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25/01/2017

De nous à vous - From us to you - De nós para vós

De vous à nous - From you to us - De vós para nós

De nous à vous - From us to you - De nós para vós



Catéchèse du Pape (25/01/2017)/Pope’s catechesis (25/01/2017)/Catequese do Papa (25/01/2017)

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Speaker : Frères et sœurs, parmi les visages de femmes que nous présente l’Ancien Testament, ressort celui d’une grande héroïne : Judith. Alors que son peuple, assiégé par l’armée de Nabuchodonosor, connaît une situation désespérée, et que plus personne n’est vraiment capable d’espérer, Judith lui demande de revenir à la confiance en Dieu, qui agira certainement. Car, le Seigneur est le Dieu du salut, quelle que soit la forme que celui-ci prenne. Ainsi, à l’exemple de Judith, laissons l’espérance vaincre nos peurs. Ce n’est pas à nous qu’il revient d’enseigner à Dieu ce qu’il doit faire : il sait mieux que nous ce dont nous avons besoin. Nous devons lui faire confiance, en acceptant que son salut et son aide nous parviennent par des chemins différents des nôtres. Le chemin que Judith nous indique n’est pas celui de la résignation mais celui confiance, de l’attente dans la paix, de la prière et de l’obéissance. Ainsi, Judith, femme pleine de foi et de courage, nous conduit, avec son peuple, sur les chemins de l’espérance où nous trouverons la joie à la lumière de la Pâque du Seigneur Jésus.

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Saint Père :  

Sono lieto di salutare i pellegrini di lingua francese, in particolare i fedeli della diocesi d’Arras. In questo giorno in cui ricordiamo la Conversione dell’apostolo Paolo, che ci invita a lasciarci guidare dallo Spirito Santo, Egli ci aiuti a crescere nella fiducia nella Provvidenza di Dio, e diventare testimoni di speranza. Dio vi benedica.

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Speaker : Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue française, en particulier les fidèles du diocèse d’Arras. En ce jour de la fête de la Conversion de l’Apôtre Paul, que son appel à marcher sous la conduite de l’Esprit Saint, nous aide à grandir dans la confiance en la Providence de Dieu, et à devenir des témoins de l’espérance. Que Dieu vous bénisse !

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Speaker: Dear Brothers and Sisters:  In our continuing catechesis on Christian hope, we turn today to the story of Judith.  The Old Testament Book of Judith tells how, during the siege of the city of Bethulia by the Assyrian general Holofernes, the people were on the verge of surrendering.  In an apparently hopeless situation, the leaders of the city determined to hold off for five days, trusting that the Lord would come to their aid.  At that point, Judith appeared to reinforce their wavering hope in the face of fear and to propose a plan that led to victory over the enemy.  The example of this woman of great wisdom and courage teaches us to trust in the Lord’s providential care, but also, in prayer and obedience, to discern his will and to do everything in our power to respond to the challenges that come our way.  Judith’s faith inspires us to commend ourselves to the Father with the same obedience that led Jesus, in the Garden of Gethsemane, to pray: “Not my will, but yours be done”.

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Holly Father:  

Saluto i pellegrini di lingua inglese presenti all’odierna Udienza, specialmente i gruppi provenienti dagli Stati Uniti d’America.  Nel contesto della Settimana di Preghiera per l’Unità dei Cristiani, rivolgo un saluto particolare agli alunni dell’Istituto Ecumenico di Bossey e al coro di Westminster Abbey, che ringrazio per la lode a Dio attraverso il canto.  Su tutti voi e sulle vostre famiglie invoco la gioia e la pace del Signore nostro Gesù Cristo.  Dio vi benedica! 

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Speaker: I greet the English-speaking pilgrims and visitors taking part in today’s Audience, particularly the groups from the United States of America.  During this Week of Prayer for Christian Unity I offer a special greeting to the group from the Bossey Ecumenical Institute and to the choir of Westminster Abbey, whom I thank for their praise of God in song.  Upon all of you, and your families, I cordially invoke an abundance of joy and peace in our Lord Jesus Christ.  God bless you!

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Locutor: A Bíblia apresenta-nos Judite como a grande heroína de Israel que encorajou os chefes e o povo de Betúlia a esperarem, incondicionalmente, no Senhor e assim libertou a cidade da morte a que estava votada pelo general Holofernes. Em consequência do cerco, a cidade já estava sem pão nem água; a situação era tão dramática que o povo pediu aos responsáveis para declararem a rendição ao invasor. Diante de tanto desespero, os chefes do povo propõem-lhe esperar ainda cinco dias, a ver se Deus os socorre. É aqui que entra Judite: «Agora, colocais o Senhor todo-poderoso à prova! Mesmo que Ele não queira enviar-nos auxílio durante estes cinco dias, tem poder para nos proteger dos nossos inimigos, em qualquer outro momento que seja do seu agrado. Esperemos pela sua libertação!» Com a força dum profeta, aquela mulher convida a sua gente a manter viva a esperança no Senhor. E aquela esperança foi premiada: Deus salvou Betúlia pela mão de Judite. Com ela, aprendamos a não pôr condições a Deus. Confiar n’Ele significa entrar nos seus desígnios sem nada pretender, aceitando inclusivamente que a sua salvação e o seu auxílio nos cheguem de modo diverso das nossas expetativas. Nós pedimos ao Senhor vida, saúde, amizade, felicidade… E é justo que o façamos; mas na certeza que Deus sabe tirar vida até da morte, que se pode sentir paz mesmo na doença, serenidade mesmo na solidão e felicidade mesmo no pranto. Não podemos ensinar a Deus aquilo que Ele deve fazer, nem aquilo de que temos necessidade. Ele sabe isso melhor do que nós; devemos confiar, porque os seus caminhos e os seus pensamentos são diferentes dos nossos. Por isso, confiemo-nos ao Pai do Céu, como fez Jesus na agonia do Getsémani: «Pai, se quiseres, afasta de Mim este cálice; contudo não se faça a minha vontade, mas a tua».

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Santo Padre:  

Rivolgo un cordiale saluto ai pellegrini di lingua portoghese, in particolare a quanti sono venuti dal Brasile. Se sanno cantare alla Madonna di Aparecida, possono farlo! Invito invitando tutti a rimanere fedeli a Cristo Gesù. Egli ci sfida a uscire dal nostro mondo piccolo e ristretto verso il Regno di Dio e la vera libertà. Lo Spirito Santo vi illumini affinché possiate portare la Benedizione di Dio a tutti gli uomini. La Vergine Madre vegli sul vostro cammino e vi protegga.

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Locutor: Dirijo uma cordial saudação aos peregrinos de língua portuguesa, especialmente a quantos vieram do Brasil, convidando todos a permanecer fiéis a Cristo Jesus. Ele desafia-nos a sair do nosso mundo limitado e estreito para o Reino de Deus e a verdadeira liberdade. O Espírito Santo vos ilumine para poderdes levar a Bênção de Deus a todos os homens. A Virgem Mãe vele sobre o vosso caminho e vos proteja.

 
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Message du Pape pour la 51ème Journée mondiale des Communications sociales

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« "Ne crains pas, car je suis avec toi". Communiquer l’espérance et la paix en notre temps ». Tel est le thème du message du Pape pour la 51ème Journée mondiale des communications sociales, publié le 24 janvier, jour où l’Eglise faisait mémoire de saint François de Sales, patron des journalistes. Dans son message, le Saint Père exhorte les communicateurs à diffuser des informations constructives, qui favorisent une culture de la rencontre et qui permettent d’apprendre à regarder la réalité en toute confiance. François prône un style ouvert et créatif des communications, qui n’accorde pas « au mal un premier rôle, mais qui cherche à mettre en lumière les solutions possibles, inspirant une approche active et responsable aux personnes auxquelles l’information est communiquée ». Plutôt que de concentrer l’attention sur des « "mauvaises nouvelles" (les guerres, le terrorisme, les scandales et toutes sortes d’échec dans les affaires humaines)», le Pape invite à offrir des récits marqués par la logique de la "bonne nouvelle". Car « la vie de l’homme n’est pas seulement une chronique aseptisée d’événements, mais elle est une histoire, une histoire en attente d’être racontée à travers le choix d’une clé de lecture qui permet de sélectionner et de recueillir les données les plus importantes », écrit le Pape.

 La réalité, poursuit le Saint Père, n’est pas univoque. Le sens change selon les « lunettes » avec lesquelles nous choisissons de la regarder, relève-t-il. Pour nous chrétiens, les « bonnes lunettes » avec lesquelles nous pouvons regarder la réalité est l’Evangile, la bonne nouvelle qui est Jésus-Lui-même. En Christ, Dieu s’est fait solidaire de toutes les situations humaines, y compris leurs souffrances, et a fait naitre une espérance accessible à tous, à l’endroit même où la vie connait l’amertume et l’échec.

François invite aussi à adopter un style de communication qui inspire une approche active et responsable aux personnes auxquelles l’information est communiquée. Pour introduire ses disciples et les foules à l’état d’esprit évangélique et leur donner les bonnes "lunettes" pour approcher la logique de l'amour miséricordieux de Dieu, Jésus utilisait les paraboles. « L’utilisation d’images et de métaphores pour communiquer l’humble puissance du Royaume n’est pas une façon d’en réduire l’importance et l’urgence, mais la forme miséricordieuse qui laisse à l’auditeur l’"espace" de liberté pour l’accueillir et la rapporter aussi à lui-même », dit le Pape. Une telle approche de responsabilité et de liberté dans la manière d’approcher la réalité peut faire naître la confiance malgré toutes les situations possibles.

La logique fondée sur la bonne nouvelle qui est Jésus et sur l’espérance, écrit encore François dans son message, élargit les horizons de l’esprit. Et la confiance adoptée rend plus optimiste notre manière de communiquer. « Cette confiance nous permet d’agir – dans les nombreuses formes de communication d’aujourd’hui – avec la conviction qu’il est possible d’apercevoir et d’éclairer la bonne nouvelle présente dans la réalité de chaque histoire et dans le visage de toute personne », déclare par ailleurs le Saint Père.

