a humanidade tem fome e sede de justiça e paz.

*

Santo Padre:  

Carissimi pellegrini di lingua portoghese, di cuore vi saluto tutti, con l'augurio di un santo Natale di Gesù, vissuto con la stessa fede umile e obbediente di Maria e Giuseppe, la quale vi faccia vedere, nella forza inerme di quel Bambino, la vittoria finale sugli arroganti e rumorosi poteri della terra. Buon Natale!

*

Locutor: Amados peregrinos de língua portuguesa, saúdo-vos cordialmente a todos, com votos de um santo Natal de Jesus, vivido com a mesma fé humilde e obediente de Maria e José, que vos faça ver, na força inerme daquele Menino, a vitória final sobre os poderes arrogantes e rumorosos da terra. Bom Natal!

 
inizio pagina

Message du Pape pour la 50ème Journée Mondiale de la Paix

◊  

« la non-violence : style d’une politique pour la paix ». Tel est le thème du message du Pape François pour la 50ème Journée Mondiale de la Paix, qui sera célébrée le 01 janvier 2017. Dans son message publié le 12 décembre 2016, le Saint Père invite à bannir la violence de nos cœurs et à construire des communautés non-violentes, qui prennent soin de la maison commune, car c’est le Christ qui a tracé la voie de la non-violence. Pour un chrétien, écrit François dans son message, la non-violence est une manière d’être, qui concerne tous les niveaux de la société : l’individu, la famille, les responsables politiques. La famille, indique le Pape, est le lieu de l’apprentissage de la non-violence, où l’on apprend dialogue, respect, miséricorde et pardon. Ainsi, on peut vivre toutes ces valeurs au niveau individuel grâce à l’amour réciproque. S’adressant aux responsables politiques, le Saint Père invite à favoriser une éthique de fraternité et de coexistence, tout en construisant la société avec le style des artisans de paix ; en refusant la marginalisation et en luttant pour ne pas endommager l’environnement. La non-violence, souligne par ailleurs François, n’est pas l’exclusivité des catholiques. Elle est propre à des nombreuses traditions religieuses. En cela, le Pape réaffirme avec force qu’aucune religion n’est terroriste et que la violence est une profanation de Dieu.

 

Voici, en intégralité, le texte du Pape

 

La non-violence : le style de la politique pour la paix

1.         Au début de cette nouvelle année, je présente mes vœux sincères de paix aux peuples et aux nations du monde, aux Chefs d’État et de Gouvernement, ainsi qu’aux responsables des communautés religieuses et des diverses expressions de la société civile. Je souhaite la paix à chaque homme, à chaque femme ainsi qu’à chaque enfant et je prie pour que l’image et la ressemblance de Dieu dans chaque personne nous permettent de nous reconnaître mutuellement comme des dons sacrés dotés d’une immense dignité. Surtout dans les situations de conflit, respectons cette « dignité la plus profonde »  et faisons de la non-violence active notre style de vie.

Voilà le Message pour la 50ème Journée Mondiale de la Paix. Dans le premier, le bienheureux Pape Paul VI s’est adressé à tous les peuples, non seulement aux catholiques, par des paroles sans équivoque : « Finalement [a] émergé d'une manière très claire le fait que la paix était l'unique et vraie ligne du progrès humain (et non les tensions des nationalismes ambitieux, non les conquêtes violentes, non les répressions créatrices d'un faux ordre civil) ». Il mettait en garde contre le « péril de croire que les controverses internationales ne peuvent se résoudre par les voies de la raison, à savoir par des pourparlers fondés sur le droit, la justice et l'équité, mais seulement au moyen des forces qui sèment la terreur et le meurtre ». Au contraire, en citant Pacem in terris de son prédécesseur saint Jean XXIII, il exaltait « le sens et l'amour de la paix, fondée sur la vérité, sur la justice, sur la liberté, sur l'amour ».  L’actualité de ces paroles, qui aujourd’hui ne sont pas moins importantes et pressantes qu’il y a cinquante ans, est frappante.

À cette occasion, je souhaite m’arrêter sur la non-violence comme style d’une politique de paix et je demande à Dieu de nous aider tous à puiser à la non-violence dans les profondeurs de nos sentiments et de nos valeurs personnelles. Que ce soient la charité et la non-violence qui guident la manière dont nous nous traitons les uns les autres dans les relations interpersonnelles, dans les relations sociales et dans les relations internationales. Lorsqu’elles savent résister à la tentation de la vengeance, les victimes de la violence peuvent être les protagonistes les plus crédibles de processus non-violents de construction de la paix. Depuis le niveau local et quotidien jusqu’à celui de l’ordre mondial, puisse la non-violence devenir le style caractéristique de nos décisions, de nos relations, de nos actions, de la politique sous toutes ses formes !

Un monde en morceaux

2.         Le siècle dernier a été ravagé par deux guerres mondiales meurtrières ; il a connu la menace de la guerre nucléaire et un grand nombre d’autres conflits, tandis qu’aujourd’hui, malheureusement, nous sommes aux prises avec une terrible guerre mondiale par morceaux. Il n’est pas facile de savoir si le monde est actuellement plus ou moins violent qu’il l’a été hier, ni si les moyens de communication modernes et la mobilité qui caractérise notre époque nous rendent conscients de la violence ou plus habitués à elle.

De toute façon, cette violence qui s’exerce par ‘‘morceaux’’, de manières et à des niveaux différents, provoque d’énormes souffrances dont nous sommes bien conscients : guerres dans différents pays et continents ; terrorisme, criminalité et attaques armées imprévisibles ; les abus subis par les migrants et par les victimes de la traite ; la dévastation de l’environnement. À quelle fin ? La violence permet-elle d’atteindre des objectifs de valeur durable ? Tout ce qu’elle obtient n’est-ce pas plutôt de déchaîner des représailles et des spirales de conflits mortels qui ne profitent qu’à un petit nombre de ‘‘seigneurs de la guerre’’ ?

La violence n’est pas le remède pour notre monde en morceaux. Répondre à la violence par la violence conduit, dans la meilleure des hypothèses, à des migrations forcées et à d’effroyables souffrances, puisque d’importantes quantités de ressources sont destinées à des fins militaires et soustraites aux exigences quotidiennes des jeunes, des familles en difficulté, des personnes âgées, des malades, de la grande majorité des habitants du monde. Dans le pire des cas, elle peut conduire à la mort, physique et spirituelle, de beaucoup, voire de tous.

La Bonne Nouvelle

3.         Jésus aussi a vécu en des temps de violence. Il a enseigné que le vrai champ de bataille, sur lequel s’affrontent la violence et la paix, est le cœur de l’homme : « C’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses » (Mc 7, 21). Mais le message du Christ, face à cette réalité, offre la réponse radicalement positive : il a prêché inlassablement l’amour inconditionnel de Dieu qui accueille et pardonne et il a enseigné à ses disciples à aimer les ennemis (cf. Mt 5, 44) et à tendre l’autre joue (cf. Mt 5, 39). Lorsqu’il a empêché ceux qui accusaient la femme adultère de la lapider (cf. Jn 8, 1-11) et lorsque, la nuit d’avant sa mort, il a dit à Pierre de remettre son épée au fourreau (cf. Mt 26, 52), Jésus a tracé la voie de la non-violence, qu’il a parcourue jusqu’au bout, jusqu’à la croix, par laquelle il a réalisé la paix et détruit l’inimitié (cf. Ep 2, 14-16). C’est pourquoi, celui qui accueille la Bonne Nouvelle de Jésus sait reconnaître la violence qu’il porte en lui-même et se laisse guérir par la miséricorde de Dieu, en devenant ainsi, à son tour, un instrument de réconciliation, selon l’exhortation de saint François d’Assise : « La paix que vos bouches annoncent, ayez-la plus encore en vos cœurs ».

Être aujourd’hui de vrais disciples de Jésus signifie adhérer également à sa proposition de non-violence. Comme l’a affirmé mon prédécesseur Benoît XVI, elle « est réaliste, car elle tient compte du fait que dans le monde il règne trop de violence, trop d'injustice, et que par conséquent, on ne peut surmonter cette situation qu'en lui opposant un supplément d'amour, un supplément de bonté. Ce ‘‘supplément’’ vient de Dieu ».  Et il ajoutait avec une grande force : « Pour les chrétiens, la non-violence n'est pas un simple comportement tactique, mais bien une manière d'être de la personne, l'attitude de celui qui est tellement convaincu de l'amour de Dieu et de sa puissance, qu'il n'a pas peur d'affronter le mal avec les seules armes de l'amour et de la vérité. L'amour  de  l'ennemi constitue le noyau de la ‘‘révolution chrétienne’’ ».  Justement, l’évangile du aimez vos ennemis (cf. Lc 6, 27) est considéré comme «la magna charta de la non-violence chrétienne » ; il ne consiste pas « à se résigner au mal […] mais à répondre au mal par le bien (cf. Rm 12, 17-21), en brisant ainsi la chaîne de l'injustice ».

Plus puissante que la violence

4.         La non-violence est parfois comprise dans le sens de capitulation, de désengagement et de passivité, mais en réalité il n’en est pas ainsi. Lorsque Mère Térésa a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1979, elle a livré clairement son message de non-violence active : « Dans notre famille, nous n’avons pas besoin de bombes et d’armes, de détruire pour apporter la paix, mais uniquement d’être ensemble, de nous aimer les uns les autres […]. Et nous pourrons vaincre tout le mal qu’il y a dans le monde ».   Car, la force des armes est trompeuse. « Tandis que les trafiquants d’armes font leur travail, il y a les pauvres artisans de paix qui, seulement pour aider une personne, une autre, puis une autre, puis une autre, donnent leur vie » ; pour ces artisans de paix, Mère Térésa est « un symbole, une icône de notre temps ».  En septembre dernier, j’ai eu la grande joie de la proclamer sainte. J’ai loué sa disponibilité envers tous par « l’accueil et la défense de la vie humaine, de la vie dans le sein maternel [et] de la vie abandonnée et rejetée.  […] Elle s’est penchée sur les personnes abattues qu’on laisse mourir au bord des routes, en reconnaissant la dignité que Dieu leur a donnée ; elle a fait entendre sa voix aux puissants de la terre, afin qu’ils reconnaissent leurs fautes face aux crimes – face aux crimes - de la pauvreté qu’ils ont créée eux-mêmes ».  En réponse, sa mission – et en cela, elle représente des milliers, voire des millions de personnes – est d’aller à la rencontre des victimes avec générosité et dévouement, en touchant et en pansant tout corps blessé, en guérissant toute vie brisée.

La non-violence pratiquée avec détermination et cohérence a donné des résultats impressionnants. Les succès obtenus par le Mahatma Gandhi et Khan Abdul Ghaffar Khan dans la libération de l’Inde, et par Martin Luther King Jr contre la discrimination raciale ne seront jamais oubliés. Les femmes, en particulier, sont souvent des leaders de non-violence, comme par exemple, Leymah Gbowee et des milliers de femmes libériennes, qui ont organisé des rencontres de prière et une protestation non-violente (pray-ins) obtenant des négociations de haut niveau pour la fin de la deuxième grande guerre civile au Libéria.

Nous ne pouvons pas non plus oublier la décennie historique qui s’est conclue par la chute des régimes communistes en Europe. Les communautés chrétiennes ont apporté leur contribution par la prière insistante et l’action courageuse. Le ministère et le magistère de saint Jean-Paul II ont exercé une influence particulière. En réfléchissant sur les événements de 1989 dans l’Encyclique Centesimus annus (1991), mon prédécesseur soulignait qu’un changement historique dans la vie des peuples, des nations et des États se réalise « par une lutte pacifique, qui [utilise] les seules armes de la vérité et de la justice ».  Ce parcours de transition politique vers la paix a été rendu possible en partie « par l'action non violente d'hommes qui, alors qu'ils avaient toujours refusé de céder au pouvoir de la force, ont su trouver dans chaque cas la manière efficace de rendre témoignage à la vérité ». Et il concluait : « Puissent les hommes apprendre à lutter sans violence pour la justice, en renonçant à la lutte des classes dans les controverses internes et à la guerre dans les controverses internationales ».

L’Église s’est engagée pour la réalisation de stratégies non-violentes de promotion de la paix dans beaucoup de pays, en sollicitant même les acteurs les plus violents dans des efforts  pour construire une paix juste et durable.

