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28/12/2016

De nous à vous - From us to you - De nós para vós

De vous à nous - From you to us - De vós para nós

De nous à vous - From us to you - De nós para vós



Catéchèse du Pape (28/12/2016)/Pope’s catechesis (28/12/2016)/Catequese do Papa (28/12/2016)

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Speaker : Frères et sœurs, nous rappelons aujourd’hui la grande figure d’Abraham qui crut « contre toute espérance » en la parole de Dieu qui lui promettait un fils. L’espérance est cette capacité de croire au-delà des raisonnements humains, de la sagesse et de la prudence du monde ; de croire en l’impossible. Mais c’est un chemin difficile ! Abraham crie son découragement et sa peine à garder confiance, afin que Dieu le soutienne dans son espérance. L’espérance n’est pas une certitude qui mettrait à l’abri du doute ou de la perplexité, elle ne dispense pas de voir la dure réalité, ni d’en accepter les contradictions. Dans la nuit Dieu maintient sa promesse et ne donne comme signe à Abraham que celui de lui demander de continuer à croire et à espérer. Il lui montre les étoiles du ciel, que tout le monde peut voir, mais Abraham y découvre, avec les yeux de la foi, le signe de la fidélité de Dieu.

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Saint Père :  

Saluto cordialmente i pellegrini di lingua francese. Con voi rendo grazie al Signore per tutto ciò che egli ci ha donato nel corso di questo anno che si chiude. Vi auguro un santo e felice anno nuovo; con il soccorso della Vergine Maria, il Signore ci custodisca nella speranza della realizzazione delle sue promesse,  fermi nella fede e sempre attenti ai bisogni dei nostri fratelli. Dio vi benedica!

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Speaker : Je salue cordialement les pèlerins de langue française.

Avec vous je rends grâce au Seigneur pour tout ce qu’il nous a donné au cours de cette année qui s’achève. Je vous souhaite une sainte et heureuse année 2017 ; qu’avec le secours de la Vierge Marie, le Seigneur nous garde dans l’espérance en la réalisation de ses promesses, fermes dans la foi et toujours attentifs aux besoins de nos frères.

Que Dieu vous bénisse !

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Speaker: Dear Brothers and Sisters:  Our continuing catechesis on Christian hope leads us in these Christmas days to consider the example of Abraham, who, as Saint Paul tells us, “hoped against hope” in God’s promises.  Trusting in the Lord’s word that a son would be born to him, Abraham left his home for a new land.  Although the fulfilment of God’s promise was long delayed and seemed to be impossible, Abraham continued to hope.  Even his discouragement and complaints were a sign of his continuing trust in God.  Abraham, our father in faith, shows us that sure trust in God’s word does not mean that we will not have moments of uncertainty, disappointment and bewilderment.  It was at such a moment that God appeared to Abraham, called him forth from his tent and showed him the night sky shining with countless stars, assuring him that such would be the number of his descendents.  Hope is always directed to the future, to the fulfilment of God’s promises.  May the example of Abraham teach us not be afraid to go out from our own tents, our limited outlooks, and to lift our eyes to the stars.

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Holly Father:  

Saluto i pellegrini di lingua inglese presenti all’odierna Udienza, specialmente quelli provenienti dal Bangldesh e dagli Stati Uniti d’America.  A ciascuno di voi e alle vostre famiglie auguro di custodire la gioia di Natale, incontrando nella preghiera il Salvatore che desidera farsi vicino a tutti.  Dio vi benedica! 

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Speaker: I greet the English-speaking pilgrims and visitors taking part in today’s Audience, particularly those from Bangladesh and the United States of America.  May each of you, and your families, cherish the joy of Christmas and draw near in prayer to the Saviour who has come to dwell among us.  God bless you!

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Locutor: Na vida de Abraão, podemos aprender o que é o caminho da fé e da esperança. Um dia ouvira o Senhor que o chamava a deixar a sua terra partindo para outra que lhe indicaria; ele obedece e parte para a Terra Prometida. Esta seria possuída pelos seus herdeiros; só que Abraão não tinha filhos, nem via possibilidade de os ter, pois ele era já idoso e Sara, sua esposa, estéril. A este propósito, escreve São Paulo na Carta aos Romanos: «Foi com uma esperança, para além do que se podia esperar, que Abraão acreditou e assim se tornou pai de muitos povos». A sua fé abre-se a uma esperança aparentemente não razoável, capaz de ir mais além dos raciocínios humanos, da sabedoria e prudência do mundo, da medida normal de bom senso, para crer no impossível. A esperança abre novos horizontes, permite sonhar até mesmo o inimaginável; faz entrar na escuridão de um futuro incerto para caminhar na luz. Mas é um caminho difícil! O próprio Abraão sentiu o peso da desilusão, do desânimo: o tempo passa, e o filho não vem. E lamenta-se com Deus. Mas também este lamento é uma forma de fé. Apesar de tudo, Abraão continua a crer em Deus e a esperar que algo possa ainda acontecer. Caso contrário, porquê interpelar o Senhor, lamentar-se com Ele, fazer apelo às suas promessas? A fé não é apenas silêncio que tudo aceita sem replicar; a esperança não dá uma certeza tal que te preserve de dúvidas e perplexidades. A fé é também lutar com Deus, mostrar-Lhe a nossa amargura sem piedosos fingimentos. E a esperança é também não ter medo de olhar a realidade como está e aceitar as suas contradições. Por isso Abraão, na sua fé, dirige-se a Deus, para que o ajude a continuar a esperar. Então Deus fá-lo sair da tenda e fixar o céu estrelado. E, onde olhos normais só veem estrelas, os olhos de Abraão vislumbram o sinal da fidelidade do Senhor.

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Santo Padre:  

Carissimi pellegrini di lingua portoghese, di cuore vi saluto tutti, augurandovi ogni consolazione e ogni grazia del Dio Bambino. Nei vostri cuori e sulle vostre famiglie e comunità, rifulga la luce del Salvatore, che ci rivela il volto tenero e misericordioso del Padre Celeste. Egli vi benedica con un sereno e felice Anno Nuovo!

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Locutor: Amados peregrinos de língua portuguesa, a minha cordial saudação para todos, desejando-vos todas as consolações e graças do Deus Menino. Nos vossos corações, famílias e comunidades, resplandeça a luz do Salvador, que nos revela o rosto terno e misericordioso do Pai do Céu. Ele vos abençoe com um Ano Novo sereno e feliz!

 
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Urbi et Orbi : le Pape prie pour la paix concrète dans le monde

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Dans son message de Noël Urbi et Orbi adressé Place Saint Pierre le 25 décembre 2016, le Pape a prié pour que la paix concrète advienne dans le monde, et que les armes se taisent dans les régions en souffrance. Le pouvoir de l’Enfant qui nous est né n’est pas basé sur le force ou la richesse, mais sur l’amour. Le Christ nous apporte la paix et ce message de paix veut parcourir toute la terre et rejoindre tous les peuples, « spécialement ceux qui sont blessés par la guerre et par d’âpres conflits et qui éprouvent plus vivement le désir de la paix », a indiqué le Saint Père.

François a ainsi prié pour la paix dans différentes régions de l’Afrique, « particulièrement au Nigéria, où le terrorisme fondamentaliste exploite aussi les enfants pour perpétrer horreur et mort. Paix au Sud-Soudan et à la République démocratique du Congo, pour que se guérissent les divisions et que toutes les personnes de bonne volonté mettent tout en œuvre pour entreprendre un chemin de développement et de partage, en préférant la culture du dialogue à la logique de l’affrontement. »

Mais le Pape a aussi prié pour la paix en Terre Sainte, invoquant la concorde et l’harmonie entre israéliens et palestiniens. Le Saint Père a par ailleurs appelé la paix sur la Syrie, l’Irak, la Lybie, le Yémen, l’Ukraine, la Colombie, le Myanmar, la Péninsule coréenne.

François a conclu son adresse en priant pour la paix concrète, en actes et non en paroles, pour tant d’hommes et des femmes, ainsi que pour les enfants qui souffrent des situations terribles à travers le monde.

 
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Le Pape encourage les jeunes à être protagonistes de l’histoire et de leur avenir

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A l’occasion de la 39ème rencontre œcuménique organisée à Riga (Lettonie), par la Communauté de Taizé, et qui réunis plusieurs jeunes européens, le Pape a fait parvenir un message, dans lequel il invite les participants à ne pas perdre l’espérance, à se faire protagoniste de l’histoire et de leur avenir et à combattre toute forme du mal.

Le thème du témoignage et de l’espérance sera au cœur des réflexions et des prières qui réuniront des jeunes protestants, orthodoxes et catholiques du 28 décembre 2016 au 01 janvier 2017.

Le Saint Père invite les jeunes à tenir ferme dans l’espérance en laissant Jésus habiter leur cœurs et leurs vies. « Avec Jésus, cet ami fidèle qui ne déçoit jamais, vous pourrez parcourir le chemin de l’avenir dans la joie et déployer vos talents et vos capacités en vue du bien de tous », déclare François.

Au milieu des violences, des injustices, des souffrances et des divisions qui déconcertent et découragent beaucoup de personnes, le Pape invite les jeunes « à manifester en paroles et en actes que le mal n’est pas le dernier mot de notre histoire ».

Le Saint Père encourage par ailleurs les jeunes à ne pas avoir peur de leurs limites, mais garder confiance en Jésus, Christ et Seigneur. Il les exhorte en outre à suivre l’exemple de simplicité du Frère Roger, afin de construire des ponts de fraternité et de rendre visible l’amour dont Dieu les aime.

 
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Acte pontifical/ Pontifical Act

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Le Pape accepté le renoncement au gouvernement pastoral du diocèse de Mbalmayo, présenté par Mgr Adalbert Nzama, et a nommé évêque de Mbalamayo, le père Joseph Marie Ndi-Okalla, prêtre du diocèse de Mbalamayo.

Après son ordination en 1983, le père Ndi-Okalla a notamment travaillé en paroisses et dans la pastorale universitaire. Il a été professeur de Missiologie, Directeur des Etudes au Grand Séminaire interdiocésain et chargé de la formation permanente du clergé. A partir de 2011 et avant sa nommination comme éveque de Mbalmayo, le père Ndi-Okalla était Vice-Recteur de l’Université Catholique d’Afrique Centrale, UCAC, à Yaoundé, au Cameroun et Secrétaire de la Commission Episcopale pour la Doctrine de la Foi.

 
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Vatican Radio Communiqué/Communiqué Radio Vatican/Comunicado da Rádio Vaticano

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If you are listening to us on Shortwave, we would greatly appreciate a short report from you on the quality of our programs and of the signal reaching you. Please address your report to: The Africa Promotions Office for Africa, Vatican Radio, 00120 Vatican City.

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Nous demandons à nos auditeurs qui nous suivent sur les Ondes courtes de bien vouloir nous faire parvenir un rapport d’écoute sur la qualité de la réception de nos programmes, à l’adresse du Bureau de Promotion-Afrique de Radio Vatican, 00120 Cité du Vatican.

