Catéchèse du Pape (17/05/2017)/Pope’s catechesis (17/05/2017)/Catequese do Papa (17/05/2017)

Speaker : Frères et sœurs, aujourd’hui  nous rencontrons Marie Madeleine, la première qui, selon les Evangiles, a vu le Christ ressuscité. Alors qu’elle pleure la mort de Jésus et la disparition de son corps, le Seigneur la surprend de manière inattendue ; elle ne le reconnaît que lorsqu’il l’appelle par son nom : « Marie ». C’est ainsi que le Ressuscité se fait reconnaître par chacun de nous dans une relation personnelle. Dieu nous appelle par notre nom, il nous connaît personnellement, il se préoccupe de notre vie qu’il veut relever. La Résurrection de Jésus n’est pas, pour le chrétien, une petite joie quelconque, éphémère. Elle est une cascade qui envahit toute notre vie. Car, du milieu des désillusions et des échecs que chacun porte dans son cœur, il y a un Dieu, tout près de nous, qui nous dit : cesse de pleurer, parce que je suis venu pour le libérer !

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Saint Père :  

Saluto cordialmente i pellegrini di lingua francese, in particolare il Collegio di Difesa dell’Otan, il gruppo dell’Università Cattolica di Lovanio, il pellegrinaggio diocesano di Gand come pure i fedeli venuti da Francia, Svizzera e Costa d’Avorio.

Fratelli e sorelle, Maria Maddalena avrebbe voluto abbracciare il Signore. Ma Egli la invia a portare la buona novella agli Apostoli. Anche noi, nell’ora del pianto e dell’abbandono, possiamo ascoltare Gesù che ci chiama per nome e ci invia a portare la buona novella ai nostri fratelli.

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Speaker : Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le Collège de Défense de l’OTAN, le groupe de l’Université Catholique de Louvain, le Pèlerinage du diocèse de Gand ainsi que les pèlerins venus de France, de Suisse et de Côte d’Ivoire.

Frères et sœurs, Marie Madeleine aurait voulu étreindre le Seigneur. Mais lui l’envoie porter la bonne nouvelle aux Apôtres. Nous aussi, à l’heure des pleurs et de l’abandon, puissions-nous entendre Jésus nous appeler par notre nom, et nous envoyer porter la bonne nouvelle à nos frères.

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Speaker: Dear Brothers and Sisters:  In our catechesis on Christian hope, we now reflect on Mary Magdalen as an apostle of the hope brought by the Gospel.  Saint John tells us on Easter morning Mary had gone to the tomb of Jesus; she saw that it was empty, and returned to tell this news to Peter and the other disciples.  Returning to the tomb, yet still not understanding what had happened, Mary encounters the Risen Lord, but does not recognize him until he calls her by name.  This first appearance of Jesus after rising from the dead is thus something intensely personal.  We know that just as he did with Mary Magdalen, so too Jesus calls each of us by name and fills us with joy at his presence.  Our encounter with him brings freedom and opens up new vistas of life; it transforms our world and brings undying hope.  The risen Lord tells Mary not to cling to him, but to go and tell the good news of his resurrection to the others.  Mary Magdalen thus becomes the apostle of Christian hope.  By her prayers, may we be encounter anew the risen Lord, who calls us by name, turns our sorrow into joy, and sends us forth to proclaim by our lives that he is truly risen.

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Holly Father:  

Saluto i pellegrini di lingua inglese presenti all’odierna Udienza, specialmente quelli provenienti da Inghilterra, Irlanda, Swaziland, Hong Kong, Indonesia, India, Filippine, Vietnam, Canada e Stati Uniti d’America.  Nella gioia del Cristo Risorto, invoco su tutti voi e sulle vostre famiglie l’amore misericordioso di Dio nostro Padre.  Il Signore vi benedica! 

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Speaker: I greet the English-speaking pilgrims and visitors taking part in today’s Audience, particularly the groups from England, Ireland, Swaziland, Hong Kong, Indonesia, India, the Philippines, Vietnam, Canada and the United States of America.  In the joy of the Risen Christ, I invoke upon you and your families the loving mercy of God our Father.  May the Lord bless you all!

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Locutor: Maria Madalena é uma apóstola da esperança. Após morte de Jesus e logo que o descanso do Sábado o permitiu, ela, fiel ao seu amor pelo Senhor, vai até o sepulcro, para completar os ritos fúnebres. Lá chegando, vê que alguém removera a pedra que estava à porta do sepulcro. Pensa que roubaram o corpo de Jesus. Adverte os discípulos e, em seguida, volta de novo ao sepulcro, com uma dupla tristeza: a morte de Jesus e o desaparecimento de seu corpo. Porém, dessa vez é surpreendida pelo aparecimento de dois anjos e, finalmente, do próprio Jesus, a quem reconhece quando este a chama pelo nome: Maria! É assim que Deus vem ao encontro dos nossos sofrimentos: chama-nos pelo nome! A ressurreição de Jesus é uma revolução que transformou a vida de Maria Madalena e transforma a vida de cada um de nós. Uma revolução que não vem a conta-gotas, mas é como uma cascata que se expande por toda a existência. Deus não quer a nossa tristeza, mas, a cada dia, nos chama pelo nome para que, junto com Cristo, possamos nos reerguer.

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Santo Padre:  

Saluto di cuore tutti i pellegrini di lingua portoghese, particolarmente i brasiliani venuti da Bahia, Fortaleza e Brasília. Cari amici, il Signore è sempre accanto a noi, anche nei momenti più oscuri della nostra vita. Lasciamoci illuminare dalla presenza del Signore Risorto e diventiamo suoi testimoni nel mondo. Dio vi benedica.

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Locutor: De coração saúdo todos os peregrinos de língua portuguesa, particularmente os brasileiros vindos da Bahia, de Fortaleza e Brasília. Queridos amigos, o Senhor sempre está ao nosso lado, mesmo nos momentos mais escuros da nossa vida. Deixemo-nos iluminar pela presença do Senhor Ressuscitado e nos tornemos suas testemunhas no mundo. Que Deus vos abençoe.

Pèlerinage Apostolique du Pape à Fatima

Pour son 19ème déplacement hors du Vatican et de l’Italie depuis le début de son pontificat, le Pape François s’est rendu, les 12 et 13 mai 2017, en pèlerinage au Sanctuaire marial de Fatima, au Portugal. L’occasion a été la célébration du centenaire des apparitions en 1917 de la Vierge Marie à trois jeunes bergers portugais dont deux d’entre eux, Francisco et sa sœur Jacinthe, morts très jeunes de la grippe espagnole, ont été canonisés le samedi 13 mai, précisément en la fête de Notre Dame de Fatima.

 Le peuple du Portugal s’est préparé avec une ferveur particulière à accueillir le Pape qui avait déjà témoigné sa reconnaissance pour cet accueil, dans un message vidéo, publié quelques jours avant ce voyage.

 Parti de Rome à 13h et demi, c’est à 17h, heure locale, que l’avion du Saint Père a atterri à la Base aérienne portugaise de Monte Real où ont eu lieu les cérémonies officielles d’accueil. Après les honneurs militaires et civiles, le Pape a été accueilli par le Président de la République, M. Marcelo Nuno Duarte Rebelo de Souza. Après un colloque privé, les deux personnalités se sont conformés au protocole de l’échange des présents.

 À la fin de cette partie purement protocolaire de son voyage, le Pape François a entamé le volet pastoral de son pèlerinage, en visitant tout d’abord la Chapelle de la Base aérienne où il a été accueilli aussi bien par les autorités politiques et militaires que par une grande foule en liesse. Puis il a quitté ces structures militaires pour gagner Fatima en hélicoptère, à une quarantaine des kilomètres de là, soit à 20 minutes de vol.

Fatima : Prière et Dévotion

Dans la Chapelle des Apparitions, à Fatima, François, qui s’est présenté en pèlerin, a adressé une prière à la Vierge de Fatima, Mère de Miséricorde, Dame au Manteau Blanc. Par l’intercession de la Vierge, le Pape a demandé, au Père, au Fils et à l’Esprit, la paix pour le monde, la concorde entre les hommes, l’unité pour la famille humaine. François a particulièrement demandé au Cœur Immaculé de Marie de regarder les douleurs de la famille humaine qui gémit et pleure dans la vallée de larmes, provoquées par des guerres et des tragédies. « Reine du Rosaire de Fatima ! Fais-nous suivre l’exemple des bienheureux François et Jacinthe, et de tous ceux qui témoignent du message de l’Évangile », a encore demandé François à la Vierge de Fatima.

Le Saint Père a offert à la Vierge une Rose en Or, don que les Papes offrent à Notre Dame à l’occasion des visites mariales

Bénédiction des Cierges

Au cours de la cérémonie de la Bénédiction des Cierges au Sanctuaire de Fatima, le Pape a invité les pèlerins à s’unir à lui pour confier à l’intercession de Marie, Maitresse spirituelle, tous ceux qui vivent des situations de souffrance et de nécessité. Dans son homélie de la messe célébrée pour la veillée de prière, le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat du Saint Siège, a souligné qu’à Fatima, le Vierge a apporté un « message de consolation et d’espérance pour l’humanité en guerre et pour l’Église qui souffre ». Pour vivre ce message, nous devons rester persévérant dans la consécration au Cœur Immaculé de Marie, en priant chaque jour le Rosaire. La Vierge elle-même a dit : « À la fin, triomphera mon Cœur Immaculé ». Une manière de vivre avec elle cette victoire est d’arrêter la propagation du mal dans le monde en refusant d’être complice, a insisté le Cardinal Secrétaire d’Etat.