Cet engagement en faveur des victimes de l’injustice et de la violence n’est pas un patrimoine exclusif de l’Église catholique, mais est propre à de nombreuses traditions religieuses pour lesquelles « la compassion et la non-violence sont essentielles et indiquent la voie de la vie ».  Je le réaffirme avec force : « Aucune religion n’est terroriste ».  La violence est une profanation du nom de Dieu.  Ne nous lassons jamais de le répéter : « Jamais le nom de Dieu ne peut justifier la violence. Seule la paix est sainte. Seule la paix est sainte, pas la guerre ! ». 

La racine domestique d’une politique non-violente

5.         Si l’origine dont émane la violence est le cœur des hommes, il est alors fondamental de parcourir le sentier de la non-violence en premier lieu à l’intérieur de la famille. C’est une composante de cette joie de l’amour que j’ai présentée, en mars dernier, dans l’Exhortation apostolique Amoris laetitia, en conclusion de deux ans de réflexion de la part de l’Église sur le mariage et la famille. La famille est le creuset indispensable dans lequel époux, parents et enfants, frères et sœurs apprennent à communiquer et à prendre soin les uns des autres de manière désintéressée, et où les frictions, voire les conflits doivent être surmontés non pas par la force, mais par le dialogue, le respect, la recherche du bien de l’autre, la miséricorde et le pardon.  De l’intérieur de la famille, la joie de l’amour se propage dans le monde et rayonne dans toute la société.  D’autre part, une éthique de fraternité et de coexistence pacifique entre les personnes et entre les peuples ne peut se fonder sur la logique de la peur, de la violence et de la fermeture, mais sur la responsabilité, sur le respect et sur le dialogue sincère. En ce sens, j’adresse un appel en faveur du désarmement, ainsi que de la prohibition et de l’abolition des armes nucléaires : la dissuasion nucléaire et la menace de la destruction réciproque assurée ne peuvent pas fonder ce genre d’éthique.  Avec la même urgence, je supplie que cessent la violence domestique et les abus envers les femmes et les enfants.

Le Jubilé de la Miséricorde, conclu en novembre dernier, a été une invitation à regarder dans les profondeurs de notre cœur et à y laisser entrer la miséricorde de Dieu. L’année jubilaire nous a fait prendre conscience du grand nombre et de la grande variété des personnes et des groupes sociaux qui sont traités avec indifférence, sont victimes d’injustice et subissent la violence. Ils font partie de notre ‘‘famille’’, ils sont nos frères et nos sœurs. C’est pourquoi les politiques de non-violence doivent commencer entre les murs de la maison pour se diffuser ensuite dans l’entière famille humaine. « L’exemple de sainte Thérèse de Lisieux nous invite à pratiquer la petite voie de l’amour, à ne pas perdre l’occasion d’un mot aimable, d’un sourire, de n’importe quel petit geste qui sème paix et amitié. Une écologie intégrale est aussi faite de simples gestes quotidiens par lesquels nous rompons la logique de la violence, de l’exploitation, de l’égoïsme. ».

Mon invitation

6.         La construction de la paix au moyen de la non-violence active est un élément nécessaire et cohérent avec les efforts permanents de l’Église pour limiter l’utilisation de la force par les normes morales, par sa participation aux travaux des institutions internationales et grâce à la contribution compétente de nombreux chrétiens à l’élaboration de la législation à tous les niveaux. Jésus lui-même  nous offre un ‘‘manuel’’ de cette stratégie de construction de la paix dans le Discours sur la montagne. Les huit béatitudes (cf. Mt 5, 3-10) tracent le profil de la personne que nous pouvons qualifier d’heureuse, de bonne et d’authentique. Heureux les doux – dit Jésus –, les miséricordieux, les artisans de paix, les cœurs purs, ceux qui ont faim et soif de justice.

C’est aussi un programme et un défi pour les leaders politiques et religieux, pour les responsables des institutions internationales et pour les dirigeants des entreprises et des media du monde entier : appliquer les Béatitudes dans leur manière d’exercer leurs responsabilités propres. Un défi à construire la société, la communauté ou l’entreprise dont ils sont responsables avec le style des artisans de paix ; à faire preuve de miséricorde en refusant de rejeter les personnes, d’endommager l’environnement et de vouloir vaincre à tout prix. Cela demande la disponibilité « [à] supporter le conflit, [à] le résoudre et [à] le transformer en un maillon d’un nouveau processus ».  Œuvrer de cette façon signifie choisir la solidarité comme style pour écrire l’histoire et construire l’amitié sociale. La non-violence active est une manière de montrer que l’unité est vraiment plus puissante et plus féconde que le conflit. Tout dans le monde est intimement lié.  Certes, il peut arriver que les différences créent des frictions : affrontons-les de manière constructive et non-violente, de façon que « les tensions, et les oppositions [puissent] atteindre une unité multiforme, unité qui engendre une nouvelle vie », en conservant « les précieuses potentialités des polarités en opposition ».

J’assure que l’Église catholique accompagnera toute tentative de construction de la paix, y compris par la non-violence active et créative. Le 1er janvier 2017 naît le nouveau Dicastère pour le Service du Développement humain intégral, qui aidera l’Église à promouvoir de manière toujours plus efficace les « biens incommensurables de la justice, de la paix et de la sauvegarde de la création » et de la sollicitude envers les migrants, « les personnes dans le besoin, les malades et les exclus, les personnes marginalisées et les victimes des conflits armés et des catastrophes naturelles, les détenus, les chômeurs et les victimes de toute forme d’esclavage et de torture ».  Chaque action dans cette direction, aussi modeste soit-elle, contribue à construire un monde libéré de la violence, premier pas vers la justice et la paix.

En conclusion

7.         Conformément à la tradition, je signe ce Message le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie. Marie est la Reine de la Paix. À la naissance de son Fils, les anges glorifiaient Dieu et souhaitaient paix sur la terre aux hommes et aux femmes de bonne volonté  (cf. Lc 2, 14). Demandons à la Vierge d’être notre guide.

« Tous nous désirons la paix ; beaucoup de personnes la construisent chaque jour par de petits gestes ; nombreux sont ceux qui souffrent et supportent patiemment les efforts de beaucoup de tentatives pour la construire ».  En 2017, engageons-nous, par la prière et par l’action, à devenir des personnes qui ont banni de leur cœur, de leurs paroles et de leurs gestes, la violence, et à construire des communautés non-violentes, qui prennent soin de la maison commune. « Rien n’est impossible si nous nous adressons à Dieu dans la prière. Tous nous pouvons être des artisans de paix ».

Du Vatican, le 8 décembre 2016

Franciscus

 
inizio pagina

Actes Pontificaux

◊  

Le Saint Père a accepté le renoncement au gouvernement pastoral de l’archidiocèse de Khartoum, au Soudan, présenté par le Cardinal Gabriel Zubeir Wako, et a nommé archevêque de Khartoum Mgr Michael Didi Adgum Mangora, qui était jusqu’ici évêque coadjuteur du même archidiocèse.

*

 Le Saint Père a par ailleurs a nommé évêque de Doba, au Tchad, le père Martin Waïngue Bani, qui était jusqu’ici vicaire général du diocèse de Laï, toujours au Tchad.

 *

 Le Pape a en outre nommé évêque coadjuteur du diocèse de Bambari, en République Centrafricaine, le père dominicain Richard Appori, qui était jusqu’ici supérieur de la Communauté des pères dominicains à Bangui et président de la Conférence des Supérieurs Majeurs de la République Centrafricaine.

 
inizio pagina

Le Saint Siège et la Mauritanie établissent des relations diplomatiques

◊  

Le Saint-Siège et la République Islamique de Mauritanie, désireux de promouvoir leurs rapports amicaux mutuels, ont décidé d’un commun accord d’établir entre eux des relations diplomatiques, au niveau de Nonciature Apostolique pour le Saint-Siège et d’Ambassade pour la République Islamique de Mauritanie 

 
inizio pagina

Vatican : Seconde prédication du Temps de l’Avent

◊  

 « L’Esprit Saint et le charisme du discernement ». C’est le thème qu’a exploité, le vendredi 9 décembre 2016, pour la seconde méditation du Temps de l’Avent 2016, le père capucin Raniero Cantalamesa, prédicateur de la Maison Pontificale. Le père Cantalamesa a invité à la réflexion sur l’œuvre de l’Esprit Saint dans la vie du Chrétien, en indiquant deux domaines dans lesquels il est important d’exercer le discernement des esprits : le domaine ecclésial et la vie personnelle. Le « discernement des esprits », a-t-il indiqué, est un charisme que l’on trouve dans les Saintes Ecritures, et qui consiste à distinguer ou à examiner  pour voir si les pensées ou l’esprit qui t’anime provient du Christ ou d’autres esprits. « Dans la vie de l’Eglise, a poursuivi le père capucin, le discernement des esprits passe par l’autorité du magistère, qui doit néanmoins tenir compte également, entre autres critères, du sens des fidèles, le "sensus fidelium" ». Pour l’Eglise, a-t-il souligné, le discernement des esprits est une exigence à scruter les signes des temps à la lumière de l’Evangile, pour ne pas appliquer aux «  temps », autrement dit aux situations et aux nouveaux problèmes qui émergent dans la société, les remèdes et les règles de toujours, mais pour leur apporter de nouvelles réponses, « adaptées à chaque génération ». Dans la vie personnelle, a indiqué le prédicateur de la Maison Pontificale, il s’agit d’examiner ses propres inspirations. « Par le biais du don, ou du charisme, du conseil, l’Esprit Saint aide à évaluer les situations et orienter les choix, non seulement sur la base de critères de sagesse et prudence humaine, mais à la lumière aussi des principes surnaturels de la foi », a-t-il déclaré. Mais, a insisté le père Cantalamesa, « le premier discernement fondamental des esprits est celui qui permet de distinguer "l’Esprit de Dieu" de "l’esprit du monde" », car il s’agit de voir ce que Dieu veut dans une circonstance particulière, tout en joignant la droiture de la pensée et la pureté de l’intention, comme le suggère saint Ignace de Loyola. « Le résultat concret de cette méditation, a conclu le père capucin, est de renouveler la décision de nous abandonner en tout et pour tout à la conduite intérieure de l’Esprit Saint, comme pour une sorte de "direction spirituelle" ».

Les méditations du Temps de l’Avent 2016 que propose le père Raniero Cantalamesa ont pour thème « Buvons, sobre, le frisson de l’Esprit ». Elles sont données dans la Chapelle Redemptoris Mater du Palais Apostolique, en présence du Pape François.

 
inizio pagina

Nouvelle Ambassadrice du Bénin près le Saint Siège

◊  

Le Bénin a une nouvelle ambassadrice près le Saint Siège, en la personne de Madame Agnès Avognon Adjaho. Le samedi 10 décembre 2016, la nouvelle ambassadrice a été reçue par le Pape, à qui elle a présenté ses lettres de créances. Mme Avognon a déjà travaillé avec le Saint Siège. Elle a notamment fait partie de la délégation du Saint Siège auprès de la Conférence des Nations Unies pour la population et le développement (Le Caire, 1994). Elle a aussi été, à deux reprises, membre du Conseil Pontifical pour les Laïcs (1977-1984 et 1996-2001). De 2004 à 2008, la nouvelle ambassadrice du Bénin près le Saint Siège a été consulteur au Conseil Pontifical pour la Culture. Dans son pays, Mme Avognon a assumé plusieurs charges. Avant sa nomination comme ambassadrice, elle était Administratrice du Centre Régional Songhai, à Porto Novo, charge qu’elle exerçait depuis 2014. A ce poste d’ambassadrice du Béni près le Saint Siège, Mme Avognon succède à Mr. Théodore Loko, qui a publié les méditations dominicales sur notre Newsletter, dans la rubrique « Pain hebdomadaire du catholique ».

 
inizio pagina

Vatican Radio Communiqué/Communiqué Radio Vatican/Comunicado da Rádio Vaticano

◊  

If you are listening to us on Shortwave, we would greatly appreciate a short report from you on the quality of our programs and of the signal reaching you. Please address your report to: The Africa Promotions Office for Africa, Vatican Radio, 00120 Vatican City.

*

Nous demandons à nos auditeurs qui nous suivent sur les Ondes courtes de bien vouloir nous faire parvenir un rapport d’écoute sur la qualité de la réception de nos programmes, à l’adresse du Bureau de Promotion-Afrique de Radio Vatican, 00120 Cité du Vatican.