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Pedimos aos nossos ouvintes que nos escutam em Ondas Curtas que nos enviem um relatório de escuta sobre a qualidade da recepção dos nossos programas, escrevendo ao seguinte endereço do Serviço de Promoção-África da Rádio Vaticano, 00120 Cidade do Vaticano.

 
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Avis pour les radios catholiques africaines et les auditeurs de Radio Vatican/ Notice to Catholic Radio Stations in Africa and listeners of Vatican Ra

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Radio Vatican avait produit en 2011 un album musical, Afrika tenda amani (fais la paix, Afrique), avec le concours de quelques artistes musiciens africains dont Papa Wemba de la République démocratique du Congo et Bonga d’Angola. Cet album qui accompagne l’exhortation post-synodale Africae munus, reflète les thèmes de la Deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques (réconciliation, justice et paix), a été expédié à toutes les radios catholiques africaines par le canal des Pères Evêques diocésains auxquels Radio Vatican a fait parvenir 3 copies.

Si jamais une radio n’a pas encore reçu une copie de cet album, elle peut nous écrire (africa@vatiradio.va) pour nous en demander. De même, nous disposons de quelques exemplaires pour nos auditeurs qui en feront la demande. Mais la quantité est fort limitée.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsable du Bureau de Promotion de Radio Vatican pour la zone Afrique

E-mail : africa@vatiradio.va

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In 2011, Vatican Radio produced a music album titled Afrika tenda amani (Make Peace, Africa), with the help of a few African musicians including Papa Wemba of the Democratic Republic of Congo and Bonga from Angola. Three copies of the CD album, which accompanied the publication of the post-synodal exhortation Africae munus  and reflects on the themes of the Second Special Assembly for Africa of the Synod of Bishops (reconciliation, justice and peace) was sent to all  Catholic radio stations in Africa through the local bishops.

If your radio station has not yet received a copy of this album, please write to africa@vatiradio.va to request a copy. Also, we have a limited number of copies for our listeners who may also send their requests to the above email address.

Fr. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Head of the Promotions Office for Africa

Vatican Radio

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A Rádio Vaticano tinha produzido em 2011 um álbum musical denominado Afrika Tenda Amani (faz a paz, África), com a participação de alguns artistas músicos africanos, dentre os quais Papa Wemba da República Democrática do Congo e Bonga de Angola. Este álbum, que acompanha a Exortação pós-sinodal Africae Munus reflecte os temas da Segunda Assembleia Especial para a África do Sínodo dos Bispos (reconciliação, justiça e paz), e foi enviado a todas as Rádios Católicas africanas através dos Senhores Bispos Diocesanos aos quais a Rádio Vaticano fez chegar três cópias.

Se por acaso alguma Rádio ainda não recebeu uma cópia deste álbum, podem nos escrever (africa@vatiradio.va) para solicitá-lo. Da mesma forma, também dispomos de alguns exemplares para os nossos ouvintes que o solicitem. Mas a quantidade é muito limitada.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsável do Departamento de Promoção da Rádio Vaticano, para a região África

E-mail: africa@vatiradio.va

 
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Nos fréquences en KHz sur les Ondes courtes (Heure en Temps universel)/ Our frequencies in KHZ on Short Waves (Universal Time)/As nossas frequências e

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Anglais-Afrique/ English-Africa/Inglês-África :

5 :00 : 9660

6 :30 : 9660 - 11625 

17 :30 : 9660 - 11625 

20 :00 : 9660 - 11625

[Rome: FM: 103.80]

 

Français-Afrique/French-Africa/Francês-África :

4 :30 : 9650

6 :00 : 9660 - 11625 

17 :00 : 11625 - 13765 

20 :30 : 9660 - 11625 

[Rome: FM: 103.80]

 

Portugais-Afrique/ Portuguese-Africa/Português-África :

5 :30 : 7360 - 9660

18 :00 : 9660 - 11625

[Rome: FM: 103.80]

 

Kiswahili :

3 :30 : 7360 

16 :00 : 11625 - 13765 

[Rome: FM: 103.80]

 

NB:

Partout dans le monde, on peut suivre nos programmes à travers notre site internet www.radiovaticana.va.  De même, on peut suivre en direct les images des événements, des cérémonies du Pape sur notre Player video live dont le lien se trouve sur notre site internet.

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Please note that you can follow our programmes at all times, day and night the world over. Just go to www.radiovaticana.va. Also you can follow a live video coverage of Papal events by clicking on the video player on the website.

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Em todo o mundo é possível seguir os nossos programas através do nosso sito internet www.radiovaticana.va Do mesmo modo, se podem também seguir in directo as imagens dos acontecimentos e cerimónias do Papa  no nosso Player vídeo ao vivo, cujo link também se encontra no nosso sito internet.

 
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PROGRAMME FRANÇAIS-AFRIQUE : SUIVEZ-NOUS SUR FACEBOOK

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En plus de notre site internet, vous pouvez aussi suivre de nos nouvelles sur Facebook à l’adresse : Radio Vatican Français-Afrique. Cliquez sur "j'aime" pour interagir.

 
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Adresse utile pour Radio Vatican/Useful contact of Vatican Radio/Endereço

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P. Jean-Pierre BODJOKO, SJ

Responsable Bureau de Promotion-Afrique/Head of Africa’s Promotion Office/ Responsável

Sector de promoção-Afrique

e-mail: africa@vatiradio.va

Tel : +39.06.698.83366

 
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De vous à nous - From you to us - De vós para nós



RD CONGO : La paix de Noël exclut la violence dit le Cardinal Monsengwo

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Les vœux et souhaits du Ciel à la naissance du Christ sont que la Gloire soit rendue à Dieu et que la paix soit avec les hommes, la paix dans le monde. Cette Paix de Noël est pour tous sans exception, elle exclut les assassinats, les tueries, la violence. C’est ainsi que s’est exprimé le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya dans son homélie de la messe de Noël célébrée en la Cathédrale Notre Dame du Congo.

Le Christ, a déclaré l’archevêque de Kinshasa, est venu à la plénitude du temps, c’est-à-dire aux temps fixés par Dieu dès les origines pour la réalisation de ses promesses ; le temps fixés pour que son Verbe s’incarne et se fasse présence visible de Dieu parmi les hommes. Il s’agit de l’histoire de la pédagogie de Dieu pour apprendre l’homme à s’émanciper du péché par la loi (de Moïse) pour finalement vivre de l’Esprit Saint, a indiqué le Cardinal Monsengwo.

Mais, a-t-il regretté, « Pendant que Dieu nous envoie son Fils, pour être l’un des nôtres, pour nous apprendre comment vivre en hommes raisonnables, justes et religieux, d’aucuns mijotent nuit et jour, mort et tueries ; les armes crépitent ».

Dans le contexte de la crise sociopolitique que traverse actuellement la République Démocratique du Congo, l’archevêque de Kinshasa a affirmé que ce ne sont pas les armes ou la terreur qui apporteront la solution, mais plutôt le respect des Droits et de la dignité de tous et de chacun.

La Paix que nous apporte le Christ, a poursuivi l’archevêque de Kinshasa, signifie intégrité corporelle et surtout intégrité de l’âme, en communion avec Dieu. Elle implique justice, amour et vérité. L’absence de ces valeurs engendre frustrations, mécontentements et troubles qui mettent à mal l’harmonie sociale et empêchent la réconciliation. Le Cardinal Monsengwo a en outre rappelé que le respect de la Constitution est la condition sine qua non pour résoudre la crise sociopolitique que traverse la RD Congo, car  « celui qui respecte la constitution n’a rien à craindre de la justice. Celui dont les droits sont bafoués se sent protégé par la même constitution. »

 

Ci-après, le Texte de l’homélie du Cardinal Monsengwo

 

NOEL 2016

Homélie du Cardinal Laurent MONSENGWO PASINYA

Cathédrale Notre Dame du Congo,24 et 25 décembre 2016

« Lorsque vint la plénitude du temps,

Dieu envoya son Fils, né d’une Femme »(Gal 4, 4)

Chers frères et sœurs en Christ,

1. Cette nuit, partout dans le monde chrétien, on crie : « Il est né le divin Enfant…Chantons tous son avènement ». Comme le dit Saint Paul : « Lorsque vint la plénitude du temps, Dieu envoya son Fils » (Gal 4, 4). Il vient à la plénitude du temps, c’est-à-dire au temps fixé par Dieu dès l’origine pour l’accomplissement de ses promesses.

2. Le temps qui, dans le projet et le plan de salut de Dieu, a été voulu pour que son Verbe, par qui tout a été créé (Jn 1, 3), s’incarne et se fasse présence visible de Dieu parmi les hommes (Jn 1, 14). Ce temps des origines a précédé le péché de l’homme et sa création. Mais aussitôt que l’homme a péché, Dieu annonce le salut : « Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Celui-ci t’écrasera la tête tandis que tu tenteras de l’atteindre au talon » (Gn 3, 15).

3. Cette plénitude du temps, c’est le temps de l’accomplissement des promesses, le temps d’une longue histoire d’amour entre Dieu et les hommes, faite des hauts et des bas, temps où l’homme pécheur a fait l’expérience incessante de la miséricorde de Dieu à son endroit. Autrement dit, l’histoire de la pédagogie divine pour apprendre à l’homme à s’émanciper du péché par la loi (de Moïse) pour finalement vivre de l’Esprit Saint.

4. Et le Verbe de Dieu, comment vient-il sauver et racheter l’humanité ? Pas en grande pompe, dans la gloire et la grandeur extérieures, mais dans la simplicité et l’humilité d’un enfant ; un enfant né dans une étable, parce qu’il n’y avait pas de place pour lui dans le caravansérail. Le Fils de Dieu n’a pas où loger sur terre. A qui annonce-t-il en premier sa naissance ? A des bergers, des gens pauvres, des petits, des humbles et des simples. Tels sont donc les premiers interlocuteurs du Ciel.

5. « Soyez sans crainte, dit l’Ange, je vous annonce une bonne nouvelle qui sera une grande joie pour tout le peuple : Il vous est né aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur qui est le Christ-Seigneur » (Lc 2, 10-11). Ensuite se joignit à l’Ange l’armée céleste en masse qui chante les louanges de Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix aux hommes qu’il aime » (Lc 2, 14). Tels sont les vœux et souhaits du Ciel à la naissance du Christ : Gloire à Dieu, et paix aux hommes. Il est normal que la naissance du Messie apporte à l’humanité l’abondance des biens messianiques.

Chers frères et sœurs,

6. Pendant que Dieu nous envoie son Fils, pour être l’un des nôtres, pour nous apprendre comment vivre en hommes raisonnables, justes et religieux (Tt 2, 12), d’aucuns mijotent nuit et jour, mort et tueries ; les armes crépitent.

7. Il est plus facile de tuer que de ne pas tuer.

Il est plus facile de céder à la violence que de résister à la force.

Il est plus beau d’être artisan de paix qu’artisan de la violence.

Il n’y a pas de grandeur à manier les armes pour tuer les gens.

Il est révolu le temps où l’on prenait le pouvoir par les armes.

Il est révolu le temps où l’on cherchait à conserver le pouvoir par les armes, en tuant son peuple, ces jeunes qui ne réclament que leurs droits de vivre un peu plus dignement!

