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11/01/2017

De nous à vous - From us to you - De nós para vós

De vous à nous - From you to us - De vós para nós

De nous à vous - From us to you - De nós para vós



Catéchèse du Pape (11/01/2017)/Pope’s catechesis (11/01/2017)/Catequese do Papa (11/01/2017)

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Speaker : Frères et sœurs, les Saintes Ecritures nous mettent en garde contre les fausses espérances en dénonçant, en particulier, les idoles en lesquelles nous sommes tentés de mettre notre confiance. Face aux difficultés de la vie, l’homme fait l’expérience de la fragilité de sa foi et sent le besoin de certitudes diverses, de sécurités et de consolations concrètes qui semblent remplir le vide de la solitude et adoucir la peine à croire. Au lieu de favoriser la vie elles conduisent à la mort. Telles sont les idéologies avec leur prétention d’absolu, les richesses, le pouvoir et le succès avec leur illusion d’éternité et de puissance, la santé et la beauté physiques auxquelles tout est parfois sacrifié. Il est nécessaire, bien que demeurant dans le monde, de nous défendre de ces illusions du monde, et de nous en remettre à Dieu qui, seul, donne sa bénédiction. Espérer en Dieu nous fait partager sa vie et fait de nous ses enfants ; nous recevons sa bénédiction et nous sommes sauvés.

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Saint Père :  

Saluto cordialmente i pellegrini di lingua francese, in particolare la Comunità del Seminario San Sulpizio, d’Issy-les-Moulineaux.

Il tempo di Natale che si è appena concluso ha risvegliato la nostra speranza. Questa speranza entri ora nella vostra vita di tutti i giorni, ci sostenga nelle difficoltà e dia senso alla nostra esistenza.

Dio vi benedica!

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Speaker : Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier la Communauté du Séminaire Saint-Sulpice, d’Issy-les-Moulineaux.

Le temps de Noël qui vient de s’achever a réveillé notre espérance. Que cette espérance entre maintenant dans notre vie de tous les jours, qu’elle nous soutienne dans les difficultés et donne sens à notre existence.

Que Dieu vous bénisse !

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Speaker: Dear Brothers and Sisters:  In these first days of the new year, following our celebration of the seasons of Advent and Christmas, with their message of the fulfilment of God’s promises in the coming of the Saviour, we now continue our catechesis on Christian hope.  The Scriptures teach us that side by side with authentic hope, born of trust in God’s word, we can be tempted by false hopes and worldly idols, like money, power or physical beauty.  Hope in God demands strength and perseverance, whereas these false gods promise an easy security, a future we can control.  The Psalmist denounces this kind of idolatry, stating that those who put their trust in images that are the work of human hands, will come to be like them: spiritually blind, deaf and insensible.  God is always greater than we are, and we, created in his image and likeness, cannot reduce him to our size or fabricate other gods, made in our own image and tailored to our desires.  By trusting in God’s word and hoping in his promises, we become more and more like him, sharing in his life and rejoicing in his provident care, revealed in the birth, death and resurrection of Jesus his Son.

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Holly Father:  

Saluto i pellegrini di lingua inglese presenti all’odierna Udienza, specialmente quelli provenienti da Australia, Giappone e  Stati Uniti d’America.  Su tutti voi e sulle vostre famiglie invoco la gioia e la pace del Signore nostro Gesù Cristo.  Dio vi benedica! 

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Speaker: I greet the English-speaking pilgrims and visitors taking part in today’s Audience, particularly those from Australia, Japan and the United States of America.  Upon you and your families, I cordially invoke and abundance of joy and peace in our Lord Jesus Christ.  God bless you!

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Locutor: Ter esperança – esperar no futuro, crer na vida – é uma necessidade primária do ser humano. Mas é importante que esta esperança esteja posta em alguém que verdadeiramente possa ajudar a viver, possa dar sentido à nossa existência. Por isso, a Sagrada Escritura acautela-nos contra falsas esperanças que o mundo nos apresenta e às quais muitas vezes nos sentimos tentados a confiar: são falsos ídolos. E não se trata apenas de imagens feitas de metal ou de barro, mas também imagens construídas na nossa mente, quando confiamos em realidades limitadas que transformamos em absolutos ou quando reduzimos Deus aos nossos esquemas e ideias de divindade: um deus à nossa medida, que possa servir as nossas exigências e intervir magicamente para mudar a realidade e torná-la como a queremos nós. Neste caso o homem, feito à imagem de Deus, fabrica um deus à sua própria imagem e uma imagem mal conseguida, pois não ouve, não age e sobretudo não pode falar. À esperança no Senhor da vida, que, com a sua Palavra, criou o mundo e conduz a nossa existência, contrapomos a confiança em imagens mudas. As ideologias com a sua pretensão de absoluto, as riquezas, o poder e o sucesso, com a sua ilusão de eternidade e omnipotência, valores como a beleza física e a saúde vistos como ídolos aos quais tudo se sacrifica: tudo isso são realidades que confundem a mente e o coração e, em vez de favorecer a vida, conduzem à morte. A mensagem do Salmo é muito clara: se colocamos a nossa esperança em tais ídolos, ficamos como eles: imagens vazias, com mãos que não apalpam, pés que não caminham, bocas que não podem falar. Não temos nada para dizer, tornamo-nos incapazes de ajudar, melhorar a vida, sorrir, dar-se. Pelo contrário, se pomos a nossa esperança em Deus, tornamo-nos como Ele, partilhamos a sua vida e irradiamos a sua bênção sobre a terra.

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Santo Padre:  

Carissimi pellegrini di lingua portoghese, un cordiale saluto a tutti voi, specialmente ai membri del «Grupo de Cavaquinhos de Passos de Silgueiros». Sui vostri passi, invoco la grazia dell’incontro con Dio: Gesù è la Tenda divina in mezzo a noi. Andate da Lui, vivete nella sua amicizia e avrete la vita eterna. Su di voi e sulle vostre famiglie, scenda la Benedizione di Dio!

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Locutor: Amados peregrinos de língua portuguesa, cordiais saudações para todos vós, de modo especial para os membros do Grupo de Cavaquinhos de Passos de Silgueiros. Sobre os vossos passos, invoco a graça do encontro com Deus: Jesus Cristo é a Tenda divina no meio de nós. Ide até Ele, vivei na sua amizade e tereis a vida eterna. Sobre vós e vossas famílias desça a Bênção de Deus!

 
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Discours du Pape au corps diplomatique accrédité près le Saint Siège

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Comme de tradition en chaque début d’année, le Saint Père a reçu, le lundi 9 janvier 2017 au Vatican, le corps diplomatique accrédité près le Saint Siège. Cette rencontre est une occasion au cours de laquelle le Pape dresse les lignes directrices de la diplomatie vaticane pour l’année. Devant les ambassadeurs et représentants des 182 Etats qui entretiennent des relations diplomatiques avec le Saint Siège, François est revenu sur ce dont souffre le plus le monde aujourd’hui : le manque de paix, la paix qui est une vertu et un don. Près de 100 ans après la fin de la première guerre mondiale, la paix reste encore seulement un rêve lointain pour des nombreuses personnes, a fait observer le Saint Père. Au début de son discours, François a fait part d’un constat inquiétant : il s’agit d’un « sentiment général de peur » et d’un « climat d’angoisse et d’incertitude pour l’avenir ». Après avoir cité la liste des pays touchés par le terrorisme fondamentaliste au cours de l’année 2016, le Saint Père a fait un tour d’horizon conflits et des situations de crise, avant d’appeler les Etats à s’attaquer aux racines qui minent le chemin vers la Paix. Le Pape a souligné l’importance de travailler pour une paix active et a relevé la contribution de l’Eglise dans différents processus de paix à travers de nombreux pays. Il a fait un appel aux chefs religieux de s’unir pour rappeler avec force qu’on ne peut jamais tuer au nom de Dieu. Les religions ont un rôle fondamental à jour pour la paix a insisté François, qui a en outre rappeler le respect des libertés religieuses, des traditions et des lois, même de la part des migrants. Mais le Saint Père a aussi rappeler le souci de protéger les enfants et de donner aux jeunes des raisons d’espérer. Après avoir appelé l’Europe à retrouver son identité en redécouvrant ses propres racines, François a conclu son discours en soulignant l’importance d’adresser toujours une parole d’espérance qui indique aussi une perspective de chemin, malgré les nombreux crises et conflits

ci-après, le texte intégral du discours du Pape, intervenu après la présentation des vœux du doyen du corps diplomatique accrédité près le Saint Siège, M. Armindo Fernandes do Espírito Santo Vieira, Ambassadeur de l’Angola.

Discours au Corps diplomatique - janvier 2017

«Excellences, chers Ambassadeurs, Mesdames et Messieurs,

Je vous adresse une cordiale bienvenue et je vous remercie pour votre présence si nombreuse et attentive à ce traditionnel rendez-vous qui permet de nous échanger mutuellement le vœu que l’année commencée depuis peu soit pour tous un temps de joie, de prospérité et de paix. Je remercie particulièrement le Doyen du Corps diplomatique, Son Excellence Monsieur Armindo Fernandes do Espírito Santo Vieira, Ambassadeur d’Angola, pour les paroles déférentes qu’il m’a adressées au nom de tout le Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, qui s’est récemment agrandi suite à l’établissement des relations diplomatiques avec la République islamique de Mauritanie, réalisé il y a un mois. Je désire également exprimer ma gratitude aux nombreux Ambassadeurs résidents à Rome, dont le nombre s’est accru au cours de la dernière année, comme aussi aux Ambassadeurs non-résidents, qui par leur présence aujourd’hui entendent souligner les liens d’amitié qui unissent leurs peuples au Saint-Siège. En même temps, il me tient à cœur d’adresser particulièrement mes condoléances à l’Ambassadeur de la Malaisie, faisant mémoire de son prédécesseur, Dato’ Mohd Zulkephli Bin Mohd Noor, décédé en février dernier.