*

Pedimos aos nossos ouvintes que nos escutam em Ondas Curtas que nos enviem um relatório de escuta sobre a qualidade da recepção dos nossos programas, escrevendo ao seguinte endereço do Serviço de Promoção-África da Rádio Vaticano, 00120 Cidade do Vaticano.

 
inizio pagina

Avis pour les radios catholiques africaines et les auditeurs de Radio Vatican/ Notice to Catholic Radio Stations in Africa and listeners of Vatican Ra

◊  

Radio Vatican avait produit en 2011 un album musical, Afrika tenda amani (fais la paix, Afrique), avec le concours de quelques artistes musiciens africains dont Papa Wemba de la République démocratique du Congo et Bonga d’Angola. Cet album qui accompagne l’exhortation post-synodale Africae munus, reflète les thèmes de la Deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques (réconciliation, justice et paix), a été expédié à toutes les radios catholiques africaines par le canal des Pères Evêques diocésains auxquels Radio Vatican a fait parvenir 3 copies.

Si jamais une radio n’a pas encore reçu une copie de cet album, elle peut nous écrire (africa@vatiradio.va) pour nous en demander. De même, nous disposons de quelques exemplaires pour nos auditeurs qui en feront la demande. Mais la quantité est fort limitée.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsable du Bureau de Promotion de Radio Vatican pour la zone Afrique

E-mail : africa@vatiradio.va

***

In 2011, Vatican Radio produced a music album titled Afrika tenda amani (Make Peace, Africa), with the help of a few African musicians including Papa Wemba of the Democratic Republic of Congo and Bonga from Angola. Three copies of the CD album, which accompanied the publication of the post-synodal exhortation Africae munus  and reflects on the themes of the Second Special Assembly for Africa of the Synod of Bishops (reconciliation, justice and peace) was sent to all  Catholic radio stations in Africa through the local bishops.

If your radio station has not yet received a copy of this album, please write to africa@vatiradio.va to request a copy. Also, we have a limited number of copies for our listeners who may also send their requests to the above email address.

Fr. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Head of the Promotions Office for Africa

Vatican Radio

***

A Rádio Vaticano tinha produzido em 2011 um álbum musical denominado Afrika Tenda Amani (faz a paz, África), com a participação de alguns artistas músicos africanos, dentre os quais Papa Wemba da República Democrática do Congo e Bonga de Angola. Este álbum, que acompanha a Exortação pós-sinodal Africae Munus reflecte os temas da Segunda Assembleia Especial para a África do Sínodo dos Bispos (reconciliação, justiça e paz), e foi enviado a todas as Rádios Católicas africanas através dos Senhores Bispos Diocesanos aos quais a Rádio Vaticano fez chegar três cópias.

Se por acaso alguma Rádio ainda não recebeu uma cópia deste álbum, podem nos escrever (africa@vatiradio.va) para solicitá-lo. Da mesma forma, também dispomos de alguns exemplares para os nossos ouvintes que o solicitem. Mas a quantidade é muito limitada.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsável do Departamento de Promoção da Rádio Vaticano, para a região África

E-mail: africa@vatiradio.va

 
inizio pagina

Nos fréquences en KHz sur les Ondes courtes (Heure en Temps universel)/ Our frequencies in KHZ on Short Waves (Universal Time)/As nossas frequências e

◊  

Anglais-Afrique/ English-Africa/Inglês-África :

5 :00 : 9660

6 :30 : 9660 - 11625 

17 :30 : 9660 - 11625 

20 :00 : 9660 - 11625

[Rome: FM: 103.80]

 

Français-Afrique/French-Africa/Francês-África :

4 :30 : 9650

6 :00 : 9660 - 11625 

17 :00 : 11625 - 13765 

20 :30 : 9660 - 11625 

[Rome: FM: 103.80]

 

Portugais-Afrique/ Portuguese-Africa/Português-África :

5 :30 : 7360 - 9660

18 :00 : 9660 - 11625

[Rome: FM: 103.80]

 

Kiswahili :

3 :30 : 7360 

16 :00 : 11625 - 13765 

[Rome: FM: 103.80]

 

NB:

Partout dans le monde, on peut suivre nos programmes à travers notre site internet www.radiovaticana.va.  De même, on peut suivre en direct les images des événements, des cérémonies du Pape sur notre Player video live dont le lien se trouve sur notre site internet.

***

Please note that you can follow our programmes at all times, day and night the world over. Just go to www.radiovaticana.va. Also you can follow a live video coverage of Papal events by clicking on the video player on the website.

***

Em todo o mundo é possível seguir os nossos programas através do nosso sito internet www.radiovaticana.va Do mesmo modo, se podem também seguir in directo as imagens dos acontecimentos e cerimónias do Papa  no nosso Player vídeo ao vivo, cujo link também se encontra no nosso sito internet.

 
inizio pagina

PROGRAMME FRANÇAIS-AFRIQUE : SUIVEZ-NOUS SUR FACEBOOK

◊  

En plus de notre site internet, vous pouvez aussi suivre de nos nouvelles sur Facebook à l’adresse : Radio Vatican Français-Afrique. Cliquez sur "j'aime" pour interagir.

 
inizio pagina

Adresse utile pour Radio Vatican/Useful contact of Vatican Radio/Endereço

◊  

P. Jean-Pierre BODJOKO, SJ

Responsable Bureau de Promotion-Afrique/Head of Africa’s Promotion Office/ Responsável

Sector de promoção-Afrique

e-mail: africa@vatiradio.va

Tel : +39.06.698.83366

 
inizio pagina

De vous à nous - From you to us - De vós para nós



RD CONGO : Poursuite du Dialogue inclusif sous l’égide des évêques

◊  

Les travaux des négociations directes entre les acteurs politiques et les représentants de la société civile et des forces vives de la République Démocratique du Congo se poursuivent sous l’égide des évêques, après une suspension d’un jour pour une urgence pastorale. C’est ce qu’a indiqué un communiqué de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), le mercredi 14 décembre 2016. Les échanges directs ont lieu entre les Délégués des partis politiques et de la Société civile signataires de l’accord politique issu du Dialogue national et ceux des partis politiques et de la société civile non-signataires de cet accord. Le mardi 14 décembre, les travaux ont essentiellement portés sur le rappel des acquis lors des travaux précédant ; la validation définitive des mandats des délégués signataires et non signataires de l’Accord politique ; le mode de participation de la presse ; la répartition des délégués en trois commissions ; les travaux en commissions ; les modalités de participation des experts. Tous les participants au dialogue manifestent une bonne volonté à poursuivre les travaux du dialogue et de parvenir à un large consensus en vue d’une sortie pacifique de la crise sociopolitique et de l’organisation des élections dans un meilleur délai, conclue le communiqué de la Conférence Episcopale Nationale du Congo.

Stanislas KAMBASHI,SJ,                            Radio Vatican/Français-Afrique 

 
inizio pagina

Malawi’s Catholic media conducts audience research

◊  

The Social Communications Commission of the Episcopal Conference of Malawi (ECM) has expressed satisfaction over the way Catholic media houses in the country are responding to the audience research training they underwent in August this year.

The National Communications Secretary, Fr. Godino Phokoso said this when he and Fr. Andrew Kaufa toured Radio Tuntufye of Karonga Diocese recently. Fathers Phokoso and Kaufa also visited Radio Tigabane FM of Mzuzu.

The duo said following the training that was facilitated by Dr Nancy Booker and Graham Mytton from Kenya and the United Kingdom respectively Catholic media houses in Malawi are now able to conduct research and know for themselves how they are faring regarding audience and programming.

"The training that we went through is now bearing fruit. From our monitoring visit, things are moving on well, and by the end of this exercise our media houses should be able to compete on the market and produce content that is favourable for listeners and viewers," said the Communications Secretary.

 Adding his voice, Fr. Kaufa reiterated the message and importance of the exercise.

"Most of the findings from the research that our media houses have conducted are reflecting a true picture of what is on the ground.  It is able to tell how many listeners one particular media house has.” Fr. Kaufa believes Catholic media houses can confidently approach the advertising world with accurate information and numbers as they know exactly they are reaching.

ECM Social Communications Commission is implementing the Audience Research Training Project for Catholic Media Houses with funding from Stem Van Africa through the German-based Catholic Media Council (CAMECO). The project involves Radio Maria Malawi, Radio Alinafe, Radio Tigabane, Tuntufye FM, Luntha Television, Montfort Media and Likuni Press.

Prince HENDERSON,                                  Episcopal Conference of Malawi

Email: engafrica@vatiradio.va

 
inizio pagina

NIGÉRIA. Para Natal Igreja teme novos ataques do Boko Haram

◊  

"Há temores de que este ataque possa marcar o início de uma série de ataques do Boko Haram, na coincidência do Natal", diz à Agência Fides o Padre Gideon Obasogie, Director das Comunicações Sociais da Diocese de Maiduguri, capital do Estado nigeriano de Borno, onde recentemente pelo menos uma pessoa morreu e outras ficaram feridas num duplo ataque suicida cometido por duas meninas no mercado principal da cidade.

O atentado uma represália dos jihadistas pelas derrotas sofridas pelo exército
"Ataques deste tipo parecem ser uma represália do Boko Haram pela reconquista por parte do exército nigeriano das áreas do norte da Nigéria que estavam sob o controle daquela seita islamita. E são também uma forma de encorajar os próprios membros a não se render, demostrando que eles ainda são capazes de atacar numa grande cidade como a nossa", diz o Padre Gideon.

A população procura evitar as áreas congestionadas alvo dos terroristas
"A população de Maiduguri tornou-se muito mais prudente e procura evitar o mercado principal, fazendo as compras nos mercados mais pequenos, precisamente para evitar uma área geralmente muito superlotada e alvo fácil dos ataques. Em geral, procuram-se evitar as áreas congestionadas porque receia-se que Boko Haram tenha adoptado a estratégia dos ataques indiscriminados contra civis para demonstrar que ainda está vivo e bem, apesar dos golpes sofridos", conclui o sacerdote.

P. Bernardo SUATE,                                Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa  

 
inizio pagina

EGIPTO. Explosão numa igreja copta deixa pelo menos 25 mortos

◊  

Um novo massacre de fiéis coptas voltou a ensanguentar o Egipto. Uma bomba foi deflagrada na manhã deste domingo (11/12) na Capela dos Santos Pedro e Paulo, adjacente à Catedral de São Marcos, no Cairo, deixando pelo menos 25 mortos e dezenas de feridos, sobretudo mulheres e crianças.

Segundo a emissora por satélite CBC extra, a explosão teria ocorrido na seção feminina da igreja. A adjacente Catedral de São Marcos é a residência do Patriarca copta Papa Tawadros II, a quem o Papa Francisco se dirigiu expressando a sua proximidade durante a oração do Angelus, este domingo, na Praça São Pedro.

Segundo a agência missionária AsiaNews, o ministro dos assuntos internos do Egipto Magdi Abdel-Ghaffar visitou a igreja, cuja explosão deixou vitrais e janelas destruídos e marcas de sangue espalhadas no templo. Até o momento não houve nenhuma reivindicação.

O atentado da manhã deste domingo é um dos mais graves sofridos pela comunidade cristã copta. Na celebração do Natal copta, em 1º de janeiro de 2011, em Alexandria, um ataque terrorista causou a morte de 21 pessoas e o ferimento de mais de 70.

A comunidade cristã (10% da população de maioria islâmica) sofre há décadas discriminações e violências, recrudescidas após o presidente egípcio Mohamed Morsi – da Irmandade Muçulmana – ter sido destituído do poder por obra do Gal. Abdel Fattah Al Sissi.

Os cristãos do Egipto sofreram nos últimos anos cerca de 40 ataques, com dezenas de mortos.

Programa Brasileiro da Rádio Vaticano

 
inizio pagina

RD CONGO : Clôture de la célébration des 125 ans de l’évangélisation du Kasayi

◊  

Les acteurs politiques de la province ecclésiastique de Kananga sont invités par leurs évêques à se mettre ensemble pour évaluer leur engagement au service du peuple. Qu’ils se présentent aussi en modèles de foi en Jésus Christ et d’espérance en Dieu qui sauve la République démocratique du Congo.

L’appel a été lancé le jeudi 8 décembre lors de la messe présidée par l’archevêque de Kananga, Mgr Marcel Madila, en la clôture de la célébration des 125 ans de l’évangélisation du Kasayi. Les sept autres évêques de la province ecclésiastique l’entouraient : Pierre-Célestin Tshitoko de Luebo, Bernard Kasanda de Mbuji-Mayi, Valentin Masengo de Kabinda, Gérard Mulumba de Mweka, Nicolas Djomo de Tshumbe, Emery Kibal de Kole et Félicien Mwanama de Lwiza.