Prenons garde, mes frères et sœurs, car nous rendrons compte au Seigneur de la souffrance que nous imposons aux autres, en fermant nos yeux face à la misère de notre peuple.

Le fait de prendre le pouvoir par les armes ne justifie pas qu’on ne puisse le quitter que par les armes.

Prenons garde, mes frères et sœurs, car « qui tue par l’épée, périra par l’épée », dit Jésus (Mt 26, 52).

Bien-aimés dans le Seigneur,

8. La paix de Noël est pour tous sans exception, parce qu’elle est destinée à tous ceux que Dieu aime. C’est la paix des cœurs, et la paix des esprits ; la paix qui signifie intégrité corporelle, mais qui dit surtout une âme intègre, en communion avec Dieu et en quête de Dieu et des biens éternels. C’est à juste titre qu’il convient de prendre en compte l’appel du Pape François, lorsqu’il exhorte tous les congolais à être des artisans de réconciliation et de paix et que tous ceux qui ont des responsabilités politiques écoutent la voix de leur propre conscience , sachant voir les souffrances cruelles de leurs compatriotes et aient à cœur le bien commun (Audience générale , mercredi 21 décembre 2016).

9. La paix de Noël exclut les assassinats, les tueries, la violence. Elle implique la justice, l’amour, la vérité, sans lesquels on s’expose à des mécontentements, des frustrations, des troubles sinon à des émeutes ; contraires à l’harmonie sociale, indispensable à la réconciliation : celui qui respecte la constitution n’a rien à craindre de la justice. Celui dont les droits sont bafoués se sent protégé par la même constitution.

10. Que l’Emmanuel, notre Paix, fasse de nous des artisans de paix. Puisse la Vierge Marie, Notre Dame du Congo et Mère du Rédempteur, intercéder pour la paix dans notre pays. C’est avec ces vœux que je bénis affectueusement chacun et chacune de vous et vous souhaite un joyeux Noël et une heureuse année nouvelle.

+ L. Cardinal MONSENGWO PASINYA

Archevêque de Kinshasa

         "Pertransiit benefaciendo" (Ac.10,38)      

 
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CONGO-BRAZZAVILLE : A l’occasion de Noël, les évêques appellent au respect de l’homme et de l’environnement

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L’enseignement de Dieu sur le mystère de l’incarnation nous invite au respect de la dignité de l’homme, mais aussi au respect et à la sauvegarde de la création toute entière. C’est l’essentiel du message de Noël des évêques du Congo-Brazzaville adressé à tous leurs chrétiens, et plus particulièrement aux diocésains de Kinkala, « qui vivent dans l’épreuve de la souffrance ».

Les évêques, qui rappellent à leurs compatriotes les différentes richesses naturelles dont est doté leur pays, font également un constat amère en ce qui concerne la manière dont l’environnement est utilisé. D’une manière générale, déclarent-ils, nous pouvons constater la mauvaise utilisation des bienfaits de la nature  et la dégradation de celle-ci : déboisement et feux de brousse font souffrir notre environnement. De plus, une insalubrité criante provoque des maladies comme le paludisme et la typhoïde.

Au vu de ce constat, la Conférence Episcopale du Congo appelle à une conscience citoyenne, qui doit interpeller au respect et au soin de l’environnement ; des espaces publics comme privés, ainsi qu’à l’amélioration des conditions hygiéniques.

A la lumière de l’Encyclique Laudato Si’ du Pape François, les évêques du Congo appellent leurs concitoyens à une conversion écologique, qui passe par l’éducation. Les prélats appellent particulièrement l’Etat à entreprendre cette œuvre d’éducation et demandent aux médias d’aider aussi, notamment avec des émissions spéciales.

 

Voici, en intégralité, le Message des évêques du Congo-Brazzaville

 

MESSAGE DE NOEL DES ÉVÊQUES DU CONGO

SUR LE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT

«… Ne craignez pas, je vous annonce une bonne nouvelle : Aujourd’hui, vous est né un Sauveur qui est le Christ Seigneur » (Lc 2, 10-11)

Aux Fidèles laïcs du Christ,

A toutes les personnes de bonne volonté.

Fils et filles bien aimés de Dieu,

A l’occasion des fêtes de fin d’année et dans la joie de Noël, nous vous adressons ce message de paix, de bonheur et d’espérance pour vous souhaiter une joyeuse fête de Noël et une Sainte et Heureuse année 2017. Ces mêmes vœux sont adressés plus particulièrement à vous nos frères et sœurs du Diocèse de kinkala qui vivez dans l’épreuve de la souffrance, Jésus le Messie vient aussi pour vous. Avec vous, nous nous tournons vers le Prince de la paix (Is 9, 5) pour que la paix revienne dans votre diocèse.

1.         Chaque année l’Église, notre Mère, nous fait la grâce de célébrer la fête de la Nativité de notre Seigneur Jésus-Christ, l’Emmanuel : « Dieu parmi nous » (Mt 1, 23). C’est une grâce qui nous est donnée pour vivre et revivre le mystère de l’amour insondable de Dieu qui, du haut des cieux, assume notre humanité pour partager, notre condition humaine (Phil 2, 6-7). Noël, fête de la Nativité de notre Seigneur, est donc en premier lieu,  fête de l’amour révélé de Dieu en Jésus-Christ que nous avons expérimenté durant l’année du Jubilé Extraordinaire de la Miséricorde à peine célébré (Pape François, Misericordiae vultus, n. 1). A Noël c’est le mystère de l’incarnation qui s’accomplit, le Dieu fait homme : « Et le verbe de Dieu s’est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1, 16). A travers l’Enfant Jésus, né dans une mangeoire, dans la pauvreté et simplicité extrême, Dieu nous enseigne son amour pour l’homme de tous les temps  (Pape François, lettre Apostolique Misericordia et miseria, n.  7) et nous montre la voie de l’humilité et de l’abaissement (la kénose). En prenant la condition humaine, Dieu le Tout-Puissant, le Saint des Saints, donne sens à la vie de l’homme et redonne la dignité au corps de l’homme «temple de l’Esprit Saint» (1 Cor. 6, 19) et demeure du Dieu vivant.

2.         Ce riche enseignement de Dieu dans le mystère de l’incarnation nous invite au respect de l’homme, de sa vie et de sa dignité, comme quoi, la vie humaine est sacrée et donc inviolable. Nul n’a le droit de toucher à la vie de l’autre ou de faire quoi que ce soit sur le corps de l’homme  « crée à l’image et à la ressemblance de Dieu » (Gn 1, 27). En outre,  en s’incarnant dans la chair humaine, Dieu nous invite aussi au respect de la création toute entière, au respect et à la sauvegarde de tout ce qu’il a crée (Gn 1-2), car tout ce que Dieu a crée est bon (Gn 1, 10) et porte l’emprunte de son amour et de sa beauté (Sg 13, 5 ; Rm 1, 20).

3.         A l’orée des fêtes de Noël et pour cette nouvelle année, nous vous invitons au respect de l’environnement, de cette nature magnifique que Dieu nous a donnée «sauvegardons notre maison commune », comme nous le rappelle le pape François. En effet, nous sommes bénis de Dieu. Il nous a donné un beau pays, avec des richesses inouïes : une terre fertile et riche en matière première, des forêts et savanes, le fleuve, la mer et les rivières qui traversent notre pays, tout cela est l’expression sublime de l’amour de Dieu (Ps 117, 1). Alors que faisons-nous de ces bienfaits de Dieu ?

4.         D’une manière générale, nous pouvons constater la mauvaise utilisation des bienfaits de la nature  et la dégradation de celle-ci: les forêts disparaissent petit-à-petit à cause d’une excessive exploitation du bois et d’une politique de reboisement au rabais sur l’étendue du territoire national. Dans les villages, les forêts entières sont brulées par des feux de brousse répétés

insalubrité

par des personnes parfois mal intentionnées. Dans la plupart de nos villes, les ruelles sont pleines d’ordures, les grandes avenues perdent de plus en plus leur éclat, les caniveaux bouchés ou inexistants, les rivières qui traversent les villes sont devenues des poubelles de fortune, ces mêmes rivières (la Tsiemé, le Madoukoutsekele, le Djoué, le Djiri, le Kele-kele à Brazzaville, le Tchikobo à Pointe-Noire, le lac Gao à Dolisie et autres) qui, autrefois, les eaux servaient à boire, à se laver, ne le sont plus, à cause des déchets et des tas d’immondices qui les inondent chaque jour. Certains citoyens ont transformé ces rivières en toilette et en poubelles, là où ils viennent, sans gêne, jeter les ordures, avec des conséquences néfastes sur la santé publique. Conséquence : La malaria (le paludisme), qui est la cause principale de la mort dans notre pays, est aussi la conséquence du manque d’entretien de nos rivières et de nos espaces publiques, d’où les moustiques, les moucherons et le développement de certains microbes liés à cet état d’insalubrité qui causent d’autres maladies comme la fièvre typhoïde. Aussi, pouvons-nous constater le retour non autorisé, par les pouvoirs publics, des sachets autrefois interdits par le gouvernement de la République. Ce retour des sachets ajoute un tableau sombre à ce constat et rend nos villes de plus en plus sales. Comme dit le Pape François : « la terre, notre maison commune, semble se transformer toujours davantage en un immense dépotoir» (Laudato si, n. 21).

5.         Au vu de ce constat, nous en appelons  à notre conscience citoyenne qui doit nous interpeller au respect et au soin de l’environnement, des espaces publics comme privés, de nos ruelles, nos avenues, nos villes et villages, nos toilettes, nos milieux de vie, bref ces lieux où les conditions hygiéniques doivent être garanties pour éviter les maladies et la diffusion de certains virus qui naissent par manque d’hygiène.

6.         Le Pape François, dans l’encyclique Laudato sí du 24 mai 2015, nous invitait déjà à prendre soin de la création et au respect du milieu écologique. Pour lui, la terre, notre maison commune est en train de se dégrader à cause de la pollution, des ordures et la culture du déchet. Ainsi, dit-il : « il existe des formes de pollution qui affectent quotidiennement les personnes ; l’exposition aux polluants atmosphériques produit une large gamme d’effets sur la santé, en particulier des plus pauvres…. A cela s’ajoute la pollution qui affecte tout le monde, due aux moyens de transport, aux fumées de l’industrie, aux dépôts des substances qui contribuent à l’acidification du sol et de l’eau, aux fertilisants, insecticides, fongicides, désherbants et agro-chimiques toxiques en général… Il faut considérer également la pollution produite par les déchets, y compris les ordures dangereuses présentes dans des différents milieux» (Laudato sí, n. 20).  Déjà Saint Jean-Paul II, faisait remarquer : « La destruction de l’environnement humain est très grave, parce que non seulement Dieu a confié le monde à l’être humain, mais encore la vie de celui-ci est un don qui doit être protégé de diverses formes de dégradation » (Jean-Paul II, Centesimus annus, n. 38). De même le Pape Benoit XVI disait : « La dégradation de l’environnement est étroitement liée à la culture qui façonne la communauté humaine » (Caritas in veritate, n. 51).