Stanislas KAMBASHI,SJ,                            Radio Vatican/ Français-Afrique

 

Voici, en intégralité, le message du Pape pour la 51ème Journée mondiale des Communications sociales

«Ne crains pas, car je suis avec toi» (Is 43,5).

Communiquer l'espérance et la confiance en notre temps

L'accès aux médias, grâce au développement technologique, est tel que beaucoup de gens ont la possibilité de partager instantanément l'information et de la diffuser de manière capillaire. Ces informations peuvent être bonnes ou mauvaises, vraies ou fausses. Par le passé, nos pères dans la foi parlaient de l'esprit humain comme de la meule d’un moulin qui, actionnée par l'eau, ne peut pas être arrêtée. Celui qui est responsable du moulin a cependant la possibilité de décider de moudre du grain ou de l’ivraie. L'esprit de l'homme est toujours en action et ne peut cesser de "moudre" ce qu'il reçoit, mais c’est à nous de décider de quel matériel l’approvisionner (cf. Cassien le Romain, Lettre à Léonce Higoumène).

Je voudrais que ce message puisse atteindre et encourager tous ceux qui, dans leur milieu professionnel ou dans leurs relations personnelles, "moulent" chaque jour beaucoup d’informations pour offrir un pain frais et bon à ceux qui se nourrissent des fruits de leur communication. Je voudrais exhorter chacun à une communication constructive qui, en rejetant les préjugés envers l'autre, favorise une culture de la rencontre grâce à laquelle il est possible d’apprendre à regarder la réalité en toute confiance.

Je pense qu’il faut briser le cercle vicieux de l'anxiété et endiguer la spirale de la peur, fruit de l'habitude de concentrer l'attention sur les "mauvaises nouvelles" (les guerres, le terrorisme, les scandales et toutes sortes d'échec dans les affaires humaines). Il ne s’agit pas évidemment de promouvoir une désinformation où le drame de la souffrance serait ignoré, ni de tomber dans un optimisme naïf qui ne se laisse pas atteindre par le scandale du mal. Je voudrais, au contraire, que tous nous cherchions à dépasser ce sentiment de mécontentement et de résignation qui nous saisit souvent, nous plongeant dans l'apathie, et provoquant la peur ou l'impression qu’on ne peut opposer de limites au mal. D’ailleurs, dans un système de communication où domine la logique qu’une bonne nouvelle n’a pas de prise et donc ne constitue pas une nouvelle, et où le drame de la souffrance et le mystère du mal sont facilement donnés en spectacle, il peut être tentant d'anesthésier la conscience ou de tomber dans le désespoir.

Je voudrais donc apporter une contribution à la recherche d'un style ouvert et créatif de communication qui ne soit jamais disposé à accorder au mal un premier rôle, mais qui cherche à mettre en lumière les solutions possibles, inspirant une approche active et responsable aux personnes auxquelles l’information est communiquée. Je voudrais inviter à offrir aux hommes et aux femmes de notre temps des récits marqués par la logique de la "bonne nouvelle".

La bonne nouvelle

La vie de l'homme n’est pas seulement une chronique aseptisée d’événements, mais elle est une histoire, une histoire en attente d'être racontée à travers le choix d'une clé de lecture qui permet de sélectionner et de recueillir les données les plus importantes. La réalité, en soi, n'a pas une signification univoque. Tout dépend du regard avec lequel elle est saisie, des "lunettes" à travers lesquelles on choisit de la regarder: en changeant les verres, la réalité aussi apparaît différente. D’où pouvons-nous donc partir pour lire la réalité avec de bonnes "lunettes"?

Pour nous chrétiens, les lunettes appropriées pour déchiffrer la réalité, ne peuvent être que celles de la bonne nouvelle, de la Bonne Nouvelle par excellence: «l'Evangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu» (Mc 1,1). Avec ces mots, l'Evangéliste Marc commence son récit par l'annonce de la "bonne nouvelle" qui concerne Jésus,  mais plus qu’une information sur Jésus, c’est plutôt la bonne nouvelle qui est Jésus lui-même. En lisant les pages de l'Évangile, on découvre en effet, que le titre de l'œuvre correspond à son contenu et, surtout, que ce contenu est la personne même de Jésus.

Cette bonne nouvelle qui est Jésus lui-même, n’est pas bonne car dénuée de souffrance, mais parce que la souffrance aussi est vécue dans un cadre plus large, comme une partie intégrante de son amour pour le Père et pour l'humanité. En Christ, Dieu s’est rendu solidaire avec toutes les situations humaines, nous révélant que nous ne sommes pas seuls parce que nous avons un Père qui ne peut jamais oublier ses enfants. «Ne crains pas, car je suis avec toi» (Is 43,5) sont les paroles consolatrices d'un Dieu qui depuis toujours s’est impliqué dans l'histoire de son peuple. En son Fils bien-aimé, cette promesse de Dieu – «Je suis avec toi » – arrive à assumer toute notre faiblesse, jusqu'à mourir de notre mort. En Lui aussi les ténèbres et la mort deviennent des lieux de communion avec la Lumière et la Vie. Ainsi, une espérance voit le jour, accessible à tous, à l'endroit même où la vie connaît l'amertume de l'échec. C’est une espérance qui ne déçoit pas, parce que l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs (cf. Rm 5,5) et fait germer la vie nouvelle comme la plante germe du grain jeté en terre. Dans cette lumière tout nouveau drame qui arrive dans l'histoire du monde devient aussi le scénario d’une possible bonne nouvelle, car l'amour parvient toujours à trouver le chemin de la proximité et à susciter des cœurs capables de s’émouvoir, des visages capables de ne pas se décourager, des mains prêtes à construire.

La confiance dans la semence du Royaume

Pour introduire ses disciples et les foules à cet état d'esprit évangélique et leur donner les bonnes "lunettes" pour approcher la logique de l'amour qui meurt et ressuscite, Jésus utilisait les paraboles, dans lesquelles le Royaume de Dieu est souvent comparé à la semence, qui libère sa puissance vitale justement quand elle meurt dans le sol (cf. Mc 4,1 à 34). L’utilisation d’images et de métaphores pour communiquer l'humble puissance du Royaume n’est pas une façon d’en réduire l'importance et l'urgence, mais la forme miséricordieuse qui laisse à l'auditeur l’"espace" de liberté pour l'accueillir et la rapporter aussi à lui-même. En outre, elle est le chemin privilégié pour exprimer l'immense dignité du Mystère Pascal, laissant les images – plus que les concepts – communiquer la beauté paradoxale de la vie nouvelle dans le Christ, où les hostilités et la croix n’empêchent pas, mais réalisent le salut de Dieu, où la faiblesse est plus forte que toute puissance humaine, où l’échec peut être le prélude à l’accomplissement le plus grand de toutes choses dans l'amour. Et c’est justement ainsi, en réalité, que mûrit et s’approfondit l'espérance du Royaume de Dieu: « Comme d’un homme qui aurait jeté du grain en terre : qu’il dorme et qu’il se lève, nuit et jour, la semence germe et pousse »  (Mc 4,26-27)

Le Royaume de Dieu est déjà parmi nous, comme une graine cachée à un regard superficiel et dont la croissance se fait en silence. Celui qui a des yeux rendus clairs par l’Esprit Saint peut le voir germer et ne se laisse pas voler la joie du Royaume par les mauvaises herbes toujours présentes.

Les horizons de l'Esprit

L'espérance fondée sur la bonne nouvelle qui est Jésus nous fait lever les yeux et nous pousse à le contempler dans le cadre liturgique de la Fête de l'Ascension. Bien qu'il semble que le Seigneur s’éloigne de nous, en fait, les horizons de l’espérance s’élargissent. Effectivement, chaque homme et chaque femme, dans le Christ, qui élève notre humanité jusqu’au Ciel, peut librement «entrer dans le sanctuaire grâce au sang de Jésus, chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré pour nous en franchissant le rideau du Sanctuaire, c'est-à-dire sa chair » (He 10, 19-20). A travers « la force de l'Esprit Saint » nous pouvons être «témoins» et communicateurs d'une humanité nouvelle, rachetée, « jusqu'aux extrémités de la terre» (cf. Ac 1,7-8).

La confiance dans la semence du Royaume de Dieu et dans la logique de Pâques ne peut que façonner aussi la manière dont nous communiquons. Cette confiance nous permet d'agir – dans les nombreuses formes de communication d’aujourd'hui – avec la conviction qu’il est possible d’apercevoir et d’éclairer la bonne nouvelle présente dans la réalité de chaque histoire et dans le visage de toute personne.

Celui qui, avec foi, se laisse guider par l’Esprit Saint devient capable de discerner en tout évènement ce qui se passe entre Dieu et l’humanité, reconnaissant comment Lui-même, dans le scénario dramatique de ce monde, est en train de tisser la trame d'une histoire de salut. Le fil avec lequel est tissée cette histoire sacrée est l'espérance, et son tisserand est nul autre que l'Esprit Consolateur. L'espérance est la plus humble des vertus, car elle reste cachée dans les plis de la vie, mais elle est comme le levain qui fait lever toute la pâte. Nous la cultivons en lisant encore et encore la Bonne Nouvelle, l'Evangile qui a été "réédité" en de nombreuses éditions dans la vie des saints, des hommes et des femmes qui sont devenus des icônes de l'amour de Dieu. Aujourd'hui encore c’est l'Esprit qui sème en nous le désir du Royaume, à travers de nombreux "canaux"  vivants, par le biais de personnes qui se laissent conduire par la Bonne Nouvelle au milieu du drame de l'histoire et qui sont comme des phares dans l'obscurité de ce monde, qui éclairent la route et ouvrent de nouveaux chemins de confiance et d'espérance.

