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08/02/2017

De nous à vous - From us to you - De nós para vós

De vous à nous - From you to us - De vós para nós

De nous à vous - From us to you - De nós para vós



Catéchèse du Pape (08/02/2017)/Pope’s catechesis (08/02/2017)/Catequese do Papa (08/02/2017)

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Speaker : Frères et sœurs, l’Apôtre Paul nous enseigne que l’espérance chrétienne n’est pas seulement personnelle, mais aussi ecclésiale. Toute la communauté, en premier lieu les pasteurs, doit se faire proche des frères les plus éprouvés et qui perdent courage, par le réconfort de la consolation et de la compassion. On ne peut espérer tout seul. Pour se nourrir, l’espérance a besoin d’un « corps » dans lequel les membres se soutiennent les uns les autres. Mais seuls espèrent vraiment ceux qui font l’expérience de leur pauvreté et de leurs limites et restent confiants dans le Seigneur. Ce sont eux qui donnent le plus fort témoignage qu’au-delà de la tristesse et de la mort, le Seigneur aura le dernier mot. Ce témoignage d’espérance ne doit pas rester clos dans les limites de la communauté chrétienne. Il doit résonner au dehors comme un appel à construire des ponts et non des murs, à vaincre le mal par le bien, l’offense par le pardon.

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Saint Père :  

Saluto cordialmente i pellegrini di lingua francese, in particolare i giovani venuti dalla Francia. Sarò in comunione di preghiera con i pellegrini che, sabato, festeggeranno Nostra Signora di Lourdes, in particolare con i malati. La Vergine Immacolata doni loro il coraggio della speranza e li custodisca nella pace.

Dio vi benedica.

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Speaker : Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de France. Je serai de tout cœur en communion avec les pèlerins qui, samedi, fêterons Notre Dame de Lourdes, en particulier les malades. Que la Vierge Immaculée leur donne le courage de l’espérance et les garde dans la paix.

Que Dieu vous bénisse.

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Speaker: Dear Brothers and Sisters:  In our continuing catechesis on Christian hope, we have seen that the virtue of hope is rooted in the Lord’s resurrection and its promise of our own.  Christian hope is intensely personal yet also communitarian.  Saint Paul frequently encourages the members of the early Church to sustain one another in hope, through mutual prayer and practical concern for those in need.  This support must be given especially to the poor, the weak in faith, the suffering and those tempted to despair.  Christian hope, necessarily linked to charity, needs to be “embodied” in a community of mutual support and loving concern.  That body is the Church and its soul is the Holy Spirit.  Our witness of hope in Christ’s promises is meant to expand and enrich the life of society as a whole.  We know that, especially in times of darkness and difficulty, hope is no easy virtue.  Yet the Holy Spirit who dwells in our hearts teaches us to trust in the Lord’s provident care and to strive constantly, in our communities, to be living signs of hope for the entire human family.

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Holly Father:  

Saluto i pellegrini di lingua inglese presenti all’odierna Udienza, specialmente quelli provenienti da Inghilterra, Irlanda e Stati Uniti d’America.  Su tutti voi, e sulle vostre famiglie, invoco la gioia e la pace del Signore nostro Gesù Cristo.  Dio vi benedica! 

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Speaker: I greet the English-speaking pilgrims and visitors taking part in today’s Audience, particularly the groups from England, Ireland and the United States of America.  Upon you and your families, I cordially invoke an abundance of joy and peace in our Lord Jesus Christ.  God bless you all!

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Locutor: Não se aprende, sozinho, a esperar. Não é possível. A esperança, para se alimentar, precisa dum «corpo», no qual os vários membros se apoiem e animem mutuamente. Isto significa que esperamos, porque muitos irmãos e irmãs nos ensinaram a esperar e mantiveram viva a nossa esperança. A morada natural da esperança é um «corpo» solidário; no caso da esperança cristã, este corpo é a Igreja. Nela, os primeiros chamados a alimentar a esperança são aqueles a quem está confiado o cuidado e a orientação pastoral; e não por serem melhores do que os outros, mas em virtude dum ministério divino, que supera de longe as suas próprias forças. Por isso têm tanta necessidade do apoio orante, do respeito e compreensão de todos. Depois dos responsáveis, o apóstolo Paulo pede a nossa atenção aos irmãos e irmãs cuja esperança corre maior risco de apagar-se: os desanimados, os frágeis, os oprimidos pelo peso da vida e das próprias culpas que estão sem forças para se levantar. Nestes casos, a proximidade solidária da Igreja deve fazer-se ainda mais intensa e amorosa, sob as formas de compaixão, conforto e consolação. Como escreve Paulo aos Romanos, «nós, os fortes, temos o dever de carregar com as fraquezas dos que são frágeis e não procurar aquilo que nos agrada». Este dever não está circunscrito aos membros da comunidade eclesial, mas estende-se a todo o contexto civil e social como apelo a não criar muros mas pontes, a não pagar o mal com o mal mas vencer o mal com o bem, a ofensa com o perdão, a viver em paz com todos. Esta é a Igreja; e isto é o que realiza a esperança cristã, quando assume os lineamentos fortes e, ao mesmo tempo, ternos do amor. Ora o sopro vital, a alma desta esperança é o Espírito Santo; é Ele a moldar as nossas comunidades, num Pentecostes perene, como sinais vivos de esperança para a família humana.

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Santo Padre:  

Carissimi pellegrini di lingua portoghese, benvenuti! Quando Dio aveva stabilito di venire sulla terra, Glielo ha consentito il «sì» della Vergine Immacolata. Ella ha vissuto come tutte le donne del suo tempo; ma, nella propria vita semplice di ogni dì, diede libero transito a Dio. Fate come Maria: date a Dio libero transito nella vostra vita, e sarete benedetti!

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Locutor: Amados peregrinos de língua portuguesa, sede benvindos! Quando Deus decidiu vir à terra, valeu-Se do «sim» da Virgem Imaculada. Ela viveu como todas as mulheres do seu tempo; mas, na sua vida simples de cada dia, deu livre trânsito a Deus. Fazei como Maria: dai a Deus livre trânsito na vossa vida, e sereis abençoados!

 
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Message du Saint Père pour Carême 2017

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« La Parole est un don. L’autre est un don ». Tel est le titre du message du Pape pour Carême 2017, publié le 07 février 2017. S’inspirant de la parabole de l’Homme riche et le pauvre Lazare, le Saint Père invite à accueillir toute personne avec respect et amour ; à nous débarrasser des péchés de la cupidité, de la vanité et de l’orgueil qui nous aveuglent ; des efforts qui seront possibles si nous nous mettons à l’écoute assidue de la parole de Dieu.

Dans son message, François commence par rappeler que le temps de Carême « nous adresse toujours un appel pressant à la conversion : le chrétien est appelé à revenir à Dieu "de tout son cœur" (Jl 2,12) pour ne pas se contenter d’une vie médiocre, mais grandir dans l’amitié avec le Seigneur ».  Temps qui nous prépare à Pâques, « le Carême est le moment favorable pour intensifier la vie de l’esprit grâce aux moyens sacrés que l’Eglise nous offre: le jeûne, la prière et l’aumône ».

L’autre est un don

Des deux principaux personnages présentés dans la parabole ci-haut évoquée, la situation du pauvre est décrite dans un tableau sombre, d’un homme avili et humilié. Ce pauvre est nommé Lazare, un nom chargé de significations et qui signifie littéralement « Dieu vient en aide ». Ainsi ce personnage ne reste pas anonyme, il nous apparait comme un visage familier, un don, un être voulu et aimé de Dieu. Lazare nous apprend donc que l’autre est don, souligne le Saint Père. « La relation juste envers les personnes consiste à reconnaître avec gratitude leur valeur », ainsi aucune personne ne sera gênante pour nous. « La première invitation que nous adresse cette parabole est celle d’ouvrir la porte de notre cœur à l’autre car toute personne est un don, autant notre voisin que le pauvre que nous ne connaissons pas », indique le Pape. Cela étant, le Carême est un temps propice pour ouvrir notre porte à toute personne, à toute vie, surtout à celle qui sont faibles et à celles qui sont dans le besoin, et reconnaitre en eux le visage du Christ.

Le péché nous rend aveugles

Le deuxième personnage est le riche, dont la parabole met cruellement en évidence les contradictions dans laquelle il se trouvait. « On aperçoit en lui, de manière dramatique, la corruption du péché qui se manifeste en trois moments successifs: l’amour de l’argent, la vanité et l’orgueil ». Plutôt que d’être un instrument à notre service pour réaliser le bien et être solidaires les uns envers les autres, l’argent peut devenir tyrannique, nous rendre esclaves, dominer le monde entier et imposer une logique égoïste qui ne laisse aucune place au bien et fait obstacle à la Paix. la cupidité rend l’homme riche vaniteux, il reste prisonnier de l’apparence et du superficiel. Il atteint le niveau le plus bas de cette déchéance morale, l’orgueil et il singe les allures d’un dieu, oubliant qu’il est mortel. « Pour l’homme corrompu par l’amour des richesses, il n’existe que le propre moi et c’est la raison pour laquelle les personnes qui l’entourent ne sont pas l’objet de son regard. Le fruit de l’attachement à l’argent est donc une sorte de cécité : le riche ne voit pas le pauvre qui est affamé, couvert de plaies et prostré dans son humiliation ».

La Parole est un don

Dans la partie où l’homme riche entre en dialogue avec Abraham, la parabole acquiert une dimension plus large et délivre un message pour tout chrétien. Dans la réponse d’Abraham à la requête du riche en faveur de ses frères, on peut comprendre le vrai problème de cet homme : « la racine de ses maux réside dans le fait de ne pas  écouter la Parole de Dieu ; ceci l’a amené à ne plus aimer Dieu et donc à mépriser le prochain ». Fermer son cœur au don de la Parole de Dieu qui nous parle a pour conséquence la fermeture de notre cœur au don du frère. Le Christ, déclare le Pape, nous montre le chemin à suivre, la médiation assidue de la Parole. Ainsi le Saint Père invite à saisir l’occasion de Carême pour « nous renouveler dans la rencontre avec le Christ vivant dans sa Parole, dans ses Sacrements et dans le prochain ». François conclu son message en encouragent « tous les fidèles à manifester ce renouvellement spirituel en participant également aux campagnes de Carême promues par de nombreux organismes ecclésiaux visant à faire grandir la culture de la rencontre au sein de l’unique famille humaine ».