7.         Dans ce sens, le Pape François lance cet appel : « J’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète. Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous » (Laudato sí, n. 14). De même, lors des deux dernières rencontres mondiales sur l’écologie (COOP 21 de Paris en 2015 et COOP 22  au Maroc, les gouvernements du monde entier ont déploré ce manque de respect envers la nature qui nous entoure.

8.         Filles et fils bien aimés, nous vous invitons à une véritable « conversion écologique », une conversion (metanoia) qui passe par le respect de la nature et par l’éducation. Il nous faut cultiver un bon esprit  et une bonne éducation pour ne pas jeter les déchets, par ci par là, pour ne pas créer des poubelles dans des endroits non appropriés, comme nous le constatons malheureusement dans certains endroits de nos villes et villages (dans certaines administrations, dans nos paroisses, nos hôpitaux ou dispensaires et même dans les marchés).

9.         Pour ce faire, l’État devrait  s’impliquer davantage et s’engager, en dépit de ce qui se fait déjà, en déposant dans chaque coin des poubelles idoines pour le recueil des immondices et  les multiplier partout même dans les quartiers périphériques ou les banlieues souvent abandonnées à leur triste sort. L’État a aussi la mission, la responsabilité d’éduquer le peuple à une conscience nationale et écologique afin d’aider les paisibles citoyens au respect de l’environnement et à la culture de la propreté. Il faudrait, peut-être, revenir aux notions d’éducation civique dans les écoles (comme autrefois), pour enseigner et inculquer ces notions dans les esprits des Congolais pour que finissent les mauvaises habitudes et que prenne le relais, petit à petit, les bonnes habitudes qui consistent à ne plus jeter ce que l’on a utilisé dans des les rues ou par terre mais dans des poubelles ou dans les endroits appropriés pour cela. C’est toute une école.

10.       Aussi, les médias (Télévision, Radio, journaux, les Réseaux sociaux, etc.) devraient s’y atteler par des émissions spéciales (du genre : ville propre, village propre, maison propre ou parcelle propre). Sans aucun  pessimisme, les notions enseignées et suivies par l’État, dans les écoles ou autres lieux d’éducation et de formation, finiront avec le temps, à être appliquées avec sens de responsabilité. Dans ce sens, nos villes autrefois vertes, resplendiront davantage et reprendront la beauté d’antan. Nous y croyons et nous y espérons, à condition que nous devenions tous plus responsables. 

11.       Fils et filles bien aimés, comme Saint François d’Assise, qui appelait chaque créature de Dieu « frère ou sœur», cultivons en nous ce respect de la nature et de l’environnement. Le Pape François, le 1er septembre de cette année, a ajouté une autre Œuvre de la miséricorde (à la fois spirituelle et corporelle): la prière et la sauvegarde de l’environnement. A nous, donc, la mission, pour cette année nouvelle, de rendre sains nos milieux de vie, de soigner l’environnement dans lequel nous nous trouvons, pour notre bien commun, pour le bonheur et la santé de tous.

    Que la lumière de Jésus, Verbe de Dieu, dissipe les ténèbres de nos cœurs et nous aide à marcher dans la lumière du Christ (Jn 8, 12), sur le chemin de la paix, de la vérité et du respect de l’environnement.

Joyeux Noël et Bonne et Heureuse année 2017 à tous et à toutes.

            Fait à Brazzaville le 18 décembre 2016

IV ème Dimanche de l’Avent

Pour les Évêques du Congo

Mgr  Miguel Angel  OLAVERRI

Évêque de Pointe-Noire

Délégué Épiscopal pour la Pastorale

sociale  et de développement 

 
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TOGO : Visite du Nonce Apostolique dans le Diocèse d’Aneho

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Du mercredi 14 au samedi 17 décembre, Monseigneur Brian Udaigwe, Nonce Apostolique au Bénin et au Togo, a effectué une visite pastorale dans le diocèse d’Aného. Entre l’accueil officiel de l’illustre hôte par un cortège conduit par Mgr Isaac Jogues Gaglo, évêque du lieu entouré d’autorités politiques, administratives, religieuses et de nombreux fidèles depuis la frontière d’avec le Bénin jusqu’à la Cathédrale ; puis l’apothéose de cette visite au dernier jour marquée par l’ordination de trois prêtres, cette visite a été riche en rencontres, échanges et découvertes.

En effet, le jeudi 15 et vendredi 16 décembre, le Représentant du Saint-Siège au Togo a parcouru le diocèse d’Aného De l’est à l’ouest et du sud au nord, visitant paroisses, œuvres, services, communautés religieuses etc. « Le diocèse d’Aneho est un diocèse riche en œuvres de développement pour le bien-être intégral de l’homme, et pour l’évangélisation » a remarqué le Nonce Apostolique, de passage à Lomé après cette visite.

Parmi ces œuvres et services dont Mgr Brian Udaigwe s’est félicité, on retient particulièrement le centre des malades mentaux à Tokpli, l’hôpital d’Afagna, le Centre de formation « Nazareth » d’Afagna, le centre psychiatrique de Zooti, l’Orphelinat de Glidji, l’institut des Aveugles et l’école d’agriculture de Togoville, le Centre de Formation Electromécanique de Vogan sans oublier le moyen Séminaire Saint Daniel Comboni,  la Communauté Arbre de Vie Divine et l’Hermitage « Croix Glorieuse » de Vogan.

Au cours de ces différentes rencontres, au nom du Saint-Père, le Nonce Apostolique, a adressé à tous un message de Paix profonde, et particulièrement pour les familles, les communautés et les personnes vulnérables.

P. Gustave WANME,                                   Lomé, pour Radio Vatican

 
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BENIN : Noël-Partage à Cotonou

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L’archevêque de Cotonou, Mgr Roger Houngbédji a célébré le mercredi 21 décembre 2016 la fête de Noël avec les enfants des Jardins des Enfants Saint Augustin et « Les Neems » à Cotonou. C’était au cours d’une messe d’action de grâce et de la nativité qu’il leur a dite en plein air sur la cour du Jardin d’Enfants « Les Neems » en présence de l’aumônier diocésain de l’enfance missionnaire et aumônier des Jardins d’Enfants Saint Augustin et « Les Neems », le Père Bertrand Tomètin, du Secrétaire de Mgr l’archevêque, le Père Gilles Soglo et des Pères Roger Atingnon, vicaire de la paroisse Sainte Cécile de Cotonou et Philippe Agbado, étudiant à l’Institut pontifical Jean-Paul II. C’était au milieu des deux Mères directrices Sœurs Emma Gbaguidi et Blandine N’Po et des membres des  personnels  de leurs deux Jardins et du bureau des parents d’élèves, des amis et invités. Au-delà des cadeaux à l’Enfant Jésus de la Crèche qu’à son tour, Mgr  l’archevêque a remis aux bénéficiaires : les orphelins de Sakété et d’Allada, les Archanges ‘’Vidjingni’’ de Dékanmè et une centaine d’enfants venus de l’école primaire Ladji de Cotonou, l’un des motifs de leur rassemblement autour de l’archevêque, à en croire  la Sœur Gbaguidi,  est l’envoi en mission par tirage au sort par Mgr  Houngbédji,  des enfants  de chaque classe dans l’un ou l’autre continent pour porter dans leurs prières quotidiennes les joies et  les souffrances des habitants des cinq continents du monde, en particulier les enfants. Et l’homélie de l’archevêque qu’il a voulu un dialogue franc entre lui et les enfants lui a permis d’aider son auditoire et surtout les enfants à comprendre que « l’Enfant – Jésus de la Crèche est le plus beau cadeau de Dieu à l’humanité ».

Guy DOSSOU-YOVO,                                Cotonou, pour Radio Vatican

 
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RDC. Bispos procuram amplo consenso sociopolítico para o país

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Depois do apelo lançado domingo a favor duma transição pacífica na RDC (República Democrática do Congo), o Papa Francisco voltou, nesta quarta-feira, a convidar à reconciliação todos aqueles que têm responsabilidades políticas no país. Convidou-os a ouvirem a voz da própria consciência e a verem os cruéis sofrimentos dos seus compatriotas e a terem a peito o bem comum.

Este novo apelo do Papa veio na sequência das notícias, segundo as quais as violências desencadeadas em Kinshasa, Lubumbashi e outras cidades do país nos dias 19 e 20 de dezembro, levaram à morte de pelos menos 26 pessoas. No entanto, o porta-voz do Governo Lambert Mende, fala de “9 mortos em Kinshasa e nenhum mais”.

Na base das desordens na RDC está o facto de a 19 de dezembro ter terminado o mandado presidencial de Joseph Kabila, no poder há 15 anos, e de ele não ter feito nada para organizar as eleições no tempo devido. Antes pelo contrário, procura adiá-las - segundo a oposição - para ter tempo de modificar a Constituição e voltar a candidatar-se. De momento as eleições foram adiadas para 2018, alegadamente por problemas financeiros e logísticos.

Desta vez oposição e população estavam decididas a embargar a recandidatura de Kabila e vinham já desde há algum tempo a manifestar este desejo. Previam-se, portanto, manifestações de protesto na quadra do fim do mandato, o que levou aos mortos destes dois dias.

Os bispos católicos estão empenhados desde o passado dia 8 numa mesa de negociações, procurando levar as diversas partes a chegar a um amplo consenso para a saída da crise. Colóquios que foram retomados quarta-feira 21, como aliás referia em entrevista, realizada pelo P. Jean-Pierre Bodjoko da nossa Emissora RV, D. Marcel Utembi Tapa, Presidente da CENCO, Conferência Episcopal Nacional do Congo. Ele foi recebido segunda-feira 19, juntamente com o vice-presidente, D. Fridolin Ambongo Besengu, em audiência pelo Papa Francisco.

“Viemos ao Vaticano para encontrar o Papa e partilhar com ele as preocupações da Igreja católica na RDC e que são também as preocupações do povo congolês acerca da crise sociopolítica que o país atravessa actualmente. Tivemos ocasião de trocar ideias com o Santo Padre sobre esta questão”.

O que é que o Papa vos disse? , se não é um segredo!

“Devo dizer que depois das informações que lhe demos e que ele ouviu com atenção, o Santo Padre manifestou a sua grande preocupação em relação à situação política do país e encorajou-nos na missão dos bons ofícios que a CENCO está a levar a cabo desde há algum tempo, quer dizer reunir, à volta duma mesa para negociar directamente, os actores políticos e as forças vivas da sociedade congolesa, a fim de que juntos possam chegar a um amplo consenso em volta das principais questões que dividem hoje o país e que estão na base desta crise sociopolítica.”

O Papa está atento e domingo 18 lançou um apelo e pediu orações  para que o diálogo político se desenvolva com serenidade de modo a evitar violências. Qual é a situação real no país?

“Apreciamos muito a solicitude pastoral do Papa sobre a RDC e ele segue pessoalmente e de perto o que se passa no país, não só em Kinshasa, mas também nas diferentes partes do país. E consideramos que este apelo chega num bom momento e recomendamos ardentemente aos congoleses que abram os corações para fazer ressoar este apelo do Papa que convida a agir  a favor da paz e aos diversos delegados a unirem os esforços para agarrar esta última oportunidade que oferece a CENCO na procura de soluções com vista num amplo consenso e sair da crise politica, quer dizer, organizar as eleições de forma tranquila, democrática e transparente num prazo razoável, e, em princípio consideramos que no espaço de um ano, daqui até fins de dezembro de 2017 as eleições possam ser organizadas. É só questão de  reunir todos os esforços e pôr à disposição  os meios necessários para se chegar a isso.

