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12/04/2017

De nous à vous - From us to you - De nós para vós

De vous à nous - From you to us - De vós para nós

De nous à vous - From us to you - De nós para vós



Catéchèse du Pape (12/04/2017)/Pope’s catechesis (12/04/2017)/Catequese do Papa (12/04/2017)

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Speaker : Frères et sœurs, après les acclamations de la foule lors de l’entrée de Jésus à Jérusalem, les espérances terrestres de ces gens se sont écroulées devant la croix. En réalité, notre espérance est autre que celle du monde. Jésus a porté au monde une espérance nouvelle. Comme le grain de blé tombé en terre meurt et porte beaucoup de fruit, c’est au plus profond de l’abaissement de Jésus – qui est aussi le sommet de l’amour – qu’a germé notre espérance. Elle a germé par la force de l’amour. A Pâques, Jésus a transformé notre péché en pardon, notre mort en résurrection, notre peur en confiance. Quand nous choisissons de suivre Jésus, nous découvrons peu à peu qu’il n’y a pas d’autre chemin que l’amour humble pour vaincre le mal et donner espérance au monde. C’est le chemin de Dieu, le seul qui donne du fruit. Certes cet amour passe par la croix, le sacrifice, comme pour Jésus. La croix est le passage obligé, mais ce n’est pas le but. Le but c’est la gloire, comme nous le montre Pâques. L’amour fait naître la vie et donne sens à la souffrance. L’amour est le moteur qui fait progresser notre espérance.

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Saint Père :  

Sono lieto di accogliere i pellegrini di lingua francese, in particolare i partecipanti all’incontro UNIV e i fedeli venuti da Francia e Belgio. Nel corso di questa Settimana Santa, vi invito a contemplare il Crocifisso, per capire che sperare con Gesù significa imparare a vedere già la resurrezione nella croce, la vita nella morte. Guardatelo dicendogli: con te niente è perduto, con te possiamo sempre sperare! Dio vi benedica!

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Speaker : Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française, en particulier les participants à la rencontre UNIV et les fidèles venant de France et de Belgique. Au cours de cette Semaine Sainte, je vous invite à contempler le Crucifié, pour comprendre qu’espérer avec Jésus c’est apprendre à voir déjà la résurrection dans la croix, la vie dans la mort. Regardez-le en lui disant : Avec toi rien n’est perdu, avec toi nous pouvons toujours espérer ! Que Dieu vous bénisse !

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Speaker: Dear Brothers and Sisters:  During this Holy Week, our continuing catechesis on Christian hope looks to the mystery of the Cross.  Unlike worldly hopes, which fail to bring lasting satisfaction, our Christian hope is grounded in God’s eternal love, revealed in the mystery of Christ’s sacrificial death and his rising to new life.  Jesus, in speaking of his imminent passion and death, uses the image of the seed that must fall to the ground and die, in order to bear fruit.  His saving death and resurrection show that the self-giving love that is God’s very life can transform darkness into light, sin into forgiveness, apparent defeat into eternal victory.  The Cross of Christ is thus the source of that unfailing hope which gives meaning and direction to our lives.  Beyond the shadow of the Cross, we glimpse the glory to which we are called.  As we celebrate these holy days leading to Easter, may we contemplate in the crucified Lord the source of our lasting hope and the inspiration for our efforts to live in imitation of his undying love.

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Holly Father:  

Saluto i pellegrini di lingua inglese presenti all’odierna Udienza, specialmente quelli provenienti da Inghilterra, Nigeria, Australia, Canada e Stati Uniti d’America. Rivolgo un saluto particolare ai numerosi gruppi di studenti qui presenti.  A tutti auguro che questa Settimana Santa ci prepari a celebrare la risurrezione del Signore Gesù con cuore purificato e rinnovato dalla grazia dello Spirito Santo.  Dio vi benedica! 

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Speaker: I greet the English-speaking pilgrims and visitors taking part in today’s Audience, particularly the groups from England, Nigeria, Australia, Canada and the United States of America.  I offer a particular greeting to many student groups present.  May this Lenten journey bring all of us to Easter with hearts purified and renewed by the grace of the Holy Spirit.  God bless you!

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Locutor: Jesus trouxe ao mundo uma esperança nova, comportando-Se como a semente: fez-Se pequeno como um grão de trigo caído na terra, que se desintegra e morre para dar fruto. No ponto extremo do seu abaixamento, que é também o ponto mais alto do amor, germinou a esperança. E germinou precisamente pela força do amor, pois o amor, que é a vida de Deus, renovou tudo o que atingiu. Jesus transformou o nosso pecado em perdão, a nossa morte em ressurreição, o nosso medo em confiança. Assim, na cruz, nasceu e renasce sempre a nossa esperança. Quando escolhemos a esperança de Jesus, pouco a pouco descobrimos que a forma vitoriosa de viver é a da semente que morre. Não há outro caminho para vencer o mal e dar esperança ao mundo. É verdade que este amor passa pela cruz, pelo sacrifício, como sucedeu com Jesus. A cruz é passagem obrigatória, mas não é o destino: o destino é a glória, como nos mostra a Páscoa. Nestes dias da Semana Santa, deixemo-nos envolver pelo mistério de Jesus que, morrendo como o grão de trigo, nos dá vida. É Ele a semente da nossa esperança. Contemplemos Jesus crucificado, fonte de esperança. Pouco a pouco compreenderemos que esperar com Jesus é aprender a ver, já desde agora, a planta na semente, a Páscoa na cruz, a vida na morte. Far-nos-á bem parar diante do Crucificado, fixá-Lo e dizer-Lhe: «Convosco nada está perdido. Convosco sempre posso esperar. Vós sois a minha esperança».

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Santo Padre:  

Saluto di cuore tutti i pellegrini di lingua portoghese, in particolare i fedeli di Braga, i funzionari del Comune di Gondomar e i membri dell’«Università Seniore» di Lousada. Prendete come amica e modello di vita la Vergine Maria, che è rimasta presso la croce di Gesù, amando, anche Lei, fino alla fine. Chi ama passa dalla morte alla vita: è l’amore che fa la Pasqua. A voi tutti e ai vostri cari auguro una serena e santa Pasqua.

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Locutor: De coração saúdo todos os peregrinos de língua portuguesa, com menção particular dos fiéis de Braga, os funcionários da Câmara Municipal de Gondomar e os membros da Universidade Sénior de Lousada. Tomai como amiga e modelo de vida a Virgem Maria, que permaneceu ao pé da cruz de Jesus, amando, também Ela, até ao fim. Quem ama passa da morte à vida: é o amor que faz a Páscoa. A todos vós e aos vossos entes queridos, desejo uma serena e santa Páscoa.

 
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Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur

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 « Hosanna au Fils de David, Béni soit celui qui vient au Nom du Seigneur ! »

L’Eglise universelle a célébrée le 9 avril le Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur. Au Vatican, le Pape a présidé, Place Saint Pierre, la messe à laquelle ont pris part plusieurs dizaines des milliers de fidèles, dont des nombreux jeunes.

Dans son homélie, le Saint Père a souligné le contraste poignant qui marque cette célébration. Cette célébration, a-t-il indiqué, « a comme une double saveur, douce et amère ; elle est joyeuse et douloureuse, car nous y célébrons le Seigneur qui entre dans Jérusalem et qui est acclamé par ses disciples en tant que roi. Et en même temps, le récit évangélique de sa passion est solennellement proclamé. » Mais, ce Jésus qui fait son entrée triomphale dans la ville sainte n’est pas un naïf qui sème des illusions. Au contraire, « il est un Messie bien déterminé, avec la physionomie concrète du serviteur, le serviteur de Dieu et de l’homme qui va vers la passion ; c’est le grand Patient de la douleur humaine. » Tandis que nous fêtons notre Roi, a invité le Saint Père, pensons aux souffrances qu’Il va subir toute cette semaine et qui auront pour point culminant à la Via Crucis, le Chemin de la Croix, et la Crucifixion. François a exhorté à demander la grâce d’avoir la patience de supporter notre croix. Mais le Pape a aussi attirer l’attention sur les différentes souffrances dramatiques que vivent tant de personnes, et a exhorté à les regarder, à les reconnaitre, à les aimer. Jésus, a-t-il indiqué, « ne nous demande pas de le contempler uniquement dans les tableaux ou sur les photographies, ou bien dans les vidéos qui circulent sur le réseau sociaux… Il est présent dans beaucoup de nos frères et sœurs qui aujourd’hui, connaissent les souffrances comme lui : ils souffrent du travail d’esclaves, ils souffrent de drames familiaux, de maladies… Ils souffrent à cause des guerres et du terrorisme, à cause des intérêts qui font mouvoir les armes et qui les font frapper. Hommes et femmes trompés, violés dans leur dignité, rejetés… ». François a appelé à les aider, non pas seulement avec des paroles, mais avec des actes concrets.

A la fin de la messe et avant la prière de l’Angélus, le Pape a prié pour les victimes des attentats de Stockholm (Suède) et du Caire (Egypte). François a également salué ceux qui ont participé à l’Eucharistie, spécialement les participants à la rencontre de préparation de l’Assemblée synodale sur les jeunes, qu’a organisée le Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, en collaboration avec le Secrétariat général du Synode des évêques.

Depuis 32 ans le Dimanche des Rameaux marque la Journée Mondiale de la Jeunesse au niveau des diocèses. Le Pape a ainsi adressé des salutations à tous les jeunes du monde qui, au tour de leurs évêques, ont célébré cette Journée dans leurs diocèses respectifs.

En lien avec les Journées Mondiales de la Jeunesse, mais cette fois-ci au niveau universel, les Jeunes de Cracovie, qui ont accueilli la dernière édition, ont remis la Croix des JMJ aux jeunes du Panama, qui accueilleront les prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse, qui auront lieu en 2019. Concernant la préparation des JMJ Panama 2019, le Pape avait rencontré, le samedi 8 avril 2017, dans la Basilique Sainte Marie Majeure, les jeunes qui étaient réunis à Rome à cet effet.

Stanislas KAMBASHI, SJ,                           Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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Pape François : prévenir les conséquences négatives des sciences et des technologies

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Le Saint Père a reçu, le lundi 10 avril 2017, dans la Salle des Papes, les membres du Comité national italien pour la biosécurité, les biotechnologies et les sciences de la vie. Dans le discours qu’il leur a adressé, le Pape a souligné l’importance de prévenir les conséquences négatives d’un usage désastreux des sciences et des technologies sur la vie de l’homme et de l’environnement. « J’apprécie votre engagement de promouvoir un développement harmonieux et intégral de la recherche scientifique et technologique au sujet des processus de la vie végétale, animale et humaine. Mais, en même temps, votre devoir est aussi celui de prévenir les conséquences désastreuses que peuvent provoquer un usage disproportionné des connaissances et des capacités de manipulation de la vie », a déclaré le Pape.

