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17/01/2018

De nous à vous - From us to you - De nós para vós

De vous à nous - From you to us - De vós para nós

De nous à vous - From us to you - De nós para vós



Chronique du voyage apostolique du Pape au Chili et au Pérou

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Le Pape a entamé lundi 15 janvier 2018 son 22e voyage apostolique qui le conduit au Chili et au Pérou. Il est arrivé vers 19h23, soit 23h23, heure de Rome, à l’aéroport Arturo Merino Benítez de Santiago du Chili, première étape de son voyage.

Dans la matinée de mercredi, second jour de son séjour au Chili, le Pape s’est rendu dans la ville de Temuco, à 670 km de Santiago. C’est dans ces territoires que l’on trouve les autochtones Mapuches.

La grande activité du Pape dans cette ville a été la célébration eucharistique qu’il a présidée à l’aérodrome de Maquehue de Temuco.

Cette célébration, a-t-il précisé, nous l’offrons pour tous ceux qui ont souffert et qui sont morts, et pour ceux qui, chaque jour, portent sur les épaules le poids de nombreuses injustices.

La violence appelle la violence, la destruction augmente la fracture et la séparation. C’est pourquoi nous disons ‘non à la violence qui détruit' , sous toutes ses formes , c’est ce qu’a affirmé François dans son homélie lors de cette messe. Il a encouragé à chercher et à ne pas se lasser de chercher le dialogue pour l’unité.

Le Pape a en effet invité à demander avec insistance l’unité pour le bien de la terre des peuples autochtones et de leurs enfants, mettant en garde contre la tentation de l’uniformisation, venant polluer à la racine ce don.

Nous avons besoin les uns des autres, a encore relevé le Saint-Père, à partir de nos différences pour que cette terre continue d’être  belle. C’est la seule arme dont nous disposons contre la ‘déforestation’ de l’espérance.

Après la messe, le pape  a partagé le repas avec 11 habitants de l’Araucania de Temuco, dans la maison Mère de la sainte Croix

Le Pape s’est ensuite envolé pour Santiago où il devait, dans l’après-midi, rencontrer les jeunes et visiter l’Université pontificale Catholique de Chile.

Mardi  dans l’après-midi, lors de sa rencontre avec les évêques chiliens, le Saint-Père les a invités à combattre le cléricalisme sous toutes ses formes, à commencer dans la formation des séminaristes, en développant la conscience d’être peuple de Dieu. Car le cléricalisme oublie que la visibilité et la sacramentalité de l’Eglise appartiennent à tout le peuple de Dieu.

Il leur a aussi recommandé, envers leurs prêtres, une vraie paternité spirituelle à l’instar de saint Joseph. François a fortement recommandé aux évêques chiliens de veiller à la formation des séminaristes en mettant tout en œuvre pour que les futurs prêtres soient capables de servir le saint peuple fidèle de Dieu, en reconnaissant la diversité des cultures et en renonçant à la tentation de toute forme de cléricalisme.

Une autre rencontre du Pape dans l’après-midi de mardi, était celle, dans la cathédrale de Santiago, avec les prêtres, les diacres, les consacrés et les séminaristes.

A chacun, dans son discours, François, a demandé à chacun de faire une sorte de testament spirituel, à la manière du Cardinal Raul Silva Henriquez. Il a ainsi posé la question à laquelle répondre: « Comment est l’Église que tu aimes ? Aimes-tu cette Église blessée qui trouve la vie dans les plaies de Jésus ? »

Le Saint-Père a indiqué une façon d’appeler les choses par leur nom : « Je connais la douleur, a-t-il dit, qu’ont signifiée les cas d’abus commis sur des mineurs et je suis de près ce que l’on fait pour surmonter ce grave et douloureux mal. Douleur pour le mal et la souffrance des victimes et de leurs familles, qui ont vu trahie la confiance qu’elles avaient placée dans les ministres de l’Église. Douleur pour la souffrance des communautés ecclésiales, et douleur pour vous, frères, qui, en plus de l’épuisement dû à votre dévouement, avez vécu la souffrance qu’engendrent la suspicion et la remise en cause, ayant pu provoquer chez quelques-uns ou plusieurs le doute, la peur et le manque de confiance ».

Je sais, a-t-il encore affirmé, que parfois vous avez essuyé des insultes dans le métro ou en marchant dans la rue, qu’être habillé en prêtre dans beaucoup d’endroits se paie cher. C’est pourquoi, a-t-il indiqué, je vous invite à ce que nous demandions à Dieu de nous donner la lucidité d’appeler la réalité par son nom, le courage de demander pardon et la capacité d’apprendre à écouter ce que le Seigneur est en train de nous dire. Et ne pas ruminer le chagrin.

Avant de rencontrer les prêtres, les diacres, les consacrés et les séminaristes, François avait visité, toujours dans l’après-midi de mardi, le Centre Pénitentiaire Féminin de à Santiago, où il a échangé avec quelque six cents prisonnières et leurs enfants, ainsi que les aumôniers.

« La maternité n’est jamais ni ne sera jamais un problème, c’est un don, l’un des dons les plus merveilleux que vous puissiez faire. » C’est ce qu’a affirmé le Pape à aux femmes détenues. Il les a encouragées à engendrer l’avenir qui vit en chacune d’entre elles.

« Il faut toujours regarder l’horizon, vers l’avenir, vers la réinsertion dans la vie courante de la société », a-t-il exhorté dans son discours, appelant aussi les autorités à ne pas réduire la peine de prison à une punition, sans offrir des moyens adéquats afin de créer des processus.

Il ne faut pas réduire la sécurité publique, a encore déclaré le Pape, à des mesures de contrôle accentué, mais et surtout, il faut l’édifier sur des mesures de prévention, sur le travail, sur l’éducation et en faisant grandir la communauté.

Invitant à abandonner la logique simpliste de diviser la réalité entre bons et mauvais, pour entrer dans cette autre dynamique à même d’assumer la fragilité, les limites et y compris le péché, le Saint-Père a aussi encouragé les démarches de pardon, cette attitude sans laquelle nous nous déshumanisons, nous perdons conscience du fait que nous nous trompons et que chaque jour nous sommes invités à prendre un nouveau départ.

Le premier grand rendez-vous du Saint-Père pour la journée de mardi était sa rencontre dans la matinée, au Palacio de La Moneda, avec les autorités chiliennes, la société civile et le corps diplomatique.

Dans son discours à ceux-ci, le Pape  a notamment soutenu que l’avenir du Chili se jouait dans la capacité du peuple et des autorités à écouter : écouter les chômeurs, les peuples autochtones, souvent oubliés et dont les droits ont besoin d’être pris en compte et la culture protégée, écouter les migrants, écouter les jeunes, en les préservant activement du fléau de la drogue qui les prive du meilleur de leurs vies, écouter les personnes âgées, et écouter les enfants.

Devant les autorités du pays, les représentants de la société civile et de la culture, ainsi que les membres du Corps diplomatique, François a en outre salué les 200 ans de la déclaration de l’indépendance. Chaque génération, a-t-il encouragé, doit faire siens les luttes et les acquis des générations passées et les conduire à des sommets plus hauts encore. Le bien, comme l’amour également, la justice et la solidarité ne s’obtiennent pas une fois pour toutes ; il faut les conquérir chaque jour. Et le Pape d’inviter à lutter contre les situations d’injustice qui interpellent tous.

Il a souhaité aussi, dans son discours, que le pays soit un lieu, une maison, une famille, appelée Chili : généreux, accueillant, qui aime son histoire, qui travaille pour son présent de convivialité et regarde avec espérance vers l’avenir. Il a exhorté à préserver la pluralité ethnique, culturelle et historique de toute tentative de division ou de suprématie et à se défaire des dogmatismes qui excluent.

Il a recommandé une attention préférentielle à notre maison commune : promouvoir une culture qui sache protéger la terre et ainsi ne pas se contenter juste d’offrir des réponses ponctuelles aux graves problèmes écologiques et environnementaux qui se posent.

Soulignant la contribution des peuples autochtones, François a assuré que le Chili avait dans ses racines une sagesse capable d’aider à transcender la conception purement consumériste de l’existence pour adopter une attitude de sagesse face à l’avenir.

Signalons qu’après ce discours, le Saint-Père a rencontré en privé la Présidente Bachelet, avant que cette dernière lui présente sa famille. Une rencontre qui s’est achevée avec l’échange des cadeaux.

Le deuxième grand-rendez dans l’agenda de François était la sainte messe qu’il a présidée au Parc O’Higgins, à partir de 10h20 Heure locale, soit 14h20, Heure de Rome.

Dans son homélie, le Saint-Père a médité sur les béatitudes qui ne naissent pas d’une attitude passive face à la réalité ni de prophètes de malheur qui se contentent de semer de la désillusion, ni non plus de mirages qui nous promettent le bonheur avec un ‘clic’, le temps d’ouvrir et de fermer les yeux. Les béatitudes, a-t-il souligné, naissent du cœur compatissant de Jésus qui rencontre le cœur d’hommes et de femmes qui veulent et désirent une vie bénie.

Ces hommes et ces femmes savent ce qu’est la souffrance, ils connaissent le désarroi et la douleur qu’on éprouve quand ‘tout s’affaisse sous vos pieds ou que les rêves sont noyés et que le travail de toute une vie s’écroule. Mais ils sont davantage tenaces et davantage combatifs pour aller de l’avant. Et le pape de rendre hommage au cœur chilien qui est capable de reconstruire et de recommencer.

François a ensuite dressé le portrait-robot de l’artisan de paix, appelant à semer la paix par la proximité, dans le voisinage. En sortant de sa maison et en regardant les visages, en allant à la rencontre de celui qui est dans une mauvaise passe, qui n’a pas été traité comme une personne, comme un digne enfant de ce pays.

L’artisan de paix, a-t-il souligné, sait qu’il faut souvent vaincre de grandes ou de petites mesquineries et des ambitions, qui trouvent leur origine dans la prétention de grandir et de se faire un nom, de gagner du prestige au détriment des autres. L’artisan de paix sait qu’il ne suffit pas de dire: je ne fais de mal à personne, puisque comme disait saint Albert Hurtado: ‘C’est très bien de ne pas faire de mal, mais il est très difficile de faire du bien’.

« Heureux ceux qui sont capables de se salir les mains et de travailler pour que d’autres vivent en paix, a alors exhorté le Pape.

Après l’homélie, le pape a présidé au couronnement d’une statue de Notre Dame du Mont Carmel, sainte patronne du pays. Il a ainsi béni deux couronnes d’or puis les a placées sur les têtes de l’Enfant Jésus et de la Vierge Marie.

François a été salué à sa descente d’avion, lundi 15 janvier 2018, par la présidente chilienne, Madame Michelle Bachelet. En quittant l’aéroport pour rejoindre la nonciature, le Saint-Père s’était arrêté à la paroisse de San Luis Beltrán, dans la banlieue de Santiago pour se recueillir quelques instants sur la tombe de Mgr Enrique Alvear, évêque auxiliaire de Santiago de 1963 à 1982, surnommé ‘l’évêque des pauvres’.