Convidamos os diferentes delegados que participam nesta negociação directa pilotada pela CENCO a dar provas de muita boa vontade, como têm feito até agora, mas também a dar-se conta de que em questões de negociação tem-se a ver com concessões mútuas no interesse superior da Nação. É este o apelo que lançamos a todos os que participam neste encontro que relançaremos no nosso regresso ao país, quer dizer a partir de quarta-feira, 21 de dezembro, continuamos as negociações com os actores políticos”.

Estas negociações que inicialmente deveriam durar três dias, prolongaram-se, houve pausas e, agora, esta quarta-feira, 21. E  como já teve ocasião de dizer, as coisas sérias do país não se discutem em pouco tempo. Como vê a continuação desse diálogo, pode ainda durar muito tempo? Há ainda muitas controvérsias que exigem muito tempo – quanto - para serem resolvidas?

“Há claramente temas que opõem uns aos outros, mas consideramos que se pensarmos nos interesses superiores da Nação, se pusermos isto no centro das preocupações, em princípio, em poucos dias poderemos chegar a uma boa aterragem, quer dizer, chegar ao consenso para estancar a crise que, na realidade, já durou demasiado”.

Quando foi começado o diálogo, havia ainda um pouco de tempo antes do fim do mandato do Presidente Joseph Kabila mas, agora, é o fim do mandato e a situação que se vive é uma situação de medo da parte da população que vê polícia e exército por todo o lado, sente-se sem liberdade de manifestar, as redes sociais são cortadas, a situação é tensa na capital; no leste verificaram-se mesmo tiros, detenções em Goma e chegam-nos mensagens de jovens que dizem estar prontos a tudo e não sentem que estas negociações políticas lhe dizem respeito porque não podem fazer ouvir a sua voz... Como vê tudo isto, Excelência?

“Não podemos senão deplorar e mesmo condenar as várias atrocidades e as restrições dos direitos humanos, das liberdades fundamentais que parecem residir no nosso país, especialmente neste período. Os direitos humanos são invioláveis e todos devemos respeitá-los, um país democrático deve respeitar os direitos humanos. Isto é muito importante; isto duma parte e doutra, mas a responsabilidade maior recai sobre aqueles que são chamados a gerir a coisa pública, isto é: os governantes são chamados a assumir plenamente a sua responsabilidade, sabendo que o povo congolês é o património mais inviolável que devemos proteger. Então aproveitamos esta ocasião para convidar os actores políticos, de modo particular os governantes, a promoverem os direitos humanos, os direitos do povo congolês. Se se está no poder ou se se procura aceder ao poder, é para estar ao serviço desse povo que sofre actualmente.

Lamentamos esta situação e convidamos todos à esperança e se todos nós nos empenharmos com boa vontade, podemos encontrar soluções. Nada é impossível a Deus para quem reza, para quem dá provas de boa vontade; acho que há maneira de encontrar boas soluções para essa crise que afecta o país. Convidamos, portanto, todos a empenhar-se na procura de soluções pacíficas”.

Pois, precisamente, como pastor, como arcebispo de Kisangani, como Presidente da CENCO quer dizer algo a respeito dessa confiança posta nos bispos católicos do país para a saída desta crise? É uma grande responsabilidade conduzir com êxito estas negociações?

“Efectivamente, é uma grande responsabilidade que aceitamos no espírito da Igreja, da fé, com humildade, contando sempre com graça e a bênção divina. E gostaria de convidar o povo congolês a fazer desse tempo que estamos a viver, a festa do Natal, em que o Deus feito homem vem para nos salvar e o Menino que nasceu nos traz alegria, paz - tal como um nascimento em qualquer família humana traz reconciliação se há divisões, traz paz e alegria - que este tempo de Natal que se aproxima possa ser para nós um momento favorável para nos questionarmos, favorável para se reconciliar, favorável para a conversão dos corações. Que este tempo seja, então valorizado no sentido de promover mais aquilo que enobrece o homem, isto é a paz, a concórdia, a esperança. Se há problemas, que uns e outros se reconciliem.

Recomendamos o nosso país a rezar… não só os congoleses e congolesas, mas todos os amigos do Congo, da Igreja universal. Tal como o Papa nos fez compreender, ele não só está preocupado pelos que se passa no Congo, mas tem também toda esta situação no seu coração. Ele reza pelo Congo para que a paz volte e para que os congoleses e congolesas possam viver esta alegria do Natal que se aproxima.”

Igreja Católica espera acordo ainda este ano

Entretanto, a Igreja Católica no País anunciou no último domingo que está comprometida na mediação para que até o dia 30 de dezembro se chegue a um acordo a fim de superar a crise político-institucional em que mergulhou o País por causa da permanência na Presidência de Joseph Kabila.

Dulce ARAÚJO,                              Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa 

 
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MACAU. Misericórdia e reconciliação na 1ª mensagem de Natal do bispo D. Stephen Lee

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Em Macau, o Bispo D. Stepehn Lee dirige-se aos fiéis na primeira mensagem de Natal desde que está à frente da diocese. Uma mensagem transmitida pela Rádio e televisão, o prelado chinês ensaia falar em português já a olhar para o ano Centenário das aparições de Fátima e para um ano ainda de misericórdia

Misericórdia e reconciliação. São as palavras mais escutadas nesta primeira mensagem de Natal, aos católicos, do bispo de Macau, D. Stephen Lee, há menos de um ano nestas funções. Uma mensagem de cerca de cinco minutos, em que o prelado pede disponibilidade para as confissões, e cita várias vezes as palavras do Papa Francisco na Carta Apostólica “Misericordia et Misera”. A propósito do Ano Jubilar da Misericórdia, convida toda a diocese a dar ênfase ao sacramento da reconciliação.

 “Gostaria que a nossa Diocese respondesse ao chamamento do papa Francisco para promover a cultura da misericórdia nos próximos meses, pelo menos até ao natal do próximo ano. De uma maneira muito particular gostaria de dar ênfase à celebraçáo da misericórdia no sacramento da Reconciliação”.

Nesta mensagem, o prelado dirige-se também aos párocos e os sacerdotes - que preguem e ensinem mais sobre a necessidade da beleza deste sacramento da misericórdia. E devem estar mais disponíveis para ouvir confissões. Para isso, o bispo pediu mais tempo a duas paróquias e também aos serviços penitenciais para que preparem o Centenário da Aparição de Fátima. Mas não só. D. Stephen Lee apela ainda a todos para que  encorajem amigos e conhecidos a aproximarem-se da Igreja.

“Encoraje todos os seus paroquianos para trazer amigos, especialmente aqueles que estiverem longe da Igreja, dos Sacramentos, por quanto tempo que seja, para se encontrarem pessoalmente com Deus neste Sacramento da Misericórdia e obterem d’Ele a graça da redenção”

O convite do bispo de Macau a todos os fiéis para uma palavra de encorajamento a quem não está perto da Igreja. Mas não fica por aqui. O bispo também lança um convite aos catequistas para ensinar de modo mais profundo a doutrina do Sacramento da reconciliação antecipando o Advento e a Páscoa. O prelado insiste ainda na importância de uma cultura da misericórdia e de superar ressentimentos. Neste sentido, deixa uma promessa e um pedido.

Pede aos fiéis para que lhe escrevam histórias pessoais de reconciliação, e promete publicá-las em livro no final do próximo ano como prenda de Natal de 2017 oferecida a todos os católicos.

Carlos PICASSINOS,                                em Macau, para a Rádio Vaticano

 
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CONGO-BRAZZAVILLE : Mgr Milandou invite à saisir l’essentiel du message de Noël

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Dans son homélie de messe de Noël célébrée en la Cathédrale Sacré-Cœur, Mgr Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville, a invité les chrétiens à ne pas se laisser éblouir par l’organisation extérieur de la fête, au risque de passer à côté de l’essentiel du message de Noël. La naissance de Jésus est un motif de joie légitime pour nous les chrétiens. Arbre de Noël, cadeaux, réveillon et diverses formes de manifestations accompagnent cette fête. « Tout cela est normal et nécessaire pour la joie des enfants et la cohésion des foyers et des familles », a déclaré l’archevêque Brazzaville. Mais, a-t-il mis en garde, ne nous laissons pas distraire par le côté commercial de cette fête. Mgr Milandou a ainsi invité les chrétiens à saisir l’essentiel du message que nous apporte la naissance du Christ, à savoir, la libération totale de l’homme, de son corps et de son âme.

 

Voici le texte intégral de l’homélie de Mgr Milandou

 

HOMELIE DE LA MESSE DE LA NUIT DE NOËL

 

Cathédrale Sacré-Cœur, samedi 24 décembre 2016

Isaïe 9, 1-6 ; Psaume 95; Tite 2, 11-14

Luc 2, 1-14

 

Chers Abbés,

Chers Religieux et Religieuses,

Chers Paroissiens de la Cathédrale Sacré-Cœur,

Chers Frères et Sœurs en Christ, Membres du Peuple de Dieu !

 

Cette nuit du 24 décembre nous offre une fois de plus la joie de nous rassembler pour célébrer la traditionnelle fête populaire de Noël. Comme nous y invite l’antienne d’ouverture de cette messe, « tous ensemble, réjouissons-nous ; dans le monde, un enfant nous est né : Dieu notre sauveur ! Aujourd’hui la paix véritable vient du ciel sur notre terre. »

La fête de Noël constitue l’un des grands mystères de notre vie chrétienne, de notre vie de foi. C’est Dieu fait chair, venu dans notre monde, au milieu de nous sous l’aspect d’un enfant pour le plus grand bonheur de l’homme, de toute l’humanité.

Cet enfant c’est l’Emmanuel, Dieu avec nous, le fils de Dieu fait homme pour la rédemption de l’homme, pour le salut de l’humanité. Le jeudi passé nous avons prié ainsi à la messe :

« Tu n’as pas supporté Seigneur que l’homme soit abandonné à la mort, mais tu as voulu le racheter en lui envoyant ton Fils unique, accorde, nous t’en prions, à ceux qui s’inclineront devant l’enfant de Bethléem de communier à la vie d’un tel Rédempteur… ».

C’est depuis plus de quatre mille ans avant notre ère, vivant au milieu d’un peuple angoissé, écrasé sous le poids de la souffrance, un peuple fatigué, soumis aux tracasseries d’un indigne esclavage de la colonisation romaine, que les prophètes avaient annoncé la naissance d’un Fils qui les libèrerait de cette longue servitude, infamante.

En effet, au cœur de cette histoire brûlante du peuple de la Bible, jaillie du cœur tourmenté des prophètes, méditée et transcrites dans le silence par les sages au long des âges, murmurée et chantée dans la prière fervente des humbles, la naissance d’un Sauveur s’est imposée à la conscience et à l’inspiration des écrivains sacrés.