Du Vatican, le 24 janvier 2017

 
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Pape François : Accompagner les jeunes avant et après leur mariage

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 Le Pape a présidé, le samedi 21 janvier, dans la Salle Clémentine, au Vatican, la cérémonie d’inauguration de l’année judiciaire du Tribunal Apostolique de la Rote Romaine. Dans son discours, le Saint Père est revenu sur le rapport entre foi et mariage, en particulier sur les prospectives de foi inhérentes au contexte humain et culturel dans lequel se forme l’intention matrimoniale. François a dénoncé une mentalité diffuse, qui tend à obscurcir l’accès aux vérités éternelles et qui affaiblit l’originalité de la vie chrétienne ainsi que l’existence personnelle, familiale et sociale. Un tel contexte, qui sape les valeurs religieuses et de foi, ne peut que conditionner le consentement matrimonial.

 Face à une telle situation, il convient de trouver des remèdes valides. Le Pape a lui-même indiqué deux remèdes. Tout d’abord, la formation des jeunes, à travers un cheminement de préparation adéquate, dans le but de redécouvrir le mariage et la famille selon le dessein de Dieu. Pour cela, le Saint Père a insisté sur la nécessité d’un « nouveau catéchuménat » du mariage, pour éviter d’avoir trop de mariages nulles ou non consentis.

Un second remède consiste à aider et à accompagner les nouveaux époux à poursuivre le cheminement dans la foi et dans l’Eglise, même après la célébration du mariage.

Ces deux remèdes, a souligné le Saint Père, ont pour but de favoriser un contexte idoine dans lequel on peut célébrer et vivre le mariage.

 A la fin de son discours, François a relevé un autre aspect déterminant pour la solidité et la vérité dans le sacrement nuptial. Il s’agit du devoir qu’ont les prêtres et ceux qui œuvrent dans la pastorale du mariage, de passer d’une vision juridique et formelle de la préparation au mariage, à une fondation sacramentelle, à partir du cheminement de la plénitude du consentement des époux.

Stanislas KAMBASHI,SJ,                            Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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Actes Pontificaux

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- Le Saint Père a nommé évêque auxiliaire de l’Archidiocèse de Bamenda, au Cameroun, le Père Michael Miabesue Bibi, qui était jusqu’ici Secrétaire Chancelier du même archidiocèse. Le Père Miabesue Bibi a été ordonné prêtre en 2000 et incardiné dans l’Archidiocèse de Bamenda.

- Le Pape a accepté le renoncement au gouvernement pastoral de l’Eparchie de Guizeh des Coptes, en Egypte, présenté par Monseigneur Antonio Aziz Mina. L’Eparchie sera dirigée par Sa Béatitude Ibrahim Isaac Sedrak, Patriarche d’Alexandrie des Coptes, en qualité d’Administrateur Apostolique sede vacante.

 
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Vœux du Pape au nouveau président des Etats-Unis d’Amérique

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Le Pape a fait parvenir un message de félicitations à M. Donald Trunp, investi quarante-cinquième président des Etats-Unis d’Amérique le 20 janvier 2017. Dans ce message le Saint Père lui rappelle que la famille humaine traverse des grandes crises qui demandent des réponses politiques et prévoyantes. François prie pour que ses décisions soient guidées par des valeurs éthiques et spirituelles ; et que son mandat accorde une attention particulière aux pauvres, aux marginalisés et aux nécessiteux.

 
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Clôture de la Semaine de Prière pour l’unité des Chrétiens

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Le Pape François a présidé, le mercredi 25 janvier, en la Basilique Saint Paul hors les murs, les vêpres, à l’occasion de la clôture de la Semaine de Prière pour l’unité des chrétiens. Ont pris part à cette prière œcuménique, des représentants de différentes églises chrétiennes, ainsi que de nombreux fidèles venus du monde entier. Dans son homélie, le Saint Père a insisté sur la nécessité de dépasser notre autoréférentialité pour parvenir à une bonne réconciliation, qui nous mènera à apprécier les dons de Dieu et à apprendre les uns des autres. A la fin de la prière, le Pape, ensemble avec les représentants des autres églises chrétiennes présents, ont donné la bénédiction finale. La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens a lieu chaque année du 18 au 25 janvier. Elle vise l’unité des chrétiens à travers le monde. Elle culmine le 25 janvier, jour de commémoration de la conversion de saint Paul. Cette année la Semaine de Prière pour l’unité des chrétiens a eu pour thème : « Nous réconcilier, l’amour du Christ nous y presse ».

Stanislas KAMBASHI,SJ,                                Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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Vatican Radio Communiqué/Communiqué Radio Vatican/Comunicado da Rádio Vaticano

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If you are listening to us on Shortwave, we would greatly appreciate a short report from you on the quality of our programs and of the signal reaching you. Please address your report to: The Africa Promotions Office for Africa, Vatican Radio, 00120 Vatican City.

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Nous demandons à nos auditeurs qui nous suivent sur les Ondes courtes de bien vouloir nous faire parvenir un rapport d’écoute sur la qualité de la réception de nos programmes, à l’adresse du Bureau de Promotion-Afrique de Radio Vatican, 00120 Cité du Vatican.

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Pedimos aos nossos ouvintes que nos escutam em Ondas Curtas que nos enviem um relatório de escuta sobre a qualidade da recepção dos nossos programas, escrevendo ao seguinte endereço do Serviço de Promoção-África da Rádio Vaticano, 00120 Cidade do Vaticano.

 
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Avis pour les radios catholiques africaines et les auditeurs de Radio Vatican/ Notice to Catholic Radio Stations in Africa and listeners of Vatican Ra

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Radio Vatican avait produit en 2011 un album musical, Afrika tenda amani (fais la paix, Afrique), avec le concours de quelques artistes musiciens africains dont Papa Wemba de la République démocratique du Congo et Bonga d’Angola. Cet album qui accompagne l’exhortation post-synodale Africae munus, reflète les thèmes de la Deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques (réconciliation, justice et paix), a été expédié à toutes les radios catholiques africaines par le canal des Pères Evêques diocésains auxquels Radio Vatican a fait parvenir 3 copies.

Si jamais une radio n’a pas encore reçu une copie de cet album, elle peut nous écrire (africa@vatiradio.va) pour nous en demander. De même, nous disposons de quelques exemplaires pour nos auditeurs qui en feront la demande. Mais la quantité est fort limitée.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsable du Bureau de Promotion de Radio Vatican pour la zone Afrique

E-mail : africa@vatiradio.va

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In 2011, Vatican Radio produced a music album titled Afrika tenda amani (Make Peace, Africa), with the help of a few African musicians including Papa Wemba of the Democratic Republic of Congo and Bonga from Angola. Three copies of the CD album, which accompanied the publication of the post-synodal exhortation Africae munus  and reflects on the themes of the Second Special Assembly for Africa of the Synod of Bishops (reconciliation, justice and peace) was sent to all  Catholic radio stations in Africa through the local bishops.

If your radio station has not yet received a copy of this album, please write to africa@vatiradio.va to request a copy. Also, we have a limited number of copies for our listeners who may also send their requests to the above email address.

Fr. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Head of the Promotions Office for Africa

Vatican Radio

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A Rádio Vaticano tinha produzido em 2011 um álbum musical denominado Afrika Tenda Amani (faz a paz, África), com a participação de alguns artistas músicos africanos, dentre os quais Papa Wemba da República Democrática do Congo e Bonga de Angola. Este álbum, que acompanha a Exortação pós-sinodal Africae Munus reflecte os temas da Segunda Assembleia Especial para a África do Sínodo dos Bispos (reconciliação, justiça e paz), e foi enviado a todas as Rádios Católicas africanas através dos Senhores Bispos Diocesanos aos quais a Rádio Vaticano fez chegar três cópias.

Se por acaso alguma Rádio ainda não recebeu uma cópia deste álbum, podem nos escrever (africa@vatiradio.va) para solicitá-lo. Da mesma forma, também dispomos de alguns exemplares para os nossos ouvintes que o solicitem. Mas a quantidade é muito limitada.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsável do Departamento de Promoção da Rádio Vaticano, para a região África

E-mail: africa@vatiradio.va

 
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PROGRAMME FRANÇAIS-AFRIQUE : SUIVEZ-NOUS SUR FACEBOOK

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En plus de notre site internet, vous pouvez aussi suivre de nos nouvelles sur Facebook à l’adresse : Radio Vatican Français-Afrique. Cliquez sur "j'aime" pour interagir.

 
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Nos fréquences en KHz sur les Ondes courtes (Heure en Temps universel)/ Our frequencies in KHZ on Short Waves (Universal Time)/As nossas frequências e

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Anglais-Afrique/ English-Africa/Inglês-África :

5 :00 : 9660

6 :30 : 9660 - 11625 

17 :30 : 9660 - 11625 

20 :00 : 9660 - 11625

[Rome: FM: 103.80]

 

Français-Afrique/French-Africa/Francês-África :

4 :30 : 9650

6 :00 : 9660 - 11625 

17 :00 : 11625 - 13765 

20 :30 : 9660 - 11625 

[Rome: FM: 103.80]

 

Portugais-Afrique/ Portuguese-Africa/Português-África :

5 :30 : 7360 - 9660

18 :00 : 9660 - 11625

[Rome: FM: 103.80]

 

Kiswahili :

3 :30 : 7360 

16 :00 : 11625 - 13765 

[Rome: FM: 103.80]

 

NB:

Partout dans le monde, on peut suivre nos programmes à travers notre site internet www.radiovaticana.va.  De même, on peut suivre en direct les images des événements, des cérémonies du Pape sur notre Player video live dont le lien se trouve sur notre site internet.

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Please note that you can follow our programmes at all times, day and night the world over. Just go to www.radiovaticana.va. Also you can follow a live video coverage of Papal events by clicking on the video player on the website.