Dans une lettre dont lecture a été faite à l’assemblée, le préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, le cardinal Fernando Filoni, félicite et encourage les évêques pour l’œuvre commencée et réalisée depuis le 8 décembre 1891 par les missionnaires du Cœur immaculé de Marie, dits Scheutistes et que les fils et filles du Kasayi poursuivent 125 ans après. Que les chrétiens deviennent davantage responsables de leur foi et qu’ils soient toujours capables de prendre en charge leur Eglise, exhorte le cardinal Filoni.

Lecture a été donnée aussi de la lettre pastorale signée le même 8 décembre par les huit évêques de la province ecclésiastique de Kananga. Ils rendent grâce à Dieu pour le don de l’évangélisation. Les évêques présentent cependant leur inquiétude en souhaitant de meilleures conditions de vie et de sécurité pour la population. D’où leur appel à la responsabilité des acteurs politiques.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 

Voici, en intégralité, la lettre des évêques de la province ecclésiastique de Kananga

 

ASSEMBLÉE EPISCOPALE PROVINCIALE DE KANANGA

« Redoublez d’efforts pour confirmer l’appel et le choix dont vous avez bénéficié » (2P 1,10)

Lettre pastorale de l’ASSEPKA pour la clôture de l’Année du Jubilé

Frères et Sœurs bien-aimés dans le Christ,

Actions de grâce pour le don de la foi en Jésus-Christ

1. Le 8 décembre 1891, fête de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie, le Père Emeri Cambier célébrait, à Mikalayi, la Messe inaugurant l’Evangélisation de notre Région du Kasayi. Cent vingt-cinq ans après, poussés par l’Esprit du Seigneur, nous voici, de tous les coins du Kasayi, réunis en ce lieu sacré afin de rendre grâce à Dieu pour le don de la foi en son Fils Jésus-Christ. Car, après plusieurs siècles de recherche, « le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi » (Is 9,1). Oui, nous avons contemplé le visage et la gloire du Fils unique de Dieu, plein de grâce et de vérité (cf. Jn 1,14). Avec de nombreux fruits spirituels et matériels, cette foi en Jésus-Christ a fécondé et donné un sens nouveau à l’histoire de notre Peuple et à l’histoire de chacun de nous, nous ouvrant aux richesses insondables de l’amour de Dieu.

Actions de grâce pour les missionnaires et leurs auxiliaires

2. Cette histoire nouvelle de Dieu avec notre Peuple est un don qui nous est parvenu grâce au zèle missionnaire de plusieurs milliers d’hommes et de femmes. Nous pensons en particulier aux pionniers que sont les Pères et les Frères de la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie, ainsi que les Sœurs et les Frères de la Charité. En ce jour mémorable, nous rendons grâce à Dieu pour leur dévouement exemplaire au service de l’Eglise. Ils nous ont aidés à connaître le Christ et sa justice. Ils ont bâti, au cœur de l’Afrique, une Eglise vivante et dynamique. Ils ont affranchi de milliers d’hommes et de femmes faits esclaves. Ils ont ouvert des écoles qui ont largement contribué à l’enrichissement de notre culture. Ils ont organisé des structures de santé pour lutter contre des maladies. Ils ont porté dans leur chair la passion du Christ, affrontant les difficultés de tous genres, pour notre bonheur. Ils ont tellement aimé notre Peuple que beaucoup d’entre eux, dont plusieurs jeunes, ont souffert et perdu la vie loin de leurs familles d’origine : notre terre du Kasayi est parsemée de plusieurs tombes qui sont leur plus beau chant de louange à Dieu le Père et leur plus beau cantique d’amour pour nous. Puisse Dieu montrer sa miséricorde à tous nos missionnaires défunts et leur accorder la joie de vivre dans sa maison ! Puisse-t-Il rendre toujours fécond leur ouvrage chez nous et accorder sa bénédiction à cette Eglise qu’ils ont fondée dans l’amour, les larmes et le sang !

Action de grâce pour les fruits du Jubilé

3. Pour célébrer cet anniversaire de notre Evangélisation, nous, Archevêque et Evêques membres de l’ASSEPKA, avons convoqué une Année du Jubilé. A l’occasion de son ouverture, le 5 décembre 2015, nous vous avons adressé une lettre pastorale dans laquelle nous exprimions notre vœu le plus profond : Que nous tous, catholiques du Kasayi, profitions de ce Temps de grâce et de l’Année universelle de la Miséricorde pour être toujours et davantage des vrais hommes et des vraies femmes de foi. Prenant en compte les orientations pastorales de notre Assemblée, nous avons eu l’opportunité de méditer davantage sur le don de la foi, pour mieux la comprendre et nous efforcer d’être des croyants libérés de l’ignorance, de la superstition, des déformations et des manipulations qui dénaturent notre vocation. Nous avons eu l’opportunité de découvrir les richesses de notre liturgie et de jouir des grâces sacramentelles qu’elle nous offre pour grandir dans la foi. Nous avons eu l’opportunité de vivre notre foi comme un ferment porteur de valeurs au service de l’homme et de la création, en vue de la réalisation du plan d’amour de Dieu. Nous avons eu l’opportunité de redécouvrir et de vivre la vocation missionnaire inscrite au cœur de notre appel pour apporter le Christ aux autres. C’est pourquoi nous remercions Dieu pour les fruits présents et à venir de ce Temps de grâce et, comme dans notre Prière quotidienne du Jubilé, nous lui demandons de prendre soin de l’Eglise du Kasayi et de la faire grandir dans la fidélité à son appel.

La souffrance de notre Peuple

4. En ce moment où nous clôturons cette Année du Jubilé, nous avons une forte douleur intérieure à vous confier. Les tristes événements que notre Région est en train de vivre dans le Kasayi Central, dans le Kasayi Oriental  et dans le Kasayi, suscitent des inquiétudes qui font saigner nos cœurs de Pasteurs. Depuis le mois de juillet 2016, nos frères et sœurs sont sauvagement blessés ou assassinés ; des villages sont brûlés et vidés de leurs habitants ; des familles sont obligées de se déplacer et de se réfugier dans la forêt, livrées aux intempéries et aux maladies, sans moyens de survie ; de nombreux enfants et jeunes sont victimes de cette situation et ne peuvent pas aller à l’école ; des infrastructures publiques sont détruites ; par endroit, des prêtres et des consacrés sont obligés d’abandonner leurs communautés d’apostolat ; l’insécurité est répandue dans nos agglomérations et sur nos routes…

5. Ces faits, que nous condamnons avec force, sont l’une de multiples expressions des graves frustrations sociales et politiques que vit toute la population congolaise. En effet, après près de soixante ans d’indépendance, notre Pays tourne en rond et l’Etat n’arrive pas à assurer aux citoyens les services de base comme la sécurité sociale, les soins de santé, l’hygiène, l’eau potable, l’électricité, l’école et l’habitat. L’impunité est généralisée. La sécurité des personnes et de leurs biens est aléatoire, avec les intimidations, les pillages, les viols, les déplacements des communautés et les massacres que nous connaissons. Les institutions républicaines ne sont pas souvent au service du Peuple. La violation des droits politiques des citoyens garantis par la Constitution ne cesse de grandir. La culture de la corruption et du détournement des biens publics ne recule pas. Le manque de voies de communication et de moyens de transport enclave des communautés entières, avec des conséquences néfastes pour les économies locales et le développement des peuples. Le chômage atteint des proportions catastrophiques, tandis que des jeunes sont condamnés à des métiers dangereux et improductifs comme le transport à vélo, l’exploitation artisanale des minerais, la production et la vente de la drogue. Les rares entrepreneurs, qui créent pourtant des emplois et de la richesse, sont soumis à des tracasseries administratives qui ne profitent pas à la Nation. Beaucoup de petites et moyennes entreprises abandonnent nos Provinces de l’intérieur pour des villes où la pression fiscale et les tracasseries administratives sont moins élevées. Par milliers, des personnes et des familles entières abandonnent aussi ces Provinces à la recherche d’opportunités ailleurs. Les nouvelles entités administratives sont dépourvues de moyens de fonctionnement et pèsent lourdement sur une population déjà appauvrie. L’absence de gestion rigoureuse de notre riche patrimoine environnemental fait déjà ressentir ses impacts négatifs sur la production agricole, la disparition de plusieurs espèces de notre flore et de notre faune, l’insalubrité généralisée et les érosions qui menacent la plupart de nos villes et cités. Le bradage criminel d’immenses ressources minières et forestières de notre Pays se poursuit… Pendant toutes ces années d’indépendance, nous avons perdu beaucoup d’opportunités et raté beaucoup de rendez-vous avec l’Histoire ! Jusqu’à quand serons-nous toujours un petit Pays, incapable de s’imposer en Afrique et dans le concert des Nations comme une référence ? La démocratie est encore un rêve dont la réalisation est toujours entravée et repoussée.

Rendre sa noblesse à la politique

6. Cette situation constitue une interpellation pour tout notre Peuple, mais en particulier pour notre classe politique. Elle appelle un vigoureux réveil des consciences de tous et une détermination à mettre fin au processus de déshumanisation et de marginalisation qui risque de plonger le Pays tout entier dans le chaos. Il faut que nous redécouvrions tous la valeur du bien commun, qui constitue la raison d’être même de l’Etat et de la communauté politique. Il est urgent que la génération actuelle de nos politiciens prenne conscience de la grandeur et de l’importance de leur vocation dans la vie de la Nation. La construction d’un ordre social et politique respectueux du bien commun et de la dignité inaliénable de la personne humaine sera l’œuvre des politiciens à la hauteur de nos aspirations et d’immenses ressources humaines et matérielles dont dispose le Congo. La politique étant l’une des formes les plus précieuses de la charité au service du bien commun, on y entre seulement pour faire du bien à son Pays et mettre le meilleur de soi-même au service de son Peuple. La politique est une vocation noble, un métier qui ne peut être bien exercé que par des hommes de grands principes. Le Congo a besoin de politiciens qui aiment leur Pays et qui soient de véritables sentinelles du bien commun, avec un sens élevé de la dignité humaine et de la responsabilité historique. Il est impérieux de bâtir un Etat de droit, une vraie démocratie favorisant l’alternance en politique. Un tel système est de nature à susciter une nouvelle classe politique plus soucieuse de l’intérêt commun.

Appel aux politiciens kasayiens

7. A toutes les filles et à tous les fils du Kasayi engagés dans la politique, nous rappelons que la situation de notre Région présente des indicateurs parmi les plus négatifs de l’ensemble du Congo. Les tristes événements que nous déplorons font malheureusement partie d’une longue chaîne de conflits qui opposent des communautés et ensanglantent notre Région depuis des années. Des conflits des terres, des conflits des chefferies et des conflits de leadership politique sont entretenus pour des objectifs qui desservent le développement de notre Peuple. C’est pourquoi nous demandons aux politiciens du Kasayi de prendre à cœur leurs obligations à l’égard de notre Peuple et de se battre pour l’amélioration de ses conditions de vie. Il est urgent qu’ils fassent un inventaire complet de tous nos conflits sociaux et s’engagent dans la recherche des solutions justes. Nous leur demandons de jouer un rôle de guides et d’éclaireurs de nos populations dans leur lutte pour vivre en paix. Et, vu la situation générale de notre Région, nous souhaitons que tous les politiciens du Kasayi se rencontrent, le plus tôt possible, dans le cadre d’un atelier technique, pour faire l’état des lieux de la situation socio-économique de notre Région, en vue du plaidoyer national et international pour son développement. Le Kasayi veut voir ses fils et ses filles politiciens se préoccuper de son sort et travailler pour son développement. La paix véritable passe par la justice, par le développement intégral et par l’engagement de tous au service du bien commun.