Et le peuple attendait, impatient, ce grand jour de l’avènement de son Sauveur et de sa libération par lui. Isaïe dans une vision prophétique lointaine le perçut et l’annonça. Il le décrit dans un poème d’allure épique qui fera vibrer d’espérance et d’allégresse tout Israélite croyant à l’accomplissement des promesses que le Seigneur avait faites à son peuple béni et souffrant.

Le prophète Isaïe devant un avenir bouché et un peuple désespéré voit poindre cependant le jour de sa libération, car un héritier est né, un descendant de David. Ce n’est encore qu’un petit enfant, mais il cristallise toute l’espérance des pauvres.

Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi.

Tu as prodigué la joie, tu as fait grandir l’allégresse : ils se réjouissent devant toi, comme on se réjouit de la moisson, comme on exulte au partage du butin. Car le joug qui pesait sur lui, la barre qui meurtrissait son épaule, le bâton du tyran, tu les as brisés comme au jour de Madiane. Et les bottes qui frappaient le sol, et les manteaux couverts de sang, les voilà tous brûlés : le feu les a dévorés.

Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné ! Sur son épaule est le signe du pouvoir ; son nom est proclamé : « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de- la-Paix. » Et le pouvoir s’étendra, et la paix sera sans fin pour le trône de David et pour son règne qu’il établira, qu’il affermira sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. Il fera cela, l’amour jaloux du Seigneur de l’univers !

Ce qui n’était qu’une vision lointaine du prophète, deviendra une réalité du jour de Noël de l’An 1 de notre ère. Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière. Cette lumière a les traits d’un nouveau-né, fragile et sans défense. Dieu naît dans notre monde, il se fait l’un de nous. Désormais, notre humanité porte son visage.

Il est le Messie, le Christ : le Fils de Dieu venu habiter parmi nous : il est devenu fils de David, fils d’Abraham, pour accomplir tout ce qui avait été annoncé de lui et parfaire l’Alliance. Il est né d’une Vierge à Bethléem, s’est manifesté aux bergers qui représentent les « pauvres d’Israël » et aux Mages qui lui apportent les richesses des nations. Premier- né de Dieu, il est à la tête d’une multitude de frères.

Lorsque cet enfant naîtra dans la nuit de Noël, à Bethléem de Juda, la plupart de ceux qui attendaient cet heureux jour seront déjà morts tandis que les survivants et les autres contemporains, resteront ignorants ou insouciants du grand événement qui va bouleverser le monde et changer la face du monde.

Aujourd’hui, nous sommes dans l’allégresse. La naissance de Jésus est un motif de joie légitime pour les chrétiens que nous sommes. Saint Léon le Grand, pape nous interdit d’être triste devant cet événement : « Notre Sauveur, mes bien-aimés, est né aujourd’hui réjouissons-nous ! Il n’est pas permis d’être triste, lorsqu’on célèbre l’anniversaire de la vie. Celui-ci détruit la crainte d’avoir à mourir, il nous donne la joie de l’éternité promise »

Nous connaissons également tout le côté commercial qui entoure la fête de Noël : l’arbre de Noël, le réveillon, les cadeaux, la St Sylvestre. Tout cela est normal et nécessaire pour la joie des enfants et la cohésion des foyers et des familles. Si notre joie est légitime, si nous avons le droit de nous réjouir, de faire la fête, nous ne devons pas cependant nous laisser éblouir, distraire par le côté merveilleux et le côté artificiel de la fête. Ne passons pas à côté de l’essentiel, du message réel de Noël, ce pourquoi Jésus est venu parmi nous.

Pour nous les chrétiens, quel est le sens de Noël, que signifie Emmanuel « Dieu avec nous » ? Avec la naissance de Jésus, c’est l’ère de la plus grande révolution sur la terre, telle qu’il n’y en a jamais eu de pareille et qu’il n’y en aura jamais plus d’autres. Avec l’avènement de Jésus-Christ, c’est la révolution de la libération universelle de l’humanité, de la libération totale de l’homme tel qu’il est : corps et âme. En effet toutes les révolutions connues jusqu’à présent dans l’histoire des peuples sont toujours ou partielles ou imparfaites, malgré leur aspect folklorique et tintamarresque ; elles sont soit purement nationales ou politiques ou économiques, et parfois même simplement matérialistes ou idéologiques, entraînant souvent des frictions, des querelles intestines, des crises ou même des guerres fratricides et meurtrières. Les mass média, les réseaux sociaux nous offrent sans cesse des conflits et des crises à travers le monde.

La révolution de Jésus-Christ est une révolution pacifique. Il vient libérer l’humanité entière avec les armes de vérité, de justice et de paix. Son idéologie sera la doctrine de la non-violence, du respect de la dignité et de la vie humaine, du véritable amour fraternel : aimez-vous les uns les autres comme je vous aime… Aimez vos ennemis » (Jn. C’est un enseignement nouveau, une bonne nouvelle.

Notre monde aura toujours besoin de ce leader magnanime, qui peut combler les aspirations des peuples et des nations de plus en plus déchirés par la haine, angoissés par les menaces des guerres destructrices, en proie aux fléaux de la perversion morale généralisée, à l’insécurité de la vie quotidienne et l’incertitude d’un lendemain meilleur. Les familles auront besoin de ce leader magnanime car un esprit de division est en train de les ronger, de les déstabiliser à cause de la jalousie, des querelles autour des biens matériels et des héritages, de fausses accusations. Une mentalité magico primitive et païenne gagne les esprits. Seule la grâce de Dieu manifestée pour le salut de tous les hommes peut créer la rupture avec un passé débile et dévoyé. C’est le sens du passage de la lettre de St Paul à Tite.

« Bien-aimé, la grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes. Elle nous apprend à renoncer à l’impiété et aux convoitises de ce monde, et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable, avec justice et piété, attendant que se réalise la bienheureuse espérance : la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ. Car il s’est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien »

Noël sans un impact réel sur nous, sur les hommes et les femmes n’a pas de sens. Les oracles des prophètes ont porté essentiellement sur la restauration du monde, sur la régénération de la création et particulièrement sur le salut apporté à l’humanité, sur la justice et l’équité : les boiteux marcheront, les aveugles verront, les sourds entendront, les pauvres seront dans la joie, les débats ne seront plus faussés au tribunal. Comment tout cela pourrait-il se réaliser sans la grâce de Noël ? La restauration de la création, de ce monde, ne peut se faire que si l’homme se laisse transformer de l’intérieur par Jésus qui vient à Noël : une transformation en profondeur qui fait d’un homme un être nouveau. Un changement radical doit s’opérer en lui.

C’est ici que trouve tout son sens le sermon de St Augustin :

« Homme, éveille-toi, Dieu s’est fait homme. Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera. Pour toi, je le répète, Dieu s’est fait homme. Tu serais mort pour l’éternité, s’il n’était pas né dans le temps. Tu n’aurais jamais été libéré de la chair du péché, s’il n’avait pas pris la ressemblance du péché. Tu serais victime d’une misère sans fin, s’il ne t’avait pas fait cette miséricorde. Tu n’aurais pas retrouvé la vie, s’il n’avait pas rejoint ta mort. Tu n’aurais pas succombé, s’il n’était pas allé à ton secours. Tu aurais péri, s’il n’était pas venu. »

La naissance du Christ détruisant l’œuvre de mort donne naissance en nous à une vie nouvelle. L’homme est régénéré par la venue du Christ dans la chair. Cette vie nouvelle consiste en ce que nous devenons participants de la nature divine.

La fête de la nativité est une fête de la paix. Nous l’avons proclamé dans l’Évangile. À la naissance du Seigneur, les anges bondissent de joie et chantent : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et Paix sur la terre aux hommes qu’il aime ». Que la nourriture eucharistique nous comble de la paix annoncée par les anges à ceux que Dieu aime, et nous transforme aussi en sources de paix pour tous ceux qui nous entourent. Devenons à partir de cette nuit sainte de Noël, de vrais artisans de paix : engageons-nous de toutes nos forces à construire et à faire-construire la paix. Développons des havres de paix et faisons de nos familles de véritables viviers de paix, de justice, de réconciliation de paix. Ayons une pensée particulière pour toutes les couches sociales opprimées de par le monde, réduites au silence et égarées dans l’obscurité des ténèbres. Prions pour la Paix dans le Pool, prions pour la paix au Congo Démocratique, en Centrafrique, au Gabon, en Afrique Centrale, prions pour les pays qui connaissent des conflits

En cette nuit de grâce, réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse et que la lumière du Sauveur-né inonde nos existences.

Venez et adorons le Seigneur ! Amen.

 

                                                                       Monseigneur Anatole Milandou

                                                                       Archevêque de Brazzaville

 
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BENIN : Nuit de Noël à Cotonou

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Nuit du samedi 24 décembre 2016. « Il est né le divin enfant ;  Chantons tous son avènement » ! Noël 2016 ! C’est au Cours secondaire Notre-Dame des Apôtres à Cotonou que l’archevêque de Cotonou, Mgr Roger Houngbédji l’a vécu en réponse à l’appel des jeunes unis à leur aumônier diocésain, le Père Francis Adimou. Ils ont offert à Mgr l’archevêque en prélude à la messe de minuit chrétien, un concert spirituel suivi d’un sketch sur la nativité. Les jeunes ont profité de ce premier contact et de cette toute première nuit de Noël  de leur archevêque à la tête du diocèse depuis le début de son épiscopat, non seulement pour lui présenter leurs vœux de Joyeux Noël et par anticipation du Nouvel An, mais aussi et surtout pour lui faire un rapide état des lieux de leur aumônerie diocésaine à travers les diverses activités qu’elle organise à leurs intentions sans oublier de lui dresser une liste de quelques-uns de leurs besoins sous forme de doléances. Mais c’est à l’homélie que le prélat les a exhortés à retenir le message fort de la naissance de l’Enfant-Jésus. Pour lui, « Noël ne pourra être pour nous et pour les autres une fête de joie et de paix que lorsque nous acceptons de descendre  du haut de nos montagnes de suffisance et d’affirmation de notre  volonté de superpuissance pour adopter l’attitude  de ceux qui font l’aveu de leur finitude, leur insuffisance radicale vis-à-vis de Dieu. C’est seulement  dans la reconnaissance de notre radicale pauvreté  que nous pouvons nous mouvoir vers les plus pauvres et les plus vulnérables de nos sociétés pour changer  leurs conditions de vie.

Guy DOSSOU-YOVO,                                Cotonou, pour Radio Vatican

 
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RD CONGO : Écho de Noël 2016 au diocèse de Tshumbe

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Noël étant une messe de précepte, Mgr Nicolas Djomo, évêque de Tshumbe, a tenu à la célébrer pour 2016 dans sa Cathédrale Sainte-Marie de Tshumbe aux fins de commémorer et vivre le grand mystère de l’Incarnation avec ses ouailles. En effet, sorti de la salle des Négociations politiques en cours en RD Congo, lesquelles se sont poursuivies toute la nuit du 23 au 24 décembre avant d’être suspendues à nouveau, le Prélat a dû prendre directement le vol en direction de son diocèse avant de continuer sur la route de 150 km en véhicule pour arriver à son siège épiscopal autour de 19 h 20. C’est après une heure de repos qu’il rejoindra ses fidèles qui l’attendaient désespérément à l’église cathédrale pour la célébration de la vigile de Noël. Grande était alors la joie de ces derniers de voir leur attente comblée !