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Em todo o mundo é possível seguir os nossos programas através do nosso sito internet www.radiovaticana.va Do mesmo modo, se podem também seguir in directo as imagens dos acontecimentos e cerimónias do Papa  no nosso Player vídeo ao vivo, cujo link também se encontra no nosso sito internet.

 
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Adresse utile pour Radio Vatican/Useful contact of Vatican Radio/Endereço

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P. Jean-Pierre BODJOKO, SJ

Responsable Bureau de Promotion-Afrique/Head of Africa’s Promotion Office/ Responsável

Sector de promoção-Afrique

e-mail: africa@vatiradio.va

Tel : +39.06.698.83366

 
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De vous à nous - From you to us - De vós para nós



RD CONGO : la CENCO rend compte des divergences autour de l’accord politique

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Plus de trois semaines après la signature du compromis politique devant permettre la sortie de la crise et déboucher à l’organisation des élections en République Démocratique du Congo, les acteurs politiques ne se mettent pas d’accord sur l’application de certains points de cet accord.

Le compromis politique signé le 31 décembre 2016 entre les acteurs politiques et les représentants de la société civile, grâce à la médiation des évêques, a prévu des arrangements particuliers dans sa mise en œuvre. Dans un point de presse tenu le dimanche 22 janvier 2017, la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) a fait l’état de lieu de ces arrangements. Elle a noté quelques avancements, mais elle a aussi souligné plusieurs divergences importantes concernant ces arrangements, qui mettent à mal la mise en application de l’Accord politique.

A l’état actuel a indiqué la CENCO, sur les 32 délégués représentants différentes composantes, seuls 4 hésitent encore à signer. Le nombre important des signataires, qui représentent par ailleurs toutes les composantes, pousse la médiation « à parler de l’inclusivité quasi-totale de l’Accord politique qui permet sa mise en application ».

Mais les arrangements dont il est question concernent, entre autres, la mise en place du Conseil National de Suivi de l’Accord politique (CNSA) et du processus électoral, la constitution du gouvernement d’union nationale et le chronogramme.

Si les composantes sont d’accord pour que la CENCO offre sa médiation à la présidence, au bureau et à l’Assemblée plénière du Conseil National de Suivi de l’Accord ; le désaccord persiste cependant sur la composante qui doit assumer la vice-présidence, la majorité au pouvoir et le Front pour le Respect de la Constitution, une plateforme de l’opposition, se disputant ce poste. De même, les parties prenantes ne s’accordent pas encore sur la répartition des sièges au niveau de l’Assemblée plénière.

Concernant le gouvernement, les composantes politiques ne se mettent pas d’accord sur le « mode de représentation du premier ministre » et sur la répartition des postes ministériels.

La CENCO a aussi déclaré que les parties prenantes se sont mis d’accord sur quelques points du chronogramme, notamment la redynamisation de la Commission Electorale Nationale Indépendante. 

Pour sa part, la Conférence Episcopale recommande la publication du calendrier global du processus électoral par la Commission en charge d’organiser les élections, au plus tard le 15 avril.

Dans le communiqué du point de presse, la CENCO relève que « les résultats obtenus sont loin de satisfaire les attentes de la population dont la situation économique et sécuritaire devient de plus en plus préoccupante ». Cela étant, les évêques appellent les négociateurs à passer sans tarder à l’application de l’Accord politique et à ne pas perdre de vue l’objectif principal de ces négociations, qui est l’organisation des élections à la fin de l’année 2017. La Conférence Episcopale demande aussi à la Communauté internationale d’accompagner les acteurs politiques pour une sortie heureuse de la crise sociopolitique qui mine la République Démocratique du Congo.

Stanislas KAMBASHI,SJ,                            Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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GABON : les évêques invitent à la réconciliation

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« Le Christ est notre paix… en sa personne, il a tué la haine » (Cf. Ep 2, 13.16)

C’est pourquoi, Nous, Archevêque et Evêques de l’Eglise catholique au Gabon, réunis en Session ordinaire de notre Conférence Episcopale, vous adressons le présent message après ceux des années précédentes, particulièrement ceux de janvier, juillet et septembre 2016. Soyez donc très attentifs ! Soyez courageux, montrez-vous hommes, montrez-vous femmes! (Cf. 1 R 2, 2b).

C’est le début du message que La Conférence Episcopale du Gabon, réunie en session ordinaire du 17 au 22 janvier 2017 à Libreville, sur le thème « Œcuménisme et Dialogue interreligieux au Gabon aujourd’hui » a adressé Aux Confessions religieuses, Aux Hommes et Femmes de bonne volonté, pour dire non à la violence, suite à la situation du Gabon restée très préoccupante depuis les événements de août-septembre 2016.

Ce message, résumé par : La paix soit avec vous! Tous ensemble, disons non à la violence! a été donné le 22 janvier, 3ème dimanche du Temps ordinaire, pendant la Semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens et il se termine par cette prière : Que Marie, Notre Dame du Gabon, Mère de l’Eglise, Mère de tous les hommes et Reine de la Paix, intercède pour le Gabon et tous ses habitants; qu’Elle nous soutienne dans toutes nos démarches pour la réconciliation, la Justice et la paix dans l’unité.

Bernadette MBANDJOU,                            Port-Gentil, pour Radio Vatican

 

MESSAGE DE LA CONFERENCE EPISCOPALE DU GABON

 

Aux Confessions religieuses,

Aux Hommes et Femmes de bonne volonté,

« Le Christ est notre paix… en sa personne, il a tué la haine »(Cf. Ep 2, 13.16)

1. La situation actuelle du Gabon, notre pays, est encore très préoccupante; et elle interpelle tout le monde. C’est pourquoi, Nous, Archevêque et Evêques de l’Eglise catholique au Gabon, réunis en Session ordinaire de notre Conférence Episcopale, vous adressons le présent message après ceux des années précédentes, particulièrement ceux de janvier, juillet et septembre 2016. Soyez donc très attentifs ! Soyez courageux, montrez-vous hommes, montrez vous femmes! (Cf. 1 R 2, 2b).

La paix soit avec vous! Tous ensemble, disons non à la violence !

2. Comme l’affirme le Concile Vatican II, toute l’Eglise Catholique est étroitement solidaire avec l’ensemble de la famille humaine, car « Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur.»(Gaudium et Spes, 1).

3. Après la dernière Assemblée Spéciale du Synode des évêques sur l’Afrique, dans son Exhortation Apostolique, le Pape Benoît XVI Nous dit : « L’engagement de l’Afrique pour le Seigneur Jésus-Christ est un trésor précieux que je confie, en ce début de troisième millénaire, aux Évêques, aux prêtres, aux diacres permanents, aux personnes consacrées, aux catéchistes et aux laïcs de ce cher continent (…). Cette mission porte l’Afrique à approfondir la vocation chrétienne. Elle l’invite à vivre, au nom de Jésus, la réconciliation entre les personnes et les communautés, et à promouvoir pour tous la paix et la justice dans la vérité. » (Africae Munus, 1).

La paix soit avec vous! Tous ensemble, disons non à la violence!

4. Au Gabon, pour Nous aussi, « le Seigneur Jésus-Christ est un trésor précieux». Nous avons l’obligation d’approfondir notre vocation chrétienne d’une part, et d’autre part, au nom de Jésus, nous devons vivre la réconciliation et « promouvoir pour tous : la paix et la justice dans la vérité ».

La paix soit avec vous! Tous ensemble, disons non à la violence!

  5. A cet effet, le thème de Notre Session, « Oecuménisme et Dialogue inter-religieux au Gabon aujourd’hui », qui sera traité pour l’Afrique Centrale à Yaoundé en juillet prochain, arrive au bon moment. Par l’Oecuménisme, l’Eglise recherche l’unité de tous les chrétiens. Cette unité est exigée par Jésus Christ Lui-même: « Que tous soient un » (Jn 17,21).  Et faisant le constat que «tous les peuples forment, en effet, une seule communauté» (Nostra Aetatae,1), le dialogue inter-religieux a pour « tâche de promouvoir l’unité et la charité entre les hommes, et aussi entre les peuples » en examinant « d’abord ce que les hommes ont en commun et qui les pousse à vivre ensemble leur destinée. » (ivi.).

La paix soit avec vous! Tous ensemble, disons non à la violence!

6. Le Christ est venu rassembler tous les enfants de Dieu, grâce à une double réconciliation : nous réconcilier avec Dieu et nous réconcilier entre nous. Retenez que sans la réconciliation avec Dieu, la réconciliation entre les hommes est un feu de paille.

7. Chers Chrétiens, Musulmans, Croyants d’autres religions, Hommes et Femmes de bonne volonté, chers Jeunes, Vous savez tous, que dans nos choix nous conduisent soit vers le châtiment éternel et ou vers le bonheur éternel. Choisissons le bonheur éternel (Cf. Ps 1)!

8. A vous, Chrétiens, par Jésus-Christ, avec Lui et en Lui, laissez-vous réconcilier avec Dieu, Votre Père; réconciliez-vous entre vous, et ensuite vivez en paix avec les autres croyants, avec tout le monde. Soyez véritablement ce que vous êtes: « sel de la terre et lumière du monde » (Mt  5, 13.14).

La paix soit avec vous! Tous ensemble, disons non à la violence!

9. A vous, Musulmans, de la descendance d’Abraham, réconciliez-Vous avec Dieu, le Tout-Puissant, le Miséricordieux; réconciliez-vous entre vous également. Vivez aussi en harmonie avec tous les non-musulmans. Ne permettez pas que l’Islam soit identifiée à la violence par des fanatiques.

La paix soit avec vous! Tous ensemble, disons non à la violence!

10. A Vous, Croyants des Religions Traditionnelles, autres religions et pratiques diverses réconciliez-vous avec l’Etre Suprême, avec les Ancêtres et les esprits bienfaisants! Réconciliez-vous entre vous et réconciliez-vous avec toutes les autres personnes que vous côtoyez.