Plus que les sciences, a-t-il poursuivi, les technologies mettent entre les mains de l’homme un pouvoir énorme et croissant. Malheureusement, il arrive que ceux qui créent ces pouvoirs et qui les gouvernent n’avertissent toujours pas des conséquences et des défis qu’ils représentent. Or il convient de prévenir car le Principe de Responsabilité est essentiel dans l’agir de l’homme. Car, de ses propres actes et de ses propres omissions, l’homme devra répondre devant soi-même, devant les autres et devant Dieu.

Ce qui est encore à déploré, a indiqué François, c’est lorsque l’intrigue entre le pouvoir technologique et le pouvoir économique se fait plus étroit. Alors les intérêts conditionnent le style de vie et les orientations sociales dans la direction du profit de certains groupes industriels ou commerciaux, au détriment des nations plus pauvres.

Promouvoir une composition harmonieuse des différentes instances scientifiques, productives, éthiques, sociales, économiques, et politique, tout en promouvant un développement durable respectueux de la Maison Commune n’est pas chose facile. Cela requiert courage, ouverture et humilité, a lancé François.

A la fin de son discours, le Pape a rappelé que les sciences et les technologies sont faites pour l’homme et le monde, et non l’homme et le monde pour les sciences et les technologies. Ces dernières doivent être au service d’une vie digne et saine pour tous, au présent et dans le futur ; et doivent rendre Notre Maison Commune plus habitable et unie, plus soignée et mieux protégée, a encore dit le Saint Père.

Stanislas KAMBASHI, SJ,                           Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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Actes Pontificaux

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Le Saint Père a :

- nommé le Cardinal Manuel Clemente, Patriarche de Lisbone, au Portugal, comme son envoyé spécial au premier Congrès Eucharistique National de l’Angola, qui sera célébré à Huambo du 12 au 18 juin prochains.

- accepté le renoncement au gouvernement pastoral du Vicariat Apostolique de Hosanna, en Ethiopie, présenté par Mgr Woldeghiorghis Matheos ; et a nommé Vicaire Apostolique de Hosanna le Père Seyoum Frans Noel, qui était jusqu’ici Vicaire Délégué du Vicariat Apostolique de Meki et Directeur des Œuvres Pontificales Missionnaires.

- nommé évêque du diocèse de Ogoja, au Nigeria, le Père Donatus Edet Akpan,  prêtre du diocèse de Ikot Ekpene, et qui était jusqu’ici curé de paroisse dans l’Archidiocèse d’Abuja. Le diocèse de Ogoja est vacant depuis le 20 septembre 2014, à suite du transfert de Mgr John Ebebe Ayah au diocèse de Uyo.

- nommé évêque de Nampula, au Mozambique, Mgr Inácio Saúre, qui était jusqu’ici évêque de Tete. En outre, le père Sandro Faedi a été nommé Administrateur Apostolique Sede Vacante et ad nutum Santae Sedis du diocèse de Tete.

 
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Vatican Radio Communiqué/Communiqué Radio Vatican/Comunicado da Rádio Vaticano

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If you are listening to us on Shortwave, we would greatly appreciate a short report from you on the quality of our programs and of the signal reaching you. Please address your report to: The Africa Promotions Office for Africa, Vatican Radio, 00120 Vatican City.

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Nous demandons à nos auditeurs qui nous suivent sur les Ondes courtes de bien vouloir nous faire parvenir un rapport d’écoute sur la qualité de la réception de nos programmes, à l’adresse du Bureau de Promotion-Afrique de Radio Vatican, 00120 Cité du Vatican.

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Pedimos aos nossos ouvintes que nos escutam em Ondas Curtas que nos enviem um relatório de escuta sobre a qualidade da recepção dos nossos programas, escrevendo ao seguinte endereço do Serviço de Promoção-África da Rádio Vaticano, 00120 Cidade do Vaticano.

 
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Avis pour les radios catholiques africaines et les auditeurs de Radio Vatican/ Notice to Catholic Radio Stations in Africa and listeners of Vatican Ra

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Radio Vatican avait produit en 2011 un album musical, Afrika tenda amani (fais la paix, Afrique), avec le concours de quelques artistes musiciens africains dont Papa Wemba de la République démocratique du Congo et Bonga d’Angola. Cet album qui accompagne l’exhortation post-synodale Africae munus, reflète les thèmes de la Deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques (réconciliation, justice et paix), a été expédié à toutes les radios catholiques africaines par le canal des Pères Evêques diocésains auxquels Radio Vatican a fait parvenir 3 copies.

Si jamais une radio n’a pas encore reçu une copie de cet album, elle peut nous écrire (africa@vatiradio.va) pour nous en demander. De même, nous disposons de quelques exemplaires pour nos auditeurs qui en feront la demande. Mais la quantité est fort limitée.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsable du Bureau de Promotion de Radio Vatican pour la zone Afrique

E-mail : africa@vatiradio.va

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In 2011, Vatican Radio produced a music album titled Afrika tenda amani (Make Peace, Africa), with the help of a few African musicians including Papa Wemba of the Democratic Republic of Congo and Bonga from Angola. Three copies of the CD album, which accompanied the publication of the post-synodal exhortation Africae munus  and reflects on the themes of the Second Special Assembly for Africa of the Synod of Bishops (reconciliation, justice and peace) was sent to all  Catholic radio stations in Africa through the local bishops.

If your radio station has not yet received a copy of this album, please write to africa@vatiradio.va to request a copy. Also, we have a limited number of copies for our listeners who may also send their requests to the above email address.

Fr. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Head of the Promotions Office for Africa

Vatican Radio

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A Rádio Vaticano tinha produzido em 2011 um álbum musical denominado Afrika Tenda Amani (faz a paz, África), com a participação de alguns artistas músicos africanos, dentre os quais Papa Wemba da República Democrática do Congo e Bonga de Angola. Este álbum, que acompanha a Exortação pós-sinodal Africae Munus reflecte os temas da Segunda Assembleia Especial para a África do Sínodo dos Bispos (reconciliação, justiça e paz), e foi enviado a todas as Rádios Católicas africanas através dos Senhores Bispos Diocesanos aos quais a Rádio Vaticano fez chegar três cópias.

Se por acaso alguma Rádio ainda não recebeu uma cópia deste álbum, podem nos escrever (africa@vatiradio.va) para solicitá-lo. Da mesma forma, também dispomos de alguns exemplares para os nossos ouvintes que o solicitem. Mas a quantidade é muito limitada.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsável do Departamento de Promoção da Rádio Vaticano, para a região África

E-mail: africa@vatiradio.va

 
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PROGRAMME FRANÇAIS-AFRIQUE : SUIVEZ-NOUS SUR FACEBOOK

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En plus de notre site internet, vous pouvez aussi suivre de nos nouvelles sur Facebook à l’adresse : Radio Vatican Français-Afrique. Cliquez sur "j'aime" pour interagir.

 
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Nos fréquences en KHz sur les Ondes courtes (Heure en Temps universel)/ Our frequencies in KHZ on Short Waves (Universal Time)/As nossas frequências e

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Anglais-Afrique/ English-Africa/Inglês-África :

8 :30 : 11625 - 13765 

19 :30 : 9660 - 15570 

22 :00 : 7360 -9670

 

Français-Afrique/French-Africa/Francês-África :

6 :30 : 9660

8 :00 : 11625 - 13765 

19 :00 : 9660 - 15570 

22 :30 : 7360 - 9670 

 

Portugais-Afrique/ Portuguese-Africa/Português-África :

7 :30 : 9660 - 11625

20 :00 : 9660 - 15570

 

Kiswahili :

5 :30 : 7360 

18 :00 : 9660 - 15570

 

NB:

Partout dans le monde, on peut suivre nos programmes à travers notre site internet www.radiovaticana.va.  De même, on peut suivre en direct les images des événements, des cérémonies du Pape sur notre Player video live dont le lien se trouve sur notre site internet.

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Please note that you can follow our programmes at all times, day and night the world over. Just go to www.radiovaticana.va. Also you can follow a live video coverage of Papal events by clicking on the video player on the website.

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Em todo o mundo é possível seguir os nossos programas através do nosso sito internet www.radiovaticana.va Do mesmo modo, se podem também seguir in directo as imagens dos acontecimentos e cerimónias do Papa  no nosso Player vídeo ao vivo, cujo link também se encontra no nosso sito internet.

 
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Adresse utile pour Radio Vatican/Useful contact of Vatican Radio/Endereço

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P. Jean-Pierre BODJOKO, SJ

Responsable Bureau de Promotion-Afrique/Head of Africa’s Promotion Office/ Responsável

Sector de promoção-Afrique

e-mail: africa@vatiradio.va

Tel : +39.06.698.83366

 
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De vous à nous - From you to us - De vós para nós



Bishops of West Africa discuss pastoral concerns with ECOWAS

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The Catholic Bishops in West Africa have expressed their concerns about religious intolerance; unemployment among the youth; the menace of marauding herdsmen  among other pastoral challenges affecting the countries of West Africa.

These were part of the deliberations that the Catholic Bishops belonging to the Regional Episcopal Conference of West Africa (RECOWA-CERAO) told the Chairperson of the Economic Community of West African States (ECOWAS), President Ellen Johnson Sirleaf of Liberia. This was at the conclusion of West African Bishops’ fifth Standing Committee meeting, held in Assinie, Ivory Coast, recently.

RECOWA-CERAO brings together Catholic Bishops from 15 countries of West Africa, which include Benin, Burkina Faso, Cape Verde, Cote d’Ivoire, Ghana, Guinea-Bissau, Guinea, Liberia, Mali, Mauritania, Nigeria, Sierra-Leone, Senegal, Gambia, and Togo.

During their Ivory Coast meeting, the Bishops deliberated on the challenge of youth unemployment including these youth’s high risk of exposure “to trafficking, drug abuse, violence and forced migrations”; religious intolerance and extremism, which pose “a serious threat to the right of every citizen to freely choose and practise the religion of his or her choice”; and the menace of herdsmen who, “often armed with dangerous weapons, are associated with rape, murder, destruction of farms, kidnaping and conflicts”.

Although the Bishops acknowledged with appreciation “the democratic transfer of power in many of our countries and the relative peace we are witnessing in our region,” they expressed their concern about “the disregard for the rule of law, weak institutions, shrinking space for political participation by all, frequent human rights violations and tortures” in some of the countries within the Economic Community of West African States (ECOWAS).

“We are also worried about political leaders who employ extra-democratic means to remain in power for life, we appeal to our political authorities to respect the democratic tenets of their countries,” the Bishops stated.

The regional body of Catholic Bishops met under the theme, The New Evangelization and its Challenges for the Church, Family of God in West Africa: the Role of the Bishops in the prevention, mediation, resolution and transformation of conflicts.

“As an organization committed to integral human development, RECOWA-CERAO is ever ready to partner with ECOWAS in contributing to the rapid development of our region and our continent,” the Bishops stated in their message availed to CANAA last Saturday.