Espérer en Dieu et assumer nos obligations citoyennes

8. Nous avions ouvert cette année du Jubilé avec le vœu « que 2016 soit l’année de l’affermissement de la démocratie dans notre Pays ».  Nous la clôturons, en ce jour, dans un climat d’incertitude et d’inquiétude quant à l’avenir politique de notre Pays. Et des motifs sont nombreux qui peuvent porter au découragement et au pessimisme. Mais l’Evangile nous invite à l’espérance : l’histoire des hommes et des Nations est portée par l’Amour de Dieu et, malgré toute la force que manifeste le mal, le bien triomphera. Car, ainsi que nous le révèle le mystère de Noël qui approche, Dieu n’est indifférent ni au bonheur ni à la souffrance de son Peuple : Il n’y a pas de véritable joie humaine dont il ne soit la source et il n’y a aucune souffrance humaine dont il ne soit la première victime. Ne perdons donc pas notre espérance et comptons toujours sur l’amour provident de Dieu. Avec le Pape François, nous disons aux Congolais : « Que cette vivante espérance d’un avenir meilleur ne s’éteigne jamais dans vos cœurs ! ». Cette espérance n’est pas synonyme d’attente passive d’un miracle ; elle est engagement à construire le monde présent dans l’accueil de la volonté et de la grâce de Dieu. Le mal n’est pas une fatalité, mais un défi que nous devons relever. Devant l’insupportable, nous sommes appelés à trouver comment réagir en vertu de notre dignité de fils de Dieu. Il s’agit de transformer le Congo en une maison dans laquelle personne ne doit être ni le bourreau ni l’esclave de ses frères, mais une personne soumise à des obligations citoyennes et jouissant de droits fondamentaux inaliénables. C’est pourquoi, conscients de la gravité de la situation, nous invitons chaque congolais à s’impliquer dans la construction politique de notre Pays, chacun selon ses responsabilités. Ne soyons pas indifférents à la vie de notre Pays !

Relancer notre action pastorale

9. Ce moment exige de tous et de chacun une foi solide et un enracinement personnel dans la puissance de l’amour libérateur du Christ. Cet enracinement dans l’amour du Christ exclut toute forme de violence et engage à résister au mal avec les seules armes de la justice et de la vérité. Du point de vue de notre mission pastorale, les événements que nous vivons dans notre Région du Kasayi nous poussent à nous interroger sur la qualité de notre accueil de l’Evangile et son impact dans la vie de notre communauté. En effet, dans une société où la majorité se déclare disciples du Christ, comment peut-on expliquer la banalisation de la méchanceté et de la violence ? Comment expliquer tant de souffrance après tant d’années d’Evangélisation ? Que font tous ces chrétiens que l’on entend prier à haute voix à longueur des journées et des nuits ? Oui, le Christ est remis en croix partout où l’homme n’est pas respecté dans toute sa dignité. Et nous sommes témoins de croyances et de pratiques de superstition qui ne sont possibles que là où la foi en Jésus-Christ est encore un vernis superficiel.

10. C’est pourquoi il nous faut relancer notre action pastorale. Nous devons travailler pour que la foi en Jésus-Christ féconde les cœurs et transforme les mentalités. Dans le prolongement de notre lettre pastorale du 5 décembre 2015, nous vous invitions à mettre en pratique toutes les orientations pastorales y arrêtées pour croître dans la compréhension, la célébration, la pratique et la transmission de la foi. A ce sujet, nous voulons redire aux prêtres, aux consacrés et aux laïcs engagés l’importance de leur mission ecclésiale et sociale. Nous les convions à la vigilance, à l’esprit critique et au discernement. Ils doivent être les témoins de la force transformatrice de la foi en Jésus. Car cette foi n’est pas un slogan prononcé du bout des lèvres, mais adhésion à l’Amour, « rencontre avec un événement, avec une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et par là son orientation décisive ». Chrétiens, nous devons être le ferment d’un Kasayi nouveau et d’un Congo nouveau.

Prendre au sérieux le don de la foi

11. Au terme de ce Jubilé, ne cédons pas au relâchement. La fin du Jubilé n’est pas la fin de tous les sacrifices consentis pour renoncer au mal, mais un nouveau départ dans notre lutte contre le prince de ce monde. La fin du Jubilé n’est pas la fin de bonnes résolutions prises pour pratiquer la miséricorde, mais l’engagement ferme à aimer davantage les autres par des œuvres concrètes de charité (cf. Jc 2,14ss). La fin du Jubilé n’est pas la fin de tous les efforts fournis pour plaire à Dieu et nous conformer à sa volonté, mais un nouvel élan pour aller de l’avant. Au nom du Christ, nous vous exhortons avec ces paroles de Saint Pierre : « Redoublez d’efforts pour confirmer l’appel et le choix dont vous avez bénéficié » (2P 1,10). Cette Année du Jubilé aura servi à quelque chose si elle a aidé chacun de nous et toute notre Eglise du Kasayi à prendre au sérieux le don divin de la foi. Car notre foi en Jésus-Christ n’est pas un costume que l’on peut porter ou enlever selon les circonstances, mais la seule manière de mieux regarder le monde et de mieux conduire notre vie.

Avec l’aide de Notre Dame du Kasayi

12. Nous ne sommes pas seuls dans ce combat pour annoncer l’Evangile du Christ et pour vivre dans un Pays paisible et prospère. Nous sommes accompagnés et soutenus par la Vierge Marie, Notre Dame du Kasayi, Notre Dame de l’Espérance. L’Evangile de son Fils est arrivé dans notre Région du Kasayi marqué par sa présence maternelle, avec la Sainte Messe célébrée, à Mikalayi, le 8 décembre 1891, en la fête de son Immaculée Conception. Comme au pied de la Croix (cf. Jn 19,25ss), cette Mère immaculée, prémices et figure de la victoire de Dieu sur le mal et sur le péché, continue à veiller sur le Corps de son Fils avec un amour qui ne se fatigue pas. Comme aux Noces de Cana (cf. Jn 2,1ss), elle demande pour nous le vin de la fête. Nous confions à sa maternelle intercession notre Pays, notre Région du Kasayi et chacun d’entre vous.

Avec tout notre amour pour chacun de vous, nous vous accordons notre bénédiction apostolique.

Donné à Mikalayi, le 8 décembre 2016

LES MEMBRES

N°       Prénoms et Noms       Fonction         Signatures

01        + Marcel Madila         Archevêque de Kananga       

02        + Gérard Mulumba     Evêque de Mweka    

03        + Valentin Masengo   Evêque de Kabinda   

04        + Nicolas Djomo        Evêque de Tshumbe  

05        + E.-Bernard Kasanda           Evêque de Mbujimayi           

06        + Pierre-Célestin Tshitoko     Evêque de Lwebo     

07        + Félicien Mwanama  Evêque de Lwiza      

08        + Emery Kibal            Evêque de Kole          

 
inizio pagina

BURUNDI : Election de Nouveaux Organes dirigeants de la Conférence des Evêques Catholiques du Burundi ( C.E.C.A.B)

◊  

La Conférence des Evêques Catholiques du Burundi vient de procéder au renouvellement  de ses organes dirigeants. En effet, le président sortant, Gervais Banshimiyubusa, venait d’épuiser les deux mandats prévus par les Statuts qui régissent la Conférence épiscopale catholique du Burundi.

Au cours de cette assemblée plénière ordinaire du mois de Décembres, tenue à Ngozi du 06 au 09 décembre 2016, les Evêques ont échangé sur les nouvelles de leurs Diocèses, la célébration du Jubilé de la Miséricorde et les fruits que ce Jubilé a laissé dans la vie des fidèles. Un sujet aura retenu longuement l’attention des évêques, c’est celui  la formation des futurs prêtres dans les Grands Séminaires afin que l’Eglise du Burundi reçoive des prêtres saints et animés du zèle apostolique.

Dans un point de presse du 10 Décembre 2016, Abbé Lambert Niciteretse, Secrétaire Général de la CECAB, a révélé la composition de la nouvelle équipe qui va présider la CECAB pour les trois prochaines années. Il s’agit de Monseigneur Joachin Ntahondereye, évêque du Diocèse de Muyinga, élu Président ;  et  de Monseigneur Evariste Ngoyagoye, Archevêque de Bujumbura comme vice-président.

La Conférence des Evêques Catholiques du Burundi a remercié les organes qui viennent de terminer leur mandat et a souhaité un fructueux ministère aux nouveaux dirigeants.

Cyrille SINDAYIZERUKA,                                     de Radio Maria Burundi, pour Radio Vatican

 
inizio pagina

Kenya’s Catholic Bishops say they are concerned about the on-going strike action by doctors

◊  

The Bishops have said it is unfair for Kenyan doctors to abandon innocent patients and have called on the Government to resolve the stand-off quickly.

Kenya’s medical professionals have downed tools citing government’s failure to honour the implementation of a Collective Bargaining Agreement.

(Email: engafrica@vatiradio.va)

 

Below is the full statement:

 

Listen To The Voice Of The Suffering Poor

 “ ...... He took pity on them and healed their sick” (Mt. 14:14)

Introduction

 We the Catholic Bishops of Kenya express our deep concern over the ongoing Doctors and Nurses strike that has caused the Kenyan citizens pain, misery and suffering of unimaginable proportions.

Helpless sick and frail people, children and the elderly including premature babies and accident victims have been abandoned to suffer and die in horrifying conditions while medical professionals and Government officials engage in grandstanding with no clear direction or hope.

While the Church empathizes with the medical professionals on their disappointments with the Government over the unhonoured Collective Bargaining Agreement, it is unfair for them to abandon innocent patients to such suffering.

We invite the medical professionals who swore to protect life to reconsider their position and not engage in actions that threaten life. It is very painful that we still have not seen any coherent plan by government to stop the strike. We should not wait for more deaths in order to find a solution. We therefore make the following appeal.

 Appeal to Government

 It is incumbet on the Government to ensure a health of its citizenry is prioritized. We therefore, appeal to the government both of the National and County to create a harmonious environment for dialogue in order to bring an end to this stalemate.

It cannot be business as usual while people die of abandonment in a country that boasts to have a working government. No project or undertaking is more important than human life at any time.

Appeal to Medical Professionals

 We appeal to the medical professionals to respond to essential emergencies in order to save life. Doctors and nurses work under an oath and ethical commitment to protect human life at all times.  We call for possible action to ensure normal medical services are restored without further delay.

To respond to dire situation across the country, we also appeal to private medical institutions to go out of their way and respond to essential medical emergencies and help save lives.

Conclusion

 It is our prayer and hope that quick action will be taken by all involved to ensure normal services are restored for the good of the Kenyan citizens who are in dire need of medical services.

 

Signed by:

  All Kenyan Bishops

 
inizio pagina

RD CONGO : le nouvel archevêque de Mbandaka-Bikoro installé sur le siège archiépiscopal

◊  

Le nouvel archevêque de Mbandaka-Bikoro, Mgr Fridolin Ambongo, a été installé sur le siège archiépiscopal le dimanche 11 décembre 2016. Une vingtaine d’évêques et des dizaines de prêtres ont concélébré, lors de la messe présidée en première partie par le cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa, dans le stade Bakusu de Mbandaka, dans la province de l’Equateur. La seconde partie de la messe a été présidée par le nouvel archevêque de Mbandaka-Bikoro, Mgr Fridolin Ambongo, ancien évêque de Bokungu-Ikela transféré le 12 novembre par le Saint-Père François pour succéder à Mgr Joseph Kumuondala, décédé le 5 mars.

La cérémonie de la prise de possession canonique a commencé après l’homélie. Le cardinal Monsengwo a installé le nouvel archevêque dans le siège libre, gardé vacant au propre et au figuré. Après la lecture de la lettre de nomination en latin, en français et en lingala, Mgr Ambongo a prononcé sa profession de foi. Il l’a signée. Le cardinal Monsengwo a cosigné, puis, notamment, le représentant de la nonciature apostolique, le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo, Mgr Marcel Utembi, archevêque de Kisangani, et le doyen des évêques de la province ecclésiastique de Mbandaka, Mgr Joseph Mokobe, évêque de Basankusu.

Le pape avait nommé Mgr Ambongo administrateur apostolique de Mbandaka-Bikoro comme il l’a nommé aujourd’hui encore pour le diocèse qu’il vient de quitter, Bokungu-Ikela.

Mgr Fridolin Ambongo est vice-président de la Conférence épiscopale nationale du Congo. Avec le président de la Conférence épiscopale, Mgr Marcel Utembi et le président de la Commission épiscopale Justice et Paix, Mgr Fidèle Nsielele, évêque de Kisantu, il assure la médiation, de Kinshasa aux concertations qui ont repris le mardi 13 décembre au Centre interdiocésain de Kinshasa, entre acteurs politiques de la Majorité au pouvoir et de l’Opposition.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
inizio pagina

Ethiopian Catholic Secretariat plans golden jubilee

◊  

The Secretary General of the Ethiopian Catholic Secretariat Fr. Hagos Hayish, C.M., has said the occasion of the Golden Jubilee, next year, would be marked by bringing together all partners of the Ethiopian Church who have supported the Church throughout the years in spreading the Gospel and serving the people.

