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23/05/2018

De nous à vous - From us to you - De nós para vós

De vous à nous - From you to us - De vós para nós

De nous à vous - From us to you - De nós para vós



Catéchèse du Pape (23/05/2018)/Pope’s catechesis (23/05/2018)/Catequese do Papa (23/05/2018)

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Speaker : Frères et sœurs, en ces jours suivant la solennité de la Pentecôte, nous nous rappelons que c’est seulement l’Esprit du Christ qui peut nous donner d’être le sel de la terre et la lumière du monde, en fidélité à la mission confiée par Jésus à ses disciples. Et c’est le don que nous recevons dans le sacrement de la Confirmation. Renaître à la vie divine par le Baptême est le premier pas. Il faut ensuite se comporter en enfant de Dieu, se conformer au Christ qui agit dans l’Église pour être associé à sa mission dans le monde. C’est à cela que pourvoit l’onction de l’Esprit Saint dans la Confirmation. Les évangiles témoignent que Jésus, depuis sa conception virginale, est rempli de l’Esprit Saint et qu’il est aussi la source de l’Esprit promis par le Père. Ainsi, le souffle du Christ ressuscité remplit de vie les poumons de l’Église et permet aux disciples de proclamer les merveilles de Dieu. Si, dans le Baptême, c’est l’Esprit Saint qui nous plonge en Christ, dans la Confirmation, c’est le Christ qui nous remplit de son Esprit : il fait de nous ses témoins, en nous consacrant et en nous rendant participants de sa vie et de sa mission. Le témoignage chrétien consiste à faire tout ce que l’Esprit du Christ nous demande, en nous donnant la force de l’accomplir.

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Saint-Père : 

Sono lieto di salutare i pellegrini provenienti dalla Francia, dal Gabon, dal Canada e da vari paesi francofoni, in particolare i membri della Milizia Christi e i giovani di Neuilly, Châteaubriant e Parigi. Possa la testimonianza resa dai confermati rendere manifesta la ricezione dello Spirito Santo e la docilità alla sua ispirazione creativa! Dio vi benedica!

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Speaker : Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France, du Gabon, du Canada et de divers pays francophones, en particulier les membres de la Militia Christi et les jeunes de Neuilly, de Châteaubriant et de Paris. Que le témoignage rendu par les confirmés manifeste la réception de l’Esprit et la docilité à son inspiration créatrice ! Que Dieu vous bénisse !

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Speaker : Dear brothers and sisters: In these days following the Church’s celebration of the gift of the Holy Spirit at Pentecost, our catechesis turns to the sacrament of Confirmation, which “confirms” the grace of our Baptism and “anoints” us with the Spirit to bear witness to Christ before the world.  Jesus himself, filled with the Holy Spirit, carried out his mission as the Lord’s Anointed, and after his death and resurrection, bestowed the Spirit upon his disciples, who went forth from the Upper Room to proclaim God’s mighty works (cf. Acts 2:11).  As Christ was anointed by the Spirit at his baptism in the Jordan, so at Pentecost the Church received the Spirit in order to carry out her mission of preaching the Gospel to the ends of the earth.  In Confirmation, Jesus fills us with his Spirit and makes us sharers in his own life and mission, in accordance with the Father’s saving plan.  May this sacrament strengthen us to be ever docile to the promptings of the Holy Spirit, as we strive in all our actions and words to live fully the new life received in Baptism and to advance the Church’s mission in the world.

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Holy Father : 

Saluto i pellegrini di lingua inglese presenti all’Udienza odierna, specialmente quelli provenienti da Inghilterra, Galles, Irlanda, India, Filippine, Russia, Vietnam, Canada e Stati Uniti d’America. Nella gioia della Pentecoste, appena celebrata, invoco su di voi e sulle vostre famiglie l’effusione dello Spirito Santo. Il Signore vi benedica!

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Speaker : I greet the English-speaking pilgrims and visitors taking part in today’s Audience, particularly those from England, Wales, Ireland, India, Philippines, Russia, Vietnam, Canada and the United States of America. In the continuing joy of our celebration of Pentecost, I invoke upon you and your families a rich outpouring of the gifts of the Holy Spirit.  May the Lord bless you all!

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Locutor: A recente celebração da solenidade de Pentecostes é uma ocasião propícia para refletir sobre o sacramento da Crisma, também chamado da Confirmação. Os nomes usados para designar este sacramento se referem ao seu efeito: confirma o Batismo e reforça a sua graça ao fazer-nos receber o Espírito Santo mediante a unção do óleo do Crisma – termo relacionado com o nome de Cristo, que significa ungido com o Espírito. Se ao sermos batizados, nos é concedida a vida divina que nos chama a viver como filhos de Deus, configurados com Cristo, a Crisma nos impulsiona a partilhar a missão de Cristo no mundo, consumando a vida pela santificação dos homens para glória de Deus. É o próprio Cristo que envia o seu Espírito sobre nós: esta infusão nos converte em suas testemunhas verdadeiras, como sal da terra e luz do mundo, ou seja, com a força do alto que recebemos, somos chamados a fazer somente e tudo aquilo que o Espírito de Cristo nos pede, concedendo-nos a graça de o realizar.

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Santo Padre: 

Cari pellegrini di lingua portoghese, rivolgo un cordiale benvenuto a tutti, in particolare ai gruppi venuti dal Portogallo e dal Brasile. Ricordatevi di ringraziare il Signore per il dono del sacramento della Cresima, chiedendogli che vi aiuti a vivere sempre da veri cristiani, per confessare dappertutto il nome di Cristo! Scenda su di voi la Benedizione del Signore!

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Locutor : Queridos peregrinos de língua portuguesa: uma cordial saudação de boas-vindas para todos, particularmente aos grupos vindo de Portugal e do Brasil. Lembrai-vos de agradecer ao Senhor pelo dom do sacramento da Crisma, pedindo-Lhe que vos ajude a viver sempre como verdadeiros cristãos, confessando por todo o lado o nome de Cristo! Desça sobre vós a Bênção do Senhor!

 
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Le président du Bénin, Patrice Talon, reçu par le Pape

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Patrice Talon, le président de la République du Bénin, a effectué sa première visite au Vatican ce vendredi 18 mai 2018.

Le Saint-Père a accordé ce vendredi 18 mai 2018, une audience privée au Président de la République du Bénin, M. Patrice Talon qui s’est entretenu par la suite avec le Cardinal-Secrétaire d’Etat Pietro Parolin, qui avait à ses côtés Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États.

Les entretiens ont été l’occasion d’évoquer les bonnes relations existantes entre le Saint-Siège et le Bénin, renforcées par l’Accord bilatéral signé à Cotonou le 21 octobre 2016. Il a aussi été souligné la contribution positive de l’Église catholique à la société béninoise, en particulier dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la promotion humaine.

Autres sujets de discussion : la situation socio-économique du pays, avec une référence particulière à certains thèmes d’intérêt commun, comme le développement, la lutte contre la pauvreté, les réformes menées actuellement dans le pays et l’importance du dialogue interreligieux. Les échanges ont également abordé certains thèmes de caractère international, en se référant principalement aux défis qui concernent actuellement la région de l’Afrique de l’Ouest.

M. Talon a voulu par la suite, nous décrire lui-même, dans un entretien qu’il nous à Vaticanews, sa visite chez le Saint-Père. Revenant sur les points essentiels, il n’a pas manqué de dire son bonheur, sa grâce de rencontrer le Pape en tant que président de la République du Bénin, mais aussi comme chrétien. «Pour moi c’était un jour de grâce et ça c’est très bien passé. J’ai eu le grand plaisir de découvrir la richesse du Vatican, la grandeur et la beauté des lieux. La grandeur de l’homme ,de notre Pape», a déclaré le Président Talon, qui a ajouté avoir eu le cœur battant, «parce ce que vous imaginez dans vos rêves les plus lointains, on ne pensait pas avoir l’occasion un jour de se retrouver au Vatican en face du Pape».

“ Chrétien depuis mon enfance ”

Le Président Béninois a indiqué qu’il a été baptisé chrétien depuis mon enfance, et qu’il a été chez le Pape notamment pour lui-même, pour sa foi, pour sa partie religieuse.

«Vous savez le Benin est un pays très religieux. Nous avons 3 grandes religions, chrétiennes en générale dont le catholicisme, l’Islam et puis les religions endogènes. Mais nous avons tous un peu l’esprit chrétien dans le pays. Les valeurs de l’Eglise catholique sont partagées par tout le monde. En cela la visite du président au Pape est un évènement national».

M. Talon a indiqué, qu’avec le Pape, il avait parlé politique, religion, philosophie, et reforme. «Vous savez le Pape est un réformateur, il nous a encouragé à travailler pour le changement des paradigmes, pour la mutation de l’Afrique, de nos pays afin que le développement social, humain, économique soit une réalité».  

Commémoration des 10 ans de la mort du Cardinal Gantin    

Pour lui, cette visite au Vatican arrive aussi au moment où l’on commémore le 10e anniversaire du décès du Cardinal Bernadin Gantin. «Cette date (de la visite chez le Pape) a été fixée par le Vatican, je ne sais pas si c’est à dessein, mais j’ai le bonheur de constater que c’est dans cette période où nous célébrons un fils du Bénin. Je dois avouer notre fierté d’avoir eu cet grand homme qui a servi l’Eglise et le monde».  

Nouvelles religions au Bénin

«En tant que chrétien catholique, a affirmé le président béninois,  je peux déplorer l’évolution des églises qui peuvent entrainer certaines confusions, mais en tant que président  de la République, j’ai le devoir de satisfaire cette mission en faisant abstraction de mes propres intérêts d’appartenance à une religion. Ce n’est pas facile mais nous agissons pour éviter les conflits, les affrontements, de sorte que chacun puisse vivre sa soi en respectant l’autre. Ce n’est pas évident (…) Je ne sais pas si c’est ce qu’il faut appeler un schiisme, qui est apparu au sein de l’Eglise catholique béninois. (…) Ce sont des choses qui relèvent de l’histoire des religions. Cela est peut-être à déplorer lorsque nous sommes concernés, mais c’est l’histoire du monde, de l’humanité. Notre rôle est de veiller à ce que ça n’entraine pas des affrontements. Nous y veillons».

M. Talon faisait allusion à une secte du Bénin qui a élu un Pape (Christophe XVIII) et nommé des cardinaux, des évêques.

Jean-Pierre Bodjoko, SJ - Cité du Vatican

 
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Vatican Radio Communiqué/Communiqué Radio Vatican/Comunicado da Rádio Vaticano

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If you are listening to us on Shortwave, we would greatly appreciate a short report from you on the quality of our programs and of the signal reaching you. Please address your report to: The Africa Promotions Office for Africa, Vatican Radio, 00120 Vatican City.

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Nous demandons à nos auditeurs qui nous suivent sur les Ondes courtes de bien vouloir nous faire parvenir un rapport d’écoute sur la qualité de la réception de nos programmes, à l’adresse du Bureau de Promotion-Afrique de Radio Vatican, 00120 Cité du Vatican.

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Pedimos aos nossos ouvintes que nos escutam em Ondas Curtas que nos enviem um relatório de escuta sobre a qualidade da recepção dos nossos programas, escrevendo ao seguinte endereço do Serviço de Promoção-África da Rádio Vaticano, 00120 Cidade do Vaticano.