Father Don Bosco ONYALLA,                                CANAA in Nairobi

 

Below is the full text of the Bishops’ message

 

MESSAGE OF RECOWA/CERAO TO H. E. ELLEN JOHNSON SIRLEAF PRESIDENT OF THE REPUBLIC OF LIBERIA AND CHAIRPERSON OF THE AUTHORITY OF HEADS OF STATES AND GOVERNMENTS OF THE ECONOMIC COMMUNITY OF WEST AFRICA STATES (ECOWAS)

PREAMBLE

We, the Catholic Bishops of the Regional Episcopal Conference of West Africa RECOWA-CERAO (Benin Republic, Burkina Faso, Cape Verde, Cote d’Ivoire, Ghana, Guinea-Bissau, Guinea, Liberia, Mali, Mauritania, Nigeria, Sierra-Leone, Senegal, The Gambia and Togo), having concluded our 5th Standing Committee Meeting from 28 to 31 March 2017 in Assinie, Cote d’Ivoire, wish to communicate to you some of the fruits of our deliberations on the theme: ‘‘The New Evangelization and its Challenges for the Church, Family of God in West Africa: the Role of the Bishops in the prevention, mediation, resolution and transformation of conflicts”.

COMMENDATION

We express our deep gratitude for your support to the African Faith Leaders Initiative on Post-2015 Development Agenda, which was spearheaded by our continental body, the Symposium of Episcopal Conferences of Africa and Madagascar (SECAM), towards the successful negotiation of the Sustainable Development Goals (SDGs) in 2015.

In communion with our communities across West Africa, we also wish to express our heartfelt gratitude for the efficiency with which you managed the situation in The Gambia. We congratulate you on the firm position you took on behalf of the Authority of Heads of States and Governments of ECOWAS Commission, which led to the constitutional transfer of power to the rightfully elected President. With this, you sent a strong and clear signal to all political actors and leaders in our region.

We applaud the ECOWAS Vision 2020 which aims to move from an “ECOWAS of States to an ECOWAS of Peoples”. This is a clear strategic vision from the political leaders and therefore, calls for more collaborative and holistic regional development approaches and integrated programmes. We are happy about the positive and remarkable achievements in our region over the past decade.

SOME ACHIEVEMENTS

We are grateful to almighty God for the democratic transfer of power in many of our countries and the relative peace we are witnessing in our region. We are benefiting from the economic growth which brings hope to our citizens. In spite of these positive developments we are at pains to observe some significant challenges within our region which need to be addressed.

OUR CONCERNS

Political transition and instability

Political transitions of power in some countries are characterised by the disregard for the rule of law, weak institutions, shrinking space for political participation by all, frequent human rights violations and tortures. These are clear disregard for relevant treaties, laws and legal frameworks adopted by governments in our region. We urge our authorities to respect the commitment they have pledged to keep. We are also worried about political leaders who employ extra-democratic means to remain in power for life, we appeal to our political authorities to respect the democratic tenets of their countries.

The danger of youth unemployment

Sixty-five percent of our population is made up of the youth. Unfortunately, a majority of them are unemployed and therefore highly exposed to trafficking, drug abuse, violence and forced migrations. As long as they remain without jobs after their graduation and move about in our sub-region, they are easy preys to warlords and political criminals, who may recruit them for violent crimes and terrorism.   There is an urgent need to reverse this trend by putting in place appropriate measures and incentives to create gainful employment opportunities for our youth.

Religious intolerance and extremism

The desire of religious extremist groups to forcefully “islamise” countries in our region poses a serious threat to the right of every citizen to freely choose and practise the religion of his or her choice. In the case of The Gambia which was declared an Islamic state, we are happy that this matter has been reversed with the current leadership. We strongly appeal that this situation should not be repeated in any country in our region. Whenever government adopts a particular religion as a state religion, the rights of other citizens to freedom of conscience and worship is infringed upon.

The menace of herdsmen

The recurrence of natural and man-made disasters such as floods, storms, desertification, food insecurity, forced migration, and other humanitarian crises related to climate change have become a serious threat to human and animal survival. Of particular concern is the environmental and social havocs wrecked by the herdsmen who move their cattle across communities and national borders in the region. These herdsmen, often armed with dangerous weapons, are associated with rape, murder, destruction of farms, kidnaping and conflicts. While there is freedom of movement of people and goods in our region, we appeal to our authorities to effectively address this particularly destructive activity.

OUR CONTRIBUTIONS

In line with the recommendations adopted, during our last Plenary Assembly held in Accra, Ghana, from 22-27 February, 2016 on the theme: ‘‘New Evangelisation and the challenges to the Church, Family of God in West Africa: Reconciliation, Development and Family Life’’, we the Catholic Bishops of RECOWA/CERAO are fully committed to create a regional structure for prevention, mediation, resolution and transformation in the event of conflicts in our region. The Catholic Church, through the national Bishops Conferences and their Justice, Development and Peace Commissions, mediates in governance and political issues in their respective countries in our region.

The creation of the Catholic Parliamentarians Liaison Offices at some national levels has positioned RECOWA-CERAO as a key and strategic development actor. We support the advocacy work of our National Conferences to monitor public policies and their implementation in order to promote good governance and the common good in public affairs.

We are in the process of creating in Abuja a RECOWA-CERAO Liaison Office to collaborate with relevant commissions and institutions of the ECOWAS. Furthermore, we have proposed a Memorandum of Understanding (MOU) to define the terms of our mutual collaboration. We need the support of Your Excellency to facilitate these processes.

CONCLUSION

As an organization committed to integral human development, RECOWA-CERAO is ever ready to partner with ECOWAS in contributing to the rapid development of our region and our continent.

Finally, we thank you on behalf of RECOWA-CERAO and the Catholic Bishops Conference of Liberia (CABICOL) for accommodating us in your tight official schedule. We invoke God’s blessings on you and your people.

Monrovia, April 04, 2017

Most Rev. Ignatius A. KAIGAMA, Archbishop of Jos Nigeria, President of RECOWA/CERAO

 
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AFRIQUE DE L’OUEST : La Recowa/Cerao attire l’attention sur les menaces qui minent la région

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« La nouvelle évangélisation et les défis pour l’Eglise Famille de Dieu en Afrique Occidentale : le rôle des évêques dans la prévention, la médiation, la résolution et la transformation des conflits ». C’est le thème qui a guidé les travaux de la 5ème rencontre du Comité permanent de la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest (Recowa/Cerao), tenue du 28 au 31 mars à Assinie, en Côte d’Ivoire.  

Dans le document final des travaux, rendu public le 8 avril, les évêques des pays membres de l’organisme font état de la situation de la région, en mettant un accent particulier sur l’instabilité politique et l’extrémisme islamiste qui provoque l’intolérance religieuse. « le désir de certains groupes religieux extrémistes d’ ‘islamiser’ de force les Pays de la région représente une sérieuse menace au droit de chaque personne de choisir et de pratiquer librement la religion qu’elle veut, empiétant, par le fait, la liberté de conscience et de culte »

Les évêques soulignent l’importance d’un développement holistique et intégral pour toute la région. Tout en insistant sur le respect des Droits humains et en reconnaissant les efforts fournis sur le plan politique, ils appellent les gouvernants à respecter l’engagement pris à l’égard de leurs concitoyens, et à ne pas recourir à des pratiques « extra-démocratiques » pour se maintenir au pouvoir.

Au sujet des jeunes, qui constituent 65% de la population de la région ouest-africaine, les évêques expriment leur préoccupation pour le chômage et les situations sociales qui provoquent beaucoup de frustrations et de conséquences néfastes (la traite, la toxicodépendance, la violence, les migrations forcées, la criminalité). Pour cela, ils appellent à mettre urgemment en place des mesures appropriées qui créent des opportunités de travail satisfaisant pour les jeunes.

En outre, les évêques ouest-africains tirent la sonnette d’alarme sur le changement climatique qui devient de plus en plus une menace pour les hommes, les animaux et les végétaux. En conclusion, le document insiste sur l’importance pour l’Eglise de continuer à donner sa contribution pour la réconciliation et la Paix.

Stanislas KAMBASHI,SJ,                            Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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Mensagem dos Bispos da África Ocidental à CEDEAO

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O Comité Permanente da Conferência Regional dos Bispos Católicos da África Ocidental – RECOWA/CEREAO esteve reunida de 28 a 31 de março findo, em Assinie, na Costa do Marfim. Tema do encontro:  “A nova evangelização e os desafios para a Igreja, família de Deus em África Ocidental: o papel dos bispos na prevenção, mediação, resolução e transformação dos conflitos”.

No final do encontro, os bispos dirigiram uma mensagem à Presidente da Libéria, Hellen Johnson Sirleaf, na qualidade de Presidente de turno da CEDEAO, a Comunidade Económica para o Desenvolvimento dos Estados da África Ocidental.

Os bispos congratulam-se com a presidente liberiana pelo apoio dado à iniciativa dos líderes religiosos nas negociações da agenda do Desenvolvimento Pós-2015 e pela forma eficiente como geriu a situação de crise politica na Gambia, dando assim uma clara mensagem ao líderes políticos da região.

Exprimem também apreço pela intenção da CEDEAO de passar daqui até 2020 de uma Comunidade de Estados a uma Comunidade de Pessoas. Uma visão que – sublinham - exige uma abordagem de desenvolvimento holístico e de colaboração na região.

Depois agradecem a Deus pelas transferências democráticas do poder e pela relativa paz que notam na região. Sublinham também o crescimento económico que, a seu ver, traz esperança aos cidadãos.

Mas não obstante estes pontos positivos, os bispos dizem-se preocupados por a transição democrática nalguns países da região ser caracterizada pelo desrespeito das leis, fracas instituições, restringimentos dos espaços da participação politica, frequentes violações dos direitos humanos e tortura. Estes – escrevem – são sinais claros de desprezo pelos quadros legais adoptados pelos governos na região. Exortam,  por isso, as autoridades a respeitarem os compromissos assumidos. Os bispos não olham de bons olhos para os líderes políticos que fazem uso de meios não democráticos para permanecerem à vida no poder e apelam as autoridades políticas a respeitarem as regras democráticas nos seus países.

Os bispos da África Ocidental chamam também a atenção para o desemprego juvenil numa região em que 65% da população é jovem. E sendo a maior parte deles desempregados, ficam consequentemente expostos a tráficos, drogas, violências e emigração forçada. Quanto mais tempo permanecerem sem trabalho depois dos estudos e em movimento pela sub-região – sublinham- mais se tornam presas fáceis para senhores da guerra e criminosos políticos, que podem assim recrutá-los para crimes violentos e terrorismo.  Há uma urgente necessidade de mudar esta tendência adoptando medidas apropriadas e incentivos para criar oportunidades de emprego e de ganho para os jovens – frisam os bispos.