Canonisation de Francisco Marto et Jacinthe Marto

Pour le deuxième et dernier jour de ce pèlerinage apostolique à Fatima, le Pape François a présidé, le samedi 13 mai, au Sanctuaire même de Fatima, la messe au cours de laquelle il a procédé à la canonisation de deux des trois petits bergers : Francisco Marto et Jacinthe Marto ; à qui la Vierge Marie est apparue, il y a exactement 100 ans, soit le 13 mai 1917.

Le Message de la Vierge à Fatima : une mise en garde

La messe, concélébrée par des nombreux évêques et des centaines des prêtres, a connu la participation de plusieurs centaines des milliers des fidèles, dont des autorités politiques. 

Dans son homélie prononcée en portugais et centrée sur Marie, le Pape a mis un accent particulier sur le message apporté par la Vierge au cours de ses apparitions à Fatima. Message qui mettait en garde contre « le risque de l’enfer pour celui qui mène une vie – souvent proposée et imposée – sans Dieu et qui profane Dieu dans ses créatures ». La Vierge, a déclaré le Pape, est venue nous rappeler la lumière de Dieu qui demeure en nous et qui nous couvre ; lumière qu’on vue les trois bergers voyants, lumière à laquelle croient et que voient des nombreux pèlerins qui accourent à Fatima.

Le Saint Père a par ailleurs insisté sur le message d’espérance qu’a apporté la Vierge. Aux côtés de Marie, restons cramponnés comme des enfants à une mère et fixons Jésus notre espérance. Que cette espérance soit le levier de la vie de chacun de nous. L’espérance réelle et réalisable selon le désir et l’état de chacun, c’est aussi ce que François a demandé pour chaque homme et femme, en particulier pour les malades et les handicapés, les prisonniers et les chômeurs, les pauvres et les abandonnés.

Exhortation aux malades

A la fin de la messe, le Saint Père a salué les malades et pèlerins, en les exhortant à se confier sans cesse en Jésus, qui est présent dans l’eucharistie, et qui nous manifeste son amour et sa proximité. Jésus est la consolation des malades et l’espérance pour les pèlerins et tous ceux qui souffrent, a dit le Pape, avant d’inviter chacun à se sentir participant de la mission de la charité que l’Eglise est appelée à manifester à tout homme et à toute femme.

Avant la messe, le Saint Père a eu une rencontre privée avec le premier ministre du Portugal, M. Antonío Luís Santos da Costa.

Retour à Rome

C’est après 16h, heure locale, de ce samedi 13 mai 2017, que François s’est envolé pour Rome, après des cérémonies protocolaires d’au-revoir à la Base aérienne de Monte Real, en présence du président de la République, M. Marcelo Nuno Duarte Rebelo De Souza.

Conférence de Presse durant le vol retour

Répondant aux questions des journalistes au cours de la Conférence de presse qu’il a accordée dans son vol retour pour Rome,  le Saint Père a abordé plusieurs thèmes, notamment la joie et le climat de prière qui a caractérisé ce pèlerinage ; sa prochaine rencontre avec le président des Etats Unis Donald Trump ; la relation entre l’Eglise et la Fraternité Saint Pie X ; les relations entre catholiques et luthériens ; le Sanctuaire de Medjugorje et la nécessité d’y poursuivre un bon travail spirituel et pastoral ; l’effort de l’Eglise dans la lutte contre les abus sur mineurs.

Le message de paix, c’est ce que le monde peut continuer à attendre de Fatima, a insisté François, et encore plus après la canonisation de deux de trois petits bergers à qui la Vierge est apparue.

Merci à la Sulis Populi Romani

Comme il le fait avant et au retour d’un voyage apostolique, le Saint Père s’est rendu, dans la matinée du dimanche 14 mai, à la Basilique Sainte Marie Majeure, pour rendre grâce à la Vierge Marie, en priant devant l’icône de la Salus Populi Romani.

Stanilas KAMBASHI, et Albert MIANZOUKOUTA,                              Radio Vatican/ Français-Afrique

Acte Pontifical

Le Saint Père a nommé Nonce Apostolique en Mauritanie Mgr Michael Banach, qui est déjà Nonce Apostolique au Sénégal, au Cap Vert et en Guinée Bissau

Vatican Radio Communiqué/Communiqué Radio Vatican/Comunicado da Rádio Vaticano

If you are listening to us on Shortwave, we would greatly appreciate a short report from you on the quality of our programs and of the signal reaching you. Please address your report to: The Africa Promotions Office for Africa, Vatican Radio, 00120 Vatican City.

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Nous demandons à nos auditeurs qui nous suivent sur les Ondes courtes de bien vouloir nous faire parvenir un rapport d’écoute sur la qualité de la réception de nos programmes, à l’adresse du Bureau de Promotion-Afrique de Radio Vatican, 00120 Cité du Vatican.

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Pedimos aos nossos ouvintes que nos escutam em Ondas Curtas que nos enviem um relatório de escuta sobre a qualidade da recepção dos nossos programas, escrevendo ao seguinte endereço do Serviço de Promoção-África da Rádio Vaticano, 00120 Cidade do Vaticano.

Avis pour les radios catholiques africaines et les auditeurs de Radio Vatican/ Notice to Catholic Radio Stations in Africa and listeners of Vatican Ra

Radio Vatican avait produit en 2011 un album musical, Afrika tenda amani (fais la paix, Afrique), avec le concours de quelques artistes musiciens africains dont Papa Wemba de la République démocratique du Congo et Bonga d’Angola. Cet album qui accompagne l’exhortation post-synodale Africae munus, reflète les thèmes de la Deuxième assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Évêques (réconciliation, justice et paix), a été expédié à toutes les radios catholiques africaines par le canal des Pères Evêques diocésains auxquels Radio Vatican a fait parvenir 3 copies.

Si jamais une radio n’a pas encore reçu une copie de cet album, elle peut nous écrire (africa@vatiradio.va) pour nous en demander. De même, nous disposons de quelques exemplaires pour nos auditeurs qui en feront la demande. Mais la quantité est fort limitée.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsable du Bureau de Promotion de Radio Vatican pour la zone Afrique

E-mail : africa@vatiradio.va

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In 2011, Vatican Radio produced a music album titled Afrika tenda amani (Make Peace, Africa), with the help of a few African musicians including Papa Wemba of the Democratic Republic of Congo and Bonga from Angola. Three copies of the CD album, which accompanied the publication of the post-synodal exhortation Africae munus  and reflects on the themes of the Second Special Assembly for Africa of the Synod of Bishops (reconciliation, justice and peace) was sent to all  Catholic radio stations in Africa through the local bishops.

If your radio station has not yet received a copy of this album, please write to africa@vatiradio.va to request a copy. Also, we have a limited number of copies for our listeners who may also send their requests to the above email address.

Fr. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Head of the Promotions Office for Africa

Vatican Radio

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A Rádio Vaticano tinha produzido em 2011 um álbum musical denominado Afrika Tenda Amani (faz a paz, África), com a participação de alguns artistas músicos africanos, dentre os quais Papa Wemba da República Democrática do Congo e Bonga de Angola. Este álbum, que acompanha a Exortação pós-sinodal Africae Munus reflecte os temas da Segunda Assembleia Especial para a África do Sínodo dos Bispos (reconciliação, justiça e paz), e foi enviado a todas as Rádios Católicas africanas através dos Senhores Bispos Diocesanos aos quais a Rádio Vaticano fez chegar três cópias.

Se por acaso alguma Rádio ainda não recebeu uma cópia deste álbum, podem nos escrever (africa@vatiradio.va) para solicitá-lo. Da mesma forma, também dispomos de alguns exemplares para os nossos ouvintes que o solicitem. Mas a quantidade é muito limitada.

P. Jean-Pierre Bodjoko, SJ

Responsável do Departamento de Promoção da Rádio Vaticano, para a região África

E-mail: africa@vatiradio.va

PROGRAMME FRANÇAIS-AFRIQUE : SUIVEZ-NOUS SUR FACEBOOK

En plus de notre site internet, vous pouvez aussi suivre de nos nouvelles sur Facebook à l’adresse : Radio Vatican Français-Afrique. Cliquez sur "j'aime" pour interagir.

Nos fréquences en KHz sur les Ondes courtes (Heure en Temps universel)/ Our frequencies in KHZ on Short Waves (Universal Time)/As nossas frequências e

Anglais-Afrique/ English-Africa/Inglês-África :

8 :30 : 11625 - 13765 

19 :30 : 9660 - 15570 

22 :00 : 7360 -9670

Français-Afrique/French-Africa/Francês-África :

6 :30 : 9660

8 :00 : 11625 - 13765 

19 :00 : 9660 - 15570 

22 :30 : 7360 - 9670 

Portugais-Afrique/ Portuguese-Africa/Português-África :

7 :30 : 9660 - 11625

20 :00 : 9660 - 15570

Kiswahili :

5 :30 : 7360 

18 :00 : 9660 - 15570

NB:

Partout dans le monde, on peut suivre nos programmes à travers notre site internet www.radiovaticana.va.  De même, on peut suivre en direct les images des événements, des cérémonies du Pape sur notre Player video live dont le lien se trouve sur notre site internet.

