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19/04/2017

De nous à vous - From us to you - De nós para vós

De vous à nous - From you to us - De vós para nós

De nous à vous - From us to you - De nós para vós



Catéchèse du Pape (19/04/2017)/Pope’s catechesis (19/04/2017)/Catequese do Papa (19/04/2017)

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Speaker : Frères et sœurs, dans la lumière de Pâques, l’Apôtre Paul nous rappelle que le christianisme n’est pas une idéologie mais un chemin de foi qui part d’un évènement attesté par les premiers disciples de Jésus. Et, cet évènement n’est pas seulement la mort de Jésus mais plus encore sa résurrection, car c’est au matin de Pâques que naît notre foi. Paul lui-même a été saisi par cet évènement sur le chemin de Damas. Ainsi, même si nous sommes pécheurs, nous sommes appelés comme chrétiens à reconnaître avec étonnement et joie ce que Dieu réalise pour nous au matin de Pâques : son amour pour nous a vaincu notre plus implacable ennemi. Comme le proclame l’Apôtre Paul : « O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? » (1 Co 15, 55). En ces jours de Pâques, nous proclamons nous aussi que Jésus est vivant au milieu de nous. Le Christ ressuscité est notre espérance.

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Saint Père :  

Sono lieto di salutare i pellegrini di lingua francese, in particolare i giovani collegiali, liceali e studenti, come pure i fedeli delle parrocchie venute da Francia e Svizzera. Lo Spirito Santo accresca la nostra fede in Gesù Risorto affinché l’amore di Dio giunga a sconfiggere in noi il peccato e la morte. La nostra vita testimoni con gioia la speranza che nasce dalla tomba aperta il mattino di Pasqua. Dio vi benedica!

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Speaker: Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes collégiens, lycéens et étudiants, ainsi que les fidèles des paroisses venus de France et de Suisse. Que l’Esprit Saint fasse grandir notre foi en Jésus ressuscité pour que l’amour de Dieu parvienne à vaincre en nous le péché et la mort. Que notre vie témoigne avec joie de l’espérance qui naît du tombeau ouvert au matin de Pâques. Que Dieu vous bénisse !

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Speaker: Dear Brothers and Sisters:  In these joyful days of Easter, our continuing catechesis on Christian hope looks to the Risen Jesus.  Saint Paul tells the Corinthians that Jesus himself is our hope.  His resurrection is the event that grounds our faith; without our confident belief in its historical reality, the Christian faith would be a mere human philosophy, and Jesus himself simply another great religious figure.  Our belief is based on the testimony of those who encountered the Risen Christ, from Saint Peter and the group of the Twelve to Saint Paul, who was converted by his dramatic meeting with the Lord on the road to Damascus.  Encountering Christ in faith is always a surprise; it is a grace given to those whose hearts are open.  It overturns our comfortable existence and opens us to an unexpected future, sowing life and light in place of death and sorrow.  This is the reason for our Easter joy: in the risen Jesus, who dwells in our midst, we encounter the power of God’s love, which triumphs over death and brings ever new life and undying hope.

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Holly Father:  

Saluto i pellegrini di lingua inglese presenti all’odierna Udienza, specialmente quelli provenienti da Inghilterra, Svezia, Svizzera, Hong Kong, Indonesia, Canada e Stati Uniti d’America.  Rivolgo un saluto particolare ai nuovi diaconi del Pontificio Collegio Irlandese, insieme ai loro familiari ed amici.  Nella gioia del Cristo Risorto, invoco su tutti voi e sulle vostre famiglie l’amore misericordioso di Dio nostro Padre.  Il Signore vi benedica! 

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Speaker: I greet the English-speaking pilgrims and visitors taking part in today’s Audience, particularly the groups from England, Sweden, Switzerland, Hong Kong, Indonesia, Canada and the United States of America.  I offer a particular greeting to the newly-ordained deacons from the Pontifical Irish College, together with families and friends.   In the joy of the Risen Christ, I invoke upon you and your families the loving mercy of God our Father.  May the Lord bless you all!

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Locutor: Cristo ressuscitou dos mortos! Nestes dias de Páscoa que estamos celebrando na liturgia, ouçamos o apóstolo Paulo que nos apresenta a ressurreição de Jesus como fundamento da nossa fé e esperança. Na sua primeira Carta aos Coríntios, sintetiza o anúncio da fé assim: Jesus morreu por nossos pecados, foi sepultado e, no terceiro dia, ressuscitou e apareceu a Pedro e aos doze. Isso quer dizer que a fé não nasce de uma ideologia ou de uma reflexão, mas de um acontecimento que foi testemunhado pelos primeiros discípulos de Jesus. A fé nasce da manhã de Páscoa, com o sepulcro vazio: a morte não teve a última palavra. Por isso Paulo faz um elenco das pessoas a quem Jesus ressuscitado apareceu, tendo sido ele também uma destas testemunhas, quando o Senhor se lhe manifestou no caminho de Damasco. A experiência cristã, portanto, é perceber que é Deus que vem ao nosso encontro: Ele não nos deixa sozinhos nos sepulcros dos nossos pecados, incertezas e fraquezas, mas se faz para sempre presente ao nosso lado, através de Cristo ressuscitado.

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Santo Padre:  

Saluto di cuore tutti i pellegrini di lingua portoghese, particolarmente i gruppi venuti dal Portogallo e dal Brasile. Cari amici, lasciatevi illuminare e trasformare dalla forza della Risurrezione di Cristo, perché le vostre esistenze diventino una testimonianza della vita che è più forte del peccato e della morte. Buona Pasqua a tutti!

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Locutor:

De coração saúdo todos os peregrinos de língua portuguesa, particularmente os grupos vindos de Portugal e do Brasil. Queridos amigos, deixai-vos iluminar e transformar pela força da Ressurreição de Cristo, para que as vossas existências se convertam num testemunho da vida que é mais forte do que o pecado e a morte. Feliz Páscoa para todos!

 
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Le message Urbi et Orbi du Pape François pour Pâques : l'Afrique et le Moyen-Orient au coeur de son message de paix

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Comme c'est la tradition à Noël et à Pâques, le Pape a prononcé ce dimanche midi la traditionnelle bénédiction Urbi et Orbi, «à la Ville et au Monde», depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre, pour que la Résurrection du Christ soit un signe de paix pour tous les peuples.

Avant d’évoquer plusieurs situations de crise sur le plan international, le Pape a commencé par rappeler que «par sa résurrection, Jésus-Christ nous a libérés de l’esclavage du péché et de la mort». Pâques n’est pas la commémoration d’un évènement du passé mais cette fête nous rappelle que Jésus «prend sur ses épaules beaucoup de nos frères et sœurs opprimés par le mal sous ses différentes formes». «Le Pasteur Ressuscité va chercher celui qui est égaré dans les labyrinthes de la solitude et de la marginalisation (…) Il prend en charge tous ceux qui sont victimes des anciens et des nouveaux esclavages : travaux inhumains, trafics illicites, exploitation et discrimination, graves dépendances. Il prend en charge les enfants et les adolescents qui sont privés de leur insouciance pour être exploités.»

Concernant l'actualité internationale, François a évoqué la «Syrie martyrisée, victime d’une guerre qui ne cesse pas de semer horreur et mort. Encore hier, un dernier et ignoble attentat contre les réfugiés en fuite a provoqué de nombreux morts et blessés.», a-t-il rappelé. François a cité également plusieurs nations africaines, le Soudan du Sud, le Soudan, la Somalie et la République Démocratique du Congo, «qui souffrent de conflits qui se perpétuent, aggravés par la très sérieuse famine qui frappe certaines régions de l’Afrique». François a appelé également à la lutte contre la corruption en Amérique latine, ou encore à la paix en Ukraine, et s’est une nouvelle fois inquiété du chômage de masse qui touche de nombreux jeunes sur le continent européen.

Évoquant enfin la date commune cette année de la fête de Pâques pour toutes les Églises d’Orient et d’Occident, l’évêque de Rome s’est réjoui que «d’une seule voix dans chaque partie de la terre résonne l’annonce la plus belle : «Le Seigneur est vraiment ressuscité, comme il l’avait dit !». Il a vaincu les ténèbres du péché et de la mort, qu’il donne la paix à notre temps», a conclu le Saint-Père.

Rédaction Français-Monde de Radio Vatican

 

Texte intégral :

«Message Urbi et Orbi

Dimanche de Pâques

16 avril 2017

Chers frères et sœurs,

Bonne fête de Pâques !

Aujourd’hui, dans le monde entier, l’Église renouvelle l’annonce pleine d’étonnement des premiers disciples : «Jésus est ressuscité ! »- «Il est vraiment ressuscité, comme il l’avait dit !»

L’antique fête de Pâques, mémorial de la libération du peuple hébreu de l’esclavage, atteint ici son accomplissement : par sa résurrection, Jésus Christ nous a libérés de l’esclavage du péché et de la mort et nous a ouvert le passage vers la vie éternelle.

Nous tous, quand nous nous laissons dominer par le péché, nous perdons la bonne route et nous allons errant comme des brebis égarées. Mais Dieu même, notre Pasteur, est venu nous chercher, et pour nous sauver, il s’est abaissé jusqu’à l’humiliation de la croix. Et aujourd’hui, nous pouvons proclamer : «Il est ressuscité le bon Pasteur qui pour son troupeau est allé à la rencontre de la mort, alléluia !» (Missel Romain, IV° dimanche de Pâques, Antienne de la communion).

À travers les temps, le Pasteur ressuscité ne se lasse pas de nous chercher, nous ses frères égarés dans les déserts du monde. Et par les signes de la Passion – les blessures de son amour miséricordieux – il nous attire sur son chemin, le chemin de la vie. Aujourd’hui aussi, Il prend sur ses épaules beaucoup de nos frères et sœurs opprimés par le mal sous ses différentes formes.

Le Pasteur Ressuscité va chercher celui qui est égaré dans les labyrinthes de la solitude et de la marginalisation ; il va à sa rencontre à travers des frères et des sœurs qui savent s’approcher avec respect et tendresse et faire entendre à ces personnes sa voix, une voix jamais oubliée, qui les rappelle à l’amitié avec Dieu.

Il prend en charge tous ceux qui sont victimes des anciens et des nouveaux esclavages : travaux inhumains, trafics illicites, exploitation et discrimination, graves dépendances. Il prend en charge les enfants et les adolescents qui sont privés de leur insouciance pour être exploités ; et qui a le cœur blessé par les violences subies à l’intérieur des murs de sa propre maison.

Le Pasteur Ressuscité se fait compagnon de route de tous ceux qui sont contraints de laisser leur terre à cause de conflits armés, d’attaques terroristes, de famines, de régimes oppressifs. A ces migrants forcés, il fait rencontrer des frères sous tous les cieux, pour partager le pain et l’espérance sur le chemin commun.

Dans les histoires complexes et parfois dramatiques des peuples, que le Seigneur Ressuscité guide les pas de qui cherche la justice et la paix ; et qu’il donne aux responsables des Nations le courage d’éviter l’expansion des conflits et d’arrêter le trafic des armes.

En ces temps, de façon particulière, qu’il soutienne les efforts de tous ceux qui s’emploient activement à apporter soulagement et réconfort à la population civile en Syrie martyrisée, victime d’une guerre qui ne cesse pas de semer horreur et mort. Encore hier, un dernier et ignoble attentat contre les réfugiés en fuite a provoqué de nombreux morts et blessés. Qu’il donne la paix à tout le Moyen Orient, à commencer par la Terre sainte, comme aussi en Irak et au Yémen.

Que la proximité du Bon Pasteur ne manque pas aux populations du Soudan du Sud, du Soudan, de la Somalie et de la République Démocratique du Congo, qui souffrent de conflits qui se perpétuent, aggravés par la très sérieuse famine qui frappe certaines régions de l’Afrique.

Que Jésus ressuscité soutienne les efforts de tous ceux qui, spécialement en Amérique latine, s’engagent à garantir le bien commun des sociétés, parfois marquées de tensions politiques et sociales qui dans certains cas aboutissent à la violence.

Qu’on puisse construire des ponts de dialogue, en persévérant dans la lutte contre la plaie de la corruption et dans la recherche de solutions valables et pacifiques aux controverses, pour le progrès et la consolidation des institutions démocratiques, dans le plein respect de l’État de droit.

Que le Bon Pasteur aide la bien-aimée terre d’Ukraine, encore affligée par un conflit sanglant, à retrouver la concorde et accompagne les initiatives en vue d’adoucir les drames de tous ceux qui en souffrent des conséquences.

Que le Seigneur ressuscité, qui ne cesse pas de combler le continent européen de sa bénédiction, donne espérance à tous ceux qui traversent des moments de crise et de difficultés, spécialement en raison du manque de travail surtout pour les jeunes.

Chers frères et sœurs, cette année comme chrétiens de toute confession, nous célébrons ensemble la Pâque. Ainsi, d’une seule voix dans chaque partie de la terre résonne l’annonce la plus belle : «Le Seigneur est vraiment ressuscité, comme il l’avait dit !». Il a vaincu les ténèbres du péché et de la mort, qu’il donne la paix à notre temps.

Bonne fête de Pâques !»

 
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Messe chrismale dans la Basilique Saint Pierre et Triduum pascal

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Le Pape a présidé le jeudi 13 avril 2017, dans la Basilique Saint Pierre, la messe chrismale, concélébrée par de nombreux évêques ainsi que par plusieurs dizaines de prêtres. Au cours de cette eucharistie, le Saint Père a bénit les huiles saintes et le saint chrême ; et les prêtres ont renouvelé leurs promesses sacerdotales.

Dans son homélie, François a insisté sur la joie que doit caractériser le ministère sacerdotal dans sa mission d’annoncer la Bonne Nouvelle. Comme Jésus, a indiqué le Pape, le prêtre a été oint dans ses péchés par l’huile du pardon et oint dans son charisme par l’huile de la mission, pour oindre les autres. Et, à l’instar de Jésus, le prêtre rend joyeuse l’annonce par toute sa personne. Comme tout disciple missionnaire, le prêtre rend l’annonce joyeuse par tout son être. La Joyeuse Annonce, qui veut dire « joyeuse nouvelle », résume la joie de l’Evangile. Elle n’est pas un objet, mais une mission.

C’est la joyeuse Annonce, qui en seul mot signifie : Évangile et qui par le fait même d’être annoncé devient une vérité joyeuse et miséricordieuse.

Dès lors, personne ne doit séparer ces trois grâces de l’Évangile : sa Vérité qui est non négociable, sa Miséricorde inconditionnelle pour tous les pécheurs et sa Joie intime et inclusive. Mais cette annonce ne doit pas être abstraite ou neutre. L’Annonce ne pourra jamais être triste ou neutre.

Et partant de trois icones, François a expliqué ce qu’il désigné par les joies de l’Evangile, que le Seigneur procure en divers circonstances. Ce sont des outres neuves dans lesquelles la joyeuse Annonce se conserve bien, ne devient pas aigre et se déverse abondamment, a-t-il indiqué.

La première outre est l’icône de la joyeuse Annonce révélée à travers les jarres de pierre des Noces de Cana. Elle exprime plénitude contagieuse que la Vierge transmet de tout son être. La deuxième outre est la jarre de la Samaritaine, qui indique le caractère concret et inclusif de l’annonce. La troisième icone est l’immense Outre du Cœur transpercé du Seigneur, intégrité douce, humble et pauvre, qui attire chacun à lui. C’est la douce intégrité par laquelle l’Esprit jaillit et se répand, continuellement, a encore dit le Pape.

C’est après son homélie que le Saint Père a procédé à la bénédiction des huiles saintes et du saint chrême. Ces huiles serviront, tout au long de l’année, pour les sacrements de baptême, de la confirmation, de l’ordre et pour l’onction des malades.

Et comme de tradition chaque Jeudi Saint, jour où l’Eglise fait mémoire de l’institution du sacerdoce, le Saint Père a partagé un repas avec 10 curés de Rome, diocésains et religieux. François leur a donné l’occasion de partager leurs expériences en tant que prêtres qui desservent les paroisses.