 
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Avis pour les radios catholiques africaines et les auditeurs de Radio Vatican/ Notice to Catholic Radio Stations in Africa and listeners of Vatican Ra

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Radio Vatican avait produit en 2011 un album musical, Afrika tenda amani (fais la paix, Afrique), avec le concours de quelques artistes musiciens africains dont Papa Wemba de la République démocratique du Congo et Bonga d’Angola. Cet album qui accompagne l’exhortation post-synodale Africae munus, reflète les thèmes de la Deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques (réconciliation, justice et paix), a été expédié à toutes les radios catholiques africaines par le canal des Pères Evêques diocésains auxquels Radio Vatican a fait parvenir 3 copies.

Si jamais une radio n’a pas encore reçu une copie de cet album, elle peut nous écrire (africa@spc.va) pour nous en demander. De même, nous disposons de quelques exemplaires pour nos auditeurs qui en feront la demande. Mais la quantité est fort limitée.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsable du Bureau de Promotion de Radio Vatican pour la zone Afrique

E-mail : africa@spc.va

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In 2011, Vatican Radio produced a music album titled Afrika tenda amani (Make Peace, Africa), with the help of a few African musicians including Papa Wemba of the Democratic Republic of Congo and Bonga from Angola. Three copies of the CD album, which accompanied the publication of the post-synodal exhortation Africae munus  and reflects on the themes of the Second Special Assembly for Africa of the Synod of Bishops (reconciliation, justice and peace) was sent to all  Catholic radio stations in Africa through the local bishops.

If your radio station has not yet received a copy of this album, please write to africa@spc.va to request a copy. Also, we have a limited number of copies for our listeners who may also send their requests to the above email address.

Fr. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Head of the Promotions Office for Africa

Vatican Radio

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A Rádio Vaticano tinha produzido em 2011 um álbum musical denominado Afrika Tenda Amani (faz a paz, África), com a participação de alguns artistas músicos africanos, dentre os quais Papa Wemba da República Democrática do Congo e Bonga de Angola. Este álbum, que acompanha a Exortação pós-sinodal Africae Munus reflecte os temas da Segunda Assembleia Especial para a África do Sínodo dos Bispos (reconciliação, justiça e paz), e foi enviado a todas as Rádios Católicas africanas através dos Senhores Bispos Diocesanos aos quais a Rádio Vaticano fez chegar três cópias.

Se por acaso alguma Rádio ainda não recebeu uma cópia deste álbum, podem nos escrever (africa@spc.va) para solicitá-lo. Da mesma forma, também dispomos de alguns exemplares para os nossos ouvintes que o solicitem. Mas a quantidade é muito limitada.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsável do Departamento de Promoção da Rádio Vaticano, para a região África

E-mail: africa@spc.va

 
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Nos fréquences en KHz sur les Ondes courtes (Heure en Temps universel)/ Our frequencies in KHZ on Short Waves (Universal Time)/As nossas frequências e

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Anglais-Afrique/ English-Africa/Inglês-África :

16:30 : 7360 - 15565

20 :00 : 7360 - 9670 

Français-Afrique/French-Africa/Francês-África :

17 :00 : 13830- 15565

20 :30 : 7360 - 9670 

Portugais-Afrique/ Portuguese-Africa/Português-África :

18 :00 : 15565

Kiswahili :

16 :00 : 7360 - 15565

 

NB:

Partout dans le monde, on peut suivre nos programmes à travers notre site internet www.radiovaticana.va.  De même, on peut suivre en direct les images des événements, des cérémonies du Pape sur notre Player video live dont le lien se trouve sur notre site internet.

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Please note that you can follow our programmes at all times, day and night the world over. Just go to www.radiovaticana.va. Also you can follow a live video coverage of Papal events by clicking on the video player on the website.

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Em todo o mundo é possível seguir os nossos programas através do nosso sito internet www.radiovaticana.va Do mesmo modo, se podem também seguir in directo as imagens dos acontecimentos e cerimónias do Papa  no nosso Player vídeo ao vivo, cujo link também se encontra no nosso sito internet.

 
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Liens pour écouter les podcast de nos émissions/Links to listen our podcast

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Programme Français-Afrique :  

http://media01.vatiradio.va/podmaker/podcaster.aspx?c=FRANCESE_AFRICA

English for Africa programme:

http://media01.vatiradio.va/podmaker/podcaster.aspx?c=INGLESE_AFRICA

Portuguese programme for Africa:

http://media01.vatiradio.va/podmaker/podcaster.aspx?c=PORTOGHESE_AFRICA

 
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PROGRAMME FRANÇAIS-AFRIQUE : SUIVEZ-NOUS SUR FACEBOOK

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En plus de notre site internet, vous pouvez aussi suivre de nos nouvelles sur Facebook à l’adresse : Radio Vatican Français-Afrique. Cliquez sur "j'aime" pour interagir.

Nous vous annonçons que d’ici quelques jours, notre page Facebook va intégrer la Page globale de Vatican News, dans le cadre de la Réforme des médias. C’est donc seulement le nom de la Page qui va changer mais vous continuerez à avoir les mêmes nouvelles et informations, si pas un peu plus. Gardons donc contact.

 
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Change of e-mail address/ changement d’adresse électronique

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Hello!

The e-mail address africa@vatiradio.va will not be valid after the 25 September 2017. Kindly send your messages using the new e-mail address: africa@spc.va from now onwards.

Best regards

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Salut!

L’adresse électronique africa@vatiradio.va ne sera plus opérationnelle après le 25 septembre 2017. Prière d’envoyer dorénavant vos messages à la nouvelle adresse : africa@spc.va

Salutations cordiales

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Bom dia,

O endereço electrónico africa@vatiradio.va vai deixar de funcionar a partir do dia 25 de Setembro de 2017. Pedimos o favor de, a partir desse dia, enviar as mensagens para o novo endereço: africa@spc.va

Saudações cordiais

 
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Adresse utile pour Radio Vatican/Useful contact of Vatican Radio/Endereço

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P. Jean-Pierre BODJOKO, SJ

Responsable Bureau de Promotion-Afrique/Head of Africa’s Promotion Office/ Responsável

Sector de promoção-Afrique

e-mail: africa@spc.va

Tel : +39.06.698.83366

 
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De vous à nous - From you to us - De vós para nós



Cardinal Onaiyekan urges grieving Nigerians to embrace forgivenes

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The Archbishop of Abuja, Cardinal John Onaiyekan, has said the country risks descending into anarchy if the Government of Nigeria does not act decisively to end the spate of killings across the country.

The government needs to do more to protect lives

In a brief interview with Vatican News, Tuesday, Cardinal Onaiyekan said the Federal Government of Nigeria must protect lives and ensure that the country does not degenerate into anarchy due to killings by militant groups. The Cardinal was speaking from Nigeria’s Diocese of Makurdi where he attended the burials of two priests and 17 parishioners killed on 24 April by suspected Fulani herdsmen. The priests and parishioners were gunned down in Church as they attended Holy Mass at the St. Ignatius parish of Ukpo-Mbalom, in Benue State.

Nigeria has, in recent years, witnessed similar killings of citizens at the hands of heavily armed herdsmen or Islamist militants such as Boko Haram.

A horrific massacre that will not be forgotten

Speaking before the burials, Cardinal Onaiyekan spoke of the “horrific massacre which will not be forgotten for a long time.” He nonetheless urged grieving Nigerians to embrace forgiveness and avoid reprisals.

About 50 Nigerian Bishops attended the burials.

Those slain are martyrs of the Church

The Bishop of Makurdi Diocese, Wilfred Anagbe, said the two priests killed together with their parishioners had died as martyrs of the Church. Bishop Anagbe explained that it was for this reason that the Diocese had decided to bury Fathers Felix Tyolaha and Joseph Gor together with their parishioners at the ‘Se Sugh Marian Pilgrimage Centre in Ayati.

There were emotional scenes as the white caskets of the victims were taken out for burial. Security was tight at the burial grounds and restricted to persons cleared by security agencies.

Unprecedented prayer protests across Nigeria

On the same day elsewhere in Nigeria, as the burials were taking place in the Diocese of Makurdi, 54 cities of Nigeria witnessed several prayer protests described as, “The March for Life.” Catholics were joined en masse by other Christians and took to the streets of Nigeria to drive their message home. The protestors carried placards emphasising the sacredness of life. The demonstrators wanted to send a message to authorities to do more to protect citizens from similar killings. There were also placards that called on President Muhammadu Buhari to step down for failing to assure the security of citizens.

Nigerian Vice President, Yemi Osinbajo, who attended the burial ceremony, assured Nigerians that the killers would be punished. He said his Government was determined to put an end to killings. 

Paul Samasumo – Vatican city

 
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RD CONGO : Le nouvel évêque de Kenge a été installé

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Mgr Jean-Pierre Kwambamba, ancien évêque auxiliaire de Kinshasa, ancien cérémoniaire pontifical et official à la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements a été intronisé dans le diocèse de Kenge.

Le dimanche 20 mai 2018, en la fête de Pentecôte, l’Eglise-Famille de Dieu qui est à Kenge, à environ 300 kilomètres de la capitale Kinshasa, était en liesse : Mgr Jean-Pierre Kwamba, récemment nommé à la charge pastorale de Kenge a été installé au cours d’une grande célébration eucharistique  présidée dans sa première partie par l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo, sur le parvis de la cathédrale Mwense Anuarite de Kenge.

Onze évêques ont concélébré dont le prédécesseur de Mgr Kwambamba, Mgr Jean-Gaspard Mudiso. Quelque 600 prêtres concélébrants sont venus du diocèse de Kenge mais aussi des diocèses voisins et proches de Kisantu, Popokabaka, Kikwit, Idiofa, Inongo et Kinshasa. Mgr Jean-Pierre Tafunga, archevêque de Lubumbashi, était là avec l’archevêque coadjuteur de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo. Louis Nzala de Popokabaka, Timothée Bodika de Kikwit, Donatien Bafuidinsoni qui sera installé dimanche prochain 27 mai à Inongo était là aussi tout comme Edouard Kisonga, évêque auxiliaire de Kinshasa et deux autres évêques émérites :Marie-Edouard Mununu de Kikwit et Louis Mbwol d’Idiofa.

La lettre de nomination du Saint-Père François traduite en français et en langue locale kikongo a été lue en latin par le secrétaire et chargé d’affaires de la nonciature apostolique, Mgr Zoomer. Le Saint-Père reconnaît notamment la douceur d’âme du prêtre Jean-Pierre Kwambamba, qui a notamment servi l’Eglise pendant 11 ans dans la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements avant de devenir depuis 2015 évêque auxiliaire de Kinshasa.

Mgr Kwambamba a rendu hommage au Saint-Père et à Mgr Mudiso, son prédécesseur et au Cardinal Monsengwo auprès de qui il aura effectué comme un apprentissage. Dans l’homélie, le nouvel évêque de Kenge a surtout invité le peuple de Dieu et le clergé de Kenge à l’unité dans l’Esprit-Saint.

Pendant cette intronisation du nouvel évêque, chaque prêtre diocésain de Kenge s’est agenouillé devant l’évêque et lui a promis obéissance. Deux religieuses de la congrégation diocésaine de Marie, Reine de la paix l’ont fait également, ainsi que quatre délégués des fidèles laïcs.