Stanislas KAMBASHI,SJ,                            Radio Vatican/ Français-Afrique

 

Voici l’intégralité du message du Pape pour Carême 2017

 

La Parole est un don. L’autre est un don

 

Chers Frères et Sœurs,

            Le Carême est un nouveau commencement, un chemin qui conduit à une destination sûre : la Pâques de la Résurrection, la victoire du Christ sur la mort. Et ce temps nous adresse toujours un appel pressant à la conversion : le chrétien est appelé à revenir à Dieu « de tout son cœur » (Jl 2,12) pour ne pas se contenter d’une vie médiocre, mais grandir dans l’amitié avec le Seigneur. Jésus est l’ami fidèle qui ne nous abandonne jamais, car même lorsque nous péchons, il attend patiemment  notre retour à Lui et, par cette attente, il manifeste sa volonté de pardon (cf. Homélie du 8 janvier 2016).

            Le Carême est le moment favorable pour intensifier la vie de l’esprit grâce aux moyens sacrés que l’Eglise nous offre: le jeûne, la prière et l’aumône. A la base de tout il y a la Parole de Dieu, que nous sommes invités à écouter et à méditer avec davantage d’assiduité en cette période. Je voudrais ici m’arrêter en particulier sur la parabole de l’homme riche et du pauvre Lazare (cf. Lc 16,19-31). Laissons-nous inspirer par ce récit si important qui, en nous exhortant à une conversion sincère, nous offre la clé pour comprendre comment agir afin d’atteindre le vrai bonheur et la vie éternelle.

 

1.   L’autre est un don

            La parabole commence avec la présentation des deux personnages principaux ; cependant le pauvre y est décrit de façon plus détaillée : il se trouve dans une situation désespérée et n’a pas la force de se relever, il gît devant la porte du riche et mange les miettes qui tombent de sa table, son corps est couvert de plaies que les chiens viennent lécher (cf. vv. 20-21). C’est donc un tableau sombre, et l’homme est avili et humilié.

            La scène apparaît encore plus dramatique si l’on considère que le pauvre s’appelle Lazare : un nom chargé de promesses, qui signifie littéralement « Dieu vient en aide ». Ainsi ce personnage ne reste pas anonyme mais il possède des traits bien précis ; il se présente comme un individu avec son histoire personnelle. Bien qu’il soit comme invisible aux yeux du riche, il nous apparaît connu et presque familier, il devient un visage; et, comme tel, un don, une richesse inestimable, un être voulu, aimé, dont Dieu se souvient, même si sa condition concrète est celle d’un déchet humain (cf. Homélie du 8 janvier 2016).

            Lazare nous apprend que l’autre est un don. La relation juste envers les personnes consiste à reconnaître avec gratitude leur valeur. Ainsi le pauvre devant la porte du riche ne représente pas un obstacle gênant mais un appel à nous convertir et à changer de vie. La première invitation que nous adresse cette parabole est celle d’ouvrir la porte de notre cœur à l’autre car toute personne est un don, autant notre voisin que le pauvre que nous ne connaissons pas. Le Carême est un temps propice pour ouvrir la porte à ceux qui sont dans le besoin et reconnaître en eux le visage du Christ. Chacun de nous en croise sur son propre chemin. Toute vie qui vient à notre rencontre est un don et mérite accueil, respect, amour. La Parole de Dieu nous aide à ouvrir les yeux pour accueillir la vie et l’aimer, surtout lorsqu’elle est faible. Mais pour pouvoir le faire il est nécessaire de prendre au sérieux également ce que nous révèle l’Évangile au sujet de l’homme riche.

 

2.    Le péché nous rend aveugles

            La parabole met cruellement en évidence les contradictions où se trouve le riche (cf. v. 19). Ce personnage, contrairement au pauvre Lazare, ne possède pas de nom, il est seulement qualifié de “riche”. Son opulence se manifeste dans son habillement qui est exagérément luxueux. La pourpre en effet était très précieuse, plus que l’argent ou l’or, c’est pourquoi elle était réservée aux divinités (cf. Jr 10,9) et aux rois (cf. Jg 8,26). La toile de lin fin contribuait à donner à l’allure un caractère quasi sacré. Bref la richesse de cet homme est excessive d’autant plus qu’elle est exhibée tous les jours, de façon habituelle: « Il faisait chaque jour brillante chère » (v.19). On aperçoit en lui, de manière dramatique, la corruption du péché qui se manifeste en trois moments successifs: l’amour de l’argent, la vanité et l’orgueil (cf. Homélie du 20 septembre 2013).

            Selon l’apôtre Paul, « la racine de tous les maux c’est l’amour de l’argent » (1 Tm 6,10). Il est la cause principale de la corruption et la source de jalousies, litiges et soupçons. L’argent peut réussir à nous dominer et devenir ainsi une idole tyrannique (cf. Exhort. ap. Evangelii Gaudium, n. 55). Au lieu d’être un instrument à notre service pour réaliser le bien et exercer la solidarité envers les autres, l’argent peut nous rendre esclaves, ainsi que le monde entier, d’une logique égoïste qui ne laisse aucune place à l’amour et fait obstacle à la paix.

            La parabole nous montre ensuite que la cupidité rend le riche vaniteux. Sa personnalité se réalise dans les apparences, dans le fait de montrer aux autres ce que lui peut se permettre. Mais l’apparence masque le vide intérieur. Sa vie reste prisonnière de l’extériorité, de la dimension la plus superficielle et éphémère de l’existence (cf. ibid., n. 62).

            Le niveau le plus bas de cette déchéance morale est l’orgueil. L’homme riche s’habille comme un roi, il singe l’allure d’un dieu, oubliant d’être simplement un mortel. Pour l’homme corrompu par l’amour des richesses, il n’existe que le propre moi et c’est la raison pour laquelle les personnes qui l’entourent ne sont pas l’objet de son regard. Le fruit de l’attachement à l’argent est donc une sorte de cécité : le riche ne voit pas le pauvre qui est affamé, couvert de plaies et prostré dans son humiliation.

            En regardant ce personnage, on comprend pourquoi l’Évangile est aussi ferme dans sa condamnation de l’amour de l’argent : « Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent » (Mt 6,24). 

 

3.   La Parole est un don

            L’évangile du riche et du pauvre Lazare nous aide à bien nous préparer à Pâques qui s’approche. La liturgie du Mercredi des Cendres nous invite à vivre une expérience semblable à celle que fait le riche d’une façon extrêmement dramatique. Le prêtre, en imposant les cendres sur la tête, répète ces paroles : « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras  en poussière ». Le riche et le pauvre, en effet, meurent tous les deux et la partie la plus longue du récit de la parabole se passe dans l’au-delà. Les deux personnages découvrent subitement que « nous n’avons rien apporté dans ce monde, et nous n’en pourrons rien emporter » (1 Tm 6,7).

            Notre regard aussi se tourne vers l’au-delà, où le riche dialogue avec Abraham qu’il appelle « Père » (Lc 16, 24 ; 27) montrant qu’il fait partie du peuple de Dieu. Ce détail rend sa vie encore plus contradictoire car, jusqu’à présent, rien n’avait été dit sur sa relation à Dieu. En effet dans sa vie, il n’y avait pas de place pour Dieu, puisqu’il était lui-même son propre dieu.

            Ce n’est que dans les tourments de l’au-delà que le riche reconnaît Lazare et il voudrait bien que le pauvre allège ses souffrances avec un peu d’eau. Les gestes demandés à Lazare sont semblables à ceux que le riche aurait pu accomplir et qu’il n’a jamais réalisés. Abraham néanmoins lui explique que « tu as reçu tes biens pendant ta vie et Lazare pareillement ses maux; maintenant ici il est consolé et toi tu es tourmenté » (v.25). L’au-delà rétablit une certaine équité et les maux de la vie sont compensés par le bien.

            La parabole acquiert une dimension plus large et délivre ainsi un message pour tous les chrétiens. En effet le riche, qui a des frères encore en vie, demande à Abraham d’envoyer Lazare les avertir ; mais Abraham répond : « ils ont Moïse et les Prophètes ; qu’ils les écoutent » (v. 29). Et devant l’objection formulée par le riche, il ajoute : « Du moment qu’ils n’écoutent pas Moïse et les Prophètes, même si quelqu’un ressuscite d’entre les morts, ils ne seront pas convaincus » (v.31).

            Ainsi se manifeste le vrai problème du riche : la racine de ses maux réside dans le fait de ne pas  écouter la Parole de Dieu ; ceci l’a amené à ne plus aimer Dieu et donc à mépriser le prochain. La Parole de Dieu est une force vivante, capable de susciter la conversion dans le cœur des hommes et d’orienter à nouveau la personne vers Dieu. Fermer son cœur au don de Dieu qui nous parle a pour conséquence la fermeture de notre cœur au don du frère.

            Chers frères et sœurs, le Carême est un temps favorable pour nous renouveler dans la rencontre avec le Christ vivant dans sa Parole, dans ses Sacrements et dans le prochain. Le Seigneur qui – au cours des quarante jours passés dans le désert a vaincu les pièges du Tentateur – nous montre le chemin à suivre. Que l’Esprit Saint nous aide à accomplir un vrai chemin de conversion pour redécouvrir le don de la Parole de Dieu, être purifiés du péché qui nous aveugle et servir le Christ présent dans nos frères dans le besoin. J’encourage tous les fidèles à manifester ce renouvellement spirituel en participant également aux campagnes de Carême promues par de nombreux organismes ecclésiaux visant à faire grandir la culture de la rencontre au sein de l’unique famille humaine. Prions les uns pour les autres afin que participant à la victoire du Christ nous sachions ouvrir nos portes aux faibles et aux pauvres. Ainsi nous pourrons vivre et témoigner en plénitude de la joie pascale.