Uma ameaça séria ao direito do cidadão de escolher livremente a religião que quer professar é vista pelos bispos no desejo de grupos extremistas de forçar a islamização de países da região. No caso da Gambia em que o Estado tinha sido declarado islâmico, estamos felizes que isto tenha sido revirado pela actual liderança politica– escrevem os bispos que lançam um forte apelo para que situações deste tipo não se repitam em nenhum país da região. Onde quer que o governo adopte uma determinada religião como religião de Estado, os direitos dos cidadãos à liberdade de consciência e de confissão é violada.

A questão ambiental é também tomada em consideração pelos bispos. Os frequentes desastres naturais e provocadas pelo homem, como cheias, tempestades, desertificação, insegurança alimentar, migrações forçadas e outras crises humanitárias relacionadas com as mudanças climáticas tornaram-se numa séria ameaça à sobrevivência humana e animal. Os bispos sublinham também o impacto socio-ambiental que têm os nómades com o seu gado quando passam por comunidades e fronteiras nacionais na região. Eles trazem, muitas vezes, armas perigosas e estão associados a estupros, raptos, assassínios, destruição de quintas e conflitos.  Conscientes da regra da livre circulação de pessoas e bens na região, os bispos apelam, todavia, as autoridades a enfrentarem concretamente essas actividades destrutivas dos nómades. 

Em sintonia com as recomendações adoptadas na Assembleia Geral da RECOWA/CEREAO de Fevereiro de 2006, e que se debruçou sobre o tema “Nova Evangelização e Desafios da Igreja Família de Deus na África Ocidental: Reconciliação, Desenvolvimento e Vida Familiar”, os bispos dizem-se decididos a criar uma estrutura regional de prevenção, mediação resolução e transformação em caso de conflitos na nossa região. A Igreja católica, através das Conferências Episcopais nacionais e das suas Comissões Justiça, Paz e Desenvolvimento, faz de medianeira em assuntos políticos e de governação nos respectivos países e região.

A criação de Departamentos Católicos de Ligação Parlamentar a nível de nações faz da RECOWA/CEREAO um actor chave e estratégico para o desenvolvimento. Apoiamos  - afirmam os bispos - o trabalho de advocacia das nossas conferências episcopais nacionais na monotorização da implementação das políticas públicas com vista na boa governação e defesa do bem comum nos assuntos públicos.

Os bispos fazem saber que estão a criar, em Abuja, um Departamento para a colaboração entre a RECOWA/CEREAO e as comissões e instituições mais relevantes da CEDEAO. Além disso, propuseram um Memorando de Entendimento para definir os termos da sua colaboração e pedem para isso o apoio da Presidente Hellen Johnson Sirleaf.

Como organismo comprometido com o desenvolvimento humano integral, RECOWA/CEREAO diz-se pronta a estabelecer uma parceria com a CEDEAO para o rápido desenvolvimento da região e do Continente africano.

Da RECOWA-CEREAO fazem parte as conferências Episcopais do Benin, Burkina-Faso, Cabo Verde, Costa do Marfim, Gana, Guiné-Bissau, Guiné-Konacri, Libéria, Mali, Mauritania, Nigéria, Serra Leoa, Senegal, Gambia e Togo, os mesmos países que fazem parte da CEDEAO, com excepção da Mauritânia que se retirou há alguns anos atrás.

Dulce ARAÚJO,                                Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa

 
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África do Sul. Bispos: Presidente Zuma considere hipóteses de demissão

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Leve-se a crise política ao Parlamento para preservar a democracia e a paz social, pedem os Bispos da África do Sul, numa mensagem assinada por Dom Stephen Brislin, Arcebispo da Cidade do Cabo e Presidente da Conferência Episcopal dos Bispos Católicos da África do Sul, publicada no dia 4 de abril.

A remodelação governamental operada pelo Presidente Jacob Zuma, que viu a substituição do Ministro das Finanças Pravin Gordhan, com Malusi Gigaba, está a criar fortíssimos protestos no País. "Neste estado de ansiedade e incerteza é da maior importância que o Parlamento seja convocado com urgência", afirmavam os Bispos sul-africanos no documento recebido pela Agência Fides.

Os Bispos recordam que é tarefa do Parlamento monitorizar as acções do governo e exprimem a esperança de que os deputados "sejam guiados pelo bem do País e da população, e não por restringidas lealdades ou interesses de parte”.

Na África do Sul de muitos quadrantes chegam pedidos de demissão de Zuma. "Enquanto tomamos nota e respeitamos os apelos para a demissão do Presidente, um passo desse tipo, só por si, não é a solução completa, porque é necessário erradicar a corrupção em todos os níveis", afirma a mensagem que também pede ao Congresso Nacional Africano, o partido no poder, para "fazer sérios esforços para acabar com a corrupção e as recomendações em todos os níveis do governo". Em todo caso, os Bispos pedem ao Presidente Zuma "para reconsiderar seriamente a própria posição e de não ter medo de agir com coragem e humildade no melhor interesse da nação”.

No dia 7 de abril, foi organizada uma marcha de protesto em toda a África do Sul. Notando que se intensificaram as vozes incontroladas sobre possíveis violências, os Bispos reiteram que demonstrar pacificamente é um direito e que "é essencial que as pessoas possam fazer ouvir a sua voz.

 
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RD CONGO : Le cardinal Monsengwo aux jeunes : « Résistez aux appels à la violence »

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Résistez à tout appel à la violence. C’est le conseil du cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa à quelque 40 000 jeunes réunis le dimanche des rameaux, 9 avril, dans le Stade Tata Raphaël de Kinshasa. La journée mondiale de la jeunesse coïncidait avec la dixième journée diocésaine de la jeunesse et clôturait la première semaine des jeunes.

Les trois évêques auxiliaires étaient là : messeigneurs Edouard Kisonga, Jean-Pierre Kwambamba et Donatien Bafuidinsoni. L’évêque émérite d’Idiofa, Mgr Louis Mbwol concélébrait aussi ainsi qu’une centaine de prêtres.

A l’homélie, le cardinal Monsengwo a donné lecture de quelques extraits du message du Saint-Père François pour la Journée mondiale de la jeunesse, sous le thème : « Jeune catholique, deviens artisan et missionnaire de la paix. » C’est ainsi que l’archevêque de Kinshasa en est venu à déplorer l’escalade du banditisme dans la ville de Kinshasa. Il a demandé aux jeunes de ne pas faire comme Judas. Le récit de la Passion du Seigneur a révélé que Judas avait perçu de l’argent pour vendre son Seigneur. Ne faites pas le mal comme Judas, a prévenu le cardinal Monsengwo.

Les jeunes, de tous âges, sont venus de toutes les paroisses et de tous les groupes apostoliques. Il y en a qui sont venus même de la paroisse Saint Yves de Kwamouth, à plus de trois cents kilomètres. Le cardinal Monsengwo les a bénis un à un. Ils lui ont offert des produits de leur élevage, agriculture et pêche.

D’autres jeunes, des mal-voyants et des sourds-muets ont assuré les lectures de la messe et les intentions de la prière universelle.

Et pour rappeler que la messe du dimanche des rameaux était bien une messe des jeunes, le jeune prêtre Jean-Pierre Mongambi a donné, à la fin de la messe, un concert de musique Rapp. Des milliers de jeunes l’ont accompagné pour chanter sur son rythme le credo et le Notre père.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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BENIN : Journée Mondiale de la Jeunesse à Parakou

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Le Dimanche de la fête des Rameaux (9 avril 2017), l’aumônerie universitaire Saint Augustin de Parakou a accueilli plus de 1000 jeunes gens et jeunes filles de l’archidiocèse de Parakou avec à leur tête leur aumônier diocésain de la jeunesse le père Benoit Lucquiot pour la célébration de la Journée Mondiale de la Jeunesse. Sous la présidence du vicaire général de l’archidiocèse, le Père Ernest Déguenonvo et l’œil vigilent de  l’aumônier national de la jeunesse le père Jonathan Capo-chichi, les jeunes ont réfléchi sur le thème des JMJ de cette année à savoir : « Le puissant fit pour moi des merveilles ». Ils l’ont fait au travers d’une procession des rameaux, d’une projection de film sur les Journées eucharistiques mondiales et l’historique des Journées Mondiales de la Jeunesse suivie des travaux en carrefours. La messe de clôture  présidée par le vicaire général Déguenonvo a été pour l’aumônier national de la jeunesse, le Père Jonathan Capo-chichi qui a prononcé l’homélie, l’occasion d’inviter les jeunes à se départir de la peur pour répondre au Christ afin de cultiver le courage du présent et l’espérance de l’avenir. Et le vicaire général à sa suite, à l’issue de la messe d’exhorter les jeunes à ne pas être des « jeunes assis, encastrés dans le divan mais des jeunes qui bougent, des jeunes pleins d’énergie, des jeunes dynamiques, des jeunes catalyseurs, des jeunes optimistes, des jeunes qui savent profiter maintenant de leur âge. Car c’est le plus bel âge. D’où sa conclusion : « Vous êtes une chance pour l’Eglise comme Elle est une chance pour vous… ».

Guy DOSSOU-YOVO,                                Cotonou, pour Radio Vatican

 
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RD CONGO : L’évêque de Luiza livre sa méditation pour la Messe chrismale

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Dans sa méditation à l’occasion de la messe chrismale, l’évêque de Luiza, Mgr Félicien Mwanama Galumbulula, qui a trouvé refuge à Kinshasa en fuyant l’instabilité qui secoue la région du Kasaï, invite les prêtres de son diocèse à saisir l’occasion du Jeudi Saint pour célébrer leur sacerdoce ministériel, don merveilleux de consécration accordé par le Seigneur et intimement lié à la mission de libération. Le thème principal de cette méditation porte sur le sacerdoce ministériel dans son articulation au sacerdoce commun. Mgr Mwanama évoque la situation du diocèse, essentiellement dominée par l’incertitude sur le plan socio-politique. La population est angoissée, victime d’une souffrance indescriptible et inexplicable. Nombreux, y compris les prêtres, ont été contraints de quitter leur milieu habituel pour trouver refuge ailleurs. Dans une telle situation, L’évêque de Luiza appelle ses prêtres à être « représentants actifs et des témoins engagés du Christ libérateur », en apportant au peuple désespéré une parole libératrice et la consolation chrétienne. Les énergies pour porter cette libération sont à puiser dans la confiance en Dieu et dans celle que les prêtres auront les uns envers les autres. Pour cela, Mgr Mwanama exhorte ses collaborateurs dans le sacerdoce à soigner leur vie spirituelle, afin d’éviter toute « mondanité et dissipation, manifeste au travers des attitudes de légèreté, de superficialité, qui rendent facilement manipulables et engendrent la confusion dans les communautés confiées à notre sollicitude pastorale ».