Au cours de l’année passée, les relations entre vos pays et le Saint-Siège ont eu l’occasion de s’approfondir ultérieurement grâce aux visites appréciées de nombreux chefs d’État et de gouvernement, en concomitance aussi avec les divers rendez-vous qui ont constellé le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, conclu depuis peu. Divers ont aussi été les Accords bilatéraux signés ou ratifiés, qu’ils soient de caractère général, en vue de reconnaître le statut juridique de l’Église avec la République Démocratique du Congo, la République Centrafricaine, le Bénin et avec le Timor Oriental, ou de caractère plus spécifique comme l’Avenant signé avec la France, ou la Convention en matière fiscale avec la République Italienne, récemment entrée en vigueur, auxquels s’ajoute le Memorandum d’Entente entre la Secrétairerie d’État et le Gouvernement des Émirats Arabes Unis. En outre, dans la perspective de l’engagement du Saint-Siège à être fidèle aux obligations engagées par les accords souscrits a été aussi réalisée une pleine mise en œuvre du Comprehensive Agreement avec l’État de Palestine, entré en vigueur il y a une année.

Chers Ambassadeurs,

Il y a un siècle, le monde se trouvait en plein dans le premier conflit mondial. Un massacre inutile, où les nouvelles techniques de combat semaient la mort et causaient d’effroyables souffrances aux populations civiles sans défense. En 1917, le visage du conflit changea profondément, acquérant une physionomie toujours plus mondiale tandis qu’apparaissaient à l’horizon ces régimes totalitaires qui seraient pour longtemps cause de divisions déchirantes. Cent années après, de nombreuses régions du monde peuvent dire avoir bénéficié de périodes prolongées de paix, qui ont favorisé l’opportunité d’un développement économique et des formes de bien-être sans précédents. Si pour beaucoup aujourd’hui, la paix semble, de quelque manière, un bien établi, presque un droit acquis auquel on ne fait plus très attention, pour trop elle est encore seulement un lointain mirage. Des millions de personnes vivent encore au centre de conflits insensés. Même dans des lieux un temps considérés comme sûrs, on perçoit un sentiment général de peur. Nous sommes fréquemment accablés par des images de mort, de douleur d’innocents qui implorent aide et consolation, de deuil de qui pleure un être cher à cause de la haine et de la violence, du drame des réfugiés qui fuient la guerre ou des migrants qui périssent tragiquement.

Je voudrais donc consacrer la rencontre d’aujourd’hui au thème de la sécurité et de la paix, puisque dans le climat d’appréhension générale pour le présent et d’incertitude et d’angoisse pour l’avenir, dans lequel nous nous trouvons immergés, je pense important d’adresser une parole d’espérance, qui indique aussi une perspective de chemin.

Il y a quelques jours, nous avons célébré la 50ème Journée mondiale de la Paix, instituée par mon bienheureux prédécesseur, le Pape Paul VI «comme un souhait et une promesse, à l’ouverture du calendrier qui mesure et décrit le chemin de la vie humaine dans le temps. Nous voudrions voir la paix, avec son juste et bienfaisant équilibre, dominer le déroulement de l’histoire à venir». Pour les chrétiens, la paix est un don du Seigneur, acclamé et chanté par les anges au moment de la naissance du Christ : «Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime» (Lc 2, 14). Elle est un bien positif, «le fruit d’un ordre qui a été implanté dans la société humaine» par Dieu et «n’est pas simplement absence de guerre». Elle ne peut «se réduire à maintenir stable l’équilibre de forces adverses», elle exige plutôt l’engagement de ces personnes de bonne volonté qui «aspirent sans cesse à une justice plus parfaite».

Dans cette perspective, j’exprime ma vive conviction que chaque expression religieuse soit appelée à promouvoir la paix. On a pu l’expérimenter de manière significative au cours de la Journée mondiale de prière pour la paix, qui s’est tenue à Assise en septembre dernier, au cours de laquelle les représentants des différentes religions se sont retrouvés pour «prêter notre voix à tous ceux qui souffrent, à tous ceux qui sont sans voix et sans personne qui les écoute», comme aussi au cours de ma visite au Temple Majeur de Rome ou à la Mosquée de Bakou.

Nous savons combien n’ont pas manquées les violences motivées religieusement, à partir justement de l’Europe, où les divisions historiques entre les chrétiens ont duré trop longtemps. Dans mon récent voyage en Suède, j’ai voulu rappeler le besoin urgent de guérir les blessures du passé et de cheminer ensemble vers des buts communs. A la base d’un tel chemin, il ne peut qu’y avoir le dialogue authentique entre les différentes confessions religieuses. C’est un dialogue possible et nécessaire, comme j’ai cherché à en témoigner dans la rencontre qui a eu lieu à Cuba avec le Patriarche Cyrille de Moscou, comme aussi au cours des voyages apostoliques en Arménie, Géorgie et Azerbaïdjan, où j’ai perçu la juste aspiration de ces populations à calmer les conflits qui depuis des années portent préjudice à la concorde et à la paix.

En même temps, il est opportun de ne pas oublier les multiples œuvres, d’inspiration religieuse, qui concourent, tant de fois aussi avec le sacrifice des martyrs, à l’édification du bien commun, à travers l’éducation et l’assistance, surtout dans les régions les plus difficiles et sur les théâtres de conflit. De telles œuvres contribuent à la paix et donnent un témoignage de la manière dont on peut concrètement vivre et travailler ensemble, même en appartenant à des peuples, à des cultures et à des traditions différentes, toutes les fois où l’on place la dignité de la personne humaine au centre de ses activités.

Malheureusement, nous sommes conscients qu’encore aujourd’hui, l’expérience religieuse, au lieu d’ouvrir aux autres, peut parfois être utilisée comme prétexte de fermetures, de marginalisations et de violences. Je me réfère particulièrement au terrorisme de matrice fondamentaliste, qui a fauché encore l’année dernière de nombreuses victimes dans différents pays, en Afghanistan, Bangladesh, Belgique, Burkina Faso, Égypte, France, Allemagne, Jordanie, Irak, Nigéria, Pakistan, États-Unis d’Amérique, Tunisie et Turquie. Ce sont des gestes vils, qui utilisent des enfants pour tuer, comme au Nigéria ; ils visent celui qui prie, comme dans la Cathédrale copte du Caire, ou simplement celui qui se promène dans les rues de la ville, comme à Nice et à Berlin, ou simplement celui qui fête l’arrivée du nouvel an, comme à Istanbul.

Il s’agit d’une folie homicide qui abuse du nom de Dieu pour semer la mort, dans la tentative d’affirmer une volonté de domination et de pouvoir. Je fais donc appel à toutes les autorités religieuses afin qu’elles soient unies pour rappeler avec force qu’on ne peut jamais tuer au nom de Dieu. Le terrorisme fondamentaliste est un fruit d’une grave misère spirituelle, à laquelle est souvent liée aussi une grande pauvreté sociale. Elle peut être pleinement vaincue seulement avec la contribution commune des leaders religieux et politiques. Aux premiers, revient la tâche de transmettre des valeurs religieuses qui n’admettent pas d’opposition entre la crainte de Dieu et l’amour pour le prochain. Aux seconds, il revient de garantir dans l’espace publique le droit à la liberté religieuse, en reconnaissant la contribution positive qu’elle exerce dans l’édification de la société civile, où ne peuvent être perçues comme contradictoires l’appartenance sociale, sanctionnée par le principe de citoyenneté, et la dimension spirituelle de la vie. À celui qui gouverne revient, en outre, la responsabilité d’éviter que se forment ces conditions qui deviennent un terrain fertile pour le déferlement des fondamentalismes. Cela demande des politiques sociales adaptées en vue de combattre la pauvreté, qui ne peuvent pas se séparer d’une valorisation sincère de la famille, comme lieu privilégié de la maturation humaine, et d’importants investissements dans le domaine éducatif et culturel.

À ce sujet, j’accueille avec intérêt l’initiative du Conseil de l’Europe sur la dimension religieuse du dialogue interculturel, qui l’année passée a mis en relief le thème du rôle de l‘éducation dans la prévention de la radicalisation qui conduit au terrorisme et à l’extrémisme violent. Il s’agit d’une opportunité pour approfondir la contribution du phénomène religieux et le rôle de l’éducation pour une véritable pacification du tissu social, nécessaire pour le vivre-ensemble dans une société multiculturelle.

Dans ce sens, je désire exprimer la conviction que chaque autorité politique ne doit pas se limiter à garantir la sécurité de ses citoyens – ce qui peut facilement reconduire à une simple “vie tranquille”- mais est aussi appelé à se faire véritable promoteur et artisan de paix. La paix est une “vertu active” qui demande l’engagement et la collaboration de chaque personne et du corps social tout entier dans son ensemble. Comme l’observait le Concile Vatican II – «la paix n’est jamais définitivement acquise, mais est toujours à construire», protégeant le bien des personnes, en respectant leur dignité. L’édifier demande surtout de renoncer à la violence dans la défense de ses propres droits. C’est vraiment à ce principe que j’ai voulu consacrer le message pour la Journée mondiale de la Paix 2017, l’intitulant : «La non-violence : style d’une politique pour la paix», pour rappeler surtout combien la non-violence est un style politique, basé sur le primat du droit et de la dignité de chaque personne.

Construire la paix exige aussi que «soient éliminées les causes de discorde qui nourrissent les guerres», à commencer par les injustices. En effet, il existe un lien intime entre la justice et la paix. «Mais, observait saint Jean-Paul II, parce que la justice humaine est toujours fragile et imparfaite, exposée qu’elle est aux limites et aux égoïsmes des personnes et des groupes, elle doit s’exercer et, en un sens, être complétée par le pardon qui guérit les blessures et qui rétablit en profondeur les rapports humains perturbées. (…) Le pardon ne s’oppose d’aucune manière à la justice [mais] il vise plutôt cette plénitude de justice qui mène à la tranquillité de l’ordre, (…) qui est guérison en profondeur des blessures qui ensanglantent les esprits. Pour cette raison, la justice et le pardon sont tous les deux essentiels». Ces paroles aujourd’hui plus que jamais actuelles, ont rencontré la disponibilité de quelques Chefs d’État ou de Gouvernement à accueillir mon invitation à accomplir un geste de clémence envers les prisonniers. À eux, comme aussi à tous ceux qui s’emploient à créer des conditions de vie dignes pour les détenus et à favoriser leur réinsertion dans la société, je désire exprimer ma particulière reconnaissance et gratitude.