 

            Du Vatican, le 18 octobre 2016,

            Fête de Saint Luc, évangéliste

 

FRANÇOIS

 
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Nouveau diocèse à Madagascar

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Le Saint Père a érigé le nouveau Diocèse de Maintirano, à Madagascar, issu du démembrement des diocèses de Tsiroanomandidy, Mahajanga et Morondova. Le nouveau diocèse sera suffragant du siège métropolitain d’Antananarivo. Comme premier évêque de Maintirano, le Pape a nommé Mgr Gustavo Bombin Espino, jusqu’ici évêque de Tsiroanomandidy.

Le diocèse de Maintirano comprendra la région civile de Melaky, composée de 5 villes : 3 du diocèse de Tsiroanomandidy (Maintirano, Ambatomainty, Morafenobe) ; 1 du diocèse de Morondova (Antsalova) et 1 du diocèse de Mahajanga (Besalampy). Il aura pour diocèses limitrophes : Mahajanga, au nord ; Morondava, au sud et Tsiroanomandidy au sud-est.

Le nouveau diocèse aura une superficie de 33.794 km2 ; avec 264.494 habitants, dont 31.205 catholiques. Il comptera 6 paroisses, desservies par 16 prêtres, dont 5 diocésains et 11 religieux. En la date de son érection, le diocèse de Maintirano compte en outre 1 religieux non ordonné, 25 religieuses, 11 grands-séminaristes et 197 catéchistes.

L’actuelle église paroissiale de Maintirano, dédiée à Notre Dame de l’Assomption, deviendra la Cathédrale du nouveau Diocèse.

 
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Acte Pontifical/ Pontifical Act

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Le Saint Père a accepté le renoncement au gouvernement pastoral du Vicariat Apostolique de Tripoli, en Lybie, présentée par Monseigneur Giovanni Innocenzo Martinelli ; et a nommé Vicaire Apostolique de Tripoli Mgr George Bugeja, qui était jusqu’ici Coadjuteur du même Vicariat Apostolique.

 
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VATICANO / REP. CONGO. Parolin conclui viagem à África com assinatura do Acordo-Quadro em Brazzaville

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O secretário de Estado do Vaticano já está de volta a Roma depois da viagem de 11 dias à África. O Cardeal Pietro Parolin esteve em Madagáscar, por ocasião dos 50 anos de relações diplomáticas do País com a Santa Sé, e na República do Congo, principalmente para a assinatura do Acordo-quadro que garante à Igreja a possibilidade de desenvolver a própria missão no País. O documento foi firmado na sexta-feira (03/02) na capital, Brazzaville, com a presença do presidente congolês, Denis Sassou N’Guesso.

Na cerimónia oficial da assinatura entre o Card. Parolin e o Primeiro Ministro Clément Mouamba, com transmissão ao vivo pela televisão nacional, também estavam presentes o Núncio Apostólico, todos os bispos do país, ministros de Estado e outras autoridades da presidência da República.

O Acordo-quadro, constituído de um preâmbulo e 18 artigos, reconhece a personalidade jurídica da Igreja e das suas instituições. As duas partes se empenham a colaborar para o bem-estar moral, espiritual e material da pessoa humana e para a promoção do bem comum.

Assinatura do Acordo-quadro é "de importância histórica"

Na ocasião, o Card. Parolin levou a saudação do Papa Francisco “a todo o povo amado” da República do Congo, sublinhando que a assinatura do acordo “constitui uma nova etapa, de importância histórica”, que acontece no aniversário de 40 anos de relações diplomáticas entre a Santa Sé e o País.

O purpurado citou São João Paulo II em visita ao Congo em maio de 1980 quando disse: “o Estado pode contar com a colaboração leal da Igreja, uma vez que se trata de servir o homem e de contribuir com o seu progresso integral. E a Igreja, em nome da sua missão espiritual, pede a liberdade de se dirigir às consciências assim como a possibilidade para os crentes no professar, alimentar e anunciar publicamente a sua fé... A liberdade religiosa encontra-se, de facto, no respeito a todas as liberdades e a todos os direitos inalienáveis da pessoa” (Viagem Apostólica na África, Discurso de João Paulo II ao Presidente da República do Congo e à nação, Brazzaville, 5/3/1980).

O Card. Parolin sublinhou que, com esse acordo, “a Igreja Católica não procura, de nenhuma forma, obter privilégios através de outras confissões”. Trata-se, ao contrário, “de reforçar não somente a compreensão recíproca, mas também a colaboração entre as comunidades religiosas”, constituindo, também, “um bem em favor de todas as instâncias religiosas, católicas e não-católicas”. O purpurado espera que o documento ainda possa ajudar a manter “a convivência pacífica, além do desenvolvimento integral do país”.

Durante a audiência privada ainda foram abordados assuntos de política internacional, com referência à situação na Líbia e nas Repúblicas Centro-Africana e do Congo. Por sua vez, o presidente do Congo elogiou as actividades do Papa e da Santa Sé por aquilo que fazem para promover a paz e pediu, oficialmente, que o Pontífice visite o Congo na sua próxima viagem à África.

Visita ao Instituto das Irmãs Mínimas dos Pobres

Ainda na sexta-feira, o Card. Parolin visitou a casa administrada pelas Irmãs Mínimas dos Pobres que acolhe 70 idosos, entre eles, dois sacerdotes gravemente doentes. O purpurado, na sua breve saudação e agradecimento às irmãs pelo precioso ministério de amor, lembrou as palavras do Papa Francisco ao dizer que os idosos são como as raízes de uma árvore, se excluídos da sociedade, ela morre.

No sábado, último dia do Secretário de Estado no Congo, ao concluir a sua visita à África, cerca de três mil fiéis participaram da celebração na Basílica de Sant’Ana. A homilia do Cardeal Pietro Parolin foi interrompida várias vezes pelos aplausos dos fiéis, sobretudo quando fazia referência à justiça e à paz. A TV nacional também transmitiu a Missa ao vivo.

Visita de Parolin a Madagáscar

Antes de visitar a República do Congo o Cardeal Pietro Parolin esteve em Madagáscar onde participou nas cerimónias pelos 50 anos de relações diplomáticas do País com a Santa Sé. O Card. Parolin visitou o Centro Akamasoa do Padre Pedro Opeka em Andralanitra, um bairro periférico da capital do país, Antananarivo.

O Centro acolhe cerca de 25 mil pobres e necessitados que encontram apoio material, espiritual e alimentar, além de cuidados médicos. Entre esses pobres e abandonados, há cerca de 12 mil crianças e adolescentes que recebem, com atenção e da parte dos colaboradores da entidade, uma educação cristã.

O Purpurado foi recebido no Centro, onde se encontravam todos os Bispos do País, num clima de festa. Com cantos e danças, os jovens quiseram expressar todo o amor e reconhecimento ao Papa Francisco e, dois deles, durante uma breve saudação ao Cardeal, convidaram o Santo Padre para visitar Madagáscar.

 P. Bernardo SUATE,                            Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa 

 
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Tournée Africaine du Cardinal Pietro Parolin

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Le Cardinal Secrétaire d’Etat Pietro Parolin a bouclé sa tournée africaine qui l’a conduit, du 26 janvier au 04 février, principalement à Madagascar et au Congo-Brazzaville. A l’occasion de la célébration des 40 ans de l’établissement des relations diplomatiques entre le Saint Siège et la République du Congo, il a été signé l’Accord-Cadre entre les deux Etats. Cet Accord-Cadre, qui doit régir les relations des deux Etats, a été signé par le Cardinal Parolin, pour le Saint Siège et par le Premier Ministre Clément Mouamba, pour la République du Congo, en présence du Chef de l’Etat Denis Sassou Ngouesso. Au terme de sa visite au Congo, le Secrétaire d’Etat du Saint Siège a présidé, dans la Basilique nationale Sainte Anne de Brazzaville, une célébration eucharistique, en présence des autorités ecclésiales, politiques et civiles, ainsi que de nombreux fidèles. Le Cardinal Parolin a exhorté les congolais à être des bons disciples du Christ dans la société, à vivre dans la paix et le dialogue, à cultiver la tendresse de Dieu, sa compassion et non les rancœurs et la haine ; le partage et non l’égoïsme, l’unité et non la division ou le tribalisme, la solidarité et non l’indifférence.

A son arrivée dans la capitale congolaise, le Cardinal Parolin avait rencontré les autorités ecclésiastiques, politiques et civiles. Il s’était aussi recueilli devant la tombe du Serviteur de Dieu Cardinal Emile Biayenda, et avait visité une Maison d’accueil pour personnes âgées.

Stanislas KAMBASHI,SJ,                            Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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RCA. Arte e misericórdia em apoio ao Hospital pediátrico de Bangui

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Num comunicado divulgado nesta segunda-feira (06/02) pela Secretaria para a Comunicação (SPC) da Santa Sé, recursos oriundos de uma iniciativa de beneficência serão destinados ao Hospital pediátrico de Bangui, na República Centro-Africana, a pedido do Papa Francisco, que visitou o local durante a sua viagem ao País. O projecto solidário é intitulado “Christo’s Box. Entre arte e misericórdia. Um presente para Bangui”.

Com a venda de trezentas caixas contendo, cada uma, uma série sobre os Museus Vaticanos em Dvd, produzida pelo Centro Televisivo Vaticano (CTV) e pela Oficina da Comunicação, e empacotada com a técnica do artista búlgaro Christo, foram arrecadados mais de 650 mil reais. As réplicas da obra que ilustraram todas as caixas foram numeradas e autografadas pelo próprio artista.