Après la cérémonie des cadeaux offerts au nouvel évêque, la messe s’est clôturée avec une série d’allocutions. On notera, par exemple, que le Cardinal Laurent Monsengwo, et le vice-président de la Conférence épiscopale, l’archevêque coadjuteur de Kinshasa et vice-président de la Conférence épsicopale nationale du Congo, Mgr Fridolin Ambongo et le nouvel évêque de Kenge lui-même ont salué la présence nombreuse des autorités politiques dont le représentant du chef de l’Etat Joseph Kabila. Leur présence doit signifier la volonté d’une collaboration loyale entre l’Eglise et l’Etat, ont estimé les évêques.

Nous prions pour vous, priez aussi pour nous. Courage ! a dit le Cardinal Monsengwo à Mgr Jean-Pierre Kwambamba. Aimez votre pasteur, écoutez-le, soutenez-le, a souhaité Mgr Ambongo, s’adressant au clergé et au peuple de Dieu.

Grande responsabilité

Pour Mgr Kwambamba, c’est toujours une grande responsabilité, être évêque, et de façon particulière, évêque diocésain. Il estime que les trois années qu’il a passé dans l’archidiocèse de Kinshasa,  comme évêque auxiliaire, l’aideront certainement dans le ministère que le Pape François vient de lui confier. « Certainement il y aura beaucoup de défis, mais je pense que nous avons été initié, nous avons acquis des éléments pour affronter les différentes situations qui se présenteront devant nous », a indiqué Mgr Kwambamba avant la cérémonie d’intronisation. Il compte pour cela sur la grâce de Dieu, et le concours aussi bien du clergé local, des consacrés que des fidèles laïcs de son diocèse.

Signification de ses armoiries

Les armoiries du nouvel évêque de Kenge sont composées de 12 étoiles, d’une harpe et aussi d’un cours d’eau, un ruisseau. Les 12 étoiles, font référence aux 12 étoiles de l’Apocalypse, où l’on parle d’une femme entourée de12 étoiles. « Ces 12 étoiles renvoient à la Vierge Marie », reconnait-il pour signifier qu’il voudrait que tout son ministère soit entouré de la protection de la Vierge Marie.

Quant à la harpe et à la cours l’eau, elles renvoient davantage à sa devise épiscopale : Misericordia et Gaudium. L’eau rappelle la miséricorde et la harpe la joie. « Pour moi c’était évident, la miséricorde évoque même la nature de Dieu. Il faudra que nous en prenions conscience, que nous sommes là que par amour, parce que Dieu nous fait miséricorde. Cette miséricorde que nous avons reçu gratuitement, sans mérites de notre part. Nous avons reçu gratuitement , il faudra que nous le donnions gratuitement mais dans la joie », a expliqué Mgr Kwambamba.

Jean-Pierre Bodjoko, SJ (Avec Jean-Baptiste Malenge, OMI) - Cité du Vatican

 
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Les évêques camerounais préoccupés par la situation sociopolitique de leur pays

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À quelques jours de la célébration de la fête de l’Unité Nationale du Cameroun et de la Solennité de la Pentecôte, le 20 mai 2018, les évêques camerounais ont publié, le 16 mai, un nouveau message intitulé : « Cri de détresse des évêques du Cameroun »

Dans ce message daté du 16 mai 2018,  les évêques du Cameroun unis d’un même cœur et interpellés par la crise socio-politique qui prévaut dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest du pays, estiment qu’une médiation s’impose pour une sortie de crise.

Ils expriment leurs compassions et leurs solidarités à toute les victimes de ces violences et ils n’oublient pas de prier pour elles.

Une crise qui met en danger  la vie de personnes, la sécurité des biens et la cohésion sociale, comme l’ont déjà rappelé les évêques. Il s’agit  d’un appel plus que pressant pour trouver une issue à cette  crise qui secoue le pays depuis 2016.

“ Ce cri de détresse traduit la détresse des populations et la souffrance de nos Frères. Nous sommes un seul pays. Donc, ce sont les camerounais qui s’entretuent et qui se battent contre eux-mêmes. (…) Je crains que nous ne soyons pas loin d’une guerre civile, ” affirme Mgr Samuel Kleda

Intégralité du message

« J'ai entendu les cris de mon Peuple » ! Exode 3, 7

A tous les Camerounais et aux Hommes de bonne volonté !

CRI DE DETRESSE DES EVEQUES DU CAMEROUN

Nous, Evêques du Cameroun, unis d'un même coeur, sommes une fois de plus interpelés par la crise socio-politique qui prévaut dans les deux Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

En effet, depuis octobre 2016, les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest vivent des situations difficiles, marquées par des violences inhumaines, aveugles, monstrueuses, et une radicalisation des positions qui nous inquiètent.

Nous sommes solidaires et compatissants avec toutes les victimes de ces violences, et nous prions pour elles.

Dans nos messages antérieurs, Nous attirions déjà l'attention sur cette crise qui met en danger la vie des personnes, la sécurité des biens et la cohésion sociale.

A tous les Camerounais, Nous lançons ce cri de détresse au Nom de Dieu le Père Tout Puissant : Cessons toutes formes de violences et arrêtons de nous entretuer ; nous sommes tous frères et sœurs, reprenons le chemin du dialogue, de la réconciliation, de la justice et de la paix.

Nous, Evêques du Cameroun, estimons qu'une médiation s'impose maintenant pour une sortie de crise ; épargnons notre pays, le Cameroun, d'une guerre civile inutile et sans fondement.

Que l'Esprit de Pentecôte, que nous invoquons cette semaine, touche nos cœurs et nous entraîne sur le chemin de la paix et de l'unité.

Fait à Yaoundé, le 16 mai 2018

Cédric Mouzou, SJ - Cité du Vatican

 
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Nigerian Catholics in nationwide peaceful, prayer protests

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‘Armed’ only with Rosaries, Catholics in 54 cities across Nigeria, Tuesday, have been marching in what is being called the “March for Life.” The "March for Life" coincides with the burial of 17 parishioners and two Catholic priests slain by suspected herdsmen, in the Diocese of Markudi, on 24 April.

March for Life

Nigeria’s Archdiocese of Abuja Director of Communications, Fr. Patrick Alumuku has told Vatican News that the March for Life, announced by the Catholic Bishops’ Conference of Nigeria is in solidarity with the two priests and 17 parishioners killed on 24 April as well as many other victims of terrorism in Nigeria. Fr. Alumuku who is the ad hoc Chair of the March for Lifein the capital city of Abuja said the two priests, Fr Joseph Gor and Fr Felix Tyolaha were brutally murdered together with parishioners, as Holy Mass was ending, at the St. Ignatius parish of Ukpo-Mbalom, in Benue State.

Marching and reciting the Rosary

Local Nigerian media report that there was a palpable sense of tension particularly in Benue state where the priests and parishioners were killed. Security personnel have been reassuring residents and say that they have reinforced security. They repeatedly assured that the marchers and the burial site would be safe.

Nigerian Bishops told Nigerian Catholics in all cities to come ‘armed’ only with their Rosary beads and Candles.

Bishops denounce insecurity in the Middle Belt of the country

Speaking in an exclusive interview, with Vatican News in Rome, a day after the Makurdi attack, four Bishops from the Middle Belt of Nigeria – Wilfred Anagbe, CMF of Makurdi Diocese; Peter Adoboh, the Bishop of Katsina-Ala; William Avenya, the Bishop of Gboko and Michael Ekwoy Apochi, the Bishop of Otukpo told Paul Samasumo that terrorists and mercenaries had infiltrated the herdsmen. They described the attacks at the Church as, “horrendous, barbaric and satanic.” They wondered how such deadly attacks could occur in broad-daylight and culprits never made to account for their actions.

Paul Samasumo – Vatican city

 
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MMESSAGE DE L’ASSEMBLÉE ÉPISCOPALE PROVINCIALE DE BUKAVU (ASSEPB)

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Nous refusons de mourir 

« Non je ne mourrai pas je vivrai » (Ps 117,17)

Message des Évêques membres de l’ASSEPB aux fidèles catholiques, à la population congolaise et aux hommes de bonne volonté

Préambule

Nous, Archevêque et Évêques membres de l’Assemblée Épiscopale Provinciale de Bukavu (ASSEPB), avons tenu notre session ordinaire à Goma du 14 au 20 mai 2018. Nous saluons les fidèles chrétiens du diocèse de Goma ainsi que tous nos frères et sœurs congolais du Nord Kivu. Nous remercions la communauté ecclésiale et citoyenne de l’accueil chaleureux réservé à notre délégation par l’Evêque du diocèse de Goma, les fidèles catholiques, ainsi que par les autorités publiques.

Nous avons particulièrement apprécié la visite du Vice-Gouverneur du Nord Kivu ainsi que du président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENl).

Nous avons passé entre autres en revue, la situation socio-pastorale de nos différents diocèses, notamment les joies et les peines des populations en général et des fidèles chrétiens en particulier. La présente exhortation est le fruit de ces échanges entre nous.

Nos joies

Nous, vos Pasteurs, sommes témoins de la croissance spirituelle et du désir de promotion humaine de nos populations à travers différentes localités du Nord Kivu, du Sud Kivu et du Maniema. Nos voyages apostoliques se fixent pour objectif d’annoncer le Christ ressuscité qui donne vie. La joie pascale continue, en effet, à maintenir le feu de l’Esprit au milieu de nos cendres, comme en témoigne la construction de la cathédrale dans le diocèse de Goma. De manière particulière, nous gardons en mémoire la participation massive des jeunes aux Journées diocésaines des jeunes telles que celle de Goma qui a rassemblé jusqu’à 23.000 jeunes de différents diocèses de I’ASSEPB ainsi que des pays voisins. C’était le 25 mars 2018, le dimanche des rameaux marquant le début de la semaine sainte.

Nous nous réjouissons pareillement, sur le plan social, de l’amélioration de la voirie urbaine dans certaines de nos villes parmi lesquelles Goma et Kindu.

Sur le plan sécuritaire, une relative tranquillité est palpable dans quelques localités et favorise le déplacement des populations dans le train quotidien de lutte pour la survie, notamment autour de Bukavu et de Mwenga et, depuis quelques semaines, dans la plaine de la Ruzizi.

Surtout, nous nous félicitons du respect du calendrier par la classe politique congolaise sur les dates précises des élections générales, fixées au23 décembre 2018. Encore qu’au regard de certains atermoiements et de certaines manœuvres dilatoires, il n’y a guère de garantie que ces élections auront bien lieu sans entraves aux dates programmées ! Tenons bon et allons vite aux élections (Cf. Message de la CENCO).

Nos inquiétudes

a) Tentatives du démembrement du Nord-Kivu

De façon particulière, dans le Nord Kivu, une certaine tendance politique, aux intentions sans doute inavouées, est en train de pousser au morcellement et à l’éclatement de la Province, pour ses intérêts particuliers, au mépris de la volonté de la population soucieuse de l’unité de la province dans une RD Congo unie, on risque d’aller vers l’émiettement de tout le pays I En plus, cette initiative pernicieuse ne donnerait-elle pas un mauvais signal politique pour l’ensemble du pays: l’institutionnalisation de l’esprit de tribalisme, de division et d’exclusion qui relève de la même logique que celle de la sécession ?