Je suis convaincu que pour beaucoup, le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde a été une occasion particulièrement propice aussi pour découvrir la «grande et positive incidence de la miséricorde en tant que valeur sociale». Chacun peut ainsi contribuer à donner vie à «une culture de la miséricorde, fondée sur la redécouverte de la rencontre des autres : une culture dans laquelle personne ne regarde l’autre avec indifférence ni ne détourne le regard quand il voit la souffrance des frères». Ainsi seulement on pourra construire des sociétés ouvertes et accueillantes envers les étrangers et, en même temps, sûres et en paix à l’intérieur. Cela est d’autant plus nécessaire dans le temps présent où des flux migratoires considérables continuent sans arrêt dans différentes parties du monde. Je pense d’une façon particulière aux nombreux migrants et réfugiés dans certaines régions de l’Afrique, dans le Sud-Est asiatique et à tous ceux qui fuient les zones de conflit au Moyen-Orient.

L’année dernière, la Communauté internationale s’est confrontée à deux importants rendez-vous convoqués par les Nations Unies : le premier Sommet Humanitaire Mondial et le Sommet sur les Grands Mouvements de Réfugiés et de Migrants. Un engagement commun en faveur des migrants, des personnes déplacées et des réfugiés, qui permette de leur donner un accueil digne, est nécessaire. Ceci implique de savoir conjuguer le droit «de tout homme […] de se rendre à l’étranger et de s’y fixer», et en même temps de garantir la possibilité d’intégrer les migrants dans les tissus sociaux où ils s’insèrent, sans que ceux-ci sentent leur sécurité, leur identité culturelle et leurs équilibres sociopolitiques menacés. D’autre part, les migrants eux-mêmes ne doivent pas oublier qu’ils ont le devoir de respecter les lois, la culture et les traditions des pays dans lesquels ils sont accueillis.

Une démarche prudente de la part des autorités publiques ne comprend pas la mise en œuvre de politiques de fermeture envers les migrants, mais implique d’évaluer avec sagesse et prévoyance jusqu’à quel point leur pays est en mesure d’offrir une vie décente aux migrants, spécialement à ceux qui ont effectivement besoin de protection, sans porter atteinte au bien commun des citoyens. Surtout, on ne peut pas réduire la crise dramatique actuelle à un simple comptage numérique. Les migrants sont des personnes, avec des noms, des histoires, des familles, et une véritable paix ne pourra jamais advenir tant qu’il y aura même un seul être humain violé dans son identité personnelle et réduit à être un simple numéro statistique ou un objet d’intérêt économique.

Le problème migratoire est une question qui ne peut laisser aucun pays indifférent alors que d’autres assument l’obligation humanitaire d’affronter une situation d’urgence qui semble être sans fin, souvent avec d’importants efforts et de lourdes difficultés. Tous devraient se sentir constructeurs et participants du bien commun international, également par des gestes concrets d’humanité qui sont des facteurs essentiels de cette paix et de ce développement que des nations entières et des millions de personnes attendent encore. Je suis pour cela reconnaissant aux nombreux pays qui, avec générosité, accueillent ceux qui sont dans le besoin, en commençant par divers pays européens, en particulier l’Italie, l’Allemagne, la Grèce et la Suède.

Je resterai toujours marqué par le voyage que j’ai fait avec mes frères le Patriarche Bartholomée et l’Archevêque Jérôme à l’île de Lesbos, où j’ai vu et touché de la main la situation dramatique  des camps de réfugiés, mais aussi l’humanité et l’esprit de service de beaucoup de personnes engagées à les assister. Il ne faut pas oublier non plus l’accueil offert par d’autres pays européens et du Moyen Orient, comme le Liban, la Jordanie, la Turquie, comme aussi l’engagement de divers d’Afrique et d’Asie. Au cours de mon voyage au Mexique également, où j’ai pu faire l’expérience de la joie du peuple mexicain, je me suis senti proche des milliers de migrants d’Amérique Centrale, qui affrontent de terribles injustices ainsi que des dangers en essayant de trouver un avenir meilleur, victimes d’extorsion et objets de ce déplorable commerce – forme horrible d’esclavage moderne – qu’est la traite des personnes.

Une telle “vision réduite” de l’homme, qui prête le flanc à la diffusion de l’iniquité, des inégalités sociales, de la corruption, est ennemie de la paix. Au sujet de ce dernier phénomène, le Saint-Siège a pris de nouveaux engagements en déposant, formellement le 19 septembre dernier, l’instrument d’adhésion à la Convention des Nations Unies contre la Corruption, adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 31 octobre 2003.

Dans son Encyclique Populorum progressio, dont c’est le cinquantième anniversaire cette année, le Bienheureux Paul VI rappelait comment ces inégalités provoquent des discordes. «Le chemin de la paix passe par le développement» que les pouvoirs publics ont le devoir d’encourager et de favoriser, en créant les conditions d’une distribution plus égale des ressources et en stimulant les opportunités de travail surtout pour les plus jeunes. Il y a encore trop de personnes dans le monde, surtout des enfants, qui souffrent de pauvreté endémique et qui vivent dans des conditions d’insécurité alimentaire – et même de faim – alors que les ressources naturelles font l’objet de l’exploitation avide d’un petit nombre et que d’énormes quantités de nourriture sont jetées tous les jours.

Les enfants et le jeunes sont l’avenir, c’est pour eux que l’on travaille et construit. Ils ne peuvent pas être égoïstement négligés et oubliés. Pour cette raison, comme je l’ai rappelé récemment dans une lettre envoyée à tous les Évêques, je considère comme prioritaire la défense des enfants, dont l’innocence est souvent brisée sous le poids de l’exploitation, du travail clandestin et d’esclave, de la prostitution ou des abus des adultes, des bandits et des marchands de mort.

Au cours de mon voyage en Pologne, à l’occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse, j’ai pu rencontrer des milliers de jeunes, pleins d’enthousiasme et de joie de vivre. Mais j’ai vu la douleur et la souffrance de beaucoup d’autres. Je pense aux jeunes gens et jeunes filles qui subissent les conséquences de l’atroce conflit en Syrie, privés des joies de l’enfance et de la jeunesse : de la possibilité de jouer librement à l’opportunité d’aller à l’école. Ma pensée constante va vers eux et vers tout le cher peuple syrien, alors que je fais appel à la Communauté internationale pour qu’on agisse avec diligence pour donner vie à des négociations sérieuses mettant définitivement un point final au conflit qui est en train de provoquer une véritable catastrophe humanitaire. Chacune des parties en cause doit avoir comme prioritaire le respect du droit humanitaire international, en garantissant la protection des civils et l’assistance humanitaire nécessaire à la population. Le souhait commun est que la trêve récemment signée puisse être un signe d’espérance pour tout le peuple syrien, qui en a un profond besoin.

Ceci exige aussi que l’on agisse pour éradiquer le déplorable commerce des armes et l’élan continuel à produire et répandre des armements toujours plus sophistiqués. Les expériences conduites dans la péninsule coréenne, qui déstabilisent toute la région et posent d’inquiétantes questions à toute la communauté internationale autour du risque d’une nouvelle course aux armes nucléaires, causent un grand trouble. Les paroles de saint Jean XXIII dans Pacem in Terris demeurent encore très actuelles, quand il affirmait que «la sagesse, le sens de l’humanité réclament qu’on arrête la course aux armements, la réduction parallèle et simultanée de l’armement existant dans les divers pays, la proscription de l’arme atomique». Dans cette perspective, et aussi en vue de la prochaine Conférence sur le Désarmement, le Saint-Siège s’emploiera à promouvoir une éthique de la paix et de la sécurité qui va au-delà de cette peur et “fermeture” qui conditionne le débat sur les armes nucléaires.

De plus, en ce qui concerne les armements conventionnels, il faut remarquer la facilité avec laquelle on peut souvent accéder au marché des armes, y compris de petit calibre, ce qui, en plus d’aggraver la situation dans les diverses zones de conflit, produit un sentiment diffus et général d’insécurité et de peur d’autant plus dangereux que nous traversons des moments d’incertitude sociale et de changements d’époque comme l’actuel.

L’idéologie, qui utilise les difficultés sociales pour attiser le mépris et la haine et qui voit l’autre comme un ennemi à anéantir, est ennemie de la paix. Malheureusement, de nouvelles formes d’idéologies se présentent continuellement à l’horizon de l’humanité. Se déguisant en porteuses de bien pour le peuple, elles laissent au contraire derrière elles pauvreté, divisions, tensions sociales, souffrance et souvent aussi, la mort. La paix, au contraire, se conquiert par la solidarité. D’elle germe la volonté de dialogue et la collaboration qui trouve dans la diplomatie un instrument fondamental. L’engagement convaincu du Saint-Siège et de l’Église catholique à écarter les conflits, ou à accompagner les processus de paix, de réconciliation et de recherche de solutions négociées avec les autres, se situe dans la perspective de la miséricorde et de la solidarité. Voir que certaines tentatives entreprises rencontrent la bonne volonté de beaucoup de personnes qui, de diverses parties, œuvrent activement et effectivement pour la paix, donne du courage. Je pense aux efforts accomplis ces deux dernières années pour rapprocher Cuba et les États-Unis. Je pense aussi à l’effort entrepris avec ténacité, quoiqu’avec difficultés, pour terminer des années de conflit en Colombie.

Cette démarche entend favoriser la confiance réciproque, soutenir des chemins de dialogue et souligner la nécessité de gestes courageux, qui sont toujours plus urgents également au proche Venezuela, où les conséquences de la crise politique, sociale et économique pèsent depuis longtemps sur la population civile ; ou bien dans d’autres parties du globe, en commençant par le Moyen Orient, non seulement pour mettre fin au conflit syrien, mais aussi pour favoriser une société pleinement réconciliée en Irak et au Yémen.  De plus, le Saint-Siège renouvelle son appel pressant afin que reprenne le dialogue entre Israéliens et Palestiniens pour arriver à une solution stable et durable qui garantisse la coexistence pacifique de deux États à l’intérieur de frontières reconnues internationalement. Aucun conflit ne peut devenir une habitude dont il semble presque qu’on ne puisse se défaire. Israéliens et Palestiniens ont besoin de paix. Tout le Moyen-Orient a un besoin urgent de paix !