Jean Pierre BODJOKO, SJ,  Radio Vatican/Français-Afrique 

 
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Pope Francis delivered the first homily during his Apostolic Visit to Chile at Mass celebrated in Santiago’s O’Higgins Park.

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The Gospel for the votive Mass for Peace and Justice introduces Christ’s Sermon on the Mount with the words, “When Jesus saw the crowds…” The Holy Father took these words as the starting point for his own homily. God’s profound love, he said, is awakened not by “ideas or concepts, but by faces, persons.”

Encounter with the People

It is this encounter with the people, the Pope said, that led to the proclamation of the Beatitudes “that horizon towards which we are called and challenged to set out.” He said the Beatitudes are not “the fruit of passivity in the face of reality, nor of a mere onlooker gathering grim statistics” but are rather “born of the compassionate heart of Jesus, which encounters the hearts of men and women seeking and yearning for a life of happiness.”

 Beatitudes born of a merciful heart

Pope Francis delivered the first homily during his Apostolic Visit to Chile at Mass celebrated in Santiago’s O’Higgins Park.

The Gospel for the votive Mass for Peace and Justice introduces Christ’s Sermon on the Mount with the words, “When Jesus saw the crowds…” The Holy Father took these words as the starting point for his own homily. God’s profound love, he said, is awakened not by “ideas or concepts, but by faces, persons.”

It is this encounter with the people, the Pope said, that led to the proclamation of the Beatitudes “that horizon towards which we are called and challenged to set out.” He said the Beatitudes are not “the fruit of passivity in the face of reality, nor of a mere onlooker gathering grim statistics” but are rather “born of the compassionate heart of Jesus, which encounters the hearts of men and women seeking and yearning for a life of happiness.”

 The Pope said Chileans know what it means to yearn for happiness, know what it means to suffer and fall, but also to get up again “after so many falls.”The Beatitudes, he continued, “are not the fruit of a hypercritical attitude or the ‘cheap words’ of those who think they know it all yet are unwilling to commit themselves to anything or anyone, and thus end up preventing any chance of generating processes of change and reconstruction in our communities and in our lives.” Rather, “the Beatitudes are born of a merciful heart that never loses hope.”

Pope Francis said that Jesus comes “to cast out the inertia” of those who “no longer have faith in the transforming power of God the Father, and in their brothers and sisters.” With the Beatitudes, “Jesus tells us, Blessed are you who work for reconciliation.” The Pope said the Beatitude “Blessed are the peacemakers” asks us “to make ever greater room for the spirit of reconciliation in our midst.”

 
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Vatican Radio Communiqué/Communiqué Radio Vatican/Comunicado da Rádio Vaticano

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If you are listening to us on Shortwave, we would greatly appreciate a short report from you on the quality of our programs and of the signal reaching you. Please address your report to: The Africa Promotions Office for Africa, Vatican Radio, 00120 Vatican City.

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Nous demandons à nos auditeurs qui nous suivent sur les Ondes courtes de bien vouloir nous faire parvenir un rapport d’écoute sur la qualité de la réception de nos programmes, à l’adresse du Bureau de Promotion-Afrique de Radio Vatican, 00120 Cité du Vatican.

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Pedimos aos nossos ouvintes que nos escutam em Ondas Curtas que nos enviem um relatório de escuta sobre a qualidade da recepção dos nossos programas, escrevendo ao seguinte endereço do Serviço de Promoção-África da Rádio Vaticano, 00120 Cidade do Vaticano.

 
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Avis pour les radios catholiques africaines et les auditeurs de Radio Vatican/ Notice to Catholic Radio Stations in Africa and listeners of Vatican Ra

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Radio Vatican avait produit en 2011 un album musical, Afrika tenda amani (fais la paix, Afrique), avec le concours de quelques artistes musiciens africains dont Papa Wemba de la République démocratique du Congo et Bonga d’Angola. Cet album qui accompagne l’exhortation post-synodale Africae munus, reflète les thèmes de la Deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques (réconciliation, justice et paix), a été expédié à toutes les radios catholiques africaines par le canal des Pères Evêques diocésains auxquels Radio Vatican a fait parvenir 3 copies.

Si jamais une radio n’a pas encore reçu une copie de cet album, elle peut nous écrire (africa@spc.va) pour nous en demander. De même, nous disposons de quelques exemplaires pour nos auditeurs qui en feront la demande. Mais la quantité est fort limitée.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsable du Bureau de Promotion de Radio Vatican pour la zone Afrique

E-mail : africa@spc.va

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In 2011, Vatican Radio produced a music album titled Afrika tenda amani (Make Peace, Africa), with the help of a few African musicians including Papa Wemba of the Democratic Republic of Congo and Bonga from Angola. Three copies of the CD album, which accompanied the publication of the post-synodal exhortation Africae munus  and reflects on the themes of the Second Special Assembly for Africa of the Synod of Bishops (reconciliation, justice and peace) was sent to all  Catholic radio stations in Africa through the local bishops.

If your radio station has not yet received a copy of this album, please write to africa@spc.va to request a copy. Also, we have a limited number of copies for our listeners who may also send their requests to the above email address.

Fr. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Head of the Promotions Office for Africa

Vatican Radio

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A Rádio Vaticano tinha produzido em 2011 um álbum musical denominado Afrika Tenda Amani (faz a paz, África), com a participação de alguns artistas músicos africanos, dentre os quais Papa Wemba da República Democrática do Congo e Bonga de Angola. Este álbum, que acompanha a Exortação pós-sinodal Africae Munus reflecte os temas da Segunda Assembleia Especial para a África do Sínodo dos Bispos (reconciliação, justiça e paz), e foi enviado a todas as Rádios Católicas africanas através dos Senhores Bispos Diocesanos aos quais a Rádio Vaticano fez chegar três cópias.

Se por acaso alguma Rádio ainda não recebeu uma cópia deste álbum, podem nos escrever (africa@spc.va) para solicitá-lo. Da mesma forma, também dispomos de alguns exemplares para os nossos ouvintes que o solicitem. Mas a quantidade é muito limitada.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsável do Departamento de Promoção da Rádio Vaticano, para a região África

E-mail: africa@spc.va

 
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Liens pour écouter les podcast de nos émissions/Links to listen our podcast

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Programme Français-Afrique :  

http://media01.vatiradio.va/podmaker/podcaster.aspx?c=FRANCESE_AFRICA

English for Africa programme:

http://media01.vatiradio.va/podmaker/podcaster.aspx?c=INGLESE_AFRICA

Portuguese programme for Africa:

http://media01.vatiradio.va/podmaker/podcaster.aspx?c=PORTOGHESE_AFRICA

 
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Nos fréquences en KHz sur les Ondes courtes (Heure en Temps universel)/ Our frequencies in KHZ on Short Waves (Universal Time)/As nossas frequências e

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Anglais-Afrique/ English-Africa/Inglês-África :

8 :30 : 11625 - 13765 

19 :30 : 9660 - 15570 

22 :00 : 7360 -9670

 

Français-Afrique/French-Africa/Francês-África :

6 :30 : 9660

8 :00 : 11625 - 13765 

19 :00 : 9660 - 15570 

22 :30 : 7360 - 9670 

 

Portugais-Afrique/ Portuguese-Africa/Português-África :

7 :30 : 9660 - 11625

20 :00 : 9660 - 15570

 

Kiswahili :

5 :30 : 7360 

18 :00 : 9660 - 15570

 

NB:

Partout dans le monde, on peut suivre nos programmes à travers notre site internet www.radiovaticana.va.  De même, on peut suivre en direct les images des événements, des cérémonies du Pape sur notre Player video live dont le lien se trouve sur notre site internet.

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Please note that you can follow our programmes at all times, day and night the world over. Just go to www.radiovaticana.va. Also you can follow a live video coverage of Papal events by clicking on the video player on the website.

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Em todo o mundo é possível seguir os nossos programas através do nosso sito internet www.radiovaticana.va Do mesmo modo, se podem também seguir in directo as imagens dos acontecimentos e cerimónias do Papa  no nosso Player vídeo ao vivo, cujo link também se encontra no nosso sito internet.

 
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PROGRAMME FRANÇAIS-AFRIQUE : SUIVEZ-NOUS SUR FACEBOOK

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En plus de notre site internet, vous pouvez aussi suivre de nos nouvelles sur Facebook à l’adresse : Radio Vatican Français-Afrique. Cliquez sur "j'aime" pour interagir.

 
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Change of e-mail address/ changement d’adresse électronique

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Hello!

The e-mail address africa@vatiradio.va will not be valid after the 25 September 2017. Kindly send your messages using the new e-mail address: africa@spc.va from now onwards.

Best regards

*

Salut!

L’adresse électronique africa@vatiradio.va ne sera plus opérationnelle après le 25 septembre 2017. Prière d’envoyer dorénavant vos messages à la nouvelle adresse : africa@spc.va

Salutations cordiales

*

Bom dia,

O endereço electrónico africa@vatiradio.va vai deixar de funcionar a partir do dia 25 de Setembro de 2017. Pedimos o favor de, a partir desse dia, enviar as mensagens para o novo endereço: africa@spc.va

Saudações cordiais

 
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Adresse utile pour Radio Vatican/Useful contact of Vatican Radio/Endereço

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P. Jean-Pierre BODJOKO, SJ

Responsable Bureau de Promotion-Afrique/Head of Africa’s Promotion Office/ Responsável

Sector de promoção-Afrique

e-mail: africa@spc.va

Tel : +39.06.698.83366

 
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De vous à nous - From you to us - De vós para nós



The Late Bishop of Malindi remembered as an active and committed shepherd

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The Archbishop of Mombasa Most Rev. Martin Kivuva has eulogized the Late Rt. Rev.  Emanuel Barbara, (OFM Cap) as a very active Man in his pastoral activities and that as a father of the diocese, Bishop Barbara tried his best to keep a very close relationship with his priests.

“I was once the administrator in 2011 before he came on board and consecrated the Bishop of the Diocese of Malindi in October. I can say that, he was always in good mood, a very active man, a bishop who cared for his priests, very upright and straightforward about what he wanted and what he did not want, he was a very committed individual in terms of spiritual direction, he was a good friend of many sisters whom he helped, supported and encouraged in their ministries and in their call to follow Christ as religious.

Speaking during an interview at the Kenya Catholic Secretariat, Waumini House, Nairobi, Archbishop Kivuva who expressed shock at the demise of Bishop Barbara said, he headed The Kenya Conference of Catholic Bishops (KCCB) - Commission for Doctrine where he showed a lot of commitment despite his heart condition for which he was regularly seek treatment.

“I was saddened by his death. He headed the commission for doctrine and he was a very committed individual, he dint show any sign of death but died a peaceful person. He was always a happy man who took good care of himself, in terms of eating and exercise,” recalls Archbishop Kivuva.