La paix soit avec vous! Tous ensemble, disons non à la violence!

11. A vous, chers Jeunes, qui êtes l’avenir de notre pays, dites non à toute forme de violence; ne vous laisser pas vous instrumentaliser ni manipuler : ce serait mettre votre vie et celle des autres en danger. Sachez que sans réconciliation avec Dieu et entre vous, ainsi qu’avec les aînés, vous compromettez durablement votre avenir, car la haine, une fois semée dans le coeur, est difficile à déraciner. Tous ensemble, réconcilions-nous avec Dieu et réconcilions-nous entre nous.

La paix soit avec vous! Tous ensemble, disons non à la violence!

12. Individuellement, en famille, en communauté, au temple, à la mosquée, en paroisse, tous ensemble vivons la réconciliation avec Dieu et entre nous ! Dans tout milieu de vie, sans la réconciliation dans vérité, la vie perd tout son sens et devient un enfer. Ne trahissons pas notre foi. Si le ciel se ferme, personne ne pourra l’ouvrir ! Adorons Dieu Seul ! Lui et Lui Seul est digne de louange !

13. Espérant contre toute espérance, par des actes concrets conformes à la volonté du Créateur, en cette nouvelle année, dans notre pays, mettons-nous tous au travail — au nom de notre foi — afin de promouvoir pour tous la paix et la justice dans la vérité » et la charité  (Africae Munus, 1).

La paix soit avec vous! Tous ensemble, disons non à la violence!

Que Marie, Notre Dame du Gabon, Mère de l’Eglise, Mère de tous hommes et Reine de la Paix, intercède pour le Gabon et tous ses habitants; qu’Elle nous soutienne dans toutes nos démarches pour la réconciliation, la Justice et la paix dans l’unité.

Avec notre bénédiction apostolique,

Donné à Libreville, le 22 janvier 2017,

Les Evêques du Gabon.

•          Mathieu MADEGA LEBOUAKEHAN

Evêque de Mouila, Président de la Conférence Episcopale,

1er Vice-Président du Symposium des Conférences Episcopales

d’Afrique et de Madagascar

•          Basile MVE-ENGONE

Archevêque Métropolitain de Libreville

•          Jean-Vincent ONDO-EYENE

Evêque d’Oyem, Vice-Président de la Conférence Episcopale du Gabon

•          Eusébius Chinekezi OGBONA MANAGWU

Evêque de Port-Gentil

•          Joseph Laurent KOERBER

Vicaire Apostolique de Makokou

•          Dominique BONNET

Evêque émérite de Mouila

 
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RUANDA. Bispos debatem desafios da família

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A família e os seus numerosos desafios estiveram no centro da reunião da Comissão Episcopal para a Família da Igreja Católica no Ruanda. O encontro realizou-se dias atrás em Kigali e foi presidido pelo bispo de Kibungo e presidente da Comissão, Dom Antoine Kambanda, informa o site web da Conferência Episcopal Ruandesa.

Contrastar ideologias contra a família

Durante os trabalhos, em particular, foram nomeadas seis subcomissões, cada uma encarregada de analisar um desafio particular: “a ética sexual e familiar; a saúde; os jovens; o acompanhamento das famílias; as leis concernentes aos núcleos familiares e a nova ética mundial”.

Os novos organismos deverão agora “elaborar um plano estratégico quinquenal” para a Comissão, de modo a contrastar “os muitos factores – como as ideologias – que podem destruir a família”.

Por exemplo, “há alguns programas aparentemente úteis, mas que intrinsecamente contêm elementos contra a família”, ressalta a Conferência Episcopal Ruandesa.

Em fevereiro, “Semana da família”

Outra prioridade da reunião episcopal foi “a preparação da Semana da família, programada para os dias 13 a 19 de fevereiro de 2017”. Trata-se de uma iniciativa organizada para “despertar as consciências sobre a importância da família, a necessidade e a urgência de salvaguardar os valores da vida conjugal e familiar”.

A Semana foi propositadamente pensada “para o período da Festa de São Valentim, celebrada em 14 de fevereiro” (no país, Dia dos Namorados), justamente para buscar “mudar a tendência, cada vez maior também entre os cristãos, de privar o amor do seu verdadeiro significado”.

Para a ocasião, toda paróquia organizará actividades específicas, e a Conferência episcopal fará uma Carta pastoral.

Redação Brasileira da Rádio Vaticano

 
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MARROCOS. Arcebispo de Rabat pede uma Europa sem muros

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 “Romper os muros dos egoísmos que serpenteiam na Europa e buscar olhar para o outro, não para descarregar nele uma culpa, mas se perguntando como possa ajudá-lo e acompanhá-lo, sem impor nossos projectos”. Foi o que ressaltou o arcebispo de Rabat, em  Marrocos, Dom Vincent Landel, na mensagem lançada às Igrejas na Europa. O prelado actualizou os directores de alguns departamentos da Conferência Episcopal Italiana (CEI) sobre a situação dos migrantes no país do Magreb, em particular dos menores não-acompanhados.

A Caritas no Marrocos dispõe de três centros de acolhimento, em Rabat – a capital marroquina, Casablanca e Tanger, cuja missão é responder às necessidades primárias e urgentes das pessoas, acompanhá-las, informá-las e encaminhá-las aos serviços existentes. Além disso, o organismo caritativo estimula o associacionismo marroquino nas várias iniciativas em favor das crianças ou adultos emigrantes.

Dom Landel contou histórias de violências, arbitrariedades e verdadeiras situações de escravidão nas quais vivem sobretudo os menores, inclusive crianças de 7 anos.

“Todos em busca de uma vida melhor e o objectivo deles é chegar à Europa quanto antes. Estão dispostos a ir para qualquer lugar, menos a voltar atrás, porque pensam que em África não há futuro, não há perspectivas”, explicou o arcebispo de Rabat à agência Sir.

“Não peço nada, mas espero que a Igreja que está na Europa se torne cada vez mais universal e aberta”, auspiciou Dom Landel na sua mensagem.

L’Osservatore Romano

 
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COTE D’IVOIRE : les évêques appellent les ivoiriens à retrouver l’harmonie sociale

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Au terme de leur 105ème assemblée plénière le dimanche  22 janvier dans le diocèse de Katiola et face aux événements sociaux qui secouent le pays, les évêques catholiques de Côte d’Ivoire se sont adressés dans un message au peuple de Dieu et à tous les citoyens ivoiriens.

Dans ce message, l’épiscopat ivoirien exhorte toutes les parties à la non-violence, à une véritable réconciliation, à l’harmonie sociale, et à la paix en empruntant la voie du dialogue sur la base de la justice et de la vérité.

Les prélats ivoiriens invitent le peuple de Dieu catholique et toutes personnes de bonne volonté à observer un triduum de jeûne et de prière pour la paix sociale en Côte d’Ivoire du mercredi 25 au dimanche 29 janvier 2017.

Dans le communiqué final sanctionnant la fin des travaux de leur 105ème assemblée plénière, les évêques ont annoncé la publication prochaine d’une lettre pastorale sur l’importance de la catéchèse dans la mission de l’Eglise en Côte d’Ivoire.

Mais avant cette publication, c’est une invitation à tous les prêtres et animateurs de la catéchèse à accorder une grande place à la lecture et à l’étude de la Bible dans la formation des catéchumènes.

La prochaine assemblée plénière de la conférence des évêques catholiques de Cote d’Ivoire se tiendra 13 au 17 mars 2017, dans le diocèse de Yamoussoukro, province ecclésiastique de Bouaké.

Françoise NIAMIEN,                                    Abidjan, Radio Vatican

 
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Pour la paix, les évêques du Rwanda et du Burundi s’inspireront de la RDC

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La Conférence épiscopale nationale du Congo est un modèle pour les conférences épiscopales du Rwanda et du Burundi dans la mission de bons offices entreprise entre les forces politiques et sociales. Le Comité permanent de l’Association des Conférences épiscopales d’Afrique centrale (ACEAC), réunissant les épiscopats du Rwanda, du Burundi et de la RDC, l’a déclaré au terme d’une session ordinaire tenue du 11 au 14 janvier au Centre Amani de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu.

Les évêques ont apprécié les efforts de l’Eglise pour contribuer à la paix et à la réconciliation dans chacun des trois pays des grands lacs africains. L’Eglise de la RDC est parvenue, par ses évêques, à obtenir un accord politique global signé le 31 décembre 2016 entre acteurs politiques de la Majorité et de l’Opposition. La Conférence épiscopale nationale du Congo a ainsi évité au pays de sombrer dans une crise politique grave coïncidant avec la fin du mandat du président de la République Joseph Kabila.

Les évêques du Rwanda et du Burundi trouvent très édifiante l’expérience de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), ils félicitent le courage des évêques et pensent s’en inspirer pour la médiation dans tous les pays de la sous-région. Les évêques promettent aussi de continuer à prier pour que la paix et la réconciliation soient effectives chaque jour non seulement en RDC mais aussi au Rwanda et au Burundi.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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RD CONGO : l’évêque de Mbuji-Mayi pour la paix et la réconciliation à Kabeya-Kamwanga

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L’évêque de Mbuji-Mayi, dans la province du Kasai oriental, Mgr Bernard-Emmanuel Kasanda, a présidé une messe pour la paix et la réconciliation à Kabeya-Kamwanga, le dimanche 15 janvier. L’évêque est allé consoler les sinistrés et célébrer cette messe pour le retour de la paix dans les territoires de Kabeya Kamwanga et de Miabi, en proie à l’insécurité causée par la milice armée du chef Kamwina Nsapu. Les forces armées affrontent des éléments de cette milice depuis plusieurs mois dans quatre provinces du Grand Kasai : Kasai-central, Kasai-oriental, Kasai et Lomami.

Dans le territoire de Kabeya Kamwanga, les troubles ont poussé la population à fuir ou à se réfugier en brousse, avec toutes les conséquences néfastes sur la vie.