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Please note that you can follow our programmes at all times, day and night the world over. Just go to www.radiovaticana.va. Also you can follow a live video coverage of Papal events by clicking on the video player on the website.

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Em todo o mundo é possível seguir os nossos programas através do nosso sito internet www.radiovaticana.va Do mesmo modo, se podem também seguir in directo as imagens dos acontecimentos e cerimónias do Papa  no nosso Player vídeo ao vivo, cujo link também se encontra no nosso sito internet.

Adresse utile pour Radio Vatican/Useful contact of Vatican Radio/Endereço

P. Jean-Pierre BODJOKO, SJ

Responsable Bureau de Promotion-Afrique/Head of Africa’s Promotion Office/ Responsável

Sector de promoção-Afrique

e-mail: africa@vatiradio.va

Tel : +39.06.698.83366

La Nonciature fête le Nonce Brian Udaïgwe

Après la Basilique de Ouidah le 2 Mai dernier avec les évêques du Bénin et du Togo, c’est au personnel et à la communauté des fidèles laïcs catholiques de la nonciature au Bénin de rendre grâce à Dieu pour les 25 ans de sacerdoce de Mgr Brian Udaïgwe. Ils  ont souhaité vivre avec lui une  messe d’action de grâce qu’ils lui ont organisée en plein air sur la cour de la nonciature le samedi 6 mai 2017. Cette messe concélébrée avec le jubilaire par Mgr Antoine Ganyé, archevêque émérite de Cotonou et une vingtaine de prêtres, a été élargie aux parents, aux religieuses et religieux, aux fidèles chrétiens catholiques, aux amis et invités ainsi qu’aux autorités politico-administratives dont le médiateur de la République, le ministre Joseph Gnonlonfoun et sous l’animation des chants de la chorale ‘’chœur triomphal’’ de la paroisse de Fidjrossè. L’homélie prononcée au cours de la messe par Mgr Ganyé a permis à celui-ci à travers la méditation de la liturgie de la Parole de ce samedi, de partir de toute la valeur que représente pour  Pierre la foi,  et la foi en Jésus-Christ comme nécessité vitale, pour instruire les participants sur la foi. Pour Mgr Ganyé, « La foi comme une nécessité basique est un besoin fondamental d’ordre spirituel. Elle fait croître en nous le désir de Dieu, le désir de celui qui a créé et qui donne sens et existence à notre être. L’absence de la foi laisse un vide profond en nous, et que nous cherchons à combler en vain par des pseudo-dieux ou pseudo- divinités. La foi est le lien qui nous unit à Dieu. Elle est notre boussole et nous donne l’orientation de notre vie.

Guy DOSSOU-YOVO,                                Cotonou, pour Radio Vatican

MALAWI: Lilongwe Archdiocese set to build new Cathedral

The Archdiocese of Lilongwe is planning to build a new state of the art Cathedral to be constructed in the Capital, Lilongwe and has since launched a fundraising drive to solicit funds for the project worth Billions of Malawi Kwacha.

As part of this fundraising drive, the fundraising committee has lined up a number of initiatives, the latest one being on Saturday, May 20, 2017 where they will launch the fundraising campaign at Maula Cathedral Podium, a site ear-marked for the new project.

Several Catholic faithful and people of goodwill including guest of honor; Retired Chief Justice Anastazia Msosa have been invited for the launch.

According to a press release by the Archdiocesan leadership, at the launch all faithful and the clergy shall be briefed on the nature and scope of the project hence sensitize them on the project activities in order for them to understand its importance and the need for everyone’s participation and contribution towards the realization of the project.

“This decision has been arrived at because the old cathedral of the archdiocese which is at Maula was built a long time ago and as such, it does not have facilities characteristic of a cathedral and its seating capacity cannot contain the population of the archdiocese which has grown,” reads part of the statement as co-signed by Fr. Gerald Kubetcha and Wilfred Dodoli; Financial Administrator and Fundraising Committee Chairperson respectively.

The statement says, it is against this background therefore that the Archdiocese has considered building a new cathedral that will match the modern world and spacious enough to accommodate the growing population.

According to the statement, this campaign launch will help sensitize the people to cooperate in the activities of the project, considering the fact that the construction of a new cathedral is a big project that will require a lot of resources and participation of all the Christians in the archdiocese.

“The construction of the new cathedral is a big project which will require a lot of resources; it is for this reason that the Archdiocese, through the fundraising committee, is launching the fundraising campaign for the project,” reads the statement.

We gathered in a separate interview with Fr. Kubetcha, that the launch will be marked by various activities which include parish contributions towards the set targets, Christians and individual contributions.

“A Church and a Cathedral are houses of God which symbolize the body of Christ; as such the archdiocese of Lilongwe needs to have a befitting house of God that corresponds with the modern world as God deserves the best from us all the times”. Said Fr. Kubetcha.

A Cathedral is a mother of all church buildings in a diocese in which the local ordinary, Bishop of a diocese has his Cathedra or throne. It symbolizes the unity of all Christians in the Diocese.

By Stella ZULU and Prince HENDERSON,                                  Episcopal Conference of Malawi

KENYA: AMECEA Publishes a Handbook for Facilitators of Small Christian Communities

As a practical response to the AMECEA Pastoral Strategic Plan 2014-2024, AMECEA has published a training handbook for facilitators of Small Christian Communities (SCCs), which fulfils an emerging need for inducing training contents and methodologies for individuals and groups actively involved in the facilitation of SCCs Processes.

The handbook which was edited by a team of experts in SCCs including AMECEA Pastoral Coordinator Rev. Fr. Emmanuel Chimombo and his predecessor Rev. Fr. Febian P. Mulenga, Rev. Fr. Joseph Healey, MM, a renowned promotors of SCCs in Eastern Africa together with his team Mrs. Rose Musimba and Alphonce C.L. Omolo was published by Paulines Publication and aims at Strengthening the growth of Small Christian Communities in Africa.

According Rev. Fr. Joseph Healey, MM, the handbook is unique because it is a guide for the facilitators and is not just to be given out to SCCs members but rather to Pastoral Agents who are responsible for forming others about SCCs Processes.

“For years, we used the term Training of Trainers but then we realized that in the structure of the SCCs facilitators, it has a deeper meaning, therefore the handbook is called the Training Handbook for facilitators,” Fr. Healey explained.

The handbook has been inspired by two important Apostolic Exhortation of Pope France, The Joy of the Gospel (Evangelii Gaudium) of 2013 and the Joy of Love (Amoris Laetitia) of 2016.

“There is a dramatic change going on, the doctrines are changing therefore, the need for servant leadership. The facilitators of SCCs processes have to also be the servant leaders; they are not bosses;” he said.

The handbook among other things provides the methodology of training for facilitators on SCCs as well as topics and sessions for the trainings. It is therefore hoped that the handbook will be outstandingly utilized to achieve the ultimate goal of promoting new and deeper evangelization in AMECEA Region.

The handbook retails at two US Dollars ($2) and is available at AMECEA Secretariat Pastoral Department and Pauline’s Catholic Bookshops in Kenya. Orders can be made through AMECEA Pastoral Departments through the following email addresses: pastoral@amecea.org

The handbook has already been launched in Kakamega Diocese as well as the Archdiocese of Kisumu recently. 

By Pamela ADINDA

COTE D’IVOIRE : les évêques catholiques tiennent leur 107ème Assemblée plénière

La 107ème  assemblée plénière de la Conférence des Evêques Catholiques de Cote d’Ivoire s’est ouverte le mardi 16 mai 2017 au Centre de spiritualité Jean Paul Ier de Kodjoboué, à Bonoua, dans le diocèse de Grand-Bassam.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par Mgr Alexis Touably Youlo président de la Conférence des Evêques Catholiques de Côte d’Ivoire. Cette cérémonie d’ouverture n’a pu enregistrer la présence de l’ensemble des évêques catholiques du pays du fait de la situation socio-politique qui prévalait dans villes de la Cote d’Ivoire.

Dans son allocution, le père Adrien Logbou, Vicaire épiscopal du diocèse de Grand- Bassam, a au nom de l’ordinaire du lieu, Mgr Raymond Ahoua, souhaité un plein succès aux travaux de cette session, la dernière de l’année 2016-2017.

Prenant la parole pour ouvrir officiellement les travaux de cette assemblée plénière Mgr Alexis Touably Youlo a rendu grâce à Dieu pour cette rencontre de travail de l’épiscopat ivoirien sur la vie de l’Eglise catholique en Côte d’Ivoire.

La 107ème assemblée plénière est consacrée à l’étude des rapports des différentes commissions nationales, des institutions nationales mais aussi et surtout au renouvellement des instances de la Conférence des Evêques Catholiques de Côte d’Ivoire ; c’est-à-dire le renouvellement de la présidence, de la vice-présidence, du trésorier général et de tous les présidents des commissions épiscopales.

Cette rencontre se refermera le dimanche 21 mai prochain par une célébration eucharistique au Sanctuaire Notre Dame de la Garde de  Bonoua dans le diocèse de Grand Bassam.