He added that, it was a shock for everyone at the conference level but at the same time grateful for having known him and for having worked with him

 “On the 5th of January 2018 in the morning at about 8.00am, I got a call from the Vicar General of Malindi Fr. Albert informing me that Bishop Emanuel Barbara had passed on, and I asked are you sure?” he said sadly.

Archbishop Kivuva also said that, a part from various developmental projects that Bishop Barbara established like the Pope Francis Rescue Centre, a Centre for the sexually abused children, the child protection office for the abused children, he also united different communities by ensuring that Italian community had mass offered in their language adding that this move created a good interaction between the local community and others including the tourists who visit the coastal region of Kenya.

Speaking at the same time, Bishop of Garissa Rt. Rev. Joseph Alessandro revealed that they were very close friends with the Late Bishop Barbara whom they shared a lot of things in common.

“We knew each other for many years since we belong to the same St. Franciscan Capuchin Order in Malta. We joined the order almost the same time and did some years of formation of priesthood together. Later on as he become the Provincial of the Capuchin in Malta I assisted him as his Vicar Provincial and after finishing the six years term in 1989 I asked to come to Kenya and  he followed after a few months. I did not stay for long in Kenya but he remained for 19 years assisting the capuchin order as the vice provincial and also assisting so many religious and priests,” he said.

Bishop Alessandro said that, the late Bishop of Malindi was once Professor at Catholic University of Eastern Africa (CUEA) and a Lecturer at Tangaza University Collage in early 1990, and therefore was well known in Kenya. He mentored and assisted many students who appreciated him very much.

He said that he learnt of the Bishops death with great shock. “The news was very shocking, I called the provincial in Malta who informed the family,” he said adding that, “we thank God for giving us such a gift of Bishop Barbara. He assisted me to be able to administer in Kenya when I requested him to allow me to come back, by then he was the provincial of Capuchin order in Kenya.”

According to Alessandro, Bishop Barbara wished to be buried in Malta. Italy. “When he was airing his ideas not only to me but even to others, he expressed that if something happens to him while he is in Kenya, he wished that he would be buried in Malta,” adding that even though his body will be away from Malindi, Kenya his spirit remains around.

By Rose Achiego in Nigeria

 
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LA CENCO DENONCE LES ATTAQUES CONTRE L’EGLISE CATHOLIQUE ET SA HIERARCHIE

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1. Le 31 décembre 2017, le Comité Laïc de Coordination (CLC), une association reconnue par l’autorité ecclésiale compétente dans l’Archidiocèse de Kinshasa, interpelé par les messages pastoraux de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), a organisé une marche pacifique et non violente pour réclamer la mise en œuvre effective, intégrale et de bonne foi de l’Accord politique global et inclusif du 31 décembre 2016.

2. Au lendemain de cette marche pacifique, suivie également dans certaines provinces, le Nonce Apostolique a publié un communiqué rappelant à l’opinion publique « le droit de chaque baptisé catholique de se constituer en association et de promouvoir des initiatives qui soient en harmonie avec la mission de l’Eglise. La promotion de la justice sociale et la défense des droits civils et politiques des citoyens font intégralement partie de la Doctrine sociale de l’Eglise »[1]. La CENCO a également publié un communiqué pour manifester son indignation et condamner la répression violente et sanglante par les forces de l’ordre contre les manifestants, ainsi que pour exprimer sa compassion et sa proximité spirituelle à l’égard des victimes et de leurs proches (cf. Communiqué du 2 janvier 2018). A son tour, Son Eminence Laurent Cardinal MONSENGWO, dans l’état d’âme d’un père face au mauvais traitement infligé à ses fils et à ses filles dont certains en sont morts, a, avec raison, élevé le ton pour fustiger les auteurs de ces actes insupportables.

3. Depuis lors, l’on assiste à une campagne d’intoxication, de désinformation voire de diffamation orchestrée même par des responsables des Institutions de la République contre l’Eglise catholique et sa hiérarchie. Le Peuple congolais en est témoin. C’est inacceptable ! Cette campagne de mépris vise particulièrement l’autorité de Son Eminence Laurent Cardinal MONSENGWO, considéré à tort comme instigateur des actions visant à déstabiliser les Institutions en place et à vouloir s’emparer du pouvoir. Nous exigeons des preuves à ces graves accusations portées contre sa personne.

4. La CENCO désapprouve la diabolisation volontairement distillée à l’endroit de Son Eminence le Cardinal, Archevêque de Kinshasa et Membre du Conseil des neuf Cardinaux choisis par le Pape François pour le gouvernement de l’Eglise universelle. Elle lui réaffirme son soutien total et sa proximité.

5. Aux prises de positions de la CENCO, certains opposent le principe de laïcité de l’Etat congolais, d’autres prônent la notion de neutralité de l’Eglise. Il convient de retenir que le caractère laïc de l’Etat congolais ne peut pas empêcher l’Eglise catholique d’accomplir sa mission, celle d’annoncer la Bonne Nouvelle du salut, d’être au service de la population congolaise en vue du respect des droits de l’homme et de la dignité humaine indispensables à son bien-être et à son développement intégral.

6. En effet, « l’Eglise qui, de par sa nature, a le droit d’intervenir dans les questions de foi et des mœurs, peut prendre position en matière politique »[2] en vue « d’exercer sa sollicitude et ses responsabilités à l’égard de l’homme qui lui a été confié par le Christ lui-même »[3]. Elle a le droit de « porter un jugement moral même en des matières qui touchent le domaine politique quand les droits fondamentaux de la personne ou le salut des âmes l’exigent »[4].

7. La CENCO en appelle au respect des droits aux manifestations pacifiques et à la liberté de culte garantie par la Constitution de la République (cf. Art. 26). Elle exige le respect et la considération dus aux autorités ecclésiastiques, en l’occurrence le Cardinal Archevêque de Kinshasa, le Nonce Apostolique en RD Congo et l’ensemble des Evêques. Il est juste et urgent que des sanctions exemplaires soient prises à l’encontre de ceux qui ont torturé, blessé et tué nos concitoyens ainsi que de ceux qui ont délibérément profané nos églises, lieux saints consacrés à la prière et à la rencontre avec Dieu.

8. La CENCO dénonce également toute tentative de division de l’Episcopat congolais orchestrée à des fins politiciennes. L’Episcopat congolais ne peut se diviser ni être dédoublé comme des partis politiques. Partageant les joies et les peines de leur peuple, les Evêques membres de la CENCO restent solidaires les uns des autres dans une communion effective et affective.

9. Nous demandons au Peuple congolais de ne pas se laisser influencer par cette campagne dont les auteurs ignorent superbement sa souffrance. Nous l’invitons à demeurer débout et vigilant, à prendre son destin en mains et à barrer pacifiquement la route à toute tentative de confiscation ou de prise de pouvoir par des voies non démocratiques et anticonstitutionnelles.

10. Que Dieu bénisse la RD Congo et son peuple.

Fait à Kinshasa, le 11 janvier 2018.

 Fridolin AMBONGO BESUNGU                                 Marcel UTEMBI TAPA

Archevêque de MBANDAKA BIKORO                            Archevêque de KISANGANI

Vice-Président de la CENCO                                               Président de la CENCO

 
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A COMMUNIQUE ISSUED AT THE END OF THE FIRST MEETING OF THE CATHOLIC BISHOPS OF IBADAN PROVINCE FOR 2018 HELD AT THE JUBILEE CENTRE, OKE-ADO, IBADAN. O

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WHITHER NIGERIA!

PREAMBLE   

We, the Catholic Bishops of Ibadan Ecclesiastical Province, comprising Ibadan Archdiocese, Ilorin, Ondo, Ekiti, Oyo and Osogbo Dioceses, after our first meeting for the year 2018, hereby issue the following Communique:

1.The Release of the Eucharistic Heart of Jesus Sisters

We give thanks to God Almighty for his goodness to our Church and our people in uncountable ways since we last met. We are particularly grateful for the safe release, after 55 days in captivity, of three Aspirants and three Reverend Sisters of the Eucharistic Hearts of Jesus (EHJ) who were kidnapped in November 2017 from their convent in Benin, Edo State. We thank all those who prayed and worked for a happy outcome to this unfortunate kidnapping and ask the Congregation of the EHJ Sisters to remain steadfast and focused in their holy vocation of love and service to God and humanity. We pray for the quick and safe release of all who are in captivity in Nigeria and for the conversion of the perpetrators. We once again call on the Nigerian government and security agencies to do more to curtail the ugly incidences of kidnaping which has become a national embarrassment to Nigeria as a country and prosecute those who commit such crimes.

2.Pastoral and Liturgical Matters

We reiterate the necessity for Priests, Religious, agents of pastoral work and the faithful, especially in our Province, to preserve and promote the integrity of the Liturgy and Divine Worship. Occurrences of undue or exaggerated creativity during the Holy Mass tend to undermine the solemnity and decorum of divine worship and this should be a concern to all. To give free rein to sentiments and acts of exuberant “worshiptainment”, merely to please worshippers and court public opinion, simply has no place in the Catholic Liturgy. Authentic liturgical worship is directed to the Triune God and great care should be taken by Priests and other Church leaders to study the guidelines for worship and liturgical rites as laid down by competent Church authorities, even while paying due attention to Inculturation. Priests especially, are servants at the altar of worship, not masters who may choose to do as they like without consideration for laid down rules. We all should remember that when the Liturgy is authentically celebrated, it becomes a potent instrument of evangelization and sanctification.

3.Piracy and Interpolation of Religious Texts

We call the attention of our Clergy, Religious and Laity to the growing phenomenon of piracy and interpolation of religious texts and contents. Our hymn books, prayer books and even the Bible are all being pirated and, even more seriously, the texts and contents interfered with. Verses of Church hymns have been illegally rewritten and in a batch of the Good News Bible currently in circulation, the Gospel of Luke is printed as “Luck”, apart from other errors. When contacted, some of the distributors pleaded that so many copies have been pushed out and therefore “the dissemination of errors must continue”. While Church authorities seek to put directives and strategies in place to address this malaise, we call for vigilance on the part of all Catholics to reject pirated and interpolated texts being offered for sale for Church and spiritual use. 

4.Pro-Life, Pro-Family Catechesis

We are happy to invite our Priests, Religious, the Faithful and the general public to the public presentation of long-awaited publications on Human Life, Marriage and Family. The event will hold at the Pope John Paul II Centre, the Catholic Chaplaincy at the University of Ibadan, on Thursday, 15, 2018. The publications are the outcome of the historic Pro Life, Pro-Family Conference, held at the same venue, 3 years ago. The publications aim to empower Christians and all men and women of goodwill with information and resources, with which to cope with questions and challenges concerning human life, marriage and the family, that may be encountered in the course of daily living. These books will surely raise the moral standard of those who endeavour to utilize this question-and-answer resource in their quest for truth and authentic Christian living. We urge everyone, especially the Catholic sodalities and groups in Ibadan and Lagos Provinces, to be part of this public presentation. Even more importantly, we urge everyone to avail themselves of the opportunity to learn and live by the commandments of God, the Creator of all, and the voice of the Catholic Church as articulated in these publications.    