Enfin, n’y a-t-il pas danger d’attiser les rivalités interethniques avec ce que cela pourrait entraîner comme violence, purification ethnique et autres crimes contre l’humanité généralement liés aux situations de guerre ? Cette dynamique pourrait aussi bien nous conduire au seuil des violences et atrocités comme on en a connu récemment ici et ailleurs: dans le territoire de Beni, en lturi, au Nord Katanga, au Kasaï, comme aujourd’hui encore, au sud soudan. Entretemps, les leaders promoteurs du projet seront à l’abri ailleurs, et de manière cynique, vous demanderont les nouvelles par téléphone. De là ils s’informeront sur le bilan pour voir l’usage politique qu’ils peuvent en faire afin de conquérir le pouvoir ou le conserver. A qui profite finalement cette manœuvre funeste ? Sans compter que cela risque de nous amener inévitablement à une révision constitutionnelle dont nous n’avons pas besoin !

b) L’incurie générale dans la gestion de la chose publique

La politique économique de notre pays est toujours plus extravertie, organisée au détriment des congolais mais au profit des économies étrangères : les minerais sont pillés, les surtaxes par les agents publics étranglent et tuent l’économie congolaise avec une concurrence déloyale organisée par ceux-là même qui ont la charge de protéger ce peuple ! Tout cela entraîne la misère des populations congolaises et le banditisme de tout bord.

Nous déplorons l’absence totale d’un état civil qui comme dans tout pays normal, recense régulièrement les citoyens suivant leurs lieux de résidence et qui en établit régulièrement les statistiques, tout simplement pour que le citoyen: soit reconnu comme tel, et pour que soient facilitées les prises de décisions rationnelles sur son bien-être. Mais sur ce chapitre, la vie, la sécurité et le bien-être de nos populations intéressent-elles vraiment nos dirigeants ? La population a le sentiment général d’être tout simplement abandonnée par ces mêmes dirigeants.

Ne serait-ce pas là ce qui explique en partie, le conflit lié à l’implantation des populations en déplacement, en provenance de lieux inconnus dans la zone de Beni, et la déforestation du parc national de Virunga? Ces pratiques étranges sont révélatrices d’une grave lacune de notre administration.

c) Le bradage des ressources naturelles du pays

Le Congo est notre patrimoine commun. Mais nous regrettons qu’il y ait des leaders nationaux qui, au nom d’une certaine loi, vendent à des organisations étrangères Ie patrimoine hérité de nos ancêtres et que nous avons le devoir de léguer à notre postérité : terres, mines, puits de pétrole et autres. On dirait qu’ils sont occupés à solder notre pays.

d) L’asphyxie de l’économie pour une fiscalité aberrante

L’incurie de l’administration publique dans la gestion du bien commun continue à mettre en péril le bien être sécuritaire, économique et social de la population. C’est le cas des surtaxes des produits nationaux qui découragent les entreprises locales et asphyxient, économie nationale au profit d’entreprises étrangères. Pendant ce temps, on assiste un peu partout à la dégradation des infrastructures routières, entrainant ainsi |a flambée des prix, l’appauvrissement croissant des populations et l’installation dans la population- d’un esprit passif d’attentisme du point de vue économique.

e) La terreur active ou passive contre la population comme mode de gestion du pouvoir

L’insécurité permanente est causée par des groupes armés, des bandes criminelles de droit commun, le tout favorisé par une gouvernance flottante. De la sorte, la multiplication des exactions des bandes armées et des gangs sème la désolation sur l’ensemble du territoire en dépit d’une militarisation spectaculaire ainsi qu’on peut le voir dans les zones de Beni et de Butembo. Les prises d’otages à des fins crapuleuses de raquettes, l’enlèvement et la mutilation criminelle des enfants dans le territoire d’Uvira et de Fizi, l’assassinat à Kichanga (Nord Kivu) de

l’Abbé Etienne NSENGIYUMVA, le 8 avril 2018, ont provoqué en nous un grand émoi. Nous continuons à souffrir de l’absence parmi nous des Abbés Charles Kipasa et Jean Pierre Akilimali enlevés à Bunyuka, le 16 juillet 2017.

De façon globale, nous déplorons l’enlisement de la situation sécuritaire et son pourrissement qui mettent en péril la vie collective de notre peuple. Nous refusons de mourir, nous récusons à quiconque le droit de nous étrangler « Non je ne mourrai pas, je vivrai et je publierai l’œuvre de Dieu ». (Ps 117 ,17).

Que pouvons-nous encore espérer? Compter sur nos dirigeants ? Nous Ieur avons déjà parlé une multitude de fois, « (…) ils ont des yeux et ne voient pas, des oreilles et n’entendent pas »‘ » (cf. Jr.5, 21) ! Mais, tout ce qu’il est possible de faire, nous nous devons de le faire. Nous ne devons pas céder au fatalisme. Il est temps d’écrire notre propre histoire. Travaillons ensemble à bâtir une nouvelle culture de paix, de citoyenneté et de fraternité en nous appuyant sur les richesses de notre diversité culturelle pour pouvoir repartir sur de nouvelles bases (cf. Ac’2’1-

11). Trois verbes s’inscrivent dans notre démarche : discerner, parler et s’engager: c’est-à-dire : observer attentivement, informer correctement et voter judicieusement.

lll. Recommandations

Aux frères et sœurs congolais du Nord-Kivu et à toutes les communautés locales de notre Province ecclésiastique

18.  Nous recommandons de promouvoir des mécanismes de prévention, de gestion et de résolution des conflits éventuels en cultivant ainsi un esprit d’estime mutuel, de justice, d’équité, de complémentarité, de saine émulation, de fraternité et de citoyenneté. Nous pourrons de la sorte vivre ensemble, en harmonie pour coopérer au développement commun, à la sauvegarde de l’intégrité territoriale dans un esprit de Pentecôte que nous célébrons aujourd’hui.

A toute population congolaise en général :

Notre pays est placé face à ses responsabilités, en ce moment décisif des élections générales. Comme souverain primaire, nous sommes en présence d’une classe politique tentée par le bradage de nos ressources, par l’incurie dans la gestion de notre patrimoine commun, par la compromission avec des prédateurs externes qui nous dépouillent et nous asphyxient. Restons vigilants et barrons la route à leurs plans obscurs. Nous vous invitons donc au discernement’ au débat démocratique constructif et à l’engagement politique efficace.

Nous recommandons un ressourcement aux principes de l’enseignement social de l’Église, notamment: la dignité de la personne humaine, le bien commun, la justice sociale, la paix et le travail. Nous devons nous libérer de la peur de la mort, car le christ a vaincu la mort. Cultivons les valeurs chrétiennes de la gratuité et du sacrifice et restons vigilants dans la prière. Nous pourrons utilement prendre exemple sur les modèles de courage, d’héroïsme de nos Pasteurs martyrs, tels que Leurs Excellences Mgr Christophe MUNZIHIRWA et Emmanuel KATALIKO ainsi que

de Monsieur Floribert BWANA CHUI BIN KOSITI.

Aux Commissions Diocésaines Justice et Paix de la Province ecclésiastique

Nous recommandons d’accompagner nos communautés chrétiennes et locales spécialement dans le processus électoral en cours, en matière de culture démocratique, d’analyse, de gestion et de résolutions de conflits locaux.

Conclusion

Nous proclamons l’évangile du Christ qui a vaincu la mort et qui a rassemblé dans l’unité tous |es enfants de Dieu dispersés. « Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes » (Jn1.2, 32).

Puisse l’Esprit de Dieu, l’Esprit de Pentecôte raffermir notre foi en Jésus-Christ et nous guider dans notre engagement pour un Congo uni, fort et indivisible, toujours plus beau qu’avant et vivant dans la paix.

Donné à Goma, le 20 mai 2018, en la Solennité de la Pentecôte

S.E. Mgr MAROY RUSENGO François-Xavier,

Archevêque de Bukavu et Président de l’ASSEPB

S.E. Mgr KABOY RUBONEKA Théophile

Evêque de Goma

S.E. Mgr SIKULI PALUKU Melchisédech

Évêque de Butembo-Beni

S.E. Mgr NGUMBI NGENGELE Willy

Evêque de Kindu

S.E. Mgr LUBAMBA NDJIBU Placide

Evêque de Kasongo

 
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MESSAGE DE SOLIDARITÉ DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE NATIONALE DU CONGO A LA POPULATION DE L’EQUATEUR TOUCHÉE PAR L'EPIDÉMIE A VIRUS D’EBOLA

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1. Nous avons appris la nouvelle de la résurgence de l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola qui sévit depuis deux semaines dans les Zones de Santé de Bikoro, Wangata et Iboko, en province de l’Equateur. La confirmation d’un premier cas d’Ebola à Mbandaka, une zone urbaine, nous préoccupe profondément étant donné les risques très élevés de propagation et de contamination de cette maladie.

2. Au nom de tous les Archevêques et Evêques membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), préoccupés par cette nouvelle alarmante, et du mien propre, j’exprime notre solidarité et notre proximité fraternelle à Son Excellence Mgr Fridolin AMBONGO, Archevêque Coadjuteur de Kinshasa, Administrateur Apostolique de Mbandaka-Bikoro et Vice-Président de la CENCO, ainsiqu’à tout le peuple de Dieu qui est à Mbandaka-Bikoro.

3. En effet, le rapport obtenu de nos services compétents fait état de 42 cas de fièvre hémorragique signalés. D’après ce rapport, sur un total de 42 cas signalés, il y a déjà une vingtaine de cas de décès enregistrés.

4. La CENCO présente ses sincères condoléances aux familles qui ont perdu les leurs. Elle rassure de ses prières et sa proximité toutes les victimes de cette 9ème épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola.

5. La présence d’un nouveau cas dans la ville de Mbandaka, chef-lieu de la Province de l’Equateur nous inquiète. En raison de la nature de la maladie et du manque d’informations, le risque de sa propagation dans cette ville de près de 1,2 million d’habitants et dans d’autres villes est à craindre. Plusieurs éléments préoccupants risquent d’amplifier cette épidémie mortelle dont le taux de létalité va de 20% à 90%. La menace de l’épidémie d’Ebola est donc à prendre au sérieux au niveau tant provincial, national, que régional.

6. La CENCO encourage l’action des Autorités compétentes nationales, provinciales et locales mais aussi celle des partenaires nationaux et internationaux (OMS, MSF…) qui, avec la participation des communautés locales, sont à pieds d’œuvre pour prendre toutes les dispositions nécessaires afin de rendre la riposte effective, contenir la propagation decette terrible maladie et ainsi assurer la sécurité et la santé de la population.

7.La CENCO salue la réaction rapide de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)avec la présente remarquée d’une forte délégation composée notamment du Directeur Général, et une équipe d’experts. Cette présence témoigne de la solidarité internationale afin d’aider la RD Congo à faire face à cette épidémie.

8. Chers frères et sœurs touchés par cette épidémie, les difficultés, même les plus graves, ne doivent pas nous jeter dans le désespoir et dans la résignation. Demeurant Confiant en Dieu, source de toute consolation et de toute guérison véritable, la CENCO invite donc la population de Mbandaka en général et celle de la Zone de Santé de Bikoro, Ikoko et Impenge en particulier, à faciliter le travail des experts et à observer strictement les mesures de protection contre cette maladie. Elle l’invite également à ne pas céder à la peur et à la stigmatisation qui risqueraient de faire obstacle à la riposte à l’épidémie.