Françoise NIAMIEN,                                    Abidjan, pour Radio Vatican

ETHIOPIA: Diocesan Justice and Peace Coordinators urged to read the signs of the times and strengthen their work

The Justice and Peace Department of the Ethiopian Catholic Secretariat on Thursday 11 May held a validation workshop for Diocesan Coordinators in Addis Ababa, as it wraps-up a five-year strategic plan with financial support from the Church agency Miserior. Speaking at the workshop, Fr. Hagos Hayish, Secretary General of the Catholic Secretariat called on those working to promote peace and reconciliation to put Christ at the centre of their lives and their activities.

Below is a report by Makeda Yohannes

The Ethiopian Catholic Secretariat Justice and Peace Department in its history of 22 years has been an active agent of peace and reconciliation throughout the country working through the Diocesan offices. The department’s active involvement with the Inter-Religious Council of Ethiopia in peace building is also one of its commendable achievements.

The department is its efforts for a continued success is finalizing a 5 years strategic plan with the financial support of Miserior and organized a validation work shop in Addis Ababa for Diocesan Justice and Peace Coordinator and other stakeholders on May 11, 2017.

Speaking at the workshop Fr. Hagos Hayish, C.M., ECS Secretary General, called on the coordinators as agents in the Catholic Church’s Ministry of peace and reconciliation to reflect more on the words on our Lord on the Gospel of Mark (4: 30 – 34) what we sow in the hearts of the people will have an effect on the long term outcome of our work. He added that working in peace building strictly requires putting Christ at the center.

“Working as agents of Peace and Reconciliation in the Church we must constantly search for courage and wisdom through the light of Christ, we need to pray and strengthen our own faith. It is only this way we can be strong enough to resist being shattered by the winds of the time in our lives. Through the wisdom God grants us we can recognize the realities of our times and serve the people accordingly. This is what distinguishes us from other social workers,” said Fr. Hagos, C.M.

The Secretary General also stressed on the importance of accountability saying “we need to learn how to become accountable to those at the bottom of the ladder like Our Lord Jesus Christ thought His disciples to be accountable to those least powerful.”

Fr. Hagos, C.M, also noted that people working in Peace building, Reconciliation and Justice must constantly update themselves with Church policies and civil laws in the country so that they can provide learned services to the people. He reminded that the Justice and Peace Coordinators that they are expected to influence and advise Catholic Church decision makers and asked that the Strategic Plan must consider a line of communication and advocacy with Church Hierarchy.

The participants of the workshop stressed on the importance of considering gender sensitivity, the current challenges of the youth such as moral degradation and other needs of the people that can be seen by reading the signs of the time. The validation workshop is followed by a 2 days training on Catholic Social Teachings and Peace Building to the Diocesan Justice and Peace Coordinators and ECS staff.

BENIN : Le Cardinal Gatin, il y a neuf ans déjà !

13 mai 2008 - 13 mai 2017. Neuf ans déjà que Bernardin Cardinal Gantin a rejoint la maison du Père pour l’éternité. Les membres du conseil d’administration de  « La Fondation Bernardin Cardinal Gantin » au Bénin que préside son président, M. Emile-Louis Paraïso ont tenu à marquer l’événement par deux  messes de suffrages : une, le matin, en la chapelle de son domicile à Agonlin Zagnanado et l’autre le soir en la Cathédrale Notre-Dame de Miséricorde à Cotonou.  Entre ces deux célébrations un dépôt de gerbes en début d’après-midi sur la tombe du Cardinal Gantin, au Grand séminaire Saint-Gall de Ouidah par une délégation de la Fondation conduite par deux membres du conseil d’administration,  MM. Emile Paraïso et  Michel alokpo ; ceci  au terme d’un office des défunts présidé par le recteur dudit séminaire, le Père Didier Affolabi entouré de quelques grands séminaristes. La messe de la cathédrale Notre-Dame de Cotonou a été  dite par le vicaire général de l’archidiocèse de Cotonou et vice-Président de l’institut pontifical Jean-Paul II pour l’étude sur le mariage et la famille, le Père Philippe Kinkpon assisté du Curé-doyen de la cathédrale et vicaire épiscopal, le Père Donatien Amègée en présence de plusieurs autres membres de la Fondation dont l’ex-président du conseil d’administratio , le professeur Albert Tévoèdjrè, Frère Melchior, Sma ; de nombreux religieux et religieuses et des  fidèles chrétiens laïcs. L’occasion a été donnée  au Père Kinkpon d’exhorter à l’homélie les fidèles à non seulement prier pour le repos de l’âme du Cardinal mais aussi et surtout à aller à Jésus-Christ : « chemin, vérité et vie ».

Guy DOSSOU-YOVO,                                Cotonou, pour Radio Vatican

CAMEROUN : le Bureau de la Conférence Nationale des Supérieurs Majeurs en visite à l’Est

Pour la toute première fois, l’Archevêque de Bertoua, Mgr Joseph Atanga, a accueilli le Bureau de la Conférence Nationale des Supérieurs Majeurs et Délégués du Cameroun en visite dans la province ecclésiastique de l’Est. C’était les 5 et 6 mai derniers à la Maison Spiritaine de Bertoua, sous la houlette du Père Paulin Neme et de la Sœur Roberta Feh, Présidents de cette conférence.  Pour les deux présidents des Supérieurs Majeurs du Cameroun, le but de la visite n’était autre que « voir et écouter comment la vie consacrée se déploie dans l’Est et dire aux consacrés en mission dans  la province du Soleil levant du Cameroun, qu’ils ne sont pas abandonnés » !

Quatre diocèses forment la province Ecclésiastique de Bertoua : Bertoua, Batouri, Doumé -Abong –Mbang et Yokadouma. Dans chacun de ces diocèses, les consacrés travaillent d’arrache-pied. Pour l’Archevêque de Bertoua, Mgr Atanga, c’est une bonne occasion pour remercier ces hommes et femmes qui ont tout quitté pour annoncer Jésus Christ au monde en général et particulièrement dans ce coin perdu d’Afrique.

La vie consacrée a de plus en plus tendance à se cantonner dans les grandes métropoles où les infrastructures sont établies, au détriment des campagnes qui la réclament. Le Cameroun dispose d’un fort potentiel et les consacrés qui osent parviennent encore à créer le paradis partout où ils vivent, estime l’archevêque de Bertoua. Il faut cependant reconnaitre que la province de l’Est est une terre de mission enclavée en tout point de vue et pas facile d’accès. Et, bien que la Vie consacrée y porte le souci de la relève, il est impératif de souligner l’immense difficulté à trouver des financements pour réaliser des projets élaborés dans les domaines de l’Education, la Santé et aussi les prises en charges multiformes des nécessiteux, a fait remarquer Mgr Atanga.

A la suite de l’Année de la Vie consacrée célébrée il y a quelque temps, la Conférence Nationale des Supérieurs Majeurs du Cameroun, en phase de structuration au plan régional, tient fermement à suivre la feuille de route donnée par le Pape François et qui rappelle aux consacrés qu’ils sont un don de Dieu à son Eglise et ne doivent en aucun cas douter de leur mission prophétique.

Sr. Cécile Eveline NSENG, cfmy,                            Yaoundé, pour Radio Vatican

BURKINA FASO : Pèlerinage interdiocésain à Boutenga

Au moment même où le Pape François célébrait à Fatima la messe de canonisation des deux pastoureaux Francisco et Jacinta Marto, le cardinal Philippe Ouédraogo en présidait une autre marquant le centenaire des apparitions à Fatima sur la Colline de Boutenga, à une trentaine de kilomètres à l’Est de Ouagadougou. Dédiée à Notre Dame de Fatima, cette colline est un lieu de pèlerinage interdiocésain depuis quelques années déjà.

De l’archidiocèse de Ouagadougou et de Koupèla, mais aussi des diocèses de Ouahigouya, Kaya, Koudougou et Tenkodogo, des centaines de pèlerins ont convergé au sanctuaire Notre Dame de Fatima de Boutenga pour vivre en communion avec les milliers de pèlerins au Portugal et ailleurs, et de façon synchronisée, la célébration du centenaire des apparitions à Fatima.

Dans son homélie, le cardinal Ouédraogo, sur la base de l’Evangile de saint Jean, au chapitre 19, 25-27 a invité chaque pèlerin à prendre Marie chez lui, à l’instar de l’apôtre saint Jean, pour  qu’elle nous enseigne la prière du cœur, l’humilité, la confiance et l’abandon total à Dieu. Ce qui, selon l’archevêque de Ouagadougou, revient à nous mettre à l’école de Marie pour imiter ses vertus et grandir dans la foi, l’espérance et la charité. Concrètement, a insisté son éminence, il s’agit de vivre envers la Vierge Marie, une dévotion qui nous fait bénéficier de son intercession toute puissante et de sa maternelle protection, à travers la prière du rosaire.

Le cardinal Ouédraogo était entouré de l’archevêque de Koupèla, Mgr Séraphin Rouamba ; de Mgr Jean- Marie Untaani Compaoré, archevêque émérite de Ouagadougou et d’une vingtaine de prêtres concélébrants.

A la fin de la célébration, la statue de Notre Dame de Fatima  a été portée en triomphe au son des chants et des acclamations. Les familles et le Burkina Faso lui ont ensuite été consacrés avant la bénédiction finale et le renvoi. Rendez-vous a été pris pour un autre pèlerinage à Boutenga le 15 octobre prochain, pour marquer la clôture de la célébration du centenaire des apparitions à Fatima.