5.Signs of Persecution of Christians/Issues of Religious Freedom

We sympathize with the Bishop of Ilorin Diocese, Most Reverend Ayomaria Atoyebi, with the Priests, Religious and Laity of the Catholic Diocese of Ilorin on the mindless attack and vandalization of the Catholic Cathedral of St. Joseph’s in Ilorin, and with the Methodist Church and Christ Apostolic Church which suffered the same fate, in the same vicinity in Ilorin in the early hours of New year day by armed youths chanting anti-Christian slogans. We firmly denounce this attack which was also directed at innocent homebound worshippers and citizens after the New Year vigil worship. This and such acts all over the country only add to the bad image which Nigeria already bears in the eyes of the world, as one of the least safe countries for Christians to live in. We cannot insist enough that the government of Kwara State fulfil the now-clichéd promise to bring the perpetrators of this act to justice, support the restoration of damaged structures and work hard with sincerity to prevent future occurrences, so as to restore the confidence of our people. On a general level, time has come to firmly and sincerely protect religious freedom as the fundamental right of every citizen in Nigeria and make it impossible for anyone to take it away from another by acts of violence and destruction.

6.The Crisis in Benue State

The continuous conflicts provoked by so-called Fulani herdsmen in Nigeria attained a tragic climax with the brutal slaughter of over 70 people recently buried in Benue State, with little coordinated effort from the Federal Government to prevent or assuage the tragedy. The unfortunate, by-now-familiar “siddon-look” attitude of the Federal government to such tragedies involving cow-herders in parts of the country has made many Nigerians to question whether animal rights could indeed be placed above human lives. Most people wonder who owns these “sacred cows” anyway, because of which farmlands and human life could be so wantonly destroyed. As we offer our deepest condolences to our bereaved compatriots in Benue State, we fervently pray for the repose of the souls of the dead and divine comfort for those left behind to mourn them. All hands must be on deck to put a stop to the bloody charade witnessed so frequently from encounters with Fulani herdsmen. Lack of preemptive action and delay in reacting to crises all over the country, on the part of government and the security agencies, must be rectified so that innocent lives may henceforth be protected. We also call on the government at all levels to support the legitimate yearnings of peoples all over Nigeria to live and thrive in peace within their rights as citizens of Nigeria. Surely, cattle-rearing is practiced in other countries in Africa and the world. We therefore urge that our governments consider improved ways of catering for cattle with minimum stress to other legitimate professions, as is done elsewhere in the world and apprehend and prosecute all those who have brought so much pain upon so many people in Nigeria.

7.The Menace of Fake News

Like elsewhere in the world, “fake news” has become a real concern in Nigeria. Due to the democratization of information and the instruments of media, all have almost unlimited access to the means and methods of dissemination. This has turned everyone, to informers of almost equal status, regardless of their intention and objective. As a result, fake news adversely affects practically all facets of modern society, government and Church inclusive. Given that such news has already brought down families, associations, governments, even other institutions all over the world, and even destroyed many innocent lives, every citizen has the responsibility to double-check the authenticity of information before believing or disseminating it. The matter becomes more worrying however when credible institutions of society deploy fake news to achieve ends considered profitable to them. We caution our politicians, institutions, associations and people to be vigilant and minimize the adverse effects of fake news around us. The end never justifies the means and anything built on falsehood eventually collapses. Only the truth can set us free.  We also urge all institutions of the Nigerian society to promptly and effectively disseminate necessary information that can build up, not destroy society. Ineffectual clichés like being “on top of the situation”, being on the trail of hoodlums or attributing serious tragedies to “communal clashes, simply will not do, because whenever meaningful information is lacking, fake news manufacturers seize the initiative to cause havoc. Not for nothing that Pope Francis’ message for the next World Communications Day on May 13, 2018, appropriates the words of Jesus Christ: “The truth will set you free” (Jn. 8:32). Fake news and journalism for peace”.

8.Conclusion: Whither Nigeria!

Nigeria is still going through very hard times. We may be able to point out areas of improvement in power supply, agriculture and other matters in some parts of Nigeria. Unfortunately, our woes today seem to weigh far more than these blessings. We challenge the government and competent authorities in Nigeria to be more responsive to their responsibilities. If we do not find a credible solution to problems of unemployment, human trafficking, terrorism, kidnapping, nepotism, religious bigotry and corruption, Nigeria might face a most uncertain future. We call on our people to continue to work and pray to bring about God’s kingdom of justice peace and love. God’s plans for our country like for all his children are good and enduring. Ours is the duty to take advantage of his promise and steadfastness. “Yes, I know what plans I have in mind for you, Yahweh declares, plans for peace, not for disaster, to give you a future and a hope. When you call to me and come and pray to me, I shall listen to you” (Jeremiah 29: 11-12).  

Signed:

Most Rev. Gabriel Abegunrin                                        Most Rev. John Oyejola

President                                                                              Secretary.

 
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RDC:Após os ataques a católicos apelo à oração e pressão internacional

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Depois do ataque aos católicos por parte dos militares do Presidente Kabila, o director da AIS Itália Monteduro propõe de continuar com a oração lançada pelo Papa Francisco no passado dia 23 de novembro e espera que a comunidade internacional pressione Kabila a respeitar os acordos de 2016 e não concorra para um terceiro mandato.

"A Igreja é a única voz com autoridade no País e, portanto, estamos na primeira linha. Todos sabem exactamente o que está a acontecer na República Democrática do Congo. Mas visto que os nossos sofrimentos significam o ganho de outros, o mundo prefere refugiar-se num silêncio cúmplice" - é o dramático desabafo do Padre Apollinaire Cibaka Citongo, professor no Seminário maior de Cristo Rei em Malole, depois da repressão do governo do Presidente Kabila contra a manifestação dos leigos católicos em Kinshasa em 31 de dezembro, e que causou pelo menos 8 mortos e 120 prisões.

Rajadas de metralhadora na Missa

À fundação pontifícia Ajuda à Igreja que Sofre (AIS), o Padre Cikongo contou rajadas de metralhadora e gás lacrimogéneo contra os fiéis na Missa, antes da manifestação pacífica para pedir a Joseph Kabila que respeite os acordos da véspera de Ano Novo de 2016 que incluíam a impossibilidade de o Presidente concorrer para um terceiro mandato.

Segundo o Padre Cikongo, só a voz da Igreja local não pode bastar, porque "os media estão todos alinhados com o governo e a oposição está fragmentada em mais de 600 partidos políticos". Kabila, denuncia o sacerdote congolês através da AIS, goza do apoio de Países ocidentais e da Índia e China, que o protegem em troca do controle dos recursos minerais congoleses.

AIS Itália: é necessária pressão internacional contra Kabila

Pedimos ao director da AIS Itália, Alessandro Monteduro, o que a Igreja pode fazer pelos cristãos da República Democrática do Congo, depois da oração convocada pelo Papa Francisco no passado dia 23 de novembro. "Oração e pressão por parte da Comunidade internacional contra o governo do Congo" propõe Monteduro, que recorda que o País é de maioria cristã. Mas se para além da oração o Ocidente, a Índia e a China "fizessem a devida pressão contra o Presidente Kabila, provavelmente a democracia poderia voltar a florescer também na República Democrática do Congo”.

Generosidade da Itália para com a Igreja congolesa

Entretanto, a generosidade dos católicos italianos em apoio dos cristãos perseguidos na região africana dos Grandes Lagos não pára. "Somente em 2016 - diz o director da AIS Itália - na República Democrática do Congo financiámos projectos por mais de 3,3 milhões de euros". É o maior empenho económico em toda a África. "Apoiamos principalmente a formação dos religiosos e religiosas. Em 2016 apoiámos 41 seminários e ajudámos a formação de 1230 seminaristas. Neste momento, estamos muito ocupados na reconstrução do principal Seminário de Malole”.

O minibus para os dominicanos de Kinshasa

Pequenos gestos de grande generosidade. Na semana passada, diz Monteduro, finalmente os pais dominicanos de Kinshasa conseguiram comprar um minibus, graças à generosidade dos católicos italianos, para acompanharem as suas 5 paróquias. "Percorrem centenas de quilómetros por dia para levar cuidados pastorais, chegando às aldeias mais remotas. E agora esse minibus para eles significa amor e a palavra de Jesus levada a todos os cantos do País”.

P. Bernardo SUATE                                   Rádio Vaticano/Programa Português

 
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A Roundtable discussion for peace in South Sudan and in the DRC

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The ongoing violence in South Sudan and the Democratic Republic of Congo (DR Congo) are two armed conflicts that are a source of constant worry for Pope Francis. Last year, 2017, Pope Francis was forced to postpone his announced visit to South Sudan because of the violence. Nevertheless, the Holy Father continues to keep South Sudan and the Democratic Republic of Congo in his prayers and in mind. In November last year, Pope Francis promoted a special prayer for peace in the two countries. The vigil prayer was held in the Basilica of St. Peter.

The Joint Commission of the Union Superiors General (USG) and the International Union Superiors General (UISG) “Justice, Peace & Integrity of Creation” and “Solidarity with South Sudan” are this week holding a roundtable discussion that will bring together men and women religious for a panel discussion. The idea is for roundtable dialogue hosted by the Holy See’ Dicastery for Promoting Integral Human Development.

The roundtable dialogue takes place, this week, at the Pontifical University Urbaniana.

Although conflicts in the two countries are not making headlines in mainstream media, the Church wants the suffering citizens of these countries to know that they are not forgotten.

Among notable speakers will be Bishop Eduardo Hiiboro Kussala of Tombura-Yambio and President of the Sudan Catholic Bishops’ Conference (SCBC),  Michel Roy, Secretary General of Caritas Internationalis and Archbishop Marcel Utembi Tapa of Kisangani. He i salso the President of the National Episcopal Conference of Congo (CENCO).

According to a communique released to Vatican Radio, participants at the Roundtable discussion will experience a sensitive and faith-filled panel discussion around the importance of being committed to personal peace, attentively living in harmony and consciously maintaining peace.

Cardinal Peter Turkson, Prefect of the Dicastery for Promoting Integral Human Development, will open and close the event.

Fr. Paul Samasumo, Vatican Radio/ English-Africa 

 
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BURUNDI : Session de l’Association des Conférences Episcopales de l’Afrique Centrale

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En dates du 10 au 13 janvier 2018, le Grand séminaire Saint Jean Paul II de  Gitega au centre du Burundi, a abrité la session annuelle du comité permanent de l’Association des Conférences Episcopales de l’Afrique Centrale , ACEAC  en sigle. L’ACEAC regroupe les conférences épiscopales de trois pays à savoir le Burundi, le Rwanda et la République Démocratique du Congo.