9.Nous recommandons à la miséricorde de Dieu les victimes de cette épidémie, en rassurant aux malades et à la toute la population de l’Equateur, de notre compassion et de notre solidarité. Nous prions pour que le Seigneur nous vienne en aide afin d’éradiquer définitivement cette maladie mortelle. Que par l’intercession maternelle de la Très Sainte Vierge Marie, Notre Dame du Congo, le Seigneur console les victimes et accorde à notre pays et à tous ses habitants, la grâce de la paix.

Kinshasa, le 18 mai 2018

 
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REPUBLIQUE DU CONGO : Pentecôte 2018

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C’est devant mille (1000) personnes environ  réunis dans la cathédrale Christ Roi d’Owando, au nord de la république du Congo Brazzaville (département de la cuvette) que Mgr Victor Abagna Mossa, Évêque d’Owando a célébré la messe de la pentecôte : l’avenue de l’Esprit Saint sur les apôtres, le dimanche 20 Mai. Au cours la messe, Mgr Victor a conféré le sacrement de confirmation à plus de soixante (60) chrétiens. Dans son homélie, l’Évêque a souligné que par la puissance de son Esprit , Jésus est toujours présent en nous, attendant tranquillement que nous nous mettions en silence à côté de lui pour écouter sa voix, demeurer dans son amour et recevoir «  la force  qui vient d’en haut », force dit-il qui nous rend capable d’être sel et lumière pour notre monde. Aux confirmants, Mgr Victor les a encouragé, comme les apôtres d’aller annoncer la Bonne Nouvelle du Salut, comme pour dire fini l’enfantillage dans la foi car rappel l’Évêque, avec la confirmation on devient responsable dans l’église de Dieu.

Toujours en rapport avec cette solennité, dans le diocèse de Pointe-Noire, plus de trois mille (3000) participants au séminaire de la vie dans l’Esprit couramment appelé les 7semaines se sont rassemblés à la place Mariale de la cathédrale Saint Pierre  pour la grande veillée de pentecôte le samedi 19 et  le dimanche 20 pour la messe avec  Mgr Miguel Angel Ollaveri. Autour de lui, l’abbé Christ Brunel Goma  et Madame Georgette Makosso, respectivement Aumônier diocésain et Bergère diocésaine du renouveau charismatique du Congo Brazzaville.

À l’homélie, Mgr Miguel a invoqué l’Esprit Saint en lui demandant de nous aider à sortir de  l’indifférence face aux besoins du monde, de l’esclavage de l’alcool et de la drogue, de l’inquiétude et  de l’angoisse, de la fausse spiritualité de la vie sans loi.

Séverin MOUSSAVOU,                                                      Brazzaville, pour Radio Vatican

 
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CÔTE D'IVOIRE : 52ème journée mondiale de communication sociale

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La messe solennelle marquant la 52ème journée mondiale de communication sociale a eu lieu le dimanche 13 mai à la cathédrale st Jean Marie Vianney d’Agboville.

Présidée par Mgr Raymond Ahoua président de la commission épiscopale des moyens de comminations sociale,  la messe en présence de Mgr Alexis Touably Youlo l’évêque du diocèse d’Agboville, a réuni plusieurs prêtres et responsables de structures de communication au niveau national et diocésains et de nombreux chrétiens.

Dans son homélie  Mgr Raymond Ahoua a souligné l’enjeu de la célébration de cette journée mondiale de la communication sociale.

« Les moyens de communication sociale sont désormais incontournables dans transmission de la bonne nouvelle du salut aux Hommes » c’est pourquoi le président de la commission épiscopale ivoirienne des moyens de comminations sociale a invité le peuple catholique de Côte d'Ivoire  à soutenir à tous les niveaux que ce soient les medias dont dispose l’Eglise pour l’accomplissement de sa mission d’évangélisation. Dans ce sens Mgr Raymond Ahoua a salué la création d’une nouvelle station relais de la Radio National Catholique  de Côte d'Ivoire  dans le diocèse d’Agboville. Cette station relais a émis officiellement ses premiers sons ce 13 mai 2018 après la bénédiction des locaux par Mgr Alexis Touably Youlo.

L’ordinaire du lieu a remercié tous ceux qui ont soutenu la réalisation de ce projet avant de les exhorter à un soutien continuel pour la  bonne marche de ce  relais. La station RNC Agboville 103.1 FM constitue le 7ieme relais diocésain de la Radio Nationale catholique, qui a pour vocation de couvrir toute l’étendue du territoire ivoirien.

Françoise NIAMIEN,                                               Abidjan, pour Radio Vatican

 
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Camarões : Bispos preocupados com a situação sócio-política do País

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Poucos dias antes da celebração da festa da Unidade Nacional dos Camarões e da Solenidade de Pentecostes, em 20 de maio de 2018, os bispos camaroneses publicaram uma nova mensagem intitulada: "Grito de angústia dos bispos dos Camarões”.

Nesta mensagem com data de 16 de maio de 2018, os bispos dos Camarões unidos num só coração e interpelados pela crise sócio-política que persiste nas regiões noroeste e sudoeste do País, consideram que uma mediação se impõe para uma saída da crise. Eles exprimem a sua compaixão e solidariedade a todas as vítimas dessa violência e não se esquecem de rezar por elas.

Crise que põe em risco vidas, bens e coesão social

Uma crise que põe em risco a vida das pessoas, a segurança dos bens e a coesão social, como os bispos já tinham recordado. Trata-se de um apelo mais que urgente para que se encontre uma saída a esta crise que abala o País desde 2016.

O presidente da Conferência Episcopal Nacional dos Camarões, Dom Samuel KLEDA, explicou em entrevista à Rádio Vaticano a importância desta nova mensagem para a paz:

Aflição das populações, perigo de guerra civil

"Este grito de angústia reflete a aflição das populações e o sofrimento dos nossos irmãos. Nós somos um único País. Portanto, são os camaroneses que se matam uns aos outros e lutam contra si mesmos. (...) temo que não estamos longe de uma guerra civil". – disse D. Samuel Kleda.

Mensagem integral:

« Ouvi o grito do meu Povo» ! Ex. 3, 7

A todos os Camaroneses e aos Homens de boa vontade!

"Grito de angústia dos bispos dos Camarões”

Nós, Bispos dos Camarões, unidos num só coração, somos novamente interpelados pela crise sócio-política que prevalece nas duas regiões do Noroeste e do Sudoeste.

De facto, desde outubro de 2016, as Regiões Noroeste e Sudoeste têm passado por situações difíceis, marcadas por violência desumana, cega, monstruosa e por uma radicalização das posições que nos preocupam.

Queremos mostrar a nossa solidariedade e compaixão para com todas as vítimas desta violência e reezamos por elas.

Nas nossas mensagens anteriores, já chamávamos a atenção para esta crise, que põe em perigo a vida das pessoas, a segurança dos bens e a coesão social.

A todos os camaroneses, nós lançamos este grito de angústia em Nome de Deus, Pai Todo-Poderoso: cessem todas as formas de violência e paremos de nos matar uns aos outros; somos todos irmãos e irmãs, retomemos o caminho do diálogo, da reconciliação, da justiça e da paz.

Nós, Bispos dos Camarões, consideramos que uma mediação é agora necessária para uma saída da crise; poupemos o nosso País, Camarões, de uma guerra civil inútil e sem fundamentos.

Que o Espírito de Pentecostes, que invocamos nesta semana, toque os nossos corações e nos conduza ao caminho da paz e da unidade.

Feita em Yaoundé, no dia 16 de maio de 2018.

P. Bernardo Suate - Cidade do Vaticano

 
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Burundi : Bispos apelam à paz seja qual for o resultado do referendo

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O povo do Burundi votou na última quinta-feira num referendo que poderia essencialmente permitir que o presidente Nkurunziza permaneça no poder até 2034. Os bispos católicos do País manifestaram recentemente o seu descontentamento com a votação.

Referendo propõe mudanças nos limites do mandato presidencial

O Burundi votou na última quinta-feira, 17, num referendo que propõe mudanças nos limites do mandato presidencial do País. Se o partido do governo conseguir uma confirmação, o Burundi, um dos Países mais pequenos na África Oriental, poderá ver o seu presidente, Pierre Nkurunziza, ganhar mais 14 anos quando o seu actual mandato terminar em 2020. Isso permitiria que Nkurunziza permaneça no poder até 2034.

As emendas propostas mudariam os mandatos presidenciais de cinco para sete anos e dariam ao partido do governo o poder de remover um membro eleito do parlamento culpado de violar as leis e a constituição do País.

Para um projeto de lei ser aprovado, seria necessária a aprovação de uma maioria simples dos legisladores do País, segundo as mudanças propostas.

Bispos Católicos manifestaram descontentamento com o referendo

O Bispo da Diocese de Muyinga e Presidente da Conferência dos Bispos Católicos do Burundi, reiterou a mensagem dos Bispos contida numa declaração pastoral de 2 de maio de 2018. Na declaração, os Bispos expressaram descontentamento com a proposta do referendo, dizendo que este não é o momento oportuno para tal votação. Dado que a votação já teve luigar na quinta-feira, o apelo dos bispos foi ignorado.

"Muitos cidadãos estão vivendo com medo, mesmo que não o digam abertamente, e não ousam dizer o que pensam por medo de represálias", disse a conferência dos bispos no comunicado.

A proposta de reforma da Constituição, segundo os Bispos, vai contra a própria Carta Constitucional. Eles disseram que o Artigo 299 da actual Constituição declara que nenhuma revisão pode ser aplicada se ela comprometer a unidade nacional, a coesão do povo do Burundi ou o processo de reconciliação.

Bispos apelam à unidade independentemente do resultado do referendo

Os Bispos disseram que, em vez de unir os burundianos, o processo que levou ao esboço da Constituição exacerbou as diferenças e deixou os cidadãos polarizados. E insistem que este não é o momento apropriado para mudanças na Constituição.

Os prelados do Burundi reiteraram ainda que a Igreja Católica tinha a missão de promover "unidade, concórdia e paz". No entanto, eles também disseram que, seja qual for o resultado do referendo de quinta-feira, “o que importa é que os burundianos permaneçam unidos e devem se preocupar em salvaguardar a paz e tentar promover a democracia”.

Bernardo Suate - Cidade do Vaticano

 
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RD CONGO: Lettre pastorale de Mgr Théophile Kaboy, évêque de Goma

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Seigneur, viens à notre secours. C’est le titre de la lettre pastorale qui se veut un cri d’alarme et de réconfort aux prêtres, aux religieux, aux religieuses, aux séminaristes, aux catéchistes, à tous les fidèles du diocèse de Goma et aux hommes de bonne volonté. L’évêque de Goma, Mgr Théophile Kaboy, fait constater que depuis trois décennies, son diocèse se débat dans une tourmente de pires événements de son histoire qui en ont horriblement défiguré le visage. La situation d’exaspération qui en résulte a déterminé l’évêque à adresser ce message avant tout pour inviter à demeurer fermes dans la foi au Christ, vainqueur du mal.