“A arte e a misericórdia se uniram numa obra concreta, um gesto partilhado por todos aqueles que apoiaram o projecto”, diz a nota da Secretaria para a Comunicação que informa ainda que os recursos arrecadados foram entregues a Francisco em 20 de janeiro de 2017. “O Papa recebeu a doação com grande entusiasmo e insistiu no desejo de amparar o hospital dedicado às crianças pobres, sem distinção de religião, porque todas as crianças têm necessidade de cuidados e de atenção”.

No final de novembro de 2015, durante a sua viagem à República Centro-Africana, Papa Francisco ficou impressionado pelo fato de que àquele hospital pediátrico faltasse uma infra-estrutura para o oxigénio e a reanimação dos pequenos doentes.

Redação Brasileira da Rádio Vaticano

 
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Vatican Radio Communiqué/Communiqué Radio Vatican/Comunicado da Rádio Vaticano

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If you are listening to us on Shortwave, we would greatly appreciate a short report from you on the quality of our programs and of the signal reaching you. Please address your report to: The Africa Promotions Office for Africa, Vatican Radio, 00120 Vatican City.

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Nous demandons à nos auditeurs qui nous suivent sur les Ondes courtes de bien vouloir nous faire parvenir un rapport d’écoute sur la qualité de la réception de nos programmes, à l’adresse du Bureau de Promotion-Afrique de Radio Vatican, 00120 Cité du Vatican.

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Pedimos aos nossos ouvintes que nos escutam em Ondas Curtas que nos enviem um relatório de escuta sobre a qualidade da recepção dos nossos programas, escrevendo ao seguinte endereço do Serviço de Promoção-África da Rádio Vaticano, 00120 Cidade do Vaticano.

 
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Avis pour les radios catholiques africaines et les auditeurs de Radio Vatican/ Notice to Catholic Radio Stations in Africa and listeners of Vatican Ra

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Radio Vatican avait produit en 2011 un album musical, Afrika tenda amani (fais la paix, Afrique), avec le concours de quelques artistes musiciens africains dont Papa Wemba de la République démocratique du Congo et Bonga d’Angola. Cet album qui accompagne l’exhortation post-synodale Africae munus, reflète les thèmes de la Deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques (réconciliation, justice et paix), a été expédié à toutes les radios catholiques africaines par le canal des Pères Evêques diocésains auxquels Radio Vatican a fait parvenir 3 copies.

Si jamais une radio n’a pas encore reçu une copie de cet album, elle peut nous écrire (africa@vatiradio.va) pour nous en demander. De même, nous disposons de quelques exemplaires pour nos auditeurs qui en feront la demande. Mais la quantité est fort limitée.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsable du Bureau de Promotion de Radio Vatican pour la zone Afrique

E-mail : africa@vatiradio.va

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In 2011, Vatican Radio produced a music album titled Afrika tenda amani (Make Peace, Africa), with the help of a few African musicians including Papa Wemba of the Democratic Republic of Congo and Bonga from Angola. Three copies of the CD album, which accompanied the publication of the post-synodal exhortation Africae munus  and reflects on the themes of the Second Special Assembly for Africa of the Synod of Bishops (reconciliation, justice and peace) was sent to all  Catholic radio stations in Africa through the local bishops.

If your radio station has not yet received a copy of this album, please write to africa@vatiradio.va to request a copy. Also, we have a limited number of copies for our listeners who may also send their requests to the above email address.

Fr. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Head of the Promotions Office for Africa

Vatican Radio

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A Rádio Vaticano tinha produzido em 2011 um álbum musical denominado Afrika Tenda Amani (faz a paz, África), com a participação de alguns artistas músicos africanos, dentre os quais Papa Wemba da República Democrática do Congo e Bonga de Angola. Este álbum, que acompanha a Exortação pós-sinodal Africae Munus reflecte os temas da Segunda Assembleia Especial para a África do Sínodo dos Bispos (reconciliação, justiça e paz), e foi enviado a todas as Rádios Católicas africanas através dos Senhores Bispos Diocesanos aos quais a Rádio Vaticano fez chegar três cópias.

Se por acaso alguma Rádio ainda não recebeu uma cópia deste álbum, podem nos escrever (africa@vatiradio.va) para solicitá-lo. Da mesma forma, também dispomos de alguns exemplares para os nossos ouvintes que o solicitem. Mas a quantidade é muito limitada.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsável do Departamento de Promoção da Rádio Vaticano, para a região África

E-mail: africa@vatiradio.va

 
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PROGRAMME FRANÇAIS-AFRIQUE : SUIVEZ-NOUS SUR FACEBOOK

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En plus de notre site internet, vous pouvez aussi suivre de nos nouvelles sur Facebook à l’adresse : Radio Vatican Français-Afrique. Cliquez sur "j'aime" pour interagir.

 
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Nos fréquences en KHz sur les Ondes courtes (Heure en Temps universel)/ Our frequencies in KHZ on Short Waves (Universal Time)/As nossas frequências e

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Anglais-Afrique/ English-Africa/Inglês-África :

5 :00 : 9660

6 :30 : 9660 - 11625 

17 :30 : 9660 - 11625 

20 :00 : 9660 - 11625

[Rome: FM: 103.80]

 

Français-Afrique/French-Africa/Francês-África :

4 :30 : 9650

6 :00 : 9660 - 11625 

17 :00 : 11625 - 13765 

20 :30 : 9660 - 11625 

[Rome: FM: 103.80]

 

Portugais-Afrique/ Portuguese-Africa/Português-África :

5 :30 : 7360 - 9660

18 :00 : 9660 - 11625

[Rome: FM: 103.80]

 

Kiswahili :

3 :30 : 7360 

16 :00 : 11625 - 13765 

[Rome: FM: 103.80]

 

NB:

Partout dans le monde, on peut suivre nos programmes à travers notre site internet www.radiovaticana.va.  De même, on peut suivre en direct les images des événements, des cérémonies du Pape sur notre Player video live dont le lien se trouve sur notre site internet.

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Please note that you can follow our programmes at all times, day and night the world over. Just go to www.radiovaticana.va. Also you can follow a live video coverage of Papal events by clicking on the video player on the website.

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Em todo o mundo é possível seguir os nossos programas através do nosso sito internet www.radiovaticana.va Do mesmo modo, se podem também seguir in directo as imagens dos acontecimentos e cerimónias do Papa  no nosso Player vídeo ao vivo, cujo link também se encontra no nosso sito internet.

 
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Adresse utile pour Radio Vatican/Useful contact of Vatican Radio/Endereço

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P. Jean-Pierre BODJOKO, SJ

Responsable Bureau de Promotion-Afrique/Head of Africa’s Promotion Office/ Responsável

Sector de promoção-Afrique

e-mail: africa@vatiradio.va

Tel : +39.06.698.83366

 
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De vous à nous - From you to us - De vós para nós



SENEGAL. Apoios para migrantes e promoção do diálogo inter-religioso, temas debatidos pela assembleia da CERNA

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As migrações para a Europa, o diálogo entre cristãos e muçulmanos, as dificuldades no Norte de África: estes alguns dos temas debatidos pela Conferência dos Bispos Católicos da Região Norte da África (CERNA), que esteve reunida em assembleia de 2 a 5 de fevereiro no mosteiro de Keur Moussa, diocese de Tiés, no Senegal. Apresentamos a seguir o Comunicado Final da Assembleia:

“O encontro foi presidido por Dom Paul DESFARGES, Bispo de Constantina e Hipona (Argélia), Presidente da CERNA  e recentemente nomeado Arcebispo de Argel. O evento reuniu os Bispos e vigários-gerais da Argélia, Tunísia e Marrocos, e o Prefeito Apostólico de Laayoune-Sahara. O Vigário Apostólico Coadjutor de Trípoli, Dom George Bugeja não pôde estar presente pela difícil situação no seu País (Líbia). O Bispo de Mazara del Vallo (Sicília, Itália), Dom Domenico Mogavero, participou nos trabalhos.

A assembleia foi precedida por um tempo de retiro espiritual de cinco dias, pregado pelo Cardeal Théodore-Adrien Sarr, arcebispo emérito de Dakar, no mosteiro de Keur Moussa na diocese de Tiés, e que foi muito apreciado pelos participantes.

No início e no final da sua estadia, os membros da CERNA tiveram várias visitas e encontros que lhes permitiram conhecer melhor a história, a vida e o carisma do povo do Senegal e da sua Igreja; e visitaram particularmente as dioceses de Dakar e Tiés onde foram acolhidos por Dom André Gueye, Bispo de Tiés, e Dom Benjamin Ndiaye, Arcebispo de Dakar. E foram também recebidos pelo Presidente da República do Senegal, Macky Sall, acompanhado pelo Primeiro-Ministro e o Secretário-Geral da Presidência.

A nossa Conferência – lê-se no Comunicado – escreveu há dois anos uma Carta pastoral intitulada Servidores da esperança, a Igreja Católica no Magrebe hoje (1 de dezembro de 2014), tendo-a apresentado ao Santo Padre e seus colaboradores durante a visita ad limina em março de 2015. Em março de 2016, em Tânger, a Conferência trabalhou especialmente na dimensão africana das nossas Igrejas. Este ano de 2017, tivemos a oportunidade de conhecer um pouco melhor um dos países ao sul do Saara, o Senegal, do qual provêem muitos dos nossos fiéis.

Entre as visitas que fizemos, a nossa ida à ilha de Gorée marcou-nos profundamente. Foi-nos recordado que, por esta costa do Atlântico, foram deportados para as Américas, pelos povos da Europa, cerca de vinte milhões de africanos; números que provavelmente devem ser multiplicado por 5 ou 6 para conhecermos  o número total de vítimas do tráfico transatlântico de escravos. Isso nos leva a um outro drama humano a decorrer hoje, o drama da migração para a Europa. Nós estamos, no Norte da África, ao centro do espaço onde se vive o drama da vida ou da morte para muitos imigrantes. Estes não são primariamente uma questão política, mas pessoas.