Stanislas KAMBASHI,SJ,                            Radio Vatican/ Français-Afrique

 

Voici l’intégralité de la Méditation Mgr Félicien Mwanama Galumbulula

 

MEDITATION POUR LA MESSE CHRISMALE 2017

1ère Lecture : Is 61, 1…9

PS 88

2ème Lecture : Ap 1, 5-8

Evangile : Lc 4, 16-21

 

-           Très Chers collaborateurs dans le sacerdoce ministériel,

-           Frères et Sœurs, membres du peuple sacerdotal du Christ,

 

Paix et joie dans le Seigneur Jésus-Christ !

 

1.         Je souhaite à tous et à chaque membre de notre presbyterium, une joyeuse fête du sacerdoce ministériel en ce Jeudi-saint. En même temps, je bénis le Seigneur pour le dévouement d’un chacun de vous au service de l’Eglise. J’encourage tous nos propédeutes et séminaristes dans leur cheminement vers la consécration sacerdotale, et je les assure de ma sollicitude en cette période critique.

 

2.         En ce jour où nous pensons spécialement au sacerdoce ordonné, je recommande à la miséricorde de Dieu tous les membres de notre Clergé morts durant cette année. Il s’agit de : Mr l’abbé STANY KANGUDI KABWATILA et de Mr l’abbé FREDDY MUMPELE MAKUDI que j’ai enterrés respectivement à Kinshasa et à Kananga au mois de mars 2017.

 

3.         Au cours de la Messe chrismale que j’aurais pu célébrer à Luiza dans notre église cathédrale, c’est bien du sacerdoce ministériel dans son articulation au sacerdoce commun qu’il est question. En méditant les textes liturgiques prévus à cet effet, il est évident que le prêtre est consacré pour être envoyé au milieu d’un peuple sacerdotal. Le don du sacerdoce ministériel le charge de constituer des hommes et des femmes, en un peuple sacerdotal, consacré par leur vie à Dieu. Sublime et exigeante mission qui suscite la peur et la stupeur à la fois !

 

4.         J’ai bien souhaité une joyeuse fête à tous.  Cependant, je n’oublie pas le contexte dramatique dans lequel nous vivons et méditons la liturgie de cette Sainte Messe chrismale. Comme vous le savez : la situation dans notre diocèse est essentiellement dominée par l’incertitude sur le plan socio-politique. Les violences terrifiantes et meurtrières, avec leurs innombrables conséquences fâcheuses affectent nos regards et nos cœurs. Les Eléments se réclamant du Chef Kamwina Nsapu ont occupé la plupart de nos paroisses et zones pastorales ; ils interdisant même en certains endroits, la célébration eucharistique et les prières publiques ; nos infrastructures ont été saccagées et pillées. Plus déplorable encore, nombreux de nos jeunes frères et sœurs, voire même nos chefs coutumiers ont été, bon gré mal gré, intégrés dans ce Mouvement. Et, il y a des morts dont nous ne sommes pas en mesure d’estimer le nombre. Nous n’avons même pas encore la liberté et la possibilité de leur donner une inhumation digne.

 

5.         Ce qui se déroule sous nos yeux a une incidence indéniable sur la vie et la mission sacerdotale dans notre Eglise diocésaine. Car la foi en Dieu et la fraternité chrétienne que nous avons la charge d’édifier partout sont sévèrement menacées. Ça nous interpelle, et cela défie notre zèle apostolique !

 

6.         Comment célébrer alors dans la joie ce jour ? Pouvons-nous célébrer dans la fête ce Jeudi Saint ? Sûrement que oui. Ce qui a été annoncé par le prophète Isaïe s’est parfaitement accompli selon le témoignage de saint Luc, l’évangéliste. Dans l’une et l’autre lectures, c’est la même affirmation qui nous a été proclamée: « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction » (Is 61, 1, ; Lc 4, 18). Ce don merveilleux accordé par le Seigneur est intimement lié à la mission de libération.

 

7.         Notre consécration sacerdotale s’enracine dans celle de Jésus-Christ ; elle la prolonge dans l’aujourd’hui de notre temps. Tout prêtre est mis à part par Dieu, pour le service de la libération des forces du mal, de tout ce qui dégrade l’homme et offense sa dignité. C’est pourquoi ce geste d’amour divin à l’égard de chaque prêtre ne peut que susciter la stupeur et une immense joie intérieure dans son cœur. Se savoir aimé et choisi par Dieu constitue en soi, un motif suffisant de joie.

 

8.         Tenons donc en éveil la conscience de la grandeur de ce don ; ne le  perdons pas de vue au milieu des événements tristes et sombres en cours dans nos paroisses et dans nos villages. Cette mise à part n’est pour personne un mérite à revendiquer, et moins encore un privilège. C’est pour cette raison qu’elle ne nous élève pas au-dessus du peuple. Par contre, elle nous y immerge avec une charge bien spéciale : être des représentants actifs et des témoins engagés du Christ libérateur.

 

9.         Cette full-immersion dans le peuple doit pouvoir engendrer notre solidarité avec lui, nous faire communier à sa souffrance et à ses peines. Avec courage et détermination, nous sommes conviés à entrer dans le mouvement d’anéantissement volontaire et transfigurateur de Jésus Christ. Comme le dit si bien saint Paul : « Christ de condition divine ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il se dépouilla lui-même prenant la condition d’esclave, il se rendit semblable aux hommes » (Ph 2, 6-7).

 

Chers frères dans le sacerdoce,

10.       Toute la population de notre diocèse est angoissée, victime d’une souffrance indescriptible et inexplicable ! Pour nous-mêmes, c’est paralysant de nous retrouver subitement, du jour au lendemain, en face des croyances dégradantes, rétrogrades et avilissantes. C’est bien déroutant de nous trouver en face d’un peuple gravement frustré, déçu par des promesses fallacieuses d’une libération toujours hypothétique. C’est une grande souffrance de nous retrouver au milieu d’un peuple opprimé par les forces du mal, par une misère multiforme lui imposée. C’est précisément à ce peuple désorienté, et éparpillé dans nos forêts et dans nos savanes, ou agglutiné dans quelques centres que nous devons apporter une parole libératrice et la consolation chrétienne. 

 

Où trouver les énergies pour sa libération ?

 

11.       Certes que l’épreuve est immense et profonde. C’est pourquoi, pour y faire face, nous devons nous confier au Seigneur, en soignant précisément cette confiance en lui, et notre  confiance  les uns dans les autres. Notre commune configuration à Jésus-Christ nous y invite avec empressement en cette période critique. Sans cela, le risque d’un repli sur soi, dans un élan de sauve-qui-peut, et dans une douce et silencieuse démission est bien grand. C’est grâce à cette confiance en Dieu et en nous-mêmes que nous pourrons vaincre la peur, la psychose, la méfiance, les colportages, prémices à d’autres antagonismes que l’on suscite dans nos villages pour dresser des groupes les uns contre les autres.

 

Poursuivons ensemble notre mission d « envoyés »

12.       Il faut le préciser clairement : nous avons été consacrés par l’onction sacerdotale pour être envoyés et agir au nom du Christ, avec la force qui provient de notre communion à lui. Nos frères et sœurs attendent que nous leur apportions la consolation de la charité, de la miséricorde et de l’espérance. En cette période de crise, nous sommes envoyés pour reconstruire et soigner des relations humaines compromises et affaiblies par la haine ; pour rétablir la confiance en soi-même, et les uns dans les autres, en dépit des actes inhumains qui se commettent. En renouvelant la confiance, nous serons capables de refaire nos communautés, nos villages et de faire renaître des regroupements humains.

 

Le soin de notre vie spirituelle

13.       La présente situation dans notre Eglise locale exige de chacun de nous d’apporter un soin tout particulier à sa vie spirituelle, à se réarmer intérieurement, pour un authentique témoignage de vie sacerdotale. Accompagner les fidèles angoissés et frustrés requiert une grande maturité humaine et spirituelle, en vue d’une authentique compassion chrétienne. En ce moment-ci, tout prêtre doit être capable de dire une parole qui rassure, qui apaise et qui réoriente. Cette parole sensée, il doit l’écouter et l’accueillir de Dieu, au fond de son cœur, dans le silence de la prière, dans la méditation de la Parole de Dieu. Cela demande d’arrêter avec une certaine mondanité et dissipation, manifeste au travers des attitudes de légèreté, de superficialité, qui rendent facilement manipulables, et engendrent la confusion dans les communautés confiées à notre sollicitude pastorale.

 

14.       Plusieurs d’entre vous ont été sommés de quitter les paroisses, les écoles, et bien d’autres charges pastorales. Nombreux d’entre vous ont même été dépouillés de leurs biens, d’autres ont dû tout abandonner afin de s’abriter ailleurs. Malgré tout, il y a un bien précieux, un trésor inestimable dont personne n’a pu vous enlever : le don de ce jour, le sacerdoce ministériel qui vous configure au Christ, prêtre. Comme le dit le psaume d’aujourd’hui: « Ma vérité et mon amour avec lui, par mon nom exaltera sa vigueur » (Ps 88, 25). Et l’auteur de la Lettre aux Hébreux de nous avertir : « Vous avez accepté avec joie la spoliation de vos biens, sachant que vous étiez en possession d’une richesse meilleure et stable. Ne perdez donc pas votre assurance ; elle a une grande et juste récompense »  (He 10, 34-35).

 

15.       Ce trésor est à soigner singulièrement en cette période. Le choix irrévocable de votre personne par le Christ doit resplendir à travers une sollicitude renouvelée pour son peuple meurtri, par l’onction de la miséricorde et d’un amour débordant. C’est le lieu de nous remémorer l’exhortation de Paul à Timothée : « je t’invite à raviver le don spirituel que Dieu a déposé en toi par l’imposition de mes mains » (2 Tm 1, 6). C’est par cet enracinement en Jésus-Christ que nous serons capables de consoler et d’accompagner nos frères et sœurs meurtris.

 

16.       L’urgence de soigner notre vie spirituelle s’impose. Notre communion personnelle avec le Christ par la prière et la célébration du sacrifice eucharistique mérite tous les soins. Notre fraternité sacerdotale en sortira renforcée. Les forces désagrégeantes qui opèrent principalement là où elles trouvent des failles dans les cœurs et les esprits seront vaincues. Car, elles nous menacent d’abord du dedans, par des soupçons et la méfiance qu’elles inoculent. Tout cela n’a de prise que sur les cœurs et les esprits distraits, dissipés et installés dans la mondanité et le mensonge.

 

17.       J’invite instamment chaque membre de notre presbyterium à faire sienne la prière du prêtre par excellence, Jésus-Christ :  pour ce peuple, je me consacre à toi dans la Vérité ; « Sanctifie-moi dans la Vérité » (Jn 17, 17). Cet appel à la sanctification se fait pressant aujourd’hui ; nous devons le méditer et nous le réapproprier. Il nous convie à croître dans cette onction, à murir dans le jugement et dans le discernement spirituel, en vue d’un exercice humble et persévérant de notre responsabilité spirituelle et pastorale. Que l’épreuve troublant du moment ne nous fasse pas oublier l’offrande de notre personne au Seigneur pour ce peuple. Notre vrai épanouissement est  à ce prix. Ainsi, nous pourrons triompher avec le Christ, vainqueur de la mort et de la croix. Lui qui demeure « celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puisant » (Ap 1, 8).