Dans l’homélie de la messe pour la paix, Mgr Bernard-Emmanuel Kasanda a rappelé que la dignité de l’homme doit être respectée en toute circonstance. L’évêque de Mbuji-Mayi a désapprouvé le comportement de certains fils du Territoire de Kabeya-Kamwanga qui exercent la violence et plongent la contrée dans la misère. L’évêque a invité chacun à se convertir, à revenir au bon sens pour que la vie reprenne normalement.

Mgr Kasanda a remercié tous ceux qui travaillent pour protéger et sauver la vie humaine pendant le temps de crise.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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TOGO : Le Nonce apostolique Brian Udaigwe visite la Cathédrale de Lomé après l’incendie

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Quelques jours après l’incendie qui a ravagé la sacristie de la cathédrale Sacré-Cœur de Jésus de Lomé, le Nonce apostolique près le Bénin et le Togo, Mgr Brian Udaigwe, a effectué une visite à la cathédrale de Lomé dans la matinée du mercredi 18 janvier en vue de constater l’ampleur des dégâts et apporter son soutien à l'Eglise famille de Dieu au Togo et au peuple togolais.

Le Représentant du Saint-Siège au Togo a été accueilli par l’Administrateur paroissial, le Père Désiré Kpodar. « Nous devons remercier le Seigneur que malgré tous ces dégâts matériels, il n’y ait pas eu de pertes en vies humaines, ni de blessés, a déclaré Mgr Udaigwe. Et, après ce que je viens de voir dans la sacristie, on doit encore remercier le Seigneur, que l’incendie n’ait  pas atteint toute la cathédrale. »

Interrogé par la presse sur l’origine de cet incendie, l’ambassadeur du Saint Siège, a répondu : « Dans le point qui m’a été fait sur l’incident, on soupçonne un court-circuit, donc un accident naturel».

Au nom du Saint Siège, Mgr Brian Udaigwe, a remercié les pompiers qui ont réussi à éteindre le feu, ainsi que les personnes qui, avant les pompiers, se sont mobilisés, avec des matériels de fortune pour aider à limiter les dégâts. C’est la « preuve des valeurs africaines, notamment la solidarité en acte », a-t-il salué. « Au peuple Togolais, je dirai :  quand les choses ne marchent pas bien, en cas de guerre, de maladie, d’accident, etc., on ne doit pas se décourager. Le Seigneur est toujours-là avec nous », a assuré le Nonce apostolique.

Icône historique et touristique du pays, la cathédrale de Lomé est un édifice architectural allemand construit en 1901-1902 par des ouvriers togolais sous la direction du frère Johannes, missionnaire allemand de la Société du Verbe Divin (SVD). Consacrée le 21 septembre 1902, elle avait été rénovée en 1995-1997. Les dégâts qu'on déplore sont principalement la toiture de la sacristie, les chasubles, les armoires, et les livres liturgiques.

P. Gustave WANME,                                   Lomé, pour Radio Vatican

 
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TCHAD : L’Archidiocèse de N’Djamena organise son presbyterium

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A partit mardi 24 janvier 2017 se tient, au centre de retraite Bethel, à Bakara, la rencontre du presbyterium de l’Archidiocèse de N’Djamena. Tous les prêtres du diocèse sont présents autour de leur Evêque à cette grande rencontre. Une première pour Mgr Edmond Djitangar après son installation à la tête de l’Archidiocèse de N’Djaména, il y a  3 mois. Mgr Edmond Djitangar,  qui présidait cette réunion, a tenu à préciser le bien-fondé de cette rencontre. « C’est un lieu de coopération des prêtres avec l’Evêque bien sûr, mais c’est un lieu d’encouragement, de stimulation, de concertation et de recherche d’un mieux  sacerdotal ».  Il a ensuite formulé ses vœux aux prêtres de son diocèse en disant ceci : « Ce premier presbyterium que nous vivons ensemble soit pour nous l’occasion d’apprendre à sortir peut-être de nos carcans d’un passé récent. Je voudrais que nous partions sûrs d’un élan nouveau, nous avons à nous instruire les uns les autres. Ceux qui arrivent ont besoin d’écouter ce qu’il y a de positif, les avancés qui ont été fait avant nous et nous qui arrivons, nous pouvons peut-être apporter aussi des idées nouvelles, un regard peut-être nouveau sur certaines difficultés ou défis que nous avons ».

Sans la solidarité rien n’est possible dans toute organisation ou vie en communauté. C’est ainsi que Mgr Djitangar a invité les prêtres à rester souder et mettre le christ au centre de leurs activités pastorales. «  Nous ne sommes pas un diocèse à part, nous sommes une Eglise comme les autres, nous devons rester en solidarité et en communion avec les soucis des autres ». Pour Mgr l’archevêque de N’Djamena, les fidèles chrétiens attendent beaucoup de ces assises.

Edouard TAKDJI,                             N’Djaména pour Radio Vatican

 
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TCHAD : le Diocèse de Sarh veut lutter contre la maltraitance des enfants

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Les avortements, les traites des enfants, les grosses précoces sont autant d’activités programmées par la pastorale des jeunes du diocèse des Sarh pour l’année pastorale2016-2017. Estimant qu’ils ont  un rôle capital a joué dans la société et dans l’Eglise, les jeunes entrent désormais dans la danse en se mettant au-devant de la scène pour lutter  contre ces pratiques. L’abbé Edmond Djimoguinan Asngar, responsable de la pastorale des jeunes, a qualifié ces maltraitances d’absurdes. Pour lui, il n’est pas normal que de nos jours, les enfants subissent encore d’innombrables formes de violences qui portent atteinte à leur vie et constituent les attaques contre leur dignité, leur vie morale et leur droit de recevoir une éducation digne de ce nom. « Il faut avoir toujours à l’esprit la foule innombrable des enfants vivants encore dans le sein de leurs mères et qui sont tués avant même de voir le jour à cause des lois qui autorisent les avortements », déplore  le responsable diocésain de la pastorale des jeunes. 

Selon lui, le moment est venu pour que les jeunes se mettent ensemble et barrer la route à ce mal du siècle. Il indique qu’au Tchad comme partout ailleurs, la souffrance d’un enfant, d’un jeune mal aimé reste la même et que cela interpelle et juge la société toute entière de la même façon.

L’abbé Edmond Djimoguinan Asngar invite par ailleurs les parents à une prise de conscience. Il s’est interrogé en ces termes : « Comment un enfant peut vivre s’il est abandonné par son père ? Trop d’enfants souffrent de ce mal d’abandon, trop d’hommes et des femmes font des enfants sans en être responsables. Ce sont les géniteurs par accident », a-t-il regretté.

Notons que le diocèse de Sarh fait face depuis plus d’une décennie aux phénomènes des enfants bouviers, de l’excision et de bien d’autres maux qui empêchent les jeunes d’aller à l’Ecole.

Edouard TAKADJI,                          N’Djaména pour Radio Vatican

 
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BURKINA FASO : Jubilé d’argent sacerdotal de l’abbé Roger Ouédraogo

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C’est dans la joie et la simplicité de son village d’origine que l’abbé Roger Ouédraogo a célébré son jubilé d’argent sacerdotal, le samedi 21 janvier 2017. Il l’a voulu ainsi à l’exemple de  la bienheureuse Vierge Marie dont le cantique d’action de grâce constituait le texte d’évangile du jour. C’est tout naturellement que le prédicateur du jour, l’abbé Alexis Ouédraogo, a insisté sur les vertus de la Mère du Sacerdoce et qu’il a invité le jubilaire à l’approfondir toujours davantage dans la suite de son ministère sacerdotal ponctué de plusieurs responsabilités dans son diocèse de Kaya. « Le message est là. Qu’à la suite de la Bienheureuse Vierge Marie, il n’ait pas besoin pour vous, l’abbé Roger, de vous arrêter en si beau chemin avec ce jubilé d’action de grâce. Certainement il ne marque pas la fin de votre vie ni de votre ministère sacerdotal. Il vous faut plutôt poursuivre le ministère pour continuer à servir Dieu et les hommes, comme Marie, dans la disponibilité totale à Dieu et surtout dans l’humilité, ayant comme unique objectif la sainteté. Car l’Eglise n’a pas besoin de prêtres puissants, elle a besoin de prêtres saints ; l’Eglise n’as pas besoin de prêtres forts, elle besoin de prêtres féconds ; l’Eglise n’a pas besoin de prêtres pleins de succès mais de prêtre pleins d’amour ; enfin l’Eglise n’a pas besoin de prêtres qui rapportent sans cesse des victoires, mais de prêtres qui acceptent l’humiliation et les échecs, sachant qu’ils contribuent toujours à la gloire de Dieu et au salut des hommes ; car c’est ce chemin que son maître et Seigneur Jésus Christ a pris et c’est ce pour quoi il s’est consacré à Dieu comme prêtre », a déclaré l’abbé Alexis Ouédraogo.

Après 25 ans de vie sacerdotale, voici les convictions sacerdotales de l’abbé Roger: « Je suis arrivé à deux convictions profondes, c’est que le Seigneur est vraiment bon. Et quand Il appelle, il fait tout ce qu’il faut pour son appelé. C’est ma première conviction. Et la deuxième conviction c’est que notre Dieu est vraiment puissant. Si nous nous adossons à lui comme à un roc, il est vraiment le roc inébranlable ». M. l’abbé Roger Ouédraogo est actuellement secrétaire général de la commission épiscopale des tribunaux ecclésiastiques au niveau de la conférence épiscopale Burkina/ Niger.

Paul DAH,                              Ouagadougou pour Radio Vatican

 
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TOGO : Bénédiction du centre d’accueil saint Arnold Janssen de Tchitchao dans le diocèse de Kara

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Pour honorer leur saint fondateur et marquer les 125 ans de leur mission au Togo, les Missionnaires de la Société du Verbe Divin, SVD, viennent d’inaugurer, dans le diocèse de Kara, un centre important d’accueil dénommé Centre Saint Arnold Janssen, construit à Tchitchao sous la direction du Père Francis Kochuparambil.