Avant la Pâques (le dimanche 16 avril), les célébrations du Triduum pascal présidées par le Pape ont eu lieu en divers endroits. François a célébré la Messe in Coena Domini le Jeudi Saint (13 avril) avec les détenus, à la Prison italienne de Paliana, dans la Région de Frosinone, à 70 km au sud de Rome. L’Office de la Passion du Seigneur le Vendredi Saint (14 avril) a été célébré dans la Basilique Saint Pierre, avec la prédication du Père capucin Raniero Cantalamesa, prédicateur de la Maison Pontificale. La Via Crucis a eu lieu, comme de coutume, au Colisée (Rome). Les textes des méditations qui ont accompagné ce Chemin de la Croix ont été préparés par la théologienne française Anne Marie Pelletier, récipiendaire du Prix Ratzinger 2014.  Le Samedi Saint (15 avril), le Pape a présidé dans la Basilique Saint Pierre la messe de la veillée pascale.

Stanislas KAMBASHI,SJ,                            Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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Les vœux du Pape François au Pape émérite Benoit XVI

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Avant les célébrations de la messe chrismale et de la Messe in Coena Domini le Jeudi Saint, le Pape François s’est rendu, le mardi 12 avril 2017, au Monastère Mater Ecclesiae pour présenter, comme chaque année, les vœux de Pâques au Pape émérite Benoit XVI. En cette occasion, la visite du Pape François a eu un double caractère de fête pour le 90ème anniversaire de naissance du Pape émérite, qui aura lieu le dimanche 16 avril, en la solennité pascale.

 
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Vatican Radio Communiqué/Communiqué Radio Vatican/Comunicado da Rádio Vaticano

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If you are listening to us on Shortwave, we would greatly appreciate a short report from you on the quality of our programs and of the signal reaching you. Please address your report to: The Africa Promotions Office for Africa, Vatican Radio, 00120 Vatican City.

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Nous demandons à nos auditeurs qui nous suivent sur les Ondes courtes de bien vouloir nous faire parvenir un rapport d’écoute sur la qualité de la réception de nos programmes, à l’adresse du Bureau de Promotion-Afrique de Radio Vatican, 00120 Cité du Vatican.

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Pedimos aos nossos ouvintes que nos escutam em Ondas Curtas que nos enviem um relatório de escuta sobre a qualidade da recepção dos nossos programas, escrevendo ao seguinte endereço do Serviço de Promoção-África da Rádio Vaticano, 00120 Cidade do Vaticano.

 
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Avis pour les radios catholiques africaines et les auditeurs de Radio Vatican/ Notice to Catholic Radio Stations in Africa and listeners of Vatican Ra

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Radio Vatican avait produit en 2011 un album musical, Afrika tenda amani (fais la paix, Afrique), avec le concours de quelques artistes musiciens africains dont Papa Wemba de la République démocratique du Congo et Bonga d’Angola. Cet album qui accompagne l’exhortation post-synodale Africae munus, reflète les thèmes de la Deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques (réconciliation, justice et paix), a été expédié à toutes les radios catholiques africaines par le canal des Pères Evêques diocésains auxquels Radio Vatican a fait parvenir 3 copies.

Si jamais une radio n’a pas encore reçu une copie de cet album, elle peut nous écrire (africa@vatiradio.va) pour nous en demander. De même, nous disposons de quelques exemplaires pour nos auditeurs qui en feront la demande. Mais la quantité est fort limitée.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsable du Bureau de Promotion de Radio Vatican pour la zone Afrique

E-mail : africa@vatiradio.va

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In 2011, Vatican Radio produced a music album titled Afrika tenda amani (Make Peace, Africa), with the help of a few African musicians including Papa Wemba of the Democratic Republic of Congo and Bonga from Angola. Three copies of the CD album, which accompanied the publication of the post-synodal exhortation Africae munus  and reflects on the themes of the Second Special Assembly for Africa of the Synod of Bishops (reconciliation, justice and peace) was sent to all  Catholic radio stations in Africa through the local bishops.

If your radio station has not yet received a copy of this album, please write to africa@vatiradio.va to request a copy. Also, we have a limited number of copies for our listeners who may also send their requests to the above email address.

Fr. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Head of the Promotions Office for Africa

Vatican Radio

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A Rádio Vaticano tinha produzido em 2011 um álbum musical denominado Afrika Tenda Amani (faz a paz, África), com a participação de alguns artistas músicos africanos, dentre os quais Papa Wemba da República Democrática do Congo e Bonga de Angola. Este álbum, que acompanha a Exortação pós-sinodal Africae Munus reflecte os temas da Segunda Assembleia Especial para a África do Sínodo dos Bispos (reconciliação, justiça e paz), e foi enviado a todas as Rádios Católicas africanas através dos Senhores Bispos Diocesanos aos quais a Rádio Vaticano fez chegar três cópias.

Se por acaso alguma Rádio ainda não recebeu uma cópia deste álbum, podem nos escrever (africa@vatiradio.va) para solicitá-lo. Da mesma forma, também dispomos de alguns exemplares para os nossos ouvintes que o solicitem. Mas a quantidade é muito limitada.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsável do Departamento de Promoção da Rádio Vaticano, para a região África

E-mail: africa@vatiradio.va

 
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Adresse utile pour Radio Vatican/Useful contact of Vatican Radio/Endereço

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P. Jean-Pierre BODJOKO, SJ

Responsable Bureau de Promotion-Afrique/Head of Africa’s Promotion Office/ Responsável

Sector de promoção-Afrique

e-mail: africa@vatiradio.va

Tel : +39.06.698.83366

 
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PROGRAMME FRANÇAIS-AFRIQUE : SUIVEZ-NOUS SUR FACEBOOK

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En plus de notre site internet, vous pouvez aussi suivre de nos nouvelles sur Facebook à l’adresse : Radio Vatican Français-Afrique. Cliquez sur "j'aime" pour interagir.

 
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Nos fréquences en KHz sur les Ondes courtes (Heure en Temps universel)/ Our frequencies in KHZ on Short Waves (Universal Time)/As nossas frequências e

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Anglais-Afrique/ English-Africa/Inglês-África :

8 :30 : 11625 - 13765 

19 :30 : 9660 - 15570 

22 :00 : 7360 -9670

 

Français-Afrique/French-Africa/Francês-África :

6 :30 : 9660

8 :00 : 11625 - 13765 

19 :00 : 9660 - 15570 

22 :30 : 7360 - 9670 

 

Portugais-Afrique/ Portuguese-Africa/Português-África :

7 :30 : 9660 - 11625

20 :00 : 9660 - 15570

 

Kiswahili :

5 :30 : 7360 

18 :00 : 9660 - 15570

 

NB:

Partout dans le monde, on peut suivre nos programmes à travers notre site internet www.radiovaticana.va.  De même, on peut suivre en direct les images des événements, des cérémonies du Pape sur notre Player video live dont le lien se trouve sur notre site internet.

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Please note that you can follow our programmes at all times, day and night the world over. Just go to www.radiovaticana.va. Also you can follow a live video coverage of Papal events by clicking on the video player on the website.

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Em todo o mundo é possível seguir os nossos programas através do nosso sito internet www.radiovaticana.va Do mesmo modo, se podem também seguir in directo as imagens dos acontecimentos e cerimónias do Papa  no nosso Player vídeo ao vivo, cujo link também se encontra no nosso sito internet.

 
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De vous à nous - From you to us - De vós para nós



RD CONGO : Erratum

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Dans l’édition du mercredi 12 avril 2017 de notre Newsletter, nous avions publié une nouvelle sur la République Démocratique du Congo, concernant le passage de « Vicariat » en « Province » des Dominicains de la RD Congo. Au sujet de cette information, l’Ordre des Frères Prêcheurs (Dominicains) a apporté une correction, soulignant que « les Dominicains de la R.D.C ne sont pas encore une province mais une Vice-province: la vice-province saint Pie V. Le passage de statut de Vicariat général saint Pie V à celui de vice-province saint Pie V a eu lieu le 31 mai 2016, avec pour tout premier prieur vice-provincial, le père Justin Adriko Mundua ». La lettre de clarification signée par le Père Gabriel Samba, Coordinateur de l’Interafricaine dominicaine et Socius du Maître de l’Ordre pour l’Afrique, précise par ailleurs que « le père Bienvenu Nsekoko Bongo n’a donc pas été élu comme "le tout premier supérieur provincial" mais le deuxième vice-provincial, succédant au père Justin Adriko.

 

Vous trouverez plus de précisions sur ces rectifications dans la lettre ci-après :

 

Rome, le 17 avril 2017

Au P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsable du Bureau de Promotion de

Radio Vatican pour la zone Afrique

Rome – Italie

E-mail : africa@vatiradio.va

 

CLARIFICATIONS

 

Cher père Jean-Pierre,

J’espère que vous avez passé de bonnes fêtes de Pâques, dans la joie et la danse, comme nous savons le faire en Afrique. Je profite du petit temps de repos de ce lundi de Pâques pour vous écrire ce message fraternel. Je voudrais, très humblement et fraternellement, comme quelqu’un de la maison (Radio Vatican), apporter des clarifications utiles sur l’information que j’ai lue dans le Bulletin Vatican Radio Newsletter du  mercredi 12 avril 2017. Notre confrère Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI, a donné l’information suivante à propos des Dominicains en République Démocratique du Congo : « De Vicariat, les Dominicains de la RDC deviennent une Province». Permettez-moi de rectifier cette information qui n’est pas correcte. Les Dominicains de la R.D.C ne sont pas encore une province mais une Vice-province: la vice-province saint Pie V. Le passage de statut de Vicariat général saint Pie V à celui de vice-province saint Pie V a eu lieu le 31 mai 2016, avec pour tout premier prieur vice-provincial, le père Justin ADRIKO MUNDUA. Notre confrère Jean Baptiste a certainement été induit en erreur par une mauvaise source.

Le Vicariat de l’Ordre des prêcheurs dits Dominicains en République démocratique du Congo n’est donc pas désormais une province mais toujours une vice-province. Le chapitre tenu au monastère bénédictin de Mambré à Kinshasa, du 15 au 1er  avril 2017 n’était donc pas un chapitre provincial mais vice-provincial. Le père Bienvenu NSEKOKO BONGO n’a donc pas été élu comme « le tout premier supérieur provincial » mais le deuxième vice-provincial, succédant au père Justin Adriko. Par ailleurs, j’ai du mal à reconnaître l’identité dominicaine de la photo illustrant l’article.  

Je tiens aussi à préciser qu’en Afrique, il n’y a qu’une seule province dominicaine : Saint Joseph the Worker, du Nigeria et du Ghana. L’Afrique du Sud n’est pas une province mais une vice-province : la vice-province d’Afrique australe et non pas d’Afrique du Sud comme pays. Il y a une autre vice-province: saint Augustin en Afrique de l’Ouest. Les autres entités (quatre) sont des vicariats provinciaux. 

Merci cher père Jean-Pierre d’apporter ces éclaircissements aux lecteurs de Vatican Radio Newsletter. Je vous mets en fichiers attachés les numéros du bulletin dominicain, AFRIDOMS FLASH, parlant des deux événements (le passage à la vice-province et la célébration du tout premier chapitre vice-provincial qui a élu le père Bienvenu). Ces informations sont aussi disponibles sur le site internet de l’Ordre des Prêcheurs : www.op.rorg

Merci pour le bon travail que vous faites avec toute votre équipe et vos collaborateurs, nous tenant informés de la vie de l’Eglise en Afrique et dans le monde.

Encore une fois, Joyeuse fête de Pâques.

                       

fr. Gabriel Samba, op

Coordinateur de l’Interafricaine dominicaine (IAOP)

Socius du Maître de l’Ordre pour l’Afrique

 

 Fr Gabriel SAMBA, OP

Socius for Africa

s.africa@curia.op.org

Tel. +39 0657940206

Curia Generalizia Frati Domenicani - Convento S. Sabina (Aventino)

Piazza Pietro d'Illiria, 1 - 00153 Roma (Italia)

 
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RD CONGO : Pour la Pâques, le Cardinal Monsengwo appelle à l’espérance

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Dans son homélie lue dans toutes les paroisses de Kinshasa pour la Pâques, le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya a invité ses compatriotes à ne pas céder à la fatalité car le Christ est ressuscité aussi pour les Congolais.

L’Archevêque de Kinshasa a rappelé que la résurrection du Christ était bien l’espérance d’un monde nouveau et d’une humanité nouvelle dans la relation de l’homme à Dieu-Père ; nouvelle relation aussi entre les hommes et nouvelle dans la relation de l’homme avec la nature, comme ne cesse de le rappeler le Pape François.

Dans le contexte de graves incertitudes que traverse la République démocratique du Congo, le Cardinal Monsengwo a lancé un appel à l’espérance :

« Peuple congolais, nous nous sentons comme si nous étions un grain jeté en terre ; nous sommes ignorés, bafoués, piétinés. Nous vivons dans le pays un temps de confusion, d’obscurité, de désespoir. Mais nous savons qu’au plus profond de la nuit, l’aurore pointe déjà l’horizon. A toutes et à tous je souhaite de Joyeuses Pâques, qui nous fassent ressusciter avec le Christ pour que le pays prenne un visage nouveau, dans la paix, la justice, la vérité et l’Amour, à l’image de l’amour de Dieu pour nous », a dit le Cardinal Laurent Monsengwo.

Albert MIANZOUKOUTA,                                    Radio Vatican/ Français-Afrique

 
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Cardinal Monsengwo: The DRC will rise again with Christ

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Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya has invited his compatriots in the Democratic Republic of Congo (DRC) not yield to discouragement and a spirit of fatalism. 

The Cardinal said this at the weekend in a homily read in all parishes of the Archdiocese of Kinshasa on Easter Sunday.  

The Archbishop of Kinshasa recalled that the resurrection of Christ gives hope to a new world and humanity. This resurrection also gives men and women of today the possibility of relating to each other and Christ in a new way.

The Cardinal’s message of hope comes in the context of serious political and social uncertainties facing the Democratic Republic of the Congo. 

"As Congolese people, we can sometimes feel as if we were an insignificant seed of grain thrown on the floor: We are ignored and continually trampled upon. We live in a country and at a time of confusion, obscurity, despair. But we know that in the depths of the night, the dawn is already looming on the horizon. Therefore, to all of you: I wish you Happy Easter. We will rise again with Christ so that the country will take on a new face, in peace, justice, truth and love, in the image of the love of God for us," said Cardinal Monsengwo.

The DRC is experiencing great political turmoil.  President Joseph Kabila's mandate ran out on 19 December 2016, but the DRC’s constitutional court extended his rule to 2018 because the government said it could not arrange elections before then.

On the eve of the new year 2017, political parties in the DRC signed an agreement with the ruling party of Kabila. The accord called on Kabila to leave power after an election to be held by the end of this year, 2017 instead of mid-2018. 

DRC’s Catholic Bishops mediated the talks which were aimed at brokering a compromise between opposition political parties and the government of Kabila. 

The 2017 New Year's Eve agreement came after months of unrest that left dozens dead and threatened to further destabilise the vast Central African nation with a painful history of dictatorship and civil war. The agreement is yet to be fully implemented. 

Meanwhile, insecurity prevails in several parts of the country, and the socio-economic situation of citizens continues to deteriorate.

Perpetrators of the violence in the DRC include dozens of heavily armed groups marauding in areas where the government is non-existent. The militia stoke ethnic rivalries, fight proxy wars and vie for control of the DRC's valuable natural resources. 

Illegal mining, smuggling and poaching are rampant.

(Email: engafrica@vatiradio.va)

 
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Ethiopia: Cardinal Berhaneyesus’ Easter message

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In his Easter message to all the Catholic faithful and people of good will in Ethiopia, Cardinal Berhaneyesus Souraphiel, C.M., the Metropolitan Archbishop of Addis Ababa and President of the Catholic Bishops’ Conference of Ethiopia (CBCE) has said that Easter is a time for Christians to reflect on the light that the Lord has granted to the world. He has also encouraged the faithful to refrain from the path of sin and instead follow Christ with faith and a life witness.