A l’homélie, Djomo a commencé par inviter l’assemblée à rendre grâce au Seigneur pour avoir voulu qu’il soit parmi eux afin de célébrer ensemble Noël, la fête de l’Emmanuel, Dieu-avec-nous. Il a par la suite fait remarquer, en commentant les textes liturgiques indiqués, que l’Enfant-Jésus étalé dans la mangeoire est mystérieusement ce Soleil qui se lève sur le monde des ténèbres. Mais plus qu’un astre extérieurement lumineux, Noël est plutôt cette lumière qui pénètre les cœurs, les éclaire de l’obscurité du péché afin de rendre les hommes nouveaux et capables d’aimer de l’amour de Dieu. Ainsi donc, a poursuivi l’Ordinaire du lieu, célébrer Noël c’est célébrer notre renouvellement dans le Christ ainsi que notre joie de devenir nous aussi des signes d’espérance dans une société en mal d’amour et de paix.

L’Évêque de Tshumbe a clôturé son homélie en invitant les fidèles à s’associer au Saint-Père, le Pape François, qui prie pour qu’en ce moment historique de leur pays les consciences de tous les congolais, spécialement celles des dirigeants, soient éclairées par la lumière de Noël afin qu’adviennent pour tous une paix véritable et un bonheur durable !

La messe finie, les chants de Noël se sont poursuivis dans les rues et les communautés pour continuer à célébrer la joie du mystère de l’incarnation : dans son amour infini, Dieu a choisi de se faire l’un de nous afin de faire de nous d’autres dieux !

Fait à Tshumbe, le 26 décembre 2016

Abbé Léonard LUMBUTU

Secrétaire-Chancelier

 
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NIGÉRIA. Libertado Padre Jude Onyebadi, da Diocese de Issele-Uku

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 “Padre Jude Onyebadi foi libertado e está em bom estado de saúde”. Foi o que informou à Rádio Vaticano o Cardeal Onaiyekan, Arcebispo de Abuja, capital da Nigéria. O sacerdote havia sido sequestrado aos 16 de dezembro por três homens armados, na região centro-meridional de Issele-Uku.

Do nordeste do país, por sua vez, chega a notícia da libertação de 2.000 prisioneiros reféns do Boko Haram. Eis o depoimento do Cardeal John Onaiyekan à Rádio Vaticano:

“A Diocese informou que o libertaram. O nosso escritório da Conferência Episcopal, que nos deu a primeira notícia, sucessivamente na tarde de quarta-feira – nos deu uma segunda notícia, de que o padre havia sido libertado, e que estava são e salvo”.

No início os sequestradores haviam pedido um resgate?

“Sim. Uma soma absurda. Geralmente, quando sequestram as pessoas, não é que queiram maltratar as suas vítimas. Querem somente usá-las para obter dinheiro. Neste caso, porém, não puderam receber nada, porque dissemos a eles que não pagaríamos o resgate e que seria inútil insistir. E assim, o libertaram. Como ele foi sequestrado na sua região, na Diocese de Issele-Uku, não me parece que se trate de questões de religião: são todos cristãos ali. Mas sempre fazem assim: pedem o resgate à pobre gente e as pessoas correm prá lá e prá cá para conseguir juntar  alguma coisa, que oferecem. Quando consideram suficiente o que foi “oferecido”, libertam a vítima”.

Portanto, foi possível respirar aliviado por este desfecho feliz, que aliás, não é o primeiro sequestro...

“O sequestro, infelizmente, tornou-se um negócio para os criminosos, aqui, na Nigéria. Ao invés de realizarem roubos à mão armada, sequestram pessoas e depois pedem o resgate. De tanto em tanto recebemos pedido de pagamento de resgate por algum sacerdote sequestrado; até mesmo algumas Irmãs foram sequestradas, há algum tempo, mas foram libertadas depois de dois ou três dias”.

Que linha vocês assumem diante destes sequestros?

“Para além da firme condenação que sempre expressamos contra este modo de agir e contra os sequestradores, pedimos ao governo para melhorar o sistema de segurança para o cidadão comum que não pode circular com uma escolta armada. Também decidimos, como nossa política, não pagar resgates porque se pagarmos, estas pessoas continuarão a sequestrar sacerdotes: estamos por tudo, também nos povoados mais recônditos; sempre corremos o risco de sermos sequestrados”.

Programa Brasileiro da Rádio Vaticano

 
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RUANDA. Destacado grande trabalho das Dioceses nas Escolas

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O abandono escolar, a pobreza e a fome: esses foram alguns dos problemas e dos desafios discutidos dias atrás em Ruanda pelos representantes diocesanos do ensino católico naquele País africano, reunidos na capital Kigali, na sede da Conferência episcopal.

Os participantes do encontro falaram, em particular, do ano escolar 2016 e planearam o ano escolar 2017. Durante as várias sessões foi ressaltado o grande trabalho das dioceses para a construção de novas salas de aula e a reestruturação das já existentes. Foram também avaliadas como positivas as visitas e as animações dos capelães nas escolas.

Governo atrasa subsídios para as escolas

Além do atraso dos subsídios das contribuições do governo para as escolas, foi constatada a falta de um quadro jurídico sobre a cooperação entre o Estado e a Igreja para a administração das escolas, em particular, no que tange à nomeação dos administradores, a selecção dos docentes e os quadros de colaboração. A este propósito, os representantes diocesanos do ensino católico sugeriram que os bispos discutam esses problemas no Ministério da Educação.

Maior envolvimento dos pais e melhor formação para os professores

Ao planear o ano escolar 2017, os participantes estabeleceram trabalhar com os pais para combater o abandono escolar; aumentar a presença dos capelães nas escolas e diversificar a formação espiritual; criar, em cada escola, um serviço de escuta e de acompanhamento; organizar cursos de formação e requalificação dos professores; melhorar o ensino da religião nas escolas católicas; e fazer de modo que em toda diocese se possa ter uma escola na qual seja assegurado o ensino de religião e de história.

Por fim, foi escolhido o tema da Semana da Educação Católica 2017: “A exemplo da primeira comunidade dos cristãos, que a nossa escola seja lugar de unidade e solidariedade”. A Semana será celebrada de 2 a 9 de junho a nível paroquial, diocesano e nacional.

P. Bernardo SUATE,                                  Rádio Vaticano Redação Portuguesa 

 
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RD CONGO : Noël à Bondo et à Kabinda

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La paix pour le pays, l’évêque de Bondo, dans la province du Bas-Uélé, l’a implorée au prince de la paix né à Bethléem. Dans l’homélie des messes qu’il a présidées à Noël dans la cathédrale Sainte-Croix de Bondo, Mgr Etienne Ung’Eyowun a insisté sur la paix que le Christ apporte au monde. Cette paix, a-t-il dit, concerne la bonne santé, la concorde des cœurs, l’absence de guerre, la réconciliation et la solidarité; et la paix est aussi un don de Dieu à recevoir. L’évêque a souhaité à tous les fidèles d’être des artisans de paix, chacun là ou Dieu l’a placé. L’évêque de Bondo a aussi souhaité la joie et la paix à la sœur Régine Talia. Le 25 décembre, elle a prononcé ses premiers vœux dans la Congrégation des Sœurs de Jésus Éducateur de Bondo. L’évêque l’a exhortée à trouver sa joie profonde dans le Christ venu sauver l’humanité.

Au diocèse de Kabinda, dans la province de la Lomami, les chrétiens sont appelés à servir Dieu dans la paix, l’obéissance et l’humilité. L’appel est de Mgr Valentin Masengo. Lors de la messe de Noël, le dimanche 25 décembre, dans la cathédrale saint Martin de Kabinda, l’évêque a rappelé qu’en Jésus, né si humblement à Bethléem de Judée, nous sommes invités à reconnaître le verbe de Dieu qui s’est fait chair, une lumière qui éclaire tout l’Univers. « Comment ne pas être bouleversé par le mystère de l’incarnation, où nous est manifestée toute la tendresse de l’amour de Dieu ? ». L’évêque de Kabinda s’est exclamé ainsi, exhortant chacun à se demander si ce qui détermine son existence, c’est de suivre la volonté de Dieu ou ses propres sentiments. Nous avons besoin d’un sauveur qui nous délivre de nos péchés, et la paix est donnée aux hommes que Dieu agrée, qui font sa volonté, a expliqué Mgr Masengo.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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MOÇAMBIQUE. D. Francisco Chimoio: "Natal tempo de busca constante da paz"

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O Arcebispo de Maputo, Dom Francisco Chimoio, falando em torno da celebração da festa do Natal, que se assinala no dia 25 de Dezembro em curso, afirma que este é um momento especial, pois Deus enviou o seu filho para libertar a humanidade do pecado. Dom Francisco Chimoio acrescenta que o natal nos lembra o amor que Deus tem pela humanidade, a sua criatura.

ʺPara todos nós o natal é uma grande festa, porque o Senhor Deus enviou o seu filho para nos libertar da escravidão do pecado. Enviou o seu filho para nos provar o seu amor. Deus enviou o filho unigénito não para condenar o mundo, mas sim, para salvá-loʺ.

Ser testemunha de Jesus

O arcebispo de Maputo disse ainda que todos os cristãos são chamados a fazer chegar as outras pessoas que não conhecem Jesus, esta presença de Jesus nas nossas vidas, como prova do seu amor.

ʺTodos nós cristãos somos chamados também a fazer chegar a outras pessoas que não conhecem Jesus, esta presença de Jesus. Portanto, amemo-nos como Deus nos amouʺ.

Dom Chimoio deixa apelos aos cristãos

Dom Francisco Chimoio apela à serenidade, seriedade, paciência, amabilidade, harmonia, paz, amor na vida de todos os cristãos, em particular.

ʺProcuremos também nas nossas casas, nos locais de trabalho, onde quer que estejamos, brilhar no estilo de vida o testemunho da serenidade, seriedade, paciência, procura constante pela paz. Jesus que seja um modelo de vida para criarmos em nós um espírito de vida pacíficaʺ.

Dom Francisco Chimoio, arcebispo da Arquidiocese de Maputo, falando por ocasião da festa do nascimento de Jesus, o natal, a celebrar-se a 25 de Dezembro corrente.

Hermínio José,                                Maputo, para a Rádio Vaticano

 
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EGIPTO. Cristãos vivem entre problemas de segurança e sinais positivos

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O bispo católico copta de Assiut, Dom Kyrillos William, descreve à Fundação “Ajuda à Igreja que Sofre” (AIS) o clima que se respira na comunidade cristã no Egipto após o recente ataque à catedral copta do Cairo.

Os últimos brutais ataques terroristas contra fiéis no Cairo causaram uma dor profunda entre os cristãos. Estamos realmente estarrecidos. Terça-feira passada a Igreja copta registrou o 26º mártir do último ataque, uma menina de 10 anos, morta em decorrência das lesões sofridas.