Mgr Kaboy évoque d’abord l’assassinat, le 8 avril, de monsieur l’abbé Etienne Nsengiyumva. C’est un crime qui crie vengeance au ciel. Mais c’est le treizième d’une liste de prêtres et diacre tués depuis l’année 1994.

Quelles que soient notre tristesse et notre désolation, que Dieu nous aide à ne céder ni à la rage ni à la colère, encore moins à la vengeance, écrit l’évêque qui demande aussi aux autorités politiques que soient identifiés et jugés les présumés assassins. L’évêque de Goma lance un appel particulier aux autorités politiques : « Les pouvoirs publics devraient prendre les choses en mains aux risques de voir la région s’embraser. Il y a trop d’armes en circulation, trop d’hostilités entre groupes, trop de manipulations électoralistes et de contrastes idéologiques, trop de conflits fonciers, trop de convoitises économiques et financières, trop de pillages de ressources, trop de corruption dans l’appareil étatique et judiciaire pour rêver d’une paix facile ou croire que le danger d’une guerre ouverte serait si éloigné !  . »

Mgr Kaboy rappelle que la tourmente actuelle remonte déjà au début des années 90 avec des assassinats ciblés, et que la situation de violence caractérise l’histoire de la région depuis bien plus longtemps. L’évêque diagnostique le tribalisme : « En effet, écrit-il, en quelques années, le tribalisme est passé du niveau idéologique au niveau de conflit armé sous forme de guerre civile, guerre d’agression, rébellions soutenues de l’extérieur, groupes armés internes et externes à caractère ethnique ». Mais par-dessus tout, l’évêque de Goma garde confiance et invite à la confiance : « Si l’aide du ciel nous a préservés jusqu’ici de toutes ces vagues de violence, il n’y a aucune raison de perdre confiance ! », rassure l’évêque.

L’évêque de Goma en appelle à Dieu. Dieu, viens à mon aide, Seigneur, à notre secours,martèle-t-il. Et Mgr Théophile Kaboy invite à la conversion les miliciens et autres seigneurs de guerre. Nous sommes dans une histoire de martyrs dans notre Eglise, estime l’évêque. Il invite le clergé et les fidèles au courage. Et au pardon.

Jean-Baptiste MALENGE Kalunzu, OMI,                   Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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CAMEROUN : 20 mai 2018

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Les fidèles au Cameroun ont repris mardi le chemin du travail et des classes après un lundi férié dû à la célébration dimanche 20 Mai 2018 de la 46ème fête de l’Unité Nationale. L’évènement cette année a coïncidé avec la solennité de la Pentecôte.

Une coïncidence de calendrier  oui ! Mais aussi et surtout un signe des temps! Les célébrations de la fête de l’Unité Nationale et de la Pentecôte tombant le même jour ont eu un impact positif sur plusieurs fidèles. Au sortir des diverses célébrations eucharistiques à travers le territoire national, ces derniers ont déclaré que les remous sociopolitiques dans les régions du Nord-Ouest et du Sud- Ouest qui mettent à mal le vivre ensemble entre les camerounais depuis deux ans, sont une interpellation de Dieu pour montrer à ses enfants  l’importance et la beauté de la paix et de l’unité dans la diversité. Eclairés par les enseignements des prêtres et des évêques dans les paroisses, plusieurs ont mesuré les graves travers que peuvent entrainer les rivalités, les partis pris, les manipulations et ce qu’ils ont appelé les haines par procuration, en d’autres termes aide-moi à haïr l’autre. Certains fidèles ont tout de même demandé aux dirigeants du pays d’être à l’écoute du peuple. Ils ont aussi promis de continuer de prier pour que l’Esprit Saint abatte les murs de divisions et de crispation qui veulent s’installer dans le pays au nom d’ ambitions politiques, que prennent fin ces violences insensées  et que les camerounais puissent semer la justice dans la paix.

Paule Valérie MENDOGO,                          Douala, pour Radio Vatican

 
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RD CONGO : Confirmations à Luiza

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Ce mardi 22 mai 2018, la paroisse Saint-Joseph de Sambuyi a célébré dans la joie la confirmation de 154 jeunes et le mariage de 2 couples. Son Excellence Mgr Félicien Mwanama Galumbulula, Évêque de Luiza, est retourné en visite pastorale dans cette paroisse pour y administrer ces sacrements deux mois après sa derrière visite. Des jeunes ont effectué de très grandes distances à pied pour recevoir la confirmation des mains de leur évêque.  Les plus éloignés sont arrivés de la zone pastorale de Mata située à 45 km de Sambuyi. Mgr Mwanama les a exhortés après les violences de Kamwina Nsapu à être des bâtisseurs de nouvelles relations empreintes de cordialité, de serviabilité et de respect. Le don du Saint-Esprit charge chaque confirmé à être un apôtre de paix et de communion a-t-il insisté dans son sermon. Sambuyi fut extrêmement secouée par les violences.  Deux chefs coutumiers furent décapités et plusieurs jeunes embrigadés de force dans des violences et des pillages.  Dans son mot, la communauté a exprimé sa gratitude à son pasteur et demandé à Mgr Félicien de plaider auprès des organismes d'aide pour une assistance humanitaire et sanitaire.  Les trois centres de santé de Sambuyi, de Mbangu et de Muvwanu avaient été pillés et les instruments emportés.

La paroisse de Sambuyi est dirigée par Mr l'Abbé Trudon Mavudi, le curé assisté par un vicaire,  Mr l'Abbé Donatien Mukadi.

Abbé Paul LUKANDA

 
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SENEGAL : Pèlerinage marial national de Poponguine 2018

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Le pèlerinage marial national de Poponguine, la 130ème édition, a eu lieu les 19, 20 et 21 mai aux pieds de notre Dame de la Délivrande. Ils étaient environs 100.000 fidèles à prendre part à ce pèlerinage qui a eu pour thème : « Ô Marie, aide-nous à dire oui au Seigneur ! ». Le point culminant a été la messe présidée par Mgr Benjamin NDIAYE, archevêque de Dakar, concélébrée par le nonce apostolique au Sénégal Mgr Michaël BANACH, tous les évêques du Sénégal, et près de 300 prêtres. Les chants ont été assurés par l’union des chorales de la paroisse saint Dominique de Dakar. A l’homélie Mgr NDIAYE a exhorté les fidèles à assumer pleinement leur mission, mettre en valeur les talents reçus de Dieu et rompre avec la timidité pour mieux s’engager dans les différents segments de la vie sociale. Il a également prié afin que le prochain hivernage soit béni et fructueux. Deux témoignages à l’issu de cette célébration : Marthe André KALY et Hyacinthe DIOUF.

Clément AHOUANDJINOU,                                              Dakar, pour radio Vatican

 
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REPUBLIQUE DU CONGO : 52ème Journée mondiale des moyens de communication sociale

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Le dimanche 13 Mai, 7e semaine de Pâques, 52ème journée mondiale des moyens de communication sociale. Dans l’archidiocèse de Brazzaville, l’église Jésus Ressuscité et de la Divine Miséricorde a servi de cadre pour la célébration de cette 52ème journée, sous l’égide de la commission épiscopale des moyens de communication sociale, les professionnels des médias catholiques du Congo Brazzaville ont prié et réfléchi autour du message du Pape à l’occasion de cette 52ème journée. Je cite : « la vérité vous rendra libre  (Jn 8, 32), fausses nouvelles et journalisme de paix.

C’est Mgr Miguel Angel Ollaverri, Évêque de Pointe-Noire et président de ladite commission qui a présidé la messe. Concélébrée par Mgr Francisco Escallente Molina, Nonce Apostolique au Congo et au Gabon, l’abbé Brice Armand Ibombo  Secrétaire général de la Conférence Épiscopale du Congo, en présence de Mr Philippe Mvouo, président du Conseil Supérieur pour la liberté de communication. Dans son homélie, Mgr Miguel a invité l’auditoire à promouvoir la vérité et à lutter contre le mensonge qui décrit les familles et les communautés. Suivi d’une conférence débats animé par l’abbé Brice Armand Ibombo, Mr Albert Mianzoukouta, Directeur de l’hebdomadaire Catholique la Semaine Africaine et Mr Bernard Makiza, ancien Directeur du même journal, qui ont expliqué l’importance de cette journée au sein de l’Église locale du Congo.

Séverin MOUSSAVOU,                                                      Brazzaville, pour Radio Vatican

 
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CAMEROUN : 60 ans du diocèse de Nkongsamba

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60 ans d’existence, cela mérite des temps d’arrêt pour les filles et les fils du diocèse de Nkongsamba. Ils se mobilisent en effet pour impulser la dynamique d’une nouvelle évangélisation. L’évêque du diocèse de Nkongsamba,  Mgr Dieudonné Espoir ATANGANA, précise qu’en cette année 2018, Le diocèse de Nkongsamba fête ses 60 ans révolus, tandis que la plus ancienne de ses paroisses a 90 ans. « La grande attente est donc que le Seigneur répande d’abondantes grâces à travers le diocèse - je sais qu’il le fera. C’est une année où le seigneur touche spécialement ce diocèse. Que cela permette un nouveau départ dans la foi ».

L’heure est donc aux derniers réglages pour la marche vers le centenaire de la paroisse Notre Dame de Lourdes de Mbanga-Melong, le lancement d’un synode diocésain triennal, la dédicace du sanctuaire marial de Nyabang, la consécration d’une douzaine d’églises, des ordinations diaconales et presbytérales et même les 60 ans d’âge de Mgr Espoir ATANGANA constitueront le bouquet spirituel de ce Train de la Grâce qui s’ébranlera le 16 juin 2018 pour traverser  tout le diocèse de Nkongasamba jusqu’au 24 Juin 2018, avec, nous le souhaitons, tous les passagers à bord.

Paule Valérie MENDOGO,                          Douala, pour Radio Vatican

 
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BENIN : Eglise Marie Auxiliatrice de Mènontin consacrée

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Samedi 12 mai 2018! L’archevêque de Cotonou, Mgr Roger Houngbédji a consacré et dédicacé aux Saints Louis et Zéli Martin, l’église paroissiale Marie Auxiliatrice de Mènontin dans l’archidiocèse de Cotonou. La messe d’action de grâce et de consecration qu’il a présidée à l’occasion a été concélébrée par une quinzaine de prêtres dont le Curé de la Paroisse, le Père Ambroise Lahathan au milieu d’une foule innombrable de religieuses et religieux, des fidèles chrétiens laïcs, d’invités et de curieux. Au-delà de la présentation du nouvel édiffice à l’archevêque par l’ingénieur Victor Gbaguidi qui a conduit les travaux suivi de la remise symbolique des clés du Bâtiment.  Mgr Roger Houngbédji a  béni la nouvelle cloche, le nouveau tabernacle et le nouveau calvaire de la paroisse avant l’ouverture officielle de la porte centrale de l’église et la poursuite des autres rites proprement dits de la consécration.  Mgr Houngbédji a saisi l’opportunité de cette consécration pour exhorter la communauté chrétienne de Mènontin à une  ouverture du cœur, à la méditation de la parole de Dieu pour entretenir la foi et à la construction d’une humanité de fraternité, de justice et de paix. Puis le prélat de poursuivre : « Que l’église et tout particulièrement l’ambon ne soit pas le lieu des invectives et des menaces comme nous le rappelle Le directoire sur l’homélie… Donnez-vous la main dans la communion fraternelle et l’humilité pour demander au Seigneur la guérison de vos blessures en vue de vous atteler à donner le témoignage d’une communauté enracinée dans l’amour du Christ. Sortez des ténèbres de la rancœur pour entrer dans la lumière du Christ et participez selon votre grâce propre au rayonnement de l’œuvre du Christ ».