De même, je souhaite la pleine mise en œuvre des accords destinés à rétablir la paix en Libye, où il est très urgent de réparer les divisions de ces dernières années. De la même manière, j’encourage tout effort au niveau local et international pour reprendre la cohabitation civile au Soudan et au Sud Soudan, en République Centrafricaine, tourmentés par de persistants affrontements armés, des massacres et des dévastations, comme également en d’autres nations du continent marquées par des tensions et une instabilité politique et sociale. En particulier j’exprime le souhait que le récent accord signé dans la République Démocratique du Congo, contribue à faire en sorte que ceux qui ont des responsabilités politiques s’emploient avec diligence à favoriser la réconciliation et le dialogue entre toutes les composantes de la société civile. Ma pensée va, de plus, au Myanmar pour qu’une coexistence pacifique soit favorisée et, qu’avec l’aide de la communauté internationale, on ne manque pas d’assister ceux qui en ont un grave et urgent besoin.

En Europe aussi, où les tensions ne manquent pas, la disponibilité au dialogue est l’unique voie pour garantir la sécurité et le développement du continent. Par conséquent, j’accueille favorablement les initiatives visant à favoriser le processus de réunification de Chypre, qui voit aujourd’hui une reprise des négociations, tandis que je souhaite qu’avec détermination se poursuive en Ukraine la recherche de solutions envisageables pour la pleine réalisation des engagements pris par les parties, et surtout, pour que soit donnée une réponse rapide à la situation humanitaire qui demeure encore grave.

L’Europe entière est en train de traverser un moment décisif de son histoire, où elle est appelée à retrouver son identité. Ceci exige qu’elle redécouvre ses propres racines afin de pouvoir modeler son avenir. Face aux poussées qui désagrègent, il est toujours plus urgent de mettre à jour l’“idée d’Europe” pour faire naître un nouvel humanisme basé sur la capacité d’intégrer, de dialoguer et de générer, qui a rendu grand celui qu’on appelle Vieux Continent. Le processus d’unification européenne, commencé après le second conflit mondial, a été et continue d’être une occasion unique de stabilité, de paix et de solidarité entre les peuples. Je ne peux que rappeler ici l’intérêt et la préoccupation du Saint-Siège pour l’Europe et pour son avenir, ayant conscience que les valeurs sur lesquelles ce projet – dont c’est le soixantième anniversaire cette année - tire son origine et se fonde, sont communes à tout le continent et franchissent les frontières même de l’Union Européenne.

Excellence, Mesdames et Messieurs,

Construire la paix signifie toutefois aussi œuvrer activement pour la sauvegarde de la création. L’Accord de Paris sur le climat, entré récemment en vigueur, est un signe important de l’engagement commun pour laisser à ceux qui viendront après nous un monde beau et vivable. Je souhaite que l’effort entrepris récemment pour faire face aux changements climatiques trouve une coopération de tous toujours plus vaste, puisque la terre est notre maison commune et qu’il faut considérer que les choix de chacun ont des répercussions sur la vie de tous.

Il est cependant aussi évident qu’il y a des phénomènes qui dépassent les possibilités de l’action humaine. Je fais référence aux nombreux tremblements de terre qui ont touché certaines régions du monde. Je pense avant tout à ceux qui ont eu lieu en Équateur, en Italie et en Indonésie, qui ont causé de nombreuses victimes, et où beaucoup de personnes vivent encore dans des conditions de grande précarité. J’ai pu visiter personnellement certaines zones frappées par le tremblement de terre dans le centre de l’Italie, où, tout en constatant les blessures que le séisme a provoqué à une terre riche d’art et de culture, j’ai pu partager la souffrance de beaucoup de personnes, et en même temps leur courage et leur détermination à reconstruire tout ce qui a été détruit. Je souhaite que la solidarité qui a uni le cher peuple italien dans les heures qui ont suivi le tremblement de terre continue d’animer la nation entière, surtout en ce moment délicat de son histoire. Le Saint-Siège et l’Italie sont particulièrement liés pour des raisons historiques, culturelles et géographiques évidentes. Ce lien est apparu de manière évidente au cours de l’année jubilaire, et je remercie toutes les Autorités italiennes pour l’aide offerte dans l’organisation de cet événement, ainsi que pour garantir la sécurité des pèlerins venus de partout dans le monde.

Chers Ambassadeurs,

La paix est un don, un défi et un engagement. Un don parce qu’elle jaillit du cœur même de Dieu ; un défi parce qu’elle est un bien qui n’est jamais acquis et qui est toujours à conquérir ; un engagement parce qu’elle exige le travail passionné de toute personne de bonne volonté dans sa recherche et sa construction. Il n’y a donc pas de véritable paix sinon à partir d’une vision de l’homme qui sache en promouvoir le développement intégral, en tenant compte de sa dignité transcendante, puisque «le développement est le nouveau nom de la paix», comme le rappelait le Bienheureux Paul VI. Ceci est donc mon souhait pour l’année qui vient de commencer : qu’entre nos pays et leurs peuples les occasions de travailler ensemble et de construire une paix authentique puissent grandir. Pour sa part, le Saint-Siège, et en particulier la Secrétairerie d’État, sera toujours disponible pour collaborer avec tous ceux qui s’engagent à mettre fin aux conflits en cours et apporter soutien et espérance aux populations qui souffrent.

Dans la liturgie nous prononçons la salutation “que la paix soit avec vous”. Par cette expression, gage d’abondantes bénédictions divines, je renouvelle à chacun de vous, distingués membres du Corps Diplomatique, à vos familles, aux pays que vous représentez ici, mes vœux les plus sincères pour l’année nouvelle.

Merci.»

 
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ÁFRICA. RV lança nova rubrica sobre mulher e música em África

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Trata-se da rubrica “África em clave feminina: música e arte”. Mais de 15 anos após a inauguração da rubrica  semanal  “África. Vozes Femininas: Igreja, sociedade”, o Programa Português para a África dá vida a mais uma emissão semanal sobre a mulher:  “África em clave feminina: música e arte”. Sinal da atenção que a Rádio Vaticano dá à mulher africana. Isto também na linha dos recentes pronunciamentos de Papas favoráveis a uma presença mais ampla e qualificada da mulher na Igreja e na sociedade. Por isso, ao lado da música e de outras artes, frutos da criatividade feminina africana, esta emissão semanal, de quase meia hora, lançará também um breve olhar a esses pronunciamentos papais. Pronunciamentos que as fundadoras da primeira Associação de Mulheres no Vaticano (cujo acrónimo em italiano é D.VA), registada em setembro de 2016, sentiram como um encorajamento. 

No que toca à música, rainha desta emissão, que se pode ouvir todas as quintas-feiras, das 13 às 13.30, hora de Roma, em FM 103.8, DAB+ e via internet em www.radiovaticana.va, clicando seguidamente em português, damos espaço na primeira edição à cantora guineense, Eneida Marta. 

Nascida na Guiné-Bissau há 42 anos, Eneida, sonhava ser polícia, mas, aos 17 anos,  o destino levou-a para Portugal, onde anos mais tarde viria a sentir o desejo de cantar. No seu coração está, todavia, a Guiné-Bissau, com as suas tradições, as suas riquezas positivas. É esta positividade, em contraste com a crise sociopolítica que o país vem vivendo há anos, que Eneida procura transmitir nos seus quatro discos publicados entre 2001  e 2015: “Nô Storia”, “Amari” “Lôpe Kai”, e “Nha Sonho”.

Dulce ARAÚJO,                                 Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa

 
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Vatican Radio Communiqué/Communiqué Radio Vatican/Comunicado da Rádio Vaticano

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If you are listening to us on Shortwave, we would greatly appreciate a short report from you on the quality of our programs and of the signal reaching you. Please address your report to: The Africa Promotions Office for Africa, Vatican Radio, 00120 Vatican City.

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Nous demandons à nos auditeurs qui nous suivent sur les Ondes courtes de bien vouloir nous faire parvenir un rapport d’écoute sur la qualité de la réception de nos programmes, à l’adresse du Bureau de Promotion-Afrique de Radio Vatican, 00120 Cité du Vatican.

*

Pedimos aos nossos ouvintes que nos escutam em Ondas Curtas que nos enviem um relatório de escuta sobre a qualidade da recepção dos nossos programas, escrevendo ao seguinte endereço do Serviço de Promoção-África da Rádio Vaticano, 00120 Cidade do Vaticano.

 
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Avis pour les radios catholiques africaines et les auditeurs de Radio Vatican/ Notice to Catholic Radio Stations in Africa and listeners of Vatican Ra

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Radio Vatican avait produit en 2011 un album musical, Afrika tenda amani (fais la paix, Afrique), avec le concours de quelques artistes musiciens africains dont Papa Wemba de la République démocratique du Congo et Bonga d’Angola. Cet album qui accompagne l’exhortation post-synodale Africae munus, reflète les thèmes de la Deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques (réconciliation, justice et paix), a été expédié à toutes les radios catholiques africaines par le canal des Pères Evêques diocésains auxquels Radio Vatican a fait parvenir 3 copies.

Si jamais une radio n’a pas encore reçu une copie de cet album, elle peut nous écrire (africa@vatiradio.va) pour nous en demander. De même, nous disposons de quelques exemplaires pour nos auditeurs qui en feront la demande. Mais la quantité est fort limitée.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsable du Bureau de Promotion de Radio Vatican pour la zone Afrique

E-mail : africa@vatiradio.va

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In 2011, Vatican Radio produced a music album titled Afrika tenda amani (Make Peace, Africa), with the help of a few African musicians including Papa Wemba of the Democratic Republic of Congo and Bonga from Angola. Three copies of the CD album, which accompanied the publication of the post-synodal exhortation Africae munus  and reflects on the themes of the Second Special Assembly for Africa of the Synod of Bishops (reconciliation, justice and peace) was sent to all  Catholic radio stations in Africa through the local bishops.