“As King David tells us ‘I keep God before me always, for with him at my right hand, nothing can shake me’ (Ps 16:8).The Eternal God who is our protector will lead our path and we, His children, must give Him our hearts and our will completely,” the Cardinal said.

The Cardinal also stressed that Easter is a time to exercise a spirit of charity towards others.

“As the Apostle James tells us in his book (Jas 2:15-17) we must look around at our brothers and sisters who are less fortunate than us and see what their needs are. Let us offer them love, spiritual and material support and help them carry their burden so that they can also celebrate Easter joyfully. Only that way can we witness what our Lord has taught us on the Cross,” said Cardinal Berhaneyesus.

This Easter, Cardinal Berhaneyesus also has in mind the drought situation in Ethiopia which has caused widespread crop failures and has had a significant impact on water resources. The Cardinal stressed that Ethiopians support the government in the efforts to respond to the needs of drought-affected people.

The Cardinal said the faithful should pray, this Easter, for rain to bring relief to the drought in the country as well as for the many whose lives are threatened by the lack of water.

Makeda Yohannes,                            Ethiopian Caholic Secretariat in Addis Ababa

Email: engafrica@vatiradio.va

 
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EGIPTO. Cristãos não se deixaram intimidar , não obstante os ataque

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A situação “no momento é calma”, os fiéis “enchem as igrejas”. Não obstante os ataques, “não se deixaram intimidar”.  Não existe “um clima de medo”, ainda que esteja muito presente “um sentimento de forte preocupação”. É o que descreve à Agência Asianews o porta-voz da Igreja Católica no Egipto, Padre Rafic Greiche.

O sacerdote explica que para a Páscoa,  “as celebração e os ritos litúrgicos realizaram-se regularmente”, ao mesmo tempo que outros eventos foram cancelados, como o acolhimento a parlamentares e representantes de instituições, festas e outros eventos públicos”. Uma escolha – sublinha o sacerdote – que vai de encontro ao sentimento geral “de respeito e de pesar pelas vítimas”.

Polícia armada está a guardar as entradas da Igreja de São Marcos, deixando passar somente os fiéis que habitualmente frequentam  o templo e são conhecidos da comunidade.

Em todas as grandes cidades do país, as áreas onde existem igrejas são fortemente vigiadas. Apesar disto, diversas dioceses, especialmente no Alto Egipto, cancelaram as celebrações da Páscoa. Os rituais limitam-se a “simples orações”.

“Os cristãos não estão assustados – assegura o porta-voz da Igreja Católica no Egipto. No fundo, estamos habituados às violências, vivemos como mártires. Não existe medo, mas uma espécie de preocupação por aquilo que poderá acontecer, por uma possível escalada na violência”.

Os ataques das últimas semanas, no entanto, relançaram o “pensamento de fuga, de migração, sobretudo entre os cristãos mais abastados”, entre as famílias de classe média e alta que podem “permitir-se tal escolha”. O governo egípcio – afirma Padre Rafic – “está dando o seu melhor”, mas proteger igrejas e lugares de culto com militares e polícia não basta. É necessário mais do que isto para prevenir o terrorismo, e neste contexto é fundamental o trabalho de inteligência. Somente assim poderão ser prevenidos novos ataques”.

Além da Páscoa, o pensamento da comunidade cristã é dirigido também à iminente visita do Papa Francisco ao Egipto (28 e 29 de abril próximos). Os responsáveis estão a avaliar o programa para garantir a segurança do Pontífice e dos fiéis, mas permanece “a felicidade das pessoas que, mesmo preocupadas, desejam ver o Papa de perto”.

“Depois do período de escuridão, existe sempre uma vida nova. Não é preciso ter medo, mas estar sempre preparados”.

“Para os fiéis – conclui o sacerdote – é natural ser mais fortes do que o medo. E aos cristãos no Ocidente e no mundo, digo para virem ao Egipto, como peregrinos e turistas, para nos apoiar e nos fazer sentir a vossa proximidade”.

 ASIANEWS/Secção Brasileira da Rádio Vaticano

 
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ÁFRICA. Mensagem dos Bispos da África Ocidental à CEDEAO

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O Comité Permanente da Conferência Regional dos Bispos Católicos da África Ocidental – RECOWA/CEREAO esteve reunido de 28 a 31 de março findo, em Assinie, na Costa do Marfim. Tema do encontro:  “A nova evangelização e os desafios para a Igreja, família de Deus em África Ocidental: o papel dos bispos na prevenção, mediação, resolução e transformação dos conflitos”.

No final do encontro, os bispos dirigiram uma mensagem à Presidente da Libéria, Hellen Johnson Sirleaf, na qualidade de Presidente de turno da CEDEAO, a Comunidade Económica para o Desenvolvimento dos Estados da África Ocidental.

Os bispos congratulam-se com a presidente liberiana pelo apoio dado à iniciativa dos líderes religiosos nas negociações da agenda do Desenvolvimento Pós-2015 e pela forma eficiente como geriu a situação de crise politica na Gambia, dando assim uma clara mensagem ao líderes políticos da região.

Exprimem também apreço pela intenção da CEDEAO de passar daqui até 2020 de uma Comunidade de Estados a uma Comunidade de Pessoas. Uma visão que – sublinham - exige uma abordagem de desenvolvimento holístico e de colaboração na região.

Depois agradecem a Deus pelas transferências democráticas do poder e pela relativa paz que notam na região. Sublinham também o crescimento económico que, a seu ver, traz esperança aos cidadãos.

Mas não obstante estes pontos positivos, os bispos dizem-se preocupados por a transição democrática nalguns países da região ser caracterizada pelo desrespeito das leis, fracas instituições, restringimentos dos espaços da participação política, frequentes violações dos direitos humanos e tortura. Estes – escrevem – são sinais claros de desprezo pelos quadros legais adoptados pelos governos na região. Exortam,  por isso, as autoridades a respeitarem os compromissos assumidos. Os bispos não olham de bons olhos para os líderes políticos que fazem uso de meios não democráticos para permanecerem à vida no poder e apelam as autoridades políticas a respeitarem as regras democráticas nos seus países.

Os bispos da África Ocidental chamam também a atenção para o desemprego juvenil numa região em que 65% da população é jovem. E sendo a maior parte deles desempregados, ficam consequentemente expostos a tráficos, drogas, violências e emigração forçada. Quanto mais tempo permanecerem sem trabalho depois dos estudos e em movimento pela sub-região – sublinham os bispos - mais se tornam presas fáceis para senhores da guerra e criminosos políticos, que podem assim recrutá-los para crimes violentos e terrorismo.  Há uma urgente necessidade de mudar esta tendência adoptando medidas apropriadas e incentivos para criar oportunidades de emprego e de ganho para os jovens – frisam os bispos.

Uma ameaça séria ao direito do cidadão de escolher livremente a religião que quer professar é vista pelos bispos no desejo de grupos extremistas de forçar a islamização de países da região. No caso da Gambia em que o Estado tinha sido declarado islâmico, estamos felizes que isto tenha sido revirado pela actual liderança politica– escrevem os bispos que lançam um forte apelo para que situações deste tipo não se repitam em nenhum país da região. Onde quer que o governo adopte uma determinada religião como religião de Estado, os direitos dos cidadãos à liberdade de consciência e de confissão são violados.

A questão ambiental é também tomada em consideração pelos bispos. Os frequentes desastres naturais e provocados pelo homem, como cheias, tempestades, desertificação, insegurança alimentar, migrações forçadas e outras crises humanitárias relacionadas com as mudanças climáticas tornaram-se numa séria ameaça à sobrevivência humana e animal. Os bispos sublinham também o impacto socio-ambiental que têm os nómades com o seu gado quando passam por comunidades e fronteiras nacionais na região. Eles trazem, muitas vezes, armas perigosas e estão associados a estupros, raptos, assassínios, destruição de quintas e conflitos.  Conscientes da regra da livre circulação de pessoas e bens na região, os bispos apelam, todavia, as autoridades a enfrentarem concretamente essas actividades destrutivas dos nómades.  

Em sintonia com as recomendações adoptadas na Assembleia Geral da RECOWA/CEREAO de fevereiro de 2006, e que se debruçou sobre o tema “Nova Evangelização e Desafios da Igreja Família de Deus na África Ocidental: Reconciliação, Desenvolvimento e Vida Familiar”, os bispos dizem-se decididos a criar uma estrutura regional de prevenção, mediação, resolução e transformação em caso de conflitos na nossa região. A Igreja católica, através das Conferências Episcopais nacionais e das suas Comissões Justiça, Paz e Desenvolvimento, faz de medianeira em assuntos políticos e de governação nos respectivos países e região.

A criação de Departamentos Católicos de Ligação Parlamentar a nível de nações faz da RECOWA/CEREAO um actor chave e estratégico para o desenvolvimento. Apoiamos  - afirmam os bispos - o trabalho de advocacia das nossas conferências episcopais nacionais na monitorização da implementação das políticas públicas com vista na boa governação e defesa do bem comum nos assuntos públicos.

Os bispos fazem saber que estão a criar, em Abuja, um Departamento para a colaboração entre a RECOWA/CEREAO e as comissões e instituições mais relevantes da CEDEAO. Além disso, propuseram um Memorando de Entendimento para definir os termos da sua colaboração e pedem para isso o apoio da Presidente Hellen Johnson Sirleaf.

Como organismo comprometido com o desenvolvimento humano integral, RECOWA/CEREAO diz-se pronta a estabelecer uma parceria com a CEDEAO para o rápido desenvolvimento da região e do Continente africano.

Da RECOWA-CEREAO fazem parte as Conferências Episcopais do Benim, Burkina-Faso, Cabo Verde, Costa do Marfim, Gana, Guiné-Bissau, Guiné-Conacri, Libéria, Mali, Mauritânia, Nigéria, Serra Leoa, Senegal, Gambia e Togo, os mesmos Países que fazem parte da CEDEAO, com excepção da Mauritânia que se retirou há alguns anos atrás.

Dulce ARAÚJO,                                Rádio Vaticano/Redação Portuguesa 

 
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BENIN : Nuit Pascale à Cotonou

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La chapelle de l’aumônerie des étudiants du campus d’Abomey-Calavi a accueilli dans la nuit du samedi 15 avril 2017, l’archevêque de Cotonou, Mgr Roger Houngbédji pour la célébration de sa toute première veillée pascale dans l’archidiocèse. C’était au milieu des étudiants enthousiastes de tous ordres venus très nombreux vivre avec lui et pour eux-mêmes, la joie de la résurrection du Christ. Au-delà du canon de la célébration, les jeunes n’ont rien négligé de leur génie pour rendre cette veillée priante, méditative, fervente et joyeuse : chants populaires connus et repris en chœur par tous sous l’encadrement de leur propre chorale, animations sous fonds de remerciement chantées en live ou exécutées sur des supports audio-visuels manifestant leur gratitude à l’endroit du prélat, discours de remerciement et de rappel à leur archevêque de sa promesse de la reprise des travaux de construction de leur chapelle, des danses à la queue leu-leu suivant divers rythmes qui ont dû amener Mgr Houngbédji à se lever pour imposer en guise de satisfaction les mains sur les meneurs des danseurs et chanteurs. S’inscrivant dans cette grande joie de Pâques, Mgr l’archevêque, entouré de son secrétaire, le Père Gilles Soglo et du Frère Marcel Koudoro, Prieur des dominicains de Cotonou et Aumônier adjoint de l’Université d’Abomey-Calavi, a dans son homélie invité les étudiants à découvrir à travers la liturgie de la Parole de cette nuit, les trois grands traits caractéristiques de la toute-puissance de Dieu manifestée au matin de Pâques à savoir : sa force de libération, la joie qu’elle procure et l’élan missionnaire qu’elle donne. Il les a surtout exhortés à devenir de vrais témoins de la Résurrection en effectuant une véritable rencontre avec le Christ.

Guy DOSSOU-YOVO,                                Cotonou, pour Radio Vatican

 
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Archbishop Stephen Brislin’s Easter message

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The Archbishop of Cape Town and President of the Southern African Catholic Bishops' Conference (SACBC), Stephen Brislin, says that though we live in times of great uncertainty, there is no need to become despondent because the Lord Jesus Christ has not abandoned the world.

“An atmosphere of uncertainty – and also of mistrust – is experienced almost throughout the world at the present time and so, even if it is small comfort, we are not alone in this,” Archbishop Brislin said.

In his Easter message to the faithful of Southern Africa, Archbishop Brislin said the world, and in particular, the people of Southern Africa must take comfort in the fact that Christ walks with us at all times.

“Christ is with us. He never abandons us and “walks” with us at all times, strengthening and consoling us. And so, we never give in to despair. The Easter celebration reminds us that we are the “Easter People,” people of hope, filled with the Life of God’s Holy Spirit, joyful in our difficulties and problems, because Christ is Risen!” The Cape Town prelate emphasised.

(Email engafrica@vatiradio.va)

 

Find below the full Easter message of Archbishop Brislin

 

Christus vincit! Christus regnat! Christus imperat!

We’ve had a tumultuous three weeks in South Africa and there are many concerns regarding the future, not least economic concerns. Very often what happens in South Africa also negatively affects Botswana and Swaziland. An atmosphere of uncertainty – and also of mistrust – is experienced almost throughout the world at the present time and so, even if it is small comfort, we are not alone in this. It is difficult to live with uncertainty as it can so easily give rise to anxiety which, in turn, can also negatively affect our relationships with others.

But we are not alone for another reason: Christ is with us. He never abandons us and “walks” with us at all times, strengthening and consoling us.  And so, we never give in to despair. The Easter celebration reminds us that we are the “Easter People”, people of hope, filled with the Life of God’s Holy Spirit, joyful in our difficulties and problems, because Christ is Risen! Christus vincit! Christus regnat! Christus imperat! – Christ conquers, Christ reigns, Christ commands. The victory is His and is given to us so that we can offer to others the light of hope and joy, which dispels the darkness and shadows.

On behalf of the Southern African Bishops’ Conference I wish all our people of Botswana, South Africa and Swaziland, a blessed and holy Easter. May God bless you and your family and give you all his graces, unity and harmony in your family. May it be a time of happiness and joy for you, a time of re-affirming the reason for our hope. I conclude with the consoling words of Isaiah:

Do not be afraid, for I am with you;do not be alarmed, for I am your God.I give you strength, truly I help you, truly I hold you firm with my saving right hand. (Isaiah 41:10)

+Stephen Brislin

President Southern African Catholic Bishops’ Conference

 
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RD CONGO : Pâques avec les détenus de Bunia

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Au diocèse de Bunia, dans la province de l’Ituri, Mgr Dieudonné Uringi a célébré le Triduum pascal dans la cathédrale Notre-Dame de grâce de Mudzi-Maria. Mais la première messe du dimanche de la résurrection, l’évêque de Bunia l’a célébrée dans l’église paroissiale de Nyakasanza, à quatre kilomètres de la cathédrale. Mgr Uringi s’est rendu ensuite à la prison centrale de Bunia, comme à son habitude, depuis quelques années, à Pâques et à Noël.

Pâques est la célébration de l’amour de Dieu pour l’humanité, a dit l’évêque dans l’homélie, à l’attention des détenus et des membres du mouvement des mamans catholiques venues apporter des vivres aux prisonniers. Pâques doit remplir d’espoir les prisonniers comme le peuple juif que le Seigneur avait fait sortir de l’esclavage en Egypte et à qui il avait fait traverser la mer rouge.

Que les prisonniers ne se croient pas oubliés. Tous ceux qui mettent leur confiance dans le Seigneur garderont la certitude que le Seigneur les fait passer de la mort à la vie, de l’état d’homme pécheur à l’état d’homme renouvelé par ses grâces, de l’état d’esclave à l’état d’homme libre.