 

18.       Le spectacle affreux et désolant de nos villages et de nos paroisses, la souffrance imposée à notre peuple abandonné à son triste sort, par des actes abjects et d’une violence bestiale en présence des enfants et des jeunes, l’incitation à la haine entre les différents groupes savamment orchestrée par les commanditaires de ces barbaries, les sacrilèges et la profanation de nos églises et de nos habitations montrent à quel point est immense et complexe la tâche pastorale qui nous attend. N’oublions jamais que nous sommes prêtres pour ce peuple. En ces circonstances douloureuses, rappelons-nous l’efficacité des gestes de compassion, de proximité et de présence réconfortante, capables de rassurer et d’affermir dans l’espérance chrétienne.   

 

19.       Nous confions à l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, Notre Dame de Grâce et Notre Mère au Cœur Immaculé, notre clergé et notre diocèse. Elle, la mère de l’Eglise, qu’elle intercède pour notre peuple et nous obtienne de son Fils, la paix véritable.

Donnée à Kinshasa, le 12 avril 2017

 

† FÉLICIEN MWANAMA GALUMBULULA

Evêque de Luiza

 
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TCHAD : Un tournoi de football pour le Dimanche des Rameaux

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Un mois après son lancement, la finale du tournoi de football organisé par le doyenné Centre du Diocèse de N’Djaména a été disputée au terrain du centre Don Bosco pour marquer la célébration du Dimanche des Rameaux et la 32ème Journée Mondiale de la Jeunesse. Après leur victoire sur l’équipe de la paroisse Sainte Thérèse d’Avila d’Amtoukoui par un score de 2 buts à 1, les joueurs de l’équipe du vicariat Saint Eugene de Mazenod et leurs supporters constitués des fidèles chrétiens de ce vicariat mais aussi ceux venus d’autres paroisses ont exprimé leur joie.

Créer à la jeunesse catholique un cadre d’épanouissement, de partage et d’échanges est le souci ayant conduit les prêtres du Doyenné Centre N’Djaména a organisé ce tournoi de football.

Les jeunes sont l’Eglise de demain et nous avons la mission de les orienter sur le bon chemin, de les former dans les différents domaines mais également de les aider à mener des activités culturelles et sportives, a estimé le Père Paulin Bewa, curé du vicariat Saint Eugene de Mazenod. Pour lui, il faut que les jeunes se connaissent, car c’est en créant ces genres d’activités que les jeunes peuvent se connaître et ainsi travailler ou vivre ensemble là où ils pourront de se rencontrer dans l’avenir.

Le rêve du Père Paulin Bewa est de parvenir à mettre en place une équipe nationale de football des jeunes de l’Eglise famille de Dieu qui est au Tchad.

Cette initiative louable  servira d’exemple à d’autres doyennés  dans les autres diocèses du Tchad.

Edouard TAKADJI,                          N’Djaména pour Radio Vatican

 
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BENIN : Visite pastorale de l’évêque de Kandi à Ségbana

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La Paroisse Saint Charles Lwanga de Ségbana du secteur Saint Matthieu dans le diocèse de Kandi, au Nord-ouest du Bénin a accueilli du 21 mars au 2 avril 2017 l’ordinaire du lieu, Mgr Clet Fèliho en visite pastorale. Il y est allé au contact des fidèles pour les réconforter, les écouter et les encourager dans leur engagement au service de l’évangélisation. De la station Saint Joseph de Libantè, un village situé à 22km de Ségbana sur le tronçon Kalalé à Garouzi, l’autre village  distant de 19 km en passant par les communautés Kambari de Gbètin, campement situé à une cinquantaine de kilomètres de Ségbana et Sokotindji sise elle, à 45 km de la même paroisse au bout d’une piste très peu praticable sans oublier les villages de Koutè,  les rencontres avec les apprenants et les enseignants de l’école catholique Bernardin Cardinal Gantin et les civilités aux autorités communales, à la brigade de gendarmerie et à la police, aux deux imams de la commune de Ségbana ainsi qu’aux sages du quartier Toumbou, puis  une représentation de la communauté paroissiale, Mgr Fêliho a tenu à voir de ses yeux les fidèles de chacun des villages du secteur au-delà de la rude épreuve des motos à deux roues, seul moyen d’accéder à certains campements. A la messe de clôture de la visite qu’il a présidée à la paroisse de Ségbana, le prélat a exhorté les fidèles chrétiens à « être  fiers de leur appartenance au Christ même s’ils sont une minorité dans cette zone fortement islamisée ». Et l’évêque de Kandi de conclure : « Soyons des témoins convaincus. Laissons-nous faire par Dieu et laissons le Christ se refaire en nous ».

Guy DOSSOU-YVO,                                   Cotonou, pour Radio Vatican

 
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Oasis Forum unites in support of Law Association of Zambia

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A draft private member’s Bill headed for debate in Zambia’s parliament and aimed at repealing the Law Association of Zambia Act has been described as politically motivated.

In a statement of 10 April, made available to Vatican Radio, Zambia Conference of Catholic Bishops’(ZCCB) Secretary General, Fr. Cleophas Lungu who is also Oasis Forum Chairperson said the privately sponsored bill of the governing Patriotic Front (PF) party is not only politically motivated but is ultimately intended at disbanding and silencing the Law Association of Zambia.

“Whilst the Oasis Forum is not entirely surprised with the misguided and politically motivated agitations against prophetic voices such as the LAZ and some private media houses, we are extremely concerned and worried by the issuance of a draft Private Member’s Bill by a PF Member of Parliament, which is clearly bent on replacing the current piece of legislation upon which the establishment of the Law Association of Zambia (LAZ) is anchored,” said Fr. Lungu in the statement.

Condemning the bill, the Oasis Forum said, what was happening in Zambia was an attempt by the governing political party to “demonise, destabilise and silence the critical voice from LAZ that has rightly and consistently exposed the illegality of certain decisions and actions taken by the powers that be, throughout the history of our beloved country.”

The Oasis Forum sees a much broader agenda to what is happening.

These actions are “symptomatic signs of a dictatorial agenda aimed at silencing the critical media and the opposition political parties as well as any other prophetic voice in the nation,” said Fr. Lungu.

 The Oasis Forum ha also expressed support for Law Association of Zambia President, Linda Kasonde.

“The Oasis Forum is deeply concerned and saddened at the continued spate of verbal and political attacks against the Law Association of Zambia (LAZ), most of which have been directed towards its legitimately elected President, Ms Linda Kasonde,” Fr. Lungu said.

Zambia’s Oasis Forum is a platform of Church and civic organisations. These comprise Church bodies such as the Zambia Conference of Catholic Bishops (ZCCB); Council of Churches in Zambia (CCZ) and the Evangelical Fellowship of Zambia (EFZ). Others are the women’s umbrella movement, the Non-Governmental Organisations Coordinating Council (NGOCC). The Law Association of Zambia (LAZ) is also a member of the Oasis Forum.

The Law Association of Zambia is a professional corporate body established in 1973 by the Law Association of Zambia Act. According to the “Zambia Weekly” Online, LAZ has a membership of over 1,000 legal practitioners qualified to practice law in Zambia or elsewhere. If the proposed “Law of Societies” Bill is passed by parliament, it will allow for the establishment of various law associations in Zambia.

(Email: engafrica@vatiradio.va)

 
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TCHAD : Messe chrismale à N’Djamena

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Le 6 avril 2017, c’est à la paroisse Bienheureux Michael Tansi qu’a eu lieu la messe chrismale, présidée par l’Archevêque de N’Djaména, entouré du Chargé d’affaires à la Nonciature, de plusieurs prêtres et chrétiens de son archidiocèse.

Des nombreux fidèles de l’Eglise famille de Dieu qui est à N’Djaména ont fait le déplacement pour se joindre à leurs prêtres autour de l’Archevêque, Mgr Edmond Djitangar pour cette célébration. La communauté paroissiale qui a accueilli pour la première fois cet évènement, quatre ans après l’érection de son vicariat en paroisse, a rendu grâce à Dieu en manifestant sa joie à travers cette messe.

S’inspirant des textes du jour, Mgr Djitangar s’est adressé en premier lieu aux prêtes puis aux chrétiens de son archidiocèse. Aux prêtres, il a invité à réfléchir sur comment, ensemble, le clergé peut aider l’Eglise famille de Dieu qui est à N’Djamena à croitre en qualité et en vigueur spirituelle. Se contenter de faire le minimum requis ou continuer d’exercer le ministère dans la routine ou dans le ritualisme ne portera pas assez de fruits, a-t-il averti. « Frères, commençons par nous libérer de tout ce qui nous empêche de nous rendre totalement disponible et ainsi ressembler davantage à Jésus-Christ dans l’accomplissement de cette haute et noble mission », a déclaré Mgr Djitangar, qui s’est ensuite tourné vers les chrétiens en leur demandant de prier pour les prêtes, pour les communautés sacerdotales et religieuses, pour que le Seigneur le soutienne dans leur mission, malgré leurs faiblesses.  

Edouard TAKADJI,                          N’Djaména pour Radio Vatican

 
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Jovens em Moçambique unidos na preparação do Sínodo e JMJ Panamá

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É o desafio que a jovem Cesária Victória Huó, da arquidiocese de Maputo, lança aos coetâneos moçambicanos, após ter participado no Fórum Internacional recentemente organizado em Roma em preparação do Sínodo de outubro.

Cesária Victória Huó representou Moçambique no Fórum organizado recentemente pelo Dicastério para Leigos, Família e Vida e a Secretaria do Sínodo. A Rádio Vaticano falou com Cesária da sua experiência neste encontro internacional em preparação da JMJ de Panamá e o próximo Sínodo dos Bispos sobre Jovens, a decorrer em outubro próximo:

“A experiência foi muito boa, graças a Deus tive a oportunidade ímpar de cá estar, foi a minha primeira vez de participar numa conferência do género e aprender muita coisa com tantos jovens de outras culturas a nível mundial, e tudo o que aprendi terei de levar para partilhar com todos os irmãos de Moçambique, e não só no Maputo, minha Diocese” – disse Cesária.

Todos nós, na verdade, precisamos de nos unir e reflectir sobre o Sínodo, dar a nossa opinião, para que tudo aquilo que a juventude deseja para si em Moçambique possa chegar a Roma e a nossa voz se possa unir à dos outros jovens na preparação e realização do Sínodo – sublinhou ainda Cesária.