Les évêques présents à cette réunion, après  une  analyse approfondie de la situation pastorale des Eglises dans les trois pays, ont opté de bien faire comprendre la doctrine sociale de l’Eglise, l’enseigner dans les grands séminaires et dans les communautés religieuses, pour que cette doctrine puisse avoir un impact dans la société. Aidés par un conférencier et membres de la Section Migration et Réfugiés à Rome, les évêques ont fait un contour des problèmes des réfugiés dans la sous-région et la solution durable à y apporter selon le contexte économique et socio- politique du moment.

Au terme de cette réunion, les évêques ont rendu visites aux réfugiés congolais du site de Bwagiriza dans le diocèse de Ruyigi à l’Est du Burundi. Dans l’eucharistie célébrée avec les réfugiés, les évêques ont livré  un message de paix et ont apporté à ces réfugiés de Bwagiriza  une assistance faite de vivres, des habits et du matériel scolaire.

Monseigneur Simaragde MBONYINTEGE, évêque du Diocèse de Kabwayi au Rwanda et Président de l’ACEAC, affirme que la situation des Réfugiés dans la Sous- Région reste préoccupante et que l’Eglise cherche toujours à y apporter sa  contribution pour une solution durable.

Vous saurez que le site de Bwagiriza a été créé en l’an 2009, et compte aujourd’hui près de neuf mille réfugiés.

Cyrille SINDAYIZERUKA/Radio Maria Burundi,                                    Bujumbura,  Pour Radio Vatican

 
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COTE D'IVOIRE : Ordinations sacerdotale à Yopougon

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Prendre conscience de la grandeur du sacerdoce ministériel  et comprendre qu’il  est d’une grâce de Dieu. C’est ce qui ressort de l’homélie de Mgr  Jean Salomon Lézoutié prononcée lors de la messe d’ordination presbytérale qu’il a présidée le 13 janvier 2018 à la plateforme de la nouvelle cathédrale st André de Yopougon dans l’ouest d’Abidjan.

L’évêque du diocèse de  Yopougon a ordonné 9 prêtres ; huit pour le compte de son diocèse et un pour la fraternité franciscaine, devant une foule de fidèles de chrétiens.

« Le sacerdoce est une grâce, un amour préférentiel de Dieu qui fait qu’il n’appelle que certaines personnes. Dieu seul sait pourquoi  il fait ces choix »  a souligné Mgr Lézoutié  qui a exhorté ces nouveaux prêtres ministres ordinaires de l’eucharistie à vivre et faire vivre sur leur paroisse, le thème diocésain de cette année pastorale : Enfants, jeunes et adultes venez tous adorons Jésus eucharistie.

Reconnaissants de cette grâce reçue de Dieu, les nouveaux prêtres heureux d’en être les grands bénéficiaires, se sont engagés à être de bons missionnaires du Christ auprès de son peuple ; comptant sur la force de l’Esprit Saint et la prière fervente du peuple de Dieu pour accomplir leur mission.

Françoise NIAMIEN ,                                                          Abidjan, pour Radio Vatican 

 
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EGIPTO: Cristão Copta assassinado no Sinai

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Três homens mascarados assassinaram um cristão de 35 anos. Autoridades egípcias atribuem a acção a terroristas da facção Estado Islâmico

A violência contra os cristãos coptas no Egipto não dá trégua. No domingo, 14, homens armados mataram um cristão no norte da Península do Sinai, informaram funcionários dos órgãos de segurança egípcios. Trata-se de Bassem Attallah, de 35 anos, que foi atacado por três homens mascarados, como declarou sob anonimato à Agência AP um oficial egípcio.

O atentado ainda não foi reivindicado, mas os investigadores não hesitam em afirmar ser obra de terroristas do Isis. De facto, a modalidade do ataque é semelhante àquela normalmente usada pela organização de Al Baghdadi, muito activa na região do Sinai.

A organização terrorista matou mais de cem cristãos no Egipto desde dezembro de 2016.

Os últimos graves ataques ocorreram em dezembro contra a comunidade copta em Helwan, sul do Cairo.

No ataque contra uma igreja foram mortas dez pessoas, entre as quais dois agentes de segurança e um vigia particular. Outros ataques de menor gravidade foram registrados nas últimas semanas.

“A batalha contra a violência e o terrorismo se faz com o diálogo”, havia declarado o Patriarca Copta ortodoxo Tawadros II, ao recordar as vítimas do ataque no Cairo.

Vatican News, Seção Brasileira

 
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RDC: Missa recorda católicos mortos nos protestos de 31 de dezembro

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Os seis leigos católicos foram mortos pela polícia durante um protesto pacífico que pedia a demissão do presidente da República Democrática do Congo, Joseph Kabila, cujo segundo e último mandato expirou em 20 de dezembro de 2016.

"Perdemos um irmão, uma irmã, mas encontramos verdadeiros heróis, porque uniram o seu sangue ao de todos aqueles que foram mortos em favor da alternância no poder, garantia de democracia".

Palavras do bispo auxiliar de Kinshasa, Dom Donatien Bafuidinsoni, ao celebrar na sexta-feira na Catedral de Notre-Dame du Congo, a Missa em memória das seis pessoas mortas em 31 de dezembro, durante a repressão da polícia contra os manifestantes de um protesto pacífico organizado por leigos católicos, para pedir a demissão do presidente da República Democrática do Congo, Joseph Kabila, cujo segundo e último mandato expirou em 20 de dezembro de 2016.

Respeito pelos direitos fundamentais

Participaram da celebração presidida pelo cardeal arcebispo de Kinshasa Dom Monsengwo Pasinya, representantes da Nunciatura Apostólica e da União Europeia, embaixadores da Bélgica, França, Canadá, Reino Unido, Suécia e Países Baixos.

"O Canadá presta homenagem às vítimas das violências de 31 de dezembro. Chamamos as autoridades congolesas ao respeito dos direitos fundamentais", escreveu na sua conta Twitter o embaixador Nicolas Simard.

Não a campanhas de difamação

Durante a Missa fez uso da palavra também o porta-voz da Conferência Episcopal, padre Donatien Nshole, que convidou os fiéis a "bloquear pacificamente as ruas diante de qualquer tentativa de confisco ou tomada de poder por vias não democráticas ou anticonstitucionais. Se assiste - afirmou - a uma campanha de intoxicação, de desinformação, de difamação orquestrada por responsáveis das instituições da República contra a Igreja Católica e a sua hierarquia".

Eleições dentro de um ano

Nshole acrescentou que as eleições presidenciais, legislativas e provinciais previstas na República Democrática do Congo para 23 de dezembro de 2018 "são sustentáveis".

Nos dias passados o Cardeal Monsengwo Pasinya denunciou "as barbáries" e pediu, depois do protesto de 31 de dezembro, para "os medíocres se retirarem".

Ao final da cerimónia, na sexta-feira, 12, a polícia dispersou a multidão reunida em frente à Catedral, provocando o pânico entre os fiéis. Duas pessoas sofreram ferimentos leves.

Apelo do Papa

A situação na República Democrática do Congo foi recordada pelo Papa Francisco no discurso aos membros do Corpo Diplomático acreditado junto à Santa Sé: "A comunidade internacional não esqueça também o sofrimento em muitas partes do continente africano, especialmente no Sudão do Sul, República Democrática do Congo, Somália, Nigéria e República Centro-Africana, onde o direito à vida está ameaçado pela exploração indiscriminada dos recursos, pelo terrorismo, pela proliferação de grupos armados e por prolongados conflitos".

A solidariedade da Igreja da Bélgica

Solidariedade e proximidade à Igreja congolesa foram expressas pelos bispos da Bélgica, que por meio de um comunicado, sublinharam a sua preocupação pela situação política do País.

Ao chamar a atenção da União Europeia e da Comunidade internacional, os prelados belgas fizeram votos de que "o respeito dos direitos e das liberdades fundamentais de cada ser humano possam triunfar na República Democrática do Congo".

L'Osservatore Romano

 
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REPUBLIQUE DU CONGO: L’œcuménisme au Congo

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Comme dans toutes les communautés du monde, les chrétiens du Congo s’apprêtent à entrer dans la célébration de la 48ème Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. La cérémonie préparatoire du Conseil œcuménique des Eglises chrétiennes du Congo vient de décider les lieux et étapes de cette Semaine œcuménique, à Brazzaville. Si l’ouverture a lieu, jeudi, à la Paroisse protestante du centenaire au quartier du Plateau, la clôture aura lieu quant à elle à la paroisse catholique Sainte-Anne dont le stade annexe, le Stade Félix Eboué, se prête habituellement aux cérémonies de masse de l’Eglise.

Mais la nouveauté qui fait de la célébration œcuménique de cette année une particularité au Congo, c’est que la clôture de cette semaine marquera aussi le retour de l’Eglise orthodoxe au sein de la famille chrétienne. C’est d’ailleurs l’évêque Philémon Panthélémon, évêque orthodoxe pour le Congo et le Gabon qui assumera désormais la présidence du mouvement œcuménique national. Il prendra le relais du Pasteur Joseph Tchibinda Mavoungou, président de l’Eglise luthérienne du Congo. Car, pour l’heure, les instances dirigeantes de l’Eglise orthodoxe ont juridiction sur le Congo et sur le Gabon, à l’image d’ailleurs de la Nonciature apostolique, elle aussi commune aux deux pays d’Afrique centrale.

Albert MIANZOUKOUTA,                                                 Brazzaville, pour  Radio Vatican

 
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CAMEROUN : Les actions de l’Eglise en faveur des jeunes ont le vent en poupe !

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Depuis  le début de l’année 2018, l’Archidiocèse compte déjà 3 évènements d’envergure organisés dans les paroisses, sous la supervision des aumôniers des jeunes des 10 zones pastorales. Il s’agit de journées d’échanges sur la Parole de Dieu et des weekends de fraternité dans le cadre de la Nouvelle Evangélisation. La dernière du genre s’est tenue mardi  le 16 Janvier 2018.

Avec sa population estimée à environ 5 millions d’habitants, la ville de Douala renferme une jeunesse à 65% qui devient l’une des cibles de communication les plus prisées de l’église locale. Après Saint Bonaventure de Towoh et saint Jean de Deido, la paroisse Saint Luc de New Bell a pris le relais. Pour le vicaire de ladite paroisse, l’Abbé Grégoire Essimbe, l’objectif de l’organisation de telles journées est d’aider les jeunes à  garder leur  foi en éveil, de briser les barrières ethniques et socio culturelles afin de bâtir un monde plus fraternel.

Notons que l’Archidiocèse de Douala compte à ce jour 70 paroisses qui ont besoin d’avoir une jeunesse plus dynamique. A ce sujet, le responsable de communication de la zone pastorale wouri II, d’Elvis TAFFOU souligne que beaucoup reste à faire. Il importe donc à tous les acteurs dans l’accompagnement de la jeunesse à Douala de travailler avec plus d’ardeur pour rassembler le maximum de jeunes lors des évènements à venir, notamment la Nuit des Jeunes qui aura lieu en février prochain.