Pour les prisonniers, a souhaité Mgr Uringi, la résurrection sera aussi le passage de conditions précaires et mauvaises à la vraie dignité de l’homme. Que les prisonniers eux-mêmes fassent un examen de conscience sur les causes qui les ont conduits en prison, et qu’ils prennent la résolution de changer. L’évêque de Bunia a interpellé les responsables judiciaires afin qu’ils œuvrent pour l’amélioration des conditions des détenus. La prison de Bunia a une capacité d’accueil de 200 détenus, mais elle en compte actuellement plus de 1000.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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Bishop Kukah visits the sick on Easter Sunday

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To express the Easter joy, Nigeria’s Bishop of Sokoto Catholic Diocese, Bishop Matthew Kukah with the diocese’s Legion of Mary Society, on Easter Sunday, visited patients in two health centres: Federal Neuro-psychiatric Hospital Kware LGA and Amanawa Leprosarium.

The annual Easter visit which witnessed its fourth year was led by Bishop Kukah and Bro Emmanuel Igono, City of Refuge Comitium President.

The team which was well received at both hospitals donated relief items to the patients.

Bishop Kukah prayed for the sick and urged them to keep faith in God for their healing and restoration.

The clinic administration appreciated the Bishop and his team for choosing to celebrate Easter with them and for the items donated to the patients.

Richie NABUK,                                Catholic Diocese of Sokoto, Nigeria

 
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BENIN : Vendredi Saint 2017 à Cotonou

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Comme tous les ans, le traditionnel chemin de croix du vendredi Saint, vendredi de la passion du Christ suivi de l’Office du Vendredi Saint a été vécu le vendredi 14 avril 2017 par les fidèles des diverses paroisses des diocèses du Bénin. Avec l’autorisation des autorités publiques, la plupart des exercices de chemin de croix ont emprunté comme à l’accoutumée les voies et les rues publiques des villes et des campagnes avec des fidèles arborant en majorité des habits ou foulards rouges et méditant les mystères de la souffrance du Christ. L’office du Vendredi Saint qui a suivi aussitôt les chemins de croix a permis aux fidèles non seulement de communier aux souffrances du Christ  notamment à travers la liturgie de Parole, la vénération de la Croix et la communion au Corps et au sang du Christ, mais aussi et surtout de s’unir aux souffrances du monde à travers la grande prière universelle de l’Eglise catholique riche d’une dizaine d’intentions  prévue pour la circonstance. A la paroisse Saint Michel de Cotonou qui a vécu ce vendredi Saint dans la mouvance des préparatifs des 80 ans de sa création, son Curé-doyen et vicaire épiscopal, le Père Augustin Placide Houessinon, Sma, a exhorté les fidèles chrétiens à avoir une pensée pour les membres souffrants de l’Eglise : les pauvres, les malheureux, les prisonniers, les malades, les marginalisés, les sans-logis et les innocents qui ont subi diverses injustices». Il a surtout invité les participants à prier avec eux et pour eux « pour que par cette passion du Christ, ceux-là retrouvent le soulagement de leur peine et que nous qui sommes en train de suivre le Christ dans sa passion, nous prenions résolument le chemin de la conversion pour pouvoir avoir part avec le Christ dans sa résurrection ».

Guy DOSSOU-YOVO,                                Cotonou, pour Radio Vatican

 
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COTE D’IVOIRE : Le Cardinal Kutwã appelle la classe politique ivoirienne au pardon

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Amour, dialogue, confiance mutuel et surtout pardon ont  été les maîtres-mots de l’homélie du cardinal Jean-Pierre Kutwã le dimanche de Pâques, à la cathédrale Saint Paul d’Abidjan Plateau.

L’archevêque métropolitain d’Abidjan a une fois encore appelé les ivoiriens et surtout la classe politique ivoirienne au pardon pour une vraie réconciliation des cœurs, afin d'œuvrer ensemble dans la paix pour le développement  de la Côte d’Ivoire.

Il a invité les ivoiriens à imiter le Christ qui a pardonné à ces bourreaux sur le bois de la Croix le Vendredi Saint.

Le Cardinal Kutwã  a également souhaité que l’opposition et le pouvoir s’engagent à poser des actes forts ; tels que la libération des prisonniers politiques et l’accompagnement des projets en vue du développement de la  Côte d’Ivoire.

Le pardon est l’arme des forts et non des faibles, l’arme de ceux qui sont  conscients de ce qu’ils sont, a conclu le Cardinal Kutwã.

Françoise NIAMIEN,                                   Abidjan Côte d’Ivoire pour Radio  Vatican

 
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RD CONGO : Pâques dans les diocèses de Molegbe et de Kilwa-Kasenga

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L’évêque de Molegbe, dans la province du Sud-Ubangi, Mgr Dominique Bulamatari, a célébré la messe de Pâques, le 16 avril, dans l’église paroissiale Saint Joseph Ouvrier de Gbadolite. L’évêque a lu son message de Pâques soulignant la victoire du Christ sur la mort, du bien sur le mal et de la vérité sur le mensonge ou encore de la paix sur la guerre et de la justice sur l’injustice.

Jusqu’au mercredi 12 avril et depuis le mois de février, Mgr Bulamatari était en tournée pastorale dans les doyennés de Gemena et de Libenge. Accompagné de l’évêque émérite, Mgr Joseph Kesenge, l’évêque de Molegbe a conféré le sacrement de confirmation à des jeunes et des adultes ainsi préparés à mieux vivre la communion avec le Christ ressuscité.

Au diocèse de Kilwa-Kasenga, dans la province du Haut-Katanga, l’évêque a consacré son homélie de Pâques au Christ, Dieu vivant, triomphe sur les ténèbres. Pour Mgr Fulgence Muteba, la victoire historique du Christ traverse tous les temps et donne la force à tous les chrétiens. De sorte que forts de cette victoire, ceux qui croient en Christ n’ont plus rien à craindre dans ce monde. Le ressuscité les rend forts, de la même manière qu’il a sorti les Apôtres de la peur et de la torpeur au lendemain de sa résurrection.

Mgr Muteba a précisé qu’il ne s’agit pas d’une force physique d’abord, mais bien évidemment de la force de la foi. « Par la foi, le Christ nous libère de toutes sortes d’esclavages qui nous tiennent prisonniers. Ces esclavages ne sont pas que de type spirituel, mais aussi culturel, social, économique et politique », a insisté l’évêque de Kilwa-Kasenga.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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CAMEROUN : La réconciliation au cœur du message pascal de Mgr Zoa

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L’évêque de Sangmelima, au Cameroun, Mgr Christphe Zoa, a choisi d’axer son message de Pâques 2017 sur la réconciliation, notamment parce que ce thème constitue « une problématique de premier plan » dans son diocèse. Mais avant d’aborder ce thème, Mgr Zoa a tout d’abord expliquer à ses chrétiens pourquoi l’on peut dire que « Pâques est la plus grande des fêtes chrétiennes ». L’évêque de Sangmelima a indiqué que « Pâques est la plus grande fête chrétienne, non pour des motifs socio-économiques, mais parce c’est ce qu’elle célèbre, c’est-à-dire la Résurrection de Notre Seigneur, qui donne sens aux autres fêtes. Elle est ce qui ne peut bouger sans que tout le reste s’écroule… car "si le Christ n’est pas ressuscité, vaine est notre foi".

Traitant ensuite du principal sujet de son message pascal, Mgr Zoa a expliqué que plusieurs raisons l’ont poussé à parler de la réconciliation : ce thème figure en bonne place dans la liturgie pascale ; il est abordé dans plusieurs documents du magistère des Papes ; mais surtout, il est une urgence sociale et pastorale à Sangmelima.

Pour développer le sujet, l’évêque a, dans un premier temps, explorer les « causes à la tendance à l’"irreconciliabilité" ou l’inaptitude à la réconciliation qui s’installe et qui tend à se culturaliser dans la société et qui tient à deux causes essentielles, « parmi les nombreuses qu’on peut recenser : la montée du matérialisme et de l’individualisme qui sert de base arrière à l’intolérance, et l’abandon du champ pastoral de la réconciliation. »

Dans un deuxième temps, Mgr Zoa a indiqué les principes et les conditions nécessaires pour entreprendre le chemin d’une réconciliation chrétienne. Il s’agit essentiellement de deux attitudes : la conversion et le pardon, qui ne sont possibles qu’à une seule condition : l’humilité.

L’évêque de Sangmelima a conclu son message de Pâques en indiquant à ses chrétiens les ressources  de la foi pour mettre fin aux divisions qui minent leur société : Le Seigneur nous appelle « à aimer nos ennemis et à éviter de faire aux autres ce que nous n’aimons pas pour nous-mêmes ».

Stanislas KAMBASHI,SJ,                            Radio Vatican/ Français-Afrique

 

Voici l’intégralité du message de Pâques de Mgr Christophe Zoa

 

DIOCÈSE DE SANGMÉLIMA

 

B.P.: 239 SANGMÉLIMA CAMEROUN

Tel. / Fax: (237) 222-47-82-54

 E-mail :     diocesesang@yahoo.fr

Site web : www.diocesedesangmelima.cm

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                                                                L’ÉVÊQUE

 

MESSAGE DE PÂQUES 2017

 

Chers frères dans le sacerdoce ministériel,

Révérendes Sœurs, Mesdames et Messieurs les Catéchistes et Agents Pastoraux,

Frères et sœurs dans la foi,

Chaque année maintenant, à pareil moment, j’initie cette correspondance à votre adresse, membres du peuple de Dieu qui êtes dans l’Église particulière de Sangmélima, pour vous souhaiter une agréable, priante et fructueuse fête de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ. J’associe à ce souhait ma bénédiction apostolique, surtout pour les enfants, les malades, les prisonniers et ceux à qui la vie imposent des épreuves difficiles.

L’évêque a reçu la mission du Seigneur, à travers la personne même de Pierre, de paître le troupeau de Dieu : « Il [Jésus] lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu? Pierre fut attristé de ce qu'il lui avait dit pour la troisième fois : M'aimes-tu ? Et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis » (Jn 21, 17), le nourrissant de la Parole et des sacrements. Comme il n’est pas possible d’être dans toutes les paroisses, n’ayant pas été gratifié du don d’ubiquité, et parce que pour ces mêmes raisons pastorales je me suis engagé à être physiquement dans une communauté paroissiale pour célébrer la Pâques, cette adresse est ma façon à moi de m’acquitter vis-à-vis de chacun de cette mission reçue du Seigneur. Surtout en ces temps de relativisation de tout et de grandes incertitudes, où l’éducation à la fois apparaît nécessaire.

 

PÂQUES : LA PLUS GRANDE DES FÊTES CHRÉTIENNES ? 

 

J’ai choisi de réfléchir cette année sur un thème qui, l’on en conviendra, relève aujourd’hui des problématiques pastorales de premier plan à savoir, la Réconciliation. J’y reviendrai, le temps de conclure cette partie introductive, en ouvrant une grande parenthèse qui relève des mêmes questions d’éducation chrétienne. Il m’a été posé la question de savoir pourquoi Pâques est considérée comme la plus grande fête chrétienne ? Une réponse exhaustive exigerait, de fait, un examen dense qui ferait à lui seule l’objet de toute une lettre. Je me limiterai donc à l’essentiel, sans être superficiel. Loin de toute logique comparative avec le moment de la Nativité qui célèbre l’entrée dans l’histoire humaine du Verbe éternel de Dieu par son incarnation (cf. Lc 2, 1-15 ; Jn 1, 14), le mystère du Christ étant « un » de la naissance à la Résurrection, la résurrection du Christ, autrement dit Pâques, est le fondement sans lequel nous ne serions pas là aujourd’hui. Saint Paul le dit avec gravité et radicalité : « Car si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si le Christ n’est pas ressuscité, vaine est notre foi » (1 Co 15, 17).

Pourquoi la foi serait-elle vaine sans la résurrection du Christ ? Pourquoi le christianisme serait-il vide sans cette centralité du mystère pascal ? Parce que la foi repose sur la promesse du Royaume des cieux, ou la vie éternelle. Que l’on se souvienne ici des recommandations du Seigneur Ressuscité aux disciples : « Et il leur dit : "Allez dans le monde entier, proclamez l’Evangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; celui qui ne croira pas sera condamné » (Mc 16, 15-16). C’est ce qu’on appelle la « tension eschatologique » qui parcourt tout le Nouveau Testament et très bien mis en évidence dans cette autre parole du Seigneur : « Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, je vous l’aurais dit ; je vais vous préparer une place. Et quand je serai allé et que je vous aurai préparé une place, à nouveau je viendrai et je vous prendrai près de moi, afin que là où je suis, vous aussi, vous soyez. Et du lieu où je vais, vous savez le chemin » (Jn 14, 2-4).

Il est encore, Lui le Seigneur, « le Chemin » qui conduit dans cette maison du Père, la vérité qu’il existe vraiment une maison du Père, une « vie » après celle-ci, dont Il est la manifestation, et que sa Résurrection préfigure. La Résurrection conforte la foi qui est formellement « espérance » en la vie éternelle dans et par le Christ. Sans elle, la foi serait une belle supercherie. La Résurrection ne crédibilise pas seulement la foi, elle prémunie aussi contre une réduction facile du christianisme en une philosophie, quelque soit l’éminence des valeurs qui y sont enseignées. C’est le drame d’un certain christianisme social qui déconnecte les valeurs de l’Evangile de leur justification profonde : le Royaume des cieux. On n’est pas chrétien parce qu’on en apprécie les valeurs, mais parce que à la suite du Christ on aspire à la vie éternelle. La Résurrection est aussi la plus value de la foi par rapport aux religions traditionnelles. Commentant les épîtres de Paul dans l’Encyclique sur l’espérance Spe salvi, Benoît XVI, expliquait cet autre point en ces termes : « Malgré les dieux, ils étaient ‘’ sans Dieu ‘’ et, par conséquent, ils se trouvaient dans un monde obscur, devant un avenir sombre. « In nihil ab nihilo quam cito recidimus » (Du néant dans le néant, combien rapidement nous retombons), dit une épitaphe de l'époque – paroles dans lesquelles apparaît sans ambiguïté ce à quoi Paul fait référence. C'est dans le même sens qu'il dit aux Thessaloniciens : ‘’vous ne devez pas être «abattus comme les autres, qui n'ont pas d'espérance»’’ (1 Th 4, 13). Ici aussi, apparaît comme élément caractéristique des chrétiens le fait qu'ils ont un avenir: ce n'est pas qu'ils sachent dans les détails ce qui les attend, mais ils savent de manière générale que leur vie ne finit pas dans le néant. C'est seulement lorsque l'avenir est assuré en tant que réalité positive que le présent devient aussi vivable » (Benoit XVI, Spe salvi, 2007, n. 2).

Donc, à Pâques on est dans le Saint des saints, l’assurance et la réalisation des promesses eschatologiques (de la vie éternelle). Pâques est la plus grande fête chrétienne, non pour des motifs socio-économiques, mais parce c’est ce qu’elle célèbre, c’est-à-dire la Résurrection de Notre Seigneur, qui donne sens aux autres fêtes. Elle est ce qui ne peut bouger sans que tout le reste s’écroule. Une fois encore, « si le Christ n’est pas ressuscité, vaine est notre foi ».

 

POURQUOI LE THÈME DE LA RÉCONCILIATION COMME

MESSAGE PASCAL ?

 

Venons maintenant à l’objet de notre adresse. J’ai choisi de réfléchir sur l’appel à la réconciliation. Pourquoi avoir opté pour ce thème ? D’abord parce qu’il figure en bonne place dans la liturgie pascale. Entre autre lieu qui illustre la présence dans ce thème dans la liturgie pascale, c’est le chant de l’Exultet, où on peut lire : « O uere beata nox, in qua terrenis et caelestia, humanis diuina iuguntur ». La réconciliation est bien un angle à partir duquel on peut intelliger le mystère de la Résurrection. Mais d’autres raisons ont pesé dans ce choix, des raisons sociales et pastorales.  En effet, je pense, à la suite des papes Benoit XVI, qui y a consacré toute une Exhortation Apostolique, l’Exhortation Apostolique Post Synodale Africae munus, faisant de la « Réconciliation » (avec la paix et la justice) le munus (engagement, service public de l’Église) de l’Église d’Afrique (et du monde), et François qui a décidé d’une Année Sainte tout entière consacrée à la « Miséricorde », l’Année 2017, que la Réconciliation est une problématique pastorale de premier plan, et dans notre diocèse en particulier.