As nossas comunidades cristãs fazem do acolhimento a estas pessoas uma prioridade em nome do Evangelho, com aqueles que querem rezar connosco, acompanhando e apoiando antes de tudo os doentes, as mulheres sozinhas ou com crianças na primeira infância, os menores não acompanhados, os que estão na prisão e não têm ninguém para visitá-los. Ressaltamos a imensa necessidade dos migrantes serem ouvidos. Estamos particularmente interpelados pela solidão e o sofrimento interior que muitos deles vivem. Agradecemos as nossas Caritas e organizações diocesanas, as nossas paróquias e comunidades, e todas as pessoas, independentemente da sua nacionalidade e  confissão, que se empenham naquilo que é uma das maiores tragédias deste início de século. Confiamos que a consciência dos povos e em primeiro lugar das  comunidades eclesiais se vai desenvolver para apoiar os líderes na busca de vias mais dignas e justas.

Durante o nosso tempo de retiro espiritual e assembleia – prossegue o Comunicado - fomos acolhidos muito fraternalmente pela comunidade beneditina de Keur Moussa, dos quais partilhámos a oração quotidiana. O seu dinamismo, à imagem da vitalidade espiritual e vocacional do continente, levou-nos particularmente ao apoio que prestam às nossa Igrejas os voluntários leigos, sacerdotes Fidei Donum, religiosos e religiosas da África subsaariana. Muitas vezes eles já substituem, com outros originários de todo o mundo, os europeus hoje menos numerosos. Precisamos que outros ainda se juntem a nós, tanto para acompanhar os estudantes ou migrantes subsaarianos muito presentes nas nossas comunidades cristãs como para partilhar o que nós vivemos com os povos muçulmanos do Magrebe.

Quisemos reflectir nos meios  a pôr à disposição para ajudar a todos os sacerdotes, religiosos e religiosas que venham preparar-se para tal e melhor acompanhá-los sobretudo durante os primeiros anos, para que possam viver com gosto, alegria e fruto o ministério sacerdotal ou a vida religiosa em Países e Igrejas bem diferentes dos seus contextos de origem, e que sejam sustentáveis ao longo do tempo.

O encontro com os muçulmanos é um problema para toda a África, e não só. Fomos testemunhas, aqui no Senegal, de uma convivência entre muçulmanos e cristãos, até no próprio seio das famílias. Tivemos a oportunidade de visitar os líderes de uma fraternidade Sulfita  cujas raízes estão nos nossos países do Magrebe, e testemunhámos a proximidade dos seus responsáveis com o Bispo e a Igreja local.

Os nossos povos conhecem em diferentes graus momentos difíceis, e as nossas Igrejas também: a violência ainda fala aqui e acolá, as perspectivas políticas e económicas são por vezes incertas, bloqueios e restrições podem enfraquecer pessoas e comunidades. Tentamos olhar para estas dificuldades com lucidez e enfrentá-las com coragem. Mas elas não podem escurecer o nosso horizonte. Nós mantemos os olhos em Jesus Cristo, Senhor do tempo e da história, atentos aos sinais desta Esperança de que somos servidores. A radiação evangélica não se mede com o peso numérico, mas a qualidade de um empenho na sociedade. Acreditamos que esta é uma graça que nos é dada para sermos Igrejas modestas. O serviço, particularmente aos mais fracos, contribui para a marcha dos povos rumo a uma maior justiça e paz”.

O próximo encontro da CERNA terá lugar de 19 a 22 de novembro de 2017, em Tunes (Tunísia).

Dom Paul DESFARGES, Presidente e os Bispos e Vigários gerais da

Conferência Episcopal da Região do Norte de África (CERNA)

5 de fevereiro de 2017

P. Michel GUILLAUD, Secretário

[Tradução do Francês: Redação Portuguesa da Rádio Vaticano]

 
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TCHAD : Mgr Djitangar célèbre ses 25 ans d’épiscopat

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L’Archevêque de N’Djaména et Administrateur Apostolique du diocèse de Sarh, Mgr Edmond Djitangar a célébré le 5 février 2017 son jubilé d’argent d’épiscopat à la paroisse Cathédrale Notre Dame de l’Immaculée Conception de Sarh en présence des autres évêques du Tchad, du Chargé d’Affaires à la Nonciature, des prêtres, des fidèles, des autorités administratives et traditionnelles. C’est  dans cette même cathédrale que Mgr Edmond Djitangar a été ordonné prêtre il y a 39 ans et évêque il y a 25 ans. C’est en ce même lieu sacré qu’il a voulu rendre grâce pour ce jubilé.

« Je n’ai pas voulu célébrer ce jubilé tout seul si c’était une prouesse personnelle mais en communion ecclésiale avec tous ceux qui ont 25 ans de mariage, 25 ans d’ordination sacerdotale, 25 ans de consécration religieuse, 25 ans de baptême, 25 ans d’âge, 25  ans comme catéchiste ou 25 ans dans un service professionnel ou dans une responsabilité sociale. Nous pouvons ajouter ceux et celles qui ont 25 mois, 25 semaines ou 25 jours de vie »,  a souligné Mgr Edmond dans son homélie.

L’Evêque a également dans son homélie abordé la  question des droits humains en rappelant qu’à chaque fois qu’il prend une position personnelle ou avec les autres Evêque pour dénoncer les situations d’injustices dans la société ou pour défendre  les droits humains les plus élémentaires et promouvoir  le respect de la vie et de la dignité humaine, il y a des gens qui ne sont pas contents. « Nous  continuerons à parler sans animosité et sans chercher à plaire. L’essentiel, c’est que le Christ soit annoncé de toutes les façons et c’est ainsi qu’on nous reconnaîtra comme disciple de Jésus », a affirmé l’Archevêque dans son homélie.

Edouard TAKADJI,                          N’Djaména pour Radio Vatican

 
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RD CONGO : le diocèse de Bondo réfléchit sur la prise en charge de l’Eglise par les laics

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La mission du laïc dans la prise en charge de l’Eglise au diocèse de Bondo, dans la province du Bas-Uele, la priorité pastorale pour l’année 2017 portera sur « le laïcat adulte capable de prendre en charge son Église ». C’est l’annonce de Mgr Etienne Ung’Eyowun, évêque de Bondo. Il a présidé, du 30 janvier au 5 février 2017, le conseil pastoral diocésain, qui suivait la retraite annuelle des prêtres sur « La mission du laïc dans la prise en charge de l’Eglise ».

Mgr Ung’Eyowun a expliqué que par son baptême et sa confirmation, le chrétien exerce la triple fonction prophétique, sacerdotale et royale.

Le prédicateur de la retraite, monsieur l’abbé Justin Doli, a insisté sur la collaboration harmonieuse entre clercs et laïcs, parce que, a-t-il dit, sans laïcs, le ministère sacerdotal est inefficace.

Dans l’homélie de la messe de clôture, le dimanche 5 février, l’évêque de Bondo a exhorté les nombreux fidèles venus prier avec les prêtres à être sel de la terre et lumière du monde là où Dieu a placé chacun. Vous avez à transformer la société, à y apporter les valeurs évangéliques, a-t-il insisté.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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BURKINA FASO : Pèlerinage national Yagma 2017

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Très tôt le matin du 5 février ou déjà la veille au soir, les pèlerins ont  convergé de toutes part sur la colline du sanctuaire marial de Yagma. A l’arrivée, l’assemblée liturgique s’étendait à perte de vue. A tel point que pour l’adoration proposée à la fin de messe, il fallait une voiture pour parcourir les allées et bénir les fidèles avec le très saint sacrement.

Malgré un nombre de fidèles venus des 15 diocèses du Burkina et des deux du Niger, la célébration eucharistique a été vécue avec beaucoup de ferveur, ponctuée d’intenses moments de silence-recueillement et de vibrants cantiques à la gloire et à la louange de Dieu ou en l’honneur de la Vierge Marie. 

La particularité du pèlerinage de cette année est qu’il a été vécu dans le sillage et le prolongement du Jubilé spécial de l’Année de la Miséricorde dont les fruits, en termes de baptêmes d’enfants et de régularisations matrimoniales, sont sans nombre. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a été prévu dans la procession d’offrandes à la messe deux de ces enfants baptisés et un couple nouvellement marié dans ce cadre. Une autre  singularité dans cette procession d’offrandes est qu’elle a été faite par des personnes en situation de handicap ou de maladie dont la présence rappelle d’une part l’attention qui doit leur être portée dans l’Eglise, et d’autre part toutes celles dont les souffrances ont été soulagées par l’intercession de Notre Dame de Yagma depuis 50 ans. Deux prêtres, un séculier et un régulier, ont porté pendant la même procession le logo du jubilé des 75 ans du Sacerdoce dans l’Eglise Famille du Burkina Faso Niger.

Une des colorations particulières de ce pèlerinage national est qu’il marque l’ouverture nationale du jubilé des 75 ans du sacerdoce burkinabé et rappelle  le 50ème anniversaire de la découverte du site de Yagma devenu un haut lieu de pèlerinage pour le Burkina-Niger et l’Archidiocèse de Ouagadougou en particulier. Ce sont autant de motifs d’actions de grâce que synthétise le thème de ce pèlerinage : « Fils et filles de l’Eglise Famille de Dieu, avec Marie, Mère de Miséricorde, jubilons avec nos prêtres ».

La liturgie eucharistique de ce pèlerinage  national  a été présidée par Mgr Piergiorgio Bertoldi, Nonce apostolique au Burkina Faso-Niger, en présence de la quasi-totalité de l’épiscopat burkinabé et de très nombreux prêtres.

Le clou de ce jubilé des 75 ans du sacerdoce burkinabé est prévu sur ce site même le samedi 6 mai 2017. Près d’un millier de prêtres sont attendus pour cette occasion.

Paul DAH,                              OUAGDOUGOU, pour radio Vatican

 
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COTE D’IVOIRE: Jubilé d’argent du Grand Séminaire Saint Paul d’Abadjin Kouté

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Les festivités marquant les 25 ans de création du Grand Séminaire Saint Paul, Cycle de Philosophie d’Abadjin Kouté, dans le diocèse de Yopougon, se sont  ouvertes le dimanche 29 janvier 2017 au cours d’une Eucharistie présidée par le cardinal Jean Pierre Kutwa, archevêque métropolitain d’Abidjan.