If your radio station has not yet received a copy of this album, please write to africa@vatiradio.va to request a copy. Also, we have a limited number of copies for our listeners who may also send their requests to the above email address.

Fr. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Head of the Promotions Office for Africa

Vatican Radio

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A Rádio Vaticano tinha produzido em 2011 um álbum musical denominado Afrika Tenda Amani (faz a paz, África), com a participação de alguns artistas músicos africanos, dentre os quais Papa Wemba da República Democrática do Congo e Bonga de Angola. Este álbum, que acompanha a Exortação pós-sinodal Africae Munus reflecte os temas da Segunda Assembleia Especial para a África do Sínodo dos Bispos (reconciliação, justiça e paz), e foi enviado a todas as Rádios Católicas africanas através dos Senhores Bispos Diocesanos aos quais a Rádio Vaticano fez chegar três cópias.

Se por acaso alguma Rádio ainda não recebeu uma cópia deste álbum, podem nos escrever (africa@vatiradio.va) para solicitá-lo. Da mesma forma, também dispomos de alguns exemplares para os nossos ouvintes que o solicitem. Mas a quantidade é muito limitada.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsável do Departamento de Promoção da Rádio Vaticano, para a região África

E-mail: africa@vatiradio.va

 
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Nos fréquences en KHz sur les Ondes courtes (Heure en Temps universel)/ Our frequencies in KHZ on Short Waves (Universal Time)/As nossas frequências e

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Anglais-Afrique/ English-Africa/Inglês-África :

5 :00 : 9660

6 :30 : 9660 - 11625 

17 :30 : 9660 - 11625 

20 :00 : 9660 - 11625

[Rome: FM: 103.80]

 

Français-Afrique/French-Africa/Francês-África :

4 :30 : 9650

6 :00 : 9660 - 11625 

17 :00 : 11625 - 13765 

20 :30 : 9660 - 11625 

[Rome: FM: 103.80]

 

Portugais-Afrique/ Portuguese-Africa/Português-África :

5 :30 : 7360 - 9660

18 :00 : 9660 - 11625

[Rome: FM: 103.80]

 

Kiswahili :

3 :30 : 7360 

16 :00 : 11625 - 13765 

[Rome: FM: 103.80]

 

NB:

Partout dans le monde, on peut suivre nos programmes à travers notre site internet www.radiovaticana.va.  De même, on peut suivre en direct les images des événements, des cérémonies du Pape sur notre Player video live dont le lien se trouve sur notre site internet.

***

Please note that you can follow our programmes at all times, day and night the world over. Just go to www.radiovaticana.va. Also you can follow a live video coverage of Papal events by clicking on the video player on the website.

***

Em todo o mundo é possível seguir os nossos programas através do nosso sito internet www.radiovaticana.va Do mesmo modo, se podem também seguir in directo as imagens dos acontecimentos e cerimónias do Papa  no nosso Player vídeo ao vivo, cujo link também se encontra no nosso sito internet.

 
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PROGRAMME FRANÇAIS-AFRIQUE : SUIVEZ-NOUS SUR FACEBOOK

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En plus de notre site internet, vous pouvez aussi suivre de nos nouvelles sur Facebook à l’adresse : Radio Vatican Français-Afrique. Cliquez sur "j'aime" pour interagir.

 
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Adresse utile pour Radio Vatican/Useful contact of Vatican Radio/Endereço

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P. Jean-Pierre BODJOKO, SJ

Responsable Bureau de Promotion-Afrique/Head of Africa’s Promotion Office/ Responsável

Sector de promoção-Afrique

e-mail: africa@vatiradio.va

Tel : +39.06.698.83366

 
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De vous à nous - From you to us - De vós para nós



RD CONGO : L’archevêque de Bukavu recommande une politique autre

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L’archevêque de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, a dénoncé la conception de la politique visant l’intérêt et dépourvue de toute moralité. Mgr François-Xavier Maroy s’exprimait lors de l’homélie de la messe présidée dans la cathédrale Notre-Dame de la paix de Bukavu, le mercredi 4 janvier, date de la commémoration des martyrs de l’indépendance, ces citoyens congolais tués le 4 janvier 1959 à Kinshasa alors qu’ils revendiquaient l’indépendance du pays.

Aux acteurs politiques et aux membres de la société civile, Mgr François-Xavier Maroy a rappelé l’histoire du peuple d’Israël dans ses relations avec Dieu. La religion possède un rôle vital pour susciter et consolider la paix. La religion peut exercer ce rôle parce qu’elle se concentre sur l'ouverture à Dieu, l'enseignement d'une fraternité universelle et la promotion d'une culture de la solidarité.

En RDC et ailleurs, a recommandé l’archevêque de Bukavu, il faudra renoncer à la vision de ceux qui pensent à la politique comme à un territoire détaché de toute morale et soumis au seul critère de l’intérêt.

Quel rôle peut être celui de l’Eglise en RDC aujourd’hui ? L’archevêque de Bukavu a répondu à la question et à bien d’autres lors d’un point de presse organisé aussitôt après la messe dans la salle Concordia de l’archevêché. Mgr Maroy a rendu compte alors des travaux des concertations politiques qui ont abouti, le 31 décembre à Kinshasa, à la signature d’un compromis politique. L’archevêque de Bukavu était l’un des six évêques facilitateurs.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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RDC / RCA / ANGOLA: Crianças que ajudam crianças

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Na dia 6 de Janeiro celebramos o Dia da Infância e Adolescência Missionária, sublinhando, como fez o Papa no Angelus, o seu carácter educativo, mas também a sua história e desenvolvimento. Evocaremos aqui alguns exemplos de solidariedade a que as crianças de dois países africanos foram levadas, com um extracto da entrevista que D. Óscar Braga, bispo emérito de Benguela, nos concedeu acerca da Pastoral da Criança por ele coordenada em Angola - um serviço um pouco diferente da Infância Missionária, mas sempre orientado para o desenvolvimento físico e espiritual da criança já a partir do ventre da mãe.

A solenidade da Epifania (6 de janeiro) - como sublinhou o Papa Francisco – é também Dia Mundial da Infância e da Adolescência Missionária, que recorda o empenho das crianças a favor doutras crianças, tanto no campo material como espiritual. O Papa encorajou todas as crianças do mundo a se empenharem na difusão do evangelho, saudou crianças de algumas regiões da Itália presentes na Praça de São Pedro (não obstante o frio intenso) e agradeceu a Pontifícia Obra Missionária, por este servido educativo.

A iniciativa hoje conhecida como Infância e Adolescência Missionária, surgiu em 1843 graças ao bispo de Nancy, na França, D. Charles Forbin-Janson, e de uma mulher muito activa na difusão da fé: Paulina Jaricot.

D. Charles sonhava ir como missionário à China, facto que infelizmente, nunca aconteceu, mas estava em contacto com muitos missionários que lhe escreviam, relatando as difíceis situações de indigência em que muitas crianças viviam naquele país asiático. Sentiu-se, então, profundamente interpelado por esta situação e pedindo conselho a Paulina Jaricot que tinha fundado a Pontifícia Obra de Propagação da Fé, surgiu a ideia de envolver as crianças da França na ajuda às suas coetâneas chinesas: “uma Ave Maria por mês e uma moedinha por dia”. Foi uma ideia revolucionária para a época e acabou por espalhar-se pelo mundo inteiro sob o lema: “As crianças ajudam as crianças”. Ajuda para o sustento, para a educação, o baptismo, a vivência espiritual, especialmente no seio de povos que não conhecem Jesus Cristo, mas, cada vez mais, independentemente da raça, cultura ou religião.  

Em 1922, o Papa Pio XI declarou a “Obra da Santa Infância” (como era chamada inicialmente na França) Pontifícia, isto é de toda a Igreja, juntamente com as Obras Missionárias de Propagação da Fé, e de São Pedro Apóstolo. A elas, o Papa Pio XII juntou, em 1956, a União Missionária, constituindo assim as Pontifícias Obras Missionárias, sob a alçada da Congregação para a Evangelização dos Povos. Seis anos antes, em 1950, o próprio Papa Pio XII instituía oficialmente o Dia Mundial da Santa Infância, declarando como dada da celebração do dia Epifania, mas dando a liberdade a cada nação de adaptar a data às suas exigências locais.  Hoje a Obra Pontifícia da Santa Infância está presente em 150 países dos quatro continentes.

E o que fazem exactamente as crianças e adolescentes missionários a favor dos seus coetâneos?

Antes de mais a oração: rezam todos os dias por outras crianças e pela difusão da mensagem evangélica –lê-se no página web da Congregação para a Evangelização dos Povos. Depois, colectas, fruto do sacrifício delas próprias e de todos aqueles que querem garantir um futuro melhor às crianças do mundo.

Esses dons são recolhidos pelas Direcções Nacionais e enviadas para o Fundo Universal de Solidariedade da Infância Missionária que os redistribui a milhões de crianças necessitadas no mundo inteiro.

Graças a essas ajudas, muitas crianças podem comer, estudar, ter um abrigo, curar-se e, sobretudo, conhecer Jesus que se torna visível através desses gestos de amor.

Com o seu comportamento e com a sua mensagem, as crianças e adolescentes missionários, dão também testemunho, exemplo de vida e solidariedade a outras crianças, num processo educativo, como dizia o Papa sublinhando o caracter educativo do Dia da Santa Infância, ou infância missionária.

As crianças e adolescentes são assim inseridas na tarefa missionária de evangelização e de solidariedade, dois aspectos fundamentais para a vida da Igreja e da sociedade. Elas são, portanto, ajudadas pelos adultos a crescer neste espírito de partilha da fé e de bens materiais.