 “The Catholic Church’s contribution to the ongoing development efforts of the country has been tremendous for more than a century, and since the establishment of the Secretariat, we have been rendering these services in a more coordinated manner all over the country. Our Partners have travelled this journey with us all the way; we plan to mark our Golden Jubilee during the coordination meeting as we hope it will give us the opportunity to officially thank our partners and recognise their contribution,” said Fr. Hagos.

Ato Bekele Moges, the Executive Director of the Ethiopian Catholic Secretariat’s Social and Development Commission, said that the idea of organising an international conference came with the view of including all partners from all sectors of the Church in the discussion. He stated that it is usually Caritas partners that attend the coordination meetings, but this time all Catholic development organisations and Pontifical Institutions will be invited to join the conference.

According to Moges, pastoral ministry is the centre of the Church’s life while Social Development services help in witnessing to the Gospel.

 Catholic Bishops and government officials will also be expected to attend the event. The Jubilee celebrations will take place between 26 March to 29 March 2017 in Addis Ababa.

Makeda Yohannes,                            ECS Social Communications and PR Department in Addis Ababa

Email:engafrica@vatiradio.va

 
inizio pagina

EGIPTO. Cristãos: “sofrimento por atentados não é recente”

◊  

Por detrás do atentado contra a Catedral copta no Cairo, no domingo, estaria a Irmandade Muçulmana. É o que defende o Ministério do Interior egípcio, segundo o qual a organização teria financiado os autores do ataque.

A comunidade copta-ortodoxa no Egipto vive um momento difícil depois do episódio de sangue que matou 25 fiéis, a maioria dos quais mulheres e crianças, e que não representam eventos. Sobre a atmosfera vivida no Egipto com o ataque, a Rádio Vaticano entrevistou Luciano Ardesi, um perito do Norte de África:

“A comunidade copta vive muito mal depois deste atentado de domingo, mesmo porque este é somente o último de uma série de episódios que se sucedem com uma frequência extraordinária. Portanto, existe a preocupação, mesmo porque a comunidade copta sempre pediu aos governos que se sucederam no Cairo para proteger a própria comunidade. Ao invés disto, se assiste ao pipocar dos atentados contra as Igrejas, em modo particular - mas não somente – mas também contra as casas ou iniciativas sociais das quais a Igreja Copta é responsável”.

O Ministério do Interior do Cairo aponta o dedo contra a Irmandade Muçulmana: é plausível uma hipótese do género?

“A Irmandade Muçulmana, há muitos anos, é acusada pela comunidade copta de estar na origem destes atentados. E é provável que neste caso, se se confirmarem as suspeitas, a comunidade copta esteja no meio de um conflito entre a Irmandade Muçulmana, que reprova o Presidente al-Sisi por ter destituído com um Golpe de Estado em 2013 o próprio líder, Mohamed Morsi; e que portanto os coptas, num certo modo, paguem o preço da guerra que a Irmandade Muçulmana está conduzindo contra o actual governo. Mas também sem este elemento permanece o facto de que esta guerra contra a comunidade copta continue por muito tempo”.

O Egipto, então, permanece como um dos países árabes mais estáveis, não obstante estes episódios?

“A tentativa do terrorismo no Egipto nestes anos é de desestabilizar o país; certamente também o atentado de domingo não facilitará a sua retomada económica e a retomada do turismo: o Egipto está sofrendo enormemente por estes atentados, também no plano económico. Naturalmente, isto se reflectirá também no plano político. Os coptas são há tantos anos discriminados no plano social, de trabalho, da função pública: reprovam o governo por ser muito indulgente em relação àqueles que atacam os cristãos no Egipto”.

Programa Brasileiro da Rádio Vaticano

 
inizio pagina

RDC. A oposição: a mediação dos bispos está indo bem

◊  

As negociações sob os auspícios da Conferência Episcopal do Congo (CENCO) "estão indo bem", afirma a 'União das forças políticas e sociais para a mudança", mais conhecida como "le Rassemblement", a coalizão de partidos da oposição da República Democrática do Congo (RDC). "Le Rassemblement" não aderiu ao acordo com a maioria presidencial de 18 de outubro, mas está envolvida nas negociações sob a égide dos bispos para encontrar uma saída para a crise política institucional depois que se tornou impossível a realização das eleições presidenciais previstas para dentro deste ano.

A Oposição pede a nomeação do primeiro-ministro
Num comunicado citado pela agência Fides, "Le Rassemblement" afirma que exige que o Primeiro Ministro do período de transição "seja designado pelo nosso grupo político e, se necessário, seja demitido por nós”.

A mediação dos bispos para tirar o País da crise
O comunicado afirma que os trabalhos da Comissão de sábios que sob a mediação dos bispos está a elaborar o percurso para tirar a RDC da crise vão terminar no dia  15 de dezembro. No dia 19 de dezembro expira o segundo mandato do Presidente Joseph Kabila, que não poderá tornar a  concorrer às eleições para obter um terceiro mandato. O líder do "Rassemblement", Etienne Tshisekedi, "vai se dirigir à nação poucos dias antes de 19 de dezembro, e apela à população para que permaneça vigilante.

P. Bernardo SUATE,                                     Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa  

 
inizio pagina

CAMEROUN : Prise de possession canonique à Ebolowa

◊  

Resté vacant depuis trois ans, la cathèdre du diocèse d’Ebolowa est de nouveau occupée. Mgr Philippe Alain Mbarga, nouveau pasteur de cette église locale, a pris possession de son siège le jeudi 08 Décembre 2016, en la solennité de l’Immaculée Conception. La cérémonie a été présidée par Mgr Piero Pioppo, Nonce Apostolique au Cameroun et en Guinée Equatoriale.

Depuis trois ans, le diocèse d’Ebolowa était vacant, et son ancien évêque, Mgr Jean Mbarga, en assurait l’administration. Le nouvel évêque, Mgr Philippe Alain Mbarga, était jusqu’ici Recteur du Grand Séminaire de Nkolbisson (Yaoundé). C’est donc à lui que Mgr Jean Mbarga, archevêque de Yaoundé, a passé le témoin comme troisième évêque de ce diocèse. C’était en présence de tous les évêques de la Conférence Episcopale Nationale du Cameroun, de nombreux prêtres, des délégations venues du Gabon, de la Guinée Equatoriale, de l’Allemagne. Sa maman, véritable témoin oculaire de cet événement, tout le presbyterium, la communauté diocésaine d’Ebolowa et le représentant personnel du chef de l’Etat, Monsieur René Emmanuel Sadi, y étaient aussi présents. Le nouvel évêque après avoir publiquement accepté cette nouvelle mission, a placé son ministère épiscopal sous le signe de la prière, de l’écoute et de l’action. Le vendredi 09 Décembre 2016, il a célébré sa première messe en la Cathédrale Saint Anne et Joachim d’Abang. Né  le 28 Janvier 1968, Mgr Philippe Alain Mbarga a été ordonné prêtre le 10 Décembre 1994 par Mgr Adalbert Ndzana, évêque de Mbalmayo. Au nouveau Pasteur d’Ebolowa, Mgr Jean Mbarga, son prédécesseur, a souhaité de perpétuer la communion qui reste pour cette église locale un défi permanent.

Sr. Cécile Eveline NSENG,                          Yaoundé, pour Radio Vatican

 
inizio pagina

MOÇAMBIQUE. Bispos deploram recrudescimento da violência no país

◊  

Os Bispos católicos de Moçambique, através da Conferência Episcopal de Moçambique (CEM) emitiram a sua Carta pastoral, em finais de Novembro findo, na qual fazem uma análise e reflexão de vários aspectos que dizem respeito ao País, desde a vida social até à política de Moçambique.

Em entrevista à Rádio Vaticano em Maputo, o Bispo auxiliar da Arquidiocese de Maputo e igualmente porta-voz da Conferência Episcopal de Moçambique,  Dom João Carlos, refere que os Bispos mostram-se preocupados com a tensão político-militar que grassa o país, a ausência de paz efectiva, o recrudescimento da violência, entre outros aspectos que levam o povo moçambicano ao sofrimento.

Fazer do advento um momento de esperança face aos problemas

O responsável pela comunicação social na Conferência Episcopal de Moçambique disse ainda que, olhando para o presente tempo do advento, o tempo da esperança, é preciso que os moçambicanos encarem os problemas do país como um desafio. "Com o Natal, a festa do nascimento do Messias, busquemos a esperança, acreditando que os problemas por que passamos podemos ultrapassar, mas para o efeito, cada um de nós deve fazer a sua parte", sublinhou Dom João Carlos.

"Olha nos interesses da nação e não de grupos", D. João Carlos

Relativamente à tensão político-militar que assola Moçambique, mormente a região centro do país, o porta-voz da CEM apela para que as partes envolvidas na mesa do diálogo político para a restauração da paz efectiva, deixem de olhar para os interesses de grupo ou individuais e olhem para o interesse e bem comum, a reconciliação e a paz efectiva que tanto o povo moçambicano almeja.

Hermínio José,                          Maputo, para a Rádio Vaticano

 
inizio pagina

RD CONGO : Le centenaire de la mort du bienheureux Charles de Foucauld célébré à Kinshasa

◊  

La célèbre prière intitulée « Je m’abandonne à toi », du bienheureux Charles de Foucauld, a été chantée en langue lingala le 1er décembre dernier dans la chapelle des Petites Sœurs de l’Evangile à Kinshasa-Masina par le groupe musical Bana Mbila de monsieur l’abbé Jean-Pierre Makamba. Le prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa a composé la musique et l’a exécutée avec son groupe pour la célébration du centenaire de la mort du bienheureux Charles de Foucauld, prêtre français assassiné le 1er décembre 1916 en Algérie et béatifié par le pape Benoït XVI en 2005. La congrégation des Petites Sœurs de l’évangile de Charles de Foucauld a été fondée par le père René Voillaume pour mener une vie religieuse contemplative et missionnaire sur les pas de Charles de Foucauld. Les religieuses sont établies à Kinshasa depuis 2008.

Monsieur l’abbé Denis Liaki, de l’archidiocèse de Kinshasa, a présidé la messe à laquelle ont participé les religieuses avec leurs aspirantes mais aussi des laïcs membres de la grande famille spirituelle foucaldienne.

L’assistante générale des Petites Sœurs de l’évangile, sœur Fadi Bruna, venue de France, a notamment expliqué à l’assemblée le logo conçu par la famille foucaldienne pour ce centenaire.

« On y voir le cœur et la croix, symbole de l’amour de Dieu pour l’humanité. Jesus Caritas /Dieu est amour. (Frère Charles commençait toujours ces lettres avec ce symbole.)

Le cœur est entouré par l’arc en ciel : Signe d’alliance entre Dieu et l’humanité. Dans toutes les nuances des couleurs on peut y voir toute la beauté des différences entre les peuples. Pour la famille spirituelle foucaldienne, la diversité des états de vie qu’y sont représentés, laïcs, prêtres, religieux et religieuse / vierges consacrées, groupes internationaux ou autochtones… Cet arc-en-ciel traverse le cœur …. S’enrichit de l’amour de Dieu pour pourvoir le partager, le donner au monde. La croix a son bras horizontal comme une flèche… qui ne blesse pas car sa pointe est un épi de blé.  Un grain tombé dans la terre, terre qu’est le monde. Un monde qui a besoin de vie, un monde qui a besoin d’être fécondé par l’amour de Dieu pour germer à la Vie ».

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
inizio pagina

COTE D’IVOIRE : Rentrée pastorale 2016-2017 de l’Aumônerie Militaire Catholique de Côte d’Ivoire

◊  

 « Faites tout ce qu’il vous dira » c’est ce  thème que tous les corps appartenant à l’aumônerie militaire catholique de Côte d’Ivoire devront vivre tout long de cette année pastorale 2016-2017.

A la messe d’ouverture solennelle de cette année pastorale le dimanche 4 décembre 2016 à la paroisse Notre Dame de la Garde dans le diocèse de Yamoussoukro qu’il a présidé, le Père Donatien Akman l’aumônier national militaire catholique de Côte d’Ivoire a, dans son homélie invité les militaires et paramilitaires à la conversion des cœurs afin d’être des hommes de paix, miroirs de la face du Christ .

Un message fort bien accueilli par les délégations venues des 15 diocèses du pays.

Et pour le Capitaine François N’zi  Brou des eaux et forêts de Côte d’Ivoire, 2ème vice-président de cette aumônerie militaire catholique, tout sera mis en œuvre pour faire de ce thème d’année leur crédo.