On n’a pas besoin en effet de justifier des compétences particulières en sociologie ou en ecclésiologie pour constater que les sociétés ecclésiale et civile sont traversées par des crises profondes : des conflits à en n’en plus finir. Le problème n’est peut-être pas celui du pourquoi des conflits, mais la permanence de cette situation qui tend à se normaliser. Le constat est d’autant plus douloureux, du moins de mon point de vue, que cette situation se produit dans un contexte désormais fortement imprégné des principes et valeurs de l’Evangile, c’est-à-dire, dans un environnement culturel où plus de la moitié de la population se revendiquent du Christ, et où plus du deux tiers est parfaitement au fait du commandement : « aime ton prochain comme toi-même » (Mt 22, 39) ou des béatitudes : « Heureux les doux, car ils posséderont la terre ; heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde ; heureux les artisans de paix car ils seront appelés fils de Dieu » (Mt 5, 5. 7. 9). Il s’agit donc d’une incohérence entre les contenus de la foi et l’agir des fidèles. Une incohérence qui n’est pas sans interroger sur le degré d’attachement aux valeurs du Royaume des cieux. Et il ne suffit pas d’alléguer la faiblesse de la nature humaine portée à faire le mal qu’on  veut éviter et à ne pas faire le bien qu’on cherche (cf. Rm 7, 9), pour croire le problème réglé. Ce serait absoudre très facilement des clivages de comportements, et dédouaner les auteurs de divisions et ceux qui en profitent pour faire prospérer leurs affaires. Le problème ici c’est tout autant celui des raisons de la distance entre l’enseignement et la vie quotidienne des fidèles, entre l’appel à l’amour et à la réconciliation et l’escalade des conflits et de la violence dans notre société, que celui des voies de sa remédiation. 

 

DES CAUSES À LA TENDANCE À L’IRRÉCONCILIABILITÉ

 

Il y a donc comme une « irréconciliabilité » (l’inaptitude à la réconciliation) s’installe et qui tend à se culturaliser chez nous, qui tient à mon sens à deux causes essentielles, parmi les nombreuses qu’on peut recenser : la montée du matérialisme et de l’individualisme qui sert de base arrière à l’intolérance, et l’abandon du champ pastoral de la réconciliation.

 

1.         Individualisme et matérialisme/socialité et réconciliation

 

La première cause est indéniablement l’émergence et la consolidation d’une culture du matérialisme et de l’individualisme, ce qui est déjà contraire à ce que nous considérons, nous les peuples de la forêt, comme valeurs essentielles. Si l’homme y est véritablement promu, encouragé à développer toutes ses potentialités, ce n’est jamais pour se mettre à part, pour se singulariser, mais pour le bien de l’ensemble de la communauté. Or ce que provoque cette exaltation de la richesse matérielle et le besoin maladif de la singularisation qui l’accompagne, c’est cette opposition entre l’individu et le groupe, qui conduit à une relativisation quasi spontanée aujourd’hui de toutes les valeurs du vivre ensemble : le bien commun, la solidarité, la paix, la réconciliation. Elles ne sont plus que des moyens pour garantir des promotions individuelles au détriment des promotions collectives. Car alors tous les moyens sont bons du moment où ils nous permettent de nous hisser au-dessus des autres et de marcher sur eux. Dans notre diocèse de Sangmélima, qui s’étend sur le Département du Dja et Lobo, combien de conflits et de divisions ne s’expliquent pas par ces frustrations nées des querelles de leadership dans les villages, les familles biologiques, politiques et ecclésiales, des abus et des exploitations ? Comprenons bien que ce qui est en cause, ce ne sont pas les divergences de points de vue ou de temps à autres des crises, mais la logique du tout pour moi. C’est à cette logique du tout pour moi et rien pour les autres, à laquelle conduit cette culture, qu’il nous faut aujourd’hui renoncer, pour revenir à la logique du tout pour tous, c’est-à-dire, à revenir au primat de la société, du groupe sur l’individu.

C’est un détour qui me semble indispensable, ce qui ne signifie pas la disparition de l’individu, mais sa prise de conscience que sa réalisation ne se fait que dans la relation avec les autres, avec qui il est égal quelques soient les talents dont il est doté ou quelque soit son statut. Pour cela, il est urgent de reconsidérer le rapport à l’argent et au pouvoir qui ne peuvent se constituer en but ultime d’une existence humaine. Pour le Bulu, le Fang et le Beti, la valeur d’un homme ne repose pas sur ce qu’il a, mais sur son sens de l’autre. Reste maintenant à savoir si nous sommes assez courageux pour entreprendre une telle démarche, qui appelle quand même à renoncer à ces privilèges que donnent l’argent et le pouvoir qui sont tant recherchés. Moi, je voudrais le penser et y croire. Autrement, je ne me serais pas donner la peine d’écrire cette lettre. Et j’y crois, parce qu’au fond de chacun tout le monde est conscient que les divisions sont plus une cause de prospérité qu’un facteur d’appauvrissement et de régression sur tous les plans. Le parole biblique : « Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut subsister » (Mc 3, 24) n’est que trop bien connue pour que nous nous permettions de normaliser les divisions, parce qu’à la fin nous serons toujours perdants, soit à titre personnel soit comme communauté, ecclésiale ou civile. Ce qui revient à dire que c’est dans la socialité et des valeurs qu’elle exige, dont la réconciliation quand il y a eu une crise, et non dans l’individualisme et le matérialisme, que nous nous trouverons le meilleur cadre pour la réalisation de soi et de l’ensemble.

 

2.         Oubli de la Réconciliation/Éducation à la Réconciliation

 

La deuxième cause est liée à la pastorale de l’Église, l’Église mater et magistra (mère et éducatrice).  Elle consiste en ce que je désigne par l’oubli de la réconciliation.  Les pontificats de Benoît XVI et de François nous ont montré que la pastorale de l’Église se déployait prioritairement aujourd’hui sur le terrain de la réconciliation. Il faut tout de même dire que nous ne sommes pas allés aussi loin dans ce qui était attendu de nous par les actes de nos pontifes. L’éducation à la réconciliation et les initiatives en sa faveur se sont très souvent limitées aux périodes où ces questions sont encore dans l’actualité de l’Église. J’en veux pour preuve les rapports pastoraux qui me parviennent, en plus de mon observation personnelle lors des visites pastorales. Très peu en proposent une pastorale de la réconciliation, une autre petite quantité mentionne quand même ne serait-ce que le mot.

On convient que pour une Église qui est à l’écoute de la société, consciente des tensions qui la traversent, et qui veut  être en son sein comme la Lumen gentis qui vient du Christ, il en faut bien plus que des évocations spontanées et épisodiques. En d’autres termes, les résistances à la réconciliation tiennent pour une grande partie à un manque d’éducation chrétienne en la matière. Outre les indications qui seront données à la Commission Justice et Paix, qui s’appellera commission de Réconciliation, de Paix et de Justice, pour réfléchir avec les curés et la Commission Foi et Culture à un projet de programme d’éducation à la réconciliation, je vais commencer ce projet par une approche définitionnelle de la réconciliation chrétienne. Ce n’est pas peu de chose que de dire, non sans se rappeler les paroles du Seigneur dans le livre d’Osée « Mon peuple est détruit, parce qu'il lui manque la connaissance (Os 4, 6) », que la résistance à l’impératif « catégorique » de la réconciliation (cf. Mt 5, 23-24) tient aussi bien aux motifs culturels que nous avons évoqués plus haut que par l’ignorance, au-delà de la connaissance du mot, de ce que signifie précisément la réconciliation, au moins en contexte chrétien. C’est l’objectif même de cette lettre qui, à défaut de traiter de manière exhaustive la question, veut poser les jalons d’une entreprise qui devra se continuer pour pallier au déficit de formation en la matière, en commençant par une approche conceptuelle du terme de réconciliation.

 

CHEMIN DE RÉCONCILIATION CHRÉTIENNE :

 PRINCIPES ET    CONDITIONS

 

Qu’est-ce donc que la Réconciliation ? À la réconciliation en contexte chrétien, on ne peut apporter qu’une définition théologique. Dans ce sens, la réconciliation figure parmi les concepts essentiels de la foi chrétienne, au contenu doctrinal équivalent à ceux de l’ «Alliance » et de la « Rédemption », qui nous renvoient directement au mystère pascal que nous célébrons en ces jours. Car la « Nouvelle Alliance » (cf. He 8, 6 ss) a été scellée par le sang de l’Agneau, grâce auquel nous pouvons « légitimement » prétendre au salut en Dieu. Il s’agit d’une histoire qui se déroule entre le péché d’Adam et Ève qui leur a valu d’être chassés du Paradis (Gn 3, 1-20) et la Résurrection du Christ, qu’on appelle « histoire du Salut », c’est-à-dire, le déploiement de Dieu dans l’histoire des hommes pour leur ouvrir à nouveau les portes du Paradis d’où ils avaient été chassés après le péché. C’est cette histoire qui sert de motif à la réconciliation, vue sous l’angle de la foi chrétienne. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut simplement dire que la réconciliation met en mouvement deux attitudes ou deux principes : la conversion et le pardon, et se réalise qu’à une condition : l’humilité.

 

1.         Principes d’une démarche de réconciliation : conversion et pardon

La réconciliation suppose une crise qui a rompu un lien social entre deux ou plusieurs personnes qui étaient auparavant liées par un lien d’amitié, de fraternité, d’appartenance à la même patrie… Ce lien ne peut être rétabli que si les personnes séparées en expriment le désir, après avoir chacune examiné son degré de responsabilité dans la crise qui est survenue. Pour être mise en marche, la réconciliation exige au départ : conversion et pardon.

a.         La conversion

La conversion ou conversion du cœur, comme le précise Le Catéchisme de l’Église Catholique (n. 2608) pour bien montrer qu’il s’agit d’une démarche emprunte de sincérité, est l’attitude de celui qui a pris conscience de sa faute et de ses conséquences, en a manifesté la contrition, et s’est engagé au changement radical. En tant que « renoncement au péché » (CEC n. 981), la conversion est nécessaire à l’entrée dans le Royaume des cieux (cf. CEC n. 545), elle est signe de « nouvelle naissance » (CEC n. 591), elle est requise à toute démarche à la réconciliation : « Quand donc tu présentes ton offrande à l’autel, si là tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis reviens, et alors présente ton offrande » (Mt 5, 23-24). Dans le sens de cette dernière condition, convenons que toute situation de crise exige des protagonistes, pour être dissipée des remises en questions, des contritions et des changements radicaux sans lesquels aucune réconciliation, que ce soit avec Dieu ou entre les hommes, n’est possible. La conversion signifie donc qu’aucun lien social brisé ne peut être rétabli si on demeure dans la logique qui préexistait à la rupture de ce lien.

 

b.         Le pardon

 

Le pardon est la rémission d’une faute, c’est-à-dire, le fait de tenir une offense pour nulle (et à l’excuser) et renoncer à en tirer vengeance. Comme pour la conversion, le pardon est essentiel au processus de réconciliation. La question qui se pose est peut-être celle de savoir pourquoi pardonner est-il nécessaire ? Pardonner est nécessaire au moins pour trois raisons. D’abord parce que, comme l’explique à juste titre la philosophe Hannah Arendt, le pardon est la seule issue possible face à l’irréparable (condition de l’homme moderne, 1961). De toutes les façons, il faut bien rompre le cercle de violence entretenu par les rancœurs qui se transmettent d’une génération à une autre, sans jamais apporter ni l’apaisement ni la solution à un problème parfois dont plus personne ne se souvient plus des causes. Ensuite, parce que le pardon sert au bien-être physique, mental et émotif.

Le pardon est un moyen de se libérer soi-même de la haine, de la prison émotionnelle du ressentiment, dont les effets toxiques touchent en premier ceux qui les cultivent (cf Robert Enright, Il Perdono è una Scelta, 2011). Le pardon permet de vivre mieux (Olivier Clerc, Le don du Pardon, 2010). Qui a jamais été heureux avec un sentiment de rancœur ? Enfin, parce que le pardon des autres est indispensable au pardon de Dieu. Nous disons bien lors de la prière du « Notre Père » : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ». Pardonner est aussi nécessaire parce que c’est en cohérence avec notre foi en un Dieu qui est « Miséricorde », qui pardonne toujours, et parce qu’à la fin il rend agréable notre prière à Dieu : « Dieu n’accepte pas le sacrifice des fauteurs de désunion, Il les renvoie de l’autel pour que d’abord ils se réconcilient avec leurs frères : Dieu veut être pacifié avec des prières de paix. La plus belle obligation pour Dieu est notre paix, notre concorde, l’unité dans le Père, le Fils et le Saint-Esprit, de tout le peuple fidèle », expliquait justement saint Cyprien de Carthage (Dom. Orat. 23).

Pour le chrétien, le pardon et la conversion ne sont pas des options, mais des obligations. C’est le chemin obligé pour amorcer une démarche de réconciliation et pour parvenir à cet état de manière solide et durable.

 

2.         Une condition : l’humilité

 

La conversion et le pardon ne se produisent que si au départ il y a au départ l’humilité. C’est elle la condition de mise en route de la démarche, la véritable condition sine qua non du déclenchement du mouvement.  Nous n’allons pas définir l’humilité, dont le modèle éminent est la personne du Christ en Croix (cf. Ep 6, 2), ce n’est pas notre objectif direct. Mais nous allons la problématiser autrement à partir des principes de la conversion et du pardon. Autrement dit, il s’agit pour nous, à ce niveau, de répondre à la question : de qui doit venir l’initiative de la réconciliation : de l’offensé ou de l’offensant ? Deux réponses sont possibles, deux réponses qui trouvent leurs modèles dans les personnages de la Parabole de Luc 15, 1-11, appelée tantôt la parabole de l’ « enfant prodigue » tantôt la parabole du « père miséricordieux ».

 

a.         L’initiative de la réconciliation par l’offensant : le modèle de l’enfant prodigue

 

D’abord, la plus commune, presque parce que relevant du bon sens, c’est la personne qui est fautive qui a l’initiative de la réconciliation : c’est elle qui, ayant pris acte de sa faute, et en ayant éprouvé le regret, va auprès de la personne offensée demander son pardon. Dans la parabole de Luc, ayant pris conscience de sa faute, et en ayant éprouvé un regret profond, le jeune homme s’engage à retourner chez son père : « Je veux partir, aller vers mon père et lui dire : "Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi ; je ne mérite plus d’être appelé ton fils, traite moi comme l’un de tes serviteurs". Il partit donc et s’en alla vers son père » (Lc 15, 18-20). Se détourner de sa conduite mauvaise, demander pardon c’est en effet faire preuve d’humilité. En revanche, camper sur ses positions, c’est faire preuve d’orgueil et de fierté. Combien de crises, à tous les niveaux n’arrivent pas à trouver un début de solution, parce que les protagonistes font preuve d’orgueil ? Personne n’est disposée à faire le premier pas, mais chacun attend que l’autre le fasse ? Autrement dit, rien n’est jamais aussi évident : même une démarche relevant comme celle-ci du bon sens rencontre des difficultés. La plus importante étant précisément cet orgueil, un orgueil qui peut se nourrir encore de la culture ambiante. Et ici, je vois deux éléments culturels qui constituent très souvent des obstacles à une démarche de réconciliation : le statut social et la génération. De manière générale, un « pauvre » n’a « jamais » raison devant un « riche », un « enfant » devant son « parent », un « cadet » devant son « aîné ». Peu importe jusqu’où peut aller cette déclinaison. Ce qui est vrai, c’est que ça fonctionne chez nous comme si le fait d’être coupable ou d’avoir raison dépendait des catégories sociales et anthropologiques et non d’une faute objective.

Dans un tel contexte culturel, il s’opère un déplacement : l’initiative de la réconciliation n’est plus fonction de la responsabilité dans la crise survenue, mais du statut social ou de sa place dans la famille. Qu’il ait raison ou tort, le riche aura toujours raison devant le pauvre, l’aîné devant le cadet, le parent devant l’enfant…Comment s’étonner que les démarches de réconciliation n’aboutissent que très rarement ? Et quand elles aboutissent, la paix retrouvée est tellement fragile qu’il suffit d’une petite divergence d’opinion pour que tout redevienne comme avant ? La question importante c’est celle de savoir comment le chrétien se positionne par rapport à cette culture ? L’Église attend de lui, parce que former à l’école de l’humilité du Christ, qu’il sache reconnaître sa faute et qu’il demande pardon.