La bénédiction des bâtiments a été faite le Mercredi 18 Janvier 2017 par Mgr Jacques Longa, Evêque de Kara, qui a également présidé l’Eucharistie en prélude à cette cérémonie. Dans son homélie, il a invité les missionnaires du Verbe Divin à toujours refléter la joie de l’Évangile qu’ils proclament avec zèle. Il les a exhortés à l’action de grâce car, a-t-il souligné, « tout ce que nous avons et pouvons faire vient de Dieu. C’est pourquoi il faut les lui retourner en action de grâce et en offrande afin qu’il nous aide à en faire bon usage ». Il s’est félicité du souci des  missionnaires du Verbe Divin à développer la spiritualité de l’accueil et de l’hospitalité.

Le Centre d’accueil Arnold Janssen, a déclaré un des responsables de cet institut, est un cadre idéal pour des rencontres spirituelles, des séminaires, ateliers, conférences et Formations.

Une messe d’ouverture de cet évènement a eu lieu la veille, à l’issue de laquelle la grotte mariale dédiée à Notre Dame de Lourdes ainsi que la statue de saint Arnold Janssen ont été bénies par le Supérieur Provincial des Missionnaires du Verbe Divin, le P. Peter Accorley.

P. Gustave WANME,                                   Lomé, pour Radio Vatican

 
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ANGOLA. Eleições 2017: Núncio Apostólico apela à ponderação nos discursos

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Em agosto de 2017 devem ser realizadas as terceiras eleições depois do fim da guerra civil em Angola. No último pleito de 2012, o MPLA (Movimento Popular de Libertação de Angola) obteve a maioria com 71,8% dos votos.

Os maiores partidos da oposição, UNITA, CASA e PRS, vão procurar melhorar o seu resultado das últimas eleições gerais de 31 de agosto de 2012 onde os três partidos tiveram em conjunto menos de 30% dos votos.

O segundo partido mais votado foi a UNITA, União Nacional para a Independência Total de Angola, com 18,7%. A Convergência Ampla de Salvação de Angola-Coligação Eleitoral (CASA-CE) foi a terceira força política mais votada, com 6%. O PRS, Partido da Renovação Social, obteve 1,7% dos votos.

Entretanto em época eleitoral, os políticos devem passar uma mensagem de responsabilidade para o povo e o povo, por sua vez, deve respeitar as leis do país para manutenção da sã convivência, afirmou o Núncio Apostólico em Angola Dom Petar Rajic;

Neste momento decorre a segunda fase do processo de registo eleitoral com cerca de 7 milhões de cidadãos já registados, com vista às eleições gerais de 2017.

O representante do Santo Padre em Angola e São Tomé considera que o registo eleitoral é um acto cívico de participação na vida social do país, sendo que as eleições concorrem para a organização de qualquer sociedade.

Anastácio SASEMBELE,                                Luanda, para a Rádio Vaticano

 
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Gâmbia. Yahya Jammeh anuncia saída da cena política

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O Presidente cessante da Gâmbia, Yahya Jammeh concordou em deixar o poder e o país – anunciaram fontes da Mauritânia e da Guiné que conduziram as negociações em Banjul e que deixam entender que Jammeh poderá transferir-se em breve para a Mauritânia ou no Qatar [serviço de Giada Aquilino]

"Não é necessário que seja derramada nem mesmo uma gota de sangue". Com estas palavras, num discurso televisivo, Yahya Jammeh anunciou que deixava o poder e escolhia o exílio no exterior. No entanto, decorreram quase 23 anos desde o golpe de Estado que, em 1994, o levou ao poder:  mais de duas décadas, certamente não  fáceis  para a população que, neste período, denunciou desaparecimentos, assassinatos, detenções sem julgamento, perseguições. Tinha expirado o ultimato imposto a Jammeh pela Comunidade Económica dos dos Estados da África Ocidental, a CEDEAO, cujas tropas haviam feito a sua entrada na Gâmbia na quinta-feira, depois do juramento em Dakar, Senegal, de Adama Barrow, eleito nas eleições de dezembro passado. A ONU anunciou que cerca de 45 mil  pessoas fugiram para o Senegal no temor do início de um conflito armado num país - o menor da África - já assolado pela pobreza e pela crise económica, que ao longo dos anos tem levado principalmente os jovens a migrar em condições dramáticas. O africanista Vincenzo Giardina:

"Um caso que comoveu o mundo, em novembro, foi o da morte no mar no Mediterrâneo, de uma menina de 19 anos, guarda-redes da equipa nacional feminina de futebol na Gâmbia: um facto que fala de um país onde uma pessoa em cada três vive abaixo da linha de pobreza definida pelas Nações Unidas e onde o desemprego é endémico. A Gâmbia é um País com menos de dois milhões de habitantes e com uma área inferior à da Campania (Itália), rodeado e totalmente abraçado pelo Senegal, e que quase inteiramente dependente, para a sua economia, das exportações de produtos agrícolas”.

Jammeh não deu detalhes sobre a forma como tenciona prosseguir com a transição. Depois da votação de dezembro, tinha feito saber que aceitava a vitória eleitoral de Barrow para, em seguida, voltar atrás. Ainda estão a trabalhar os mediadores da África Ocidental, num continente onde não raras vezes se assiste ao prolongamento de presidências e mandatos:

"Em África, se tem falado muito nos últimos meses de situações de crise importantes, ligadas à realização ou não realização de eleições. Penso antes de tudo no Gabão, onde Ali Bongo permaneceu no poder apesar de eleições contestadas, inclusive a nível internacional; e penso sobretudo na República Democrática do Congo, onde - apesar de ter expirado o próprio mandato - o presidente Joseph Kabila não deixou o poder e as eleições foram adiadas para um futuro ainda por definir. A Gâmbia, do ponto de vista do seu peso demográfico e geopolítico, é um caso um pouco diferente: é um País pequeno e portanto a hipótese de uma intervenção como a que estamos a assistir é dificilmente replicável em contextos como o do Gabão ou a República Democrática do Congo. Obviamente põe-se e retorna um problema: ou seja, o problema dos Presidentes agarrados ao poder, os Presidentes que não respeitam as normas constitucionais e, portanto, de um sistema de alternância do tipo liberal-democrático que em África encontra dificuldades de se estabelecer”.

Na Gâmbia, pouco antes do Natal de 2015, Jammeh declarou a República Islâmica:

"Alguns dias atrás me calhou entrevistar, para a agência de notícias 'Dire', o Padre Benedict Mbah, um missionário da Congregação dos Missionários de São Paulo, que se encontra na Gâmbia. Ele falava da crise económica e falava também desta passagem controversa da proclamação de uma República islâmica na Gâmbia, um País que é predominantemente muçulmano, mas onde existe também uma importante, significativa e preciosa tradição de convivência entre cristãos e muçulmanos. A leitura que o Padre Benedict deu é de uma tentativa, nos últimos anos, para desviar a atenção das condições económicas muito, muito difíceis; para além da tentativa de reposicionar a Gâmbia de tal modo a obter ajudas e alianças das monarquias do Golfo, afastando-se em contrapartida - como testemunha a decisão de deixar a Commonwealth, tomada em 2013 - da União Europeia e os ex-colonizadores britânicos. Aliás, houve uma suspensão de ajudas significativa por parte da Europa, que teve também um impacto sobre a economia e a sociedade da Gâmbia”.

A população, sobretudo aquela que está em fuga em canoas improvisadas ao longo do rio Gâmbia, espera que o novo chefe de Estado Barrow tome as rédeas de um País que a imprensa internacional tem muitas vezes chamado "em ruínas”.

P. Bernardo SUATE,                                    Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa 

 
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ANGOLA. Autoridades reprovam Relatório da Human Rights Watch

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Os direitos humanos em Angola foram afectados em 2016 pela “contínua repressão governamental” e pela “pior crise económica” vivida desde o fim da guerra civil, conclui a Human Rights Watch (HRW) no seu relatório internacional anual.

O relatório daquela organização, lançado este mês (18/01) e relativo a 2016, refere que a crise provocada pela quebra da cotação internacional do petróleo pôs fim a uma década de forte crescimento do país, o segundo maior produtor de crude de África, expondo “problemas não resolvidos” provocados por “anos de corrupção, má gestão de fundos públicos e controlo político das instituições”.

Em reacção António Bento Bembe, secretário de estado do ministério da justiça e dos direitos humanos do governo angolano disse que estes dados não correspondem com a verdade e visam tão-somente manchar a imagem de Angola.

Como exemplo, a HRW refere que o apelo à aceleração da diversificação da economia nacional, baseada no petróleo mas com forte potencial na agricultura, está a levar a “aquisições massivas de terrenos pelo governo e investidores privados”.

“Por vezes com despejos à força e outras violações, incluindo na capital”, lê-se no relatório, que recorda a morte de um rapaz de 14 anos, atingido a tiro por militares, no Zango, Luanda, durante um protesto contra a demolição de um bairro.

“O governo constantemente bloqueia protestos antigovernamentais pacíficos com intimidação e detenções e, quando os protestos pacíficos acontecem, frequentemente enfrentam força excessiva e detenções arbitrárias”, lê-se no relatório da HRW.

Entretanto “o governo angolano pretende levar a cabo um trabalho estratégico que visa divulgar os grandes passos que Angola estar a dar no âmbito dos direitos humanos afirmou António Bento Bembe.