Sr. Paule Valerie MENDOGO,                                                        Douala,  pour Radio Vatican

 
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RD CONGO : Des églises en construction à Tshumbe et à Mahagi-Nioka

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Sept nouvelles églises paroissiales sont en construction dans le diocèse de Tshumbe, dans la province du Sankuru. L’évêque de Tshumbe, Mgr Nicolas Djomo, annonce la nouvelle en saluant l’effort fourni par le peuple de Dieu et particulièrement par des prêtres qui mettent à contribution des amis et bienfaiteurs. L’église saint Louis de Wembonyama est en phase de finition. Le presbytère suivra bientôt. Suivront aussi les églises paroissiales de Wembe St Pierre et Songo St Jean à Tshumbe, puis St Mathieu à Lodja Cité et la dernière à l’Université Notre-Dame de Tshumbe.

Au diocèse de Mahagi-Nioka, dans la province de l’Ituri, c’est une très vaste église qui accueillera bientôt les fidèles de la paroisse Santa Maria Virgo Mater d’Ariwara. Le curé de la paroisse, monsieur l’abbé Dieudonné Dumba tient à souligner le fait que la construction de cette nouvelle église est entièrement une initiatibe locale, l’oeuvre des fidèles eux-mêmes, qui ont élaboré des stratégies adéquates pour la collecte des fonds. Les travaux avaient été suspendus pendant trois ans à cause d’un problème foncier, mais l’évêque de Mahagi-Nioka, Mgr Sosthène Ayikuli, a autorisé de continuer afin de ne pas décourager les chrétiens. 

P. Jean-Baptiste MALENGE Kalunzu, OMI,                    Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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ERITREIA: O regime proíbe as actividades sociais da Igreja

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Na Eritreia verificam-se graves perturbações para as populações devido ao encerramento de clínicas e escolas, e os protestos são reprimidos no sangue.

Situação cada vez mais difícil para os cristãos eritreus. De facto, nestes dias, os funcionários públicos decretaram o encerramento de cinco clínicas católicas em várias cidades. Em Asmara foi fechado o Seminário menor e também várias escolas da Igreja Ortodoxa e de organizações muçulmanas. O encerramento de um instituto islâmico, no fim de outubro passado, já tinha desencadeado os duros protestos dos estudantes, reprimidos depois no sangue. Quem lança o alarme, numa entrevista com a Agência Fides, é o Padre Mussie Zerai, sacerdote da Eparquia de Asmara, há anos capelão dos eritreus na Europa e activo no resgate de migrantes em perigo no mar Mediterrâneo.

Tudo nas mãos do regime

"Na Eritreia, - explica o religioso à Agência Fides - o regime iniciou a perseguir as confissões religiosas e, em particular, a Igreja Católica. O objectivo é claro: tentar impedir a sua influência na sociedade: não proibindo o culto, mas as actividades sociais". De facto, desde 1995, está em vigor no País uma lei segundo a qual todas as actividades devem ser realizadas somente pelo Estado. "Até agora - continua a explicar o sacerdote - a norma tem sido aplicada de forma suave e não tem afectado seriamente a rede de serviços oferecidos por cristãos e muçulmanos. Noos últimos meses, porém, houve uma aceleração”.

Quem sofre os danos mais fortes é, infelizmente, a população

"Em Xorona, - continua o Padre Mussie - por exemplo, fecharam o único dispensário em função que era gerido por católicos. Em Dekemhare e Mendefera, as autoridades proibiram a actividade dos líderes médicos católicos afirmando que eram uma duplicação daqueles do Estado. Na realidade, as estruturas públicas não funcionam: não têm medicamentos, não podem operar porque não possuem equipamentos adequados e, muitas vezes, nem electricidade”.

Punições muito duras para os jovens em idade militar

Além disso, é também grave a situação para os sete mil jovens que estão fazendo o serviço militar, e que sofreram gravíssimas punições depois de terem pedido e obtido um encontro com o presidente Isayas Afeworki para denunciar as vexações dos seus oficiais. "Muitos deles - diz o religioso - estão mutilados e ficaram doentes. Depois dos protestos dos pais, o regime disse que os enviará aos quartéis para terminar a naja. Mas em que condições?”

P. Bernardo SUATE                                   Rádio Vaticano/Programa Português

 
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GUINÉ-BISSAU: Sínodo Diocesano debate “nova evangelização”

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Em Bissau terminou esta quinta-feira, a última sessão do Sínodo Diocesano que decorre sob o lema " Nova Evangelização".

O encontro que teve inicio na segunda-feira visava segundo o Bispo de Bissau "renovar a disponibilidade e o desejo de continuar a abrir os nossos corações para que o espírito de Deus esteja em nós, em nossa família, na nossa comunidade e na nossa igreja, o verdadeiro protagonista da Nova Evangelização" .

A terceira sessão do Sínodo Diocesano acontece após os festejos dos 40 anos da criação da Diocese de Bissau.

A igreja guineense pretende corrigir o que está mal e melhorar o que está bem assim como aproximar mais os fiéis da Igreja.

Durante o Sínodo foi analisada a situação dos diferentes sectores pastorais da Diocese de Bissau. Também se falou de temas como a Fé e a Razão, a participação dos fiéis católicos na vida política do País, a Ecologia e o meio ambiente.

Segundo Fátima Gomes, participante e porta-voz do Sínodo Diocesano, a mudança de mentalidade e de consciência são fundamentais para a mudança de rumo das coisas na Guiné-Bissau.

Indira Correia BALDÉ,                                             em Bissau, para a Rádio Vaticano

 
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BENIN : Epiphanie du Seigneur à Porto-Novo

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L’Eglise-Famille de la cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée conception du Diocèse de Porto-Novo a vécu la fête de l’Epiphanie du Seigneur le dimanche 7 Janvier 2018. C’est l’ordinaire du lieu, Mgr Ariostide Gonsallo qui a présidé à la messe d’action de grâce en plein air sur la cour de la cathédrale en présence des membres du gouvernement, des autorités politiques et administratives de la ville de Porto-Novo, d’une foule innombrable de religieuses et religieux, de fidèles chrétiens laïcs et de curieux. Après le rappel historique de la fête à homélie, le prélat a mis l’accent sur son sens et sa portée missionnaire avant de déclarer :« L’Epiphanie, c’est la manifestation au monde de l’amour miséricordieux de Dieu qui a envoyé le Sauveur aux hommes ». Puis il ajoute : « Nous qui avons reçu l’évangile, nous devenons ainsi témoins de cette universalité de l’Eglise. Mais nous avons conscience que tant d’hommes et de femmes, sans faute de leur part, sont tellement loin de l’enfant Jésus et qu’il faut aller les chercher pour les y conduire ». L’Epiphanie du Seigneur, a -t-il poursuivi « est un appel à la mission, une main tendue à la générosité, pour que ceux à qui a été révélé le mystère du Christ le fassent connaître à leurs frères et sœurs (Ac 16,9), en somme à toutes les Nations ».  Et pour être plus concret, Mgr Gonsallo précise : « Lorsque nous sommes prosternés devant Dieu, au lieu de coffrets, ouvrons-lui notre cœur. Déposons au pied de l’Enfant Jésus nos présents, c’est-à-dire nos joies, nos peines, nos actions de grâce, notre amour ou notre manque d’amour ». La fête s’est poursuivie à l’issue de la messe par la scène de l’épiphanie qui a connu son épilogue au grand marché de Ahouangbo après une géante procession conduite à travers la ville par Mgr Gonsallo lui-même.

Guy DOSSOU-YOVO,                                            Cotonou, pour Radio Vatican

 
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RD CONGO : Nouveau curé et nouvelles religieuses à Ithenga

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Le nouveau curé de la paroisse Notre Dame de Lourdes  à  Ithenga, au diocèse de Popokabaka, dans la province du Kwango, monsieur l’abbé Innocent Katond, portera désormais, chaque jour, une croix en bois à lui remise par l’évêque.

Le dimanche 14 janvier, monseigneur Louis Nzala a installé le nouveau curé d’Ithenga. L’évêque de Popokabaka a demandé aux fidèles de la paroisse de prier pour leur curé et pour les vocations. Le 11 février, a-t-il annoncé, il procédera à des ordinations diaconales et sacerdotales dans la cathédrale à Popokabaka.

A ce jour, la paroisse Notre-Dame de Lourdes d’Ithenga fondée en 1967 n’a donné à l’Église qu’une religieuse, la sœur Marie-Thérèse Kabwanga, de la congrégation des Soeurs de sainte Marie de Popokabaka. Mais qui aurait attiré en nombre les filles d’Ithenga alors qu’il n’y existait aucune communauté de religieuses ?

Le dimanche 14 janvier, justement, Mgr Louis Nzala a eu la joie de bénir et d’inaugurer la première communauté des  Sœurs  de Notre Dame de Namur, la communauté Julie Biliart, du nom de la fondatrice française. Les sœurs  Bénédicte Gikwenge, supérieure locale, Gertrude Mwanankasi et Isabelle Izika seront les trois premiers membres de la troisième communauté des Sœurs de Notre-Dame de Namur dans le diocèse de Popokabaka, après les deux précédentes communautés de Kitenda et de Pelende ouvertes respectivement en 1952 et en 1956.

Les Sœurs de Notre-Dame de Namur reviennent donc, pour ainsi dire, au diocèse de Popokabaka. Pour l’occasion, trois membres du conseil provincial étaient de la fête, les sœurs Annie  Nkungi, déléguée  de la provinciale  Emily Mullen,   Ursule Biseno et Gertrude Tonsi. Elles ont rappelé le charisme de leur congrégation : « Faire connaître la bonté du Bon Dieu à tous les peuples, spécialement, dans les milieux les plus abandonnés. » Et Ithenga est un milieu abandonné, ont reconnu les religieuses. 

P. Jean-Baptiste MALENGE Kalunzu, OMI,                    Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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BENIN : De nouveaux Prêtres à Natitingou

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L’évêque de Natitingou, Mgr Antoine Sabi Bio a consacré prêtres de Jésus-Christ à jamais par l’imposition de ses mains les diacres Axel Tianati, Blaise Dakapa, Flavien Kiatti et Philippe Nouanti pour le service du Peuple de Dieu. Il l’a fait au cours de la messe d’action de grâce qu’il a présidé le samedi 6 janvier 2018 en la cathédrale Saint Sauveur de Natitingou en présence de plus de 5000 fidèles venus des diverses paroisses du diocèse et d’ailleurs pour vivre la célébration concélébrée par une centaine de prêtres dont le curé de la cathédrale, le Père François Tiando. L’une des particularités de la cérémonie a été de voir les ordinands lire publiquement leur lettre de demande à l’évêque en vue du presbytérat, la signer de leur propre main devant toute l’assemblée comme un engagement définitif au service du Seigneur dans la pauvreté, la chasteté et l’obéissance avant d’être appelé officiellement aux ordres. Après avoir dans son homélie insistée sur la mission de sanctification du peuple de Dieu à travers une vie exemplaire qui leur incombe, Mgr Sabi Bio s’est adressé aux ordinands : « un des signes distinctifs qui pourra faire de vous des témoins et des pasteurs, c’est la soutane. N’ayez pas honte de votre soutane.  Car pour porter la soutane vous avez dû faire une demande spéciale à l’Eglise de Dieu. Maintenant ne la reniez pas. Elle sera le signe pour vous de votre service et de votre donation totale au peuple de Dieu qui vous est confié ». Et l’évêque de Natitingou de les exhorter à être des hommes de foi, de prière et d’humble service ». Car a- t -il conclu : : « un prêtre qui n’a pas encore dit sa messe dans la journée doit savoir que sa journée n’est pas complète ».