Grande confiança em Deus e grande força

Todavia, ao mesmo tempo, nota-se uma grande confiança em Deus e uma grande força. Isso se dá como no passado, quando os ataques terroristas eram perpetrados para impedir a participação das pessoas nas funções religiosas.

O prelado fala também da reacção da comunidade não-cristã: “estamos recebendo muita solidariedade e simpatia! Muitos ligam ou vêm para manifestar as suas condolências. As autoridades reagiram imediatamente e iniciaram as investigações”.

“O próprio Presidente al-Sisi afirmou que não poderia participar das exéquias se não tivesse sido capaz de identificar o responsável. Isso significa muito – observa Dom William –, especialmente se levarmos em consideração que em outros casos, penso no atentado em Alexandria, verificado alguns anos atrás, ainda não existem pistas investigativas para descobrir os responsáveis.”

E não se trata de um detalhe, acrescenta, porque “as pessoas pensam que polícia e autoridades estão ajudando os culpados, e desta vez não é assim. Um presidente que participa pessoalmente dos funerais e aperta a mão de cada familiar, e de todos os representantes eclesiais, lança um forte sinal”.

Medo de ulteriores ataques

Apesar disso, permanece o medo de ulteriores ataques terroristas durante as festividades natalícias,  porque o autodenominado Estado islâmico ameaçou tais ataques, acrescenta o bispo católico copta.

Quanto à segurança da comunidade cristã, Dom William afirma que “as autoridades responsáveis pediram a nossa colaboração. Além da segurança pública, que é responsabilidade deles, querem treinar o nosso povo, mostrar-lhe como estar vigilantes”.

Nossos funcionários, que se ocupam da segurança nos dias de festa, receberão um treinamento específico em tema de segurança civil. Serão instalados detectores de metal diante da catedral e na residência dos hóspedes. São caros, mas necessários, destaca. O prelado faz votos de um “Natal de paz para a nação”.  

P. Bernardo SUATE,                                  Rádio Vaticano Redação Portuguesa 

 
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Pain hebdomadaire du catholique. Solennité de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu. Année A. Dimanche 01 Janvier 2017. Par l’Ambassadeur Théodor

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I. Traits définitoires du laïcat :

Les laïcs constituent l’ensemble des chrétiens qui ne sont pas membres de l’ordre sacré et de l’ordre religieux (Lumen Gentium n° 31, cf. Can 207 §1) et qui, de par leur baptême, en leur qualité de fidèles, sont incorporés au Christ et intégrés au peuple de Dieu, d’où leur participation, à leur manière, à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ (cf. Can 204 §1). "Tous les laïcs ont le devoir et le droit de travailler à ce que le message divin du salut atteigne sans cesse davantage tous les hommes de tous les temps et de tout l'univers" (Can 211).

II. Textes du jour : Nombres 6,22-27 ; Psaume : 66 ; Galates 4,4-7 ; Luc 2,16-21

III. Commentaire :

Il est heureux que nous débutions cette nouvelle année en fêtant Marie, Mère de Dieu à qui Elisabeth disait : « Tu es bénie entre toutes les femmes. » (Lc 1, 42). En début d’année, nous échangeons des souhaits. La Bible en a aussi les siennes. Dans la première lecture, nous en trouvons une qui est très belle ; il s’agit d’une bénédiction que Dieu a transmise à son peuple : “Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix !” Cette bénédiction s’adressait au peuple de l’ancienne alliance. Elle s’adresse aussi à l’Église d’aujourd’hui et à chacun de nous. Quelles que soient les épreuves qui surviendront en cours d’année, la bénédiction de Dieu nous est toujours offerte.

L’Évangile nous annonce que Dieu vient nous combler bien au-delà de nos espérances. La nuit de Noël, nous avons fêté la naissance de notre Sauveur. Cette bonne nouvelle aurait dû être annoncée aux gens influents du pays, l’empereur Auguste ou au moins aux habitants de Nazareth. Mais Dieu ne voit pas les choses comme nous. Il envoie ses anges vers les bergers. Ces derniers sont des pauvres parmi les pauvres. Ils sont les premiers à recevoir cette bonne nouvelle ; ils sont les premiers à découvrir Marie et Joseph avec le nouveau-né couché dans une mangeoire. Saint Luc nous dit qu’ils repartent en glorifiant Dieu et en le louant pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu.

En ce début d’année, nous pouvons souhaiter que le Christ nous donne à tous « un cœur de berger », un cœur capable de découvrir le Christ, un cœur capable de s’émerveiller de sa présence au milieu de nous, un cœur capable de déceler la présence du Christ là où nous ne pensions pas le rencontrer.

Toutefois, nous nous devons de noter le fort contraste qui se manifeste devant le nouveau-né entre l’attitude des bergers et celle de Marie. Les bergers semblent ne pas vouloir s’arrêter, tant leur découverte les pousse à témoigner, à l’instar de ce qui se passe avec la première communauté après la Pentecôte : tous racontent ce qu’ils ont « entendu et vu » (1 Jn 1,1). Marie, en revanche, est immobile, toute tournée vers son monde intérieur, dans la contemplation de son fils, un peu à la manière d’un creuset dans lequel le minerai lentement se transforme. Tout se passe comme si elle représentait un point stable dans le tourbillon de l’annonce de l’Évangile et que de là émergeait un sens profond de ce qui concerne la personne de Jésus, même si tout ceci reste dans le secret du cœur. Bien avant la sœur de Marthe et de Lazare, elle a « choisi la meilleure part » (Lc 10,42), bien avant le disciple bien-aimé, elle « vit » et elle « crut » (Jn 20,8). L’Évangile n’a retenu que quelques paroles d’elle. Il nous dit aujourd’hui qu’elle « retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. » Elle venait de vivre des événements très forts. En les méditant « dans son cœur », elle découvre la richesse et la beauté de ce qui lui arrive. Ce cœur à cœur avec Dieu est absolument essentiel.

A son exemple, si nous sommes appelés à annoncer les œuvres de Dieu, à faire retentir la louange, nous le sommes aussi à nous retirer dans le silence pour méditer sur ce que, dans nos vies, accomplit la bénédiction de Dieu.

Saint Paul nous dit que « Dieu a envoyé son Fils né d’une femme ». Il nous rappelle ainsi que le Seigneur Jésus, Fils de Dieu, fait pleinement partie de la famille humaine. Dieu nous a donné son Fils pour faire de nous, en Jésus, des fils adoptifs. C’est en écoutant et en suivant le Christ que nous entrons dans une vie de liberté sous la conduite de l’Esprit Saint. Et Marie est toujours là pour nous inviter à faire « tout ce qu’il nous dira ».

 
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La revue de la presse catholique africaine du Mercredi 28 Décembre 2016. Par Albert MIANZOUKOUTA*

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Ainsi que nous le laissions entendre la semaine passée, il n’y a aucun mérite à imaginer que beaucoup de titres des médias catholiques africains vont se ressembler cette semaine. A cause de Noël. Au milieu des innombrables comptes-rendus des célébrations, distinguons ce qu’écrivent deux médias : La CROIX de Madagascar, et PAROISSE SAINT MATHIEU, le portail de la paroisse du même nom et partenaire de La SEMAINE AFRICAINE à Brazzaville (Congo).

A Madagascar, le grand quotidien catholique introduit au débat de toujours autour de Noël : qu’est-ce qui se célèbre, la naissance du Christ ou l’opportunité de réjouissances ? Le journal signale un livre remontant l’histoire de Noël … depuis 353 et constate que : « Les fêtes de la Nativité suscitent toujours la polémique pour certains », et conclut que le livre dont il est question (Cf.  « Noël. Une si longue histoire »… d’Alain Cabantous et François Walter, Payot, 398 p), aide à avoir les idées claires tant Noël a fait l’objet de récupérations même politiques.

Pour ce qui est de la célébration de Noël dans les différents diocèses du monde, appliquons un principe bien connu de la presse, et qui veut qu’on s’intéresse plus aux trains qui arrivent en retard qu’à ceux qui respectent les horaires établis et annoncés. Le titre du portail PAROISSE SAINT MATHIEU de Mbanza-Ndounga donne le ton : « Messe de Noël dans un village du Département du POOL : 17 chrétiens étaient présents ». Explication : le département du Pool, dans le sud du Congo, est aujourd’hui en pleine instabilité entretenue par un pseudo-pasteur contestant, les armes à la main, des résultats électoraux. Les populations ont fui dans la brousse ou ont trouvé refuge dans les centres urbains, vidant littéralement les paroisses dans une contrée où les églises sont toujours bondées surtout pendant les fêtes comme Noël. Wenceslas Daleb Mpassi écrit qu’à Saint Mathieu, « la messe a eu lieu le 24 décembre 2016 à 15h pour que les chrétiens rentrent chez eux avant la tombée de la nuit… A Mbandza-Ndounga centre (où se situe la Paroisse), il n'y a pas eu de Messe. La Paroisse reste momentanément sans prêtre, et les prêtres viennent de Brazzaville pour essayer de garder et maintenir la flamme de la Foi ». Triste !

Au cours des revues de presse précédentes nous avons évoqué la situation des migrants dans les pays du Maghreb. Alors que la presse fait état de violences qualifiées de racistes contre les migrants en Tunisie, DIOCESE DE MARADI Niger nous donne à lire une « Déclaration des organisations de défense des droits de l’homme sur la situation des ressortissants subsahariens en Algérie ». Elle établit que « Les rafles au faciès menées avec brutalité par les forces de sécurité algériennes (police, gendarmerie) ont (eu des) relents racistes et xénophobes ». Elles soulignent : « Les associations et structures signataires de la présente déclaration sont vivement préoccupées par les conséquences dramatiques de l’externalisation des frontières de l’Union européenne au Maghreb et au Sud du Sahara ». Elles s’indignent aussi du silence des pays de provenance des migrants expulsés.

Au Gabon, le 28 décembre a été célébrée la Journée nationale de prière et de lutte contre toute forme de violence. C’est la journée où le Gabon uni se réconcilie dans la dénonciation des crimes rituels, un phénomène que condamne fermement l’Eglise. Le programme annoncé par le portail L’EGLISE CATHOLIQUE AU GABON proposait un triduum dans toutes les paroisses. Les célébrations ont commencé le 11 décembre et se sont clôturées ce 28 par la Messe solennelle des Saints Innocents avec la récitation de la prière de la lutte contre les crimes rituels.

Terminons par une note plus légère. EGLISE CATHOLIQUE RWANDA, portail de la Conférence épiscopale, nous apprend que pour célébrer le centenaire de l’ordination des premiers prêtres rwandais, un tournoi de football a été organisé dans le pays. Et il a opposé en football, basket et en volley les diocèses de Kabgayi et de Kibungo. A.JD Maniraho écrit que c’est en 1917 que furent ordonnés les abbés Balthazar Gafuku et Donat Reberaho. Sur les résultats des rencontres, il écrit : « Le diocèse de Kabgayi a gagné en football sur un score de 4 buts à 0 ; en basketball sur 42 points à 32 et au volleyball sur 2 set à 0 ». Sans appel ! Mais il ajoute quand-même, et c’est sans doute l’essentiel : « Après les matches, c’était la fraternisation ». C’est cela le sport !

* Journaliste à Radio Vatican/Français-Afrique

 
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