Françoise NIAMIEN,                                    Abidjan, pour Radio Vatican

 
inizio pagina

Solennité de l’Immaculée Conception au Tchad

◊  

La paroisse Sainte Thérèse d’Avila d’Amtoukoui du diocèse de N’Djaména a été choisie par les Evêques du Tchad pour célébrer la solennité de l’Immaculée Conception le 8 décembre 2016, qui marque la messe d’ouverture de la session annuelle de la Conférence Episcopale du Tchad. La Joie était immense ce 8 décembre à la paroisse Sainte Thérèse d’Avila d’Amtoukoui, en ce jour où l’Eglise Catholique universelle célèbre la fête de l’Immaculée Conception. Les fidèles de ladite paroisse, mais aussi ceux d’autres paroisses et vicariats ont fait le déplacement pour vivre cette célébration avec les Evêques de la Conférence Episcopale du Tchad.

Pour l’Abbé Romain Guélbé, curé de Sainte Thérèse d’Avila, sa paroisse a été honorée, même si la célébration s’est déroulée à l’aire libre. « Le Seigneur nous a fait grâce. Quand la nouvelle est tombée que les Evêques avaient choisi notre paroisse pour la messe d’ouverture de l’assemblée de la Conférence Episcopale, nous étions à la fois surpris et inquiets. Nous sommes en chantier et le cadre n’est pas idéal. Mais beaucoup de signes montrent que c’est une bénédiction de Dieu et nous devons rendre grâce à Dieu pour cela ». Monseigneur Joachin Kouraleyo, Evêque de Moundou et président de cette célébration, est revenu sur le sens de cette fête : « Le mystère de l’Immaculée Conception est donc le projet éternel de Dieu de nous sauver, nous ses créatures en Jésus Christ son fils qu’il nous a envoyé par l’intermédiaire de Marie notre mère».

Mahamat Dewa, premier conseiller de la paroisse, a remercié les Evêques d’avoir choisi Amtoukoui pour cette célébration.

Edouard TAKADJI,                          N’Djaména, pour Radio Vatican

 
inizio pagina

NIGÉRIA. Cai tecto de uma igreja Evangélica, 160 mortos

◊  

Pelo menos 160 pessoas morreram neste sábado (10/12), em Uyo, sul da Nigéria, devido a um tecto de uma igreja evangélica, ainda em construção, que desabou sobre os fiéis.

Segundo testemunhas locais, na Reigners Bible Church estava em andamento a cerimónia de consagração do fundador Akan Weeks. A cerimónia contava centenas de fiéis.

Os operários da construção da igreja, nos últimos dias, aceleraram os trabalhos para permitir a realização da cerimónia. Centenas de pessoas, dentre as quais o governador do Estado de Akwa Ibom, Udom Emmanuel, estavam presentes na igreja quando as traves de metal do tecto cederam e caíram sobre os fiéis. O governador e o Emmanuel e bispo Weeks saíram ilesos. Segundo fontes locais, o número de vítimas poderá aumentar. 

No norte do País três pessoas morreram e 11 ficaram feridas depois de dois atentados terroristas, no último sábado (10/12), em que foram usadas duas meninas de sete e oito anos. O ataque ocorreu numa feira de Maiduguri, capital do Estado de Borno, muitas vezes mira das milícias jihadistas de Boko Haram. 

Segundo um membro das milícias civis locais, as duas meninas se aproximaram das barraquinhas dos vendedores de ave e uma delas accionou o explosivo. A segunda, explodiu quando estavam a  chegar os socorristas. 

Na última sexta-feira, 45 pessoas morreram num atentado numa feira de Madagali, no Estado de Adamawa. Estas tragédias são geralmente obra de Boko Haram que desde 2009 causou 20 mil mortos. 

Programa Brasileiro, Rádio Vaticano

 
inizio pagina

ÁFRICA. Dia Mundial dos Direitos Humanos: Dossier da Caritas sobre migração

◊  

A Caritas Italiana decidiu publicar no Dia Mundial dos Direitos Humanos (10/12), o Dossier “Acesso proibido. Fluxos migratórios e direitos negados”. A data recorda a adopção e proclamação da Declaração Universal dos Direitos Humanos, em 1948, pela ONU. 
O texto contém dados e testemunhos sobre o fluxo migratório e recorda que o direito de migrar e o de permanecer são negados por uma parte ampla da população mundial. A migração nem sempre é ditada pela guerra e pela pobreza e os países subdesenvolvidos são também terras de destino e refúgio de grande parte das pessoas que fogem. 

Um emaranhando de causas e fluxos muito mais complexos do que normalmente é representado: movimentos internos e rumo ao exterior, regulares e irregulares, voluntários e forçados, circulares ou definitivos.

A África, à qual o Dossier é dedicado, é um emblema de tudo isso. A migração da África é um fenómeno em aumento. Além disso, as destinações estão sofrendo uma diversificação geográfica notável. De 1980 a hoje, o número de migrantes africanos triplicou: de 5 milhões e 500 mil para 16 milhões em 2015. Os corredores migratórios seguidos pelos africanos são diferentes e abrangem quase todas as regiões do mundo. Segundo as últimas estatísticas, migração da África rumo à Ásia é o que cresce mais: 4,2% de pessoas a mais por ano (2 milhões de pessoas a mais em 2015). 

Na Europa, o comportamento cultural e político de medo e fechamento é uma contradição com essa complexidade e termina por aumentar ao invés de curar a lesão dos direitos fundamentais das pessoas que migram e das que permanecem, não permitir a circulação natural da migração e o desenvolvimento humano dos países empobrecidos.

Uma mudança de rota é necessária para nos reconhecer novamente como cidadãos do mesmo mundo. Sem acesso proibido.

P. Bernardo SUATE,                                     Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa  

 
inizio pagina

TCHAD : le Grand Séminaire de Bakara reçoit des dons d’un mouvement marial

◊  

Le 10 décembre 2016, estimant que les grands et moyens séminaires éprouvent des difficultés pour bien fonctionner ces dernières années, le mouvement marial du diocèse de N’Djaména a fait un don composé des cartons de savons,  des bidons d’huile, céréales et bien d’autres au grand Séminaire Saint Luc de Bakara .

Pour éviter que les grands et moyens séminaires du Tchad arrêtent de fonctionner faute de moyens financier, mouvements et service de différents diocèses se battent pour leur venir en aide. C’est le cas du mouvement Kotara Ya Marie, qui est venu en aide au Grand Séminaire de Bakara. Mr. Apollinaire Allayalbaye, coordonnateur du mouvement, a fait comprendre que son moment veut contribuer à la formation des séminaristes. Mais cette initiative ne s’arrêtera pas seulement au grand Séminaire Saint Luc de Bakara a indiqué Mr. Allayambaye.

Edouard TAKADJI,                                     N’Djaména, pour Radio Vatican

 
inizio pagina

Magis Zimbabwe launch 2017- Hearts on Fire

◊  

Magis Zimbabwe, a group of young people, inspired by the Ignatian spirituality to do more for Christ, has launched a new theme ‘Hearts on Fire’ for the year 2017.

‘Hearts on Fire’ was launched at an Ignite Youth Day, held recently at Zimbabwe’s St Canisius Parish in Marlborough. The event drew over 75 youths from Zimbabwe and Zambia.

Brother Edward Ngonidzashe, a delegate for Youth Ministry told the young people that, “Hearts on Fire is about igniting young people who are inspired by their faith and the service of their society.” He added, “We want an ignited generation who are involved in actions of justice, service and making a difference,” said the Jesuit Brother.

According to Ngonidzashe, the Magis want to inspire a whole movement of young people towards a Church that is fired up for Christ and a just society.  He reminded the youth that Pope Francis exhorted them, during World Youth Day in Poland, to be active and bring life into the Church and the world.

“It pains me the most to see youth who retire so early,” Ngonidzashe said. He encouraged the youth gathered never to give-up on their aspirations but always draw inspiration from Jesus Christ himself who remained resolute to end. Next year’s theme is anchored on three pillars- Inspire, Engage and Ignite.

Hearts on Fire follows the Ignatian principle of setting the world on fire which brings out the desire in young people to transform people’s lives: Transform people’s lives by being Magis; being more in everything;  in serving Christ and society.

Brother Ngonidzashe challenged the Church to create space for youth to grow in faith and service.

The Ignite Youth Day Holy Eucharist was presided over by Fr Isaac Fernandez. They day concluded with a “Hearts on Fire Concert “as the young people participated in creative spoken word, music and dance.

Bothwell MUNETSI, SJ,                               Jesuit Province of Zimbabwe – Mozambique

Email:engafrica@vatiradio.va

 
inizio pagina

MALI-EU. Assinado acordo sobre os migrantes e cooperação

◊  

A União Europeia assinou com o Mali o primeiro de uma série de acordos para facilitar o regresso dos migrantes cujos pedidos de asilo foram rejeitados, com o objectivo de conter a imigração, enfrentando as suas causas nos países de origem e trânsito. A Rádio Vaticano (Francesco Gnagni) falou com Luigi Serra, ex-decano da Faculdade de Estudos Árabe-islâmicos na Universidade Oriental de Nápoles e especialista na área:

Creio que a atitude e a escolha feita pela União Europeia pode deixar esperar uma mudança. Eu penso que os fluxos migratórios são irreversíveis, porque contribuem para dois fenómenos contextuais, cada um deles concatenado com o outro e explicável com o outro. Ou seja, estamos autorizados a pensar que, com a incapacidade de resolver este grande problema, estamos a despovoar a África das suas melhores forças, os jovens; sob o outro ponto de vista se está a traumatizar o equilíbrio sociocultural e sociopolítico, provavelmente se poderia também adicionar demográfico, europeu e ocidental.

E de facto, o ministro dos Negócios Estrangeiros holandês disse que só desta forma, isto é através da cooperação, se pode enfrentar o problema da migração pela raiz. Partilha estas palavras?

Por detrás deste acordo já se pode começar a trabalhar para criar vectores, instrumentos, percursos de cooperação. Porque é a única maneira! Nós devemos intervir naqueles lugares; devemos dar confiança aos povos africanos, quaisquer que sejam os custos da Europa. Porque trata-se de investir no capital humano, as culturas, as civilizações; de agir dentro dos percursos religiosos, e muito mais. Deste modo, qualquer custo já não é um custo, mas apenas um investimento! Temos que dar confiança aos africanos, convencendo-os que permanecer na sua terra, ajudando-os talvez a fazer da África aquilo que recentemente se dizia em Dakar num seminário do pensamento africano: "L'avenir du monde se joue en Afrique (o futuro do mundo se joga em África)”.

E a Europa, muitas vezes, parece não se aperceber disto. O acordo, contudo, prevê também uma série de iniciativas para promover o emprego dos jovens no Mali. Qual é, então, a situação no País?

O Mali está no centro desta dinâmica, encaixado entre Níger, Chade, Nigéria, Argélia, Líbia: Países que na calma aparente têm os seus problemas - refiro-me à Mauritânia, refirmo-me ao Marrocos, a Argélia e, em parte, a Tunísia – que na sua dimensão actual tem as suas tragédias e penso directamente na Líbia. Portanto, é um caldeirão de vectores, no qual a falha da humanidade pode ser implementada. E não só por causa dos contrastes, devidos a forças internas nesses Países, o grande problema do terrorismo interpretado e implementado pelo Boko Haram agora em serviço e quanto mais …

Quais são os resultados alcançados até agora e quais, ao invés, as emergências no Mali?

A emergência do País é, antes de tudo, de ir além das expectativas que MINUSMA consentia de imaginar, visto que estes contingentes de presença militar concordada e de supervisão no Mali entre as forças locais e a ONU não deram nenhum resultado efectivo. Porque o risco de confrontos, o risco de conflito era forte e ainda permanece forte dentro dos componentes. O problema é de ancorar os jovens antes de tudo por meio de programas de aculturação, quer do ponto de vista puramente intelectual e cultural, da formação e da educação, quer também do ponto de vista da identificação de áreas de actividade, coerentes com as tradições locais, com as disponibilidades locais de bens e estruturas, dando assim ao jovem e aos jovens uma certeza de continuidade no caminho escolhido através de apoios efectivos. E penso nos investimentos; penso nos formadores; penso em processos de educação, tanto no material como no espiritual …

P. Bernardo SUATE,                                     Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa  

 
inizio pagina

TCHAD : Le mouvement JEC relance ses activités

◊  

Le Mouvement Jeunesse Etudiant Chrétien (JEC) de l’Archidiocèse de N’Djaména vient de relancer ses activités pastorales à travers une messe d’engagement. Après avoir clôturer l’année pastorale 2015-2016, les jeunes des différentes paroisses et Vicariats du diocèse décident de s’engager à nouveau pour annoncer le Christ à travers leur mouvement. C’est ainsi qu’avant d’entamer cette nouvelle année pastorale, ces jeunes ont fait leur promesse devant la communauté chrétienne lors d’une célébration Eucharistique. Prenant la parole à l’occasion, Noubaisseï Allagabaye Serge, coordonnateur Général du mouvement, a accentué son intervention sur le rôle que joue chaque Jeciste. Il a indiqué en outre que le Jéciste a pour mission de contribuer pour la construction d’une famille dans laquelle des frères et sœurs se trouvent autour de Dieu. « Pour l’aboutissement de cette mission, tout Jéciste dans nos différentes activités arrive à atteindre un des objectifs fixés chaque année afin de parfaire à cette mission », a confié le coordonnateur Général du mouvement.