 

b.         L’initiative de la réconciliation par l’offensé : le modèle du père miséricordieux

 

Ensuite, l’initiative de la réconciliation peut venir de l’offensé. L’histoire du salut, rappelée par la parabole du père miséricordieux et par d’autres paraboles analogues, comme la parabole de la « drachme perdue » (Lc 15, 8-10) et celle de la « brebis perdue » (Lc 15, 1-7). Elles montrent que Dieu a toujours l’initiative de la réconciliation, qu’il aille à la recherche de la brebis perdue, métaphore de Dieu qui s’approche du pécheur par l’incarnation du Fils pour le sauver, ou que le pardon anticipe la conversion et la contrition du pécheur comme dans la parabole du père miséricordieux. Ces paraboles rappellent que l’initiative de la réconciliation peut partir de l’offensé sous ces deux modalités : soit comme un mouvement vers l’offensant, pour l’aider à comprendre sa faute et d’en sortir, soit en anticipant sa démarche de pardon par un pardon déjà accordé. Et pourquoi l’offensé se sentirait à ce point responsable au même titre que l’offensant de l’initiative de la réconciliation ? Certainement pas par condescendance, pour paraître mature. Simplement parce que tous sont tenus par la même exigence de l’amour qui pardonne tout.

Le point de départ de la réconciliation pour nous chrétiens, c’est l’amour, la restauration du lien d’amour, et non comme on le pense souvent : l’exigence de justice. Non pas que la justice soit totalement exclue, mais elle n’est pas première. La réponse du père au fils aîné, qui revendiquait précisément cette justice, illustre très bien cette idée : « Il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé ». Une réconciliation qui s’initie sur le besoin de restauration d’amour amène des personnes à se retrouver, elle crée dans une certaine mesure une nouvelle vie qui donne à la paix assez de fondement pour durer. Est-ce qu’un tel idéal reste à la portée de l’homme ? Evidemment qu’il est à la portée de l’homme. Autrement, le Seigneur ne nous aurait pas exhortés à être miséricordieux comme le Père (Lc  6, 36). En même temps, nous savons que nous pouvons compter avec le secours de la grâce de Dieu.

 

EN DÉFINITIVE

Le plus important est donc que personne ne reste insensible à une situation de crise et n’attende pas que l’initiative vienne de l’autre. Car quand le Seigneur dit : « Quand donc tu présentes ton offrande à l’autel, si là tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis reviens, et alors présente ton offrande » (Mt 5, 23-24), il ne s’adresse pas particulièrement à l’offensant mais aux deux. C’est le même Seigneur qui nous appelle à aimer nos ennemis (Mt 5, 44) et à éviter de faire aux autres ce que nous n’aimons pas pour nous-mêmes (Mt 22, 36). Nous avons assez de ressources dans notre foi pour mettre fin aux divisions qui minent notre société. Continuer comme nous le sommes, opposés les uns aux autres ne nous apportera guère de prospérité, pas plus qu’il nous rapprochera de Dieu. Engageons-nous, avec l’aide du Seigneur, à éteindre tous les foyers de tension et à apporter la paix dans nos familles et nos communautés.

 

† Christophe ZOA,

Evêque de Sangmelima

 
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CABO VERDE. Festival de Jazz na Sexta-feira Santa deixa Cardeal descontente

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Em Cabo Verde, o Bispo da Diocese de Santiago, Cardeal D. Arlindo Furtado, lamentou o facto de se ter organizado na capital do país, precisamente na Sexta-feira Santa,  o Kriol Festival Jazz.

Segundo refere o jornal “A Semana on line”, Dom Arlindo informou à imprensa que as autoridades municipais já pediram desculpas, mas advertiu que se deve «evitar os pontos de conflito».

Com isso - escreve ainda o jornal -  fica o alerta da Igreja Católica para os poderes instituídos, com destaque para a Câmara Municipal da Praia, no sentido de não se ofuscar a celebração da Páscoa na capital.

O Cardeal Dom Arlindo Furtado exprimiu esse descontentamento da Igreja Católica ao ser abordado pelos jornalistas à margem da cerimónia de Via Sacra, realizada Sexta-feira Santa, na Igreja Pro-Catedral da Praia.

Dulce ARAÚJO,                                 Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa

 
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GUINÉ-BISSAU. Bispo Camnaté: “Jesus veio para que todos tenham vida em plenitude”

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Na Guiné-Bissau a festa da Páscoa ficou marcada com Baptismos em todas as Paróquias das Dioceses de Bissau e de Bafatá. O Bispo de Bissau Dom José Camnaté Na Bissign presidiu a Missa na Sé Catedral de Bissau, onde  foram baptizados 43 Catecúmenos.

O Bispo de Bissau pediu aos neófitos que "continuem a acreditar em Deus e a serem fiéis até ao fim." Dom José Camnaté a celebração anual da Páscoa é ocasião para " reviver o que Cristo realizou por homens e prestar  particular atenção ao seu projeto.Ocasião para empenho maior e mais comprometimento da nossa parte ".

Dom José Camnaté Na Bissign disse ainda na homilia que a "ressurreição de Cristo é feliz anúncio e certeza de que o mal, o pecado e a morte que nos afectem e acompanhem todos os dias pode ser vencido". O Pastor da Igreja Católica assegurou que " Páscoa é esperança num mundo melhor. A Páscoa mudou a vida dos Apóstolos que deixaram o poder e domínio para se dedicarem ao serviço dos mais necessitados"

Destacou as duas realidades em confronto no mistério pascal: A da morte e a da vida, do mal e do bem, do pecado e da graça, da verdade e da mentira, da paz e da guerra, a do ódio e do amor.

Indira Correia BALDÉ,                                  Bissau, para a Rádio Vaticano 

 
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MOÇAMBIQUE. Baptismos marcaram a Páscoa em Maputo

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A celebração da Páscoa que a simboliza a ressurreição de Jesus Cristo foi caracterizada por baptismos, cuja noite foi de muita Algéria, pois os cristãos de todo o mundo estavam em festa. Em Maputo são várias as paróquias e comunidades paroquiais que administraram o sacramento do baptismo aos catecúmenos.

Na Paróquia São Francisco de Assis do Infulene em Maputo, os neófitos não esconderam a sua alegria e apontam que o baptismo foi corolário de muitos anos de catequese e dizem estar muito satisfeitos por terem recebido o sacramento.

O baptismo simboliza a aliança com Deus

O Padre José Ângelo, Salesiano foi quem presidiu a celebração eucarística na noite da alegria pascal e diz que a luz do baptismo deve estar sempre acesa e ilumine os caminhos dos neófitos.

"Desejar a perseverança neste grande dom do baptismo. A vida nos trás dificuldades, tempestades, êxitos e alegrias, nos traz a cruz, mas também nos traz a certeza de que Deus está connosco. E nós devemos fazer esforços para que a luz do baptismo não se apague e fique sempre acesa. O baptismo é a nova vida em Cristo, o baptismo simboliza a aliança de Deus connosco, seus servos", asseverou o sacerdote.

Dirigindo-se aos neófitos, os padrinhos deixam uma mensagem de amor, de esperança e de uma vida nova. Para que Cristo permaneça vivo em nossas vidas. Que todos os cristãos tenham Cristo vivo. Cristo é amor, e fraternidade.

Hermínio José,                                   Maputo, para a Rádio Vaticano

 
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RD CONGO : L’exhortation pascale de Mgr Nlandu aux fidèles de Matadi

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La célébration des trois moments forts du temps pascal, le jeudi, le vendredi et le samedi saints, a toujours été pour l’évêque de Matadi, Mgr Daniel Nlandu Mayi, une opportunité à saisir pour être plus proche de ses diocésains. Cette proximité pastorale à laquelle il tient depuis son accession au siège épiscopal de Matadi est pour lui un véritable thermomètre pour connaître la santé de son diocèse à partir de la base mais aussi une occasion de palper du doigt la réalité sur terrain et d’être témoin oculaire des nombreux progrès observés dans différentes paroisses grâce au vibrant appel à la prise en charge et à la modernisation de nos infrastructures lancé au synode diocésain tenu en 2012.

Pour cette année pastorale 2016-2017, Mgr Nlandu a désiré célébrer le triduum pascal et la Pâques dans trois différentes paroisses du Doyenné de Matadi. Après avoir réuni près de trois mille jeunes catholiques de tous les doyennés à la cité de Lukala, situé à plus de 200 km de Matadi, le dimanche des Rameaux, suivi de la messe chrismale le soir du mardi 11 avril 2017 à la paroisse Notre-Dame de Fatima de Matadi, le jeudi saint 13 avril, il a commémoré l’institution de l’Eucharistie à la paroisse Sacré-Cœur de Kinkanda, paroisse qui connaît de plus en plus de l’expansion à telle enseigne qu’on y entreprend depuis bientôt dix ans la construction d’une très grande église ‘encore en chantier’ sur fonds propres. Le vendredi 14 et le samedi 15 avril, le Père Evêque a présidé l’office de la passion et de la mort du Seigneur et la messe de la veillée pascale à la paroisse Cathédrale Notre-Dame Médiatrice en ville basse. Et le dimanche 16 avril, comme pour boucler la boucle, son choix est tombé sur la paroisse populaire Saint Joseph Nzanza « Molakisi », comme ses paroisses aiment désigner leur paroisse, pour la solennité de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Si, pour le Père Evêque, le grand rassemblement de toute la jeunesse diocésaine devenu aujourd’hui, « la preuve la plus éloquente de la vitalité et du dynamisme de cette jeunesse diocésaine unie, fraternelle et solidaire autour de l’Evêque, non seulement pour célébrer sa foi et sa fierté d’appartenir à ce grand diocèse de Matadi », a-t-il si bien souligné, est l’occasion de faire écho, c’est-à-dire de retransmettre aux jeunes de Matadi les différents messages et enseignements que le Pape adresse chaque année à tous les jeunes du monde entier, le triduum pascal, par contre, est le moment très indiqué pour rappeler à ses diocésains en général l’essentiel de sa mission prophétique.

Soucieux de voir ses jeunes fils et filles être à la page, à travers la huitième édition des Rameaux des Jeunes tenue le 09 avril 2017 à Lukala, Mgr Nlandu a voulu que notre diocèse entre déjà dans la mouvance de la 15ème Assemblée générale du Synode des Evêques qui se tiendra en octobre 2018 à Rome sur le thème : « Les Jeunes, la foi et le discernement vocationnel ». Ce qui permet ainsi aux jeunes de notre diocèse, a-t-il précisé par la suite, « d’entamer dès maintenant le cheminement synodal en communion avec tous les jeunes à travers l’Eglise universel ». Il a fini son exhortation en invitant chaque jeunes « à découvrir dans la vie de Marie les style de l’écoute, le courage de la foi, la profondeur du discernement et le dévouement au service ».

Au triduum pascal qu’il a ouvert le jeudi saint au soir, comme dit ci-dessus, à la paroisse Sacré-Cœur de Kinkanda, l’ordinaire du lieu y a repris le geste qui marquera à jamais l’humanité entière : le lavement des pieds. Au par-avant, devant une foule dense des fidèles qui ont rempli la salle paroissiale et ses alentours, l’Evêque a prononcé son homélie sur un ton paternel et chaleureux. Il a exhorté ses diocésains à « avoir un bon cœur. Un cœur qui aime les autres comme on s’aime soi-même ». Car, a-t-il estimé « Celui qui se hait, se détruit ». Reconnaissant par ailleurs que « nous n’avons pas les mêmes sentiments envers tous les hommes », il a toutefois indiqué que « nous devons nous efforcer d’aimer tous les hommes, car ils portent en eux l’image de Dieu. Une bonne manière de les aider, c’est de prier pour eux ».

« Comment vivons-nous notre relation à l’Eglise qu’il a fondée ? Est-elle vraiment pour nous une famille ? Sommes-nous vraiment frères ? Donnons-nous le témoignage d’une fraternité nouvelle en Jésus Christ ? Comprenons-nous seulement cette autre parole forte de l’évangile : « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » ? s’est-il interrogé. « La manière de traiter ceux qui vous entourent, l’unité, la compréhension, la manière dont entretenez des relations avec (l’Eglise) et les autres…, pour Daniel Nlandu, ce sont là autant de traits qui caractérisent le bon et le vrai chrétien ».

Poursuivant ses réflexions, le lendemain, vendredi saint, l’Evêque de Matadi, a présidé personnellement l’office de la Passion du Seigneur à la cathédrale Notre-Dame Médiatrice. Le moment central étant la cérémonie de la vénération de la croix qui fait mémoire de la crucifixion du Christ et de sa Croix, l’Officiant a précisé, dans sa brève méditation, qu’à la Croix « Jésus nous a appris à crucifier le mal sous toutes ses formes, à le combattre avec vigueur et détermination, d’abord dans sa racine : la tentation de ne pas observer le commandement de Dieu et de l’Eglise ». C’est là à la Croix que Christ a réalisé une fois pour toute la rédemption. Celle-ci « devient actuelle sur l’autel chaque fois que nous célébrons la sainte Messe, a déclaré Mgr Daniel. Celle-ci « c’est la plus grande prière et l’acte principal de notre salut » a-t-il encore dit. Mais pour qu’il soit porteur de grâce, « cet acte doit aussi nourrir notre fraternité et notre communion avec tous les frères et sœurs, pour que nous puissions être le Temple de l’Esprit Saint, un seul corps et un seul esprit dans le Christ ».

Et dans la même église, le samedi à la veillée pascale, « la mère de toutes les saintes veillées », comme le disait saint Augustin, le curé canonique de la Cathédrale, est revenu sur la signification de la croix et l’invitation à la communion. Après le rite de la lumière qui marque le passage des ténèbres à la lumière et l’annonce de la joie pascale avec le chant de l’Exultet, dans son homélie, il a demandé aux fidèles non seulement de s’appliquer à imiter Jésus ou à faire la volonté de Dieu mais aussi à lui faire confiance,  à savoir s’abandonner à Lui au milieu de toutes les épreuves, ne compter que sur Lui, sans chercher des solutions de rechange dans l’occultisme et le fétichisme. Et puisqu’avec le Christ, nous sommes passés de la mort à la vie, nous nous engageons à devenir à notre tour, lumière du monde et sel de la terre.

Pour l’évêque de Matadi, « Il s’agit, pour chacun de nous, de se renouveler à la lumière du Christ ressuscité pour commencer réellement la vie nouvelle dans le Christ comme les Apôtres l’ont fait à l’origine de l’Eglise ». « Pour  notre diocèse, a-t-il insisté, cette vie nouvelle doit être marquée par une communion plus grande et plus solide entre nous tous, afin qu’ayant reçu le même baptême dans le Christ nous participions tous, d’un même cœur, à la mission commune de l’Eglise : mission du renouveau, renouveler tout en Jésus-Christ qui a vaincu la mort, et donc toutes les médiocrités. C’est à travers ce renouveau de l’engagement missionnaire dans la communion des cœurs et dans l’unité que nous témoignerons de notre foi au Christ ressuscité ».

Le dimanche de Pâques, à la paroisse Saint Joseph Nzanza, l’Evêque, chaleureusement accueilli par les chrétiens venus très nombreux à cette messe, a adressé en « munu kutuba » le même message. Avant de finir son propos, il n’a pas manqué de remercier la communauté paroissiale de Nzanza , comme ceux de la cathédrale également, pour tout ce qu’ils font pour le diocèse et leurs paroisses. L’on pouvait noter la réparation complète de la toiture et du plafond de l’église Saint Joseph et la modernisation de l’église-cathédrale. 

Philibert MAYENGELE

RTDM KUKIELE

 
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ETIÓPIA. Actividades pastorais da Igreja

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A Comissão para o Desenvolvimento Social da Igreja Católica na Etiópia, com o apoio financeiro da Fundação alemã Kindermissionwerk, desenvolveu um projecto para promover a política de protecção e tutela das crianças em todas as actividades pastorais e sociais da Igreja. 