Pau DAH,                              Ouagadougou, pour Radio Vatican

MOÇAMBIQUE. Fiéis em peregrinação ao “Santuário de Fátima” de Namaacha

Em Maputo já iniciou a peregrinação ao Santuário de Nossa Senhora de Fátima de Namaacha. Trata-se de um momento especial em que milhares de fiéis católicos juntam-se e em colectivo, orando, entoando cânticos de louvor, caminham lentamente. Ao Santuário de Nossa Senhora de Fátima, também vão fiéis oriundos das províncias de Maputo, Inhambane, Gaza, Maputo, e não só.

A Reportagem da Rádio Vaticano em Maputo, ouviu esta sexta-feira, alguns seminaristas das Dioceses de Maputo, Tete e Inhambane, que também vão peregrinar ao Santuário. Os nossos entrevistados falam do que significa peregrinar e deixam apelos aos demais irmãos em Cristo.

Rogério Chiau, seminarista da Diocese de Maputo

"Peregrinar é um devoto que se dirige ao Santuário. Significa ir um santuário onde encontramos um contacto com a mãe Maria. Esta é uma grande oportunidade para fortalecer a fé. Apelo que cada um aproveite ao máximo esta oportunidade".

Agnaldo de Aguiar, seminarista da Diocese de Inhambane

"Peregrinar é um caminho que o povo faz, tendo em vista alcançar uma determinada realização, um propósito".

Catequista peregrina pela décima primeira vez

A catequista Catarina Mondlane da Arquidiocese de Maputo, peregrina pela décima primeira vez, e também falou aos nossos microfones.

"Peregrinar é sempre uma bênção, peregrino pela décima primeira vez. Para mim, este é um momento de renovação do meu compromisso com a Nossa Senhora. Consigo renovar fé a minha e isso me enche de Graça".

Por seu turno, Francisco Telma, assistente de programação da Rádio Maria Moçambique, diz estar tudo apostos para a cobertura da peregrinação e transmissão em directo a partir do Santuário em Namaacha.

Refira-se que se espera este sábado, por volta do meio-dia, a concentração de todos os peregrinos, para confissões no Santuário, ao princípio da noite está prevista a solene celebração eucarística. As orações terminam domingo. O Santuário de Nossa Senhora de Fátima de Namaacha, dista  70 quilómetros da capital moçambicana.

Hermínio José,                                   Maputo, para a Rádio Vaticano

BURKINA FASO : Première session du Conseil d’Administration de l’UCAO

Il s’est ouvert le mercredi 10 mai 2017 au siège du Rectorat de l’Université Catholique d’Afrique de l’Ouest (UCAO) à Ouaga 2000, le premier conseil d’administration en tant que tel de ladite université. Des sommités ecclésiastiques et universitaires se sont retrouvées à Ouagadougou pour cette première session.

Les présidents des conférences épiscopales nationales et interterritoriales de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Sénégal, du Burkina et les experts laïcs et prêtres cooptés ont rendu possible la tenue de la session du conseil d’administration de l’UCAO. S’il est vrai que c’est la première fois que les membres de ce conseil se retrouvaient ainsi formellement, le Cardinal Philippe Ouédraogo, son président, a relevé dans son discours d’ouverture que des représentants de toutes les instances constitutives de l’UCAO s’étaient déjà retrouvés lors du 15ème anniversaire de cette université catholique Ouest africaine pour réfléchir et envisager ensemble son avenir jusqu’à l’horizon 2020. On comprend alors qu’il se soit réjoui du fait qu’avec la tenue effective de ce Conseil d’Administration, tous les organes de gouvernance de l’UCAO soient désormais fonctionnels. Malgré tout, beaucoup de choses se sont réalisées, et le Cardinal y voit la main de Dieu : « Que Dieu soit loué pour l’UCAO et pour tout ce qui y a été fait sous son instigation en dix-sept ans d’existence à peine.»

Avec les conseils avisés des experts, les évêques responsables de l’UCAO entendent prendre les décisions courageuses et prophétiques qui s’imposent pour placer cette université sous l’orbite du succès et ainsi impacter de façon positive et déterminante l’avenir de l’enseignement supérieur notamment dans la sous-région ouest africaine.

Paul DAH,                              Ouagadougou pour Radio Vatican

COTE D’IVOIRE : l’AFEC Yamoussoukro organise la 3ème édition du Diner gala de bienfaisance

L’Association des Femmes de l’Eglise Catholique (AFEC) du diocèse de Yamoussoukro était au centre diocésain de Yamoussoukro, le samedi 6 mai 2017 à l’occasion de son 3ème Diner gala de bienfaisance.

La soirée présidée par le père Emile Kouadio Kan, vicaire général de ce diocèse, a été meublée d’allocutions et de prestations artistiques, en présence de plusieurs invités venus soutenir cette initiative de l’AFEC.

Ce troisième diner gala de bienfaisance a été marqué surtout par la mise en vente de tickets agricoles en vue de collecter des fonds pour la création d’activités génératrices en faveur des femmes du diocèse.

Cela permettra, selon les organisateurs, de lutter contre la pauvreté et de permettre à la femme catholique d’être autonome.

Pour ce faire, l’AFEC du diocèse de Yamoussoukro a choisi de s’investir dans l’agriculture.

Les deux premières éditions du diner gala de bienfaisance ont permis en effet à cette association de femmes catholiques d’avoir 5 hectares de cacaoyer et 23 hectare de parcelle pour la réalisation de plantation de caféier, des champs de maïs et de banane.

L’association a mis en place un groupement agricole fort d’une vingtaine de femmes avec pour partenaire le conseil café cacao de Côte d’Ivoire.

Et cet engagement de l’AFEC à créer des conditions d’autonomisation de la femme catholique est encouragé par le premier pasteur du diocèse de Yamoussoukro Mgr Marcelin Yao Kouadio.

Au terme de cette soirée de solidarité et de charité, la présidente diocésaine de l’AFEC de Yamoussoukro, Adèle Kouassi Kokoré n’a pas manqué de remercié tous ceux qui ne cessent de les soutenir dans l’atteinte de leurs objectifs.

Françoise NIAMIEN,                                   Abidjan, pour Radio Vatican  

BENIN : Journée portes ouvertes au Séminaire propédeutique Saint – Joseph de Missérété à Porto-Novo

C’est le dimanche 14 mai 2017 qu’ont  choisi les séminaristes du Séminaire propédeutique Saint Joseph de Missérété, leurs formateurs et leur recteur, le Père Jacob Affognon pour remercier le Seigneur pour ses bienfaits et  pour tout ce qui se fait de bien et de beau dans ce séminaire. Ils ont surtout voulu faire découvrir ce haut lieu d’apprentissage de la vie sacerdotale au peuple de Dieu, lui faire voir  les conditions de travail des apprenants et organiser en leur faveur, une collecte spéciale de fonds appelée « Zindo » (en appui) pour l’achèvement des travaux de constructions d’un module de nouvelles salles de cours pour les séminaristes. C’est l’ordinaire du lieu, Mgr Aristide Gonsallo qui a présidé la messe inaugurale des manifestations, en communion avec une dizaine de prêtres concélébrants, des séminaristes, des religieuses et religieux, des parents, amis et invités sous l’animation des chants de la chorale des séminaristes. L’homélie de Mgr Gonsallo l’a amené à méditer sur les trois V de la victoire pascale qui se dégagent de la réponse de Jésus à ses disciples dans l’évangile : « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie ». Et le prélat d’affirmer : « Confesser que le Christ est la Voie, la Vérité et la Vie, c’est oser croire que nous sommes engagés par lui dans l’Esprit à le suivre; c’est oser croire que le monde n’est pas une énigme étrange ; c’est oser croire que le salut est à l’œuvre dans l’histoire de l’humanité en général et dans l’histoire particulière de tout homme, de chaque séminariste, de chaque formateur, de tout chrétien … C’est n’exclure aucun homme, ne revendiquer aucun privilège sinon celui de travailler à l’amour et au pardon avec celui qui nous aime et qui nous a pardonnés ».

Guy DOSSOU-YOVO,                                Cotonou, pour Radio Vatican

TCHAD : 10ème édition du camp d’amitié à Moundou

Le diocèse de Moundou vient d’organiser la 10ème édition du Camp d’amitié des jeunes.

Ils étaient 1 651 jeunes issus de différents mouvements d’action catholique, venus de 14 paroisses du diocèse à participer à cette grande rencontre.

Placé sous le thème : « la place de l’enfant dans la famille », ce camp offre un cadre de brassage, de partages et d’échanges à ces enfants mais aussi des enseignements.

Dans son exposé sur ce thème, l’Abbé Florent Djimtoloum Directeur adjoint de l’enfance missionnaire du diocèse a déploré le comportement de parents qui se désengagent de l’éducation de leurs progénitures au profit des choses mondaines. Il a signifié que le choix du thème répond à la ligne pastorale du diocèse.

Lors de la messe de clôture à la paroisse le Bon pasteur de Koutou, le président de cette célébration l’Abbé Aubert Dipou, Directeur national des Œuvres Pontificales Missionnaires, a fait observer que ce camp était émaillé de difficultés, mais que ces erreurs et difficultés permettent de mieux reconstruire et mieux faire. Il a également invité les enfants à reconnaitre le sacrifice consenti par leurs parents, car pour lui l’enfant est un don de Dieu.