C’est toute une année de célébration pour ce Grand Séminaire en action de grâce à Dieu pour lui avoir permis de contribuer de façon significative durant 25 ans à la formation du clergé ivoirien.

Ce jubilé d’argent qui se refermera en juin 2018 sera meublé de conférence, de journées socioculturelles et sportives.

La  messe d’ouverture des festivités a été doublée de celle de la 3ème édition des Journées portes ouvertes de cette maison de formation de futurs prêtres. 

Au terme de cette  messe le Cardinal Jean Pierre Kutwa a exprimé sa joie et exhorté le collège des pères formateurs à mettre un accent particulier sur la fraternité dans la formation des séminaristes. 

Il les a par ailleurs félicité pour leur engagement à l’autonomie financière du Séminaire Saint Paul d’Abadjin Kouté.

Françoise NIAMIEN,                                    Abidjan Côte d’Ivoire pour Radio Vatican

 
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BENIN : Clôture du jubilé d’or du Monastère Saint Joseph de Toffo

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L’archevêque de Cotonou,  Mgr Roger Houngbédji  a présidé le dimanche 29 janvier 2017, la messe d’action de grâce et de clôture du  jubilé d’or du Monastère Saint Joseph de Toffo à la chapelle dudit Monastère situé à une cinquantaine de kilomètres au nord de Cotonou. C’était en présence des évêques béninois de Dassa-Zoumè, Mgr François Gnonhossou, de Natitingou, Mgr Antoine Sabi Bio, du Père Abbé Théodore Coco du monastère de Zogbégan du Togo, d’une trentaine de prêtres concélébrants, de nombreux religieux et religieuses ainsi que des fidèles chrétiens laïcs, parents, amis et invités. L’occasion a été donnée aux sœurs jubilaires de rendre un hommage mérité à  Bernardin Cardinal  Gantin de lumineuse mémoire, alors jeune évêque de Cotonou qui avait eu l’idée de solliciter déjà en 1958 les Sœurs Bénédictines de Vantes pour la fondation de cette œuvre devenue  réalité dans son diocèse avec l’installation des premières Sœurs en 1966. Après avoir situé à l’homélie la mission spécifique des Sœurs jubilaires dans l’esprit des béatitudes qui nous indiquent la voie à suivre pour parvenir au vrai bonheur, Mgr Houngbédji les a surtout exhortées à comprendre qu’à travers leurs vie toute centrée sur la prière et le travail, elles doivent laisser resplendir en elles comme une flamme, l’esprit desdites  béatitudes, de sorte qu’en éclairant tous ceux qui entrent dans leur monastère, ils puissent eux-aussi être capables de se tourner vers Dieu et de le rencontrer en toute vérité.

Guy DOSSOU-YOVO,                                Cotonou, pour Radio Vatican

 
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BIURKINA FASO : 9ème Session des OPM des sous-régions d’Afrique

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La 9ème session des directeurs Nationaux des Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM) de l’Afrique francophone, lusophone et hispanophone a clos ses travaux à la satisfaction générale des participants. Ceux-ci ont adopté, par acclamation, cinq recommandations et six résolutions, basées sur les  thèmes des conférences qui leur ont été données, à savoir :

-           L’animation, moyen de la mission : expérience des OPM Burkina-Niger

-           La mission auprès du monde musulman : quelle réponse des OPM aujourd’hui ?

-           Les moyens de communication comme moyens d’évangélisation

-           Quelles initiatives pour l’auto prise en charge dans la mission d’aujourd’hui ?

Après la cérémonie de clôture dans la matinée du samedi 4 février, les participants à la session sont allés à la découverte de la ville de Ouagadougou, avant de se retrouver le soir pour la messe, le repas et une soirée culturelle, essentiellement de chants missionnaires, à la paroisse Notre Dame des Apôtres de la Patte-d’Oie. Tous ont rejoint volontiers le Sanctuaire Notre Dame de Yagma, le dimanche 5février 2017, pour y vivre avec  l’Eglise Famille de Dieu au Burkina, un pèlerinage National. Le pays qui succédera au Burkina Faso pour organiser la 10ème Session des Directeurs Nationaux des Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM) de l’Afrique francophone, lusophone et hispanophone sera déterminé à l’issue de leur prochaine rencontre à Rome.

Du 31 janvier au 5 février 2017, une soixantaine de participants ont pris part à cette session dont l’objectif était de « mener une réflexion en synergie, afin de répondre toujours plus efficacement aux exigences et à l’urgence de la mission aujourd’hui en Afrique.

Paul DAH,                              OUAGDOUGOU, pour radio Vatican

 
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CABO VERDE. Rádio Nova - Jubileu com "olhos postos em Deus e pés na terra"

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Antónia Teodora Santos ou Nita Santos sempre sentiu o chamamento pela comunicação. Começou com pequenas reflexões no mensário "Terra Nova", irmão mais velho da "Rádio Nova", ambos propriedade dos Frades Menores Capuchinhos de Cabo Verde. 

Esse dom pela comunicação assim como a sua fé levaram-na a formar-se em Catequética e depois em Comunicação, respectivamente na Itália e na França. Acabou por entrar, no ano 2000, como jornalista da Emissora de que é hoje Directora: a "Rádio Nova", emissora de que, não obstante as dificuldades económicas, conta levar para a frente, adaptando-a à nova era da comunicação que o mundo está a viver. 

Mas Nita que trabalhou por 14 anos no Centro Catequético na Ilha do Fogo, não se limita hoje a dirigir a Rádio Nova. É Também coordenadora da Escola Teológica Diocesana para Leigos (Diocese de Mindelo) e Presidente da Secretaria Diocesana  para a Catequese. Além disso, não renuncia a estudar, encorajando outras mulheres e não só a fazer o mesmo, a viver bem a liberdade que a sociedade hoje lhes proporciona e a aperfeiçoar, cada uma, na própria vocação socioprofissional.

Dulce ARAÚJO,                                com Rádio Nova de Cabo Verde, para a Rádio Vaticano

 
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COTE D’IVOIRE: 30 ans de création du sanctuaire Marial national d’Abidjan

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30 ans de bienfaits de la part du Seigneur par l’intercession de la Vierge Marie : la messe solennelle  d’action de grâce et de clôture des festivités marquant le jubilé de perle de création du Sanctuaire Marial National Notre Dame d’Afrique, mère de toutes grâces d’Abidjan Attécoubé,  a été  présidée le samedi 4 février 2017 par le cardinal Jean-Pierre Kutwã, archevêque métropolitain d’Abidjan.

C’était en présence du Nonce Apostolique en Côte d’Ivoire, Mgr Joseph Spiteri, d’évêques ivoiriens, de nombreux invités et pèlerins.

Dans son homélie, le cardinal Jean Pierre Kutwã a rendu grâce à Dieu pour ce jubilé de perle de ce sanctuaire  avant de lui confier la Côte d’Ivoire et tous ses habitants.

Au terme de cette Eucharistie, l’archevêque d’Abidjan a béni la première pierre du centre d’hébergement du Sanctuaire Marial National d’Abidjan Attécoubé. Un projet qui selon le père recteur Eugène Adingra  sonne comme un nouveau départ pour ce sanctuaire, consacré le 2 février 1987 par le cardinal Bernard Yago, de vénéré mémoire, alors archevêque métropolitain d’Abidjan.

Françoise NIAMIEN,                                    Abidjan, pour Radio Vatican

 
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RD CONGO : Assemblée des religieuses de la Province ecclésiastique de Kisangani

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Le chapelet de la divine miséricorde sera prié chaque vendredi pour soutenir la médiation des bons offices assurée à Kinshasa par la Conférence Episcopale Nationale du Congo pour une sortie de crise politique. Ainsi l’ont décidé une vingtaine de supérieures majeures des religieuses de la province ecclésiastique de Kisangani, présentes dans les huit diocèses de Kisangani, Isangi, Bondo, Buta, Wamba, Mahagi-Nioka, Isiro-Niangara et Dungu-Doruma. Les religieuses implorent l’intercession de la bienheureuse Marie-Clémentine Anuarite, patronne de l’Union des Supérieures Majeures de la RDC.

C’est sur la tombe de la bienheureuse Anuarite, à Isiro, que les religieuses ont rendu public un message sanctionnant les assises de l’Assemblée plénière tenue au centre saint Martin, du 28 janvier au 2 février sous la présidence de Sœur Elisabeth Kpokpolo, supérieure générale des Petites sœurs de l’évangélisation de Wamba. Les religieuses ont décidé de verser 100 dollars américains soit quatre sacs de ciment pour la construction de la Basilique Anuarite à Isiro.

Elles ont décidé aussi de continuer à prier pour hâter la canonisation de la bienheureuse.

Après un pèlerinage sur les sites de la vie et de la mort d’Anuarite, l’assemblée s’est clôturée avec la célébration de la journée mondiale de la vie consacrée, le 2 février. Sœur Pierrette Bwamba, des Filles de la sagesse, célébrait ses vingt-cinq ans de consécration.

Les religieuses auront réfléchi sur le thème général : « La vie consacrée, communauté d’évangélisation en RDC ». Une conférence inaugurale a porté sur la question de savoir comment concilier les exigences de la mission et les sollicitations de la famille, de la société. Tisser une vie meilleure pour tous, afin que tous aient la vie en abondance, tel aura été un autre défi de partage.