Particularmente intenso para a jovem moçambicana foi o momento de vigília de oração, na Basílica de Santa Maria Maggiore, juntamente com o Papa Francisco, no sábado (08/04). “Foi um momento muito importante, especial, único, extraordinário e maravilhoso” – enfatizou Cesária – sobretudo pela oportunidade de, com os outros jovens, receber o Santo Padre, ter com ele alguns momentos, cumprimentá-lo pessoalmente, tirar fotos e receber a sua bênção.

E do Papa Francisco, Cesária retém a recomendação aos jovens para eles serem sempre corajosos, em saída, prontos a abandonar o sofá e carregar a cruz como Cristo fez.

De regresso a Moçambique, Cesária considera como sendo um dos principais desafios a criação da Comissão Nacional dos Jovens: “infelizmente ainda não conseguimos unificar todas as Dioceses e ter a nossa Comissão Nacional, e assim, ter uma Comissão Nacional vai ser o primeiro passo para conseguirmos unir a juventude moçambicana”.

Outro desafio para Cesária será como partilhar com os outros jovens a rica experiência vivida em Roma. Para isso, a elaboração de um relatório exaustivo daquilo que se viveu em Roma e principalmente em relação ao Fórum Internacional e outros encontros que tiveram.

E Cesária terminou com uma mensagem aos jovens:

“Na mensagem do Papa Francisco para o Domingo de Ramos há uma passagem que particularmente me tocou e diz: ‘quando Deus nos chama, Ele não se detém naquilo que nós fomos mas procura sempre aquilo que nós podemos fazer e aquilo que podemos ser. Então, esta é a mensagem: hoje é um novo recomeço, hoje é uma nova oportunidade; o Papa nos pede que sejamos corajosos, que cada um de nós deixe o seu sofá e procure dar valor e vida ao sacrifício que Cristo fez por nós … Deus confia em nós, e Ele espera que nós confiemos n’Ele. Do fundo nosso coração”.

 
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RD CONGO : L’évêque de Budjala souligne l’importance des sacrements

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Au diocèse de Budjala, dans la province du Sud-Ubangi, le temps du carême aura été pour l’évêque l’occasion d’insister sur l’importance des sacrements dans la vie des fidèles. Le 30 mars, Mgr Philibert Tembo clôturait une visite pastorale dans la paroisse Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Banga-Bola. A bord d’une pirogue, il a visité pour la première fois la communauté chrétienne d’Ekata. L’évêque a confirmé un millier de fidèles et béni le mariage de deux couples. Il a insisté sur l’indissolubilité du mariage et invité les jeunes vivant en concubinage à se présenter pour recevoir le sacrement du mariage.

A la paroisse Saint Pie X de Songo, Mgr Tembo a conféré le sacrement de confirmation à quelque 500 fidèles. Il a expliqué, dans l’homélie de la messe, l’importance des grâces des sacrements dans la vie chrétienne. Mgr Tembo a déploré la tendance de beaucoup de chrétiens qui perdent petit à petit le sens des sacrements. Pendant le temps du carême, a-t-il dit, l’occasion est donnée à tous de revenir au Seigneur en écoutant sa parole et en fréquentant les sacrements.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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COTE D’IVOIRE : 5ème colloque international de l’Institut Catholique Missionnaire d’Abidjan

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Le cinquième colloque international de l’Institut Catholique Missionnaire d’Abidjan (ICMA) s’est refermé le samedi 1er avril 2017 au campus dudit institut sis à Abobo dans l’archidiocèse d’Abidjan.

Portant sur le thème « Religion, Politique et non–violence », ce colloque s’est ouvert le vendredi 30 mars, et a permis à travers plusieurs sous thèmes développés par des experts nationaux et internationaux de réfléchir sur la contribution religion-politique dans la promotion de la non-violence pour le développement de l’Afrique en bâtissant un continent de paix.

Au terme de ce colloque international, les experts ont recommandé que chacun, à quelque niveau qu’il soit, œuvre à faire de la religion la lumière qui éclaire la politique pour une Afrique de paix et de non-violence.

Ce 5ème colloque international a enregistré une grande participation de religieux, religieuses, d’étudiants et de fidèles laïcs.

Françoise NIAMIEN,                                     Abidjan, pour Radio Vatican

 
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International pilgrims prepare for 2017 Uganda Martyrs Day

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With less than 60 days to go before the 2017 Uganda Martyrs Day celebration, in Uganda, international pilgrims have already started register for participation.

Pilgrims from Zambia and Malawi are among the first international pilgrims to confirm participation, while over 800 pilgrims from the Diocese of Hoima (Uganda) have so far registered as foot pilgrims for the forthcoming Uganda Martyrs celebration due on 3 June at Namugongo Catholic Shrine.

The 2017 celebration will be animated by the Diocese of Hoima on behalf of Mbarara Ecclesiastical Province. The Chairperson of the Organising Committee at the diocesan level, Kiiza Aliba, confirmed recently that they have so far registered many pilgrims from Zambia and Malawi.

“We have already started the registration process for both local and international pilgrims. So far we received a list from Zambia and Malawi, making them the first international pilgrims to register for this year’s celebration. We encourage other international pilgrims from different countries to register with us as it will help to ease our work (the organisers) on how to usher them in when they come,” he said.

The Uganda Martyrs Day celebration usually attracts millions of enthusiastic pilgrims from across the world. Last year, Tanzania had the largest contingent of international pilgrims (4,961). Kenya had at least 4,000 pilgrims while others came from the Democratic Republic of Congo, Rwanda, Burundi, and South Sudan.

The Majority of these international pilgrims walked to Namugongo Shrine as a demonstration of their faith. Other international pilgrims also came from the United States of America, Nigeria, Mexico, Malawi, Italy, Zambia, Australia, Singapore, South Africa, Ireland, United Kingdom, Germany, and Canada.

The annual Martyrs Day celebration commemorates the heroic faith of the 45 Catholic and Anglican Martyrs who were burnt to death following the orders of Kabaka Mwanga II, the then King of Buganda between 1885 and 1887. Twenty-two Catholic Martyrs were beatified on 6 June 1920 by Pope Benedict XV, and on 18 October 1964, Pope Paul VI canonised them Saints. In addition to the Catholic Martyrs, there are two Catechists from Paimol: Blessed Daudi Okello and Blessed Jildo Irwa who were killed in 1918. The two were beatified by John Paul II on 20 October 2002.

Jacinta W. ODONGO,                                  Uganda Episcopal Conference

Email: engafrica@vatiradio.va

 
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RD CONGO : De Vicariat, les Dominicains de la RDC deviennent une Province

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Le vicariat de l’ordre des prêcheurs dits Dominicains en République démocratique du Congo est désormais une province. Le chapitre provincial tenu du 15 au 31 mars a élu le tout premier supérieur provincial, le père Bienvenu Nsekoko, qui était encore curé de la paroisse saint Dominique de Kinshasa.

L’ordre des Dominicains a estimé que le vicariat de la RDC est suffisamment mûr pour assumer une autonomie dans la gestion administrative et financière. Les Dominicains sont établis au Congo depuis un siècle. Il revient désormais aux seuls Congolais d’assurer la mission dominicaine, de proposer leur style afin de penser l’avenir de façon durable. Sans être ni plus nombreux ni plus riches qu’auparavant, les Dominicains de la RDC rejoignent désormais d’autres provinces du monde. En Afrique, le Nigeria et l’Afrique du sud sont aussi des provinces.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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BURKINA FASO : Atelier d’évaluation de l’engagement social des monastères en Afrique de l’Ouest

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« Contemplation et engagement social dans les monastères ouest-africains » : c’est sous ce thème que s’est tenu du 3 au 5 avril 2017 au centre national Cardinal Paul Zoungrana de Ouagadougou, un atelier pour évaluer l’engagement social des monastères en Afrique de l’Ouest, et, plus généralement, l’apport de l’Eglise catholique au développement des pays de cette partie de l’Afrique. Initié par l’université de Mayence, en Allemagne, cet atelier, a réunis divers spécialistes d’Europe, du Sénégal, du Togo, du Benin et du Burkina Faso.

C’est  la Sociologue Isabelle Jonveaux, enseignante à l’université de Graz en Autriche qui a donné de main de maître la conférence inaugurale. En spécialiste de l’économie des monastères, elle a su mettre en exergue « l’économie monastique comme économie alternative et moteur de développement ».

Le frère André Ardouin (bénédictin du monastère Ligugé en France) a traité, lui, du « monachisme chrétien et du développement en Afrique de l’Ouest ». En sa qualité de  visiteur économique des communautés monastiques dans une trentaine de pays sur quatre continents, spécialement en Afrique de l’Ouest depuis plus de 20 ans, il a cité quelques exemples réussis de l’apport des monastères au développement local ou de l’homme tout court, au niveau de l’agriculture, de la santé, de l’éducation, de l’eau potable et d’irrigation ainsi que de l’électrification.

En somme, par souci de solidarité avec les populations environnantes, les communautés monastiques essaient de leur apporter non seulement la présence de Jésus Christ, mais aussi de leur donner une espérance de vie dans les réalités les plus simples et les plus concrètes de l’existence, à savoir le développement complet de l’homme au niveau de la santé, de l’éducation, de l’aide alimentaire et autre.

Paul DAH,                              Ouagadougou, pour Radio Vatican

 
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D. Luzízila Kiala: vocações religiosas e sociedade em Angola

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As actividades da pastoral e da vida religiosa, em Angola, tomam uma nova dinâmica com o visível florescimento de vocações autóctones, sobretudo das vocações ao sacerdócio. Em entrevista à Rádio Vaticano, D. Luzízila  Kiala fala dessa experiência na sua diocese, a diocese do Sumbe em Angola, mas fala também de fenómenos completamente novos para os quais convida a Igreja angolana  a uma grande reflexão e discernimento  sobre as vocações à vida religiosa. Com efeito, enquanto aumentam as vocações ao sacerdócio as vocações à vida religiosa feminina diminuem drasticamente, em paralelo com o fenómeno de jovens vocacionadas que aqui e acolá estão a deixar a vida religiosa activa para abraçar a vida religiosa contemplativa em conventos de clausura. Outras mais evitam entrar na vida religiosa enquanto não atingem um grau de estudos satisfatório em muitos casos de nível universitário e somente depois disso é que se decidem a abraçar a vida religiosa.

 
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Pain hebdomadaire du catholique. Dimanche de Pâques. Messe du Jour. Année A. Dimanche 16 avril 2017. Par l’Ambassadeur Théodore C. LOKO

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I. Traits définitoires du laïcat :

Les laïcs constituent l’ensemble des chrétiens qui ne sont pas membres de l’ordre sacré et de l’ordre religieux (Lumen Gentium n° 31, cf. Can 207 §1) et qui, de par leur baptême, en leur qualité de fidèles, sont incorporés au Christ et intégrés au peuple de Dieu, d’où leur participation, à leur manière, à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ (cf. Can 204 §1). "Tous les laïcs ont le devoir et le droit de travailler à ce que le message divin du salut atteigne sans cesse davantage tous les hommes de tous les temps et de tout l'univers" (Can 211).