Le sous-préfet de Moundou, représentant les autorités administratives de la région, a relevé que l’Eglise catholique vient à travers ce camp enseigner des valeurs divines à ces enfants longtemps meurtris par la guerre et des conflits de tous genres.

Edouard TAKADJI,                          N’Djaména pour Radio Vatican

CAMEROUN : Messe pour la Nation

Parmi les résolutions importantes prises lors du synode diocésain de 2015, l’Archidiocèse de Yaoundé avait décidé de célébrer chaque année une Messe pour la nation. La première a eu lieu le dimanche 14 mai 2017. Puisqu’elle se veut une tradition, la messe pour la nation sera célébrée le dimanche qui précède la fête de la nation. C’est une occasion offerte pour prier pour le Cameroun tout entier de manière intensive à la veille de la fête de l’unité qui se célèbre chaque année en la date du 20 Mai où tous les camerounais se souviennent de cette date où le Cameroun devint un état unitaire.

En prélude cette messe pontificale célébrée le cinquième dimanche de Pâques (14 mai 2017), une série d’activités a mobilisé les chrétiens de l’Archidiocèse de Yaoundé, qui chaque soir convergeaient à la Basilique de Mvolyé pour prier avec la Vierge Marie et lui présenter de manière pressante ce pays qui lui confié. Toute une semaine marquée par le pèlerinage diocésain clôturé la veille par la marche pour la paix du Sanctuaire Sacré Cœur de Jésus de Mokolo à la Basilique Marie Reine des Apôtres de Mvolyé. Et Mgr Jean Mbarga, Archevêque de Yaoundé, n’a pas manqué de lancer encore un vibrant appel à la fidélité à conserver le riche patrimoine construit par les fondateurs non sans relire en bref l’histoire du Cameroun jusqu’à ce jour et reconnaitre toutes les valeurs que ce pays regorge. Mgr Mbarga, en présence du premier Ministre du Cameroun, de plusieurs membres du gouvernement et de la foule des chrétiens, tous présents en la Basilique, a de nouveau consacré le Cameroun à la Très Sainte Vierge Marie, Reine des Apôtres et Patronne du Cameroun comme le firent les Pères Pallotins le 08 Décembre 1890 à Mariemberg. Et pour joindre l’acte à la Prière, l’archevêque de Yaoundé a déposé aux pieds de la grande Icône de l’autel de la Basilique, le Drapeau Camerounais en signe de consécration et de donation. Un acte dirait-on, acquiescé par le ciel tout bleu, qui n’a pas hésité à se manifester aussitôt en laissant apparaitre un grand arc-ciel qui, tout entier a enveloppé le soleil qui était aux zéniths et dont les vifs rayons ont irradié le ciel bleu sous la grande admiration de tous.

Sr. Cécile Eveline NSENG, cfmy,                             Yaoundé pour Radio Vatican

BURKINA FASO : 72 heures de l’Ecole de cuisine à l’OCADES Nationale

L’organisation Catholique pour le Développement et la Solidarité (OCADES) / Caritas Burkina, outil de la pastorale sociale de l’Eglise Famille de Dieu qui est au Burkina Faso, entend contribuer à la réduction du chômage des jeunes en valorisant les métiers de la cuisine, de la culture culinaire locale et de l’hôtellerie. C’est la raison d’être du Centre professionnel de Formation en Cuisine (CPFC) sis au Centre Humain de développement intégral (DHI) de l’OCADES Caritas BURKINA à Ouagadougou.

Un an après son ouverture officielle, avec une promotion de 15 jeunes, le Centre professionnel de Formation en Cuisine (CPFC) Mgr Denis Tapsoba, en hommage au premier président de la Caritas au Burkina, a ouvert ses portes au public du 12 au 14 mai 2017. L’organisation de ces 72 heures du CPFC Mgr Denis Tapsoba vise à présenter au grand public, les acquis des élèves dans le savoir-faire culinaire local, à faire connaitre le mode d’apprentissage innovant du centre  et à susciter des vocations et de futures candidatures.

Le CPFC dont l’ambition est de transmettre un savoir-faire à des professionnels capables d’utiliser leur ressort culturel local et les connaissances endogènes pour faire connaitre et faire apprécier la cuisine burkinabé, entend former 20 étudiants chaque année aptes à présenter chacun un projet professionnel à la fin de la formation.

La prestation de cette première promotion donne de parier d’ores et déjà que la promesse des fleurs ne décevra pas l’espérance des fruits.

Paul DAH,                             Ouagadougou pour Radio Vatican

NIGÉRIA. Arcebispo eleito novo Presidente da Federação Luterana Mundial

O Arcebispo nigeriano Musa Panti Filibus é o novo Presidente da Federação Luterana Mundial, eleito em substituição ao Bispo palestino Munib Younan. A escolha do novo líder dos luteranos ocorreu durante os trabalhos da 12ª Assembleia Geral que se concluiu nesta terça-feira (16/05) em Windhoek, capital da Namíbia.

Este é o segundo Presidente da Federação Luterana Mundial proveniente da África, depois de Josiah Kibira, que esteve à frente da Federação de 1977 a 1984.

A escolha dos delegados provenientes de todas as partes do mundo é significativa, visto premiar, por um lado, o crescente peso específico do continente africano dentro da Comunhão luterana, e por outro, o grande trabalho desenvolvido nos anos de pastoreio por Dom Filibus, quer dentro do próprio país martirizado por ataques do grupo terrorista Boko Haram, quer no âmbito internacional, desempenhando os papeis de Secretário do Departamento para as Missões e o Desenvolvimento da África e com o empenho na política inclusiva de género, nas bases da Federação Luterana Mundial.

Dom Musa Panti Filibus – que permanecerá no cargo por sete anos (até 2024) – falou no seu discurso de posse sobre os desafios para os próximos anos: “O meu sonho – disse ele – é o de uma Federação sempre mais protagonista no âmbito diaconal, ao enfrentar as grandes tragédias do nosso tempo, a partir dos milhões de refugiados obrigados a fugir das próprias terras por causa das guerras ou das mudanças climáticas”.

Protagonistas – completou – também e sobretudo graças aos jovens, que “devem tornar-se os actores primários da vida de cada Igreja particular” e às mulheres que “devem ser finalmente reconhecidas em igualdade com os homens, sem mais o pesadelo das violências de género”.

L’Osservatore Romano e Secção Brasileira da Rádio Vaticano

EGIPTO. Al-Azhar quer que “ódio em nome da religião” seja considerado crime

O Grão Imame de Al-Azhar, Xeique Ahmed al Tayyeb, criou uma comissão com o objectivo de elaborar um esboço de lei capaz de criar mecanismos de combate ao ódio e à violência em nome da religião.

Duas semanas após a visita do Papa ao Egipto, o Conselheiro legal de Al-Azhar, Mohammed Abdel Salam, explicou em uma nota que o objectivo deste esboço de lei é o de considerar como crime o incitamento ao ódio e as manifestações de violência praticadas em nome das religiões. O expoente do clero sunita egípcio não especificou, porém, quando será apresentada a nova lei.

Falando à Agência egípcia “Mena”, Abdel Salam acrescentou que a iniciativa insere-se “no âmbito dos esforços de Al-Azhar para combater a violência e o extremismo, e para difundir o pensamento iluminado e enfrentar a intolerância”.

Secção Brasileira da Rádio Vaticano

RCA. Civis em fuga da violência refugiam-se em igrejas

São mais de 130 as mortes no sudeste da República Centro-Africana, provocadas por grupos armados que atacaram também Bangassou (distante 230km a leste de Alindao), onde 6 Capacetes Azuis foram mortos em dois diferentes ataques.

Segundo referiram à Agência Fides fontes locais da capital, “em Bangui a situação é tranquila. Em Bangassou não se tem ainda um balanço preciso, mas se fala de dezenas de mortos e a tensão permanece alta. Existem refugiados nas igrejas e nas mesquitas. Quer o bispo de Bangassou como o de Bangui, estão tentando fazer alguma coisa para parar os combates”.

Os grupos armados responsáveis pelas violências que nas últimas semanas atingiram também algumas áreas do País, “são grupos sem uma identificação clara, semelhantes aos antibalaka que seguidamente atacam soldados da ONU”, reconhecem as fontes.

O exército centro-africano (FACA) terminou há pouco tempo a sua formação, “mas continua sem armamentos e não é capaz de restabelecer a ordem”, concluem as fontes.

Secção Brasileira da Rádio Vaticano

SUDÃO DO SUL. “Mais de um milhão de crianças forçadas a fugir”: ONU

Um protesto para chamar a atenção da opinião pública internacional sobre o colapso da economia do Sudão do Sul – teve lugar recentemente em Juba, ao mesmo tempo que também se agrava a situação de emergência humanitária, sobretudo para as crianças. Disto falou Giada Aquilino à RV:

O Sudão do Sul está à beira do colapso e estudantes e cidadãos vão às ruas em Juba e protestam. Embora apoiado numa das maiores bacias petrolíferas da África, o jovem País viu piorar a sua economia, em particular, depois da guerra que eclodiu em dezembro de 2013, com confrontos sangrentos entre as tropas do governo do presidente Salva Kiir e os partidários do vice-presidente Riek Machar – informa, a partir de Nairobi, Bruna Sironi, correspondente da revista Nigrizia para o Corno de África:

"O País está a braços com uma inflação galopante pelo que acontece ir de manhã para comprar alguma coisa no mercado e regressar à tarde e o preço do produto já mudou e aumentou. Cem dólares se trocam agora com 8.500 xelins: antes da guerra se trocavam com 350. No País já houve problemas com a mudança de moeda, por causa de muita corrupção: os dólares não se encontravam porque eram de alguma forma controlados pela liderança que depois jogava com o câmbio. Com a guerra, a situação precipitou. Entretanto, a corrupção aumentou e, em seguida, diminuiu drasticamente a produção de alimentos. Tornou-se muito difícil fazer chegar os bens alimentares, mesmo de primeira necessidade. Tudo chega em Juba vindo da Uganda e Quénia, agora as estradas estão absolutamente intransitáveis ​​ou transitáveis com muitas dificuldades: os caminhões devem viajar com uma escolta, há muitas emboscadas, o território é inseguro. E tudo isso faz subir os preços”.