Foi realizado um fórum em Adis-Abeba, com a presença de diversos agentes pastorais. Na ocasião, foi reiterada a necessidade de uma acção mais coordenada visando facilitar a integração das crianças e ajudá-las a superar as situações difíceis. O projecto envolve também as crianças de escolas católicas.
Segundo a Irmã Senait Mengesha, responsável pelo projecto, é importante que as famílias continuem a sentir a presença da Igreja. “Nos últimos dois anos” – disse ela, “visitamos várias dioceses do país, especialmente o Vicariato de Soddo, o Vicariato Apostólico de Jimma-Bonga e Eparquia de Emdibir, para educar as pessoas sobre a importância de proteger os menores e a necessidade de enviá-los para a escola com apoio psicológico e financeiro da Igreja Católica”.

De acordo com Gessesse Gebremedhin, membro do grupo que idealizou o projecto, a protecção das crianças é essencial para aumentar a auto-estima delas. ”Muitas crianças ficaram inseguras em participar no projecto por medo de serem descriminadas por causa de suas más condições de higiene, por isso, nós fornecemos produtos de limpeza íntima, roupas e uniformes escolares. Isto foi importante para quebrar as barreiras sociais.”E continuou: “A protecção das crianças começa com cuidados em casa, de forma a garantir uma boa educação e um futuro melhor. Tudo isto é possível com a colaboração entre as famílias e o governo, e o apoio de organizações não governamentais.” 

No entanto, ainda há muito a fazer, e Gebremedhin pediu aos agentes e pais para que continuem a trabalhar  com determinação para que a Comissão de Desenvolvimento Social da Igreja Católica na Etiópia atinja o maior número possível de pessoas.

Há alguns anos, a Igreja está envolvida, especialmente na Somália num projecto em favor das mulheres e crianças vulneráveis. Um grupo de voluntários organizou cursos de educação infantil, escolas de formação para as mulheres, aulas de higiene pessoal e assistência às mães na educação dos filhos. 

Secção Brasileira da Rádio Vaticano

 
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BENIN : Première fête du Jeudi Saint à Cotonou

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C’est la paroisse Notre-Dame de la visitation de Gbèdagba dans le doyenné Saint-Michel de Cotonou I dans l’archidiocèse de Cotonou, qu’a choisie l’archevêque de Cotonou, Mgr Roger Houngbédji pour la célébration de sa toute première messe du Jeudi Saint le 13 avril 2017. Entouré d’une dizaine de prêtres dont son secrétaire le Père Gilles Soglo, le Curé de la paroisse, le Père Justin Bocovo et le directeur de publication de l’hebdomadaire catholique « La Croix du Bénin » et de l’imprimerie Notre-Dame, le Père Crépin Magloire Acapovi, et devant un parterre de religieuses et religieux ainsi que de nombreux fidèles chrétiens laïcs, Mgr Houngbédji a, au tout début de la messe béni la croix du nouveau calvaire et la grotte mariale de Notre-Dame des Victoires tous deux dressés sur la cour de la paroisse. Dans leur joie d’accueillir à nouveau leur archevêque après sa récente visite pastorale sur la paroisse, les fidèles chrétiens, à travers la voix de leur vice-président M. Boco ont pris l’engagement, en ce jour de la fête du sacerdoce, de le porter chaque jour dans leur prière à travers un Pater, un Ave Maria et un Gloria. Au-delà de la réadmission aux sacrements de quelques catéchumènes au cours de la célébration, le prélat a saisi l’occasion de la symbolique de la fête de ce jeudi Saint pour aider les fidèles à en comprendre davantage le sens. Il en a profité pour solliciter de ses fidèles chrétiens, l’aumône de leurs prières aussi bien pour lui-même afin d’être  au milieu d’eux et pour eux un humble serviteur de l’amour du Christ, que pour ses collaborateurs immédiats les prêtres de même que pour la famille diocésaine de Cotonou afin qu’elle rayonne toujours un peu plus de la joie de l’Evangile et de la victoire du Christ.

Guy DOSSOU-YOVO,                                            Cotonou, pour Radio Vatican

 
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RD CONGO : Messe chrismale à Kinshasa et à Mbuji-Mayi

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Les trois évêques auxiliaires de Kinshasa, Edouard Kisonga, Jean-Pierre Kwambamba et Donatien Bafuidinsoni et quelque 700 prêtres ont entouré l’archevêque, le Cardinal Laurent Monsengwo, lors de la messe chrismale célébrée le mercredi 12 avril, dans la cathédrale Notre-Dame du Congo. A l’homélie précédant le renouvellement des promesses sacerdotales, le cardinal Laurent Monsengwo a exhorté ses frères prêtres à persévérer dans le service de Dieu et du prochain. Même quand vous n’avez pas d’argent, a-t-il dit, consolez ce peuple parfois désespéré.

Et concernant les saintes huiles bénies par l’archevêque, le Cardinal Monsengwo a donné un avis pratique à la fin de la messe. Il a demandé de ne pas pratiquer « de l’inculturation à tort et à travers », il a rappelé que les saintes huiles sont bénies seulement lors de la messe chrismale.  

Auparavant, le directeur du centre pastoral, Monsieur l’abbé Charles Kombe, avait aussi rappelé aux prêtres la norme selon laquelle seul le baptême de catéchumènes adultes ne vivant pas en couple peut être célébré la nuit de Pâques.

Au diocèse de Mbuji-Mayi, dans la province du Kasai oriental, Mgr Bernard-Emmanuel Kasanda a présidé la messe chrismale concélébrée par 150 prêtres le mardi 11 avril dans la cathédrale saint Jean-Baptiste. L’évêque a notamment cité le pape François pour rappeler à tous le respect de la hiérarchie dans l’Eglise. Mgr Kasanda a béni les saintes huiles, il a ensuite ordonné diacres les séminaristes Benjamin Cyala, Félicien Kabuya, Jean-Alain Kayeya, Léon Makabu et  Jean-Paul Mbaya. Il y avait aussi les frères Denis-Marie Mukendi et José-Marie Ntumba.

Tous les prêtres de Mbuji-Mayi ont renouvelé leurs engagements sacerdotaux. Dans l’homélie de la messe, Monsieur l’abbé François Mukendi leur a rappelé notamment le célibat comme engagement personnel fondé sur l’amour de Dieu.

P. Jean Baptiste MALENGE KALUNZU,OMI,                            Kinshasa, pour Radio Vatican

 
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MACAU. Procissão do Senhor Morto, uma tradição que dura no tempo

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Em Macau, as celebrações da Semana Santa tiveram esta sexta feira - um ponto alto com a procissão do senhor Morto. Uma tradição do Culto do Senhor que, em Macau, se assinala desde os finais do século XVI e que em cada ano leva centena de fiéis para as ruas da Cidade.

Não toca o sino da torre da Igreja, toca a banda da PSP num dos momentos mais tradicionais e antigos do Tríduo Pascal, em Macau. A Procissão do Senhor Morto voltou a reunir, este ano, centenas de fiéis católicos das várias comunidades linguísticas e de crentes da cidade, além de turistas e de curiosos que aqui se deslocaram para participar neste ritual.

As celebrações desta Sexta Feira Santa são sempre um momento alto na vida da igreja local e, como em anos anteriores, o bispo D. Stephen Lee presidiu a uma celebração litúrgica na Sé Catedral, expressa na totalidade em língua portuguesa, e que contou com uma igreja cheia. Foi depois dali que partiu a procissão do Senhor Morto com a encenação da morte de Cristo que percorreu, em cortejo, as ruas do centro da cidade, ao som dos acordes fúnebres da banda de musica da PSP de Macau e onde também seguia o andor com a imagem de Nossa Senhora das Dores, ou Mater Dolorosa, em referência às sete dores que Nossa Senhora sofreu ao longo de sua vida terrestre, principalmente nos momentos da Paixão de Cristo – o manto azul a significar o céu, a túnica vermelha a significar a maternidade, a espada no coração em sinal da profecia de Simeão quando do nascimento de Jesus.

Foi uma procissão com um roteiro breve entre a Sé Catedral, o Largo do Leal Senado, a Igreja de São Domingo e depois a Travessa da Sé a caminho da igreja matriz onde os fieis puderam depois visitar o caixão com a imagem de Cristo. Um itinerário ainda mais curto do que na Procissão do Senhor dos Passos, no passado dia 5 de Março, também esse um dos momentos que mais congrega os fiéis. Nessa altura, e porque a Igreja de santo Agostinho ainda se encontra encerrada para obras devido à queda de parte do tecto da nave principal, a procissão acabou também por ter que mudar lugar de partida.

Entre os fiéis que entraram na procissão, Elvira Rodrigues, macaense, na casa dos setenta anos, dizia à Rádio do seu fervor histórico e familiar por este momento de oração.

Um fervor que expressa o sentimento da comunidade macaense e, em geral, dos participantes nas procissões e momentos pascais.  Uma tradição multissecular, as origens remontam a 1586, quando os Agostinhos espanhóis, vindos das Filipinas, instalaram, em Macau, o culto da Paixão de Cristo e que perdura ainda hoje.

Carlos José PICASSINOS,                             Macau, para a Rádio Vaticano

 
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BENIN : Première messe chrismale du nouvel Archevêque de Cotonou

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Ils étaient presque tous présents, environs près de 400 prêtres le matin du mercredi 12 avril 2017 : vicaire général, vicaires épiscopaux, responsables de diverses institutions, curés et vicaires des paroisses de l’archidiocèse de Cotonou, à entourer leur archevêque, Mgr Roger Houngbédji pour sa toute première messe chrismale. C’était en la cathédrale Notre-Dame de Miséricorde de Cotonou au milieu d’une foule innombrable de religieuses et religieux, fidèles chrétiens laïcs venus prier avec et pour leurs pasteurs sous l’animation des chants des chorales Maîtrise et Hanyé de la cathédrale et dont beaucoup n’ont pu s’installer que sur la cour de la paroisse à l’air libre, sous des bâches dressées çà et là. Devant eux et après la rénovation des promesses sacerdotales des prêtres, Mgr l’archevêque a béni les trois huiles traditionnelles : l’huile des malades, l’huile des catéchumènes et le Saint chrême. De ces différents gestes le prélat en a tiré trois leçons essentielles à l’homélie, qui rappellent que par notre consécration, nous sommes « des hommes animés de l’Esprit de Dieu, des hommes mis à part et enfin, des hommes solidaires et engagés envers les plus démunis, notamment les laissé-pour-compte, ceux qui sont victimes de toutes sortes de manque ou de détresse et qui vivent autour de nous ».

Guy DOSSOU-YOVO,                                Cotonou, pour Radio Vatican

 
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TCHAD : Le Diocèse de Moundou a placé la famille au centre des retraites de Carême

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La place de la famille chrétienne dans l’église et dans la société, la gestion des biens des enfants, le mariage chrétien sont autant des sujets qui ont fait l’objet des retraite de carême dans le diocèse de Moundou cette année. Pendant trois semaines, les différentes paroisses, vicariats et secteurs ont vécu des retraites de carême 2017 placées sous le thème : « La famille, lieu de transmission de la vie et de la foi ».

Ils se sont ainsi préparés à vivre la passion du Christ, sa mort et sa Résurrection.

A la paroisse Croix glorieuse de Krim Krim, les fidèles chrétiens des secteurs de Karkaye et krim krim ont  mis un accent particulier sur la gestion des biens au sein d’une famille et la mission de la famille dans l’Eglise et dans la société.

Les travaux en carrefour ont permis aux fidèles de passer en revue leur vie chrétienne et proposer de solutions pour suivre le Christ selon sa parole.

La vocation de la famille chrétienne est de continuer l’œuvre de Dieu selon sa responsabilité a dit l’abbé Benoit Mbainada, curé de la paroisse Croix glorieuse de Krim Krim. Pour lui, Dieu en créant l’homme et la femme, leur a confié la création puis il les a béni. « C’est une responsabilité qui est lourde, car  l’homme est le bien de la femme et la  femme est aussi le bien de l’homme et ils doivent vraiment s’aimer. Et les enfants qui naissent de l’amour de l’homme et de la femme sont le bien que Dieu a confié à ceux-là et ils doivent les éduquer selon le projet de Dieu, selon la vision de Dieu », a ajouté l’abbé Mbainada.

Notons que pendant ce temps consacré à la rencontre personnelle avec Dieu, les futurs baptisés  sont venus eux aussi faire leur expérience personnelle avec le Christ.

Edouard TAKADJI,                          N’Djaména pour Radio Vatican

 
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The Purple envelope making a difference

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Sr Hermenegild Makoro, CPS, is the Secretary-General of the Southern African Catholic Bishops' Conference (SACBC).

As Secretary General, Sr. Hermenegild works in close collaboration and consults with Archbishop Stephen Brislin of Cape Town. The Archbishop is the current President of the Bishops’ Conference. The Southern African Catholic Bishops' Conference consists of Catholic Bishops of South Africa, Botswana, and Swaziland.

It is a dynamic Conference which recently celebrated the golden jubilee of the Bishops’ Lenten Appeal.

“One thing that is evident (about the Bishops’ Lenten Appeal ) is the sacrifice that people make during this time, during the six weeks of Lent… people are generous. The Lenten appeal campaign has become a tradition. Even where a priest sometimes does not remind (parishioners); the people themselves know… (When Ash Wednesday draws near) they will ask for the purple (contribution) envelopes,” Sr. Hermenegild said recently in an interview with Vatican Radio.  

According to Sr. Hermenegild, funds collected during the Lenten period support seminary formation, soup kitchens, HIV/AIDS and several other projects determined by the dioceses themselves. It is a major fundraising exercise that in 2015 raised over 10.8 million South African Rand which translates to more than U.S.$800,000 at today’s exchange rate. 

At the start of this year’s Lenten season, Archbishop Brislin said the Bishops’ Lenten Appeal Fund had impacted the lives of South Africa’s needy.

“The annual collections of the Lenten Appeal has made an enormous impact on the life of the Church and the lives of hundreds of thousands of people in Southern Africa… the Lenten Appeal was set up to help those in need and the for the works of the Church in proclaiming the Good News," Archbishop Brislin said at the time. 

Sr. Hermenegild attributes the success of the Lenten Appeal to people’s generosity; the entrenchment of what is now tradition; the involvement of children as well as an efficient organisation of the Appeal by the Bishops’ Conference itself. 

The Bishops’ national Lenten Office provides dioceses with the Purple envelopes (Sacrificium envelopes) and Mite boxes for children on time. The Office also prepares and distributes promotional material ahead of time.

However, there is also another factor: South Africa has witnessed a notable revival of faith that is being attributed, at least in part, to the beatification of Blessed Benedict Daswa. He was beatified in 2015.

“The beatification of Daswa has seen a great moment of faith revival,” says Sr. Hermenegild. She adds, “Daswa encompasses everybody. He was a family man, and so men can associate with him; he was a teacher –teachers are also there. He was a Catechist; Catechists are there. He also liked farming. So everyone can really take a piece from Daswa,” Sr. Hermenegild said.

Fr Paul SAMASUMO,                                  Vatican Radio/English-Africa
Email: engafrica@vatiradio.va

 
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CABO VERDE. Será aprovada este ano lei sobre direito humano à alimentação

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Cabo Verde deverá ainda este ano aprovar uma lei que garante o direito humano à alimentação adequada, conforme reza a Constituição da República.

Para tal foi constituída uma comissão técnica no seio do Conselho da Segurança Alimentar e Nutricional que com o apoio da FAO, vai elaborar essa proposta de lei.

Hoje (18/04) os técnicos dessa comissão estão reunidos, na Cidade da Praia, num workshop com o objectivo de reforçar as capacidades e recolher contribuições para o reforço dessa proposta, segundo explicou, a secretária executiva da comissão técnica, Maria Rosa Semedo.

A ideia é que ainda este ano o país possa aprovar essa lei que garante alimentação em quantidade e qualidade adequadas.