La foi est un acte personnel : la réponse libre de l’homme à l’initiative de Dieu qui se révèle. Mais la foi n’est pas un acte isolé. Nul ne peut croire seul, comme nul ne peut vivre seul. Nul ne s’est donné la foi à lui-même comme nul ne s’est donné la vie à lui-même. Le croyant a reçu la foi d’autrui, il doit la transmettre à autrui. Notre amour pour Jésus et pour les hommes nous pousse à parler à autrui de notre foi. Chaque croyant est ainsi comme un maillon dans la grande chaîne des croyants. Je ne peux croire sans être porté par la foi des autres, et par ma foi, je contribue à porter la foi des autres (Cathéchisme de l’Eglise catholique, Première partie, première section, chapitre troisième, article 1er).

II. Textes du jour : Actes des Apôtres 10, 34a.37-43 ; Psaume : 117 ; Colossiens 3, 1-4 ; Jean 20,1-9

III. Commentaire :

Les apôtres sont complètement transformés et dynamisés par leurs rencontres avec le Ressuscité. La mort de Jésus les avait laissés abattus. Ils avaient tant espéré qu’il transformerait leur monde, libèrerait leur pays de la domination romaine. N’était-il pas l’homme providentiel ? Et voilà que c’est à eux d’agir ! Celui qui, par-delà la mort, leur a été manifesté vivant et dont l’Esprit les a envahis les envoie comme ses témoins. Les disciples ne s’appartiennent plus. Ils sont comme propulsés par Celui qui les constitue ‘disciples missionnaires’ (Exhortation La joie de l’évangile 119-121).

L’Évangile de saint Jean nous dit qu’il faisait encore sombre ; comprenons bien : ce n’est pas seulement l’obscurité de la nuit. Il veut nous montrer que la lumière est en train de l’emporter sur les ténèbres. Elle chasse la nuit dans laquelle les hommes sont plongés à cause de leur péché. Jésus ressuscité est la Lumière qui luit dans les ténèbres. Cette lumière, rien ne peut l’arrêter ; rien ne peut l’empêcher de briller.

Arrivée devant le tombeau, Marie-Madeleine découvre que la pierre a été roulée. Elle en déduit qu’on a enlevé le corps de Jésus ; elle court prévenir Pierre et Jean. Tous deux arrivent devant le tombeau vide. Ils voient les linges restés sur place et bien rangés. Pierre est perplexe ; mais pour Jean, c’est différent : quelques mots disent sa foi : « Il vit et il crut. » Nous nous rappelons qu’il avait suivi Jésus jusqu’au pied  de la croix ; il avait participé à l’ensevelissement. Il voit bien qu’il n’y a pas de désordre provoqué par une violation de sépulture. Plus tard, Jésus dira : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

C’est important pour nous aujourd’hui : nous n’aurons jamais d’autre preuve de la résurrection de Jésus que le tombeau vide. Bien sûr, il y a les apparitions du Christ ressuscité. Les quatre Évangiles nous en donnent le témoignage. Mais aucune de ces preuves n’est vraiment contraignante. Si nous croyons au Christ ressuscité, c’est parce que nous faisons confiance au témoignage des apôtres et à celui des communautés chrétiennes qui nous a été transmis de génération en génération.

La première lecture (Actes des Apôtres) nous rapporte un discours de Pierre après la résurrection. Nous nous rappelons qu’il avait renié son Maître devant de simples domestiques. Aujourd’hui, il ose proclamer la bonne nouvelle de sa résurrection dans la ville de Césarée qui est le lieu de résidence de Pilate et de ses légions. Les mots de ce discours de Pierre sont très audacieux : « Celui qu’ils ont supprimé en le suspendant au bois de la croix, Dieu l’a ressuscité le 3ème jour. »

Tout cela se passe chez le centurion de l’armée romaine. C’est une manière de dire que le salut est offert à tous, même aux païens. Dieu n’exclut personne. Quelle que soit sa nation ou sa langue, toute personne peut recevoir le salut dans la mesure où elle accueille l’Évangile. Cette bonne nouvelle doit être proclamée à tous les peuples du monde entier. C’est pour tous que le Christ a donné sa vie sur la croix.

C’est aussi ce témoignage de foi en Jésus ressuscité que nous trouvons chez saint Paul dans la 2ème lecture. Cette résurrection n’est pas un simple retour en arrière comme c’était le cas pour Lazare. Paul nous dit qu’il est  »  assis à la droite de Dieu ». Il est monté au ciel ; il a reçu l’autorité de la part du Père. C’est un appel pour nous à lever les yeux vers le ciel et à rechercher « les réalités d’en haut ». Si nous croyons en Jésus ressuscité et si nous le suivons, plus rien ne peut être comme avant. Cette résurrection du Christ nous provoque à un renouveau de notre vie, un renouveau de la prière, une joie de découvrir et de vivre l’Évangile.

Tout cela passe par des décisions concrètes : sortir du « tombeau » de notre égoïsme pour vivre un amour vrai, rouler la pierre du découragement qui nous emprisonne et nous empêche d’aller de l’avant, ne pas nous laisser emporter par la rancune et la vengeance mais faire triompher le pardon et la miséricorde. C’est par notre manière de vivre que nous pourrons montrer que le Christ est vivant et qu’il transfigure ceux et celles qui accueillent sa force de vie.

C’est en vivant ainsi que nous pourrons être porteurs de vie et d’espérance. Le Christ ressuscité veut nous associer tous à sa victoire sur toutes les forces du mal qui cherchent à détruire l’homme. Nous sommes tous appelés à choisir la vie et à nous laisser envahir par l’amour de Dieu. Nous vivons dans un monde où beaucoup souffrent de la guerre, de la violence, de la haine et du mépris des autres. Mais le Seigneur ressuscité ne demande qu’à enlever de nos cœurs cette pierre qui nous enferme dans les ténèbres. Il veut que la lumière de Pâques brille dans le monde entier. En communion avec toute l’Église, soyons témoins de cette bonne nouvelle auprès de tous ceux et celles que nous rencontrons.

 
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La revue de la presse catholique africaine du Mercredi 12 avril 2017. Par Albert MIANZOUKOUTA*

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Pour notre revue de la presse catholique d’aujourd’hui nous nous réjouirons tout d’abord avec les chrétiens d’Abomey, au Bénin. Noël Awonon écrit dans LA CROIX du Bénin que « le samedi 25 mars 2017,

Solennité de l’Annonciation du Seigneur a été toute particulière pour la population de Houawo (…) ce village ayant bénéficié d’un centre de santé conçu et construit entièrement par M. Christophe Agossa », un chrétien de la localité auquel l’ordinaire du lieu, Mgr Eugène Cyrille Houndékon, a adressé ses sentiments de gratitude pendant la messe d’inauguration. Le nouveau centre de santé est placé sous la couverture maternelle de la Vierge Marie, nous dit le journal de l’Eglise.

L’actualité de l’Eglise nous conduit aussi en Algérie où le portail de l’Eglise reproduit le résumé de la conférence de presse organisée le 5 avril dernier par les Evêques de France sur les réalités de l’Eglise en Egypte. Ce pays qui vient de voir sa communauté copte visée par un attentat très meurtrier est aussi celui où le Pape François a décidé de se rendre en visite pastorale les 28 et 29 avril prochains. Le voyage du Pape sera « à la fois œcuménique et interreligieux », indique EGLISE D’ALGERIE, puisque le Saint-Père aura plusieurs rencontres : « avec le président Abdel Fattah Al-Sissi, le cheikh Ahmed Al Tayeb, grand imam de l’université d’Al-Azhar au Caire, plus haute autorité de l’islam sunnite, ainsi que le patriarche copte orthodoxe Tawadros II et les autorités catholiques égyptiennes ». La minorité chrétienne y est sous le coup d’attaques à répétition, qui mettent sa foi à rude épreuve.

Au Burkina, nous annonce EGLISE FAMILLE DE DIEU, un atelier a été récemment organisé « pour évaluer l’engagement social des monastères en Afrique de l’Ouest, et, plus généralement, l’apport de l’Eglise catholique au développement des pays de de cette partie de l’Afrique ». L’atelier s’est tenu du 3 au 5 avril à Ouagadougou. Paul Dah écrit : « Par souci de solidarité avec les populations environnantes les communautés monastiques essaient de leur apporter non seulement la présence de Jésus Christ, mais aussi de leur donner une espérance de vie dans les réalités les plus simples et les plus concrètes de l’existence, à savoir le développement complet de l’homme au niveau de la santé, de l’éducation, de l’aide alimentaire et autre ».

Dans La SEMAINE AFRICAINE, bihebdomadaire de l’Eglise paraissant à Brazzaville, au Congo, on lit que l’Archidiocèse vient de s’enrichir d’une nouvelle grotte mariale. « Cette grotte qui trône sous les feuillages des arbres, présente des caractéristiques spécifiques d’un lieu Saint, propre, sacré, calme, de méditation, de contemplation et d’intercession à la Vierge Marie. C’est un cadre idéal de prière silencieuse, de prière intense pour la paix dans notre pays et à travers le monde. La chrétienté de l’archidiocèse de Brazzaville et toute la communauté sont invitées à découvrir la grotte mariale Notre-Dame de la paix ». Les Evêques invitent les fidèles à « garder les lieux propres ».

Cette recommandation sans doute pas superflue pour un lieu de dévotion qui sera ouvert tous les jours au public, nous introduit au thème écologique qui fait la Une de la Newsletter du portail de la Conférence épiscopale du Sénégal, OFFICOM NEWSLETTER. « La Paroisse Sainte Jeanne d’Arc de Fatick, dans le doyenné du Sine, organise sa traditionnelle Grande Kermesse, les 6 et 7 mai 2017, au Collège du Sine, sur le thème : « Citoyens responsables, pour une action solidaire en faveur de l’environnement. Tout est lié !». Un événement majeur placé sous le signe de l’appel du Pape François pour la sauvegarde de notre planète. Une manifestation offerte à l’ensemble de la population du Sine et d’ailleurs, dans une ambiance fraternelle et festive, ouverte aux enfants, jeunes et adultes ; aux femmes et hommes, sans aucune considération socioreligieuse », précise le portail. Nous aurons sans doute l’occasion d’en reparler.

Pas loin de l’écologie, délectons-nous de la nouvelle gastronomique que nous donne le quotidien LA CROIX de Madagascar. « Salon du chocolat et de la gourmandise » (le 8 avril, Ndlr). Cet événement a été l’occasion d’« une levée de fonds pour que l'association Wednesday Morning Group puisse effectuer ses activités humanitaires. Les plus démunis dans le quartier d'Ankorondrano seront les bénéficiaires de cette levée de fonds ». Comme quoi on peut bien mêler l’utile à l’agréable et faire du beure avec son chocolat.

* Journaliste à Radio Vatican/Français-Afrique

 
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