Um estado de tensão e violência que se prolonga por quase quatro anos, agravado por divergências étnicas e políticas que nas últimas horas levaram o Presidente Salva Kiir a demitir o chefe do estado maior do exército: o general Paul Malong é amplamente indicado como um dos instigadores dos confrontos entre a etnia Dinka (à qual pertence o Chefe de Estado), e os Nuer, etnia de Riek Machar. Ainda Bruna Sironi:

"A cidade de Juba está ocupada pela polícia, e não pelo exército. O que faz pensar que o Presidente praticamente acredita que o exército não o protege suficientemente. O exército é leal a Malong, ao Chefe de Estado maior e pode-se supor que ele criou uma rede de conspirações dentro do exército que respondem a ele e a mais ninguém”.

Neste contexto, a situação humanitária se está a tornar cada vez mais precária: segundo a UNICEF e o Alto Comissariado das Nações Unidas para os Refugiados (ACNUR), o número de crianças que fugiram do Sudão do Sul ultrapassou um milhão - explica Andrea Iacomini, porta-voz da UNICEF Itália:

"O Sudão do Sul faz parte daqueles quatro Países que hoje vivem a pior seca desde 1945, em condições, portanto, desumanas: temos provas de casos de desnutrição generalizada para cerca de 250 mil crianças. A estas podemos acrescentar que uma em cada cinco crianças é forçado a fugir da própria casa porque o conflito é devastador e porque, sobretudo, as partes em causa não chegam a acordo. Portanto, estamos realmente à beira da catástrofe”.

Muito grave também o quadro dos deslocados internos, como sublinha Iacomini:

"Dentro do Sudão do Sul até hoje chegam a mil as crianças mortas ou feridas pelo conflito. Tem depois um milhão e 100 mil crianças deslocadas. A maioria destas nem sequer frequenta a escola. É o maior número no mundo. É uma situação traumática: estes pequenos passam por sobressaltos de ordem física, têm medo, vivem uma situação estressante e com o risco de serem recrutadas pelos grupos armados e têm grandes problemas relacionados com a exploração sexual e abuso. Mas pensemos também na situação dos Países vizinhos. Uma boa parte destas humanidades indefesas foge  para países como o Uganda, Quénia, Etiópia, Congo, atravessando as fronteiras: muitas vezes trata-se de crianças sozinhas, não acompanhadas e, portanto, duplamente expostas à violência e abusos. Nestes casos, tentamos intervir para apoiar as famílias, nos casos em que estas crianças se encontram inseridas em contextos familiares; mas onde não existem, tentamos registá-las, protegê-las e inseri-las dentro de estruturas que podem de alguma forma garantir - nesta fase - tanto a protecção psicológica como a protecção humanitária, o que significa uma assistência alimentar imediata”.

P. Bernardo SUATE,                         Redação Portuguesa da Rádio Vaticano

ANGOLA. Frei Maiato vai a enterrar em Camabatela, Kwanza Norte

Cidadãos em Luanda despediram–se do Frei Maiato, o Capuchinho vai a enterrar esta quinta–feira (11/5) em Camabatela – Província do Kwanza Norte, onde se encontro o cemitério privado dos Frades menores Capuchinhos em Angola.

Nesta quarta–feira (10/5) aconteceu a Missa pública de corpo presente, na praça Nossa Senhora de Fátima, em Luanda.

Na homilia da Missa, em que participaram fiéis de diversas comunidades católicas de Luanda e não só, foram destacadas as virtudes do Frei Benjamim que, em vida, tinha uma grande devoção a Nossa Senhora, e foi um sacerdote que muito se dedicou na orientação espiritual dos fiéis e nas confissões.

Dom Vicente Carlos Kiazico, Bispo da diocese de Mbanza Kongo/Angola, referiu que os exemplos do Frei Maiato devem servir de estímulo à vivência na santidade.

Em nome da Santa Sé, a Nunciatura Apostólica em Angola emitiu a sua mensagem, lida pelo monsenhor Piter, que destacou a simplicidade do frade.

E a Ministra angolana da Cultura, Carolina Cerqueira, disse que o Frei Benjamim Maiato, foi uma figura de reconhecidas virtudes e, como missionário, soube viver dignamente a sua vocação.

E o Arcebispo da Arquidiocese de Malanje/Angola, Dom Benedito Roberto, garantiu que se vai empenhar para que o Frei Maiato venha a ser beatificado. O Bispo dá exemplos que fundamentam o seu desejo de ver um dia o sacerdote transformar-se em santo de Malanje.

O frade Capuchinho vai a enterrar esta quinta–feira (11/5), dia em que faria 95 anos de idade.

Anastácio SASEMBELE,                                Luanda para a Rádio Vaticano

CABO VERDE. O País vai poder retomar a exportação de peixe para a EU

A União Europeia já aprovou o pedido de derrogação de exportação de pescados com Cabo Verde que vinha sendo negociada pelo governo há vários meses.

O anúncio foi feito hoje, na Cidade da Praia  pelo Ministro dos Negócios Estrangeiros e Comunidades, Luís Filipe Tavares em, conversa com os jornalistas à margem do encontro dos autarcas do Movimento para a Democracia (MPD).

De acordo com o governante as empresas cabo-verdianas que laboram na área da pesca já podem exportar os seus produtos de pesca com isenção aduaneira. A derrogação é concedida para cavala, melva e atum.

Luís Filipe Tavares adiantou que Cabo Verde está em busca de uma  solução duradoura que deverá passar por um acordo comercial com a União Europeia para que  anualmente não tenha que  fazer pedidos de derrogação para  exportar produtos de pesca para a União Europeia.

O atraso na derrogação da exportação de pescados levou a que  em Dezembro do ano passado, a  Frescomar, empresa de transformação de pescado, com sede em São Vicente, despedisse mais de 300 trabalhadores, decisão que no entanto viera a reconsiderar depois de ter recebido garantidas do Governo em como a situação iria ser normalizada.

Na altura justificou os despedimentos alegando "incerteza e falta de informações" em relação às negociações com a União Europeia e à renovação da isenção de taxas aduaneiras aos produtos da pesca provenientes de Cabo Verde para o mercado europeu.

Radio Nova, Emissora Cristã de Cabo Verde,                                 para a Rádio Vaticano 

Pain hebdomadaire du catholique. Sixième Dimanche de Pâques. Année A. Dimanche 21 mai 2017. Par l’Ambassadeur Théodore C. LOKO

I. Traits définitoires du laïcat :

Les laïcs constituent l’ensemble des chrétiens qui ne sont pas membres de l’ordre sacré et de l’ordre religieux (Lumen Gentium n° 31, cf. Can 207 §1) et qui, de par leur baptême, en leur qualité de fidèles, sont incorporés au Christ et intégrés au peuple de Dieu, d’où leur participation, à leur manière, à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ (cf. Can 204 §1). "Tous les laïcs ont le devoir et le droit de travailler à ce que le message divin du salut atteigne sans cesse davantage tous les hommes de tous les temps et de tout l'univers" (Can 211).

La foi est un acte personnel : la réponse libre de l’homme à l’initiative de Dieu qui se révèle. Mais la foi n’est pas un acte isolé. Nul ne peut croire seul, comme nul ne peut vivre seul. Nul ne s’est donné la foi à lui-même comme nul ne s’est donné la vie à lui-même. Le croyant a reçu la foi d’autrui, il doit la transmettre à autrui. Notre amour pour Jésus et pour les hommes nous pousse à parler à autrui de notre foi. Chaque croyant est ainsi comme un maillon dans la grande chaîne des croyants. Je ne peux croire sans être porté par la foi des autres, et par ma foi, je contribue à porter la foi des autres (Cathéchisme de l’Eglise catholique, Première partie, première section, chapitre troisième, article 1er).