Guy DOSSOU-YOVO,                                                       Cotonou, pour Radio Vatican

 
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TCHAD : Journée de l’enseignement catholique

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La journée de l’enseignement catholique célébrée le 15 mai 2018 a été marqué par plusieurs activités culturelles, sportives, de conférences-débats mais surtout les célébrations eucharistiques dans les différents diocèses de l’Eglise Famille de Dieu qui est au Tchad.  C’est à cette occasion que l’équipe de pilotage du projet de la création de l’université Saint Charles Lwangaa présenté au public ledit  projet au centre d’étude de formation pour le développement.

Ngarkodji Ngarasta, ancien élève du lycée collège Saint Charles Lwanga, membre de l’équipe de pilotage souligne l’importance de ce projet. « Nous avons profité de cette occasion pour parler et échanger afin que nous soyons tous au même niveau d’information. C’est l’occasion pour les associations sœurs d’être informé du projet” a dit  Ngarkodji Ngrasta.

L’ouverture de cette université faut-il le signaler vient combler le vide et permet ainsi aux jeunes d’étudier sur place à Sarh.

Edouard TAKADJI,                                     N’Djaména, pour Radio Vatican

 
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Congo-Brazzaville: Governo reage negativamente à mensagem dos Bispos

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Governo do Congo Brazzavile reagiu negativamente à recente mensagem dos Bispos do país sobre a crise sociopolítica que está a tornar a vida difícil aos congoleses.

Como sair da difícil situação socioeconómica  em que se encontra a Republica do Congo? A questão preocupa os Bispos do país. Sexto produtor de petróleo em África, o Congo-Brazzaville entrou em recessão económica há cerca de três anos, devido a uma diminuição drástica das principais matérias primas que possui, nomeadamente o petróleo, do qual o tira 90% dos seus recursos originados pela exportação. As consequências sociais são duras: numerosas obras de construção estagnadas, hospitais com falta de tudo, salários e pensões em atraso de muito tempo.

O país está a negociar um financiamento com o Fundo Monetário Internacional. A última missão do FMI ao país foi no passado mês de Abril. Mas a conclusão formal de um acordo permanece ligado a firmes reformas exigidas pela instituição para estancar a imponente dívida pública que representa 120% do PNB do país. Os financiadores internacionais apelaram o Congo a enfrentar de forma concreta as causas do agravamento da dívida, sobretudo a corrupção, fraude e numerosas contas bancárias escondidas em paraísos fiscais, muitas vezes sem que os negociadores das dívidas o saibam.

É, portanto, sobre esta situação complexa e difícil que se pronunciam os Bispos.

No passado dia 8 de Maio, no final de uma assembleia  extraordinária em Brazzaville, os nove bispos da Conferencia Episcopal nacional lançaram um grito de alarme, apelando o Governo a ter em conta os princípios de equidade; a enfrentar realmente as causas e os efeitos da guerra recorrente na região de Pool (sudoeste do país); a não alargar a dívida externa sobretudo recorrendo a empréstimos pré-garantidos e baseados nas produções futuras de petróleo. Os Bispos apelam igualmente a comunidade internacional a não ser cúmplice da pilhagem dos recursos do Congo. Que aqueles que roubaram o dinheiro do Congo, o restituam, insistem.

O Governo reagiu negativamente a esta mensagem dos Bispos, acusando-os de se imiscuir na política.

Albert Mianzoukouta e Dulce Araújo - Cidade do Vaticano

 
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Moçambique : Governo comprometido na prevenção da criminalidade

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Na comemoração dos 43 anos da Polícia da República de Moçambique (PRM), o Primeiro-ministro reafirmou o empenho do governo a acelerar os mecanismos para garantir a ordem, segurança e tranquilidade públicas e prevenir a criminalidade no País.

A Polícia da República de Moçambique (PRM) comemora nesta quinta-feira, 17 de maio, o 43º aniversário da sua criação. Com efeito, o Primeiro-Ministro moçambicano, Carlos Agostinho do Rosário, felicita aos membros da Polícia pela ocasião e encoraja os agentes da Lei e Ordem a garantir a ordem e tranquilidades públicas no país.

Governo reafirma seu compromisso na prevenção da criminalidade no país

O Primeiro-ministro afirmou ainda que no que tange à criminalidade, o Governo continuará a acelerar os mecanismos para garantir a ordem, segurança e tranquilidade públicas. Carlos Agostinho do Rosário, vincou que o Governo reafirma o seu compromisso na prevenção da criminalidade no país.

O Povo deve acarinhar os agentes da Lei e Ordem pelo seu papel

Por seu turno, a presidente da Assembleia da República, Verónica Macamo, encoraja o Governo com as reformas necessárias para elevar o desempenho da Polícia no país. Verónica Macano afirma que cabe a todos os moçambicanos acarinhar as autoridades policiais na garantia da ordem e tranquilidade públicas, o que concorre para a estabilidade política em Moçambique.

"Não obstante as dificuldades, a Polícia tem feito o seu melhor"

Entretanto, o deputado e porta-voz da Bancada Parlamentar da Frelimo, Edmundo Galiza Matos, refere que não obstante às várias adversidades laborais por que passam os agentes da Polícia, continua desempenhando bem o seu papel.

De referir que oficiais do Comando-Geral da Polícia da República de Moçambique saudaram esta quinta-feira, no Palácio Presidencial da Ponta Vermelha, o Chefe de Estado, Filipe Nyusi, que é igualmente Comandante em Chefe das Forças de Defesa e Segurança de Moçambique.

Hermínio José - Maputo

 
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BENIN: Pas d’opposant en prison ou en exil !

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Le chef de l’Etat du Bénin, Patrice Talon, lors de sa dernière visite au Vatican, s’est exprimé sur Radio Vatican, sur divers sujets de son pays.

M. Patrice Talon, président de la République du Bénin depuis deux ans, a été pour la première fois en visite officielle au Vatican. A l’issue de cette rencontre, il a accordé une interview sur les ondes de la radio du Pape, répondant à toutes les questions concernant sa vie de chrétien mais aussi d’home d’Etat.

Cet homme d’affaires qui s’est lancé en politique, a voulu faire la politique basée sur de nouveaux paradigmes qui contrastent avec la manière de faire de la plupart de politiciens: louanges sur la voie publique par des manifestations médiatisées, culte de personnalité poussée à outrance, des mandats présidentiels sans limites ou encore des programmes électoraux qui ne servent qu’au désir d’être élu.

Pas de culte de personnalité ou manifestation de louange

Pour M. Talon, les manifestations publiques devaient servir à contester le président et non à le louer. Il dit rester dans cette dynamique qu’il a prônée lors de sa campagne électorale. « J’ai souhaité faire une révision constitutionnelle pour instaurer ce souhait, que le peuple, la rue ne soient pas instrumentaliser au profit du président pour sa gloire et ses louanges ».  Pour lui, ces pratiques n’apportent rien au développement. Cependant, il regrette que sa réforme de la Constitution pour mettre en place une loi interdisant ces pratiques, n’est pas passée à l’assemblée nationale. D’où la difficulté d’interdire aux citoyens qui veulent manifester car il n’y a aucune loi ou texte officiel qui l’interdit.

Même pour ceux qui soutiennent sa vision politique, ses amis, des partisans, ceux qui se reconnaissent en lui, de ceux qui approuvent son action par des marches et manifestations en sa faveur, M. Talon estime qu’il aurait bien voulu que ce ne soit pas le cas, mais il lui est difficile de faire le tour pour les en empêcher.

Mandela, une icône !

Pour le président béninois, Mandela est une icône. C’est un modèle pour tous les béninois, pour tous les africains, pour tous les hommes, pour la qualité de l’homme, pour sa grandeur et pour ce qu’il a pu incarner pour nous les africains. « Je me reconnais à travers sa personnalité , ses valeurs ».

Cependant, a-t-il soutenu, il n’a pas souhaité le mandat unique, il n’a pas fait la promotion du mandat unique pour imiter Nelson Mandela. « J’ai estimé, en observant la vie politique de mon pays, l’état de développement, de la gouvernance, la nécessité d’opter pour les reformes difficiles voire impopulaires. C’est tout cela qui a motivé ce choix que j’ai proposé aux béninois d’instaurer le mandat unique pour débarrasser le gouvernant de toute tentation de populisme ».  Dans l’entendement du M. Talon, quand on est à la charge politique et qu’on vise un second mandat, tous les paramètres de décisions sont fonction de cela. Et souvent ce n’est pas de nature à performer.

A la question de savoir si, au-delà du Bénin, son pays, son but n’était pas de de donner une leçon à ces chefs d’Etat qui s’éternisent au pouvoir, avec des mandats infinis, ou alors de servir de modèle à la nouvelle génération politique, le président béninois affirme qu’il n’a pas vocation  à donner des leçons aux autres pays. « Mais si ça peut servir de leçon tant mieux », a-t-il concédé.

Quant à la situation des opposants qui ont souvent comme demeure la prison dans plusieurs pays africains, ou alors sont en exil, M. Talon a été direct et clair pour son pays, sous sa présidence : « A ce que je sache, il n’y a pas d’opposants en prison. Cela fait longtemps que nous avons rompu avec ça ».

Jean-Pierre Bodjoko, SJ - Cité du Vatican

 
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Rosa Negra : vinte poemas para um mundo melhor

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Será apresentado em Roma, no Dia da África, 25/5/18, o livro "Rosa Negra: vinte poemas para um mundo melhor", uma recolha de 20 poemas de Amílcar Cabral, líder da independência da Guiné-Bissau e de Cabo Verde.

Sexta-feira, 25 de Maio, é Dia da África. A data recorda a criação, a 25 de Maio de 1963, em Adis-Abeba, Etiópia, da OUA, Organização para a Unidade Africana, pelos Estados então independentes. O objectivo da OUA era levar a África toda à independência do jugo colonial e libertar a África do Sul do segregacionismo racial – o Apartheid.

De entre os grandes nomes desse grande projecto africano, estava Kwame Nkrumah, Hailé Selassié e tanto outros.

Em 2002 a OUA foi transformada em UA, União Africana, que leva hoje para a frente o objectivo do pleno desenvolvimento da África.

O Dia da África tem o objectivo de sublinhar, simbolicamente, a necessidade de reforçar a unidade e a solidariedade entre os Estados e os povos da África. O Dia é comemorado em toda a África e na Diáspora de várias formas.

Em Roma, uma das iniciativas é, a apresentação do livro “Rosa Negra: 20 poemas para um mundo melhor”, uma recolha de poesias do líder da luta para a independência de Cabo Verde e da Guiné-Bissau, Amílcar Cabral, assassinado em Conacri em 1973.

A publicação do livro é uma iniciativa da Rede Cultural Caboverdiana – NCC-CCN, activa desde há anos na capital italiana e de que Cecília de Sena Monteiro caboverdiana-guineense faz parte. É ela quem  explica como surgiu a ideia do livro.