Um exemplo eloquente neste sentido, chega-nos estes dias da República Democrática do Congo, país do qual nos habituamos nas últimas décadas a receber notícias tristes, de morte, estupro, violação de direitos humanos, injustiças... Pois bem, em nome das crianças deste país africano, chegou estes dias uma ajuda de 238 Euros para as crianças da Itália central, afectadas pelo terramoto do verão passado. A RAI, televisão pública italiana e diversos jornais deram a notícia, sublinhando o facto de ser em nome de crianças para crianças. Um dos grandes quotidianos do país,  “La Stampa”  refere que esse dinheiro foi enviado de Kingoué, no sudoeste da RDC, um distrito que reúne trinta aldeias com cerca de 15 mil habitantes, nas margens da floresta fluvial, onde não há nem electricidade, nem água canalizada. Nove habitantes em cada dez não têm ordenado, a maioria vive da agricultura e da criação de gado.

Em finais de Agosto – refere o jornal – o P. Guislain, congolês (que estudou em Roma e criou a Associação de Amizade Itália-RDC), quando soube do terramoto na Itália central mostrou aos seus paroquianos imagens de Amatrice, Accumuli, Arquata e outras localidades destruídas pelos repetidos  sismos.

Com grande esforço envolveu muita gente na recolha de fundos, até chegarem aos 156 mil francos congoleses, correspondentes a 238,43 euros que o P. Guislain, em nome das crianças de Kingoué, enviou ao grupo italiano “MultiSolidariedade”, dizendo-lhes que dado que têm feito muitos gestos de solidariedade para com a RDC, desta vez eram eles a ajudar as crianças italianas afectadas pelo terramoto, manifestando também eles a sua solidariedade.

Recordamos ainda, que as crianças da RCA, às quais eram destinados, inicialmente os frutos do Concerto realizado a 17 de Dezembro, no Vaticano, foram levadas a partilhar os frutos desse gesto de generosidade de muitas pessoas, com as crianças da Itália central, afectadas pelo terrível sismo que destruiu aldeias inteiras. Esse concerto, recordamos, surgiu do desejo do Papa Francisco de fazer algo para o Hospital Pediátrico de Bangui, que visitou no início do Ano da Misericórdia, e da adesão a essa ideia do cantor italiano, Claudio Baglione, da Gendarmaria Vaticana, na comemoração dos seus 200 anos de vida, e de várias outras pessoas.

As crianças, sabemos são a garantia da continuação da humanidade e investir no seu são crescimento material e espiritual é fazer com que a humanidade continue a existir e seja realmente humana. Por isso todos os serviços neste sentido são bem-vindos. É o caso da Pastoral da Criança, um serviço difuso em Angola e que é coordenado por D. Óscar Braga, bispo emérito de Benguela. Esse serviço tem por objectivo cuidar da criança já no ventre da mãe, proporcionando-lhe um clima sereno, e depois, com a alimentação e curas médicas nos primeiros cinco anos de vida.

Dulce ARAÚJO,                                 Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa

 
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BURKINA FASO : Jubilé sacerdotal d’argent de Mgr Modeste Kambou

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C’est à l’unisson qu’a vibré l’Eglise Famille de Dieu à Gaoua avec son pasteur, Monseigneur Modeste Kambou dans la célébration de son Jubilé sacerdotal d’argent à Kampti sa paroisse d’origine où il a été ordonné le 28 décembre 1991 avec l’abbé Jean Martin Meda. Basant son homélie sur la devise sacerdotale de Mgr Modeste Kambou qui est : « vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement », (Mt, 10,8), M. l’abbé Narcisse Some, promotionnaire du jubilaire et prédicateur du jour, a beaucoup insisté sur la question des vocations et la solidarité que doit vivre l’Eglise Famille au Burkina, en ce qui concerne le partage du personnel missionnaire et apostolique. Séance tenante, Mgr Paul Ouédraogo, archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso et président de la conférence épiscopale Burkina-Niger, a promis un prêtre, pour la rentrée prochaine, au jeune diocèse de Gaoua qui n’en compte que 18 pour une superficie de 10 411km².

En plus de trois archevêques métropolitains, huit évêques ont participé à cette messe jubilaire concélébrée par plus de 175 prêtres. C’est tout comblé que Mgr Modeste a exprimé son action de grâce à Dieu pour sa fidélité depuis un quart de siècle. « Alors c’est vraiment pour dire merci au Seigneur qui m’a accompagné fidèlement 25 ans durant dans le ministère de prêtre que j’ai assuré dans le diocèse de Diébougou et présentement dans le diocèse de Gaoua », s’est-il exprimé.

Paul DAH,                               Ouagadougou, pour Radio Vatican

 
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BENIN : Semaine du laïcat à Cotonou

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Le Père Philippe Kinkpon, vicaire général de l’archidiocèse de Cotonou a solennellement ouvert le samedi 7 janvier 2017 les manifestations entrant dans le cadre de la semaine nationale des laïcs du diocèse de Cotonou. C’était à l’occasion d’une messe d’ouverture qu’il a présidée en l’église paroissiale Saint Jean Baptiste de Cotonou, entouré de plusieurs prêtres concélébrants dont le Curé de la paroisse, le Père Hilaire Houéto et le Curé-doyen de la paroisse Saint Michel de Cotonou et vicaire épiscopal de Cotonou I, le Père Augustin Placide Houéssinon, Sma. Chorales, groupes de prière et associations d’apostolat divers ainsi que des fidèles chrétiens laïcs dont M.  Léon Okio, premier responsable du conseil diocésain des laïcs étaient également présents. Voulue et mise en place l’an dernier par Mgr Antoine Ganyé, archevêque émérite de Cotonou pour activer dans l’archidiocèse l’apostolat des laïcs « cette initiative ambitionne, à en croire le Père Kinkpon,  d’interpeller  le chrétien laïc sur sa mission au sein de l’église, surtout au regard de l’état de décrépitude avancée de notre monde pris en otage par le mauvais ». Et le vicaire général, le Père Kinkpon de poursuivre en fustigeant les agissements de l’esprit mondain à savoir : la tricherie, la corruption, les compromissions, le reniement de la foi, la franc-maçonnerie, la sorcellerie, etc. Exhortant les fidèles laïcs à prendre conscience de leur rôle dans la société, le Père Kinkpon les a invités à « imprégner les activités du monde de l’esprit évangélique ». Il leur a surtout demandé de profiter de cette semaine du laïcat pour « évangéliser tous les secteurs d’activités de la Nation ».

Guy DOSSOU-YOVO,                                Cotonou, pour Radio Vatican

 
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CAMEROUN : Premier Chapitre Provincial des Fils de l’Immaculée Conception d’Afrique

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Créée en juin 2016, la province africaine des Fils de l’Immaculée Conception a tenu son premier chapitre provincial fin décembre 2016 au Cameroun. La rencontre, qui a eu lieu au Scolasticat de l’Immaculée Conception de Nkolbison, a été présidée par le Père Michel Perniola, Supérieur Général de la Congrégation, élu en mai 2016. Quatorze délégués élus se sont réunis autour de leur Supérieur Général pour réfléchir sur la mission de la Congrégation, qui a accompli 46 ans de présence en terre africaine, accomplissant une mission fructueuse dans des domaines bien variés selon le charisme montien. Le temps ayant muri, c’est avec promptitude que le gouvernement général a répondu à la demande d’ériger en Province africaine ce qui était jusqu’ici la délégation africaine des Fils de l’Immaculée Conception.

Durant les six dernières années, la délégation d’Afrique était dirigée par le Père Toussaint Tshigombe. Erigée en province, il est question pour les responsables de marquer ce temps de changement afin de procéder à une relecture minutieuse de la mission jusqu’ici accomplie depuis le 23 Février 1970 que les Fils de l’Immaculée Conception sont présents en Afrique. Le premier lieu d’implantation sur le continent est Sangmelima, au Cameroun.

La question qui se pose à présent est celle de savoir si l’esprit transmis par le Bienheureux Luigui Maria Monti, fondateur de la Congrégation, reste le même, si les objectifs fixés en fondant cette délégation ont été atteints ou si le charisme a toujours sa place dans la réalisation de cette mission telle que voulu par le fondateur dans les domaines ci-après : la vocation ou la formation religieuse, l’économie, l’éducation, la santé et la vie fraternelle en communauté. Dans le domaine de l’éducation, les écoles des Frères de la Congrégation de l’Immaculée Conception dans différents pays d’Afrique comptent plus de 20.000 élèves. La Congrégation compte par ailleurs des dispensaires et des hôpitaux, pour ce qui concerne la Santé. Le bilan dressé au cours du premier Chapitre provincial qui a eu pour thème « Le charisme Montien aujourd’hui dans le contexte africain : bilan et perspectives » a porté sur les aspects positifs et négatifs du travail jusqu’ici réalisé. Les délégués ont aussi proposé des nouvelles pistes pour les années à venir.

En outre, l’organisation de la nouvelle Province Africaine a été  proposée. Les trois prochaines années seront projetées en termes de besoin et de priorités. Les travaux se sont clôturés avec l’élection d’un Supérieur provincial et de son conseil.

Sr. Cécile Eveline NSENG, cfmy,                            Yaoundé, pour Radio Vatican

 
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EGIPTO. Cristãos Coptas celebram Natal sob rígidas medidas de segurança

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Os cristãos coptas no Egipto celebrarão o Natal sob um rígido esquema de segurança, para prevenir ataques como o ocorrido em 11 de dezembro contra a Igreja de São Pedro, durante uma missa, e que provocou a morte de 28 fiéis. O jornal independente egípcio “Al Masry al Youm”, indicou esta sexta-feira que a Catedral copta de São Marcos - complexo do qual faz parte a Igreja que sofreu o ataque – está protegida desde quinta-feira  por fortes  medidas de segurança para a Missa de Natal da noite deste dia 6 de janeiro.

A celebração será presidida pelo Patriarca da Igreja Copta, Tawadros II, e contará com a participação de autoridades governamentais. O Grão Imame de Al-Azhar, Ahmed al-Tayyeb, e outros grandes Ulemás, participarão da celebração para felicitar o Patriarca Tawadros II e a todos os cristãos coptas pela festividade do nascimento de Jesus.

O jornal oficial “Al Ahram” explicou que a visita de expoentes muçulmanos à Catedral se realizará depois que “circularam rumores nas redes sociais de que o Islão proíbe a participação de muçulmanos nas celebrações do Natal cristão”. Os Ulemás de Al-Azhar – a maior autoridade do Islão sunita – condenaram esta afirmação e asseguraram exactamente o contrário: “Compartilhar a felicidade com os cristãos é um dever religiosos de todas as religiões monoteístas”.