Les religieuses de la province ecclésiastique de Kisangani ont ainsi résolu de toujours travailler en synergie, dans une permanente communication comme témoins de la joie jusqu’aux périphéries géographiques et jusqu’aux périphéries de la vie.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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BURKINA FASO : Sixième session ordinaire du Conseil Supérieur de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO)

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Le samedi 3 février 2017 a marqué la fin de la sixième session ordinaire du Conseil Supérieur de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO). Elle a réuni au nouveau siège du Rectorat de la dite université à Ouagadougou les vices grands chanceliers de Guinée, en la personne de Mgr Vincent Coulibaly, archevêque de Conakry, du Sénégal, avec Mgr Abel Paul Mamba Diatta, évêque  de Ziguinchor et Mgr Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, sous la présidence du grand chancelier, Son Eminence, Philippe Cardinal Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou. Avec les présidents des sept unités universitaires que compte pour l’instant l’UCAO, et des  personnes ressources compétentes associées, ils ont procédé à la révision des Statuts et échangé sur le mode de gestion pouvant garantir le meilleur fonctionnement possible à cette université Catholique.

C’était aussi l’occasion d’écouter les rapports d’activités des Présidents d’Unités Universitaires. Après avoir fait le point de la situation, des propositions ont été faites pour la relance du projet de l’Unité Universitaire de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire. Une autre question abordée au cours de cette session concernait la fin de la prorogation du deuxième mandat du Secrétaire Général de l’Université, l’abbé Modeste Somé.

Cette sixième session ordinaire du Conseil Supérieur de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO) a pris fin par une Eucharistie célébrée à la paroisse Saint Jean XXIII de Ouagadougou et présidée par Mgr Abel Paul Mamba Diatta.

Paul DAH,                              OUAGDOUGOU, pour radio Vatican

 
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BURUNDI : Célébration de la Journée Mondiale de la Vie Consacrée

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Le dimanche le 05 février 2017, les religieux et religieuses du Burundi  ont célébré avec éclat la Journée mondiale de la vie consacrée, dans leurs Diocèses respectifs. Dans la capitale Bujumbura, les consacrés représentant cinquante-quatre congrégations religieuses, se sont rencontrés à la paroisse Regina Pacis de Kinindo pour la célébration eucharistique. Dans son homélie inspirée par les lectures du jour, Monseigneur Anatole Ruberinyange, Vicaire Général de l’Archidiocèse de Bujumbura, a exhorté les religieux à être des témoins éloquents de la Parole de Dieu, en donnant la saveur à la foi comme le sel dans le repas. Il a emboité le pas au curé de la Paroisse de Kinindo, Monsieur l’Abbé Agapit  Nindorera, qui dans son mot liminaire, citant l’écrivain célèbre  Martin Luther King, a rappelé aux Religieux que seule la lumière peut chasser les ténèbres et que seule  la vérité peut chasser le mensonge. Au nom de l’Assemblée des Supérieurs Majeurs du Burundi « ASUMA », Frère Eduard Nzambimana a révélé les trois piliers de l’Eglise à savoir : le laïcat, le sacerdoce et la vie consacrée. Chacun des piliers occupe une  place prépondérante dans la propagation de la Bonne Nouvelle.

La célébration de la fête de la Vie Consacré de cette année a marqué le vingt-et-unième anniversaire de cet événement, depuis sa création par le saint Pape Jean Paul II en 1997.

Cyrille SINDAYIZERUKA,                                     de Radio Maria Burundi, pour Radio Vatican

 
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CABO VERDE. “A minha paixão é o mundo das crianças”: Celina Pereira

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Ao longo da sua carreira musical, Celina Pereira tem dedicado amplo espaço à pesquisa de alguns elementos da memória cultural cabo-verdiana que, a seu ver, correm o risco de desaparecer. E com essa preocupação não só canta para adultos como também para crianças. Aos pequeninos conta também estórias como a origem do tambor, a famosa e mítica figura do Blimundo, esse enorme boi que queria a todo o custo libertar-se do trabalho escravo (metáfora da libertação dos africanos escravizados) e tantas outras. Os seus áudio-livros “Estória, Estória…” são a prova tangível desse empenho. Dois mundos - o das crianças e dos adultos - que se entrelaçam de forma natural - explica a Celina que confessa ter, todavia, como grande paixão o mundo das crianças, terreno fértil onde semear valores para um mundo mais rico humana e culturalmente.

E se aos pequeninos Celina transmite a bela história do tambor, do mundo dos adultos não deixa trazer para um dos seus discos (Harpejos e Gorjeios) as "Batucadeiras", mulheres que, com  muito empenho, mantém viva essa que foi a forma primordial das sonoridades cabo-verdianas.

Nas suas palavras tiradas dos nossos arquivos, Celina ilustra esses mundos, esses instrumentos primordiais, o papel que determinadas mulheres tiveram um papel primordial na sua vida e que lhe transmitiram a vontade de investigar estórias e tradições e de as contar especialmente às crianças.

Nesta emissão que não deixa atrás os pronunciamentos papais a favor das mulheres na sociedade e na Igreja, pode-se ouvir também a catequese do Papa na audiência do dia 25 de Fevereiro em que falou da figura bíblica de Judite, mulher corajosa  - como é aliás a Celina - e que salvou o seu povo de militares estrangeiros. O Papa frisou - suscitando grande aplauso - que,  a seu ver -  as mulheres são mais corajosas do que os homens. E com base na atitude de Judite, recordou também que nunca devemos pôr limites à Providência.

"África em clave feminina" continua a pescar dos nossos arquivos vozes célebres como a de Celina Pereira, cantora e investigadora cabo-verdiana, atenta ao mundo da infância que, na sua arte de contadeira de estórias, se entrelaça com o mundo dos adultos.

Oiça “África em Clave Feminina: arte e música”, uma programação da Redação Portuguesa da Rádio Vaticano, todas as quintas-feiras, das 14 às 14.30 horas de Roma.

Dulce ARAÚJO,                                Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa  

 
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Noces d’argent des religieuses Servantes de la Lumière du Christ au Bénin

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L’imposante Cathédrale Saint Pierre Clavaire de Lokossa a abrité le jeudi 2 février 2017, la célébration de la 25ème année de création de la pieuse union des Servantes de la Lumière du Christ, un institut autochtones du Bénin fondée le 2 février 1992 par Mgr Robert Sastre de vénéré mémoire alors évêque de ce  diocèse. C’est l’ordinaire du lieu, Mgr Victor Agbanou, qui a présidé la messe d’action de grâce au cours de laquelle quatre  novices, les Sœurs Cécile Laga, Christine Agnilogou, Joëlle Dosseh et Julienne Dohou ont émis leurs vœux temporaires. Il était à l’occasion entouré  de Mgr Barthélémy Adoukonou, Secrétaire du Conseil Pontifical pour la Culture (Vatican), de l’archevêque de Cotonou, Mgr Roger Houngbédji, des évêques de Porto- Novo, Mgr Aristide Gonsallo  et de Kandi, Mgr Clet Féliho, sans oublier la présence virtuelle de celui de Dassa-Zoumè, Mgr François Gnonhossou dont le message de félicitation a été lu à l’assistance ; et d’une centaine de prêtres concélébrants. Au regard  du géant concert spirituel suivi de sketch sur le quotidien de la vie de leur Père-fondateur,  Mgr Robert Sastre,  donné la veille, le 1er février 2017 par les Sœurs jubilaires, de l’historique de leur Union chanté au début la messe par leur propre chorale, du port de colliers à quatre autres religieuses jubilaires consacrées par Mgr Robert Sastre, il y a 25 ans, et de la couronne de fleurs déposée par Mgr Agbanou sur le tête de la statue de la Vierge Marie, l’évêque de Lokossa a tenu au cours de son homélie à instruire les participants : « …Servir la Lumière du Christ,   c’est   d’abord   accueillir cette Lumière Vie, cette Lumière Joie, cette Lumière Espérance».

Guy DOSSOU-YOVO,                                Cotonou, pour Radio Vatican

 
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En 2017, des millions femmes toujours victimes de l’excision selon l’ONU

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A l’occasion de la 14e journée internationale de lutte contre l'excision, lundi 6 février 2017, le Secrétaire général de l’ONU Antiono Guterres a rappelé que les mutilations génitales féminines (MGF) privent les femmes et les filles de leur dignité, mettent leurs jours en danger et provoquent des souffrances inutiles dont les conséquences peuvent durer toute une vie voire être mortelles. La journée avait pour thème cette année : « Bâtir un pont solide et interactif entre l'Afrique et le monde afin d'accélérer l'abandon des mutilations génitales féminines. » Un rapport du Secrétaire général des Nations Unies publié en 2016 montre que le désir d’être socialement accepté et d’éviter toute stigmatisation constitue le facteur avec la plus forte influence sur les mutilations génitales féminines. Les normes sociales, les coutumes et les valeurs qui mènent à la tolérance de la pratique des MGF comportent plusieurs facettes, varient selon les pays, voire même d’une communauté à l’autre, et peuvent évoluer au fil du temps. Une telle situation représente un défi complexe et de taille pour tous ceux qui œuvrent en vue de mettre un terme à la pratique des MGF. 

Dans son message de circonstance, ONU Femmes indique l’éducation comme facteur central dans l’éradication des normes sociales négatives. Des recherches plus approfondies sont nécessaires dans les régions autres que l’Afrique, la pratique des MGF étant également présente en Amérique latine, en Asie du Sud-Est et dans certaines zones du Moyen-Orient, et désormais aux États-Unis et au Royaume-Uni. Nous devons accorder davantage d’attention aux risques associés aux migrations et aux grands mouvements de populations. Lorsque les familles migrantes maintiennent cette pratique dans leurs pays d’accueil, les femmes et les filles restent extrêmement vulnérables, même dans les pays qui ne sont pas traditionnellement concernés.

Les structures juridiques ne constituent cependant qu’une partie de la solution. Elles doivent être complétées par de multiples stratégies de prévention, notamment en mobilisant les communautés, en influençant la transformation des normes sociales, et en impliquant les personnes qui peuvent réaliser ces changements, comme les hommes et les garçons, la société civile et les chefs religieux.