Anastácio SASEMBELE,                                Luanda, para a Rádio Vaticano

 
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CABO VERDE. Mayra Andrade: “acredito na força do bem”

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Mayra Andrade, palavras e músicas a ouvir na terceira edição semanal de "África em clave feminina: música e arte", programa da Redação Portuguesa da Rádio Vaticano, em onda todas as quintas-feiras a partir das 13 horas de Roma. Mulher de vários horizontes culturais e vivenciais, Mayra que esteve na Itália de férias, em 2014, falou-nos da sua visão das coisas, do seu sincretismo cultural e espiritual - "acredito na força do bem" - e das influências que leva para a música cabo-verdiana. 

Considera-se uma pessoa sorteada e satisfeita do percurso artístico que tem vindo a fazer e que já a levou a diversos palcos. 

Para além de extractos da entrevista que nos deu em  2014, pode aqui apreciar algumas faixas musicais sobretudo do seu mais recente CD (2013) "Lovely Difficult" . 

Na outra vertente desta emissão sobre pronunciamentos de Papas a favor da mulher, poderá também ouvir uma audiência geral do Papa Francisco em que falou da harmonia entre homem e a mulher, e em que sublinhou: 

“Não há dúvida, de que devemos fazer muito mais em favor da mulher, se queremos dar força à reciprocidade entre homem e mulher. É necessário, efectivamente, que a mulher seja não apenas mais escutada, mas que a sua voz tenha um peso real, uma autoridade reconhecida, na sociedade e na Igreja.”

 
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MOÇAMBIQUE. UE confiante na restauração da paz efectiva no País

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O embaixador da União Europeia (UE) em Moçambique disse há dias em Maputo, estar confiante de que as negociações entre o Governo e a Renamo, o maior partido da oposição no País, irão registar avanços notáveis nos próximos dias ou semanas.

União Europeia expectante no sucesso do diálogo político

“Temos a convicção de que nos próximos dias haverá avanços notáveis no processo”, disse Stiven von Burgsdorff, em declarações à imprensa após ser recebido em audiência pelo Presidente da República, em Maputo. No mesmo dia, Filipe Nyusi recebeu também a embaixadora da Noruega em Maputo, Anne Lene Dale, que disse que o tema da paz esteve no centro da conversa com o Chefe de Estado. “Nós discutimos a situação e esperamos que se alcance a paz efectiva em Moçambique, pois é importante para o desenvolvimento do povo”, disse Anne Lene Dale.

Dlhakama suspende hostilidades militares

Moçambique vive uma crise política que opõe o Governo e o principal partido da oposição, que resvalou para confrontações militares no centro do País entre as Forças de Defesa e Segurança (FDS) e os homens armados da Renamo. No entanto, na sequência de conversas telefónicas com o Presidente da República, o líder da Renamo, Afonso Dhlakama, declarou em finais de Dezembro passado, uma trégua de uma semana como “gesto de boa vontade”, tendo, posteriormente, prolongando o seu prazo para 60 dias.

Nyusi completou dois anos de governação

Entretanto, o Presidente da República, Filipe Nyusi, completou, domingo 15 de Janeiro, o segundo ano de governação, desde que foi eleito o quarto Chefe de Estado de Moçambique independente.

Hermínio José,                                   Maputo, para a Rádio Vaticano

 
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MOÇAMBIQUE. Presidente Nyusi: “O País está empenhado no resgate e consolidação da paz”

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O Presidente da República, Filipe Nyusi, garante que Moçambique está empenhado no resgate e consolidação da paz como forma de alcançar a estabilidade política, condição essencial para o desenvolvimento.

O Presidente falava em Maputo esta terça-feira (24/01), durante um banquete de Estado oferecido ao seu homólogo da Turquia, Tayyip Erdogan, por ocasião da visita oficial de três dias a Moçambique. “Temos estado a fazer tudo o que nos tem sido possível para que, cedo, consigamos chegar a um entendimento sustentável para a cessação definitiva das hostilidades militares e estabelecimento de uma paz efectiva e duradoira”, disse o estadista moçambicano, citado pela agência de notícias Angola Press.

A actual conjuntura macroeconómica que o país vive é exacerbada pela seca e cheias, foi outro tema abordado pelo estadista que também acrescentou que o seu governo está empenhado na implementação de políticas sectoriais favoráveis ao aumento da produção e produtividade.

“Neste processo, temos estado a contar com a contribuição dos nossos amigos, parceiros de cooperação, e a Turquia tem estado a crescer na sua intervenção em Moçambique, daí estamos certos de que com a vossa visita a expectativa é elevada”, disse Filipe Nyusi.

Por sua vez o presidente da Turquia Erdogan manifestou o seu “orgulho e satisfação” por ser o primeiro Presidente turco a visitar oficialmente Moçambique. “Esta visita estará marcada na história, porque vai reforçar a cooperação entre os nossos dois países e solidificar a nossa solidariedade”, afirmou. Erdogan prometeu ainda que a Turquia irá mobilizar todo o seu apoio para um desenvolvimento sustentável e a estabilidade em Moçambique.

O estadista turco vincou que o programa e políticas do seu país para África, e em especial Moçambique, assentam no princípio de soluções para os africanos, numa parceria com vantagens mútuas.

A visita está inserida no périplo que Erdogan está a efectuar por três países da região, incluindo a  Tanzânia e o Madagáscar.

P. Bernardo SUATE,                                    Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa

 
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Pain hebdomadaire du catholique. Quatrième Dimanche. Temps Ordinaire. Année A. Dimanche 29 Janvier 2017. Par l’Ambassadeur Théodore C. LOKO

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I. Traits définitoires du laïcat :

Les laïcs constituent l’ensemble des chrétiens qui ne sont pas membres de l’ordre sacré et de l’ordre religieux (Lumen Gentium n° 31, cf. Can 207 §1) et qui, de par leur baptême, en leur qualité de fidèles, sont incorporés au Christ et intégrés au peuple de Dieu, d’où leur participation, à leur manière, à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ (cf. Can 204 §1). "Tous les laïcs ont le devoir et le droit de travailler à ce que le message divin du salut atteigne sans cesse davantage tous les hommes de tous les temps et de tout l'univers" (Can 211).

II. Textes du jour : Sophonie 2,3 ; 3,12-13 ; Psaume : 145 ; 1 Corinthiens 1,26-31 ; Matthieu 5,1-12a

III. Commentaire :

Les textes bibliques de ce dimanche nous adressent un appel à nous convertir. Nous avons tout d’abord celui du prophète Sophonie. Il vient de dénoncer la violence et les fraudes chez les hauts fonctionnaires, le scandale et les injustices de toutes sortes. Ils sont nombreux ceux qui délaissent le Seigneur et se tournent vers les divinités païennes. En laissant l’injustice et le mensonge l’emporter, on court vers le malheur. Et c’est ce qui est arrivé au peuple. Il a fini par se retrouver exilé en terre étrangère.

Mais tout n’est pas perdu : le Seigneur va pouvoir s’appuyer sur ceux qui le cherchent en toute justice et humilité. Ces humbles qui s’en remettent à Dieu ne sont pas nombreux. Ne pouvant s’appuyer sur des moyens humains, ils mettent toute leur confiance en Dieu. Alors Dieu va les rassembler ; ils vivront dans la justice et la vérité. Ils trouveront enfin le repos et la sécurité. Toute la Bible nous parle d’un Dieu qui a vu la misère de son peuple et l’a sauvé.

Dans l’Evangile, Nous voyons Jésus s’adresser aux pauvres, à ceux qui sont assoiffés de justice, aux cœurs purs, aux artisans de paix, à ceux qui sont persécutés. La situation des uns et des autres ne correspond guère à l’idée que nous nous faisons du bonheur. Le monde met en avant celui des riches et des puissants. Mais en y regardant de près, nous voyons bien que leurs richesses et leur puissance ne peuvent vraiment les combler.

Le cadre dans lequel Matthieu inscrit ces paroles de Jésus en fait le prolongement ou mieux l’accomplissement de la Loi reçue par Moïse sur la montagne du Sinaï. Cette loi n’avait d’autre objectif que d’indiquer au peuple la route à suivre pour marcher avec son Dieu. Le projet du Seigneur est de nous libérer de tous les esclavages, de tout ce qui nous entrave pour avancer vers lui et vivre de sa vie. C’est le Royaume qu’il veut pour nous dès maintenant. pour notre plus grande joie, pour que nous soyons heureux. Mais tant et tant de choses peuvent nous retenir loin de lui. Et plus nous sommes attachés à ce que nous possédons, à ce que nous faisons, à l’idée de nous hisser au-dessus du lot, à celle de réussir par nous-mêmes, plus il semble difficile de choisir la bonne part.

Il ne s’agit pas d’exalter la misère ou de rechercher la persécution mais d’accueillir nos failles comme de possibles chemins vers Dieu. Dans l’ensemble, les petites gens, les personnes dans le besoin, les faibles, les humbles se laissent plus facilement toucher par Dieu. Les pauvres de cœur savent qu’ils ont besoin des autres, d’un Autre d’où leur vienne le salut. Ils sont plus volontiers sensibles à tout ce qui concerne la justice et la vérité. C’est en eux que Jésus se reconnaît, à eux qu’il se mêle. Paul se plaît à souligner que c’est parmi eux que le Seigneur a trouvé à Corinthe les premiers chrétiens prompts à répondre à son appel. C’est avec eux et par eux que Dieu sauve l’humanité et la création tout entière.

Dans la seconde lecture, saint Paul s’adresse aux chrétiens de Corinthe. Dans cette ville, se trouvent une riche minorité d’intellectuels et de commerçants mais aussi une forte majorité de dockers et d’esclaves. Paul y a séjourné dix-huit mois pour faire entendre l’Évangile. Après Sophonie et d’autres prophètes, il fait le même constat que Jésus a pu faire lui aussi : ceux qui se sont laissé enthousiasmer par la Bonne Nouvelle de l’Évangile ce sont des petites gens ; ils ont compris que l’argent, la science et le pouvoir ne peuvent les sauver. Ils mettent toute leur confiance dans l’amour fou de Dieu pour tous les hommes. Lui seul peut les sauver.

 
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