Além disso, é visível o aumento da presença policial ao redor dos templos sagrados para os cristãos localizados na Província de Suez (leste), indicou a Agência de notícias Mena. O chefe da segurança da Província de Kafr el Sheij, Sameh Muslim, declarou que foram utilizadas tecnologias das mais avançadas para garantir que tudo transcorra na mais absoluta calma.

P. Bernardo SUATE,                         Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa 

 
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BENIN : La fête de l’Epiphanie à Porto-Novo

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L’Eglise-Famille de Porto-Novo au Bénin a célébré le dimanche 8 Janvier 2017 la solennité de l’Epiphanie du Seigneur. C’est en plein air sur l’esplanade de la Cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée Conception du diocèse que l’ordinaire du lieu, Mgr Aristide Gonsallo a dit la messe entouré d’une dizaine de prêtres dont le curé-doyen de la cathédrale, le Père Charlemagne  Koudoroth et l’aumônier diocésain du groupe de l’Epiphanie, le Père Firmin Loko, en présence des autorités politiques et administratives, des têtes couronnées et d’une foule innombrable de fidèles chrétiens laïcs sous l’animation des chants  de la chorale Adjogan. Au-delà de la scène biblique sur le parcours du Christ depuis l’annonciation à la visite des Rois mages jusqu’à leur retour par un autre chemin, vécue par l’assistance aussitôt après la messe sous l’œil pastoral de Mgr Gonsallo, l’homélie du prélat a été toute une catéchèse sur le sens et la portée de l’Epiphanie du Seigneur. Pour le prélat : «  L’Epiphanie est la fête de tous ceux qui ne connaissent pas Jésus, de tous ceux dont la foi est différente de la nôtre, et que Dieu aime, éclaire et attire à lui par sa grâce invisible.».  « L’Epiphanie aussi, à en croire l’évêque de Porto-Novo, est un appel à offrir ce qu’il y a de meilleur en notre monde. Ainsi, c’est tout ce qu’il y a de bon dans les diverses cultures et les traditions des peuples à travers le monde que nous offrons au Seigneur et il les accueille : non plus l’or, l’encens ou la myrrhe, mais tous les efforts en faveur de la paix, de la justice et de l’amour, grâce aux gestes de fraternité dans nos familles et nos milieux de vie…. »

Guy DOSSOU-YOVO,                                Cotonou, pour Radio Vatican

 
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RD CONGO : Ordinations sacerdotales à Luiza

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Le 08 janvier 2017, jour de l’Épiphanie dans l’Église Famille de Dieu en République Démocratique du Congo, Mgr Félicien Mwanama Galumbulula, évêque de Luiza, a ordonné 4 prêtres à la paroisse Saint Jacques de Tshilomba pour le compte de son diocèse. Il s’agit de messieurs les abbés : Stéphane Kamuanga ;  Omer Nshimba ; Alain François Tshibangu et Pierre Damien Ntambw.

Ces 4 ordonnés ont passé 15 mois de stage dans différentes paroisses de leur diocèse de Luiza pour bien connaitre les défis pastoraux avant leur engagement. Dans son homélie, Mgr Mwanama a rappelé aux nouveaux prêtres le désir de voir et de se confier à Dieu qui anime l’homme d’aujourd'hui. Il a invité des jeunes à offrir, à l’exemple des Rois Mages, ce qu’ils ont de précieux :  leur vie au service de la Vérité de l’Évangile. Plus de 40 prêtres ont concélébré la sainte messe et imposé les mains à leurs jeunes frères dans le sacerdoce ministériel. Au terme de l’eucharistie, l’un des 4 ordonnés a remercié la communauté diocésaine, les parents et les jeunes pour leur sollicitude.

Abbé Paul LUKANDA

 
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TCHAD : De nombreux enfants baptisés à la fête de l’Epiphanie

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Quelques jours après son ordination à Kyabé dans le diocèse de Sarh, le prêtre Jésuite, Maurice Manamba  a célébrée le jour de l’Epiphanie, à N’Djaména, une messe d’action de grâce au cours de laquelle, il a baptisé des nouveaux nés. Communier avec les fidèles de la paroisse Sainte Thérèse d’Avila d’Amtoukoui mais surtout sa communauté de base est le motif de cette messe d’action de grâce. Le nouveau prêtre, Maurice Manamba commentant les textes du jour a déclaré que chaque fidèle a dans sa vie rencontré des difficultés et parfois le chrétien pense que Dieu est loin de lui. « Est- ce que vraiment Dieu est avec nous ? Pourquoi nous sommes dans cette souffrance ? Aujourd’hui, la parole de Dieu nous invite à toujours ouvrir les yeux et regarder les actions du Seigneur dans notre vie », a-t-il dit.

Le père Manamba a exhorté les chrétiens à demeurer dans la foi tout en les invitant à regarder autour d’eux, les couches les plus vulnérables. Il a ensuite indiqué que Jésus est Roi dans les cœurs des chrétiens, dans les esprits, il règne dans les cœurs. Pour lui, Jésus n’est pas un Roi dominateur, un roi qui guide tout un peuple comme les autres. « Nous tous chrétiens, nous sommes appelés aussi à l’adoration de Jésus, il n’y a que Dieu et Jésus que nous devons adorer. Je vous invite à cultiver dans votre vie chrétienne, l’attitude d’adoration devant Jésus », a-t-il conclu.

Edouard TAKADJI,                          N’Djaména pour Radio Vatican

 
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TOGO : Incendie à la Cathédrale de Lomé

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La sacristie de la Cathédrale Sacré-Cœur de Jésus de Lomé a été ravagée par un incendie le lundi 2 janvier, dans l’après-midi. Aucun décès, ni blessé n’a été signalé, mais d’importants dégâts matériels ont été constatés aussi bien par les Sapeurs-pompiers que par l’administrateur de la cathédrale, le Révérend Père Désiré Kpodar.

Selon des témoins interrogés sur place, l’incendie a été constaté aux environs de 16 h 30. « Il a fallu 45 minutes aux sapeurs-pompiers dépêchés sur les lieux pour maîtriser le feu », a indiqué le colonel Tchanilé Agoro, commandant du corps des sapeurs-pompiers qui a constaté que les dégâts matériels sont énormes. Il a salué le soutien de la population à chaque fois qu’il y a un sinistre, mais a déploré l’encombrement des voies par la foule, puis a appelé la population à céder la place aux pompiers dès leur arrivée sur les lieux en cas de sinistre.

La magnifique boiserie est partie en fumée

Arrivé sur les lieux peu après l’extinction du feu, l’archevêque de Lomé, Mgr Denis Amuzu-Dzakpah, a précisé que « ce n’est pas toute la cathédrale qui a brûlé, mais la sacristie ». « Il n’y a pas à s’inquiéter, car il n’y a pas mort d’homme, a-t-il rassuré. Je suis en communion avec la cathédrale, les prêtres et les fidèles. Les mesures nécessaires sont prises pour que les célébrations se poursuivent sur la paroisse ».

La messe de 6 heures du mercredi 4 janvier a été dite dans une salle de cette paroisse aménagée la nuit même de l’incident. Au cours de cette eucharistie, l’administrateur de la Cathédrale a remercié tous ceux qui ont apporté leur concours pour maîtriser le feu, avant d’ajouter : « N’ayez crainte, car la main de Dieu est sur nous ».

« Elle est magnifique notre cathédrale », s’est exclamé le P. Kpodar qui a précisé que cette partie de l’église-mère du Togo est particulièrement construite en « bois massif » : « La boiserie est partie en fumée : armoires, livres liturgiques, le plafond, la toiture du tabernacle jouxtant la sacristie. ».

P. Gustave WANME,                                   Lomé, pour Radio Vatican

 
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RDC. Kabila conta com a mediação dos Bispos até às próximas eleições

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O Presidente da República Democrática do Congo, Joseph Kabila, decidiu confiar ainda na mediação do episcopado, em vista à aplicação do acordo de "co-gestão" do País até à eleição do seu sucessor. "As coisas estão claras depois do encontro entre os bispos e o presidente, o qual lhes pediu fazerem  todo o possível para concretizar o acordo", disse à AFP uma fonte eclesiástica, afirmando que "o chefe de Estado diz que está pronto para acompanhar a execução do presente acordo, deu a sua palavra, a coisa mais importante. E pediu aos bispos para continuarem". Os bispos "foram recebidos pelo Presidente Kabila", confirmou um funcionário próximo ao chefe de Estado, embora sem entrar em detalhes sobre o conteúdo da conversa.

Na quarta-feira à noite uma delegação da Conferência Episcopal apresentou a Kabila o acordo alcançado em 31 de dezembro para acabar com a crise que se criou em torno da questão da renovação do mandato presidencial, que expirou aos 20 de dezembro. Acordo que, segundo  o episcopado, é "mais inclusivo" porque foi construído por  todos, mesmo por aqueles que, no fim, decidiram não assiná-lo. Nos últimos dias, a maioria no poder na República Democrática do Congo tinha condicionado a sua participação nas negociações relativas às modalidades de aplicação do acordo à confirmação do mandato conferido aos bispos por Kabila.

O acordo de 31 de dezembro entre a maioria e a oposição requer algumas passagens para poder ser aplicado. Disso estão convencidos os observadores locais e os próprios signatários do acordo, que prevê a manutenção no poder do presidente Kabila por mais um ano, a nomeação de um Primeiro-ministro indicado pela oposição e a criação de um Conselho Nacional de supervisão do acordo e do processo eleitoral guiado pelo histórico opositor Etienne Tshisekedi. Em março, o Parlamento deverá aprovar a lei que estabelece este organismo. Kabila comprometeu-se a não se apresentar para obter um terceiro mandato nas próximas eleições.