Dulce Araújo - Cidade do Vaticano

 
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Pain hebdomadaire du catholique. La Sainte Trinité année B. Dimanche 27 mai 2018. Par Ambassadeur Théodore C. LOKO

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I Traits définitoires du laïcat

Les laïcs constituent l’ensemble des chrétiens qui ne sont pas membres de l’ordre sacré et de l’ordre religieux (Lumen Gentium n° 31, cf. Can 207 §1) et qui, de par leur baptême, en leur qualité de fidèles, sont incorporés au Christ et intégrés au peuple de Dieu, d’où leur participation, à leur manière, à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ (cf. Can 204 §1).  "Tous les laïcs ont le devoir et le droit de travailler à ce que le message divin du salut atteigne sans cesse davantage tous les hommes de tous les temps et de tout l'univers" (Can 211).

La foi est un acte personnel : la réponse libre de l’homme à l’initiative de Dieu qui se révèle. Mais la foi n’est pas un acte isolé. Nul ne peut croire seul, comme nul ne peut vivre seul. Nul ne s’est donné la foi à lui-même comme nul ne s’est donné la vie à lui-même. Le croyant a reçu la foi d’autrui, il doit la transmettre à autrui. Notre amour pour Jésus et pour les hommes nous pousse à parler à autrui de notre foi. Chaque croyant est ainsi comme un maillon dans la grande chaîne des croyants. Je ne peux croire sans être porté par la foi des autres, et par ma foi, je contribue à porter la foi des autres (Cathéchisme de l’Eglise catholique, Première partie, première section, chapitre troisième, article 1er).

II Textes du jour :  Dt 4,32-34.39.40 ; Psaume : 32 ; Romains 8,14-17 ; Mt 28,16-20

III Commentaire

Les textes liturgiques de ce jour nous montrent q’avec l’envoi de son Fils dans le monde, Dieu, qui s’est révélé Dieu unique en trois personnes, a étendu ce dessein à tous les hommes et a fait de l’élection une adoption filiale. Par notre baptême nous sommes devenus fils de Dieu : fils du Père, avec le Fils, dans l’Esprit. Avant sa Pâque, Jésus annonce l’envoi d’un " autre Paraclet " (Défenseur), l’Esprit Saint. A l’œuvre depuis la création (cf. Gn 1, 2), ayant jadis " parlé par les prophètes " (Symbole de Nicée-Constantinople), il sera maintenant auprès des disciples et en eux (cf. Jn 14, 17), pour les enseigner (cf. Jn 14, 26) et les conduire " vers la vérité tout entière " (Jn 16, 13). L’Esprit Saint est ainsi révélé comme une autre personne divine par rapport à Jésus et au Père. (CEC 243)

L’origine éternelle de l’Esprit se révèle dans sa mission temporelle. L’Esprit Saint est envoyé aux apôtres et à l’Église aussi bien par le Père au nom du Fils, que par le Fils en personne, une fois retourné auprès du Père (cf. Jn 14, 26 ; 15, 26 ; 16, 14). L’envoi de la personne de l’Esprit après la glorification de Jésus (cf. Jn 7, 39) révèle en plénitude le mystère de la Sainte Trinité. (CEC 244)

 La Trinité est Une. Nous ne confessons pas trois dieux, mais un seul Dieu en trois personnes : " la Trinité consubstantielle " (Cc. Constantinople II en 553 : DS 421). " Celui qui est le Fils n’est pas le Père, et celui qui est le Père n’est pas le Fils, ni le Saint-Esprit n’est celui qui est le Père ou le Fils " (Cc. Tolède XI en 675 : DS 530). Ils sont distincts entre eux par leurs relations d’origine : " C’est le Père qui engendre, le Fils qui est engendré, le Saint-Esprit qui procède " (Cc. Latran IV en 1215 : DS 804). L’Unité divine est Trine. Les personnes divines sont relatives les unes aux autres. Parce qu’elle ne divise pas l’unité divine, la distinction réelle des personnes entre elles réside uniquement dans les relations qui les réfèrent les unes aux autres : " Dans les noms relatifs des personnes, le Père est référé au Fils, le Fils au Père, le Saint-Esprit aux deux ; quand on parle de ces trois personnes en considérant les relations, on croit cependant en une seule nature ou substance " (Cc. Tolède XI en 675 : DS 528). En effet, " tout est un [en eux] là où l’on ne rencontre pas l’opposition de relation " (Cc. Florence en 1442 : DS 1330). " A cause de cette unité, le Père est tout entier dans le Fils, tout entier dans le Saint-Esprit ; le Fils est tout entier dans le Père, tout entier dans le Saint-Esprit ; le Saint-Esprit tout entier dans le Père, tout entier dans le Fils " (Cc. Florence en 1442 : DS 1331).

Aux Catéchumènes de Constantinople, S. Grégoire de Nazianze, que l’on appelle aussi " le Théologien ", confie ce résumé de la foi trinitaire : Avant toutes choses, gardez-moi ce bon dépôt, pour lequel je vis et je combats, avec lequel je veux mourir, qui me fait supporter tous les maux et mépriser tous les plaisirs : je veux dire la profession de foi en le Père et le Fils et le Saint-Esprit. Je vous la confie aujourd’hui. C’est par elle que je vais tout à l’heure vous plonger dans l’eau et vous en élever. Je vous la donne pour compagne et patronne de toute votre vie. Je vous donne une seule Divinité et Puissance, existant Une dans les Trois, et contenant les Trois d’une manière distincte. Divinité sans disparate de substance ou de nature, sans degré supérieur qui élève ou degré inférieur qui abaisse. (...) C’est de trois infinis l’infinie connaturalité. Dieu tout entier chacun considéré en soi-même (...), Dieu les Trois considérés ensemble (...). Je n’ai pas commencé de penser à l’Unité que la Trinité me baigne dans sa splendeur. Je n’ai pas commencé de penser à la Trinité que l’unité me ressaisit ... (or. 40, 41 : PG 36, 417). (CEC 253 - 256)

C’est en raison de la mention des trois personnes divines dans cette fin de l’Evangile de Matthieu que le passage nous est donné aujourd’hui en lecture.

Le psaume d’aujourd’hui nous rappelle que la création est l’œuvre de la Trinité : Père, Fils (Parole de Dieu) et Esprit (Souffle de Dieu) : « Le Seigneur a fait les cieux par sa parole, l'univers, par le souffle de sa bouche ». Il nous rappelle aussi que Dieu est amour et fidélité : « La terre est remplie de son amour… Dieu veille sur ceux qui le craignent. » Il nous invite enfin à répondre à cet amour par la confiance : « Que ton amour, Seigneur, soit sur nous, comme notre espoir est en toi ».  

 
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Magazine de la femme. Dimanche 20 mai 2018

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Le magazine de l’engagement de la femme au sein de l’Eglise et dans la société nous a conduit cette semaine en Angola où vingt-deux femmes engagées dans des projets de solidarité ont été récemment distinguées lors du gala Lifte Effects. Parmi elles, figurait Maria Eugenia Neto, la veuve du premier Président du pays, Antonio Agostinho Neto. Très engagée dans son pays, l’Angola, dans la promotion de la femme, Maria Eugenia da Silva Neto, est un écrivain acclamé, auteur de plus de dix œuvres de poésie et de littérature pour enfants. Elle a créé et préside, depuis 2006, la Fondation qui porte le nom de son mari, le feu Docteur António Agostinho Neto. Maria Eugenia Neto a été également honoré, le 8 mars dernier à Luanda pour la production du prix littéraire dédié aux femmes : "Un bouquet de roses pour vous", juste le jour où elle fêtait ses 84 ans d’âge. L’hommage a été consolidée par la lecture du poème « Un bouquet de roses pour vous, » que Agostinho Neto a écrit alors qu'il était détenu dans la prison de PIDE à Porto, au Portugal le 8 Mars 1955. Maria Eugenia Neto a marqué l'histoire passée et présente de l'Angola, notamment à travers la littérature. Née Maria Eugénia da Silva, le 8 mars 1934 à Trás dos Montes, au Portugal, elle a grandi à Lisbonne, la capitale où elle a étudié le dessin et les langues étrangères et, participé aux chœurs du Conservatoire national portugais. En 1948, encore adolescente, elle rencontre Antonio Agostinho Neto, dans un cercle d'intellectuels africains aux études à Lisbonne, avec qui elle se mariera dix ans plus tard. Pendant la période de lutte pour la libération de l’Angola, elle contribue à la diffusion de poèmes sur des programmes radiophoniques et à la publication d'articles dans les journaux à l'étranger. Après l’indépendance de l’Angola elle devient la directrice du bulletin de l'Organisation des femmes angolaises. A travers la poésie, Maria Eugenia Da Silva Neto, guidée également par la poésie de son mari, met en garde les angolais à persévérer dans la lutte, de ne pas perdre l’espoir dans la victoire finale en ayant toujours à l'esprit la vision d'un avenir de paix et de liberté. Quelque 35 ans après la mort de son mari, Maria Eugenia Neto vit toujours à Luanda. Elle affirme souvent que les femmes doivent être plus conscientes de leur valeur.  La femme est une mère, éducatrice et travailleuse d'où elle a davantage de responsabilité pour le progrès harmonieux de la société.  Le prix de poésie « Un bouquet de roses pour vous » vise à encourager la production d'œuvres originales d'écrivaines angolaises et étrangères et d'encourager la créativité féminine.

Marie José MUANDO BUABUALO, Radio Vatican/Français-Afrique

 
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Revue de la presse catholique africaine. Dimanche 20 Mai 2018

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Cette revue de la presse catholique africaine, nous conduit d’abord en République du Congo.

« Devant la barre, Norbert Dabira clame son innocence et enfonce le Générale Nianga Mbouala », tire le bihebdomadaire catholique LA SEMAINE AFRICAINE. Détaillant qu’a son procès pour atteinte à la sécurité intérieur de l’Etat, le générale Norbert Dabira a plaidé non coupable. Ce dernier était en détention depuis février dernier.

L’agence de presse catholique DIA, de la République Démocratique du Congo nous informe que le  Centre-ville de Kinshasa est difficile d’accès et de sortie pour les banlieusards de l’Est. Un constat nous précise l’agence de presse a été fait par des navetteurs de la périphérie.

« Tué depuis le 21 février 2018, le corps de Rossy Mukendi exposé ce vendredi 18 mai 2018 à l’espace ASSANEF », écrit par ailleurs l’agence de presse DIA. « C’est un cortège d’activistes qui  a accompagné  la dépouille de l’un de leur qui est mort dans des conditions tragiques. », peut-ont lire.

Miala Rajao et Ravao… et après ? s’interroge le journal LA CROIX DE MADAGASCAR, détaillant que Sur le champ de bataille les partisans des 73 députés le Miala Rajao est le nouveau cri de ralliement.

Le mensuel catholique du Togo LAFIA, nous donne des détails sur la bénédiction du service de la néonatalogie de l’hôpital d’enfants Yendube de Dapaong, par Mgr Dominique Guigbile évêque de Dapaong. C’était le 20 avril dernier.

Cédric MOUZOU, SJ, Radio Vatican/Français-Afrique

 
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