Les MGF, conclut ONU Femmes,  sont étroitement liées à d’autres formes d’inégalité entre les sexes, telles que la violence à l’égard des femmes et des filles ainsi que d’autres pratiques nuisibles comme les mariages précoces et forcés des enfants. Pour accélérer les avancées en vue d’éradiquer les MGF, ONU Femmes travaille avec les gouvernements, les administrations locales et les partenaires de la société civile pour s’attaquer aux causes premières qui perpétuent des relations de pouvoir inégales entre les femmes et les hommes. Elle collabore aussi avec des organisations sœurs, au sein des Nations Unies notamment,  l’UNICEF et le FNUAP. Ensemble, nous devons faire en sorte que cette question reste parmi les grandes priorités du programme de l’ONU relatif aux droits humains.

Marie José MUANDO BUABUALO,                                 Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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ANGOLA. Luanda - "A teologia face aos desafios da África de hoje"

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Durante cinco dias (1 a 5/2) teólogos de África e Europa reflectiram sobre as respostas que a teologia tem a dar aos principais problemas que o Continente africano enfrenta, nos últimos tempos.

No discurso de abertura o presidente da Conferência Episcopal de Angola e São Tomé (CEAST) e Arcebispo de Luanda, Dom Filomeno do Nascimento Vieira Dias referiu-se aos desafios e oportunidades desta iniciativa para igreja em Angola.

Fazendo alusão ao sentido da teologia nos dias de hoje, o arcebispo de Luanda destacou a necessidade da promoção contínua de reflexões sobre Deus e sobre a Fé.

Temas como a teologia narrativa africana, uma proposta de método para a sua prática plural nas comunidades cristãs, Linguística africana e o anúncio da palavra de Deus hoje, bem como, a missão da igreja num mundo descrente, Europa: um mundo a re-evangelizar? São temas que animaram esta semana organizada pelos Frades Dominicanos em Angola em colaboração com a Arquidiocese de Luanda.

Anastácio SASEMBELE,                               Luanda,  para a Rádio Vaticano

 
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Pain hebdomadaire du catholique. Sixième Dimanche. Temps Ordinaire. Année A. Dimanche 12 Février 2017. Par l’Ambassadeur Théodore C. LOKO

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I. Traits définitoires du laïcat :

Les laïcs constituent l’ensemble des chrétiens qui ne sont pas membres de l’ordre sacré et de l’ordre religieux (Lumen Gentium n° 31, cf. Can 207 §1) et qui, de par leur baptême, en leur qualité de fidèles, sont incorporés au Christ et intégrés au peuple de Dieu, d’où leur participation, à leur manière, à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ (cf. Can 204 §1). "Tous les laïcs ont le devoir et le droit de travailler à ce que le message divin du salut atteigne sans cesse davantage tous les hommes de tous les temps et de tout l'univers" (Can 211).

II. Textes du jour : Siracide (livre de Ben Sira le Sage) 15,15-20 ; Psaume : 118

Deuxième lecture : 1 Corinthiens 2,6-10 ; Matthieu 5,17-37

III. Commentaire :

Les textes liturgiques de ce dimanche nous enseignent que Jésus n’est pas venu pour abolir la Loi ou les Prophètes.

L'Évangile nous précise bien que Jésus a validé l'ancienne alliance dans son intégrité. Les commandements ne sont pas périmés. Rien ne doit être supprimé, bien au contraire. Mais ces commandements n'étaient qu'une étape dans l'éducation du peuple de Dieu. Aujourd'hui Jésus nous invite à aller plus loin : "On vous a dit… Moi je vous dis…" La loi ancienne a été un guide. Mais nous savons bien que la pratique scrupuleuse d'un règlement intérieur ne suffit pas à rendre une famille heureuse. Il lui faut aussi de la solidarité, de l'amour. Obéir à des commandements ne fait pas de nous des "justes" (ajustés à Dieu). Avec le Christ, nous apprenons à faire un pas de plus. Nous sommes invités à tendre vers le meilleur, vers Dieu. Il n'est plus question d'obligations ou d'interdits. Ce que Jésus attend de nous c'est que toute notre vie soit remplie de l'amour qui est en Dieu : "Soyez parfaits comme votre Père du ciel est parfait !"

En lisant les Évangiles chaque jour, nous prenons un peu plus conscience de son amour : il a pardonné à Zachée en le regardant dans son arbre et en s'invitant chez lui ; il n'a pas jeté la pierre à la femme adultère, mais il lui a donné la force de poursuivre sa route ; il a pardonné à Pierre qui venait de le trahir ; il a pardonné à ceux qui le faisaient mourir sur la croix. Il a partagé de nombreuses paraboles qui nous disent encore aujourd'hui ce qu'est le véritable amour. Nous connaissons celle de la brebis perdue, celle du fils prodigue…

Ce chemin que Jésus nous montre est difficile. Mais il ne nous laisse pas seuls : il nous donne la force nécessaire pour nous engager dans cette direction. Il ne se contente pas de nous donner des commandements : il nous offre sa grâce ; son Esprit Saint se déploie dans notre faiblesse. Il nous rend capables d'avancer sur le chemin de son Amour.

Comme nous le voyons bien, dans la première lecture, les paroles de Ben Sirach qui dédouanent le Seigneur de toute implication dans le mal et le péché qui peuvent atteindre l’homme s’inscrivent dans la tradition des deux voies du Deutéronome (30, 14-20) : La vie et la mort sont proposées aux hommes, l'une ou l'autre leur est donnée selon leur choix. Le Deutéronome précise en outre que la Loi du Seigneur n’est pas pour nous hors d’atteinte : Car la parole est tout près de toi, elle est dans ta bouche et dans ton cœur pour que tu la mettes en pratique.

Nous sommes ainsi renvoyés à nos responsabilités qui peuvent nous sembler écrasantes. Tant d’influences et d’impondérables nous assaillent que nous peinons fréquemment à être réellement libres de nos choix. Combien est-il bon alors d’être assurés de la bonté du Seigneur (cf. le psaume) qui nous scrute avec sagesse et voit notre désir de lui être fidèle. N'aimons ni de mots ni de langue, mais en actes et en vérité et apaisons notre cœur. Notre salut est dans le Seigneur qui nous connaît mieux que nous-mêmes : si notre cœur venait à nous condamner, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît tout (1 Jn 3, 18-19).

Dans la seconde lecture, saint Paul nous invite également à faire "le choix de Dieu". Pour nous en parler, il n'utilise pas "le prestige du langage et de la sagesse". Et pourtant, c'est bien de sagesse qu'il leur parle. Mais celle-ci est très éloignée de celle du monde : "ce qui est folie aux yeux des hommes est sagesse de Dieu". C'est dans cette sagesse que nous trouvons la vraie vie. C'est l'Esprit Saint qui fait de nous des adultes dans la foi. C'est lui qui nous rend capables de dire non à l'esprit de domination. Si nous choisissons de suivre le Christ, nous prendrons le même chemin que lui, celui du service, du don de soi, de l'ouverture à Dieu et aux autres. C'est à cela que nous serons reconnus comme disciples du Christ.

 
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La revue de la presse catholique africaine du Mercredi 08 Février 2017. Par Albert MIANZOUKOUTA*

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Comme de tradition sur cet espace, commençons par prendre les nouvelles de la grande famille des médias catholiques avant de nous pencher sur leur contenu pour la revue de la presse catholique africaine de cette semaine.

Réjouissons-nous avec les confrères  « LA CROIX DU BENIN » qui viennent de célébrer les 70 ans de fondation de leur journal. Les manifestations du jubilé se sont clôturées la messe célébrée par Mgr Roger Houngbédji, Archevêque de Cotonou. « La semaine du 28 janvier a été riche en événements : journées portes ouvertes, une conférence au siège du journal sur la relation entre l’Église et l’État et un débat sur  le rôle du journal catholique, hier, aujourd’hui et demain. Autant d’occasions pour les lecteurs de mieux connaître leur journal », peut-on lire sous la plume d’Atsoutsè Tossou qui le rapporte dans « Urbi&Orbi Africa », le site de l’actualité religieuse africaine chapeauté par le quotidien « La Croix »… de Paris, en France, cette fois.

Nous lisons dans un autre quotidien LA CROIX, de Madagascar, que la Caisse nationale de prévoyance sociale de la Grande Ile vient de piloter une cérémonie de reboisement dans la région d’Itasy. « La situation que nous vivons actuellement avec l’absence de pluie nous montre l’importance du reboisement que nous faisons aujourd’hui » a déclaré le directeur de cette institution, le 3 février dernier. Quelques 4000 plants d’eucalyptus ont été plantés au cours de cette journée du reboisement.

En nous réjouissant de la parution de l’OFFICOM-NEWSLETTER, qui prend sans doute la place de feue SENEGLISE sur l’actualité religieuse au Sénégal, nous découvrons que les paroissiens de la Cathédrale Notre-Dame des Victoires ont célébré dimanche dernier, « en communion avec leur pasteur Monseigneur Benjamin Ndiaye (…) sont venus chanter le Magnificat avec Marie Mère de Dieu et Mère de l’Eglise… Le cachet particulier de cette célébration a été la présence honorable de la Conférence Episcopale des Evêques de la Région Nord de l’Afrique (Tunisie, Algérie, Maroc et Lybie) », signale le portail.

Au Gabon, EGLISE CATHOLIQUE AU GABON signale que les évêques se sont réunis en Session plénière extraordinaire samedi dernier à Libreville. Le portail nous apprend que les prélats ont indiqué, à la fin de leurs travaux : « L’Église Catholique continue de prier pour le Gabon et demeure disponible pour accompagner un processus de sortie de crise pour le bien de notre pays. Car dire ‘‘Gabon d’abord’’ c’est se mettre au service du bien commun et non se servir du Gabon pour assouvir sa soif de Pouvoir ».

La 9è session des directeurs continentaux des Œuvres pontificales missionnaires, OPM, s’est tenue du 30 janvier au 5 février dernier à Ouagadougou en rassemblant francophones, lusophones et hispanophones d’Afrique. Le thème de cette rencontre continentale a été: « La mission dans un monde en mutation », nous apprend Paul Dah dans EGLISE FAMILLE DE DIEU.

* Journaliste à Radio Vatican/Français-Afrique

 
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