O acordo de 31 de dezembro foi alcançado graças às três semanas de mediação levada a cabo sob os auspícios da Conferência Episcopal, e em particular do seu presidente, Dom Marcel Utembi Tapa, Arcebispo de Kisangani. Os pontos ainda em discussão dizem respeito à realização das eleições presidenciais e legislativas em 2017 e a extensão do acordo a outras formações da oposição que não aderiram a ele. Entre elas está o Mouvement de Libération du Congo (MLC) do ex vice-presidente Jean-Pierre Bemba. A maioria presidencial assinou com reservas o acordo precisamente por não ter aderido o MLC. Além disso, os signatários deverão estabelecer a composição do Conselho de supervisão e decidir a lista dos ministros.

P. Bernardo SUATE,                         Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa 

 
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NIGÉRIA. Conflitos inter-religiosos podem levar o País à guerra civil

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As fortes tensões inter-religiosas na Nigéria mantêm as Igrejas em alerta, que temem um agravamento da situação no País. O alarme é provocado pelas contínuas violências perpetradas contra os cristãos por extremistas islâmicos no norte do país, em particular o Boko Haram e os pastores Fulani.

O Arcebispo anglicano de Jos, Dom Benjamin Kwashi, chegou a alertar o governo para uma possível guerra civil: “os fiéis cristãos poderiam querer se vingar pelos abusos sofridos”, afirmou. Mesmo que os ataques contra as pessoas e suas propriedades não justifiquem a vingança – observou o prelado – é necessário estar prontos para uma reacção.

Os passos dados pelo governo nigeriano na luta contra o Boko Haram, mesmo que importantes, ainda não foram suficientes para proteger os cristãos dos contínuos ataques dos pastores Fulani. “Não se fez o bastante para proteger os cristãos no norte do país”, afirma com veemência Dom Kwashi. “Somente Deus freou a raiva dos fiéis até agora – observou– mas o dia em que ela explodir, ninguém conseguirá controlá-la”.

Por fim, o Arcebispo de Jos apela à comunidade internacional para que intervenha para colocar fim às injustiças e danos contra os cristãos. De facto, milhares foram mortos e mais de 1 milhão obrigados a emigrar para poder sobreviver. O prelado ressaltou que não se pode pedir aos cristãos para permanecer no norte da Nigéria, visto a grave situação de perigo. Quem decide ficar – afirmou – “deverá ter uma forte fé em Deus, mais do que tenha tido anteriormente”.

Programa Brasileiro da Rádio Vaticano

 
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Pain hebdomadaire du catholique. Deuxième Dimanche. Temps Ordinaire. Année A. Dimanche 15 Janvier 2017. Par l’Ambassadeur Théodore C. LOKO

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I. Traits définitoires du laïcat :

Les laïcs constituent l’ensemble des chrétiens qui ne sont pas membres de l’ordre sacré et de l’ordre religieux (Lumen Gentium n° 31, cf. Can 207 §1) et qui, de par leur baptême, en leur qualité de fidèles, sont incorporés au Christ et intégrés au peuple de Dieu, d’où leur participation, à leur manière, à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ (cf. Can 204 §1). "Tous les laïcs ont le devoir et le droit de travailler à ce que le message divin du salut atteigne sans cesse davantage tous les hommes de tous les temps et de tout l'univers" (Can 211).

II. Textes du jour : Isaïe 49,3.5-6 ; Psaume : 39 ; 1 Corinthiens 1,1-3 ; Jean 1,29-34

III. Commentaire :

Nous entrons aujourd’hui dans le cycle du temps ordinaire. Ce Jésus dont nous venons de fêter la naissance a une bonne nouvelle pour notre humanité. Cette bonne nouvelle a été annoncée aux bergers puis aux mages. Les Évangiles nous font découvrir les merveilles que le Seigneur a accomplies pour le salut du monde. Le Serviteur, grande figure énigmatique qui se dévoile dans la seconde partie du livre d’Isaïe, est à la fois prophète et roi, victime de violences mais plein de compassion. Pour nous, il préfigure et met en lumière, avec force, le sens de qui est Jésus et de ce qu’il a fait durant son existence parmi les hommes.

Cette libération était déjà annoncée plusieurs siècles avant par le prophète Isaïe. Nous avons entendu son message adressé à un peuple qui a été déporté en terre étrangère. Il y a été victime de toutes sortes de brimades. Mais Dieu voit la souffrance des siens et il envoie son prophète pour leur annoncer la libération. Tous, même les plus humiliés et les plus méprisés, sont amenés à découvrir qu’ils ont du prix aux yeux de Dieu.

C’est aussi ce message d’espérance que nous trouvons dans la lettre de saint Paul aux Corinthiens. Il s’adresse à des nouveaux convertis. Parmi eux, se trouvent des petites gens, des personnes peu recommandables. Le monde les méprise ; mais ils sont amenés à découvrir que le Christ est venu pour tous. Les uns et les autres sont invités à devenir disciples et missionnaires. Jésus les appelle tous à la sainteté, y compris ceux qui sont tombés très bas. Ils ont tous du prix aux yeux de Dieu.

Dans son évangile, Jean inaugure le ministère de Jésus par une semaine d’épiphanies, de manifestations : récit du baptême par le baptiste, appel des premiers disciples et enfin le signe de Cana. A chaque étape une chronologie est mentionnée pour aboutir au septième jour quand Jésus donne le vin. En ce qui concerne notre passage, nous en sommes au deuxième et seul Jean le Baptiste prend la parole. Cela le pose en premier témoin de ce qui s’inaugure, et témoin dernier de ce qui s’achève. Il s’efface devant celui qui vient. C’est alors que Jésus prend la parole et c’est le troisième jour. Ainsi tout ce qu’il dit, tout ce qu’il fait, prend son sens plénier dans le mystère de sa pâque encore à venir. C’est dans cette perspective qu’il nous faut considérer la métaphore animale que semble forger le Baptiste, et que nous reprenons à chaque eucharistie.

L’Évangile de ce dimanche nous montre Jésus qui vient à Jean Baptiste. Nous n’oublions pas que le nom de Jésus signifie : « Le Seigneur sauve ». Or voilà qu’en ce jour, nous le voyons rejoindre l’humanité blessée par le péché. C’est lui qui a l’initiative.

La bonne nouvelle c’est que le Christ n’est pas seulement un personnage du passé. Il continue à nous rejoindre au cœur de nos vies, de nos joies et de nos épreuves. Mais pour le trouver, il faut le chercher ou plutôt se laisser trouver par lui. Il est toujours là. Il ne demande qu’à nous rejoindre. Mais c’est souvent nous qui sommes ailleurs. Aujourd’hui, nous sommes invités à accueillir cette présence du Christ pour en être les témoins auprès de ceux qui ne le connaissent pas.

 
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La revue de la presse catholique africaine du Mercredi 11 Janvier 2017. Par Albert MIANZOUKOUTA*

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L’homélie de Mgr Vincent Landel au premier jour de l’an a porté sur le message du Pape François à l’occasion de cette Journée mondiale de la paix. L’Archevêque de Rabat, au Maroc, a appelé à la réalisation de la paix, partout, pour suivre le Christ, prince de la paix. Dans DIOCESE DE RABAT on peut lire un extrait de cette homélie qui se termine en rappelant, ainsi que le fait le Saint-Père dans son message, que ce devoir est à la portée de tous. Car « tous nous pouvons être des artisans de paix». Mgr Landel termine par un « merci à vous tous qui êtes déjà engagés sur cette route, à la suite du Christ. Le Maroc et chacun de nos pays ont besoin de nous ».

La presse catholique africaine écrit beaucoup cette semaine sur les problèmes des enfants et de l’éducation.

A Madagascar, LA CROIX rappelle que suivant décision du gouvernement, la rentrée scolaire pour le 2è trimestre court du 09  janvier au 7 avril 2017. « Les journées des écoles auront lieu les 15, 16 et 17 février 2017. Les vacances de Pâques s’étaleront du samedi 8 avril au mardi 18 avril 2017 », précise le quotidien catholique de la Grande Ile.

Au Gabon, le portail EGLISE CATHOLIQUE AU GABON invite les lecteurs de l’Archidiocèse de Libreville à « faire œuvre utile avec les grands séminaristes » du Grand séminaire local : « En achetant le magazine ‘La Voix de Saint Augustin’, nous nous formons pour pouvoir rendre compte et témoigner de notre foi, et nous soutenons les maisons de formation de nos futurs prêtres », écrit le portail qui, par cette initiative, invite les fidèles à soutenir le grand séminaire Saint Augustin de Libreville.

Pas trop éloigné des thèmes de l’enfance et de l’éducation, on lit dans EGLISE CATHOLIQUE RWANDA, le portail de la Conférence épiscopale rwandaise, que « le mercredi 28/12/2016, les fidèles de la Centrale de Nyundo, Paroisse de Ruhango/ Kabgayi ont célébré l’anniversaire de 10 ans de l’existence du Service d’Action Familiale ». JMV Uwitonze nous apprend que « le Service d’Action Familiale dans la Centrale de Nyundo a vu le jour en septembre 2006. Il dispose d’une seule éducatrice expérimentée. Elle est au service des couples (de toutes les confessions) qui désirent la formation et l’accompagnement pour l’harmonie conjugale, l’exercice de la parenté responsable ainsi que l’utilisation des méthodes naturelles de régulation des naissances ».

Au Congo, le bihebdomadaire LA SEMAINE AFRICAINE, journal de l’Eglise publié depuis Brazzaville, nous apprend que la Congrégation des Trinitaires a fêté les 20 ans de son implantation au Congo. La messe présidée fin décembre par Mgr Louis-Portella Mbuyu, Evêque de Kinkala, a été marquée par l’ordination diaconale de Charles Christian Mpiaka pour la congrégation.

Terminons par un autre jubilé, celui des 25 ans de vie sacerdotale de Mgr Modeste Kambou, Evêque de Gaoua, au Burkina Faso fin décembre. Paul Dah écrit dans EGLISE FAMILLE DE DIEU que la fête fut belle et très participative. Elle s’est terminée par les mots émus du jubilaire « pour dire merci au Seigneur qui [l’a] accompagné fidèlement 25 ans durant dans le ministère de prêtre (…) dans le diocèse de Diébougou et présentement dans le diocèse de Gaoua ».

* Journaliste à Radio Vatican/Français-Afrique

 
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