Do encontro participam para além dos técnicos da comissão executiva, técnicos do Ministério de Agricultura, Ministério da Saúde e da Segurança Social, do Ministério da Educação e representantes da sociedade civil. 

Rádio Nova, Emissora Cristã de Cabo Verde,                                 para a Rádio Vaticano

 
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GUINÉ-CONACRI. Surto de sarampo preocupa o País - vacinações em curso

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Em Portugal e Itália fala-se num aumento importante de casos, e recentemente, a organização “Médicos Sem Fronteiras” (MSF) informou  que na Guiné-Conacri o sarampo aumentou e estão a fazer vacinações em larga escala. Só este ano já se registaram 3.468 casos e 14 mortos. Conacri e Nzérékoré são os distritos mais atingidos.

Segundo um comunicado de MSF, as vacinações rotineiras diminuíram muito no país entre 2014 e 2015 devido à epidemia de Ébola. Por um lado a maior parte dos recursos e atenções foram canalizados para combater essa epidemia e, por outro, as pessoas receavam dirigir-se aos hospitais por medo de contágio dessa doença mortal.  Além disso, os programas de vacinação foram suspensos durante esse período. Por isso, milhares de crianças ficaram sem nenhuma protecção contra doenças que se podem facilmente prevenir. No ano passado as autoridades sanitárias organizaram uma campanha de vacinação à escala nacional para imunizar as crianças que não tinham tido uma cobertura vacinal completa, mas não obstante isso, a 8 de Fevereiro deste ano foi declarada a epidemia de sarampo.

“O facto de se verificar uma nova epidemia um ano depois da vacinação em massa é um preocupante sinal da fraqueza da assistência sanitária na Guiné-Conacri – declarou Ibrahim Diallo, Responsável de Projectos de MSF naquele país africano. Ele acrescentou que “os problemas que afectam ainda o sistema sanitário minam a sua capacidade de prevenir e de reagir às epidemias de forma eficaz e tempestiva”.

Depois da devastadora epidemia de Ébola que casou a morte de mais de 11 mil pessoas e que comprometeu gravemente o sistema sanitário dos três países mais atingidos (Guiné-Conacri, Serra Leoa e Libéria), a OMS e os maiores peritos em matéria de saúde pública insistiram na importância de reconstruir sistemas sanitários reactivos nesses três países, apetrechando-os e apoiando-os de forma a poderem gerir melhor as crises sanitárias.

Mas segundo o organismo da ONU para a resposta ao Ébola, apenas 18% dos fundos postos à disposição desses países durante o surto de Ébola foram destinados à reabilitação do sistema sanitário. O empenho dos doadores internacionais concentrou-se no melhoramento da vigilância das doenças a fim de garantir o diagnóstico precoce e a reacção a epidemias como Ébola. Contudo, hoje, perante a este surto de sarampo, apenas a MSF (Conacri) e Alima (no distrito de Nzérékoré) estão a apoiar o Ministério da Saúde na campanha de vacinação nos distritos mais atingidos. O eventual apoio da OMS e do UNICEF a outros distritos atingidos em todo o país está ainda a ser debatido.

“Se Ébola tocou como um despertador, a partir de então o mundo parece voltado a adormecer. Como demonstra esta epidemia de sarampo, o impacto das promessas de financiamento, apoio e formação feitas durante e depois da crise de Ébola ainda não é perceptível” – declarou o Doutor Mit Philips, perito em políticas sanitárias e que trabalha para MSF. “A assistência sanitária era claramente carente já antes que Ébola se desencadeasse. Hoje o país está a enfrentar os mesmos problemas de então, em grande parte sozinho, e isto não obstante o empenho publicamente assumido por parte da comunidade internacional de construir sistemas sanitários melhores e com mais capacidade de reacção”.

Para travar a epidemia de sarampo, MSF, juntamente com o Ministério da Saúde, está a mobilizar 126 equipas de 13 pessoas cada, distribuídas por 164 centros de vacinação em Conacri, cidade que tem três milhões de habitantes. Pretende-se, deste modo, vacinar todas as crianças com idade compreendida entre os 6 e 10 anos. Além disso, MSF apoia 30 centros sanitários em Conacri para o cuidado a crianças levemente afectadas pelo sarampo, e um  centro de referencia em que são internadas as gravemente afectadas.

 Dulce ARAÚJO,                               Rádio Vaticano/ Redação Portuguesa 

 
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ANGOLA. 2017: Ano de eleições presidenciais e legislativas

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2017, é o ano de eleições gerais em Angola. Os angolanos vão em Agosto próximo eleger o novo presidente da república e os novos deputados a Assembleia nacional. O actual chefe de estado José Eduardo dos Santos disse recentemente que não se vai recandidatar, deixando assim o poder em Angola ao fim de 38 anos.

Os partidos políticos e uma coligação afinam as bactérias para convencer o eleitorado, que será convocado a escolher os próximos governantes.

A comissão nacional Eleitoral (CNE) órgão responsável pela condução do processo, esta em velocidade cruzeiro, na preparação das eleições gerais desta ano, a CNE esta a espera da solicitação do presidente da república do parecer da CNE para convocar as eleições deste ano, só depois disto, o chefe estado angolano vai marcar a data exacta para a realização do escrutínio como afirmou a porta-voz da CNE Júlia Ferreira.

E os fiéis católicos no termo da missa da quinta-feira, na Sé catedral da Arquidiocese de Luanda deixaram apelos aos políticos a imitarem Jesus que veio para servir e não para ser servido.

 Anastácio SASEMBELE,                                 Luanda, para a Rádio Vaticano

 
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Pain hebdomadaire du catholique. Deuxième Dimanche de Pâques. Année A. Dimanche 23 avril 2017. Par l’Ambassadeur Théodore C. LOKO

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I. Traits définitoires du laïcat

Les laïcs constituent l’ensemble des chrétiens qui ne sont pas membres de l’ordre sacré et de l’ordre religieux (Lumen Gentium n° 31, cf. Can 207 §1) et qui, de par leur baptême, en leur qualité de fidèles, sont incorporés au Christ et intégrés au peuple de Dieu, d’où leur participation, à leur manière, à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ (cf. Can 204 §1). "Tous les laïcs ont le devoir et le droit de travailler à ce que le message divin du salut atteigne sans cesse davantage tous les hommes de tous les temps et de tout l'univers" (Can 211).

La foi est un acte personnel : la réponse libre de l’homme à l’initiative de Dieu qui se révèle. Mais la foi n’est pas un acte isolé. Nul ne peut croire seul, comme nul ne peut vivre seul. Nul ne s’est donné la foi à lui-même comme nul ne s’est donné la vie à lui-même. Le croyant a reçu la foi d’autrui, il doit la transmettre à autrui. Notre amour pour Jésus et pour les hommes nous pousse à parler à autrui de notre foi. Chaque croyant est ainsi comme un maillon dans la grande chaîne des croyants. Je ne peux croire sans être porté par la foi des autres, et par ma foi, je contribue à porter la foi des autres (Cathéchisme de l’Eglise catholique, Première partie, première section, chapitre troisième, article 1er).

II. Textes du jour : Actes des Apôtres 2, 42-47 ;  Psaume : 117 ; 1 Pierre 1, 3-9 ; Jean 20, 19-31

III. Commentaire :

Le pape Jean-Paul II a fait de ce dimanche celui de la miséricorde. Nous sortons d’une année où nous l’avons fortement célébrée. Et pourtant, nous le voyons bien, dans le monde d’aujourd’hui, elle est de plus en plus contestée. Chacun de nous peut penser à toutes les paroles et à tous les écrits qui sont comme des flèches empoisonnées : c’est toute une vie qui finit par être brisée.

Dans l’Évangile de ce deuxième dimanche de Pâques, nous retrouvons Jésus ressuscité face à ses amis qui l’avaient abandonné. Pierre l’avait même renié ; devant une simple domestique, il avait affirmé qu’il ne le connaissait pas. Mais Jésus n’a pas cherché à leur faire des reproches. Bien au contraire, il les rejoint pour leur donner la paix : c’est la paix de la résurrection, la paix de la miséricorde, la paix qui touche le cœur et envahit toute l'existence. Il a pour eux un regard vraiment miséricordieux. Tout au long des Évangiles, nous le voyons relever ceux et celles qui sont tombés. Il vient les libérer de ce mal dans lequel ils sont.

Nous qui n’avons ni accompagné Jésus sur les routes de Palestine, ni bénéficié de ses apparitions, comment pouvons-nous croire ? Si nous n’avons pu encore faire cette expérience de la présence intime du Christ au milieu de nous, allons-nous faire confiance à la communauté, à l’Église ? Pouvons-nous croire sur paroles, croire au témoignage des « signes écrits dans le livre » ? « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ». Pourrions-nous, comme Thomas, nous joindre aux disciples pour le prochain rassemblement qui nous offrira à coup sûr une occasion de rencontrer le Seigneur? Il s’adressera personnellement à nous, nous montrant ses mains et son côté percés par amour pour nous, pour moi. Aurons-nous besoin de toucher ? Nous laisserons-nous toucher en profondeur ? Confesserons-nous avec Thomas « Mon Seigneur et mon Dieu ! »? Jean utilise toujours le verbe "avoir la foi". Sans doute insinue-t-il que c’est une démarche active et risquée, toujours à remettre en route. L’évangile de ce jour nous fournit quelques indices ! Tout d’abord, le Seigneur se rend présent de manière habituelle lors du rassemblement de ses disciples le dimanche, « premier jour de la semaine », alors qu’ils font mémoire de sa résurrection : « il est là, au milieu d’eux ». Les barrières de nos peurs ne l’arrêtent pas, il est hors du temps et de l’espace. Peut-être un jour nous convaincra-t-il de vivre à visage découvert ? Il n’est plus tout à fait le même, mais c’est bien lui pourtant. Il se donne à reconnaître à travers ses plaies ineffaçables puisque signes du grand amour dont il nous aime. De manière constante et insistante il appelle la paix sur nous. C’est ce shalom, cet état de réconciliation, de béatitude, de salut, que seul Dieu peut donner. Habités de cette grâce et de l’Esprit Saint, il nous envoie pour cette mission quelque peu redoutable : délier tout homme de ses péchés. C’est à nous qu’il s’en remet pour que le royaume s’étende à tous. L’Évangile de ce dimanche nous le signale. Ces hommes qui avaient abandonné leur Maître reçoivent une mission : ils sont envoyés par celui-là même qu’ils ont trahi. Il aurait pu se dire qu’il ne pouvait pas compter sur eux, qu’ils ne sont pas fiables. Or voilà que, malgré leur trahison, il leur redit toute sa confiance. Il va même jusqu’à leur confier le ministère du pardon. Tout au long des siècles, nous voyons bien que les grands témoins de la foi ont été des pécheurs pardonnés. La vraie miséricorde ne connait pas de méfiance. Elle espère contre toute espérance. Les apôtres ont répondu à l’appel de Jésus. Ils se sont mis à annoncer la bonne nouvelle de l’Évangile. Leur message a été transmis de génération en génération. Il nous appartient de l’accueillir et de le faire rayonner dans le monde d’aujourd’hui. Dans la première lecture, les Actes nous racontent la diffusion de la Bonne Nouvelle de Jérusalem jusqu’à Rome, symbole des extrémités de la terre. Au début, de courtes présentations de la communauté rendent régulièrement compte de sa manière de vivre… où de ce qu’elle perçoit comme idéaux à vivre. Trois piliers se dégagent ici. Ils inspirent toute la mission de l’église : croire, annoncer, enseigner la foi des Apôtres (vocation prophétique), prier et célébrer (vocation sacerdotale), vivre la communion, le service fraternel (vocation royale). L’insistance porte sur l’assiduité et surtout sur l’unanimité : crainte commune de Dieu (émerveillement devant ce qui nous dépasse), communion, mise en commun, vie ensemble, unité, cœur commun. L’accroissement en nombre lui est toujours relié. Cette communauté n’était pas repliée sur elle-même ; elle accueillait chaque jour de nouveaux membres. Il ne s’agit pas de personnes endoctrinées ou embrigadées mais de personnes qui ont répondu librement à l’appel du Christ Sauveur, à la manière des baptisés à la dernière vigile Pascale.

 
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La revue de la presse catholique africaine du Mercredi 12 avril 2017. Par Albert MIANZOUKOUTA*

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C’est une éclatée que nous offrent les Unes de la presse catholique africaine cette semaine. A commencer par la joie de Pâques que prolonge pour nous EGLISE FAMILLE DE DIEU du Burkina. Le portail nous conduit à Gaoua où « les chrétiens ont commémoré dans la ferveur et l’allégresse la résurrection de Jésus Christ. Cette solennité a mobilisé une foule immense, de 21 heures à 2 heures du matin, dans une ferveur toute particulière », au point que la cathédrale s’est avérée trop petite pour contenir tout le monde. L’ordinaire du lieu, « Mgr Modeste Kambou qui présidait cette célébration, a conféré le baptême à 78 adultes, des femmes en majorité. A ceux-ci s’ajoutent 125 enfants, baptisés à la messe du matin, soit 202 baptêmes enregistrés à cette pâques 2017 à la cathédrale de Gaoua », écrit Paul Dah sur le portail de l’Eglise qui est au Burkina Faso.

Au Congo, LA SEMAINE AFRICAINE, bihebdomadaire de l’Eglise paraissant à Brazzaville, Stéphane Bivoumboukoulou nous apprend que l’assemblée plénière des religieuses et religieux s’est tenue du 29 mars au 1er avril sous le thème : « La vie consacrée, signe de communion au Congo ». L’auteur de l’article nous apprend que « cette assemblée plénière a consacré la fusion de la Conférence des supérieurs majeurs du Congo et de l’Union des supérieures majeures, pour donner naissance à la Conférence des supérieurs majeurs au Congo… ». « Dans son homélie à la messe d’ouverture, Mgr Francisco Escalante Molina, nonce apostolique au Congo et au Gabon, a encouragé l’initiative d’une même et seule conférence : « C’est cela aussi, le vrai signe de communion qui vous fera voir les choses dans une même direction et parvenir à des résultats probants et partagés en toute sincérité ».

Au Gabon, le portail de l’Eglise titre sur le Renouveau charismatique au diocèse de Mouila. Le diocèse « a accueilli les chantres du Renouveau charismatique catholique, en une formation qui s’est achevée le dimanche 02 avril 2017. Cadre: le Sanctuaire Notre Dame de l’Equateur et des Trois Epis de Sindara. Une mission construite par les Spiritains, un lieu de pèlerinage au Gabon remis en valeur par l’Eglise », peut-on lire sur EGLISE CATHOLIQUE AU GABON.

C’est sur la jeunesse que titre le portail de l’Eglise au diocèse de Maradi, au Niger. « Violents échauffourées sur les campus au Niger », a titré DIOCESE DE MARADI Niger, signalant que « des manifestations d'Etudiants ont dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre à Maradi et Niamey le lundi 10 avril 2017. Le gouvernement a décidé de la fermeture des campus de Niamey et de Maradi ». Si, aux dernières nouvelles, le calme semble revenir sur le campus, la ville et dans les esprits, il est à déplorer la mort d’un étudiant. Mala Bagalé, étudiant en troisième année de sociologie serait mort après une chute « sans rapport avec les événements », a dit le gouvernement. Non, après avoir reçu un tir de grenade lacrymogène, a rectifié le syndicat des étudiants. A suivre.

Enfin, à Madagascar, c’est le sport qui occupe un large espace du quotidien en ligne LA CROIX cette semaine. On lit que  « pour la 38ème édition du championnat d'Afrique de judo sénior (14, 15, 16 avril 2017), l'Algérie termine au premier rang. Tant en équipe qu'en individuel, ce pays domine. En compétition par équipe, ce pays est double médaillé d'or (homme et femme). Et avec 18 médailles dont 7 en or, 5 en argent et 6 en bronze, les autres pays sont loin derrière. Il est suivi par la Tunisie et l'Egypte… La représentante de la Guinée-Bissau, Cesar Taciana, (a gagné) pour la cinquième fois l'or au championnat d'Afrique » organisé, on l’aura compris, à Madagascar.

* Journaliste à Radio Vatican/Français-Afrique

 
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