Guy DOSSOU-YOVO,                                            Cotonou, pour Radio Vatican

 
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TUNISIA: Dom Antoniazzi: o governo deve escutar o mal-estar do povo

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Um processo democrático demasiado lento e um forte mal estar económico: o povo tunisino, especialmente os jovens, pede ao governo melhores condições de vida. Tudo isto acontece sete anos depois do fim do regime: a reflexão do arcebispo de Túnis

Ainda manifestações de praça na Tunísia no dia do sétimo aniversário da revolução que fez sonhar ao povo a democracia, no dia seguinte ao fim do regime de Zine el-Abidine Ben Ali. Na última semana, os confrontos causaram a prisão de 803 pessoas, 97 polícias feridos, 87 veículos danificados e alguns quartéis da polícia incendiados. A democracia não se adquire nem se impõe, "é um processo que amadurece e aqui ainda não aconteceu", comenta Dom Ilaro Antoniazzi, arcebispo de Túnis.

O sonho do emprego e bem-estar não se realizou

"Os anos da ditadura", conta Dom Antoniazzi, "cortaram quaisquer tipos de liberdades, mas a Revolução dos Jasmins causou outras e demasiadas ilusões". Quando o Presidente Zine el-Abidine Ben Ali deixou o País, os problemas não acabaram, pelo contrário, a vida tornou-se mais difícil, explica o arcebispo. Se, a nível dos direitos constitucionais, passos em frente não faltaram, a economia, diz Dom Antoniazzi, está em graves dificuldades: alta inflação, aumento do desemprego, desvalorização da moeda e crise das importações. E quem paga o preço mais alto são os jovens e o sul do País já pobre, apesar de a Revolução ter começado, há sete anos, precisamente daquele sul hoje esquecido. "Os jovens são 60%", conta o arcebispo "e é impressionante vê-los sempre nos bares, sem nada para fazer”.

O povo quer a democracia, e não a violência

"O povo reivindica direitos e o faz  pacificamente, mas infiltrações de criminosos criam desordem e destruição e dão uma imagem errada do País". Segundo Dom Antoniazzi, existe apenas sede de democracia mas, infelizmente, não se sabe o que é realmente: "Creio que a política no seu caminho de democratização em andamento há sete anos, está passando hoje por uma espécie de crise da adolescência: a democracia não é um dom ou uma imposição, mas o fruto de um longo caminho que aqui ainda não fizemos. Faltam líderes que digam o que é a democracia e como realizá-la”.

A Igreja é ouvida e respeitada

A Tunísia precisa de paz e estabilidade, sobretudo do ponto de vista económico. E para acompanhar o progresso de maturação política e social, a Igreja, explica o arcebispo, pode hoje muito mais do que no passado. Dom Antoniazzi fala de uma Igreja que é ouvida e respeitada pelos valores de que é portadora, embora continue a ser uma Igreja "frágil": "Somos vistos como uma instituição que pode dar esperança, confiança, pode indicar o caminho certo". Por seu lado, Dom Antoniazzi também reitera que ele é agora uma só coisa com o povo tunisino e que acolhe e partilha as suas alegrias e tristezas: "a nossa tarefa é indicar um caminho que leve à verdadeira democracia, também ajudando as pessoas com fome e que não podem ser abandonadas à violência”.

P. Bernardo SUATE                                   Rádio Vaticano/Programa Português

 
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GUINÉ-BISSAU: Movimento da Sociedade Civil tem novo Presidente

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Os delegados ao Congresso Ordinário do Movimento Nacional da Sociedade Civil para a Paz, Democracia e Desenvolvimento elegeram Fodé Carambá Sanhá como Presidente deste colectivo que integra cerca de uma centena de organizações não governamentais do País.

Dos 116 delegados 46 deram voto de confiança a Fodé Carambá Sanhá, que até a data da sua eleição exercia o cargo de Presidente da Associação dos Consumidores de Bens e Serviços da Guiné-Bissau.

Osvaldo Nanque, líder do Movimento Juvenil, conseguiu 38 votos e o Advogado Fodé Mané ficou na terceira posição com 32 votos.

Em declaração aos Jornalistas, o novo Presidente do Movimento da Sociedade Civil guineense disse que vai trabalhar para a "Coesão " dos membros da Sociedade Civil e manter "equidistância" do poder político.

Nesta altura em que a Guiné-Bissau se encontra numa encruzilhada política, o analista político Luís Pety traçou o que deve ser o perfil de um Presidente do Movimento da Sociedade Civil.

Entretanto, nesta quinta-feira, 18, o antigo Primeiro-ministro da Guiné-Bissau, Carlos Gomes Júnior, regressa a Bissau. O antigo governante exilado em Portugal há mais de 5 anos voltará ao País após o Movimento "Para que os Filhos da Terra regressem a Casa" recolher milhares de assinaturas numa petição lançada no ano passado.

O Movimento manifestou aos Órgãos de Soberania esta intenção de fazer regressar ao País todos os guineenses exilados no estrangeiro.

Indira Correia BALDÉ,                                             em Bissau, para a Rádio Vaticano

 
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MOÇAMBIQUE: Falta de valores morais por detrás da violação dos Direitos Humanos no País

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Violação dos direitos humanos, associada à violência doméstica e aos crimes violentos, devido sobretudo à falta de valores, continua a ser preocupante em Moçambique.

A capital moçambicana, Maputo, acolheu esta semana, um seminário de reflexão sobre os direitos humanos. Trata-se de um evento que juntou académicos, activistas sociais, membros do governo e representantes das organizações da sociedade civil.

Violação dos direitos humanos, associada à violência doméstica e aos crimes violentos que assolam Moçambique, continua sendo preocupante para o país. Segundo o representante do Departamento dos Direitos Humanos no Ministério da Justiça, Assuntos Constitucionais e Religiosos, Albashir

Macassare, nada deve justificar a violência, e acrescenta: o fenómeno violência, não resulta do desconhecimento de leis que a penalizam, mas sim, da falta de valores morais.

Denúncia aos praticantes da violência

Albashir Macassare apela a todos para que se distanciem dos actos que configurem violação dos direitos humanos e que, em caso, de violência doméstica, tida como crime público em Moçambique, sejam denunciados os seus praticantes.

Reduzem casos de violência doméstica no país

Por seu turno, Graça Samo, representante do Fórum Mulher, organização não-governamental feminista, afirma que no que tange ao espectro da violência doméstica, Moçambique está num bom caminho, pois os casos tendem a reduzir.

De referir que o seminário sobre os direitos humanos, decorreu entre os dias 9 e 10 do mês em curso e tinha em vista reflectir sobre a situação dos direitos humanos em Moçambique, sua prevenção e combate, e foi organizado pelo Ministério da Justiça, Assuntos Constitucionais e Religiosos.

Hermínio JOSÉ,                                            Maputo, para a Rádio Vaticano 

 
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CABO VERDE: Governo reforça linha crédito de emergência com mais 50 mil contos

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O Conselho de Ministros reunido esta quinta feira, na cidade da Praia, aprovou a  resolução que reforça com mais 50 mil contos a linha de crédito de emergência criada, em novembro, no quadro do programa para fazer face ao mau ano agrícola.

Em conferência de imprensa, o Ministro da Presidência do Conselho de Ministros, Fernando Elísio Freire, disse que o reforço é destinado essencialmente à agricultura e pecuária.

Aquele governante confirmou ainda que o programa de mitigação do mau ano agrícola está a decorrer dentro do planeado.

Durante a reunião o Executivo aprovou também uma resolução que autoriza a sociedade ‘Mangue Empreendimentos’ a utilizar um trato de terreno de 2.649 metros quadrados, na orla marítima, em Tarrafal de Santiago, para a construção de um hotel de quatro estrelas com 75 quartos.

O Governo decidiu ainda dar um aval à empresa pública de Comunicação Social, a Rádio Televisão Cabo-verdiana (RTC), para a construção do seu edifício de raiz em São Vicente, dentro do quadro da modernização que se quer implementar no sector da comunicação social pública.

Rádio Nova/Emissora Cristã,                                    De Cabo Verde, para a Rádio Vaticano

 
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Pain hebdomadaire du catholique. Troisième dimanche ordinaire année B. Dimanche 21 janvier 2018. Par Ambassadeur Théodore C. LOKO

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I Traits définitoires du laïcat

Les laïcs constituent l’ensemble des chrétiens qui ne sont pas membres de l’ordre sacré et de l’ordre religieux (Lumen Gentium n° 31, cf. Can 207 §1) et qui, de par leur baptême, en leur qualité de fidèles, sont incorporés au Christ et intégrés au peuple de Dieu, d’où leur participation, à leur manière, à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ (cf. Can 204 §1).  "Tous les laïcs ont le devoir et le droit de travailler à ce que le message divin du salut atteigne sans cesse davantage tous les hommes de tous les temps et de tout l'univers" (Can 211).

La foi est un acte personnel : la réponse libre de l’homme à l’initiative de Dieu qui se révèle. Mais la foi n’est pas un acte isolé. Nul ne peut croire seul, comme nul ne peut vivre seul. Nul ne s’est donné la foi à lui-même comme nul ne s’est donné la vie à lui-même. Le croyant a reçu la foi d’autrui, il doit la transmettre à autrui. Notre amour pour Jésus et pour les hommes nous pousse à parler à autrui de notre foi. Chaque croyant est ainsi comme un maillon dans la grande chaîne des croyants. Je ne peux croire sans être porté par la foi des autres, et par ma foi, je contribue à porter la foi des autres (Catéchisme de l’Eglise catholique,Première partie, première section, chapitre troisième, article 1er).

II Textes du jour : Livre de Jonas 3, 1-5.10 ; Psaume : 24 ; 1 Corinthiens 7, 29-31 ; Marc 1, 14-20

III Commentaire

Les textes liturgiques de ce dimanche nous enseignent que l’appel à la Vie peut être lancé partout et peut être entendu de tous. Dieu est le Roide l’univers. Sa présence n’est pas limitée à un lieu, un pays ni à une religion. Elle est universelle. C’est pour cette raison qu’il nous envoie en mission d’évangélisation. Mais cette mission comporte des risques. Nous vivons dans une société qui n’aime pas entendre parler de Dieu ni de Jésus. Mais la bonne nouvelle doit être annoncée à tous car Dieu veut le salut de tous les hommes. Face à l’incroyance, la mal-croyance ou l’indifférence, nous ne pouvons pas rester passifs. Le  Pape François nous recommande de sortir vers les « périphéries » pour y annoncer le message du Christ.