II. Textes du jour : Actes des Apôtres 8,5-8.14-17 ; Psaume : 65 ; 1 Pierre 3,15-18 ; Jean 14,15-21

III. Commentaire :

Quand nous lisons le livre des actes des apôtres, nous y découvrons comment la bonne nouvelle de l’Évangile s’est répandue. La croix du Christ porte des fruits qui demeurent. Elle donne l’audace de l’assurance. Tout cela ne s’est pas passé sans persécution. Il y a eu la mort du diacre Étienne. Mais rien ni personne ne peut arrêter la progression de la parole de Dieu. Le diacre Philippe est envoyé en Samarie, non pour se cacher, mais pour y prêcher. Tout cela, il l’accomplit en lien avec ceux qui lui ont confié cette mission. Ces derniers viendront de Jérusalem pour authentifier son travail. En ces jours-là, Philippe, l'un des Sept, arriva dans une ville de Samarie, et là il proclamait le Christ. Les foules, d'un même cœur, s'attachaient à ce que disait Philippe, car elles entendaient parler des signes qu'il accomplissait, ou même les voyaient. Beaucoup de possédés étaient délivrés des esprits impurs, qui sortaient en poussant de grands cris. Beaucoup de paralysés et de boiteux furent guéris. Et il y eut dans cette ville une grande joie. Les Apôtres, restés à Jérusalem, apprirent que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu. Alors ils y envoyèrent Pierre et Jean. À leur arrivée, ceux-ci prièrent pour ces Samaritains afin qu'ils reçoivent l'Esprit Saint ; en effet, l'Esprit n'était encore descendu sur aucun d'entre eux : ils étaient seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent l'Esprit Saint. Après l’arrestation et la lapidation d’Etienne, le premier des Sept hommes appelés au service des tables, une persécution se déchaîne contre l’Église de Jérusalem. À l’exception des apôtres, les chrétiens se dispersent alors en Judée et Samarie. Paradoxalement, c’est donc cette persécution qui va déclencher l’expansion de la mission selon les indications du Ressuscité (Ac 1, 8). Philippe, le deuxième des Sept, rempli de sagesse et d’Esprit, a l’audace d’aller évangéliser les Samaritains, un peuple considéré comme infidèle au Dieu d’Israël par les Juifs pieux qui ne leur adressent pas la parole. Mais les Samaritains sont touchés par le Christ et les signes accomplis par Philippe. Ils sont baptisés. Avertis, les apôtres délèguent Pierre et Jean qui demandent à l’Esprit Saint de descendre sur les nouveaux baptisés, ratifiant ainsi l’œuvre d’évangélisation de Philippe. Une Pentecôte pour les Samaritains !

Dans la seconde lecture, c’est Pierre qui s’adresse à des chrétiens qui se heurtent à la calomnie et à la persécution de leurs adversaires. L’apôtre leur indique la ligne de conduite à tenir. Ils ne doivent jamais renoncer à témoigner de leur foi. Mais ils doivent réagir avec douceur contre les attaques en respectant leurs ennemis. Au moment où il écrit sa lettre, certains chrétiens ont renié leur foi car ils ont eu peur du danger. En écoutant ce message de Pierre, comment ne pas penser aux nombreux chrétiens d’aujourd’hui qui sont également persécutés à cause de l’Évangile ? C’est dans ce monde tel qu’il est que nous avons à témoigner de notre attachement au Christ. Et c’est pour remplir cette mission qu’il nous envoie l’Esprit Saint. C’est cette promesse que nous avons entendue de Jésus au moment où il se prépare à « passer de ce monde à son Père ». S’adressant à ses disciples, il leur dit : « je prierai le Père et il vous donnera un autre défenseur qui sera pour toujours avec vous. » Ce défenseur, l’Évangile de Saint Jean l’appelle « le Paraclet ». Dans le monde juif le paraclet c’était le notable qui s’interposait entre le juge et l’accusé. C’était un homme au-dessus de tout soupçon qui était écouté et respecté ; il avait la possibilité de casser une condamnation et de faire libérer l’accusé sous sa responsabilité et au nom de sa propre réputation. L’Esprit Saint est pour nous ce Paraclet, ce défenseur qui intervient quand nous sommes mis en accusation au nom de notre foi. Nous le voyons tous les jours, l’Église est tournée en dérision dès qu’elle prend position contre des orientations qui sont contraires à l’Évangile du Christ. Mais l’Esprit Saint intervient pour nous conseiller, nous encourager, nous consoler et nous soutenir dans les moments difficiles de notre vie. Il nous pousse inlassablement au sursaut et à l’initiative libératrice. L’apôtre Pierre nous dit que nous devons être toujours prêts à nous expliquer devant ceux qui nous demandent de rendre compte de l’espérance qui est à nous. Mais pour répondre à cet appel, nous avons besoin, nous aussi, de l’Esprit de Saint. Il est là, du côté de ceux qui sont attaqués à cause de leur foi en Jésus-Christ. Il intervient aussi quand nous sommes confrontés à nos propres faiblesses, quand nous disons : « je ne suis pas capable ». Il nous dit : « vas-y, ne craint pas, je suis avec toi. »

Dans l’Evangile, l’extrait de ce jour provient du grand discours d’adieu de Jésus. Après avoir indiqué qu’il est le chemin vers le Père, Jésus aborde pour la première fois le thème du Paraclet. Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements, dit Jésus à ses disciples, et au-delà à tout chrétien, dans une long discours qui, dans l’évangile de Jean, précède la Passion. Ailleurs, Jean affirme : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère (1 Jn 4, 21) : l’amour de Dieu et l’amour envers les autres sont bel et bien les deux côtés d’une même pièce.

Comment insérer cette page d’Évangile dans l’optique de ce dimanche tourné vers l’expansion missionnaire ? Philippe évangélise la Samarie (première lecture), et Pierre réconforte les croyants en butte à l’hostilité de leur milieu en les invitant à rendre compte de leur espérance (deuxième lecture). Comment, dans ce monde en ébullition, pouvons-nous suivre les commandements de Jésus ? Peut-être tout simplement en vivant de notre foi chrétienne au jour le jour, là où nous sommes, avec douceur et respect, comme l’écrit Pierre, mais aussi avec fermeté et assurance : Se ressourcer en Dieu dans la prière (comme Marie au pied de Jésus), et rendre efficiente sa foi dans le service de ses frères, aussi humble soit-il (comme Marthe qui prépare le repas). Et pour cela Jésus ne nous laisse pas orphelins, puisqu’il est avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde (Mt 28, 20), jusqu’à la fin de la vie terrestre de chaque homme, par son Esprit. Le Paraclet, le Défenseur, l’Esprit de vérité nous aide à tenir bon au milieu des difficultés inhérentes à la vie, et, lorsque nous doutons de fatigue et de tristesse, « défend » en nous l’amour de Dieu manifesté en Jésus.

La revue de la presse catholique africaine du Mercredi 17 Mai 2017. Par Albert MIANZOUKOUTA*

Nous sommes en plein dans la Semaine du Laïcat au Sénégal. La Newsletter de l’OFFICOM nous apprend que celle-ci s’est ouverte samedi et qu’elle se clôt le 21 mai sous le thème incitateur de : « Fidèle Laïc du Christ, Où es-tu?». Cette première édition d’une manifestation qui entend réaffirmer la place du Laïc dans l’Eglise qui est au Sénégal a inclus aussi un hommage aux « nombreux laïcs, hommes et femmes, qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour une Eglise du Sénégal plus vivante et plus visible… Feu Mgr Jacques Sarr, Evêque chargé de l’apostolat des laïcs ; Feu Jean Alioune Diop, animateur de la participation africaine au Concile Vatican II, Abbé Dominique Stanislas Mendy, Directeur des œuvres ayant coordonné le lancement des CDL et du CNL ; Alexandre Mbaye Diop, premier président du CNL ; Les premiers présidents des 6 C.D.L. ; M. Théodore Ndiaye, membre fondateur de l’Association Présence chrétienne », peut-on lire dans la Newsletter. Bon travail chers amis !

Dans la revue de la presse catholique africaine de ce jour aussi, nous revenons sur l’hommage rendu au Bénin à la figure illustre du Cardinal Bernardin Gantin. Dans LA CROIX du Bénin, on lit que « le lundi 8 mai 2017, jour du 95e anniversaire de naissance du Cardinal Bernardin Gantin, l’ONG Paix/Liberté a offert une  imposante statue du prélat à la ville d’Allada. Dans la soirée, 25 valeureux béninois dont Mathias Hounkpè et Arlette Bello Saïzonou, ont été décorés à l’Institut régional de santé publique (Irsp) à Ouidah en présence de différentes notabilités».

Dans LA SEMAINE AFRICAINE, bihebdomadaire de l’Eglise paraissant à Brazzaville, au Congo, le chroniqueur Joël Nsoni s’émeut de la situation qui prévaut dans un département du sud du pays, le Pool. Les exactions d’un illuminé auto-proclamé pasteur, provoquent le désarroi dans la population : « Rattrapé par les vieux démons de la violence, le Pool peut-il être sauvé? », s’interroge Joël Nsoni.

Il décrit une situation  d’apocalypse… et de déni, parce que tout se passe comme s’il ne se passait rien. Et pourtant, écrit-il, la réalité inquiétante est là : « Des souffrances de toutes sortes, de la peur, de la psychose, des blessés, des morts, des pleurs, de la tristesse et l’envahissement du sentiment de vengeance! La mécanique infernale est de nouveau en marche dans une bonne partie du Pool, un département rattrapé par les vieux démons de la violence. Les hommes d’Eglise ont la mort dans l’âme. Même parler leur devient difficile! Non seulement elle prend du temps, sans entrevoir le bout du tunnel, l’opération militaire sur la traque de Ntumi se révèle de plus en plus d’un coût humain exorbitant qui inquiète ».

La suite est à lire dans La Semaine Africaine qui dresse un tableau très sombre de la situation.

* Journaliste à Radio Vatican/Français-Afrique

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