Ces jeunes ont aussi tenu à rendre grâce et à confier l’année pastorale qui commence à Dieu. C’est cela qui a constitué le motif de cette célébration eucharistique de relance de leurs activités. Selon Noubaisseï Allagabaye Serge, coordonnateur Général de la JEC, à travers cette messe, les jeunes ont rendu grâce à Dieu pour le souffle de vie dont ils ont bénéficié pour bien finir l’année pastorale écoulée. « C’est une occasion pour nous de lui confier à nouveau l’année pastorale jécale et permettre également aux responsables à différents niveaux de renouveler leur engagement devant l’Eglise et devant leurs parents afin de bien conduire les différentes équipes pour cette nouvelle année pastorale », a-t-il conclu. 

Edouard TAKADJI,                          N’Djaména pour Radio Vatican

 
inizio pagina

GUINÉ-BISSAU. Empossado o novo Governo

◊  

O novo governo guineense foi empossado esta terça-feira sem a presença do Presidente da Assembleia Nacional Popular Cipriano Cassamá.

O Executivo tem 24 ministros e 13 secretários de estado. Uma equipa constituída de dirigentes desavindos com a Direcção do PAIGC  e são Malal Sané chamado para ocupar o cargo de ministro da Presidência do Conselho de Ministros e dos Assuntos Parlamentares, Botché Candé ministro do Interior e Aristides Ocante da Silva ministro dos antigos Combatentes.

A maioria dos ministros e secretários de estado pertencem ao Partido do Renovação Social.

No discurso o Presidente da República José Mário Vaz pediu a retoma do funcionamento da Assembleia Nacional Popular  a fim de viabilizar o executivo de Umaro Sissoco.

Mas o funcionamento da Assembleia Nacional depende da Comissão Permanente onde o PAIGC, vencedor das eleições legislativas,  tem 9 dos 15 membros. O Partido fez saber  em finais de Novembro que não convocar sessões enquanto não for cumprido o acordo de Conacry.

Indira Correia BALDÉ,                                 em Bissau, para a Rádio Vaticano

 
inizio pagina

Pain hebdomadaire du catholique. Quatrième Dimanche. Avent, Année A. Dimanche 18 Décembre 2016. Par l’Ambassadeur Théodore C. LOKO

◊  

I. Traits définitoires du laïcat :

Les laïcs constituent l’ensemble des chrétiens qui ne sont pas membres de l’ordre sacré et de l’ordre religieux (Lumen Gentium n° 31, cf. Can 207 §1) et qui, de par leur baptême, en leur qualité de fidèles, sont incorporés au Christ et intégrés au peuple de Dieu, d’où leur participation, à leur manière, à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ (cf. Can 204 §1). « Tous les laïcs ont le devoir et le droit de travailler à ce que le message divin du salut atteigne sans cesse davantage tous les hommes de tous les temps et de tout l'univers » (Can 211).

II. Textes du jour : Isaïe 7,10-16 ; Psaume : 23 ; Romains 1,1-7 ; Matthieu 1,18-24

III. Commentaire :

Nous sommes à une semaine de Noël. Noël c’est d’abord Jésus qui vient. Il nous rejoint au cœur de notre vie. Il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Il veut être présent au milieu de nous et en nous pour nous faire entrer en communion avec Dieu.

Cette venue du sauveur était déjà annoncée par le prophète Isaïe (1ère lecture). C’était à l’époque du roi Acaz. Ce roi était très inquiet car les armées ennemies devenaient un danger pour son territoire. De plus, la population de Jérusalem ne cessait de manifester son mécontentement. Au lieu de s’en remettre au Seigneur, Acaz fait appel au puissant roi d’Assyrie. Et c’est ainsi qu’a commencé l’escalade de la violence. À travers les larmes et la souffrance, elle mènera le royaume de David à sa perte. Mais Dieu ne se lasse pas. Il interviendra d’une manière déconcertante par ce fils qu’on appellera Emmanuel (Dieu avec nous). Oui, avec nous, mais pas avec nos armées. Cet enfant que nous attendons n’utilisera pas les moyens puissants de ce monde. Dieu utilise des moyens qui ne sont pas les nôtres. Sa seule force est celle de son amour. C’est de cela que nous avons à témoigner à l’approche de Noël.

Cet oracle d’Isaïe est connu sous le nom d’oracle de l’Emmanuel. Il est prononcé à un moment dramatique pour Acaz, roi de Juda : il est menacé, lui et sa dynastie, par deux rois dont celui d’Israël s’il n’accepte pas d’entrer en coalition avec eux contre le roi d’Assyrie. Acaz ne pense qu’en termes de forces militaires et refuse de demander un signe au Seigneur comme le lui propose Isaïe. Mais le prophète, qui l’a incité auparavant à ne pas craindre et à mettre sa confiance en Dieu, lui fait savoir que le Seigneur prendra lui-même l’initiative d’un signe. Un signe fragile : la naissance d’un enfant dans la famille royale. Mais celui-ci portera un nom signifiant la présence de Dieu à son peuple : Emmanuel, « Dieu avec nous ». Avant qu’il n’ait atteint l’âge de raison, la coalition ennemie sera anéantie. Dans l’évangile du jour, Matthieu voit dans la parole du prophète un oracle messianique annonçant la naissance de Jésus. En Jésus, messie marqué par l’onction divine, s’accomplira la promesse : Dieu sera définitivement avec nous.

Dans la seconde lecture, saint Paul nous annonce l’accomplissement de ce salut en Jésus. Il nous décrit toute la richesse du mystère déployé depuis sa naissance jusqu’à sa mort et sa résurrection. Lui-même a été choisi par le Christ pour être apôtre : sa mission a été d’annoncer le salut en Jésus Christ au milieu des nations païennes. Comme le prophète Isaïe, il a été affronté à l’incrédulité. Mais rien ni personne ne peut empêcher Dieu de vouloir sauver le monde. La fête de Noël nous rappelle que nous attendons la venue de celui qui unifiera en lui Dieu et l’homme.

Avec l’Évangile, nous arrivons à l’annonce de la naissance de Jésus : Nous sommes familiers du récit de l’annonciation faite à Marie dans l’évangile de Luc. Mais dans l’évangile de Matthieu, c’est à Joseph qu’est adressée l’annonce de la naissance à venir de Jésus : « Joseph, ne crains pas de prendre chez toi Marie ton épouse… L’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ». En l’accueillant, Joseph participe au grand projet de Dieu qui est de sauver son peuple de ses péchés. Cet événement nous rappelle que Dieu nous conduit parfois sur des chemins que nous n’avions pas prévus. La fête de Noël vient nous inviter à reconnaître en Jésus le Fils de Dieu. Accueillons-le avec confiance car il est « Dieu avec nous ».

 
inizio pagina

La revue de la presse catholique africaine du Mercredi 14 Décembre 2016. Par Albert MIANZOUKOUTA*

◊  

Pour la revue de la presse catholique africaine de ce genre, partons de cette nouvelle que publie EGLISE CATHOLIQUE AU GABON, et qui représente aussi sans doute la face mauvaise des nouvelles technologies de l’information et de la communication. « Un imposteur du nom de Dieudonné Adogon continue à utiliser une fausse page Facebook, en se faisant passer pour Mgr Basile Mvé Engone, Archevêque de Libreville. En usurpant l’identité de notre Archevêque, l’escroc, qui opère depuis la Côte-d’Ivoire, continue à demander de l’argent à ceux qui tombent dans son arnaque. Il a été démasqué par l’abbé Serge-Patrick Mabickassa, prêtre gabonais en mission d’études à Rome ». Avis donc aux lecteurs de la presse catholique !

Les Dominicains d’Afrique sont dans la joie, nous dit AFRIDOM’S FLASH, leur bulletin de liaison. Gabriel Samba écrit que « le samedi 10 décembre 2016, le Saint Père, le pape François a nommé le frère Richard Appora Ngalanibé, comme évêque coadjuteur de Bambari en République Centrafricaine (RCA). Le frère Richard appartient au Vicariat provincial d’Afrique équatoriale (Cameroun, Congo-Brazzaville et RCA) de la province dominicaine de France », apprend-on.

Le thème des migrations est beaucoup commenté dans la presse catholique cette semaine. Par exemple, lit-on sur DIOCESE DE MARADI-Niger, en attendant la célébration locale des festivités tournantes de la proclamation de la République du Niger, la ville d’Agadez accueille depuis lundi plusieurs manifestations, tel ce colloque international sur le thème « les dynamiques migratoires en Afrique de l’ouest : Histoire, Flux et Enjeux actuels ».

Le colloque va disséquer sur trois jours « la question fondamentale des migrations à l’heure où l’étranger est de plus en plus le "no bienvenu" à travers le monde ». Le portail note aussi que « ce colloque se tient au moment où l’Algérie a expulsé des centaines de migrants ouest africains. Plusieurs nigériens, maliens, guinéens et sénégalais arrêtés en Algérie pour «séjour illégal» sont arrivés à Agadez dans des camions affrétés par Alger le jeudi 8 décembre 2016 soit seulement 4 jours avant l'ouverture de ce colloque ».

Au Maroc, DIOCESE DE RABAT, nous donne à lire aussi une nouvelle de joie puisque le portail annonce que « le roi Mohammed VI a donné ses instructions pour le lancement, dans l'immédiat, de la deuxième phase d’intégration des personnes en situation irrégulière, tel que cela était déjà prévu pour fin 2016 ». L’annonce officielle faite lundi dernier, nous précise le portail, souligne que « cette deuxième phase, se déroulera selon les mêmes conditions que la première phase, qui avait concerné environ 25.000 personnes  ».

Au Rwanda, le portail de la Conférence épiscopale, EGLISE CATHOLIQUE RWANDA titre sur le jubilé des 80 ans de présence des Sœurs Pénitentes de St François d’Assise. « A la fête de l’Immaculée conception du 08/12/2016 à Nyamasheke, la Congrégation des Sœurs Pénitentes de St François d’Assise s’est réjouie du jubilé de 80 ans de sa présence au Rwanda précisément à Mibilizi », du jubilé des 50 ans et des 25 ans de vie religieuse de Rwandaises de cette congrégation, écrit le portail.

Joie aussi à Madagascar où LA CROIX, le quotidien catholique local, invite les supporters malgaches à revenir littéralement sur terre, après les liesses de la Coupe du monde de pétanque qui a vu Madagascar au premier poste du podium. « On a gagné… C’est bien. Le pays regorge de bons joueurs de boules. Certains perdent la boule avec ces boules. Maintenant que faire ? Ce sport n’a même pas de terrain fédéral. N’est-il pas temps de mettre en place une vraie structure pour accompagner ces joueurs avec un talent certain ? »

Enfin, terminons par le sourire habituel qui agrémente chaque parution du mensuel MOUVEMENT POUR LA VIE, le bulletin du mouvement éponyme au Congo-Brazzaville. Dans sa partie ‘Humour’ le bulletin de Sœur Anna écrit : « Si un jour on décidait de supprimer les accents, le poisson salé ne sera plus consommable, car il deviendra : Poisson sale » ! Il faut préciser que le poisson salé, cabillaud ou morue, est un des plats préférés au Congo.

* Journaliste à Radio Vatican/Français-Afrique

 
inizio pagina

Votre rubrique/Your contribution/Vossas contribuições

◊  

Cette rubrique, “De vous à Nous”, vous appartient, chers lecteurs et lectrices. Partagez avec Radio Vatican et les autres vos informations, nouvelles et activités.

This part of the Newsletter (Form you to us) is yours. Your contribution, news and information are welcome.

A secção “De nós para Vós” aguarda as vossas contribuições para se enriquecer. Não hesitai nesta partilha!

 
inizio pagina

 

Si vous ne souhaitez plus recevoir cette lettre, cliquez ici