Dans la première lecture, les habitants de Ninive sont en grand danger spirituel. Qui viendra les alerter et leur prêter secours ? Le Seigneur demande à Jonas d’aller à leur rencontre afin de les convaincre de se convertir. Contrairement aux premiers disciples qui vont suivre Jésus au premier appel (cf. évangile), Jonas refuse tout net et s’embarque sur un navire qui part dans la destination opposée. Les trois jours que Jonas passe dans le ventre d’une baleine et sa délivrance inespérée sont légendaires. Il lui faut cette expérience de mort et de salut pour faire confiance au Seigneur et, au deuxième appel, aller enfin à Ninive. Contre toute attente et contrairement à Jonas, les Ninivites croient aussitôt en Dieu ! Ce peuple réputé enraciné dans l’idolâtrie va immédiatement adopter une attitude pénitentielle et se convertir. La miséricorde du Seigneur leur est acquise. L’appel à la Vie peut être lancé partout et peut être entendu de tous.

L’apôtre Paul a vécu cette conversion (Deuxième lecture). Au départ, il était un persécuteur acharné des chrétiens. Mais sa rencontre avec le Christ l’a complètement transformé. Aujourd’hui, il vient nous rappeler que l’avenir tout proche de l’homme est dans le Christ ressuscité. Il nous recommande de prendre nos distances par rapport aux biens qui passent. C’est important car nous risquons d’être prisonniers de ce que nous vivons actuellement. Avec le Christ, le Royaume de Dieu est déjà inauguré. Il n’est pas encore pleinement accompli, mais il est déjà là. La vraie priorité c’est d’être entièrement tourné vers la rencontre définitive avec le Christ.

Dans l’Evangile, nous voyons qu’avec le Christ, la création est appelée à investir le septième jour de la Genèse, éternel sabbat, sans soir ni matin : le règne de Dieu est tout proche. Il est en germe expliquera-t-il avec la parabole du semeur (Mc 4) avant d’affirmer, en annonçant sa passion et sa résurrection : Parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le règne de Dieu venu avec puissance. Promesse qui s’adresse à la foule qu’il vient d’inviter à renoncer à elle-même pour le suivre : Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier si c’est au prix de sa vie ? (Mc 8, 31 - 9, 1). L’enjeu de nos existences terrestres est d’accueillir ce règne de Dieu et de permettre sa croissance. Jonas et les Ninivites nous ont ouverts la voie. Jésus vient nous saisir au cœur de notre quotidien, de notre savoir-faire, de nos relations. Il s’appuie sur ce réel, sur ces charismes : les pêcheurs du lac deviendront pêcheurs d’hommes. Laisser pour suivre Jésus n’implique pas nécessairement une séparation effective, mais une prise de distance intérieure, un regard autre, qui anticipe, comme Jésus vit Simon et André, puis Jacques et Jean. Jésus nous invite à nous laisser transformer de l’intérieur pour que ce quotidien porte tout son fruit. Et si nous pouvons le faire aussitôt (un des mots favoris de Marc !), c’est-à-dire sans retour sur nous-mêmes, notre bonheur en sera d’autant pus grand. Tous les fidèles du Christ ont " à régler comme il faut leurs affections pour que l’usage des choses du monde et un attachement aux richesses contraire à l’esprit de pauvreté évangélique ne les détourne pas de poursuivre la perfection de la charité " (LG 42). (CEC 2545).

 
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Magazine de la femme .Dimanche 07 janvier 2017

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Notre magazine sur l’engagement de la femme au sein de l’Eglise et dans la société a été consacré cette semaine à Nima Elbagir,  une journaliste soudanaise  et correspondante internationale de la télévision américaine CNN. C’est elle qui a apporté la preuve irréfutable de l’esclavage et la vente aux enchères de migrants en Libye. Une révélation qui continue de  susciter  des vagues  d’indignation et de dénonciation à travers le monde.  Avec quinze ans de métier derrière elle, Nima Elbagir est une journaliste aguerrie. Elle a réalisé des reportages et des enquêtes en Afrique ou au Moyen-Orient, dans des endroits souvent dangereux ou difficiles d'accès.  Au Liberia, en 2014, en pleine épidémie d'Ebola, la correspondante de CNN a été l'une des premières à enquêter sur place.  Elle s'est notamment rendue dans des zones placées en quarantaine. A Chibok, au nord-est du Nigeria, Nima Elbagir a couvert le rapt de plus de 200 écolières par le groupe terroriste Boko Haram.  « L’Afrique est au cœur de mes reportages et je m’efforce d’être à l’avant-garde de presque toutes les grandes nouvelles du continent. », avait-elle affirmé, laissant entendre  sa volonté d’informer malgré les risques. Sa carrière débute à Reuters en 2002, elle est une des premières à fournir des articles sur l'intérieur du Darfour. Dans son premier documentaire , « Meet the Janjaweed », elle obtient  un accès sans précédent à Mohammed Hamdan Dogolo, alias « Hemeti », l’un des principaux commandants  de la milice arabe,  Janjaweed,  au cœur des combats au Darfour.  Son courage dans les reportages l’a établie comme l’un des journalistes exceptionnels dans le monde entier.  Avec le nouveau reportage sur les migrants, la journaliste soudanaise a réussi à faire réagir les décideurs politiques, face au drame des migrants. Son tempérament intrépide lui a valu d'être récompensée par la Royal Television Society en 2016 pour son travail sur  le sort des jeunes qui se déplacent entre les continents , quasi-impossible à réaliser sans ses compétences linguistiques. Nima Elbagir est anglophone et arabophone. Elle doit sa double casquette à sa jeunesse passée entre le Royaume-Uni et le Soudan. Elle ne doit peut-être pas au hasard,  sa vocation et ce désir d'informer, de parler, de dénoncer, parfois au péril de sa propre vie. Sa mère, Ibtisam  Affan, a été la première éditrice du Soudan. Quant à son père, Ahmed Abdullah Elbagir, il fut le fondateur du journal El Khartoum, censuré à plusieurs reprises. Nima Elbagir est née en juillet 1978 à Khartoum.   À l'âge de trois ans, elle déménage au Royaume-Uni.  Et,  quand elle a huit ans, elle réaménage au Soudan.  Après six ans au Soudan, elle retourne  au Royaume-Uni.  Elle a suivi sa formation au Soudan et en Grande Bretagne. Elle parle couramment l'arabe et l'anglais. En 2008, elle a remporté deux prix de l'Association de la presse étrangère, l'histoire de l'actualité télévisée de l'année et le journaliste de l'année de l'émission.  Elle avait été nominée pour d'autres prix, notamment le prix Amnesty pour le journalisme sur les droits de l'homme et les One World Broadcast Awards. Elle est nommée Journaliste spécialisée de l’année 2016 par la Royal Television Society pour avoir  travaillé dans les endroits les plus sombres et les plus difficiles au cours des douze derniers mois. Les juges ont estimé que  la gagnante a fait preuve d'une grande détermination et d'un grand courage, ainsi que d'une profonde humanité.  Les maltraitances contre les  migrants  en Libye n’étaient pas un secret mais, il a fallu les images filmées en caméra cachée par Nima Elbagir pour que la communauté internationale réagisse et témoigne son  indignation.

Marie José MUANDO BUABUALO, Radio Vatican/Français-Afrique

 
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Revue de la presse catholique africaine. Dimanche 14 janvier 2018

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Cette revue de la presse catholique africaine nous conduit d’abord en République Démocratique du Congo.

« Le 31 décembre déclaré Journée des Martyrs de l’Accord de la Saint-Sylvestre », Titre l’agence de Presse DIA de la République Démocratique du Congo.  L’agence nous informe qu’une  messe a été dite le vendredi 12 janvier 2018 par le Cardinal Monsengwo en mémoire des victimes de la répression violente de la  marche pacifique du 31 décembre 2017. « Dans son homélie plusieurs fois interrompue et  frénétiquement applaudie, Monseigneur Donatien Bafwidisoni, évêque auxiliaire de Kinshasa, a salué la mémoire de ceux qu’il a qualifiés de  Héros de la démocratie, a réconforté les familles des victimes décédées pour une cause juste »,  Peut-on lire.

Dans la rubrique économie, DIA rapporte que la Belgique préfère aider les ONG congolaises et se méfie du gouvernement jusqu’aux élections. L’agence de presse catholique précise que cela fait suite à la situation politique qui prévaut dans le  pays.

« Que sont devenus les présidents en exil », s’interroge le bihebdomadaire catholique LA SEMAINE AFRICAINE du Congo. Pour le bihebdomadaire catholique beaucoup s’interroge sur ce que sont devenus les présidents africains déchus. « Il ne sont pas nombreux, les chefs d’Etat du continent qui savent  partir à temps, à l’instar de Léopold Sédar Senghor au Sénégal, ou de Julius Nyerere en Tanzanie » écrit LA SEMAINE AFRICAINE détaillant que le bon exemple de ces derniers enseignait pourtant qu’il a bien une vie après le pouvoir. En revanche, constate LA SEMAINE AFRICAINE, les présidents chassés par des coups d’Etat ou emportés par des révolutions ont une vie beaucoup moins confortable, en prison ou en exil. Le bihebdomadaire cite en exemple le tunisien, Zine El-Abidine Ben Ali ou encore l’ivoirien  Laurent Gbagbo.

Dans ses  colonnes consacré à la société LA SEMAINE AFRICAINE parle de magazines inondé au centre-ville de Brazzaville. Tristesse et désolation, ce sont les qualificatif qu’utilise le bihebdomadaire pour décrire les sentiments après la  pluie qui s’est abattue sur Brazzaville, le dimanche 07 janvier 2018.

Le mensuel catholique togolais LAFIA nous propose de redécouvrir  l’homélie de Mgr Dominique  Guibole évêque du diocèse  de Dapaong  à la messe de nuit de Noël. On peut retenir entre autres de cette homélies,  le sens du mystère de Noël, le mystère de la nativité, l’exhortation  de l’évêque de Dapaong à la prière en faveur du Togo, la conversion des cœurs pour un réel vivre ensemble.

Par ailleurs LAFIA nous propose également le mémorial de l’année 2017 du Diocèse de Dapaong. Pour le Père Pierrot Mindiguilabe, cité par le mensuel catholique,  ce mémorial  est une manière de rendre grâce à Dieu, de constater les erreurs, afin de mieux se mettre au service des lecteurs.

On retiens dans ce bilan que l’année avait débuté avec euphorie, la nomination du nouvel évêque du diocèse Mgr Dominique Guigbile.

Cédric MOUZOU, SJ,  Radio Vatican/Français-Afrique

 
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